Maurice Barrès
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2008-07-15T15:26:24Z
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/* Le procès fictif de Maurice Barrès */
{{voir homonymes|Barrès}}
{{Infobox parlementaire français
| nom=Maurice Barrès
| photo=[[Image:Maurice_Barrès.jpg|thumb|center|Maurice Barrès en 1923]]
| naissance=[[19 août]] [[1862]]
| décès=[[4 décembre]] [[1923]]
| mandat=Député [[1889]]-[[1893]]<br />''puis'' [[1906]]-[[1923]]
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| circonscription=[[Meurthe-et-Moselle]]<br />''puis'' [[Seine (département)|Seine]]
| groupe parlementaire=[[Entente républicaine démocratique]]
| république=[[Troisième République|III{{e}} république]]
}}
'''Maurice Barrès''', né le [[19 août]] [[1862]] à [[Charmes (Vosges)|Charmes]] [[Vosges (département)|(Vosges)]] et mort le [[4 décembre]] [[1923]] à [[Neuilly-sur-Seine]] ([[Seine (département)|Seine]]), est un écrivain et homme politique français, figure de proue du [[nationalisme français]].
==Biographie==
[[Image:Plaque devant le logement de Maurice Barrès lorsqu'il était étudiant.jpg|thumb|left|Plaque devant le logement de Maurice Barrès, lorsqu'il était étudiant à [[Nancy]]]]
La famille paternelle de Maurice Barrès est originaire d'Auvergne (sud-ouest de Saint-Flour). À la fin du {{XVIe siècle}}, une des branches de la famille s'installa plus au nord, à [[Blesle]], dont Jean-Francis Barrès (arrière-grand-père de Maurice Barrès) fut maire et conseiller général.
L'un de ses fils, Jean-Baptiste Auguste<ref>Maurice Barrès, ''Souvenirs d'un officier de la grande armée'', 1922</ref>, après s'être engagé dans les vélites de la Garde Impériale, prit sa retraite en 1835, à [[Charmes (Vosges)|Charmes]], dans le département des Vosges, où il s'était marié. De ce mariage avec une Lorraine, il eut un fils, Auguste (père de Maurice) qui lui-même épousa Mlle Luxer, dont le père fut maire de Charmes en 1870.
Maurice Barrès est né en 1862. Il étudia au [[Collège - Lycée La Malgrange|collège de La Malgrange]] près de [[Nancy]] ; tout jeune interne, il ressentit cruellement ce premier "déracinement" et la promiscuité avec ses condisciples peu respectueux de sa nature réservée. Après le "lycée de Nancy" (maintenant [[lycée Poincaré]]), il commença des études à la Faculté de droit de [[Nancy]]; son certificat d'inscription est d'ailleurs affiché dans la salle des professeurs de la Faculté, et une plaque commémorative a été apposée 38 rue de la Ravinelle, où il louait une chambre.
Poussé par sa vocation littéraire, Barrès partit pour Paris, et fit accepter ses textes dans diverses revues. C'est le début de sa carrière littéraire.
== L'auteur ==
Barrès multiplia les collaborations aux revues littéraires, et fonda la sienne propre, ''Les Taches d'encre'', très éphémère.
C'est [[Paul Bourget]] qui le premier, en 1888, dans un article au journal ''Les Débats'', attira l'attention sur l'auteur, encore inconnu, de ''Sous l'œil des Barbares''. Cette année-là, il fut élu député de Nancy, dans la mouvance [[Boulangisme|boulangiste]].
[[Image:Maurice Barrès - La culture du moi.jpg|thumb|right|<center>''La culture du « moi »''.<br>Composition par [[Frédéric-Auguste Cazals]] pour ''[[La Plume]]'' avec le portrait de Maurice Barrès (1891).</center>]]
Sacré « Prince de la Jeunesse », exaltant, dans les trois volumes du ''Culte du moi'' ([[1888]]-[[1891]]), l'individualisme, la recherche des expériences et la satisfaction des sens, il fut à l'origine surtout apprécié à gauche, et plus particulièrement par [[Léon Blum]]. Son œuvre d'alors se rattache au "roman d'analyse", nourrie par les travaux d'[[Hippolyte Taine]], d'[[Ernest Renan]], mais aussi par les [[Mysticisme#Personnalités mystiques|écrivains mystiques]]. Pourtant, Maurice Barrès finit par percevoir cette recherche uniquement personnelle comme une impasse.
La publication des ''Déracinés'' ([[1897]]) puis de ''L'Appel au soldat'' montre l'évolution de sa pensée vers le [[nationalisme français|nationalisme]] républicain et le traditionalisme, avec l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale. Maurice Barrès est aussi le grand écrivain de la [[Revanchisme|Revanche]] contre l'Allemagne victorieuse en 1871 avec ''Colette Baudoche'', ''Au service de l'Allemagne''.
Maurice Barrès retrace son évolution personnelle dans le texte ''Le 2 Novembre en Lorraine''. Il y évoque « la terre et les morts », « les grands cimetières où souffle l'esprit », en finit avec l'individualisme forcené de sa jeunesse, développe l'idée que notre « Moi » n'est que « l'éphémère produit de la société », et en vient à la conclusion que « notre raison nous oblige à placer nos pas sur les pas de nos prédécesseurs ». L'évolution de sa pensée n'est pas sans rapport avec la mort de son père et surtout de sa mère.
Il fut élu en [[1906]] à l'[[Académie française]], et entra de nouveau à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], cette fois en tant que député du quartier des Halles à Paris. En 1907, il racheta le château de Mirabeau à l'écrivaine [[Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau|Gyp]].
On sait qu'il aima, de façon semble-t-il platonique, la poétesse [[Anna de Noailles]], et que cet amour lui inspira ''Un Jardin sur l'Oronte''.
Barrès voyagea beaucoup, notamment en [[Grèce]] d'avril à mai [[1900]], un périple qu'il retrace dans son récit de voyage ''Voyage à Sparte'' (paru en 1906). Il remonta le [[Nil]] en décembre [[1907]]-janvier [[1908]]. De ce voyage, on ne connaît que quelques notes dans ses ''Cahiers''. Barrès retourne en Orient en mai-juin [[1914]] : [[Alexandrie]], [[Beyrouth]], [[Damas]], [[Alep]], [[Antioche]], etc. Son récit de voyage ''Une Enquête aux pays du Levant'' n'a paru qu'en novembre [[1923]].
== L'engagement politique ==
Parallèlement à sa carrière d'écrivain, Barrès eut une activité politique importante. Élu député [[Boulangisme|boulangiste]] de [[Nancy]] à 27 ans, il se voulait aussi socialiste et siégea à l'extrême-gauche. Il fonda l'éphémère revue nationaliste ''[[La Cocarde]]'' ; il adhéra ensuite à la ''[[Ligue des patriotes]]'' de [[Paul Déroulède]], et fut [[Affaire Dreyfus|antidreyfusard]]. Alors que le jeune [[Léon Blum]] était venu lui rendre visite en espérant le rallier au combat pour la réhabilitation de [[Alfred Dreyfus|Dreyfus]], il refusa et écrivit un certain nombre d'articles [[antisémites]], affirmant notamment : « Que [[Alfred Dreyfus|Dreyfus]] ait trahi, je le conclus de sa race. »
Proche de [[Charles Maurras]], son cadet mais qui exerça sur lui une réelle fascination, Barrès refusa pourtant d'adhérer aux idées monarchistes tout en marquant, jusqu'à sa mort, sa sympathie pour l'aventure intellectuelle de [[l'Action française]]. La plupart des penseurs de la nouvelle école royaliste ([[Jacques Bainville]], [[Henri Vaugeois]], [[Léon Daudet]], [[Henri Massis]], [[Jacques Maritain]], [[Georges Bernanos]], [[Thierry Maulnier]]...) reconnurent d'ailleurs leur dette vis-à-vis de Barrès, qui fut l'inspirateur de plusieurs générations d'écrivains (parmi lesquels [[Henry de Montherlant]], [[André Malraux]], [[François Mauriac]], [[Louis Aragon]]).
Il est élu député de la Seine en 1906 et le reste jusqu'à son décès (Il siège alors au sein de l'[[Fédération républicaine|Entente républicaine démocratique]]).
En [[1908]], un vif duel oratoire l'opposa encore à [[Jean Jaurès]] au Parlement, Barrès refusant la [[Mort d'Émile Zola#Zola au Panthéon|panthéonisation]] d'[[Émile Zola]] défendue par Jaurès<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Dreyfus/barres_jaures_1908.asp Clemenceau]</ref>.
Adversaire politique mais ami de Jaurès et des pacifistes à la veille de la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]], Barrès vint un des premiers{{Référence nécessaire}} s'incliner, le {{1er août}} [[1914]], devant le corps de Jaurès, assassiné la veille par le nationaliste [[Raoul Villain]].
Pendant la Grande Guerre, Barrès fut un acteur important de la propagande de guerre et du « [[bourrage de crâne]] ». Il exalta les combats en cours et gagna auprès des pacifistes le surnom de « rossignol des carnages ». Le pacifisme était certes devenu une opinion très minoritaire, et la lutte contre l'Allemagne impériale pangermaniste, « la guerre du droit », avait emporté l'adhésion même d'une majorité des socialistes et des anarchistes. Ses carnets montrent cependant qu'il n'était pas dupe de l'optimisme de commande qu'il affichait dans ses propres articles : ils révèlent des poussées de pessimisme et un fréquent désabusement, parfois à la limite du défaitisme.
Revenant en partie de ses erreurs, Maurice Barrès rendit aussi pendant la Grande Guerre un vibrant hommage aux juifs français dans « Les familles spirituelles de la France » où il les place au côté des traditionalistes, des protestants et des socialistes comme un des quatre éléments du génie national (s'opposant ainsi à [[Maurras]] qui en fait les « quatre États confédérés » de l'Anti-France). Il immortalisa la figure du rabbin Bloch, frappé à mort au moment où il tendait un crucifix à un soldat mourant.
Avec un certain nombre de chefs nationalistes et militaires tel [[Ferdinand Foch]], il plaida pour une nouvelle frontière plus sûre sur la rive gauche du Rhin. Le [[24 juin]] [[1920]], la Chambre des députés adopta son projet visant à instituer une fête nationale de [[Jeanne d'Arc]].
== La postérité ==
Maurice Barrès encouragea les débuts littéraires de [[François Mauriac]] et de [[Louis Aragon]], et eut de bonnes relations avec le jeune [[Léon Blum]]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son fils, l'écrivain [[Philippe Barrès]], mit sa plume au service de [[Charles de Gaulle]] et de la [[France libre]].
L'importance de Maurice Barrès pour toute une génération a été rappelée par l'historien [[Michel Winock]] dans son livre ''Le Siècle des Intellectuels'' (Seuil, 1995) : la première partie de l'ouvrage a pour titre « Les années Barrès », que suivent « Les années [[André Gide|Gide]] » et « Les années [[Sartre]] ».
L'hommage que lui rendit le jeune Léon Blum, dans ''La revue blanche'' est resté célébre : {{Citation bloc|Je sais bien que Monsieur Zola est un grand écrivain; j'aime son œuvre qui est puissante et belle. Mais on peut le supprimer de son temps par un effort de pensée ; et son temps sera le même. Si Monsieur Barrès n'eût pas vécu, s'il n'eût pas écrit, son temps serait autre et nous serions autres. Je ne vois pas en France d'homme vivant qui ait exercé, par la littérature, une action égale ou comparable.}}
Maurice Barrès et l'occultiste [[Stanislas de Guaita]] furent amis dès l'année 1878, au Lycée de Nancy ; leurs chemins se différencieront en 1882, lors de leur arrivée à Paris.
{{Référence nécessaire|Non croyant, Maurice Barrès était attiré par l'Asie, le [[soufisme]] et le [[chiisme]]}}. Il revint toutefois, dans ses dernières années, à la foi catholique et engagea dans ''[[l'Écho de Paris]]'' une campagne pour la restauration des églises de France, fortement dégradées depuis les lois de séparation de 1905<ref>Soucieux de tradition, Barrès admet le catholicisme comme élément primordial de cette tradition nationale, provinciale, familiale.</ref>.
[[Image: Monument Barrès.jpg|thumb|right|Monument Barrès<br>à [[Colline de Sion|Sion-Vaudémont]] en [[Lorraine]]]]
== Le procès fictif de Maurice Barrès ==
Au printemps [[1921]], les [[dadaïsme|dadaïstes]] organisent le procès, présidé par [[André Breton]], de Maurice Barrès, accusé de « crime contre la sûreté de l'esprit » ; [[Georges Ribemont-Dessaignes]] est l'accusateur public, la défense est assurée par [[Louis Aragon|Aragon]] et [[Soupault]], et, parmi les témoins se trouvent [[Tristan Tzara|Tzara]], [[Benjamin Péret|Péret]], [[Drieu La Rochelle]], [[Jacques Rigaut]]... Cette manifestation, à l'issue de laquelle Barrès est condamné à vingt ans de travaux forcés, est à l'origine de la dislocation du mouvement dadaïste (1922), les fondateurs du mouvement ([[Tristan Tzara]] en tête) refusant toute forme de justice, même organisée par Dada.
==Principaux ouvrages==
=== Romans ===
* ''Le Culte du moi'' (trilogie romanesque autobiographique)
** ''Sous l'œil des barbares''. – Paris : Lemerre, 1888 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?T=2&O=N087497 Document électronique]
** ''Un homme libre''. – Paris : Perrin, 1889 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?T=2&O=N087498 Document électronique]
** ''Le Jardin de Bérénice''. – Paris : Perrin, 1891 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?T=2&O=N087481 Document électronique]
* ''L'Ennemi des Lois''. – Paris : Perrin, 1893 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n081228 Document électronique]
* ''Le Roman de l'énergie nationale'' (trilogie romanesque)
** ''Les Déracinés''. – Paris : Fasquelle, 1897
** ''L'Appel au soldat''. – Paris : Fasquelle, 1897
** ''Leurs figures''. – Paris : Juven, 1902
* ''Les Bastions de l'Est'' (trilogie romanesque)
** '' Au service de l'Allemagne''. – Paris : A. Fayard, 1905
** ''Colette Baudoche''. – Paris : Juven, 1909
** ''Le Génie du Rhin''. – Paris : Plon, 1921
* ''[[La Colline inspirée]]''. – Paris : Émile Paul, 1913
* ''Un jardin sur l'Oronte''. – Paris : Plon, 1922 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?T=2&O=N087499 Document électronique]
* [http://www.bmlisieux.com/curiosa/renan.htm ''Huit jours chez M. Renan''] (1888).
=== Théâtre ===
* ''Une journée parlementaire'', comédie de mœurs en 3 actes. – Paris : Charpentier et Fasquelle, 1894
=== Impressions de voyages ===
* ''Du sang, de la volupté, de la mort : Un amateur d'âmes. Voyage en Espagne, Voyage en Italie, etc.''. – Paris : Charpentier et Fasquelle, 1894 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n081645 Document électronique]
* ''Amori et Dolori sacrum. La mort de Venise''. – Paris : Juven, 1903
* ''Le Voyage de Sparte''. – Paris : Juven, 1906 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?T=2&O=N087482 Document électronique]
* ''Le Gréco ou le Secret de Tolède''. – Paris : Émile-Paul, 1911 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?T=2&O=N087479 Document électronique]
* ''Une enquête aux pays du Levant''. – Paris : Plon, 1923.
=== Écrits politiques ===
* ''Étude pour la protection des ouvriers français''. – Paris : Grande impr. parisienne, 1893 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n081458 Document électronique]
* ''Scènes et Doctrines du nationalisme'' – Paris : Juven, 1902
* ''Les Amitiés françaises''. – Paris : Juven, 1903
* ''La Grande Pitié des églises de France''. – Paris : Émile-Paul, 1914
* ''Une visite à l'armée anglaise''. – Paris : Berger-Levrault, 1915 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n054810 Document électronique]
* ''Les Diverses Familles spirituelles de la France''. – Paris : Émile-Paul, 1917 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n029325 Document électronique]
* ''L'Ame française et la Guerre (chroniques)''. – Paris : Émile-Paul, 1915-1920
* ''Faut-il autoriser les congrégations? Les Frères des écoles chrétiennes''. – Paris : Plon-Nourrit, 1923 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n082760 Document électronique]
* ''Souvenirs d'un officier de la Grande armée, par [Jean-Baptiste-Auguste Barrès] ; publiés par Maurice Barrès, son petit-fils.'' – Paris : Plon-Nourrit, 1923 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n065090 Document électronique]
* ''La République ou le Roi'', Correspondance Barrès-Maurras, édition établie par [[Guy Dupré]], Plon 1965.
=== Anthologie ===
* ''Quelques cadences''. – Paris : Sansot, 1904 [http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=n099905 Document électronique]
=== Citations ===
*{{Citation|Qu’est-ce que j’aime dans le passé ? Sa tristesse, son silence et surtout sa fixité. Ce qui bouge me gêne.}} (cité par [[André Gide]], ''Journal I'').
*{{Citation|Tout avoir pour tout mépriser}}
*{{Citation|L'horizon qui cerne cette plaine, c'est l'horizon qui cerne toute vie. Il donne une place d'honneur à notre soif d'infini en même temps qu'il nous rappelle nos limites}} (''La Colline Inspirée'', 1913)
*{{Citation|Honneur à ceux qui demeurent dans la tombe les gardiens et les régulateurs de la cité.}} (''Le mystère en pleine lumière'')
== Bibliographie ==
* [[Albert Thibaudet]], ''La vie de Maurice Barrès'', Nouvelle Revue Française, Paris, 1924
* [[François Mauriac]], ''La rencontre avec Barrès'', 1945, Paris (Nouvelle édition : La Table ronde, 1993 {{ISBN|2710306093}})
* Jean-Marie Domenach, ''Barrès par lui-même'', Éditions du Seuil, Paris, (1962)
* Zeev Sternhell, ''Maurice Barrès et le nationalisme français'', Éditions Complexe, Bruxelles, 1985
* Emmanuel Godo, ''Ego scriptor : Maurice Barrès et l'écriture de soi'', Éditions Kimé, Paris, 1998 {{ISBN|2841740994}}
* Sarah Vajda, ''Maurice Barrès'', Flammarion, Paris, 2000; ISBN|2080677705
* Joseph Desaymard, ''Bourget, Barrès et l'Auvergne. Notes et souvenirs'', in "L'Auvergne Littéraire" pp.11-19, n°115, 1946.
* [[Marcel Laurent]], ''Pascal et Barrès'', in "L'Auvergne Littéraire", pp. 1-21, n° 187, 4ème trim. 1965.
* Jean Godfrin, ''Barrès Mystique'', Éd. La Baconière, Neuchâtel, 1962, 290p.
* [[François Broche]], ''Maurice Barrès'', Lattès, 1987
* [[Yves Chiron]], ''Barrès et la terre'', Sang de la terre, 1987
== Annexes ==
=== Voir aussi ===
[[Action française]] | [[Affaire Dreyfus]] | [[Alsace-Lorraine]] | [[Boulangisme]] | [[Décadentisme]] | [[Paul Déroulède]] | [[Extrême droite]] | [[Guerre franco-prussienne]] | [[Martinisme]] | [[Nationalisme français]] | [[Papus]] | [[Patriotisme]] | [[Première Guerre mondiale]] | [[Ernest Renan]] | [[Revanche]] | [[Stanislas de Guaita]]
===Article connnexe===
*[[Jeanne d'Arc : naissance d'un mythe]] (pour le rôle de Maurice Barrès en [[1920]] dans le projet de loi créant une fête nationale en l'honneur de [[Jeanne d'Arc]]).
=== Liens externes ===
{{Wikisource}}
* [http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php?auteur=Barr%E8s_Maurice Ses livres sur le site Ebooks libres et gratuits]
=== Notes et Références ===
<references/>
{{Académie française|avant=[[José-Maria de Heredia]]|Numéro=4|Période=1906-1923|après=[[Louis Bertrand (romancier)|Louis Bertrand]]}}
{{Portail|Littérature|Nancy|Lorraine|Droit}}
{{DEFAULTSORT:Barrès, Maurice}}
[[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Ancien député de la Seine (troisième République)]]
[[Catégorie:Ancien député de Meurthe-et-Moselle (troisième République)]]
[[Catégorie:Affaire Dreyfus]]
[[Catégorie:Voyageur]]
[[Catégorie:Martinisme]]
[[Catégorie:Boulangiste]]
[[Catégorie:Nationaliste français]]
[[Catégorie:Antisémitisme]]
[[Catégorie:Naissance en 1862]]
[[Catégorie:Décès en 1923]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie française]]
[[de:Maurice Barrès]]
[[en:Maurice Barrès]]
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[[gl:Maurice Barrès]]
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[[lb:Maurice Barrès]]
[[nl:Maurice Barrès]]
[[no:Maurice Barrès]]
[[sv:Maurice Barrès]]