Monistrol-sur-Loire 469987 31845197 2008-07-24T10:12:09Z 90.9.67.64 /* L'espace monistrolien */ {{Voir homonymes|Monistrol (homonymie)}} {{Communefra |nomcommune=Monistrol-sur-Loire [[Image:Logo Monistrol.JPG|300px]] |région={{Région Auvergne}} |département=[[Haute-Loire]] |arrondissement=[[Arrondissement d'Yssingeaux]] |canton=[[Canton de Monistrol-sur-Loire|Canton de Monistrol-sur-Loire]] <br>(chef lieu) |insee=43137 |cp=43120 |maire= Robert Valour |mandat=[[2008]]-[[2014]] |intercomm= [[Les Marches du Velay]] |longitude=4.17277777778 |latitude=45.2933333333 |alt moy=603 m |alt mini=434 m |alt maxi=874 m |hectares=4825 |km²=48,25 |sans=8582 |date-sans=2007<ref>Donnée provisoire [[INSEE]]</ref> |dens=154|}} '''Monistrol-sur-Loire''' (en latin ''Monasterolium'') est une ville française du [[Velay]], en pays d'[[Occitanie|Oc]], deuxième [[agglomération]] du [[départements français|département]] de la [[Haute-Loire]]. Située sur l'axe de [[Lyon]] à [[Toulouse]] par le [[Massif central]], dominant la vallée de la [[Loire (fleuve)|Loire]], elle est la capitale de la [[Les Marches-du-Velay|Marche-du-Velay]]. Elle a connu une forte expansion depuis les dernières décennies du {{s|XX|e}}. Ses habitants sont appelés ''Monistroliens'' et ''Monistroliennes''. ==L'espace monistrolien== * '''Une improbable situation''' Au rebord oriental du [[Massif central]], sur les contreforts granitiques de la chaîne cévenole des [[Boutières]]<ref>On parle pour désigner ce granite hercynien, très érodé, de "granite du Velay".</ref>, la région monistrolienne est une région de forêts résineuses qui lui valurent le nom de ''Pays delà-les-bois'' au Moyen-Âge. Le plateau, à 800 mètres d'altitude, ne bénéficie pas de l'axe des gorges de la [[Loire (fleuve)|Loire]] trop encaissées<ref>Malgré le bassin sédimentaire d'effondrement de [[Bas-en-Basset|Bas]], qui date de l'ère tertiaire.</ref> et connaît un long isolement. Monistrol appartient dès l'origine au pays du [[Velay]]. * '''La forme d'une ville''' Monistrol s'impose précocément comme place de sûreté pour les environs. Au confluent des ruisseaux de Saint-Marcellin et de Piat, un château-vieux s'implante et une ville se développe sous sa protection. Cité close dotée d'un mur de ville, dont quelques vestiges subsistent, Monistrol voit le développement de faubourgs industriels à l'est, le long de la route royale de [[Lyon]] à [[Toulouse]] nouvellement percée ({{s|XVIII|e}}), et au sud, comme au Monteil. [[Image:pont_viaduc.jpg|thumb|left|400px|Le pont suspendu de Confolent sous le Viaduc du Lignon (RN 88)]]Le renouveau urbain des dernières décennies est pavillonnaire et s'oriente vers l'est (quartier du Mazel et zone de Chavanon) et surtout vers le sud (quartiers du Kersonnier et du Pêcher). La référence à la [[Loire (fleuve)|Loire]] est une nécessité administrative (la distinction avec [[Monistrol-d'Allier]]) et n'implique pas une quelconque influence du fleuve sur le développement urbain. * '''Du désenclavement à la polarisation''' La ville bénéficie de sa place sur la route royale de [[Lyon]] à [[Toulouse]], qui permet l'ouverture d'un bureau de poste dès 1755. Améliorée dans la perspective d'un désenclavement global du [[Velay]], la route impériale puis [[route nationale 88|nationale 88]] est finalement aménagée progressivement en voie rapide à la fin du {{s|XX|e}}. Désormais à 20 minutes de [[Saint-Étienne]], Monistrol est le point de départ de migrations pendulaires vers le bassin stéphanois. La gare de Bas-Monistrol place la ville à 3h29 de [[Gare de Lyon|Paris-Gare-de-Lyon]] par [[TGV]]<ref>meilleur temps de parcours avec correspondance à [[Gare de Saint-Étienne-Châteaucreux|Saint-Étienne-Chateaucreux]]</ref>. * '''Une identité problématique''' La région de Monistrol a toujours constitué une interface entre [[Velay]] et [[Forez]], et a ainsi bénéficié d'influences contraires. La frontière nord de l'[[Occitanie]] est située au nord de la commune et les toits à génoise, caractéristiques des régions méridionales, sont nombreux dans la vieille ville. A l'opposé, le [[Château des évêques du Puy|château]] abrite le seul plafond à la fougère, spécialité forézienne, connu en [[Velay]]. L'influence du [[Lyonnais]] et du [[Forez]] s'est surtout manifestée par l'activité économique. Le développement proto-industriel du {{s|XIX|e}} (passementerie, métallurgie, etc.) tient à la proximité de [[Saint-Étienne]] et de [[Lyon]]. Bien que le [[départements français|département]] de la [[Haute-Loire]] soit rattaché à la [[région française|région]] [[Auvergne]], la ville appartient à la zone d'influence de [[Saint-Étienne]] et tire sa prospérité de l'aire urbaine stéphanoise. L'expansion démographique résulte d'un phénomène de périurbanisation en provenance de la région [[Rhône-Alpes]]. La région monistrolienne se définit dès lors comme la [[Les Marches du Velay|Marche-du-Velay]], zone d'interface en développement rapide. {{Localisation ville |Nord-Ouest=[[Malvalette]] |ville nord=[[La Chapelle-d'Aurec]]<br>[[Aurec-sur-Loire]] |Nord-Est=[[Firminy]], [[Saint-Étienne]] ''par [[Route nationale 88|RN 88]]''<br>[[La Séauve-sur-Semène]] |ville ouest=[[Bas-en-Basset]] ''par D12'' |ville principale= ''Monistrol-sur-Loire'' |ville est=[[Sainte-Sigolène]] ''par D44'' |ville sud=[[Saint-Maurice-de-Lignon]]<br>[[Yssingeaux]] ''par [[Route nationale 88|RN 88]] |Sud-Est=[[Les Villettes]] |Sud-Ouest=[[Beauzac]] }} ==Le passé d'une cité== {|width="100%" border="1" cellspacing="0" cellpadding="4" class="wikitable" |-valign="top" |align="center" style="padding:8px"|[[Image:Blason dpt fr Haute-Loire.svg|120px|Armes de Monistrol]]<br/> |width="100%" style="padding:8px"|'''Monistrol-l'Évêque''' ''Les armes de Monistrol sont aussi celles du [[Velay]]. A travers les symboles de la crosse et de l'épée, elles rappellent le double pouvoir, spirituel et temporel, de l'évêque. La devise de la cité est ''Ad utrumque paratus'', qui signifie "prêt pour les deux choses", nouveau renvoi au double pouvoir du comte-évêque du [[Velay]]. Sous l'[[Ancien Régime]], la ville est parfois appelée Monistrol-l'Évêque. La Révolution la rebaptise Monistrol-en-Velay puis Monistrol-sur-Loire, appellation qui s'est imposée sous la Monarchie de Juillet.'' |-valign="top" |} [[Image:chateaufaçade.jpg|400px|thumb|[[Château des Évêques-du-Puy|Château des Évêques]]]] L'antique ''Monasterolium'' se développe au Moyen-Âge. La ville abrite les reliques de Saint-[[Marcellin]], évangélisateur du Velay, qui attirent de nombreux pélerins. Seigneurs de la cité après la Première [[Croisade]], les Évêques du [[Le Puy-en-Velay|Puy]] font du [[Château des évêques du Puy|château]] leur résidence estivale et de Monistrol la deuxième ville du [[Velay]]. Après les [[Guerres de religion (France)|Guerres de religion]], elle connaît un âge d'or au {{s|XVII|e}}. Humaniste, amoureux des lieux, M{{gr}} Armand de Béthune, neveu de [[Sully (Maximilien de Béthune)|Sully]], enrichit alors le [[Château des évêques du Puy|château]] et le parc adjacent, et attire des artistes comme le sculpteur Vaneau. Loyale sous la [[Révolution française|Révolution]], elle voit cependant la sous-préfecture lui échapper. L'industrie, en particulier textile et métallurgique, se développe largement au {{s|XIX|e}}. Après un long déclin, la population double dans les dernières décennies du {{s|XX|e}}. ==Les mutations économiques== La proximité de deux foyers industriels, [[Lyon]] et surtout [[Saint-Étienne]], a déterminé le développement précoce de l'industrie sur les plateaux du [[Velay]], sans doute dès la fin du {{s-|XVIII|e}}. Le [[Industrie textile|textile]] et la [[métallurgie]], spécialisations dominantes, sont en effet des secteurs caractéristiques de la [[Révolution industrielle|première industrialisation]]. Tout au long du {{s-|XIX|e}}, l'activité industrielle s'est implantée dans les gros bourgs du nord-est de la [[Haute-Loire]], comme [[Sainte-Sigolène]] ou [[Saint-Didier-en-Velay]]. Il est difficile de distinguer la part de l'initiative locale et des donneurs d'ordre extérieurs, lyonnais et stéphanois, mais il est certain que la proximité a joué un rôle décisif, notamment pour les débouchés commerciaux. À Monistrol, le [[tissage]], la [[passementerie]] et la rubannerie étaient très répandus. Il s'agissait d'une activité essentiellement féminine, pratiquée sur de hauts [[métier à tisser|métiers à tisser]]. Selon Yves Lequin, les produits étaient ensuite revendus à [[Lyon]], centre de cette activité. L'industrie [[mécanique]] est quant à elle liée à [[Saint-Étienne]]. Elles se pratiquait dans des entreprises locales (Martouret, Clémenson) ou dans des filiales d'entreprises stéphanoises (Limouzin). Au début du {{s-|XX|e}}, la boulonnerie, la coutellerie et l'industrie du cycle dominaient. La polyactivité des ouvriers, qui conservaient une activité agricole, s'est maintenue très tardivement. Contrairement à la région stéphanoise, on ne peut pas parler de formation d'un [[prolétariat]] en [[Velay]]. Les comportements politiques témoignent d'ailleurs de la faible implantation du communisme en [[Haute-Loire]], région très marquée par le [[catholicisme social]] et le [[syndicalisme chrétien]]. [[Image:Monistrol vue générale.jpg|650px|thumb|La cité à la veille de la [[Révolution française|Révolution]], d'après le lavis de Louis Menier conservé à la Bibliothèque nationale (1788)]] Cette industrie traditionnelle s'est maintenue jusqu'à la seconde moitié du {{s-|XX|e}}, avant de décliner progressivement<ref>Certaines traces subsistent cependant, comme la surreprésentation des entreprises industrielles de petite taille (10 à 49 salariés).</ref>. Une étape importante a été la fermeture des usines Martouret, principal employeur de Monistrol, à la fin des années 1980. Cependant, aujourd'hui encore, des entreprises de mécanique de précision, en particulier de décolletage (Lisi, Deville), et de rubannerie spécialisée (le leader mondial a son siège sur la commune), sont implantées sur la commune. Dans la seconde moitié du {{s-|XX|e}}, le renouveau industriel est principalement le fait de la [[plasturgie]]. En 1955, Abel Barbier fonde à [[Sainte-Sigolène]] la première usine de plastiques. Cette commune proche de Monistrol est aujourd'hui le coeur d'un véritable [[système productif local]], deuxième producteur de plastique français après [[Oyonnax]]. La plasturgie s'est implantée plus tardivement à Monistrol et elle est aujourd'hui critiquée pour son impact environnemental. Les Établissements Barbier n'en demeurent pas moins le principal employeur de la commune. On ne peut parler à Monistrol, contrairement à [[Sainte-Sigolène]], de mono-industrie. Le secteur des services domine en effet à Monistrol<ref>Selon l'INSEE, la sphère d'activité "résidentielle" regroupe 48 % des emplois, la sphère d'activité "industrielle" 39 % (33 % au niveau national). Le secteur agricole est très marginal.</ref> : commerce, éducation, banque et assurances, etc. L'importance de ces activités tertiaires est liée au développement démographique de la région, qui a imposé Monistrol comme capitale de la [[Les Marches-du-Velay|Marche-du-Velay]]. D'autre part, près du tiers des actifs monistroliens travaille dans la région stéphanoise avec la [[périurbanisation]]<ref>32 % au recensement de 1999 selon l'INSEE</ref>. L'image de la montagne-atelier s'estompe ainsi progressivement. ==Démographie et urbanisme== Après un déclin continu dans la première moitié du {{XXe siècle}}, la population monistrolienne connaît une forte expansion depuis 30 ans. Le nombre d'habitants a progressé de plus de 41 % entre 1982 et 1999<ref>Donée INSEE Auvergne électronique</ref>. L'évolution démographique repose essentiellement sur l'[[solde migratoire|attractivité migratoire]], avec 1 020 habitants supplémentaires durant la période intercensitaire. Un autre fait marquant est la surreprésentation des 0-19 ans (28,7 % à Monistrol contre 24,6 % au niveau national) et des familles (ménages de 4 personnes et plus) dans la population. Plusieurs étapes jalonnent ce développement : la construction par le maire Joannès Laval du ''Domaine de La Rivoire'', l'aménagement en voie rapide de la [[route nationale 88|RN 88]], qui place la ville à 20 minutes de [[Saint-Étienne]], et l'ouverture en 1994 du Lycée Léonard-de-Vinci, unique lycée public de l'[[Arrondissement d'Yssingeaux|arrondissement]]. Cette croissance s'est accélérée sous la mandature de Guy Granger. Elle n'est pas sans nécessiter la création de nouveaux équipements, comme les écoles ou crèches ; surtout elle pose aujourd'hui des problèmes aigus de circulation dans le centre, réduit et contraint par les dénivellations. Une des solutions a été la déconcentration des activités commerciales dans des zones périphériques ([[Zonage (urbanisme)|zonage fonctionnel]]). L'expansion urbaine s'effectue principalement sur le mode pavillonnaire. La [[périurbanisation]] a profondément modifié l'aspect d'une commune autrefois rurale et industrielle. Aux fermes, aux quartiers d'artisanat et d'industrie ont succédé les lotissements. Certains n'hésitent pas à parler de [[Grignotage (urbanisme)|mitage]]. {{DemogFR |1793= 3 923 |1800= 3 913 |1806= 4 048 |1821= 3 930 |1831= 4 145 |1836= 3 825 |1841= 3 975 |1846= 4 431 |1851= 4 619 |1856= 4 752 |1861= 4 473 |1866= 4 781 |1872= 4 452 |1876= 4 722 |1881= 4 703 |1886= 4 850 |1891= 4 719 |1896= 4 918 |1901= 4 931 |1906= 5 087 |1911= 5 008 |1921= 4 481 |1926= 4 487 |1931= 4 305 |1936= 4 116 |1946= 3 829 |1954= 4 063 |1962= 4 020 |1968= 4 265 |1975= 4 607 |1982= 5 143 |1990= 6 180 |1999= 7 451 |2007= 8 582 |sansdoublescomptes=1962 |source=Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref> et INSEE<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE : Population depuis le recensement de 1962], sauf pour 2007 où il s'agit d'une donnée provisoire</ref> }} <center> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:850 height:350 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:9000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:5000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1793 text:1793 bar:1800 text:1800 bar:1806 text:1806 bar:1821 text:1821 bar:1831 text:1831 bar:1836 text:1836 bar:1841 text:1841 bar:1846 text:1846 bar:1851 text:1851 bar:1856 text:1856 bar:1861 text:1861 bar:1866 text:1866 bar:1872 text:1872 bar:1876 text:1876 bar:1881 text:1881 bar:1886 text:1886 bar:1891 text:1891 bar:1896 text:1896 bar:1901 text:1901 bar:1906 text:1906 bar:1911 text:1911 bar:1921 text:1921 bar:1926 text:1926 bar:1931 text:1931 bar:1936 text:1936 bar:1946 text:1946 bar:1954 text:1954 bar:1962 text:1962 bar:1968 text:1968 bar:1975 text:1975 bar:1982 text:1982 bar:1990 text:1990 bar:1999 text:1999 bar:2007 text:2007 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2008 au [[Canton de Monistrol-sur-Loire|conseiller général]] Guy Granger. Ancien secrétaire de la section locale du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], il était à la tête d'une liste de large rassemblement face au maire sortant, à la tête de la ville depuis 1989. {| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom: 2px solid #999; background: #f3fff3" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Les maires depuis 1971 |-style="background: #ddffdd" ! Période || Identité || Parti || Qualité |- ! depuis 2008 || Robert Valour || <small> ''[[Divers gauche|DVG]]'' || ''<small> professeur des écoles'' |- ! 1989 - 2008 || Guy Granger || <small> ''[[Divers droite|DVD]]*'' || ''<small> professeur en classes préparatoires'' |- ! 1988 - 1989 || Yves Néron-Bancel || <small> ''[[Divers droite|DVD]]*'' || ''<small> ingénieur'' |- ! 1983 - 1988 || Joannès Laval || <small> ''[[Divers droite|DVD]]*'' || ''<small> expert-comptable'' |- ! 1971 - 1983 || Georges Boscher || <small> ''[[Divers droite|DVD]]*'' || ''<small> agent d'assurances'' |- | colspan="4" align="center" | <small> ''*Classifications de la Préfecture de la [[Haute-Loire]]'' |} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |titre=Liste des maires avant 1971 |contenu={{ÉluDébut|Titre=Liste des maires de la [[Révolution française|Révolution]] à 1971}} {{Élu|Début=1959|Fin=1971|Identité=Jean Vialatte|Parti=républicain national|Qualité=secrétaire de la coopérative agricole}} {{Élu|Début=1946|Fin=1959|Identité=Jean Guillaumond|Parti=gauche indépendante|Qualité=retraité des chemins de fer}} {{Élu|Début=1944|Fin=1946|Identité=Camille Pernel|Qualité=hôtelier-restaurateur}} {{Élu|Début=1940|Fin=1944|Identité=André Néron-Bancel|Qualité=officier}} {{Élu|Début=1939|Fin=1940|Identité=Édouard Néron|Parti=Fédération républicaine}} {{Élu|Début=1931|Fin=1939|Identité=André Néron-Bancel|Qualité=officier}} {{Élu|Début=1925|Fin=1931|Identité=Émile Néron-Bancel}} {{Élu|Début=1923|Fin=1925|Identité=Édouard Néron|Parti=Fédération républicaine}} {{Élu|Début=1919|Fin=1923|Identité=Pierre Franc|Qualité=liquoriste-distillateur}} {{Élu|Début=1896|Fin=1919|Identité=Édouard Néron|Parti=Fédération républicaine}} {{Élu|Début=1892|Fin=1896|Identité=Émile Néron-Bancel}} {{Élu|Début=1882|Fin=1892|Identité=Alphonse Néron}} {{Élu|Début=1871|Fin=1882|Identité=Hippolyte de Chabron|Qualité=poète}} {{Élu|Début=1865|Fin=1871|Identité=Alphonse Néron}} {{Élu|Début=1858|Fin=1865|Identité=Joseph Godegrand-Monnier}} {{Élu|Début=1848|Fin=1858|Identité=Joseph-Jacques, vicomte du Chayla}} {{Élu|Début=1848|Fin=1848|Identité=Claude de Veyrines}} {{Élu|Début=1847|Fin=1848|Identité=Hippolyte de Chabron|Qualité=poète}} {{Élu|Début=1838|Fin=1847|Identité=Bertrand de Chabron}} {{Élu|Début=1831|Fin=1838|Identité=Claude de Veyrines|Qualité=docteur en médecine}} {{Élu|Début=1830|Fin=1831|Identité=Dubois|Qualité=juge de paix}} {{Élu|Début=1829|Fin=1830|Identité=Bertrand de Chabron}} {{Élu|Début=1824|Fin=1829|Identité=Jean-André Quioc|Qualité=notaire royal}} {{Élu|Début=1810|Fin=1824|Identité=Jean-Baptiste, comte de Charbonnel}} {{Élu|Début=1800|Fin=1810|Identité=Basile Manaud|Qualité=bourgeois}} {{Élu|Début=1798|Fin=1800|Identité=Jean-Antoine Douspis|Qualité="président de l'administration municipale"}} {{Élu|Début=1795|Fin=1798|Identité=Granouillet-Larouveure|Qualité="président du directoire"}} {{Élu|Début=1793|Fin=1795|Identité=Vital Ollier|Qualité="président du district", ancien curé}} {{Élu|Début=1793|Fin=1793|Identité=Jean-Baptiste Soleliac}} {{Élu|Début=1792|Fin=1793|Identité=Jean-Mathieu Joubert}} {{Élu|Début=1790|Fin=1792|Identité=Joseph-André-Simon Le More de La Gardette}} {{Élu|Identité=<small> ''Monistrol était auparavant dirigée par des [[Échevin|consuls]]''}} {{ÉluFin}} }} === Intercommunalité === La commune est le centre de la Communauté de communes des [[Les Marches-du-Velay|Marches-du-Velay]] et appartient au [http://www.pays-jeuneloire.fr/ Pays de la Jeune Loire et de ses rivières], qui regroupe le nord-est de la [[Haute-Loire]]. === Autres circonscriptions === Monistrol relève du Tribunal de grande instance, du Tribunal de commerce et du Conseil de prud'hommes du [[Le Puy-en-Velay|Puy]], ainsi que du Tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Elle appartient à la [[Première circonscription de la Haute-Loire|première circonscription de la Haute-Loire]] pour l'élection des députés. === Jumelage === Monistrol est jumelée avec {{jumelage|Monistrol-de-Montserrat|Espagne|Spain}}, en [[Catalogne]], depuis [[1994]]. ==Établissements scolaires== [[Image:monistroleglise.JPG|thumb|Clocher de la Collégiale, restauré en 1989]] [[Image:Monistrol donjon.JPG|thumb|Le Donjon, récemment restauré]] [[Image:gorgesbilhard.JPG|thumb|Les [[Gorges de Bilhard]]]] [[Image:gournier.jpg|thumb|La [[Loire (fleuve)|Loire]] à Gournier, vers l'aval]] [[Image:gournier_1.jpg|thumb|La [[Loire (fleuve)|Loire]] à Gournier, vers l'amont]] Avec l'ouverture du Lycée Léonard-de-Vinci en 1994, qui s'ajoute au Lycée Notre-Dame-du-Château, Monistrol est devenue un important centre scolaire, qui accueille près de 4000 élèves, de la maternelle à [[Brevet de technicien supérieur|bac +2]]. {|class="wikitable" |+'''Établissements scolaires de Monistrol''' !Établissements ! Publics ! Privés sous contrat |- | '''Maternelles''' | • Prévescal<br> • Kersonnier (''ouverture en 2008'')<br> | • Notre-Dame-du-[[Château des Évêques-du-Puy|Château]] |-{{ligne grise}} | '''Primaires''' | • Prévescal<br> • Kersonnier (''ouverture en 2008'')<br> | • Notre-Dame-du-[[Château des Évêques-du-Puy|Château]] |- | '''Collèges''' | • Collège du Monteil | • Collège Notre-Dame-du-[[Château des Évêques-du-Puy|Château]] |-{{ligne grise}} | '''Lycées''' | • Lycée [[Léonard de Vinci|Léonard-de-Vinci]] <br>(général et technologique)<br> | • Lycée Notre-Dame-du-[[Château des Évêques-du-Puy|Château]] <br>(général et technologique)<br> • Lycée professionnel privé <br>(industriel et tertiaire)<br> |----- | '''Post-baccalauréat''' | • [[Brevet de technicien supérieur|BTS]] commercialisation de produits <br>([[Léonard de Vinci|Léonard-de-Vinci]])<br> | • [[Brevet de technicien supérieur|BTS]] assistance technique d'ingénieur <br>(Notre-Dame-du-[[Château des Évêques-du-Puy|Château]])<br> |} == Vie culturelle et associative == Depuis 2003, une saison culturelle dédiée au spectacle vivant sous toutes ses formes est organisée par l'Office municipal de la culture, en partenariat avec la Comédie de [[Saint-Étienne]]. Des expositions et lectures, en particulier pour le jeune public, ont régulièrement lieu à la médiathèque municipale. Chaque année, les salons du [[Château des Évêques-du-Puy|Château des Évêques]] abritent les célèbres ''Gastrôleries'', "fêtes du vin et du mangement", et le ''Printemps de lire''. Parmi les associations qui agissent dans le secteur culturel, on citera notamment la ''Société d'histoire de Monistrol'' et l'''Association des Amis du [[Château des Évêques-du-Puy|Château]]''. Plus de 40 sports, de la natation à l'aïkido, peuvent être pratiqués dans les associations de la commune, regroupées au sein de l'Office municipal des sports (OMS), qui organise chaque année la ''Fête du sport'' (près de 4 000 participants en 2008). L'Union sportive monistrolienne (USM), l'Amicale des pêcheurs de Monistrol-Gournier et la Société de chasse sont les plus vieilles associations de la commune. ==Monuments et sites== ====La ville et le Château==== Dominant la vieille ville et le ruisseau de Piat, le ''[[Château des Évêques-du-Puy]]'' est le principal monument de la commune. Construit du {{XVe siècle}} au {{XVIIIe siècle}}, il sert de résidence d'été aux Évêques du [[Le Puy-en-Velay|Puy]] jusqu'à la Révolution. Il abrite aujourd'hui l'[http://pagesperso-orange.fr/ot-monistrol.com/ Office de tourisme], la [http://amischateau.ifrance.com/shm.htm Société d'histoire de Monistrol] et des salles d'exposition. De son parc classique, qui comprenait autrefois un jardin botanique, un temple et des statues, ne subsistent aujourd'hui que les allées. La ''Collégiale Saint-Marcellin'', au centre de la vieille ville, remonte au {{s|VIII|e}}. Elle est surtout connue pour son chœur roman et son clocher classique, ainsi que pour le remarquable [[reliquaire]] doré de Saint-Marcellin, patron de la commune, réalisé au Moyen-Âge. D'autres monuments rappellent l'ancienne emprise des évêques sur la ville, comme le Couvent des [[Ursulines]], qui abrite le [[rétable]] en bois doré de ''La Mort de Saint-Joseph'', chef d'œuvre du sculpteur Vaneau ({{s|XVII|e}}), ou l'ancien couvent des capucins. Le ''Donjon'', ancien corps de garde de la porte de l'Arbret, est un des derniers vestiges du mur de ville, chargé de protéger certains quartiers comme celui du [[Château des Évêques-du-Puy|Château]], aujourd'hui très dégradé. Malgré tout, de nombreux efforts sont entrepris pour mettre en valeur ce patrimoine : Monistrol est ainsi devenue ville fleurie ([[Image:Ville fleurie.svg]][[Image:Ville fleurie.svg]]). ====Dans la commune==== [[Image:Erioll world.svg|left|30px|]]</div> Le ruisseau du Piat s'écoule dans les ''[[Gorges de Bilhard]]'', théâtre d'une légende confrontant un ermite au diable Billard, avant de se jeter dans la [[Loire (fleuve)|Loire]]. Le fleuve traverse une partie de la commune dans des Gorges très encaissées. Plusieurs châteaux sont situés dans les villages de la commune : Château du Chambon, ruiné, Château de Flachat, fief de la famille Néron-Bancel, Château de Martinas, Château de Foletier, qui abrite chaque été un festival de piano, ancienne Viguerie du Betz et Château de Paulin, ruiné. ==Personnalités== * [[Liste des évêques du Puy-en-Velay#Époque moderne|Antoine de Sénecterre]], évêque du Puy, restaure le [[Château des évêques du Puy|Château]] et protège la ville durant les [[Guerres de religion (France)|Guerres de religion]]. * Jean Chassanion, humaniste protestant, né à Monistrol et mort à [[Genève]], est l'auteur d'œuvres apologétiques inspirées des écrits de [[Jean Calvin|Calvin]]. * [[Maison de Béthune#Religieux|Armand II de Béthune]] (1635-1703), neveu de [[Sully (Maximilien de Béthune)|Sully]], est nommé en 1661 évêque du Puy. Humaniste, amoureux des lieux, il donne au [[Château des évêques du Puy|Château]] et à son parc son visage classique au fil d'incessants travaux. Honnête homme, il s'entoure de l'architecte Coppin et de l'érudit Théodore, tous deux ermites dans les [[Gorges de Bilhard]], et fait appel à des artistes de talent. * [[Vaneau|Pierre Vaneau le Grand]], dit Vaneau de Monistrol, est de ceux-ci. Sculpteur né à [[Montpellier]], il s'installe dans la cité et y réalise ''La Mort de Saint-Joseph'', [[rétable]] en bois doré de la Chapelle des Ursulines. * Marie-Joseph de Galard de Terraube est le dernier seigneur de Monistrol. Homme de cour, fidèle à Louis XVI, il refuse la [[Constitution civile du clergé]] et se réfugie dans la cité avant d'émigrer. * [[Armand-François-Marie de Charbonnel|Armand de Charbonnel]], né à Monistrol, est le premier évêque de [[Toronto]] (Canada). * Les poètes monistroliens Hyppolite de Chabron ({{s|XIX|e}}) et Eugène David (1876-1956), auteur des ''Fleurs vellaves et stéphanoises'', soulignent la beauté discrète d'une cité classique devenue industrielle. En revanche, le chansonnier Rémi Doutre ({{s|XIX|e}}) ne fait que peu de références à sa ville de naissance. * [[3e régiment de zouaves#Chefs de corps|Emmanuel de Chabron]] (1806-1889), général issu d'une des plus vieilles familles monistroliennes, s'illustre lors de la prise de Constantine et la guerre de Crimée. * Marc Bouchacourt ({{s|XIX|e}}) témoigne de la vie monistrolienne à la Belle Époque. Juge de paix, il croque la ville et ses habitants dans ses tableaux et dessins. * L'homme politique [[Vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940#Ont Voté « Pour » :|Édouard Néron]] (1867-1945), est membre d'une longue lignée de notables monistroliens, bienfaiteurs de la ville, la famille Néron-Bancel. Maire à la [[Belle Époque]], il parvient à devenir député puis sénateur de la Haute-Loire sous l'étiquette de la [[Fédération républicaine]]. ==Orientations bibliographiques== ====Monographies==== * François Boulet, ''L’État d’esprit en Haute-Loire, 1940-1944 : des refuges aux maquis'', Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2003 * Ahmed Chafchafi, ''Le Velay septentrional, morphogenèse et morphostructure'', Saint-Étienne, Presses universitaires, coll. des études foréziennes, 1997 * Gilles Charreyron, ''Politique et Religion. Protestants et catholiques de la Haute-Loire'', Clermont-Ferrand, Presses de l'Université Blaise-Pascal, coll. Études sur le Massif central, 1990 * André Crémillieux, Philippe Moret, Auguste Rivet et Pierre Burger, ''Voyage au pays des béates'', Clermont-Ferrand, éd. de Borée, 2003 * Mauricette Fournier, ''Les Dynamiques industrielles d’une moyenne montagne : innovations, initiatives en Auvergne et Velay'', Clermont-Ferrand, Publications de la Faculté des lettres, 1998 * Christophe Granier, Jean de Hédouville, Sylviane Hugon (éd.), ''Atlas pratique de la Haute-Loire'', Le Puy-en-Velay, Cartographie & Décision, 1996 * Yves Lequin, ''Les Ouvriers de la région lyonnaise'' (2 vol.), Lyon, Presses universitaires, 1977 * Christian Lauranson-Rosaz, ''L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du {{s|VIII|e}} au {{s|XI|e}}. La fin du monde antique ?'', Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1987 * René Lebeau (dir.), ''Atlas et Géographie de la région lyonnaise'', Paris, Flammarion, coll. Portrait de la France moderne, 1970 * Pierre Mazataud, ''Géopolitique d'une région : l'Auvergne'', Nonette, Créer éd., 1987 * Jean Merley, ''L'Industrie en Haute-Loire de la fin de la Monarchie de Juillet aux débuts de la Troisième République'', Lyon, éd. du Centre d'histoire économique et sociale de la région lyonnaise, 1972 * Jean Merley, ''La Haute-Loire, de la fin de l'Ancien Régime aux débuts de la Troisième République'' (2 vol.), Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1974 * Philippe Moret (éd.), ''Monistrol d'antan'', Monistrol, Court imp., 1988 * Auguste Rivet, ''La Vie politique dans le département de la Haute-Loire de 1815 à 1974'', Le Puy-en-Velay éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1978 * Auguste Rivet (dir.), ''1900-2000, un siècle en Haute-Loire'', Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2001 * Auguste Rivet (dir.), ''Politique nationale et Politique locale en Haute-Loire, {{s|XIX|e}}-{{s|XX|e}}'', Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2004 * Marcel Romeyer, ''Monistrol de l'ère nouvelle'', Monistrol, Court imp., rééd. 1994 ====Périodiques==== * "Pays de la Jeune Loire et de ses rivières", ''[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/auvergne/publi/elect/Jeune_Loire.htm INSEE Auvergne électronique]'', Clermont-Ferrand, novembre 2006 * ''[http://amischateau.ifrance.com/shm.htm Chroniques Monistroliennes]'', Monistrol (revue annuelle de la Société d'histoire de Monistrol, B.P. 49, 43120 Monistrol-sur-Loire) * ''[http://www.cahiersdelahauteloire.fr/?page=presentation Cahiers de la Haute-Loire]'', Le Puy-en-Velay, Ass. des Cahiers de la Haute-Loire (annuels) == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Haute-Loire]] * [[Velay]] * [[Les Marches-du-Velay]] * [[Château des Évêques-du-Puy]] * [[Gorges de Bilhard]] * [[Route nationale 88]] * [[Communes de la Haute-Loire]] * [[Canton de Monistrol-sur-Loire]] * [[périurbanisation]], [[rurbanisation]] et [[étalement urbain]] === Liens externes === * {{fr}} [http://www.monistrol-sur-loire.com Mairie de Monistrol en Haute-Loire] * {{fr}} [http://perso.orange.fr/ot-monistrol.com/ Office de tourisme de Monistrol et de La Chapelle-d'Aurec] (comprend une photothèque et une liste de liens) * {{fr}} [http://amischateau.ifrance.com/shm.htm Site de la Société d'histoire de Monistrol] * {{fr}} [http://pagesperso-orange.fr/avenirdgl/ Site de l'association Avenir des Gorges de la Loire] * {{fr}} [http://www.rue43120.fr Rue43120, Site d'informations locales] * {{fr}} [http://www.monistrol.fr Monistrol.fr, Le site pour les monistroliens, fait par des monistroliens] === Notes === {{Références|colonnes = 2}} {{Portail|Massif central|Occitanie|Communes de France}} [[Catégorie:Commune de la Haute-Loire|Monistrol-sur-Loire]] [[Catégorie:Haute-Loire]] [[Catégorie:Villes et villages fleuris]] [[Catégorie:Ancienne sous-préfecture]] [[Catégorie:Monistrol-sur-Loire]] [[ceb:Monistrol-sur-Loire]] [[en:Monistrol-sur-Loire]] [[es:Monistrol-sur-Loire]] [[it:Monistrol-sur-Loire]] [[nl:Monistrol-sur-Loire]] [[pl:Monistrol-sur-Loire]] [[pt:Monistrol-sur-Loire]] [[vo:Monistrol-sur-Loire]]