<page>
    <title>Molière</title>
    <id>2079</id>
    <revision>
      <id>31643979</id>
      <timestamp>2008-07-17T07:08:16Z</timestamp>
      <contributor>
        <username>Abujoy</username>
        <id>401377</id>
      </contributor>
      <comment>Annulation des modifications 31643694 par [[Special:Contributions/90.39.126.247|90.39.126.247]] ([[User talk:90.39.126.247|Discuter]])vandalisme, date de baptème &lt; date de naissance</comment>
      <text xml:space="preserve">{{Voir homonymes|Molière (homonymie)|Jean-Baptiste}}
[[Image:Molière - Nicolas Mignard (1658).jpg|thumb|250px|right|&lt;center&gt;Molière dans le rôle de César dans ''La Mort de Pompée'', peint par [[Nicolas Mignard]] ([[1658]]).&lt;br /&gt;Collection Comédie-Française.&lt;/center&gt;]]'''Jean-Baptiste Poquelin''', dit '''Molière''', baptisé le [[15 janvier]] [[1622]]&lt;ref&gt;date de naissance indéterminée&lt;/ref&gt; et mort le [[17 février]] [[1673]], est un [[dramaturge]] et [[acteur]] de [[théâtre]] [[France|français]].

Considéré comme le « patron » de la [[Comédie-Française]], il en est toujours l'auteur le plus joué. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des [[Docteur (commedia dell'arte)|médecin]]s ignorants, la prétention des [[Bourgeoisie|bourgeois]] enrichis, Molière aime la jeunesse qu'il veut libérer des contraintes absurdes. Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l'ascétisme, son rôle de moraliste s'arrête là où il l'a défini : « Je ne sais s'il n'est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement »&lt;ref&gt;Molière, ''Préface au [[Tartuffe ou l'Imposteur|Tartuffe]]''&lt;/ref&gt;, et son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens »&lt;ref&gt;''[[La Critique de l'école des femmes]]'', scène VI&lt;/ref&gt;. Il fait donc sienne cette devise qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie : ''Castigat ridendo mores'' – En riant, elle châtie les moeurs.

==La jeunesse de Molière==
{{liste_acteurs}}
Fils de Jean Poquelin, riche marchand-tapissier établi [[rue Saint-Honoré]] à [[Paris]], et nommé tapissier du roi, Jean&lt;!---ATTENTION : son acte de baptême n'enregistre que le prénom Jean. On y ajoutera Baptiste plus tard---&gt; Poquelin est baptisé le [[15 janvier]] [[1622]] à la [[Église Saint-Eustache (Paris)|paroisse Saint-Eustache]], vraisemblablement né le même jour ou la veille&lt;ref&gt;Acte de baptême de Molière (original détruit en 1871, transcription par Révérand du Mesnil, ''La Famille de Molière'', Paris, 1879, p. 66) : &lt;!---Merci de RESPECTER L'ORTHOGRAPHE ORIGINALE ! ---&gt;« ''Du samedy 15{{e}} janvier 1622, fut baptisé Jean, fils de Jean Pouquelin, marchant tapissier, et de Marie Cresé, sa femme, demeurant demeurant rue Sainct-Honoré. Le parin Jean-Louis Pouquelin, porteur de grains, la marine Denis Lescacheux, veuve de Sebastien Asselin, vivant maistre tapissier'' » (Madeleine Jurgens et Elizabeth Maxfield-Miller, ''Cent ans de recherches sur Molière'', Paris, SEVPEN, 1963, p. 212).&lt;/ref&gt;. Deux ans plus tard, l'enfant, à la suite de la naissance d'un frère cadet également baptisé Jean, sera appelé Jean Baptiste.

Sa mère, Marie Cressé, meurt en 1632 alors qu'il n'a que dix ans, son père se remarie avec Catherine Fleurette, autre fille de tapissier, dont il aura cinq enfants. De 1633 à 1639 il est élève au [[collège de Clermont]] (actuel [[lycée Louis-le-Grand]]), tenu par des [[Jésuite]]s, l'un des établissements les plus huppés de la capitale. Jean-Baptiste y fait d'excellentes études (latin, mathématiques, physique, philosophie mais aussi escrime et danse).

Grâce à son grand-père, il a pu assister aux représentations théâtrales de l'[[Hôtel de Bourgogne]], mais aussi à celles des improvisations sur canevas des [[Théâtre italien de Paris|Italiens]], ou aux farces comiques de [[Gaultier-Garguille]] ou Guillot-Gorju. Selon certaines sources, il aurait eu pour condisciple le [[Armand de Bourbon-Conti|prince de Conti]], qui deviendra l'un de ses protecteurs.

Le [[18 décembre]] [[1637]], il prête le serment de tapissier royal, reprenant ainsi la charge de son père auprès de [[Louis XIII de France|Louis XIII]]. On ne sait si Molière exerce ou non son nouveau métier, toujours est-il qu'en 1640 il fait la connaissance d'une famille de comédiens, les [[Famille Béjart|Béjart]] et il tombe amoureux de [[Madeleine Béjart|Madeleine]], protégée du [[duc de Modène]]. La même année, il rencontre [[Tiberio Fiorelli]], le célèbre Scaramouche, et prend peut-être des leçons auprès de lui.

On pense qu'en 1641, il suit l'enseignement de [[Pierre Gassendi|Gassendi]], philosophe épicurien et maître des libertins, qui a enseigné à [[François de La Mothe Le Vayer|La Mothe Le Vayer]], [[Savinien de Cyrano de Bergerac|Cyrano de Bergerac]], Chapelle et [[Charles Coypeau d'Assoucy|d'Assoucy]].

En 1642, il prend ses licences de droit à l'[[université d'Orléans]] et revient à Paris où il s'inscrit au barreau pendant six mois, puis il remplace son père qui veut lui laisser sa charge et voit d'un mauvais œil sa fréquentation avec les Béjart, et suit la cour de Louis XIII à [[Narbonne]].

En janvier 1643, Jean-Baptiste renonce à la charge de son père qui lui coupe les vivres. Madeleine Béjart accouche d'une petite fille, [[Armande Béjart|Armande]], que le duc de Modène reconnaît comme étant de lui. Le 13 juin, l'acte de fondation de l'[[Illustre Théâtre]], sous la direction de Madeleine Béjart, est signé.

==Des débuts difficiles==
{{série théâtre}}
En [[1644]], la troupe joue en province. En juillet ils sont de retour à Paris et Jean-Baptiste est devenu « Molière » et directeur de la troupe. Sur le choix de ce nom de scène, Grimarest, son premier biographe, écrit : « jamais il n'en a voulu dire la raison, même à ses meilleurs amis ». Selon certaines sources, le pseunonyme aurait choisit en l’honneur de l’écrivain [[libertin]] [[François de Molière]] (1599 - 1624)&lt;ref&gt;[[Paul Lacroix|P. L. Jacob]], ''La jeunesse de Molière, suivie du Ballet des incompatibles, pièce en vers inédite de Molière'', Paris, Adolphe Delahays, 1859, [http://books.google.fr/books?id=r_4EAAAAYAAJ&amp;pg=PA52&amp;dq=Fran%C3%A7ois+de+Moli%C3%A8re+d%27Essertines&amp;lr= p. 52].&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Henri Augustin Soleirol, ''Molière et sa troupe'', Paris, 1858, indique [http://books.google.fr/books?id=dkUBAAAAQAAJ&amp;pg=PA2&amp;lpg=PA2&amp;dq=Fran%C3%A7ois+de+Moli%C3%A8re&amp;source=web&amp;ots=h7cDpkykqm&amp;sig=IgAXbRnHLPxW2r8TbRJZ09E36qo&amp;hl=fr#PPA2,M1 P. 2-3] les différentes hypothèses sur l'origine du pseudonyme.&lt;/ref&gt;. La [[troupe de Molière|troupe]] joue au Jeu de Paume des Métayers et essuie un échec cuisant.

La troupe fait faillite en 1645 et Molière est emprisonné au [[Châtelet (Paris)|Châtelet]] pendant quelques jours, puis son père paie les dettes de la troupe pour le faire sortir et, sitôt libéré, la troupe part en province pour en rejoindre une autre dirigée par le comédien [[Charles Dufresne|Dufresne]], au service du [[Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon|duc d'Épernon]], gouverneur de [[Guyenne]]. Entre janvier [[1646]] et mars [[1657]], la troupe joue à [[Nantes]], [[Albi]], [[Toulouse]], [[Carcassonne]], [[Poitiers]], [[Vienne (Isère)|Vienne]], [[Narbonne]], [[Agen]], [[Pézenas]], [[Grenoble]], [[Lyon]], [[Montpellier]], [[Dijon]], [[Avignon]], [[Bordeaux]], [[Béziers]], [[Rouen]]. En 1653, la troupe passe au service du prince de Conti, frère du grand Condé et nouveau gouverneur de la Guyenne. Mais celui-ci finit par céder aux pressions religieuses du moment et effectue une conversion. Le théâtre devient alors pour lui synonyme de perdition et il chasse de sa maison la troupe qui passe alors au service du gouverneur de Normandie.

Molière renonce à ses prétentions tragiques : il est une grande vedette comique et redevient chef de troupe en 1650. Il compose des farces sur le modèle italien, avec un seul canevas. Il crée le personnage de Mascarille dans ses premières vraies pièces : ''[[L'Étourdi ou les Contretemps|L'Étourdi]]'' (Lyon, 1655), ''[[Le Dépit amoureux]]'' (Béziers, 1656). En 1658 il fait la connaissance de [[Pierre Corneille|Corneille]] vieillissant et joue à Rouen.

==Le début de la gloire==
[[Image:Moliere 12.jpg|thumb|200px|left|&lt;center&gt;Molière. Frontispice de ses ''Œuvres'', édition de 1840.&lt;/center&gt;]]
Molière retourne à [[Paris]] en 1658, il joue au [[jeu de paume]] du Marais. Protégé par [[Philippe de France (1640-1701)|Monsieur]], frère du roi, il joue alors devant [[Louis XIV de France|Louis XIV]] une tragédie de Corneille, ''[[Nicomède (Corneille)|Nicomède]]'', qui ennuie, et une [[Farce (genre dramatique)|farce]], qui est un triomphe, ''[[Le Docteur amoureux]]''. Molière dispose d'un grand talent comique : sa voix et ses mimiques déclenchent l’hilarité. La [[troupe de Molière]] jouit bientôt d'une réputation inégalée dans le comique, et le [[Louis XIV de France|roi]] l’installe au ''[[Petit-Bourbon]]'', où elle joue en alternance avec la troupe italienne de [[Tiberio Fiorelli|Scaramouche]].

En 1659 la troupe perd [[Joseph Béjart]] et les [[Du Parc]] la quittent pour la [[théâtre du Marais|troupe du Marais]]. On engage les jeunes comédiens [[La Grange (acteur)|La Grange]] et [[Du Croisy]].

Le 18 novembre, c'est le succès éclatant des ''[[Les Précieuses ridicules|Précieuses ridicules]]'', où Molière dans le rôle d'Ascarille donne la réplique à [[Jodelet]], fameux comédien engagé pour l'occasion, et la faveur du [[Louis XIV de France|roi]]. Le théâtre du Petit-Bourbon est ensuite détruit pour les besoins de la construction de la colonnade du Louvre, ce qui entraîne trois mois de chômage pour la troupe. Le [[Louis XIV de France|roi]] installe Molière en 1660 au [[Palais-Royal]], où Molière donne ''[[Sganarelle ou le Cocu imaginaire]]''. Il est sacré par [[Antoine Baudeau de Somaize|Baudeau de Somaize]] (auteur du ''Grand Dictionnaire des Précieuses'') « premier farceur de France ». Il perd son frère cadet, ce qui fait de lui l'unique héritier de la charge de son père avec lequel il s'est réconcilié.

Molière partage, en 1661, le [[théâtre du Palais-Royal]] avec la troupe de [[Domenico Biancolelli (1640-1688)|Domenico Biancolelli]], dit [[Arlequin]]. Il présente ''[[Dom Garcie de Navarre]]'' qui est un échec et ''[[L'École des maris]]'' qui triomphe. La même année, Molière emménage en face du Palais-Royal. Le 17 août il crée ''[[Les Fâcheux]]'', sa première [[comédie-ballet]], au [[château de Vaux-le-Vicomte]], pour Fouquet qui reçoit le roi.

En [[1662]], Molière épouse [[Armande Béjart]], de vingt ans sa cadette, avec qui il aura un fils Louis dont le roi est parrain, baptisé le [[24 février]] [[1664]] et mort à huit mois et demi, une fille Esprit-Madeleine, baptisée le [[4 août]] [[1665]], et un autre fils Pierre, baptisé le {{1er octobre}} [[1672]] et mort le mois suivant. L'année de son mariage, il s’attaque à un sujet peu courant à l’époque : la condition féminine. ''[[L'École des femmes]]'' est un triomphe où Armande Béjart tient le rôle d'Agnès. En 1663, à cause des dévôts qui considèrent Molière comme un libertin et ''[[L'École des femmes]]'' comme une pièce obscène et irréligieuse, mais également parce que Molière est le premier comédien à avoir reçu une pension directe du roi, il est attaqué dans sa vie privée : on insinue qu'il a épousé sa propre fille. Le 1{{er}} juin il réplique par ''[[La Critique de l'école des femmes]]'' et, le 18 octobre, il joue devant le roi ''[[L'Impromptu de Versailles]]'', qui donne également d'éclairantes précisions sur le fonctionnement d'une troupe de théâtre au {{s-|XVII|e}}.

Le 29 janvier [[1664]], Molière présente au Louvre ''[[Le Mariage forcé]]'', où le roi danse, costumé en Égyptien. Il est ensuite nommé responsable des divertissements de la cour et, du 8 au 13 mai, il préside les ''Plaisirs de l'Île enchantée'', divertissement présenté à Versailles en l'honneur de la nouvelle maîtresse du roi, [[Louise de La Vallière|M{{lle}} de La Vallière]]. Il y donne ''[[La Princesse d'Élide]]'' qui mêle texte, musique et danse, et recourt à des machines sophistiquées et une première version en trois actes du ''[[Tartuffe]]'' que, sous la pression des dévôts, Louis XIV se voit dans l'obligation d'interdire pendant cinq ans. Cet épisode est demeuré célèbre sous le nom de « [[Compagnie du Saint-Sacrement|cabale des dévôts]] ». Cette même année, la troupe de Molière joue ''[[La Thébaïde (Racine)|La Thébaïde]]'', première pièce de [[Jean Racine|Racine]].

En [[1665]], on joue seulement quinze représentations du désormais célèbre ''[[Dom Juan ou le Festin de pierre|Dom Juan]]''. La troupe, soutenue par le [[Louis XIV de France|roi]], devient la ''Troupe du Roy'' et reçoit une pension de 6 000 livres par an, ce qui ne fait pas grand-chose lorsqu'on sait que la recette d'une représentation réussie est d'environ 1 800 livres.

Le 15 septembre 1665, Molière donne ''[[L'Amour médecin]]'' et le 27 novembre, malade d'une &quot;fluxion&quot; qui était probablement la tuberculose, Molière est écarté de la scène pour deux mois. Le 4 décembre, la troupe joue ''Alexandre le Grand'' de Racine qui, déçu par l'interprétation, trahit Molière et confie sa pièce à l'Hôtel de Bourgogne.

==Les dernières œuvres==
En 1666, Molière et Armande se séparent. Le 4 juin Molière donne ''[[Le Misanthrope]]'' et le 6 août, ''[[Le Médecin malgré lui]]''. Le 27 novembre il fait une grave rechute qui ne lui permet de remonter sur les planches qu'en juin 1667. Pendant cette année il forme le jeune [[Michel Baron|Baron]], âgé de quatorze ans, à l'art du comédien. Il tente alors de jouer à nouveau ''Tartuffe '' sous un titre différent, ''L'Imposteur'', mais la pièce est interdite le lendemain. Il donne également ''[[Mélicerte]]'', deux actes de comédie qui constituent la troisième [[entrée de ballet|entrée]] du ''Ballet des Muses'' commandé par Louis XIV au poète [[Isaac de Benserade|Benserade]]. Le roi y danse avec [[Henriette d'Angleterre]], fille de [[Charles Ier d'Angleterre]] et d'[[Henriette de France (1609-1669)|Henriette de France]].

[[Mademoiselle Du Parc|M{{lle}} Du Parc]] quitte une deuxième fois Molière pour l'Hôtel de Bourgogne et y crée le 22 novembre ''[[Andromaque (Racine)|Andromaque]]'', premier triomphe de Racine.

En 1668 sont représentées successivement ''[[Amphitryon (Molière)|Amphitryon]]'' le 13 janvier, ''[[George Dandin]]'' en juillet et ''[[L'Avare ou l'École du mensonge|L'Avare]]'' en septembre. La santé de Molière est très mauvaise et le bruit de sa mort court déjà dans Paris.

L’interdiction de représenter le ''[[Tartuffe ou l'Imposteur|Tartuffe]]'' est levée en [[1669]]. La pièce remporte le 25 février un succès considérable avec une recette de 2 860 livres. La même année, il perd son père et crée avec la collaboration de [[Jean-Baptiste Lully|Lully]] des comédies-ballets : ''[[Les Amants magnifiques]]'', ''[[Monsieur de Pourceaugnac]]'', ''[[Le Bourgeois gentilhomme]]''.

En 1670 paraît ''Elomire hypocondre'', pièce insultante écrite par Le Boulanger de Chalussay, dans laquelle Molière (dont Elomire est l'anagramme) est tourné en ridicule de façon particulièrement acide.

En 1671 Molière donne ''[[Psyché (tragédie-ballet)|Psyché]]'', ''[[Les Fourberies de Scapin]]'', ''[[La Comtesse d'Escarbagnas]]'' et ''[[Les Femmes savantes]]''.

En 1672 meurt Madeleine Béjart qui n'avait jamais cessé d'être d'une grande importance pour Molière. Il se réconcilie avec Armande et Lully intrigue auprès du roi pour obtenir l'exclusivité de la création des ballets.

En 1673 Molière a bel et bien perdu la faveur de Louis XIV et son ''[[Le Malade imaginaire|Malade imaginaire]]'' n'est pas joué à la cour.

==La mort de Molière==
[[Image:Perelachaise-Moliere-p1000403.jpg|thumb|200px|left|&lt;center&gt;La tombe de Molière au [[cimetière du Père-Lachaise]], Paris.&lt;/center&gt;]]
[[Image:Registre La Grange.jpg|thumb|right|200px|&lt;center&gt;La page du registre de [[La Grange (acteur)|La Grange]] qui relate la mort de Molière.&lt;/center&gt;]]
Pris de convulsions au cours de la quatrième représentation du ''[[Le Malade imaginaire|Malade imaginaire]]'', Molière expire quelques heures plus tard d'une [[congestion]] pulmonaire, le [[17 février]] [[1673]], chez lui et non pas en jouant cette pièce — comme le veut la tradition —, sans avoir abjuré la profession de comédien, considérée comme [[Excommunication des acteurs|immorale]] par l’Église.

Dans le registre qu'il tient scrupuleusement, [[La Grange (acteur)|La Grange]] écrit ce jour :
:&lt;!---Merci de RESPECTER L'ORTHOGRAPHE ORIGINALE ! ---&gt;« ''Ce mesme jour après la Comédie sur les 10 heures du soir Monsieur de Molière mourust dans sa maison Rue de Richelieu, ayant joué le rosle dudit malade imaginaire fort incommodé d'un rhume de fluction sur la poitrine qui luy causoit une grande toux de sorte que dans les grans efforts qu'il fist pour cracher il se rompit une veyne dans le corps et ne vescut pas demye heure ou trois quarts d'heure depuis ladite veyne rompue. Son corps est enterré à S{{exp|t}} Joseph, ayde de la parroisse S{{exp|t}} Eustache. Il y a une tombe eslevée d'un pied hors de terre'' ».

Trente-deux ans plus tard, [[Grimarest]], le premier biographe de Molière, détaille les circonstances de sa mort, sans y avoir toutefois assisté (il avait 15 ans lors du décès de Molière) :
:&lt;!---Merci de RESPECTER L'ORTHOGRAPHE ORIGINALE ! ---&gt;« ''Les Comédiens tinrent les lustres allumez&lt;ref&gt;L'orthographe de l'époque a été respectée.&lt;/ref&gt;, et la toile levée, précisément à quatre heures. Molière représenta avec beaucoup de difficulté ; et la moitié des spectateurs s'aperçurent qu'en prononçant ''Juro'', dans la cérémonie du ''Malade Imaginaire'', il lui prit une convulsion. Aïant remarqué lui-même que l'on s'en étoit aperçu, il se fit un effort, et cacha par un ris forcé ce qui venoit de lui arriver. Quand la pièce fut finie il prit sa robe de chambre, et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l'on disoit de sa pièce. M{{r}} Baron lui répondit que ses ouvrages avoient toujours une heureuse réussite à les examiner de près, et que plus on les représentoit, plus on les goûtoit. “Mais”, ajouta-t-il, “vous me paroissez plus mal que tantôt”. “Cela est vrai”, lui répondit Molière, “j'ai un froid qui me tue”. Baron après lui avoir touché les mains, qu'il trouva glacées, les lui mit dans son manchon, pour les réchauffer ; il envoya chercher ses porteurs pour le porter promptement chez lui ; et il ne quitta point sa chaise, de peur qu'il ne lui arrivât quelque accident du Palais Royal dans la rue de Richelieu, où il logeoit [...]. Un instant après il lui prit une toux extrémement forte, et après avoir craché il demanda de la lumière. Baron aïant vu le sang qu'il venoit de rendre, s'écria avec frayeur. “Ne vous épouvantez point”, lui dit Molière, “vous m'en avez vu rendre bien davantage. Cependant”, ajouta-t-il, “allez dire à ma femme qu'elle monte”. Il resta assisté de deux sœurs religieuses, de celles qui viennent ordinairement à Paris quêter pendant le Carême, et auxquelles il donnoit l'hospitalité. Elles lui donnèrent à ce dernier moment de sa vie tout le secours édifiant que l'on pouvoit attendre de leur charité, et il fit paroître tous les sentimens d'un bon Chrétien, et toute la résignation qu'il devoit à la volonté du Seigneur. Enfin il rendit l'esprit entre les bras de ces deux bonnes sœurs ; le sang qui sortoit par sa bouche en abondance l'étouffa. Ainsi quand sa femme et Baron remontèrent, ils le trouvèrent mort. J'ai cru que je devois entrer dans le détail de la mort de Molière, pour désabuser le public de plusieurs histoires que l'on a faites à cette occasion.''

:« ''Aussi-tôt que Molière fut mort, Baron fut à Saint Germain en informer le Roi ; Sa Majesté en fut touchée, et daigna le témoigner [...]. Tout le monde sait les difficultez que l'on eut à faire enterrer Molière, comme un Chrétien Catholique ; et comment on obtint en considération de son mérite et de la droiture de ses sentimens, dont on fit des informations, qu'il fût inhumé à Saint Joseph. Le jour qu'on le porta en terre il s'amassa une foule incroyable de peuple devant sa porte [...]. Le convoi se fit tranquillement à la clarté de près de cent flambeaux, le mardi vingt un de février'' ».

===La mort de Molière selon [[Boulgakov]]===
Ce soir du 17 février 1673, Molière se préparait dans les coulisses avant de jouer sa pièce ''Le Malade imaginaire'', pour la quatrième fois. Malgré les recommandations des médecins, le comédien, épuisé, avait refusé d'annuler la représentation. Dans la salle du Palais-Royal, le public, qui lui était resté fidèle dans ces jours sombres, attendait patiemment le lever du rideau.

La pièce se déroula fort bien, quand soudain le pauvre Argan, qui simulait une forte toux, fut pris de véritables convulsions. « ''Le rideau, baissez le rideau !'' » s'écria Armande, son épouse. Quand le rideau fut baissé, on entendit dans la salle des applaudissements, tandis que l'on emportait Molière hors de scène. « ''Comment était-ce ?'' » demanda-t-il. « ''Splendide ! La pièce est toujours un aussi grand succès'' », répondit son compagnon, le comédien [[Michel Baron]]. « ''Je veux rentrer chez moi'' », ajouta Molière.

On le transporta dans un carrosse. Pendant le trajet qui allait du Palais-Royal à la rue Saint-Thomas-du-Louvre, le malade demanda où était donc partie Madeleine Béjart, la vieille maîtresse, mère d'Armande, complice de ses débuts, morte un an plus tôt. Il ne reçut pas de réponse. On lui remit une couverture sur les jambes. Baron, après avoir rechauffé les mains du mourant, demanda au cocher d'accélérer la cadence.

Au bord de la mort, Molière fit venir Armande à son chevet. « ''Je vous pardonne, dit-il, de m'avoir été infidèle, car je meurs ce soir'' ». Puis il rendit l'âme entre les bras de son épouse : le sang qui sortait abondamment de sa bouche l'avait étouffé.

==Épilogue==
Le clergé de Sainte Eustache ayant refusé de lui donner une sépulture chrétienne en raison de l'ex-communication de tous les comédiens, Armande alla trouver Louis XIV en personne, par qui Molière avait été disgracié, afin qu'il intervienne auprès de l'archevêque de Paris. Suite à cette intervention, Monseigneur du Harlay prononca l'ordonnance suivante : 
:« ''Nous avons permis au sieur curé de Saint Eustache de donner le sépulture au corps du défunt Molière dans le cimetière de la paroisse, à condition néanmoins que ce soit sans grande pompe et avec deux prêtres seulement'' ».

Il fut inhumé de nuit, de façon quasi-clandestine, le 21 février 1673. Mais le cortège fut plus important que prévu, une grande foule de gens du peuple accompagnant le corps au cimetière Saint-Joseph, au pied de la croix.

En 1817, la dépouille a été transférée au [[cimetière du Père-Lachaise]] en même temps que celle de [[Jean de La Fontaine|La Fontaine]].

La Grange et Armande, chassés du Palais-Royal par Lully qui y installe l'[[Opéra national de Paris|Académie royale de musique]], transportent leur troupe rue Guénégaud où elle fusionne avec celle du Marais. En 1680, sur décret du roi, elle doit fusionner avec la troupe de l'Hôtel de Bourgogne : c'est la naissance de la future [[Comédie-Française]].

==Polémique sur l'identité==
{{article détaillé|Affaire Molière - Corneille}}

[[Pierre Louÿs]], lui-même amateur de supercheries (voir la génèse de ''[[Bilitis]]''), publie dans la revue ''Comœdia'' du {{Date|7|novembre|1919}} un article intitulé ''Molière est un chef-d'œuvre de Corneille''. En comparant l’''[[Amphitryon (Molière)|Amphitryon]]'' de Molière et l’''[[Agésilas]]'' de [[Pierre Corneille|Corneille]], il soupçonne que Molière n'aurait fait que prêter son nom pour signer des vers écrits par Corneille, et en déduit que Molière n'a peut-être jamais écrit l'œuvre qu'on lui connaît. L'idée est reprise plus tard par quelques écrivains : [[Henry Poulaille]] dans ''Corneille sous le masque de Molière'' en [[1957]], les avocats [[Hippolyte Wouters]] et Christine de Ville de Goyet dans ''Molière ou l'auteur imaginaire'' en [[1990]] (dont ils tirent une pièce : ''Le Destin de Pierre'', créée en [[1997]] à [[Bruxelles]]), Dominique Labbé dans le ''Journal of Quantitative Linguistics'', n° de décembre [[2001]], le romancier [[Frédéric Lenormand]] dans ''L'Ami du genre humain'' en [[1993]], le dramaturge Pascal Bancou dans ''L'Imposture comique'', pièce créée en [[2000]] au [[Théâtre de la Huchette]], et enfin Denis Boissier dans ''L'Affaire Molière : la grande supercherie littéraire'', en [[2004]].

Certains argumentent qu'un comédien habitué à jouer des rôles légers et comiques ne pourrait pas devenir l'auteur de pièces profondes et complexes comme le sont les dernières pièces de Molière. Mais la plupart du temps c'est sur la similitude de style, ou même l'analyse lexicale, que se basent les théories.

== Ses œuvres ==
[[Image:Molière Oeuvres 1663.jpg|thumb|200px|right|&lt;center&gt;Première édition collective des ''Œuvres'' de Molière (Paris 1663)&lt;/center&gt;]]
{|class=&quot;wikitable&quot;
|colspan=&quot;3&quot; align=&quot;left&quot;|&lt;center&gt;'''Liste des œuvres de Molière'''&lt;br&gt;(par ordre chronologique)&lt;center/&gt; 
|-
! Å’uvre
! Genre
! Création
|-
|''[[Le Médecin volant]]''
|Farce en un acte et en prose
|[[1645 au théâtre|1645]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[La Jalousie du barbouillé]]''
|Farce en un acte et en prose
|[[1650 au théâtre|1650]]
|-
|''[[L'Étourdi ou les Contretemps]]''
|Comédie en cinq actes et en vers
|[[1655 au théâtre|1655]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Le Dépit amoureux]]'' 
|Comédie en cinq actes et en vers
|[[16 décembre]] [[1656 au théâtre|1656]]
|-
|''[[Le Docteur amoureux]]''&lt;ref name=&quot;note 1&quot;&gt;Le texte de cette farce a été perdu.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;note 2&quot;&gt;Premier spectacle joué par la troupe devant [[Louis XIV de France|Louis XIV]].&lt;/ref&gt;
|Comédie en un acte et en prose
|[[24 octobre]] [[1658 au théâtre|1658]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Les Précieuses ridicules]]''
|Comédie en un acte et en prose
|[[18 novembre]] [[1659 au théâtre|1659]]
|-
|''[[Sganarelle ou le Cocu imaginaire]]''
|Comédie en un acte et en vers
|[[28 mai]] [[1660 au théâtre|1660]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux]]''
|Comédie héroïque en cinq actes et en vers
|[[4 février]] [[1661 au théâtre|1661]]
|-
|''[[L'École des maris]]''
|Comédie en trois actes et en vers
|[[24 juin]] [[1661 au théâtre|1661]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Les Fâcheux]]''
|Comédie-ballet en trois actes et en vers
|[[17 août]] [[1661 au théâtre|1661]]
|-
|''[[L'École des femmes]]''
|Comédie en cinq actes et en vers
|[[26 décembre]] [[1662 au théâtre|1662]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[La Jalousie du Gros-René]]''&lt;ref name=&quot;note 1&quot; /&gt;
|
|[[15 avril]] [[1663 au théâtre|1663]]
|-
|''[[La Critique de l'école des femmes]]''
|Comédie en un acte et en prose
|{{1er juin}} [[1663 au théâtre|1663]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[L'Impromptu de Versailles]]''
|Comédie en un acte et en prose
|[[14 octobre]] [[1663 au théâtre|1663]]
|-
|''[[Le Mariage forcé]]''
|Comédie en un acte et en prose
|[[29 janvier]] [[1664 au théâtre|1664]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Gros-René, petit enfant]]''&lt;ref name=&quot;note 1&quot; /&gt;
|
|[[27 avril]] [[1664 au théâtre|1664]]
|-
|''[[La Princesse d'Élide]]''
|Comédie galante en cinq actes, en vers&lt;ref&gt;acte un et début de l'acte deux, l'auteur ayant ensuite renoncé aux vers pour des raison de délais&lt;/ref&gt; et en prose
|[[8 mai]] [[1664 au théâtre|1664]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Tartuffe ou l'Imposteur]]''
|Comédie en cinq actes et en vers
|[[12 mai]] [[1664 au théâtre|1664]]
|-
|''[[Dom Juan ou le Festin de pierre]]''
|Comédie en cinq actes et en prose
|[[15 février]] [[1665 au théâtre|1665]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[L'Amour médecin]]''
|Comédie en trois actes et en prose
|[[15 septembre]] [[1665 au théâtre|1665]]
|-
|''[[Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux]]''
|Comédie en cinq actes et en vers
|[[4 juin]] [[1666 au théâtre|1666]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Le Médecin malgré lui]]''
|Comédie en trois actes et en prose
|[[6 août]] [[1666 au théâtre|1666]]
|-
|''[[Mélicerte]]''
|Comédie pastorale héroïque en deux actes et en vers
|[[2 décembre]] [[1666 au théâtre|1666]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Pastorale comique]]''
|
|[[5 janvier]] [[1667 au théâtre|1667]]
|-
|''[[Le Sicilien ou l'Amour peintre]]''
|Comédie en un acte et en prose
|[[14 février]] [[1667 au théâtre|1667]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Amphitryon (Molière)|Amphitryon]]''
|Comédie en trois actes et en vers
|[[13 janvier]] [[1668 au théâtre|1668]]
|-
|''[[George Dandin ou le Mari confondu]]''
|Comédie en trois actes et en prose
|[[18 juillet]] [[1668 au théâtre|1668]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[L'Avare ou l'École du mensonge]]''
|Comédie en cinq actes et en prose
|[[9 septembre]] [[1668 au théâtre|1668]]
|-
|''[[Monsieur de Pourceaugnac]]''
|Comédie-ballet en trois actes et en prose&lt;ref&gt;hormis les diverses entrées de ballet, en vers&lt;/ref&gt;
|[[6 octobre]] [[1669 au théâtre|1669]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Les Amants magnifiques]]''
|Comédie en cinq actes et en prose
|[[4 février]] [[1670 au théâtre|1670]]
|-
|''[[Le Bourgeois gentilhomme]]''
|Comédie-ballet en cinq actes et en prose&lt;ref&gt;hormis les diverses entrées de ballet, en vers&lt;/ref&gt;
|[[14 octobre]] [[1670 au théâtre|1670]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Psyché (tragédie-ballet)|Psyché]]''
|Tragédie-ballet en cinq actes et en vers
|[[17 janvier]] [[1671 au théâtre|1671]]
|-
|''[[Les Fourberies de Scapin]]''
|Comédie en trois actes et en prose
|[[24 mai]] [[1671 au théâtre|1671]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[La Comtesse d'Escarbagnas]]''
|Comédie en un acte et en prose
|[[2 décembre]] [[1671 au théâtre|1671]]
|-
|''[[Les Femmes savantes]]''
|Comédie en cinq actes et en vers
|[[11 mars]] [[1672 au théâtre|1672]]
|-bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;
|''[[Le Malade imaginaire]]''
|«Comédie mêlée de musique et de danses» en trois actes et en prose&lt;ref&gt;hormis les diverses entrées de ballet, en vers&lt;/ref&gt;
|[[10 février]] [[1673 au théâtre|1673]]
|}

;Å’uvres diverses
* ''Remerciement au roi'', 1663. En 1663, le roi avait fait porter Molière pour mille francs sur la liste des pensions qu'il accordait aux hommes de lettres.
* ''Stances''
* ''Vers''
* ''Bouts-rimés''
* ''Au Roi, sur la conquête de la Franche-Comté''
* ''Sonnet, à M. La Mothe-Le Vayer, sur la mort de son fils'', 1664
* ''Lettre d'envoi du sonnet précédent''
* ''La Gloire du dôme du Val-de-Grâce'', 1669
* ''Relation de la Fête de Versailles'', 18 juillet 1668. Cette relation est de [[Michel Félibien]], auteur des ''Entretiens sur la vie et les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes''. Tous les intermèdes sont de Molière.

== Cinéma ==
* En [[1978 au cinéma|1978]], [[Ariane Mnouchkine]] réalise le film ''[[Molière (1978)|Molière]]'', qui raconte la vie du célèbre auteur et comédien et restitue l'atmosphère de l'époque, avec [[Philippe Caubère]] dans le rôle-titre.
* En [[2007 au cinéma|2007]], [[Laurent Tirard]] réalise le film ''[[Molière (2007)|Molière]]'', avec [[Romain Duris]] en Molière jeune, et aussi [[Fabrice Luchini]], [[Laura Morante]], [[Edouard Baer]] et [[Ludivine Sagnier]].

== Voir aussi ==
* [[Jean Poquelin]], curé d'[[Assé-le-Bérenger]]

=== Articles connexes ===
* [[Illustre Théâtre]]
* [[Troupe de Molière]]
* [[Comédie-Française]]
* [[Excommunication des acteurs]]
* [[Affaire Molière - Corneille]]
* [[Nuit des Molières]]
* [[Claas Hugo Humbert]]

=== Bibliographie ===
* Grimarest, ''La Vie de M. de Molière'', Paris, Le Febvre, 1705. Réédition critique de Georges Mongrédien, Paris, M. Brient, 1955, et Slatkine, 1973.
* A. J. Guibert, ''Bibliographie des œuvres de Molière publiées au {{s-|XVII|e}}'', [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], Paris, 1961–1973, 2 vol. + suppléments.
* Madeleine Jurgens et Elisabeth Maxfield-Miller, ''Cent ans de recherches sur Molière, sur sa famille et sur les comédiens de sa troupe'', Paris, Archives Nationales, 1963.
* Dominique Lafon, ''Le Chiffre scénique dans la dramaturgie moliéresque'', Paris, Klincksieck, 1990 {{ISBN|2760302512}}.
* Patrick Dandrey, ''Molière ou l'esthétique du ridicule'', Paris, Klincksieck, 1992 {{ISBN|2252033711}}.
* Roger Duchêne, ''Molière'', Fayard, Paris, 1998 {{ISBN|2-213-60040-6}}.
* Hervé Baudry-Kruger, ''Molière par-derrière. Essai sur un motif du comique médical dans la tétralogie (L'Amour médecin, Le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac, Le Malade imaginaire)'', Soignies, éditions Talus, 2007 {{ISBN|2872461158}}.

=== Liens externes ===
{{Autres projets
|commons=Molière
|s=Molière
|q=Molière
}}

* [http://www.toutmoliere.net/ Tout Molière] : biographie, bibliographie, filmographie, un dictionnaire des termes moliéresques et l'intégralité des œuvres commentées
* [http://www.site-moliere.com/ Molière.com] : idem
* [http://www.comedie-francaise.fr/histoire/moliere1.php Molière sur le site de la Comédie-Française]
* [http://adlitteram.free.fr/cms_litterature/index.php?option=com_content&amp;task=view&amp;id=153&amp;Itemid=31 Biographie détaillée de Molière]
* [http://www.livropolis.com/index.php?i=6&amp;author=370 Textes de Molière] en lecture numérique.
* Fonds Molière dans les [[bibliothèques de Toulouse]]

==Notes et références==
{{Références|colonnes=2}}

{{Molière}}

{{Portail|Théâtre|Littérature|FGS}}

{{DEFAULTSORT:Moliere}}
[[Catégorie:Molière| ]]
[[Catégorie:Écrivain français du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Dramaturge français du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Acteur français]]
[[Catégorie:Metteur en scène français]]
[[Catégorie:Acteur du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Troupe de la Comédie-Française]]
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Nom de plume]]
[[Catégorie:Naissance en 1622]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Décès en 1673]]

{{Lien AdQ|pt}}

[[ar:موليير]]
[[az:Jan-Batist Molyer]]
[[bg:Жан-Батист Молиер]]
[[br:Molière]]
[[bs:Molière]]
[[ca:Molière]]
[[cs:Molière]]
[[cy:Molière]]
[[da:Molière]]
[[de:Molière]]
[[el:Μολιέρος]]
[[en:Molière]]
[[eo:Molière]]
[[es:Molière]]
[[et:Molière]]
[[eu:Jean-Baptiste Moliere]]
[[fa:مولیر]]
[[fi:Molière]]
[[ga:Molière]]
[[gl:Molière]]
[[he:מולייר]]
[[hi:मॅलिएर]]
[[hr:Molière]]
[[hu:Molière]]
[[id:Molière]]
[[io:Molière]]
[[is:Molière]]
[[it:Molière]]
[[ja:モリエール]]
[[ka:მოლიერი]]
[[ko:몰리에르]]
[[ku:Molière]]
[[la:Molière]]
[[lt:Molière]]
[[mn:Молиер]]
[[ms:Moliere]]
[[mt:Molière]]
[[nl:Molière (schrijver)]]
[[no:Molière]]
[[oc:Molière]]
[[pl:Molier]]
[[pms:Molière]]
[[pt:Molière]]
[[ro:Molière]]
[[ru:Мольер]]
[[scn:Molière]]
[[sh:Jean-Baptiste Poquelin Molière]]
[[simple:Molière]]
[[sk:Molière]]
[[sl:Jean Baptiste Poquelin Molière]]
[[sr:Молијер]]
[[sv:Molière]]
[[sw:Molière]]
[[tr:Molière]]
[[uk:Мольєр]]
[[uz:Molière]]
[[vi:Molière]]
[[vo:Molière]]
[[zh:莫里哀]]
[[zh-min-nan:Molière]]</text>
    </revision>
  </page>