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    <title>Mode punk</title>
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      <contributor>
        <username>Antoinetav</username>
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      <comment>/* Liens externes */ lien mort</comment>
      <text xml:space="preserve">[[Image:Punk-27947.jpg|thumb|250px|Punks dans les années 1980.]]
La '''mode punk''' est, à ses débuts, l'allure vestimentaire et l'apparence physique que se donnent au milieu des [[années 1970]] certains groupes de musique américains. Ils se distinguent alors fortement de tout ce qui se faisait à l'époque ; ils seront copiés par des groupes anglais dont les [[Sex Pistols]] qui populariseront cette allure. Ce nouveau genre, issu de la rue et de la misère, sera par la suite baptisé « [[punk]] » ; sa recherche d'excentricité et de provocation en feront un singulier [[phénomène de mode]] qui, depuis, influence régulièrement les créateurs modernes.

L'apparence vestimentaire est utilisée comme signe d'appartenance à une même communauté d'idéologie, de comportements et de goûts. Les codes qui la déterminent sont en évolution constante et se redéfinissent à mesure qu'ils sont dévoilés au grand public, popularisés par les médias et repris par la [[mode (habillement)|mode]].
L'apprentissage de ces codes est de l'ordre de l'initiation où maîtrise de sa propre image et définition de l'identité personnelle vont de pair.

L'esthétique punk est généralement jugée comme sans concession et agressive. Elle véhicule à la fois les valeurs de liberté des [[années 1950]], l'autodestruction propre au poète maudit, le tranchant des [[mods]] des [[années 1960]] et le refus du système en place&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.
Puisant ses influences dans plusieurs références ou époques, elle fait largement appel au mélange de genres ainsi que l'illustre bien la première prestation des [[Sex Pistols]] où [[John Lydon]], le chanteur, portait son célèbre tee-shirt {{citation|I hate Pink Floyd}} avec un pantalon type « [[baggy]] » et des [[bretelle (vêtement)|bretelles]] ; [[Steve Jones]], le guitariste, ressemblait à [[Pete Townshend]] (guitariste de [[The Who]]) ; [[Paul Cook (Sex Pistols)|Paul Cook]], le batteur, à [[Rod Stewart]] en [[mods]] et [[Glen Matlock]], le bassiste, portait un pantalon avec des tâches de peinture et un haut de femme en cuir rose&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.
[[Image:Punk accessories-02.jpg|thumb|250px|Accessoires punk.]]

== Historique ==
{{Article détaillé|punk}}
En [[1976]], l'esthétique [[punk]] se répand depuis [[Londres]], popularisée via les médias par l'intermédiaire des [[Sex Pistols]], groupe emblématique du mouvement.

Les origines du mouvement et donc sa [[mode (habillement)|mode]] sont intimement liées à l'histoire de ce groupe.

=== Influences originelles ===
[[Image:Paris-punk-luigi-1981.jpg|thumb|Tenue assez typique du début des années 1980.]]
En [[1974]], aux [[États-Unis]], toute une faune commence à émerger autour de la scène du club ''[[CBGB's]]'' dans un contexte où la fin de la [[guerre du Viêt Nam]] et le [[scandale du Watergate]] préfigurent une volonté de changement.
Leur musique est puissante et agressive, leur allure de {{citation|zonards efflanqués}}&lt;ref&gt;selon [[Richard Hell]] dans {{Ouvrage|titre=Please kill me|éditeur=édition Allia|auteurs=[[Legs McNeil]] et Gillian Mccain|langue=français|année=2006|lieu=Paris|pages=625|isbn=2-84485-208-4}}&lt;/ref&gt; dénote avec tout ce qui a pu se faire avant.

[[Richard Hell]] se produit avec de grandes [[Lunettes de soleil|lunettes noires]] style [[années 1950]], un [[blouson]] en [[cuir]], un [[tee-shirt]] trop court et déchiré ainsi qu'une [[coiffure|chevelure]] dont les mèches sont hérissées et de longueur variable.
Dans le même temps, les [[The Ramones|Ramones]] se produisent avec un teint blafard, des blousons en cuir noir type « [[perfecto]] », des [[Basket (chaussure)|basket]]s, des [[blue-jeans|jeans]] troués et déchirés&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=Dictionnaire illustré, le rock|éditeur=Larousse|auteurs=sous la direction de Yann Plougastel|langue=français|année=1997|lieu=Paris|pages=431|isbn=2-03-511331-8}}&lt;/ref&gt;.
Alors que les [[nihiliste]]s de [[Electric Eels]] s'affichent avec des tee-shirts déchirés et rafistolés avec des [[épingle de sûreté|épingles de sûreté]] ou portant des inscriptions jugées insultantes comme des logos du ''[[White Power]]'' et des [[croix gammée]]s&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Ce nouveau genre est remarqué par les [[média]]s et [[Richard Hell]] pose pour son groupe [[Television (groupe)|Television]] avec le photographe [[Robert Mapplethorpe]]. Sur la photo qui est publiée dans le magazine ''[[Interview (magazine)|Interview]]'' d'[[Andy Warhol]], il apparaît avec un [[tee-shirt]] déchiré et arborant une chevelure dont le look sera qualifié de « destroy »&lt;ref name=&quot;look&quot;&gt;{{Ouvrage|titre=Coupes et looks|éditeur=édition Robert Laffont|auteurs=Dylan Jones|langue=français|année=1990|lieu=Paris|pages=112|isbn=2-221-06870-X}}&lt;/ref&gt;.

En [[1975]], le mouvement commence à être connu sous le nom de « punk » notamment sous l'impulsion du [[fanzine]] homonyme publié à partir de décembre 1975 par [[Legs McNeil]] et [[John Holmstrom]].

[[Malcolm McLaren]], alors manager des [[The New York Dolls|New York Dolls]], est à [[New York]]&lt;ref&gt;Selon les propres dires de [[Malcolm McLaren]] ; selon [[David Johansen]], il ne s'occupe que de leurs costumes de scène.&lt;/ref&gt;. Il est impressionné par l'allure de [[Richard Hell]] et ramène disques, photos et articles à [[Londres]] pour les afficher dans le magasin qu'il tient alors avec [[Vivienne Westwood]], ''[[Sex (boutique)|Sex]]''&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt; avec la ferme intention d'importer ce style en l'adaptant au public anglais&lt;ref name=&quot;killme&quot;/&gt;.

''[[Sex (boutique)|Sex]]'' est alors, déjà un endroit alternatif prisé par une clientèle [[Culture underground|underground]]. La boutique en est alors à son 3{{e}} changement de nom et d'orientation mais conserve des éléments des tendances précédentes (revival [[années 1950]], [[biker]]s) qui influenceront ce qui deviendra la mode punk.
Ce dernier changement de nom amène une clientèle de jeunes banlieusards issus du milieu [[prolétaire]] qui prennent l'habitude de flâner dans la boutique et dont l'allure&lt;ref&gt;[[John Lydon]] se présente comme ayant les {{citation|cheveux verts et coupés n'importe comment}} au moment où il commence à fréquenter ''Sex''.&lt;/ref&gt; dénote avec la tendance de l'époque&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

C'est là que, [[Johnny Rotten]] aurait vu un poster de Richard Hell et commencé à imiter la coupe et l'allure, puis à répandre cette [[mode (habillement)|mode]]&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt; autant via les [[Sex Pistols]], le groupe qu'il fonde sous l'impulsion de Malcolm McLaren que via le ''[[Bromley Contingent]]'', une bande de fans et d'amis qui se forme autour du groupe et de la boutique.

[[Sid Vicious]], le [[bassiste]] du groupe de février [[1977]] à [[1978]], est souvent présenté comme incarnant le « look punk »&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;. Il est décrit comme attentif à son allure et imaginatif dans sa tenue ; il porte des [[Jarretière (vêtement)|jarretières]] sur son [[blue-jeans|jeans]] ou un [[cadenas]] à l'entre-jambe&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

=== Popularisation ===
[[Image:SEX.jpg|thumb|Devanture du magasin ''Sex''.]]
Cette [[mode (habillement)|mode]] rencontre un succès très rapide dans une [[Angleterre]] en pleine [[crise économique]], sans politique sociale et où le seul avenir des jeunes prolétaires est le [[chômage]] : notamment, elle est facile à mettre en œuvre, bon marché (vêtements récupérés en [[friperie]] ou au [[surplus militaire]]) et répond, tout en l'exprimant, à la nécessité économique du moment.

Elle veut incarner le refus du système de l'époque en rejetant les anciens codes issus du mouvement [[hippie]] : le [[blue-jeans|jeans]] universel de la génération « peace and love » est déchiré, les cheveux longs sont rasés, le [[Perfecto|cuir]] du rocker est accessoirisé d'[[épingle de sûreté|épingles de sûreté]], de [[Chaîne (mécanique)|chaîne]]s, de [[clou]]s, etc&lt;ref name=&quot;mode&quot;&gt;{{Ouvrage|titre=Des modes et des hommes|éditeur=édition Flammarion|auteurs=Farid Chenoune|langue=français|année=1993|lieu=Paris|pages=333|isbn=2-08-010920-0}}&lt;/ref&gt;.

Ce refus du système uniforme et conforme de l'époque s'exprime dans les collections de la boutique ''Sex'' :
* par la provocation en utilisant des accessoires [[bondage]] ou [[Bondage et discipline, domination et soumission et sado-masochisme|BDSM]].
* par la dérision en utilisant des symboles sérieux (comme la cagoule du violeur de Cambridge) comme accessoires de mode.
* par le détournement, sous l'influence [[situationniste]] de Malcolm McLaren, avec l'usage de [[slogan]]s revendicatifs ou provoquants sur les [[vêtement]]s.

Cette boutique sera un des pôles de la culture punk à son début.
Outre les vêtements fétichistes de ''Sex'', le groupe popularise d'autres produits de la boutique comme les pantalons plissés ou en [[velours]] côtelé, les [[écharpe (vêtement)|écharpes]] en daim, les [[veste]]s type [[années 1950]] à cols de velours, etc&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Fin [[1976]], [[The Sun]] consacre au punk une double page où il les présente comme des {{citation|[[Hells Angels]] dans un cauchemar à la ''[[Orange mécanique]]''}}&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Dès [[1977]], le mouvement prend une ampleur telle qu'il en devient un véritable [[phénomène de mode]]. Des magasins ouvrent sur King's Road avec leur propre collection comme ''Boy'' qui présente des tee-shirts avec du sang d'animal séché ou imprimé avec des photos mortuaires de [[Gary Gilmore]] et des [[bijou (mode)|bijoux]] fait à partir de [[seringue]]s ou de [[préservatif]]s&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

En [[1977]], la créatrice anglaise [[Zandra Rhodes]] présente la première collection [[haute couture]] inspirée par le look punk - vêtements déchirés, épingles de sûreté et chaînes&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;.

;Éléments d'accessoirisation des vêtements.
&lt;gallery&gt;
Image:Safety_Pin.jpg|Épingle de sûreté.
Image:Kettenvergleich.jpg|Chaînes de vélo.
Image:Blindnieten.JPG|Rivets.
Image:Chaînes_DSC00638.JPG|Chaînes.
&lt;/gallery&gt;

=== Évolution ===
[[Image:Punks.jpg|thumb|170px|Tenue du milieu des années 1980.]]
Cette popularité va, à terme&lt;ref&gt;La scission entre ces deux expressions s'opère vraiment au début des [[années 1980]].&lt;/ref&gt;, scinder la mode punk en deux expressions différentes qui se cotoyent jusqu'à la fin des [[années 1970]]. L'interprétation de la rue qui bricole son allure avec des éléments de récupération perpétuant l'inventivité du style originel et celle des boutiques alternatives qui lancent leurs propres collections en s'inspirant de ce que génère le mouvement. 

La popularité amène aussi l'éclosion de plusieurs tendances issues des différentes interprétations de l'esprit originel tant musical que vestimentaire.

À partir de [[1978]], l'émergence de la [[cold wave]] fait naître des looks d'inspiration [[ska]] considérés comme « glacials » proche des [[mods]] avec [[complet (vêtement)|costumes]] et [[chapeau]]x&lt;ref name=&quot;mode&quot;/&gt;.
Cette tendance est à rapprocher à la fois de l'influence de films comme ''[[Cabaret (film)|Cabaret]]'' ou ''[[Les Damnés]]'' mais aussi de l'orientation des collections de la boutique ''Sex'' qui s'inspirent des différentes modes en remontant le temps depuis les [[années 1950]]&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.&lt;br/&gt;
C'est aussi l'émergence du look [[paramilitaire]], voire des tenues de survie, sous l'influence du groupe allemand [[Kraftwerk]]&lt;ref name=&quot;mode&quot;/&gt;.

Vers [[1979]], c'est le début de la vague {{citation|néo-romantique}} où l'apparence devient un élément essentiel et qui évolue vers une certaine préciosité, ce qui aboutira au [[mouvement gothique]] et la [[mode gothique|mode associée]]&lt;ref name=&quot;mode&quot;/&gt;.&lt;br/&gt;
Les tendances de la mode punk en 1979 peuvent se classer en trois groupes autour d'un caractère privilégié : « l'outrage » pour la tendance [[punk]], le « clean » pour la tendance [[mods]] et « l’aspect menaçant » pour la tendance [[skinhead]]&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=NovöVision|éditeur=édition Denoël|auteurs=Yves Adrien|langue=français|année=2002|lieu=Paris|pages=171|isbn=2--207-25410-0}}&lt;/ref&gt;.
Au début des [[années 1980]], le look se met à suivre une tendance [[clochard]] (soit type dépression des [[années 1930]], soit type rescapé d'une apocalypse nucléaire) qui veut se rapprocher de l'esprit originel&lt;ref name=&quot;mode&quot;/&gt;.

Au début des [[années 1980]], commence à apparaître des {{citation|punks bidons}}&lt;ref name=&quot;mode&quot;/&gt; ou [[poseur]]s qui s'attachent plus à l'aspect sophistiqué de l'apparence qu'à l'aspect nihiliste et revendicateur du mouvement&lt;ref&gt;symbolisé par [[Boy George]] ou [[Toyah]]&lt;/ref&gt;, cet effet de mode suscitera en réaction un mouvement de contestation, notamment via le ''[[Do It Yourself]]'' où les vêtements sont personnalisés sans respect pour l'objet de consommation qu'ils représentent. Ce mouvement aboutira au « zéro look » des [[grunge]]s dans les [[années 1990]].
D'autres auteurs&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt; attribuent l'apparition du « zéro look » des [[grunge]]s aux influences [[rider]]s américains.

&lt;gallery&gt;
Image:Punk_fucking_fuckin_the_nation_every_day_jacke.jpg|Veste personnalisée.
Image:Hose-straight-edge-xxx.jpg|Pantalon personnalisé.
Image:Modpunk05.jpg|Manteau en cuir personnalisé.
Image:Blouson_custom.jpg|Veste de surplus militaire personnalisée.
&lt;/gallery&gt;

[[Image:Scharmuetzel Gig 2.jpg|thumb|Look d'influence oï.]]
La politisation du mouvement notamment via la [[oï]] et les influences [[skinhead]]s entraîne des évolutions du look pour l'adapter à la [[guérilla urbaine]]. Ainsi, les chaussures coquées sont privilégiées afin de servir de moyen de défense ; le [[bomber (blouson)|bomber]] est favorisé comme blouson parce qu'il est difficile de l'aggriper ; le [[Tonte de cheveux|crâne rasé]] permet de ne pas donner une prise facile, etc.

Le goût de la [[liberté]] et l'attitude jusqu'au-boutiste sont déclinés par les [[rider]]s ; ce qui amènera le [[skate punk]] et le look associé (cheveux en bataille, pantalon type « [[baggy]] », etc.) popularisés dans les [[années 1990]].

Le goût du [[kitsch]] et de l'exubérance est décliné par la mode [[visual kei]].&lt;br/&gt;
La fascination pour les atmosphères post-apocalyptiques est déclinée dans certains courants [[techno]] ou [[cyberpunk]]&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt;.

Chaque sous-tendance, chaque interprétation du mouvement originel amène l'émergence d'un nouveau genre qui développe ses propres codes vestimentaires. Le terme « punkoïde » est parfois utilisé pour désigner les différents mouvements issus du mouvement punk originel&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt;.

&lt;gallery&gt;
Image:Emo_fashion_kid.png|Tendance [[emo]].
Image:An_example_of_cyber_fashion.png|Tendance [[cyberpunk]].
Image:Cosplay.jpg|Tendance [[visual kei]].
Image:Batcave_girl.JPG|Tendance [[mode gothique|gothique]].
&lt;/gallery&gt;

La mode punk est régulièrement revisitée par des [[styliste|couturiers]] comme [[Jean-Paul Gaultier]] ou [[Martin Margiela]], montrant ainsi l'importance du phénomène de société qu'elle représente.
Elle inverse le sens de propagation habituel de la mode dans le sens où c'est la rue dont elle est issue qui a influencé les créateurs et non l'inverse.

== Différents éléments ==
Malgré la diversité des [[accessoire de mode|accessoires]] ou [[vêtement]]s assimilables à l'esthétique punk, certains éléments ou certaines associations restent récurrents. Mais s'il existe des critères communs à tous les punks ; leur application est soumise à l'infini variabilité des interprétations individuelles. 
C'est la profusion de ces critères communs sous forme de répétition qui permet l'identification au mouvement punk&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.
Cette répétition est moins marquée en milieu rural car il y est plus difficile de se procurer certains accessoires et la possibilité d'isolement social y est plus importante. Elle est aussi moins marquée et moins codifiée chez les filles du fait d'une sous-représentation féminine à l'image de la société&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

Comme toute mode, la mode punk comporte une composante vivante qui la rend évolutive. Certaines tendances seraient liées à différents niveaux d'[[authenticité]], par exemple. Et elle subit aussi des modes localisées dans le temps ou l'espace&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

=== Accessoires ===
[[Image:Badge01.JPG|thumb|Badges.]]
[[Image:Studded bangle.jpg|thumb|Bracelet à clous.]]
Le [[badge]] est emblématique de la culture rock. Son caractère peu onéreux et sa facilité de fabrication ou de personnalisation sont en accord avec la culture punk. Comme le t-shirt, il peut prendre une valeur symbolique d'[[icône]] s'il est orné de l'effigie, des couleurs ou du logo d'un groupe&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

Les [[Bretelle (vêtement)|bretelles]] se portent généralement pendantes sur le [[pantalon (vêtement)|pantalon]] par dérision pour leur rôle de maintien autant que par provocation vis-à-vis de la tenue correcte communément admise.

Le détournement d'objet est un élément déterminant popularisé par les collections de la boutique ''[[Sex (boutique)|Sex]]''. Ces collections utilisent des accessoires en référence au [[bondage]] ou au [[BDSM]] comme les [[menottes]], les [[cadenas]], les [[Chaîne (mécanique)|chaîne]]s, les boucles de métal, les [[Lacet de chaussure|lacets]], les [[sangle]]s qui se portent pour entraver la démarche, les laisses et les colliers pour chien.
Mais tout objet est susceptible d'être détourné à des fins d'accessoirisation, comme des outils dérisoires de la vie courante tels que les [[épingle de sûreté|épingles de sûreté]], les [[clou]]s, etc., ou encore des objets à fonctions pratiques comme les lames de [[rasoir]]s, les [[fermeture à glissière|fermetures à glissière]], les chaînes de vélo ou [[Triplex (mode punk)|triplex]] qui se portent en [[ceinture (vêtement)|ceinture]] ou en [[collier]].

Le [[maquillage]] est outrancier : les paupières sont noircies au [[khôl]], les lèvres d'un rouge intense, le teint souvent blafard. 
Depuis le début des [[années 1970]], le maquillage et le [[rimmel]] en particulier, peuvent aussi être une expression de virilité&lt;ref&gt;[[Malcolm McDowell]] dans ''[[Orange mécanique]]'', [[Mick Jagger]] dans ''[[Performance (film)|Performance]]'', [[Joel Grey]] dans ''[[Cabaret (film)|Cabaret]]''&lt;/ref&gt;.

Les [[modification corporelle|modifications corporelles]], en général, appartiennent à la culture rock, mais c'est particulièrement le [[piercing]] qui est souvent associé à la culture punk. Elle est notamment à l'origine de la popularisation du piercing à la narine pendant les [[années 1980]]&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=Piercings et tatouages|éditeur=édition Eyrolles|auteurs=Yasmine Salmandjee|langue=français|année=2003|lieu=Paris|pages=159|collection=Pratique|isbn=2-7081-3508-2}}&lt;/ref&gt;.
Le piercing suggère non seulement la sauvagerie en rapprochant les sociétés occidentales des peuples dits « primitifs », mais est aussi considéré comme un accessoire déviant et pervers au même titre que les accessoires BDSM&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt;.
Selon certains auteurs&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt;, il est possible de rapprocher les transformations faites sur les vêtements de celles faites sur le corps, notamment dans le fait que comme pour les vêtements, les modifications corporelles sont souvent mises en œuvre par les punks eux-même&lt;ref&gt;les oreilles percées avec un glaçon et une épingle de sûreté, le [[tatouage]] à l'encre de chine, les lacérations volontaires, etc.&lt;/ref&gt;.

Le [[rat]] appartient aussi à la panoplie typique du punk, le plus souvent porté trottinant sur l'épaule&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt;. L'origine de cette tendance est à attribuer à une biographie à sensation de [[Unity Mitford]] parue en [[1976]] laquelle possédait un rat domestique qu'elle portait sur l'épaule ; tendance à rapprocher de l'usage des symboles politiques choquants&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Les symboles politiques forts sont utilisés pour leur caractère provocant plus que pour leur sens ; c'est le cas de la [[svastika]], de l'[[étoile de David]] ou encore du [[keffieh]] (symbole du peuple [[palestinien]]), anecdotiquement les couleurs [[Mouvement rastafari|rasta]] (rouge, jaune, vert).
&lt;gallery&gt;
Image:Paname-keupon-luigi-1981.jpg|Bretelles.
Image:Nose_piercing.jpg|Piercing à la narine.
Image:Ear-safetypin.jpg|Oreilles avec épingle de sûreté en piercing.
Image:2005_02_27-Knuddy-zul79.jpg|Rat domestique.
&lt;/gallery&gt;

=== Chaussures ===
Les grosses [[chaussure]]s font partie des classiques. Elles sont généralement montantes et coquées. Elles peuvent être de style « chaussure de sécurité » à la [[Dr. Martens]] ou style « botte de combat » souvent appelées « [[Rangers]] »&lt;ref name=&quot;svinkels&quot;/&gt;. Elles peuvent être accessoirisées ou peintes, et se portent ouvertes ou fermées.

Les [[creepers]], emblème des [[Teddy Boys]] des [[années 1950]], ont été remises au goût du jour par [[Vivienne Westwood]] et [[Malcolm McLaren]] qui les vendaient dans leur premier magasin londonien ''Let It Rock'' et dont la vente a subsisté malgré les changements de nom et d'orientation de la boutique.
La mouvance [[psychobilly]] (mélange de [[punk]] et de [[rockabilly]]) les adopte comme un véritable emblème.

Les influences [[skate punk]] amènent également à utiliser des chaussures de [[skate]] ([[Vans]], [[Globe (marque)|Globe]], [[Etnies]], etc).
&lt;gallery&gt;
Image:DocMartens.jpg|Dr. Martens.
Image:Bates_enforcer_paratrooper_boots.jpg|« Rangers ».
Image:Vans_classic.jpg|Chaussures de marque [[Vans]].
Image:Creepers_shoes.jpg|Creepers.
&lt;/gallery&gt;

=== Coiffures ===
[[Image:Coupescum.gif|80px|left]]La [[Coiffure|coupe]] « en pétard à la [[Sid Vicious]] » (appelée ''scum'' en [[anglais]]&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;) est nettement inspirée de la coiffure originelle de [[Richard Hell]]. Cette coupe évoluera via [[Siouxsie Sioux]] jusqu'à inspirer [[Robert Smith (musicien)|Robert Smith]] et devenir une coiffure emblématique du [[mouvement gothique]] au début des [[années 1980]]&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;. Cette coupe symbolise le rejet de la [[mode (habillement)|mode]] dont la tendance en [[1976]] était aux boucles et aux cheveux longs, en même temps que le rejet du mouvement [[hippie]] à l'origine de cette mode. Son côté fait-maison dénonce la crise de l'époque au [[Royaume-Uni]] en exprimant {{citation|pas d'argent, pas d'avenir}}&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;.

Dans cette attitude de rejet du cheveu long, les cheveux peuvent même être rasés, totalement ou en préservant une crête.

[[Image:Crete.gif|75px|left]]La [[crête iroquoise]] (ou ''Mohawk Hairstyle'' en [[anglais]]) est considérée comme la coiffure emblématique du mouvement punk : à l'époque, tous les moyens étaient bons pour la tenir droite (colle, savon, blanc d'œuf, etc) ;  cela ouvrira la voie aux nouveaux cosmétiques extra-fixants&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=Histoires des coiffures extraordinaires|éditeur=édition Flammarion|auteurs=Mary Trasko|langue=français|année=1994|lieu=Paris|pages=143|isbn=2-08-201853-9}}&lt;/ref&gt;.  Cette coiffure facile à réaliser soi-même s'impose rapidement et dès [[1977]], elle est proposée et interprétée dans certains [[salon de coiffure|salons de coiffure]], dont celui de [[Ray Bird]], sous différents noms : {{citation|jolie punk}}, {{citation|tête de hérisson}}&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;. Ray Bird créé ainsi des [[Hair design|coiffures novatrices]] notamment en intégrant des dessins, des [[sigle]]s ou des mots, rasés dans les cheveux.
Sa facilité de mise en œuvre à partir de n'importe quelle coiffure est contrebalancée par la quasi-impossibilité de la masquer une fois réalisée, ce qui en fait un fort symbole visuel de l'attitude jusqu'au-boutiste des punks&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;.
Quant à la fin des [[années 1970]], le punk anglais devient une sorte d'attraction touristique à [[Sloane Square]], étant même présent sur les cartes postales des magasins de souvenirs, la crête prend des allures extravagantes (couleur, hauteur, forme, etc.) pour satisfaire les touristes et glaner les quelques 50 pences qu'ils donnent pour une photo&lt;ref name=&quot;look&quot;/&gt;.
En réaction à cette exagération, une tendance sera de porter la crête mais de ne pas la dresser.
&lt;gallery&gt;
Image:Punk_Red_Mohawk_Morecambe_2003.jpeg|Crête colorée type fin des [[années 1970]] sur Sloane Square.
Image:Dyedmohawk.jpg|Crête colorée.
Image:Hawk1a.jpg|Crête coiffée avec des pics (''spikes'').
Image:DSCN2230.JPG|Crête non dressée.
&lt;/gallery&gt;
[[Image:PinkHair.jpg|thumb|Cheveux colorés.]]
Cette façon de colorer les cheveux est aussi caractéristique du rejet des tendances de l'époque qui visent au naturel ; les couleurs utilisées sont volontairement artificielles pour être choquantes : fluorescentes, orange, vert, racines apparentes, etc.

Le [[Tonte de cheveux|crâne rasé]] apparaît avec la politisation du mouvement, dans un symbole de négation totale du système, de jusqu'au-boutisme du [[DIY]] et avec un aspect pratique puisque les cheveux ne peuvent pas être saisis en cas de bagarres&lt;ref&gt;La culture punk véhicule une image d'agressivité qui impliquait régulièrement ses membres dans des bagarres que ce soit avec les fans du revival des [[Teddy Boys]] qui voyaient d'un mauvais oeil la récupération de leurs symboles ou avec des personnes choquées par leur usage de symboles politiques violents ou même des personnes qui les provoquaient en référence à leur réputation.&lt;/ref&gt;.

Il existe d'autres coupes plus anecdotiques mais généralement plus extravagantes comme le fait de raser et de mettre en forme les cheveux restant afin de simuler des cornes sur le devant&lt;ref name=&quot;rite&quot;&gt;{{Ouvrage|titre=Piercing, Rites ethniques pratique moderne|éditeur=édition Favre|auteurs=Véronique Zbinden|langue=français|année=1997|lieu=Lausanne|pages=176|isbn=2-8289-0554-3}}&lt;/ref&gt; ou la ''[[Devilock]]'' (coiffure emblématique du groupe [[Misfits]]).

Outre les coiffures, la mode punk présente le visage masculin comme rasé. Cette tendance est autant à attribuer à la jeunesse des protagonistes originels qu'à leur façon de prendre les codes en vigueur à revers puisqu'à l'époque la [[barbe]] est plutôt en vogue&lt;ref name=&quot;tete&quot;/&gt;.

=== Matières, motifs et volumes ===
[[Image:Jamie Reid's ransom note style.svg|thumb|Collage à la [[Jamie Reid]].]]
Les matières phare de la culture [[rock]] des [[années 1950]] sont revisitées, accessoirisées, déchirées, rapiécées mais restent d'actualité comme le [[cuir]] pour les [[blouson]]s et le [[Denim|jeans]] pour les [[pantalon (vêtement)|pantalons]]-cigarette de coupe dite « slim fits » en anglais (en forme de tube droit et fin)&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=Jeans 150 ans de légende|éditeur=édition Michel Lafon|auteurs=Gilles Lhote et Béatrice Nouveau|langue=français|année=2003|lieu=Paris|isbn=2-84098-977-8}}&lt;/ref&gt;.

Sous l'influence de [[Jamie Reid]], le [[Collage (art)|collage]] est largement utilisé que ce soit pour les motifs imprimés - style lettres découpées dans un journal comme une lettre anonyme - ou dans les assemblages et superposition de matières.

La [[Tricot (textile)|maille]] de toutes tailles dont la [[résille]] prend une place importante, notamment dans les vêtements féminins.&lt;br/&gt;
La [[dentelle]] et le [[satin]] sont partiellement utilisés pour jouer sur un effet de contraste entre la [[préciosité]] et la sophistication qu'induisent ce type de matières comparées à l'allure générale.

Des [[symbole]]s forts de la [[monarchie]] et de la [[bourgeoisie]]&lt;ref name=&quot;rite&quot;/&gt; au [[Royaume-Uni]] sont détournés pour se vêtir comme le [[drapeau du Royaume-Uni]] ou le [[tartan]] (tissu écossais).
&lt;gallery&gt;
Image:Three_tartans.jpg|Tartan.
Image:Modpunk06.jpg|Veste (type Harrington) avec intérieur type tartan.
Image:Flag_of_the_United_Kingdom.svg|Drapeau du Royaume-Uni.
Image:Modpunk02.jpg|Tenue avec du léopard.
&lt;/gallery&gt;
Le goût du [[kitsch]] s'affiche par des [[Motif (art)|motifs]] [[léopard (félin)|léopard]], [[Prince de Galles (tissu)|Prince de Galles]], [[pied-de-poule]], [[Pois (motif)|pois]] ou [[Rayure (motif)|rayures]].

Dans les motifs comme dans les couleurs, il s'agit d'une mode de [[contraste]] utilisant des [[couleur]]s qualifiées de violentes ou de criardes&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=L'album de famille, almanach des modes|éditeur=édition Hazan|auteurs=Catherine Ormen-Corpet|langue=français|année=1999|lieu=Paris|pages=140|isbn=2-85025-705-2}}&lt;/ref&gt; : [[noir]], [[blanc]], [[rouge]] vif, [[bleu]] électrique, [[violet]] flashy.

Cette volonté de contraste se retrouve aussi dans les volumes des vêtements qui sont tantôt très longs&lt;ref&gt;pull très long porté en minijupe&lt;/ref&gt;, très larges, très courts - notamment les [[jupe]]s chez les femmes - ou très collants.

D'autre part, en réaction aux codes naturels en place issus du mouvement hippie, les matériaux synthétiques, symbole de la production marchande moderne, comme le [[plastique]] ou le [[bakélite]], sont largement utilisé pour les accessoires&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

=== Vêtements ===
{{Images
|largeur=250
|titre=Blousons
|Image:Perfecto01.jpg|Blouson type perfecto.
|Image:Bomber_jacket.jpg|Blouson type bombers.
}}
Par l'héritage ''[[Do It Yourself]]'', les [[vêtement]]s s'achètent en friperie ou au surplus militaires et se personnalisent par des [[dessin]]s, [[logo]]s, [[symbole]]s, [[slogan]]s ou s'accessoirisent, se déchirent, etc.

Pour Rowland-Warne&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=Le costume et la mode|éditeur=édition Gallimard|auteurs=L. Rowland-Warne|langue=français|année=1992|lieu=Paris|pages=64|collection=[[Les Yeux de la Découverte]]|isbn=2-07-056678-1}}&lt;/ref&gt;, il est possible d'interpréter cette tendance à déchirer les vêtements pour montrer le dessous comme une ''réminiscence'' de la mode des crevées&lt;ref&gt;Une mode de la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]] venue d'[[Allemagne]] consistant à pratiquer des ouvertures volontaires dans les vêtements pour laisser voir les vêtements du dessous&lt;/ref&gt;. Cette façon d'exhiber les dessous se systématise dans le port de [[lingerie]] au-dessus des autres vêtements et se complète par le port des vêtements sur leur envers.
Pour d'autres auteurs, le fait de déchirer les vêtements fait référence à la [[violence]] voire à la [[sexualité]]&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Dans les [[blouson]]s se retrouvent le [[perfecto]]&lt;ref&gt;[[Good Charlotte]] &amp; N.E.R.D., ''Jump''&lt;/ref&gt;, symbole du rock, mais revisité à la mode punk pour dépasser l'image obsolète du « rocker empaté »&lt;ref name=&quot;svinkels&quot;&gt;[[Svinkels]], ''Réveille le punk''&lt;/ref&gt; et le [[bomber (blouson)|bomber]], en raison de la politisation du mouvement et de l'aspect pratique car il est difficile à saisir.

Du fait du détournement du [[tartan]] (tissu écossais), le [[kilt]] est aussi un vêtement emblématique, souvent porté sur un [[jeans]].

Par le côté provocant, les femmes portent des [[minijupe]]s avec de la résille ou des [[collants sans pied]].

&lt;gallery&gt;
Image:Luigi-paris-punk-pose-1981.jpg|Tenue avec tee-shirt déchiré.
Image:Modpunk04.jpg|Tenue avec des vêtements de friperie ou de surplus militaire.
Image:Clothes-safetypins.jpg|Vêtements accessoirisés avec des épingles de sûreté.
Image:Modpunk01.jpg|Tenue avec lingerie apparente.
&lt;/gallery&gt;

Il s'agit de bouleverser le système vestimentaire. Pour cela, l'allure se construit avec un assemblage d'éléments disparates, généralement avec le souci de  contrarier les représentations habituelles des vêtements dans la majorité de la population. Des [[chaussette]]s trouées sont portées sur des bas résille, superposition de collants troués, lingerie apparente, long pull utilisé en minirobe, vêtements portés à l'envers, bretelles portées en bas, chemise hors du pantalon, cravate trop large, etc.&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;&gt;''Teddies, Rockers, Punks et Cie : quelques codes vestimentaires urbains'' par Yves Delaporte dans ''L'Homme'', année 1982, volume 22, numéro 4, p. 49-62 [http://www.persee.fr/showPage.do?urn=hom_0439-4216_1982_num_22_4_368324 version en ligne]&lt;/ref&gt;

=== Cas du tee-shirt ===
[[Image:Teeshirt custom01.jpg|thumb|Tee-shirts personnalisés.]]
[[Image:Teeshirt custom02.jpg|thumb|Tee-shirts personnalisés.]]
Comme le badge, le [[tee-shirt]] est peu onéreux et facile à personnaliser.
Outre son usage comme support promotionnel par les groupes, c'est un élément récurrent dans l'histoire du punk et de sa mode.

La boutique ''[[Sex (boutique)|Sex]]'' en proposait une large gamme dont certains ont fait sa réputation&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt; :
* tee-shirt imprimé avec des [[paillette]]s comportant le logo de [[Gene Vincent]], les noms d'[[Elvis Presley|Elvis]] ou de [[Chuck Berry]] ;
* tee-shirt où s'inscrivent des mots-clés comme « [[rock'n'roll]] » écrit avec des os de poulet bouillis maintenus avec des [[Chaîne (mécanique)|chaîne]]s ;
* tee-shirt coupé de deux lignes verticales sous la poitrine et recousues avec des [[fermeture à glissière|fermetures à glissière]] d'où pendaient des chaînes ;
* tee-shirt « pneu de moto » : tee-shirt garni de pneus de vélo cloutés aux épaules ;
* tee-shirt « manifeste » : tee-shirt imprimé avec {{citation|Tu vas te réveiller un matin et savoir de quel côté du lit tu as dormi !}} et sous cette phrase se décline une liste de haine et une liste d'amour ;
* tee-shirt avec des visuels inspiré de la [[pornographie]].

Lors des premiers concerts de [[Television (groupe)|Television]], [[Richard Hell]] confectionne un tee-shirt avec une cible et écrit {{citation|Please Kill Me}} mais il n'ose pas le porter et c'est [[Richard Lloyd]] qui le met&lt;ref name=&quot;killme&quot;/&gt;.

La légende veut que [[Johnny Rotten]] se soit fait remarquer par [[Malcolm McLaren]] et [[Steve Jones]] notamment à cause de son tee-shirt [[Pink Floyd]] personnalisé dont il avait arraché les yeux et il avait ajouté {{citation|Je hais}} au-dessus du logo du groupe ; tee-shirt qu'il portait lors du tout premier concert des [[Sex Pistols]] en première partie de [[Bazooka Joe]]&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Dans un documentaire de [[1976]], ''Dressing for pleasure'', consacré au [[fétichisme du latex]], [[Vivienne Westwood]] présente un tee-shirt où est inscrit {{citation|Soyez raisonnable, demandez l'impossible}}&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Lors de la séparation des [[Sex Pistols]], [[Johnny Rotten]] portait le tee-shirt de la tournée sur lequel était écrit {{citation|J'ai survécu à la tournée des Sex Pistols}} et où il avait ajouté {{citation|Mais le groupe, non.}}&lt;ref name=&quot;killme&quot;&gt;{{Ouvrage|titre=Please kill me|éditeur=édition Allia|auteurs=Legs Mcneil et Gillian Mccain|langue=français|année=2006|lieu=Paris|pages=625|isbn=2-84485-208-4}}&lt;/ref&gt;.

À la mort de [[Nancy Spungen]], [[Vivienne Westwood]] fait un tee-shirt imprimé d'une tâche de sang et de la photo de [[Sid Vicious]] où s'inscrit {{citation|Elle est morte, je suis vivant, je suis à toi.}}&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

Toujours en [[1978]], [[Joe Strummer]] de [[The Clash]] se produit avec un tee-shirt imprimé avec le logo de la [[Fraction armée rouge]] entouré des mots « [[Brigate Rosse]] »&lt;ref&gt;''2002, mort de Joe Strummer'',[http://papy-srock.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/05/21/2002-mort-de-joe-strummer.html]&lt;/ref&gt;.

== Symbolisme ==
Les différentes composantes de la mode punk ont largement été interprétées par de nombreux auteurs voire même par leurs investigateurs. Dans sa mise en œuvre originelle, c'est une [[mode (habillement)|mode]] porteuse de messages comme les slogans affichés sur les vêtements et dont chaque élément est chargé au moins d'une valeur symbolique reprise ou détournée par le porteur.

La mode punk est constituée de codes vestimentaires qui définissent une identité d'appartenance sans équivoque au groupe plus qu'une véritable mode.&lt;br/&gt;
D'un point de vue [[sociologie|socio]]-[[anthropologie|anthropologique]], l'usage de ces codes vestimentaires appartient à la ritualisation que ce soit dans leur mise en œuvre ou dans leur sens symbolique. 
L'habillement tient lieu de [[masque]] ou de [[totem]]&lt;ref name=&quot;rituel&quot;&gt;''L’excès festif juvénile tempéré par le rite'' par Claude Rivière, dans ''Interdisciplinaire'', année 2004,  numéro 14 [http://socio-anthropologie.revues.org/document.html?id=381 version en ligne]&lt;/ref&gt;
, il permet de protéger la fragilité potentielle du porteur en lui donnant une autre image.&lt;br/&gt;
D'un point de vue [[psychologie|psychologique]], l'adoption de la mode punk structure le comportement sur des points d'ancrage comme les codes vestimentaires, dont la principale référence sont les goûts musicaux. En effet, elle a d'abord existé et a été popularisée par des groupes de musique&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;. 

La valeur symbolique du vêtement est autant destinée à autrui qu'aux autres membres du groupe. L'allure peut témoigner du degré de révolte contre la société&lt;ref&gt;Certains éléments de l'allure ayant un caractère plus définitif que d'autres.&lt;/ref&gt;, du degré de violence face aux autres ethnies urbaines&lt;ref&gt;Certaines ethnies urbaines sont traditionnellement en opposition.&lt;/ref&gt;, du type de drogue qui a la préférence&lt;ref&gt;Traditionnellement, les punks sont attachés à l'image de [[polyconsommation]].&lt;/ref&gt;, etc.
Cet investissement symbolique du vêtement induit une association, de fait, entre les éléments caractéristiques du mouvement et l'appartenance à ce mouvement ce qui s'accompagne implicitement de connotations sur les goûts musicaux, l'idéologie, etc&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

=== Rejet du système ===
[[Image:Modpunk07.jpg|thumb|Tenue avec des éléments fétichistes.]]
L'élément essentiel reste le rejet du système&lt;ref&gt;dont les symboles ultimes sont les titres ''[[God Save the Queen]]'' et ''[[Anarchy in the U.K.]]'' des [[Sex Pistols]]&lt;/ref&gt; en place, en exploitant deux registres - dérision et [[provocation]] - qui font appel tous les deux au [[Détournement (art)|détournement]]&lt;ref&gt;déjà utilisé par les [[dadaïste]]s&lt;/ref&gt; des éléments de ce système.

Ce détournement aboutit à une apparence hors-norme qui place le porteur dans une position d'auto-marginalisation assumée&lt;ref&gt;[http://www.artmaniaque.com/article.php3?id_article=209 Les tribus urbaines : Idéologie ou mode ?]&lt;/ref&gt;. Cette marginalité est temporaire et anticipe sur un statut futur valorisé, du moins dans le groupe&lt;ref name=&quot;rituel&quot;/&gt;.

==== Dérision ====
La dérision détourne, déforme, voire tourne en ridicule les codes vestimentaires admis de l'époque. Des résilles sont fabriquées avec des filets à oranges, des accessoires inutiles ou dysfonctionnels apparaissent (lunettes sans verre en fil de fer, lacets de chaussures mal noués pour entraver la marche, etc), plaquettes de [[médicament]]s vides accrochées aux vêtements, simulacre de [[tampon hygiénique]] pendant à la [[Ceinture (vêtement)|ceinture]], t-shirt coupé dans un [[sac poubelle]], etc&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

Le jeans comme le tee-shirt perdent leur sens universel en étant déchirés, que ce soit via l'acte de renier un symbole universel en le déchirant ou le fait de porter un symbole universel dans sa version destroy. 
Symbolique qui se retrouve aussi dans le blouson de cuir type [[perfecto]], symbole universel du rock dont l'acte de profanation lié à la personnalisation (accessoirisation, peinture, etc.) est aussi chargé de sens que le fait de le porter.

La fonction unisexe du jeans ou du tee-shirt est, elle aussi, tournée en dérision par l'ajout d'éléments faisant clairement référence à la [[sexualité]]&lt;ref&gt;le port de jarretières sur le jeans, l'usage de visuels liés à la pornographie sur les tee-shirts, etc.&lt;/ref&gt;.

De même, le fait d'utiliser des symboles forts de la monarchie et de la bourgeoisie&lt;ref&gt;voir [[#Matières, motifs et volumes]]&lt;/ref&gt; pour se vêtir les ramène à leur état de pièce d'[[textile|étoffe]].

==== Provocation ====
La [[provocation]] consiste surtout à afficher des symboles habituellement considérés comme [[tabou]]s.

Elle touche ce qui est alors considéré comme des [[déviance]]s dont la [[sexualité]]&lt;ref&gt;comme [[Siouxsie Sioux]] qui s'affichait souvent les seins nus&lt;/ref&gt;, l'[[androgynie]]&lt;ref&gt;avec le tee-shirt de chez ''Sex'' comportant une paire de seins placée à la hauteur de la poitrine&lt;/ref&gt;, le [[BDSM]]&lt;ref name=&quot;bis&quot;&gt;via les accessoires ou les matières vendus chez ''Sex''&lt;/ref&gt;, le [[Fétichisme sexuel|fétichisme]]&lt;ref name=&quot;bis&quot;/&gt;, le [[sado-masochisme]]&lt;ref name=&quot;bis&quot;/&gt;, la [[prostitution]]&lt;ref&gt;bas résille, minijupe, motif léopard, etc.&lt;/ref&gt;, la [[toxicomanie]]&lt;ref&gt;par exemple, les bijoux de chez ''Boy'' fait à partir de seringues, ou [[Sid Vicious]] qui s'écrit sur le torse {{citation|Gimme a fix}} lors de la tournée au [[États-Unis]]&lt;/ref&gt;, les modifications corporelles dont le [[piercing]].

Mais elle touche aussi au [[politiquement correct]] en arborant des symboles politiques forts&lt;ref&gt;voir [[#Accessoires]]&lt;/ref&gt;.

Provocation aussi dans les vêtements type bondage où les membres sont entravés par des sangles autant que dans les colliers de chien portés au cou, qui outre l'aspect déviant du premier niveau de lecture, symbolisent aussi le rejet d'un système vécu comme aliénant&lt;ref&gt;Documentaire ''Londres, capitale du punk'', diffusé le 20 octobre 1977 [http://archives.radio-canada.ca/IDC-0-72-43-1256/arts_culture/punk/clip1]&lt;/ref&gt;.

=== Violence ===
[[Image:The gesture02.jpg|thumb|Fuck off, attitude punk par excellence.]]
La plupart des ethnies urbaines transmettent une idée de [[violence]], véhiculée par la notion de nombre due au regroupement en bande.

De par son côté provocant, la mode punk transmet une image revendicative souvent assimilée à une idée de violence. Cette violence à l'égard de la société se charge d'une dimension symbolique dans la mode punk. En effet, elle s'exprime notamment dans l'habillement où le « jeu de corps paré »&lt;ref&gt;toujours en référence à un rôle de masque ou de totem du vêtement&lt;/ref&gt; permet de s'opposer voire, de se substituer à un système jugé aliénant&lt;ref name=&quot;rituel&quot;/&gt;.

==== Attribut guerrier ====
Cette idée de violence se transmet aussi par l'usage d'accessoires ou de symboles associés aux attributs guerriers dans l'[[inconscient collectif]]. 

C'est le cas de la [[crête iroquoise]] qui est assimilée aux [[guerrier]]s amérindiens mais qui peut aussi se rapprocher des décorations qui ornaient les [[casque]]s des guerriers comme ceux des gaulois ou les [[cimier]]s des [[heaume]]s&lt;ref name=&quot;tete&quot;&gt;''[http://minimumrocknroll.free.fr/gwardeath.htm Prise de tête]'' par Guillaume Gwardeath&lt;/ref&gt;. D'un point de vue [[psychanalyse|psychanalytique]], cette coiffure constitue, de part sa hauteur, un rite d'élévation qui peut se traduire comme une tentative d'identification au mâle dominant&lt;ref&gt;le porteur affirmerait alors une paternité potentielle afin de remplacer structurellement l'image du père&lt;/ref&gt;{{'}}&lt;ref name=&quot;rituel&quot;/&gt;.

==== Autodestruction ====
La violence faite à soi-même est une forme de violence extrême. Elle appartient au mythe du [[poète maudit]] ainsi qu'à la symbolique associée au toxicomane.

Dans certaines [[religion]]s dont la [[religion chrétienne]], les [[modification corporelle|modifications corporelles]] sont assimilées à l'[[automutilation]].
Cette thématique de l'automutilation peut aussi se retrouver dans les vêtements déchirés. 
La symbolique de l'automutilation induit aussi une idée de sauvagerie primitive&lt;ref&gt;via le [[piercing]] ou les vêtements&lt;/ref&gt; qui se retrouve aussi dans la coiffure.

L'autodestruction renvoie aussi aux thèses [[psychiatrie|psychiatriques]] de la fin du {{XIXe siècle}} interprétant la [[toxicomanie]] ; or la toxicomanie est fortement liée au mouvement punk&lt;ref&gt;De nombreux acteurs de la scène punk sont connus pour être toxicomanes ou être mort d'une [[overdose]]. C'est une thématique présente dans de nombreuses chansons.&lt;/ref&gt;.

Cette dimension presque poétique du [[désespoir]] dans le punk atteint son apogée lors de la tragique fin du couple [[Sid Vicious]]-[[Nancy Spungen]]&lt;ref name=&quot;killme&quot;/&gt; qui est parfois rapprochée par certains fans du [[mythe]] de l'amour impossible.

==== Jusqu'au-boutisme ====
Véhiculées par le mythe associé à [[James Dean]], les références aux [[années 1950]] rejoignent une idée de [[liberté]] jusqu'au-boutiste qui se retrouve aussi dans l'histoire du couple [[Sid Vicious]]-[[Nancy Spungen]].

Cette absence de limite est symbolisée par la crête iroquoise dont la mise en œuvre a un caractère définitif.
Elle appartient à l'histoire des Sex Pistols qui enchaînèrent scandale sur scandale, dûs à leur comportement sans limite&lt;ref name=&quot;killme&quot;/&gt;.

=== Tolérance sociale et méprises ===
[[Image:Modpunk03.jpg|thumb|Tenue dandy.]]
Au début du mouvement, le fait qu'ils décolorent leurs cheveux, les coupent courts et portent des pantalons étroits, a parfois fait passer les punks pour des [[homosexuel]]s, notamment aux [[États-Unis]]&lt;ref name=&quot;savage&quot;&gt;{{Ouvrage|titre=England's Dreaming, Les Sex Pistols et le punk|éditeur=édition Allia|auteurs=Jon Savage|langue=français|année=2002|lieu=Paris|pages=688|isbn=2-84485-102-9}}&lt;/ref&gt;. D'autant que les [[Ramones]] chantaient ''[[53rd &amp; 3rd]]'' où [[Dee Dee Ramone]] se réfère à un lieu connu de la [[prostitution]] masculine à [[New York]].

[[Image:Hakenkreuz im Verbotsschild.svg|50px|left]]Les [[bonehead]]s sont issus du mouvement [[skinhead]] qui est proche du milieu punk. Leur code vestimentaire comporte des points communs qui amènent parfois à des confusions.
L'usage de la [[croix gammée]] par provocation&lt;ref&gt;Selon {{Ouvrage|titre=Les Sex Pistols|éditeur=édition Alternatives et parallèles|auteurs=Géant Vert|langue=français|année=1998|lieu=Paris|pages=214|isbn=2-86227-137-3}}, cette provocation aurait été orchestrée par [[Malcolm McLaren]] afin d'attirer les médias.&lt;/ref&gt; (une constante chez les punks&lt;ref&gt;[[Johnny Thunders]] portait parfois un brassard à croix gammée sur scène dès [[1973]], [[Sid Vicious]] portait souvent un tee-shirt avec une croix gammée, etc.&lt;/ref&gt;) ajoute d'autant à la confusion.
Pour éviter cette confusion, certains punks portent des symboles anti-[[nazi]].

Entre le temps de préparation d'une coiffure ou le soin apporté à l'apparence, le punk est parfois présenté comme une sorte de [[dandy]] moderne&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt; ou {{citation|dandysme de fauchés}}&lt;ref&gt;''Beatnik hier, punk demain.'' par Robert Louit dans ''magazine littéraire'' n° 130 de novembre 1977. [http://www.magazine-litteraire.com/archives/ar_404.htm]&lt;/ref&gt;.
Pourtant à l'inverse de l'idée de préciosité associée au dandy, les [[vêtement]]s s'achètent au moins cher (puces, friperie, surplus militaire, vente au poids, etc.) avec peu de considération pour ce qu'ils sont - sauf pour des éléments [[kitsch]] (pantalon vert pomme, chemise à impression cow-boy) - puisqu'ils sont voué à être personnalisés par des dessins, des accessoires voire même des photos&lt;ref&gt;{{Ouvrage|titre=Nos années punk|éditeur=édition Denoël|auteurs=Christian Eudeline|langue=français|année=2002|lieu=Paris|pages=462|isbn=2-207-25327-9}}&lt;/ref&gt;. Cette contradiction où le parti-pris anti-esthétique devient d'ordre esthétique, était déjà présente dans le [[mouvement dada]]&lt;ref name=&quot;Delaporte&quot;/&gt;.

La perception véhiculée par la culture populaire notamment via le [[cinéma]] vise à stigmatiser les côtés les plus jusqu'au-boutistes, antisociaux et violents du punk en donnant souvent une allure punk aux personnages incarnant le méchant&lt;ref&gt;tels que ''[[Class 1984]]'', ''[[Highlander]]'', ''[[Mad Max]] 2'', ''[[Johnny Mnemonic]]'', ''[[Gremlins 2, la nouvelle génération]]'', etc.&lt;/ref&gt;.

Certains éléments de la mode punk peuvent, en fonction des pays, avoir un caractère [[illégal]]. 
&lt;br&gt;Ainsi, en [[France]], les [[Triplex (mode punk)|triplex]] sont considérés comme des armes par destination et sont donc interdites. 
&lt;br&gt;De même, la mode des grosses [[Bague (bijou)|bagues]] en métal se serait développée suite à l'interdiction des [[poing américain|poings américain]].
&lt;br&gt;Certains visuels de tee-shirts de la boutique ''Sex'' ont été interdits car jugés trop choquants : ce fut le cas des tee-shirts comportant la cagoule du violeur de Cambridge ou ceux avec un visuel où deux cow-boys sans pantalon se font face avec leur sexe qui se frôlent&lt;ref name=&quot;savage&quot;/&gt;.

== Notes et références ==
{{Références | colonnes = 2}}

== Voir aussi == 
{{Commons|Category:Punk fashion|Mode punk}}

=== Articles connexes ===
* [[Punk]]
* [[Sex (boutique)|Sex]]
* [[Vivienne Westwood]]

=== Liens externes ===
* {{fr}} [http://thecrobard.propagande.org/punk/look/index.html Galerie humoristique de look punk en dessin]

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|titre=England's Dreaming, Les Sex Pistols et le punk|éditeur=édition Allia|auteurs=Jon Savage|langue=français|année=2002|lieu=Paris|pages=688|isbn=2-84485-102-9}}
* {{Ouvrage|titre=Coupes et looks|éditeur=édition Robert Laffont|auteurs=Dylan Jones|langue=français|année=1990|lieu=Paris|pages=112|isbn=2-221-06870-X}}
* {{Ouvrage|titre=Les Mouvements de mode expliqués aux parents|éditeur=édition Robert Laffont|auteurs=Hector Obalk, [[Alain Soral]], Alexandre Pasch|langue=français|année=1985|lieu=Paris|pages=112|isbn=2221008782}}

{{Portail|mode|punk}}

[[Catégorie:Punk]]
[[Catégorie:Courant de mode]]

[[en:Punk fashion]]
[[it:Abbigliamento punk]]
[[ja:パンク・ファッション]]
[[nl:Punk (mode)]]
[[pt:Moda punk]]</text>
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