Monthault
375385
30710468
2008-06-16T20:46:39Z
86.199.236.163
/* Lieux et monuments */
{{Ébauche|commune d'Ille-et-Vilaine}}
{{a wikifier}}
{{Infobox Commune de France|nomcommune=Monthault
|région=[[Bretagne (région administrative)|Bretagne]]
|département=[[Ille-et-Vilaine]]
|arrondissement=[[Arrondissement de Fougères]]
|canton=[[Canton de Louvigné-du-Désert]]
|insee=35190
|cp=35420
|maire=Roger Buffet
|mandat=[[2008]]-[[2014]]
|intercomm=[[Louvigné Communauté]]
|longitude=-1.18
|latitude=48.5119444444
|alt moy=194 m
|alt mini=114 m
|alt maxi=197 m
|hectares=820
|km²=8,2
|sans=249
|date-sans=1999
|dens=30|}}
'''Monthault''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] d'[[Ille-et-Vilaine]] et la [[régions françaises|région]] [[Bretagne (région administrative)|Bretagne]].
==Géographie==
Monthault est une petite commune d'Ille et Villaine située en Bretagne aux limites de la Normandie (la Manche) et des Pays de Loire (Mayenne).
==Histoire==
'''Sur l'histoire de Monthault nous devons beaucoup aux recherches de Roger LEVEQUE, publiées dans sa revue "Notre Pays, Louvigné du Désert".'''
'''Monthault (Eclesia de Monte Alto (XVI siècle)''' Olim du diocèse de Rennes, de l'archidiacomé de Rennes et du doyenné dez Fougères. Nunc de l'archidiocèse de Rennes, de l'archidiaconé de Saint Malo et du doyenné de louvigné-du-désert.
Si l'on ignore les origines de cette paroisse (1), qui est cependant très ancienne ; on trouve bien vers 1150 un chanoine de Rillé appelé Jean de Monthault, et ailleurs un Guillaume de Monthault, mais on ne peut assurer qu'il appartinrent à une famille seigneuriale de ce nom.
Tout ce que nous savons sur cette paroisse, - dit Mr Maupillé, - c'est qu'au commencement du XIII siècle, elle était le siège d'un doyenné relevant de l'archidiaconé de Rennes, et dont la juridiction devait embrasser toutes les paroisses de la vairie de Louvigné et une partie de celle du Coglais.
Quoique ce doyenné ait été de bonne heure réuni à celui de Fougères, le recteur de Monthault n'en continua pas moins, [[jusqu'en 1698]], à prendre le titre de doyen.
La cure de Monthault était à la représentation de l'archidiacre de Rennes, qui levait quelques rentes dans la paroisse : 12 deniers monnaie sur le presbytère, 6 livres et 2 sols sur les revenus de la cure et 2 sols et 6 deniers sur les hommes d'un fief dit de l'archidiacre.
Il faut rappeler que si Louvigné a été rangé parmi les premières agglomérations du pays qu'on devait considérer comme faisant partie, tantôt du coglais, tantôt du désert, il est un lieu qui bien que n'ayant pas retenu à cet égard l'attention des historiens locaux, dû, vers les mêmes époques, être particulièrement cher aux celtes : "Monthault".
Nous avons cru pouvoir lui accorder cette identification pour plusieurs raisons, notamment celle de l'installation du premier doyenné. Doyenné unique, qui seul paraît avoir subsisté dans ce territoire, et que les rivières du Couenon et d'Eron bordérent. S'il est resté une institution qui est restée en interrogation au pays de Louvigné, c'est bien celle du doyenné, que l'autorité ecclésiastique décida d'y installer. Cette installation paraît avoir eu lieu au cours de la deuxième moitié du premier millénaire de notre ère ? en suite de celle du premier évêché de Rennes, lequel d'après l'historien PAUTREL, fût fondé au quart du {{s-|IV|e}}.
Trois appellations différentes furent données :
Doyenné du Coglais, de louvigné et du désert.
Cependant certaines raisons se sont inscrites pour conserver à ce doyenné d'autres points de curiosité.
On est en effet en droit de se demander :
1 : '''Quelles purent être les cause de cette installation en notre région ?'''
2 : '''Quelles raisons motivèrent l'étendue de son autorité ?'''
3 : '''Pourquoi son siège fût fixé à Monthault ?'''
4 : '''D'ou provinrent les différentes appellations sous lesquelles ce doyenné fût désigné ?'''
Toutes ces questions pour délicates qu'elles apparaissent sont susceptibles de réponses.
Il est nécessaire de nous reporter d'abord à l'état antique de la région, laquelle ,fût constituée par un territoire qui s'étendit sur les terres situées entre les rivières du Couesnon et de l'Eron.
Aussi loin qu'il a été possible à nos historiens de scruter le passé, des rassemblements à antériorité gauloise existèrent, d'une part, non loin du Couesnon sur sa rive gauche au lieu que nous connaissons sous le nom de Vendel, d'autre part, en deux points sur le territoire existant entre le Couesnon et l'Eron dont nous avons parlé. Territoire qui fût connu sous le nom de "Coglais". L'un de ces points a paru être "Coglès", bien qu'un autre l'ait voisiné "Puniac"en Saint brice en Coglès. Le second fût désigné sous le nom de "Louvigné".
Or, ces centres de Vendel, de Coglès, de Louvigné avaient à leur tête des chefs païens mais nous n'allons nous occuper que du Coglais.
Ce territoire à l'époque celtique aurait connu la venue de plusieurs tribus : les Redons, les Curiosolytes, les Ambibares, les Diablintes, les Aulerci-Diablintes, sans qu'il ait été possible de préciser laquelle de ces tribus prima en ces terres.
Si cependant, le nom du chef installé à Coglès ne nous a pas été révélé, l'histoire nous a gardé celui du fondateur du "Lupiniacus", pays ou aurait exsité le domaine fondé par un certain "Lupiniac", lequel donna ultérieurement naissance à celui de Louvigné.
Le Christianisme des premiers siècles qui s'était d'abord précisé à Tour, à Nantes, à Rennes, ne devait se propager qu'avec difficulté dans les lieux ou des chefs païens veillaient à la conservation du culte de leurs dieux. Et, s'il devait en être ainsi pour les chefs-lieux de Coglès et de Louvigné, il parait en avoir été de même des hauts-lieux ou ces païens s'assemblèrent pour l'exercice de leurs cultes et de leurs rites.
L'exercice de ces rites et de leurs cruelles offrandes, s'ils avaient lieu de préférence sur des endroits élevés dissimulés au milieu de forêts, étaient choisis par surcroit parmi ceux ou des rochers pouvaient se préter aux dites offrandes.
C'est ainsi qu'on vit encore logtemps, avant que le christianisme en eu chassé l'officialité, ,les successeurs des anciens païens, dans les superstitions incroyables, se livrer à des incantations secrètes sur ces antiques hauts-lieux.
Parmi ceux là dans notre région, le "Mont-Haut" dépendant actuellement de la commune de Monthault, était doté de toutes les qualités que nous avons énoncé.
Dominant toutes les terres de la région, situé au milieu d'une forêt qui avait encore en fin de millénaire de notre ère, 4kms au minimum de tour, parsemé de rochers facilitant les "sacrifices humains", il dùt parmi bien d'autres être choisi, ainsi qu'en témoignent encore les rigoles significatives qui sont restées pour certaine, rappelant en leurs cupules ou bassins, le langage toujours vivant que les pierres nous ont conservé. N'est-ce pas à cette cause en vue de détruire ces anciennes pratiques et d'instaurer à leur place le culte "du Vrai Dieu", que les autorités religieuses durent décider l'envoi d'évangélistes du coté du Mont-Haut.
Ne serait-ce pas en vue d'abolir ces souvenirs sauvages polythéistes, que les disciples chrétiens établi là le premier oratoire que la chapelle actuelle aurait continué à perpétuer ?
Il est de fait que '''cette paroisse seule dépendit de sainte Melaine de Rennes''', puique Louvigné dépendait de Marmoustier, villamé et Polley du mont saint Michel à la dite époque.
La première chapelle du "Mont-haut" peut fort bien avoir remplacé un ancien lieu où les populations antiques effectuèrent après les "sacrifices, leurs offrandes. N'en fùt-il pas ainsi du "Mont belen", près de fougères le Montbelleu.
L'histoire ne nous rapporte-t-elle pas que l'on l'on trouvait des sacrifices humains chez nous au IV siècle, et qu'il y avait encore des païens en Armorique au VI siècle.
S'attaquer au haut-lieu du mont, il n'y fallait pax compter, car s'il restait peu de païens affichés après quelques années de travaux évangéliques, beaucoup gardaient en leur intérieur les anciennes coutumes superstitieuses, (un bâtiment cultuel en cet endroit eut risqué de ne pouvoir subsister). Ne valait-il pas mieux le faire édifier en quelque autre endroit proche agglomération, si petite fut elle, de l'installation d'un premier oratoire chrétien. oratoire qui concrétisa la première paroisse.
Selon la coutume de l'époque le bâtiment fut dédié à saint Pierre et comme il voisinait la forèt du Mont-haut, on dénomma l'oratoire et la paroisse saint Pierre des Bois.
Cette appellation semble avoir duré jusqu'à l'installation du premier doyenné rural de la région, (ce dernier doyenné n'ayant pu être fixé ni à Coglès, ni à Louvigné, en raison du paganisme de leur chef qui avait empêché une installation d'église).
Au point de vue religieux l'autorité de ce doyenné paraît d'être exercée sur le territoire d'entre '''le Couesnon''' et '''l'Eron''' débnommé "Coglais", ce fùt de ce nom qu'il aurait été primitivement désigné "Doyenné du Coglais".
Mais le "Vicue Lupiniaci", (l'agglomération du domaine de lupiniaci), avait pris de l'importance et le culte chrétien y étant public, une église y fùt édifiée et on vit poindre la paroisse de Louvigné, (Parrochia lupiniaci).
Louvigné ayant émergé parmi les agglomérations les plus importantes se vit décerner la distinction de "vicus, (localité importante). Il n'en fallait pas davantage pour attirer l'attention des Autorités civiles de Bretagne.
On était alors en 989, un administrateur des terres fut envoyé, une "Vairie" fùt constituée et en 990 la "Vairie du désert" était portée à la connaissance de tous. C'est alors qu'on vit à Louvigné, un recteur pour l'administration religieuse de la paroisse et un Fondé de Pouvoirs du duc de Bretagne pour l'administration des terres.
L'éclat de cette situation en rejaillit jusque sur le doyenné, lequel se vit successivement appelé, tantôt "doyenné de louvigné", tantôt du" désert", cependant que son siège resta à Monthault.
Un siècle environ plus tard, une ville venait de se fonder à quelques 16Kms de Louvigné, elle fùt appelée "Fougères", il en fùt d'ailleurs de même de "Vendel.
Monthault ne devait garder que le souvenir lointain de son Mont, de ses sites païens, de son Autorité apostolique passé, de ses pierres et leur langage muet (Voir l'histoire de louvigné).
'''L'église''', construite en grand appareil est en forme de croix ; son clocher est moderne, l'ancien datait de 1714 ; les croisillons du transept ont été construits en 1724 et 1728, ils portent les armes des comtes de poilley ; on lit au bas de la nef l'inscription suivante gravée sur la face ouest " Donnée par Maître DESGRANGES recteur de céans, 1731. La facade sud possède un porche (XV ou XVI siècle) son arcade est surmontée d'un niche en arc brisé qui abritait une inscription effacée ; ses murs sont percés de deux espèces de meurtrières et munis de bancs en pierre; La facade sud du coeur présente une fenêtre en arc brisé à un meneau avec une archivolte. Une autre fenêtre analogue se voit au croisillon du transept; le choeur est de la même époque ; son chevet droit est percé d'un simple oeil de boeuf sommé d'un écusson très fruste. On a construit au nord du choeur en 1632 une sacristie surmontée d'une chanterie. les pignons se terminent par de petites croix.
Le 21 mai 1690, Mgr Larchiver consacra les deux autels de Saint Pierre et de Notre Dame.
On a construit au nord du choeur en 1632 une sacristie surmontée d'une chanterie.
Les pignons se terminent par de petites croix. A l'intérieur une filière porte l'inscription : "L'an 1632 l'allonge sacristie et Chanterie fut bastie". Une arcade aujourd'hui murée, faisait communiquer la sacristie avec le choeur. les comtes de poilley avaient un droit d'enfeu dans le choeur (3). On voit au haut de la nef une pierre tombale chargée d'un écusson mutulé et gravée en mùajuscules romaines des mots : " ci-*git ... Charles Escuyer Sr de la Céhardière ... 1682; Pries Dieu pour luy". Il convient de signaler un bénitier ocogonal orné d'un mascaron.
Le recteur de Monthault, Mr Picou, était en 1790 mieux partagé que l'archidiacre : Il levait toutes les dîmes de sa paroisse, grains, chanvres et lins, à la onzième gerbe, il estimait le tout 2.400 livres de rente ; il jouissait, en outre, d'un presbytère avec cour et jardin et d'une pièce de terre nommée la petite-aumône, ce qui lui rapportait 54 livres ; c'était donc un revenu total de 2.454 livres. sur cette somme il fallait payer, il est vrai, la pension de son vicaire 350 livres, les décimes 180 livres, la rente due à l'archidiacre 6livres2s., et l'entretien du presbytère et du chanceau 130 livres. de sorte qu'il déclarait n'avoir de revenu net que 1468 livres. A la même époque la fabrique de Monthault avait environ 100livres de rente.
Le recteur Mr Desgranges, fit en 1714 édifier le clocher, et de 1724 à 1728 bâtir deux chapelles formant transepts. Puis en 1734 il releva tout le bas de la nef et plaça sur la façade l'inscription suivante :"Donné par Mr F Desgranges, recteur de céans 1734, parce qu'il fit tous ces travaux à ses frais. Il fit encore paver l'église en 1748 et la dota d'une horloge achetée 200livres.
Mr François Julien Tropee, né à Dol le 24 juillet 1799, vicaire de Redon, diocèse de Rennes, a été nommé recteur de Monthault le 5 décembre 1834 par Mgr Louis de Lesquen, évêque de Rennes et installé avant la messe paroissiale à l'église de cette paroisse le dimanche 14 décembre par Mr Goltais, curé de Louvigné du Désert, en présence de Mr Casimir Tropee, vicaire à saint Léonard de Fougères et frère du recteur, en présence aussi d'un grand nombre de paroissiens et de fabriciens, dont le bureau a signé le procès verbal d'installation envoyé aussitôt à Mgr l'Evêque de Rennes pour avoir droit dès ce jour, aux mandats de payement comme recteur. En 1840 lui a succédé Mr Joseph Deniiaux, jusqu'en 1849...
Le baron de Fougères était seigneur supérieur dans l'église de Monthault, mais le comte de Poilley y jouissait du droit de fondation et des autres prééminences, y ayant un banc dans le cahnceau et le droit d'y ouvrir un enfeu. Aussi plaça-t-il ses armoiries dans les chapeles que l'on construisit au siècle dernier.
Le cimetière possédait une croix très élevée.
Le Bourg, on y voit de nombreuses maisons anciennes. L'une d'elles possède une tourelle et une porte accostée de pilastres et surmontée d'un linteau sculpté.
Route de saint Martin de landelle, l'ancien Menhir de la Pierre de fées, avait dit-on 5 mètres de hauteur (4). Il se trouvait près du village de la grande Louvière, à 1 kil du bourg, à l'ouest de la route.
Route rejoignant celle de Mellé à Louvigné du désert, '''l'ancien Manoir de la Chalopais''', à 700 ml du bourg et à 100ml, à l'ouest de la route. Il était au Cochard sieurs de la Cochardière en 1632, et aux Poullain sieurs de la chevalerie en 1789 (5).
Route de Louvigné du désert, on trouve le Moulin des châteaux, à 1 kil du bourg et 600ml à l'ouest de la route. Près de l'ancien étang des châteaux, on trouve deux grosses mottes en parties détruites (6), l'une d'elles existe encore très réduite en hauteur, la plus petite était appelée le redoute (7).
On monte aux Bruyères, à 2 kil au sud-est du bourg, près du bois Viel, une pierre branlante nommée "'''la Roche qui branle ou Roche au moine'''" (8). L'ancien manoir du Bois Viel se trouve près d'elle (9).
Route vers le nord-ouest, à 1 kil du bourg et à 400ml à l'est de la route, plusieurs pierres à bassins dites "pierres à écuelles" sont visibles. Elles sont en granit. La pierre principale mesure 7mètres de long, 5ml de larg., on y voit onze bassins de 0.30ml à 0.50ml de diamètre, huit sont reliés les uns aux autres par des rigoles. Autour de ce bloc s'en trouve trois autres portant chacun desu bassins, et deux autres n'en portant qu'un (10).
Près de la pierre écriante, sur laquelle les jeunes filles vont écrier, c'est à dire glisser, pour obtenir un prochain mariage (11).
Sur cette route, on trouve l'ancien Manoir de la Bruyère, à environ 1.100ml du bourg (12).
On rencontre sur le même rocher une petite chapelle édifiée en 1696-1698 et reconstruite en 1825 et 1877 (13).
L'ancienne chapelle avec le terrain qui en dépend, le donateur en ayant fait l'acquisition pendant la révolution et qui fut régulièrement acquitté :"Propose que la nouvelle chapelle avec le terrain limité par quatre bornes, soit concédé à la fabrique, pour en avoir l'usufruit, qui doit augmenter sensiblement ses ressources".
Le conseil, vu l'exposé de Mr le Maire et l'acte de donation considérant que tous ces sacrifices (de reconstructions) n'ont été fait que pour l'exercice du culte et qu'il ne s'oppose pas que la dite chapelle ainsi le terrain aujourd'hui délimité par bornes en granit oeuvré, appartiennent à la Fabrique pour en recueillir tout l'usufruit provenant des troncs et des donations, à la condition formelle qu'elle prenne l'engagement d'entretenir la dite chapelle, telle qu'elle est ainsi que son ornementation, de conserver scrupuleusement tous les vitraux, ainsi que toutes les inscriptions attachées à la chapelle, afin qu'aucun des principaux bienfaiteurs et leurs familles ne puissent en être froissés et que tous les engagements soient acceptés par le conseil de fabrique et approuvés par l'autorité diocésaine.
Signé : Lesaint (Maire), Duhamel (adjoint), Gérard, Guermond, Couesnon, Robillon, Boivent, Cornet, Lesaint (conseillers).
'''la Chapelle du Rocher.'''
En 1877, Mr Suppliegean, alors recteur de Monthault voyant la Chapelle du Rocher en mauvais état, résolut de la reconstruire, grâce à la générosité de plusieurs personnes, entre autres de Mr Pontais, propriétaire à saint Hilaire du Harcouet (manche). La chapelle fût reconstruite entièrement sur des proportions plus grandes que l'ancienne, avec une tour surmontée d'une belle statue, des vitraux joints, un autel en marbre blanc, orné de chandeliers dorés rendent belle la nouvelle chapelle.
Avant de donner la permission de bénir la nouvelle chapelle et d'y célébrer la messe, Mr PLACE, succeur de son Eminence Cardinal saint Marc de vénérable mémoire exigea de Mr l'Abbé Morand recteur de MONTHAULT
==Administration==
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité= Roger Buffet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 2008 |Fin= |Identité= Roger Buffet <ref>[http://www.bretagne.pref.gouv.fr/search_officials_form?cat=les_maires_d_ille-et Portail internet des services de l'Etat]</ref> |Parti= |Qualité= }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
==Démographie==
{{Démographie|
1962= 387|
1968= 452|
1975= 387|
1982= 338|
1990= 293|
1999= 249|
sansdoublescomptes= 1962|source=INSEE<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=35190&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Monthault sur le site de l'Insee]</ref>}}
==Lieux et monuments==
[['''Le monument aux morts''']]
A nos Héros : Ils furent nombreux ceux qui restèrent au champ de bataille.
''1914 : F BEREL, L MORAZIN, A BARBEDETTE, L RETE.
1915 : H PONT, L BIGOT, P COUASNON, A BEREL, L LANGLOIS
1916 : JM DUBOIS, P PRUDHOMME, G ROUSSEL.
1917 : A DESPAS, J COHIN, L LEROUX, G PREAUX.
1918 : A BARON, P LANGLOIS, G MAHE, J THOMAS, L JAMET, V LAMBERT, A BARBEDETTE, V BOIVENT.
1942 : V.BOIVENT, A. GUENEE.
1943 : J. COIRE.
1956 : P.GUERIN.
1960 : M. COQUEMONT.''
[['''La Chalopais''']] : Ancien Manoir de la "Chalopais", il est situé à 700m du bourg et à 100 m à l'Ouest de la route. il était aux COCHARD sieurs de la COCHARDIERE en 1682 et aux POULLAIN sieurs de la CHEVALLERIE en 1789. (Référence : Histoire, archéologie et monumentrs du département d'Ille et Vilaine par Paul BANEAT).
Le 11 novembre 1742, ''M Jacques-Guy POULAIN et Dame Léonore Marguerite COCHARD'', son épouse, anciens propriétaires et habitants de cette maison fondèrent à perpétuité, par devant notaire, pour les pauvres de cette paroisse , une rente de 50livres pour chaque année. Les descendants de cette famille firent en 1801 devant notaire au maire de Monthault, une reconnaissance de cette rente qui a été payée chaque année, mais comme la loi du 15 Pluviose de l'an 4 de la République (4 février 1796) a établi la diminution du cinquième sur les rentes perpétuelles fondées avant cette époque, cette somme annuelle, par la suite de cette loi qui a eu son exécution le 1er vendémiaire de l'an 5 (22 septembre 1796) a été réduit à 40 livres, et comme les francs ont été substitués aux livres, ces 40 livres ont été réduites à 39.50francs environ un liard par franc de diminution.
La Chalopais dont la terre a été vendue nationalement à la Révolution. La maison principale n'était plus entretenue.
Au début du XX siècle, le comte de la Riboissière de Louvigné du désert en fait une exploitation modèle.
==Personnalités liées à la commune==
[['''l'Abbé Mancel]].'''
Article parut dans Ouest-france du 10 octobre 1979 écrit par Bernard HEUDRE.
l'abbé MANCEL, vicaire à Monthault, pionnier du syndicalisme agricole.
Dans les années précédant la guerre 14-18, la petite paroisse de monthault eut pour viavire l'un des hommes marquants de l'histoire du monde rural dans la première moitié du 20e siècle.
L'abbé Mancel faisait partie des ces prêtres démocartes qui avaient pris au sérieux l'appel au ralliememnt à la république lancé par Léon XIII en 1890.
De la même famille d'esprit, nous trouvons dans le département '''l'abbé Trochu''', fondateur de "ouest-Eclair", '''l'abbé geffraud,''' collaborateur de ce journal sous le pseudonyme de '''Grindorge''', '''l'abbé Bridel''',l'initiateur d'une prise de conscience du monde ouvrier à Fougères, et bien d'autres. A travers la france ces prêtres commençaient à représenter une force réelle et se reconnaisssainet plus ou moins dans la figue de proue de '''l'abbé lemire''', député d'Hazebrouck depuis 1893.
[['''Georges COQUEMONT''']]
'''Georges COQUEMONT''' est mort le 9 février 1989 à Ambronais (Ain). il avait 46 ans. Né dans une famille très modeste à Monthault, Georges COQUEMONT, qui était handicapé moteur, a consacré toute sa vie à aider ses frères de misère.
Après de brillantes études, il travailla à Reims Aviations jusqu'en 1974, date à laquelle il subit une très grave opération du coeur qui mit fin à son activité salariée.
père de cinq enfants et divorcé, il devait se remarier peu après et s'installer dans le région lyonnaise. Après avoir raconté ses épreuves dans un livre publié en 1981, il consacra tout son temps à écrire des livres pour enfants et à défendre les intérêts de l'Association de défense des Handicapés dont il devait l'an dernier devenir le délégué départemental.
Ses amis conserveront de lui l'image d'un homme courageux, chaleureux et attachant.
Il a été inhumé le 11 février 1989 à Ambronais.
==Voir aussi==
* [[Communes d'Ille-et-Vilaine]]
* Le Comte de la Riboisière de louvigné du désert.
* L'abbé MANCEL, le curé rouge.
* l'abbé Lemire, député d'Hazebrouck.
== Notes et références ==
<references />
== Liens externes ==
* [http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=36204 Monthault sur le site de l'Institut géographique national]
{{Portail Bretagne}}
[[Catégorie:Commune d'Ille-et-Vilaine|Monthault]]
[[br:Brennaod]]
[[ceb:Monthault]]
[[en:Monthault]]
[[it:Monthault]]
[[nl:Monthault]]
[[pl:Monthault]]
[[pt:Monthault]]
[[vo:Monthault]]