NRT III 2916349 28765285 2008-04-18T16:03:59Z Sebi 3797 /* Bibliographie */ rajout {{Ébauche |sépultures d'Égypte antique}} {{Tombeau de l'Égypte antique | nom = NRT {{III}} | emplacement = [[Nécropole royale de Tanis]] | date = {{Date|27|février|1939}} | propriétaire = [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] | découvreur = [[Pierre Montet]] | fouillé = [[Pierre Montet]] | objets = Mobiliers funéraires intacts de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] et d'[[Oudjebaoundjed]]. Mobiliers funéraires partiellement intacts d'[[Aménémopé]] et de [[Sheshonq II |Sheshonq {{II}}]] | NRT = 3 }} '''NRT {{III}}''' est le tombeau que [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] s’est fait aménagé dans la [[nécropole royale de Tanis]]. Plusieurs indices font supposer que [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] n'a pas été le premier souverain de la {{XXIe dynastie égyptienne}} à aménager sa tombe dans cette partie du site de [[Tanis]]. Les niveaux d’imbrication des fondations de cette tombe avec ceux de sa voisine, la [[NRT I |NRT {{I}}]] dont le dernier état date d'[[Osorkon II |Osorkon {{II}}]], indiquent clairement l’antériorité de cette dernière. De plus [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] lorsqu'il fait bâtir l'enceinte du temple d'[[Amon]] de [[Tanis]], fait dévier de son axe le tracé du massif murs de brique crues, englobant le secteur de la [[Nécropole royale de Tanis |nécropole royale]]. Cela implique l'existence d'une fondation précédant le règne de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] d'une grande valeur ou plutôt d'un caractère sacré, que la présence des tombes de ses ancêtres pourraient expliquer, bien que jusqu'à ce jour aucune trace d'une telle antériorité n'ait été mise au jour. Le tombeau de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] est placé, en quelque sorte, au centre de la nécropole connue jusqu'ici. Elle est jouxtée sur son côté nord-ouest par la tombe d'[[Aménémopé]] son successeur, tandis que celle d'[[Osorkon II |Osrokon {{II}}]], la [[NRT I |NRT {{I}}]], la longe sur son côté sud-est, et celle de [[Sheshonq III |Sheshonq {{III}}]], la [[NRT V |NRT {{V}}]], se trouve un peu plus à l'ouest encore. Au sud-ouest se trouve enfin la [[NRT VI |NRT {{VI}}]], tombe anépigraphe de petite dimension dont la date de fondation et le propriétaire échappent encore à une identification précise. == Découverte == [[Image:NRT III.jpg|thumb|300px|Restitution en élévation du tombeau de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] à [[Tanis]]]] C’est la troisième tombe découverte par la mission Montet le {{Date|15|mars|1939}}. En dégageant le premier ensemble découvert<ref>Voir [[NRT I |NRT {{I}}]]</ref>, les égyptologues mettent rapidement au jour de nouvelles dalles d'un plafond qui se révèle être celui du tombeau de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]]. Aucune effraction n'étant constatée, ils nettoient la surface délimitant ainsi un vaste périmètre formé de dalles de grandes dimensions qui forment l'essentiel de la structure et sur la partie nord-est de cet ensemble, ils découvrent des dalles plus petites disposées perpendiculairement à l'axe général. C'est le puits d'accès au tombeau. Aucune trace d'effraction n'est constatée et les petites dalles sont retirées. Le puits se révèle être comblé jusqu'à la surface. C'est d'abord de la terre accumulée par les siècles, puis un bouchon constitué de gros blocs entassés et mélangés à du sable. Enfin apparaît la porte murée du tombeau royal, intacte. Une fois les blocs qui la constituaient retirés, les égyptologues pénétrèrent dans le caveau et après un court passage découvrent l'antichambre. L'ensemble est décoré de reliefs aux noms de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] et la pièce est occupée par les reste de mobiliers funéraires de plusieurs sépultures, manifestement déménagées là à la manière d'une cachette royale. Sur une estrade constituée de gros blocs dépareillés et hâtivement mis en place apparaît un sarcophage [[hiéracocéphale]] en argent massif, celui de [[Sheshonq II |Sheshonq {{II}}]]. Il était encadré par les restes désagrégés de deux autres sarcophages autrefois en bois doré, contenant deux momies réduites à l'état de squelette. Au sol, devant cet ensemble mortuaire, s'entassent les oushebti, les canopes, des vases et autres vestiges des trois viatiques funéraires qui, ayant déjà subis le sacrilège d'un premier pillage avait du être mis à l'abri dans le tombeau de [[Psousennès Ier |Psousennès]]. Rapidement mes archéologues discernent le passage vers au moins deux autres chambres, puis vers une troisième, qui se révéleront être respectivement dans l'ordre de leur découverte, les caveaux prévus pour [[Ânkhefenmout]], fils de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]], celui du roi lui-même et enfin celui de son épouse, la reine Moutnedjemet, dans lequel plus tard sera réinstallé le roi éphémère [[Aménémopé]]. Enfin après avoir vidé complètement l'ensemble déjà découvert, et après la [[Seconde guerre mondiale |guerre]] qui faisait rage en [[Europe]], en [[1945]] la mission Montet met au jour le caveau inviolé du général [[Oundjebaoundjed]], dernière découverte spectaculaire de la [[nécropole royale de Tanis]]. == Les sépultures == Une fois le puits dépassé, on trouve donc l'antichambre qui distribue les différents caveaux royaux ou princiers. Ces chambres funéraires sont numérotées de 1 à 4 : * NRT {{III}}, Antichambre : Première pièce du tombeau contenant sur une estrade, les momies désagrégées avec le temps et les mauvaises conditions de conservation du sol tanite de [[Siamon]] et de [[Psousennès II |Psousennès {{II}}]]. Leur identification sera rendue possible grâce au oushebti placés devant eux ainsi qu'au ''scarabée de cœur'' que contenait encore l'une des deux dépouilles royales<ref>Celle de [[Siamon]] ; cf. [[#LT |P.Montet]], ''Lettre du 7 février 1940'', p. 199</ref>. Les deux corps comportaient encore quelques bijoux épargnés lors du premier pillage dont elles ont été victimes avant de reposer en sécurité dans l'antichambre du caveau de Psousennès. Elles étaient contenues dans des sarcopahges en bois, diparus depuis longtemps avec les siècles et l'humidité ambiante, dont les ornements en bronze qui formaient notamment les yeux et les deux [[Uræus |uræi]], ont été retrouvés sur place. Outre les [[oushebti]] au nom des rois<ref>Cf. [[#TOP |Liliane Aubert]], catalogue 18, 19 et 20, p. 134-137</ref>, les [[vase canope |vases canopes]] ont été également trouvés. Au milieu de l'estrade, encadré par les deux rois de la {{XXIe dynastie égyptienne}}, se trouvait le sarcophage de [[Sheshonq II |Sheshonq {{II}}]], intact. Grand sarcophage [[hiéracocéphale]] en argent massif ciselé, il contenait la momie du roi, certes réduite à l'état de squelette, mais couverte de tous les bijoux prophylactiques qui avaient été placés sur le corps du roi et entre les bandelettes disparues, et le visage recouvert d'un masque en or massif. Devant l'estrade se trouvaient également les [[oushebti]] du roi<ref>Cf. [[#TOP |''Ibidem'']], catalogue 29, p. 146-147</ref> ainsi que ses vases canopes contenant quatre petits sarcophages en argent massif qui contenaient autrefois les viscères momifiés du roi<ref>Cf. [[#TOP |J. Yoyotte]], catalogue 67, p. 216-217</ref>. [[Image:Psusennes I mask.jpg|thumb|150px|Masque funéraire de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]]]] * NRT {{III}},1 : Le caveau de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] est ouvert le {{Date|16|février|1940}} soit presque un an jour pour jour après la découverte de la première tombe de la nécropole<ref>C'est à dire la tombe d'[[Osorkon II |Osorkon {{II}}]], la [[NRT I|NRT {{I}}]] découverte le {{Date|27|février|1939}}</ref>. Avant de pouvoir l'ouvrir il a fallu démonter le mur décoré de relief qui masquait l'entrée et retirer le bouchon de granit qui en obstruait l'accès. Une fois cette opération délicate achevée les égyptologues découvrent une pièce de cinq mètres sur deux, édifiée toute en granit, au fond de laquelle trône le massif sarcophage royal, intact. Devant et tout autour de ce premier sarcophage externe, s'accumulent une extraordinaire collection de vaisselle en métal précieux, des centaines d'[[oushebti]], quatre vases canopes et des vases en albâtre. L'étude de ce viatique funéraire révéla que certains objets étaient de véritables antiquités à l'époque du roi tanite. Ainsi s'y trouvait une sorte de brasero en bronze aux cartouches de [[Ramsès II |Ramsès {{II}}]], relique plausible du mobilier funéraire du célèbre pharaon ou plus probablement prélévé parmi les objets rituels d'un des temples du roi comme le suggèrent les inscriptions qui accompagnent les cartouches<ref>Cf. [[#TOP |J. Yoyotte]], catalogue 60, p. 206</ref>. Le sarcophage externe initialement appartenait à [[Mérenptah]], et provenait donc de la tombe du roi dans la [[vallée des Rois]], indiquant clairement qu'à cet époque on hésitait pas à réutiliser cet héritage livré au pillage depuis la fin de la {{XXe dynastie égyptienne}}<ref>Cf. [[#TOP |S. Guichard]] p. 224</ref>. D'autres objets avaient appartenus au [[grand prêtre d'Amon]], [[Pinedjem Ier |Pinedjem {{Ier}}]], le père de [[Psousennès Ier |Psousennès]], ou encore était des dons de son épouse Moutnedjemet<ref>Cf. [[#TOP |D. Harlé]], catalogue 92, p. 258_259</ref> dont le caveau avait été prévu à côté de celui de [[Psousennès Ier |Psousennès]], ou encore dédicacé par le [[grand prêtre d'Amon]] [[Nesbanebdjed II |Smendès {{II}}]]<ref>Cf. [[#TOP |M. F. de Rozière]], catalogue 95, p. 262-263</ref>. La momie du roi était abritée à l'intérieur d'un sarcophage momiforme au portrait du roi, portant le [[némès]] avec un [[uræus]] d'or, le tout en argent massif ciselé. Ce sarcophage était contenu dans un autre sarcophage, autre remploi du [[Nouvel Empire égyptien |Nouvel Empire]] qui était lui même contenu dans le grand sarcophage externe dont le couvercle figurait au dessus une figure royale protégée à sa tête par une statue d'[[Isis]] agenouillée protégeant le roi, et au dessous une grande figure en haut relief de la déesse [[Nout]], étendant ses bras au dessus d'elle dans un geste de protection ou d'embrassement du royal défunt<ref>Cf. [[#TOP |S. Guichard]], catalogue 71, p. 222-223</ref>. La momie royale abritée dans cette succession de trois sarcophages emboîtés, est apparue recouverte d'or. Un plastron recouvrant le torse, le bassin et les jambes du roi était réalisé dans une feuille d'or ciselée au nom du roi et symbolisant le corps momifié du roi, tandis que la tête était recouverte par un masque en or massif d'une facture et d'une élégance rare, qui en font un chef-d'œuvre de l'orfèvrerie égyptienne antique<ref>Cf. [[#TOP |C. Ziegler]], catalogue 104, p. 270-272</ref>. La momie était couverte de bijoux prophylactiques et de parures royales d'une grande finesse, bien plus abondante que sur la momie déjà très riche de [[Sheshonq II |Sheshonq {{II}}]] découverte dans l'antichambre voisine. [[Image:Amenem356.jpg|thumb|120px|Masque funéraire d'[[Aménémopé]]]] * NRT {{III}},2 : La chambre funéraire qui se trouve immédiatement après celle de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] avait été prévue par le roi pour son épouse royale, Moutnedjemet. Les inscriptions de l'antichambre et de la chambre elle-même l'attestant. Il s'agit là de la seule sépulture attestée d'une grande épouse royale de la [[Troisième période intermédiaire égyptienne |{{IIIe}} période intermédiaire]], bien que la reine n'y fut pas retrouvée et que sa royale momie ainsi que son mobilier funéraire aient été déménagés ailleurs à une époque encore imprécise. En effet, c'est le pharaon éphémère [[Aménémopé]], dont le caveau original se trouve plus au sud-ouest de la tombe de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]]<ref>Voir la [[NRT IV |NRT {{IV}}]]</ref>, que [[Pierre Montet]] et son équipe mettent au jour le {{Date|16|avril|1940}}. Le roi avait été déménagé dans le caveau de la reine afin de le préserver une ultime fois d'un pillage qui avait laissé des traces notamment sur le sarcophage de bois plaqué d'or, dont le masque apparu déformé aux découvreur<ref>[[#LT|P. Montet]]</ref>. Le sarcophage momiforme n'existe plus mais le plaquage d'or a permis de restituer l'apparence complète de la tête du roi, coiffé du [[némès]] et orné d'un splendide [[uræus]] en or cloisonné serti de pierre semi-précieuse, dont la facture n'est pas sans rappeler les meilleurs exemplaires du [[Nouvel Empire égyptien |Nouvel Empire]] ou encore du [[Moyen Empire égyptien |Moyen Empire]]<ref>Cf. [[#HS |H. Stierlin]], p. 188</ref>. Le mobilier funéraire royal était toutefois moins riche que celui de [[Psousennès Ier |Psousennès]]. Probablement déjà amputé d'une partie de ses richesses lors du premier pillage avorté que la sépulture du roi eut à subir, il contenait encore une belle collection de vaisselle en métal précieux<ref>Cf. [[#HS |''Ibidem'']], p. 190-191</ref>. La momie du roi, victime des mêmes mauvaises conditions de conservation qui avaient désagrégé toutes les matière organique de l'ensemble des caveaux, apparue recouverte d'un masque en or et couverte de bijoux et parures royales de haute qualité<ref>Cf. [[#HS |''Ibidem'']], p. 189</ref>. * NRT {{III}},3 : Dès le début de l'exploration de l'ensemble de la tombe de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]], les égyptologues discernent une troisième chambre, également murée, contenant un massif sarcophage, remploi du [[Moyen Empire égyptien |Moyen Empire]] et qu'ils avaient pensé au début être la sépulture du roi. Le sarcophage intact s'avéra appartenir à un prince royal, fils de [[Psousennès Ier |Psousennès]], mais fut découvert complètement vide, manifestement inutilisé. Les circonstances qui entourent cette sépulture sans momie restent mystérieuse. Le prince a peut être été enterré ailleurs, dans une autre tombe qui reste à découvrir, ou bien comme le supposent les archéologues son utilisation était devenue impossible suite à l'achèvement puis la fermeture officielle de la sépulture royale. Cela impliquerait donc que le prince [[Ânkhefenmout]] ait survécu à ses parents. [[Image:General Wendjebauendjed mask.jpg|thumb|120px|Masque funéraire d'[[Oundjebaoundjed]]]] * NRT {{III}},4 : En [[1946]], suite à la fin de la [[seconde guerre mondiale]], [[Pierre Montet]] reconstitue son équipe et est autorisé à reprendre les fouilles de la nécropole. Lors de leurs précédentes campagnes, les égyptologues avaient déjà remarqué l'épaisseur inhabituel du mur sud-est de l'antichambre qui donnait accès aux trois caveaux déjà mis au jour. Hors la chambre d'[[Ânkhefenmout]] était juste assez grande pour contenir le sarcophage du prince, et son mur oriental ne présentait aucune porte ni aucun indice d'une pièce supplémentaire. De même du côté de l'antichambre aucun indice ne permettait à première vue de déceler une chambre cachée. Le choix fut fait de retirer les grandes dalles qui formaient le plafond de cette partie de la tombe, et au prix d'un monumental effort pour soulever ces monolithes, l'équipe d'égyptologue découvre alors la tombe intacte du général [[Oundjebaoundjed]]. Ce personnage dont l'existence était attestée sur divers objets trouvés dans la tombe même de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] ainsi que sur certains [[oushebti]] trouvés dans l'antichambre, avait été une des perosnnalités les plus importantes du règne de [[Psousennès Ier |Psousennès]], et reçu le privilège, unique, de posséder son propre tombeau dans le caveau royal. Le mobilier funéraire qui l'accompagnait livra une nouvelle collection de vaisselle en or et en argent, des centaines d'[[oushebti]], quatre vases canopes en albâtre, et un sarcophage anthropomorphe, remploi du [[Nouvel Empire égyptien |Nouvel Empire]]<ref>Comme le sarcophage du prince [[Hornakht]], celui d'[[Oundjebaoundjed]] a été laissé à [[Tanis]] ; il est visible au petit musée en plein air installé à proximité du site</ref>. Ce sarcophage contenait un deuxième sarcophage, en argent, qui contenait la momie du général. Elle était couverte de bijoux de haute qualité, rivalisant au niveau de la technicité et de l'esthétique avec les exemplaires portés par son roi et maître, certains étant d'ailleurs des dons du roi lui-même à un de ses plus proches ministres. Le visage du général était protégée par un masque en or massif, dont la facture est assez proche de celui qui recouvrait le visage de la momie de [[Sheshonq II |Sheshonq {{II}}]] découverte dans l'antichambre voisine, bien que plusieurs générations séparent les deux personnages. Il est certain que ces parures sortent des meilleurs ateliers royaux. Elles nous donnent une idée du faste qui entourait les courtisans du royaume tanite. C'est la dernière découverte d'une sépulture intacte faite à [[Tanis]]. Avec les vestiges retrouvés dans la tombe d'[[Osorkon II |Osorkon {{II}}]], notamment les parures de la momie d'[[Hornakht]], l'ensemble de ces trésors funéraires trouvés à [[Tanis]] représentent les seuls viatiques funéraires royaux ou princiers, découverts en relativement bon état général, depuis la découverte, faite en [[1922]] par [[Howard Carter]], de la tombe de [[Toutânkhamon]]. Le tombeau de [[Psousennès Ier |Psousennès {{Ier}}]] est donc constituée de cinq pièces, dont quatre nouvelles chambres funéraires. Elles ont contenu au moins six sépultures<ref>En réalité sept, si l'on accepte l'hypothèse d'une inhumation de la reine Moutnedjemet, déplacée par ailleurs dans une autre tombe - ou une nouvelle cachette - qui reste à découvrir</ref> au terme de l'histoire mouvementée de la [[nécropole royale de Tanis]]. Découvertes et révélées à l'[[Histoire]] en général et à l'[[égyptologie]] en particulier, elles viennent illustrer d'une manière inespérée la longue histoire de l'[[Égypte antique]]. La découverte de [[Tanis]] est passée presque inaperçue à cause des événements internationaux qui occupèrent largement l'actualité du monde en cette fin des années [[1930]] et ce début des années [[1940]]. Elle révèle néanmoins que la monarchie [[XXIe dynastie égyptienne |tanite]] puis [[XXIIe dynastie égyptienne |libyenne]] possédait encore un pouvoir et des richesses considérables, se posant en digne héritière de ''l'ère ramesside'' et vient enrichir notre connaissance de cette [[Troisième période intermédiaire égyptienne |{{IIIe}} période intermédiaire]] en l'éclairant de manière opulente et raffinée. == Notes == <references/> == Bibliographie == * {{Ouvrage | auteur = [[Pierre Montet]], Alexandre Lézine, Pierre Amiet et Edouard Dhorme | titre = La nécropole royale de Tanis - Tome II - Les constructions et le tombeau de Psousennès à Tanis | éditeur = Imp. J. Dumoulin | lieu = Paris | année = 1951}} ; * {{Ouvrage | id = TOP | titre = Tanis, l’or des pharaons | éditeur = Association Française d'Action Artistique | année = 1987}} ; * {{Ouvrage | id = LT | auteur = [[Pierre Montet]] | titre = Lettres de Tanis – La découverte des trésors royaux - Présentées et commentées par Camille Montet-Beaucour et [[Jean Yoyotte]] | éditeur = Editions du Rocher | année = 1998}} ; * {{Ouvrage | id = HS | auteur = Henri Stierlin | titre = Égypte, un art pour l'éternité | éditeur = Éd. Milan | année = 2003}} ; * {{Ouvrage | auteur = [[Georges Goyon]] | titre = La découverte des trésors de Tanis | éditeur = Pygmalion | année = 2004}}. == Articles connexes == * [[Nécropole royale de Tanis]] * [[Tanis]] {{Égypte antique}} {{Portail |Egyptopedia |Archéologia}} {{DEFAULTSORT:NRT 3}} [[Catégorie:Index égyptologique]] [[Catégorie:Tombeau de l'Égypte antique]]