<page> <title>Mohamed Bacar</title> <id>2727518</id> <revision> <id>31698238</id> <timestamp>2008-07-19T07:36:47Z</timestamp> <contributor> <username>Dionysostom</username> <id>270634</id> </contributor> <minor /> <comment>/* Liens externes */ wp:le utiliser les références</comment> <text xml:space="preserve">{{ébauche|personne|politique|Comores}} '''Mohamed Bacar''' a été élu président de l'île d'[[Anjouan]] le [[31 mars]] [[2002]]. Il est né le 5 mai [[1962]] à Anjouan. Cadet d'une famille nombreuse, il effectue, après son bac, une formation à l'[[École navale|École navale de Brest]]. De retour aux [[Comores]], il est responsable de la [[gendarmerie]] puis effectue divers stages de perfectionnement aux [[États-Unis]] et en [[France]]. Très rapidement, après les mouvements d'[[insurrection]] du [[3 août]] [[1997]] de l'île d'Anjouan face à la [[Union des Comores|République Fédérale islamique des Comores]], le [[Commandant]] Bacar, avec le soutien du [[lieutenant-colonel]] [[Said Abeid Abdérémane]], prend les opérations en main. Le [[9 août]] [[2001]], Said Abeid est écarté par un [[coup d'État]] de la gendarmerie. Dès lors, devenu [[colonel]], Mohamed Bacar participe activement et en plein jour à la vie politique de l'île. Il négocie et obtient de [[Azali Assoumani]], dirigeant de l' [[Union des Comores]], la révision de la [[constitution]] et une très large [[autonomie]] au sein de l'[[Union des Comores]]. Les résultats des élections de [[2002]] et [[2007]], qu'il remporte, restent contestés<ref name="lemonde" />. En mai 2007, il prend le contrôle militaire de l'ile d'Anjouan à l'aide des Forces de la gendarmerie d’Anjouan (FGA) et aurait, à sa disposition, entre 600 à 800 hommes<ref>{{Lien web|url=http://afp.google.com/article/ALeqM5i4m5ePkAqNcRHbeWuh-aDd6NIXsA |titre=Comores: le colonel contesté d'Anjouan dispose de 600 à 800 hommes, selon l'armée|auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|année=12 mars 08|consulté le=10 avril 2008 }}</ref> Sa réélection en 2007 est déclarée illégale par le gouvernement des Comores qui prévoit d'organiser de nouvelles élections en mai 2008, après la destitution de Bacar <ref name="lemonde">{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34743657@7-60,0.html |titre=Anjouan: l'Union des Comores veut organiser une présidentielle en mai|auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|année=18 mars 2008|site=[[lemonde.fr]]|consulté le=10 avril 2008 }}</ref>. Le 25 mars 2008, une intervention militaire de l'[[armée nationale de développement]] et de l'[[Union Africaine]], appuyée par la France, permet la reprise du contrôle militaire de l'île sans effusion de sang. Le colonel Bacar ayant pris la fuite en direction de l'île [[France|française]] de [[Mayotte]]. Accompagné de quelques soldats, il a demandé l'[[droit d'asile en France|asile politique]] à la France qui le transfère à [[La Réunion]] et étudie le dossier <ref>{{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/actualites-monde/mohamed-bacar-l-ex-president-d-anjouan-est-arrive-a-la-reunion/924/0/232903 |titre=Mohamed Bacar, l'ex-président d'Anjouan est arrivé à la Réunion|auteur=[[Le Point]]|année=28 mars 2008|consulté le=10 avril 2008}}</ref>. Il est jugé le 29 mars pour "séjour sans titre, importation, port et transport d'armes prohibées", et bénéficie d'une relaxe pour vice de forme, mais reste sous contrôle judiciaire<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34872863@7-40,0.html |titre=Bacar relaxé mais devrait être placé en [[rétention administrative]]|auteur=[[lemonde.fr]]|année=29 mars 2008|consulté le=10 avril 2008}}</ref>. Le 6 avril, le [[tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] de Saint-Denis-de-La-Réunion a rejeté son recours contre l'[[Arrêté en France|arrêté]] [[Préfet (France)|préfectoral]] de [[Reconduite à la frontière (France)|reconduite à la frontière]]<ref>AFP, « Confirmation de l'arrêté d'expulsion de l'ex-président anjouanais Bacar », 6 avril 2008</ref>. Sa demande d'asile est rejetée le 6 mai<ref>« La demande d'asile en France du colonel Bacar rejetée par l'[[OFPRA|Ofpra]], [[Agence France Presse]], 15 mai 2008</ref>. Le {{date|5|juin|2008}} il est condamné, ainsi que ses 23 compagnons d'exil, à 3 mois de prison avec sursis pour « importation illégale d’armes » par la cour d'appel de la Réunion. Il est resté assigné à résidence dans une base militaire<ref>[http://www.afrik.com/article14469.html Comores : à quoi joue la France avec Mohamed Bacar ? : Les Comoriens jugent la peine de trois mois de prison infligée à l'ancien président d'Anjouan inadéquate - Les Comores -...<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> jusqu'au [[19 juillet]] [[2008]], date à laquelle l'arrêté de reconduite à la frontière a été mis en exécution. Il se retrouve expulsé avec ses compagnons d'exil en direction du [[Bénin]]<ref>{{Lien web|url=http://fr.news.yahoo.com/afp/20080719/tfr-outremer-reunion-comores-france-anjo-f56f567.html|titre= Arrété d'explusion mis en exécution|auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|année=19 juillet 2008|site=[[yahoo.fr]]|consulté le=19 juillet 2008 }}</ref>. == Références == <references /> == Liens externes == {{DEFAULTSORT:Bacar, Mohamed}} [[Catégorie:Personnalité politique comorienne]] [[Catégorie:Naissance en 1962]] {{portail Comores}} [[el:Μοχάμεντ ΜπακάÏ]] [[en:Mohamed Bacar]] [[sv:Mohamed Bacar]]</text> </revision> </page>