Nice 7731 31865509 2008-07-25T03:06:57Z Clicsouris 31728 - doublon avec le portail communes de France et accessibilité déficiente, voir discussion du bistro du 24/07 {{voir homonymes}} {{Communefra |nomcommune = Nice |image =[[Image:Logo Nice.jpg|center]]<br>[[Image:Harbour of Nice (FR-06000).jpg|300px]]<br/><small>Vue de la ville et du port de Nice</small> |région = [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]] |département = [[Alpes-Maritimes]] ([[préfecture]]) |arrondissement = [[Arrondissement de Nice|Nice]] ([[chef-lieu]]) |canton = [[Chef-lieu]] de 14 cantons |insee = 06088 |cp = [[Codes postaux de Nice|06000 06100 06200 06300]] |gentilé = Niçois |maire = [[Christian Estrosi]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]])|mandat = [[2008]]-[[2014]] |intercomm = [[Communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur]] (CANCA) |longitude = 7.266274 |latitude = 43.703393 |alt moy = 10 m |alt mini = 0 m |alt maxi = 520 m |hectares = 7 192 |km² = 71,92 |sans=commune : 346 900<br /> agglomération : 888 784<br /> aire urbaine : 973 231 |date-sans = [[2005]] |dens = 4 771 |x=140 |y=65 |nomhab=Niçois, Niçoises |siteweb=[http://www.nice.fr www.nice.fr] |}} '''Nice''' (''Nissa'' en [[niçois]], ''Nizza'' en italien), est une [[ville]] du sud-est de la [[France]], [[préfecture]] du [[département français|département]] des [[Alpes-Maritimes]] et deuxième ville de la région [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]]. Située à l'extrémité sud-est de la [[France]], à une trentaine de kilomètres de la frontière [[italie]]nne, elle est établie sur les bords de la [[mer Méditerranée]], le long de la [[baie des Anges]] et à l'embouchure du [[Paillon]]. Avec {{formatnum:346900}} habitants en 2005, elle est la [[Grandes villes de France|cinquième]] [[commune française|commune]] de [[France]]<ref name="villes_Insee">[http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/grandes-villes.htm#N Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes], Insee</ref> en terme de population (après [[Paris]], [[Marseille]], [[Lyon]] et [[Toulouse]]). Son [[agglomération]] est également la cinquième de France<ref name="insee_unites_urbaines">[http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01204&tab_id=201 Les 57 unités urbaines de plus de {{formatnum:100000}} habitants], Insee</ref> et regroupe {{formatnum:888784}} habitants (2004). Elle est située au cœur d'une [[aire urbaine]] de {{formatnum:973231}} habitants (2008)<ref name="aire_urbaine">[http://www.populationdata.net/pays/europe/france-villes.php Population des villes de France au dernier recensement], ''PopulationData.net''</ref> et constitue le centre de l'[[espace urbain Nice-Côte-d'Azur]]. La ville est le centre d'une [[communauté d'agglomération]], la [[CANCA]] (communauté d'agglomération Nice-Côte-d'Azur), créée en [[2002]] et qui rassemble 24 communes. Le [[Scot de Nice]] ([[Schéma de cohérence territoriale]]), créé en [[2003]], regroupe 29 communes. Sa population est estimée à {{formatnum:517000}} habitants en 2005<ref name="sud_insee">[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/Provence/rfc/docs/sie109.pdf Sud Insee l'essentiel], n° 109, octobre 2007</ref>. Située entre mer et montagnes, capitale économique de la [[Côte d'Azur]], Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Le [[tourisme]] et le [[commerce]] occupent ainsi une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays<ref>[http://www.agglo-nice.fr/chiffres-cles-atouts-territoire.htm Un savoir-faire et un équipement complet en matière d’accueil], site de la [[CANCA]]</ref> et accueille chaque année 4 millions de touristes<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_19918.html Les chiffres clés du tourisme à Nice], site municipal</ref>. Elle dispose également du troisième [[aéroport]] de France<ref name="aeroport">[http://www.aeroport.fr/fichiers/stats_2007.pdf Union des aéroports français - Résultats d'activité des aéroports français 2007 - Trafic passagers 2007 classement - page 8]</ref> (après ceux de Paris) et de deux [[Palais des congrès de Nice|palais des congrès]] dédiés au [[tourisme d'affaires]]. La ville possède aussi une [[université de Nice Sophia-Antipolis|université]] et plusieurs [[Quartiers d'affaires Niçois|quartiers d'affaires]]. Nice est enfin dotée de certains équipements culturels importants. Elle possède ainsi plusieurs [[musée]]s, un [[théâtre national (France)|théâtre national]], un [[Opéra de Nice|opéra]], une [[bibliothèque]] à vocation régionale, un [[conservatoire national de région]] et des salles de concert. Capitale historique du [[comté de Nice]], elle a longtemps appartenu à la [[Provence]], puis à la [[maison de Savoie]] et au [[royaume de Piémont-Sardaigne]], avant de devenir française en [[1860]]. Ses habitants s'appellent les Niçois(es). La devise de la ville est « Nicaea fidelissima » (Nice la Très Fidèle)<ref>Alain Ruggiero (sous la direction de), ''Nouvelle histoire de Nice'', Toulouse, Privat, 2006, {{ISBN|978-2708983359}}, p. 103</ref>. == Toponymie == Il existe plusieurs hypothèses concernant l'origine du nom de la ville. Certains font remonter le nom de « Nikaïa » à un toponyme [[Étrusques|étrusco]]-italique<ref name="ruggiero_20">Alain Ruggiero, op. cit., p. 20</ref>. L'autre hypothèse privilégie l'idée d'une origine [[Grèce antique|grecque]]. Le nom de « Nikaïa » est en effet très courant dans le monde grec<ref name="ruggiero_20"/>. Il signifie « la Victorieuse »<ref>Ralph Schor (sous la direction de), ''Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice'', Nice, Serre, 2002, {{ISBN|978-2864103660}}, p. 263</ref>. Le nom se transforme ensuite en Nicaea en [[latin]]. La ville s'appelle aujourd'hui Nice en français, ''Nizza'' en italien et ''Nissa'' en nissart, la langue niçoise. == Armoiries == [[Image:Nice Arms.svg|left|thumb|100px|Armoiries traditionnelles]] [[Image:nice-armoiries.gif|right|thumb|100px|Armoiries modernes]] Les [[armoiries]] de Nice apparaissent pour la première fois dans une copie des ''Statuts'' d'[[Amédée VIII]], sans doute réalisée peu de temps après leur promulgation en [[1430]]<ref name="schor_22_23">Ralph Schor, op. cit., p. 22-23</ref>. Le pays niçois est alors symbolisé par un aigle rouge sur fond blanc, posé sur trois monts, ce que l'on peut décrire en langage [[héraldique]] comme des armes « d'argent à une aigle de gueule posée sur trois coupeaux »<ref name="schor_22_23"/>. Les armoiries ne subissent ensuite que des modifications mineures : l'aigle devient de plus en plus stylisé, il reçoit une couronne comtale, qui symbolise sa domination sur le [[comté de Nice]], et il prend appui sur trois monts désormais bordés par une mer stylisée<ref name="schor_22_23"/>. Les armes de la ville de Nice peuvent alors être décrites comme « d'argent à l'aigle de gueules, le vol abaissé, posée sur trois couronnes de sable, mouvants d'une mer d'azur »<ref name="schor_22_23"/>. La présence de l'aigle, emblème impérial, montre que ces armoiries sont liées au pouvoir [[maison de savoie|savoyard]]. Les [[Liste des comtes et ducs de Savoie|comtes]] puis les [[Liste des comtes et ducs de Savoie|ducs de Savoie]] justifient en effet leur domination sur le pays niçois en se réclamant de leur titre de [[vicaire]] impérial. L'aigle dominant les trois collines est donc une illustration et une légitimation des Savoie, qui établissent leur domination sur le pays niçois<ref name="schor_22_23"/>. L'association du blanc et du rouge (argent et gueules) est une reprise des [[Émail (héraldique)|émaux héraldiques]] de la [[croix de Savoie]]<ref name="schor_22_23"/>. Les trois monts symbolisent un honneur territorial, sans souci de réalisme géographique<ref name="schor_22_23"/>. Par leur structure emblématique, les armoiries de Nice constituent donc un signe d'allégeance et de fidélité à la [[maison de Savoie]]<ref name="schor_22_23"/>. == Géographie == [[Image:Nice SPOT 1161.jpg|thumb|right|290px|Nice vu par le satellite Spot]] === Situation === ====Localisation==== Nice est située à l'extrême sud-est de la [[France]] continentale, non loin de la frontière italienne (30&nbsp;km), au bord de la [[Méditerranée]]. Elle est bordée par la [[baie des Anges]], et est entourée de plusieurs [[collines]]. La cité est située à 960 km de [[Paris]], 230 km de [[Marseille]] et 200 km de [[Gênes]]. Il s'agit de la plus grande ville de la [[Côte d'Azur]], territoire s'étendant de [[Hyères]] à [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]]<br />Elle est délimitée par le fleuve [[Var (fleuve)|Var]] à l'Ouest et le [[mont Boron]] à l'Est. La ville se trouve en position excentrée par rapport au territoire national, comme au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. ==== Climat ==== {{Article connexe|Climat des Alpes-Maritimes}} Le climat de la ville correspond aux normes du [[climat méditerranéen]], les gels étant généralement rares (2 à 3 nuits par an), faibles (le minimum annuel se situe aux alentours de -1 à -2°C) et brefs. Ainsi les hivers sont doux et secs, et les étés chauds et très secs, car la ville est protégée des vents venant du nord et de l'ouest grâce aux [[Alpes]]. Durant l'été les précipitations sont extrêmement faibles avec une moyenne de 15,6 millimètres pour le mois de juillet<ref>[[commons:Image:Climatediagram-metric-english-Nice-France-1961-1990.png|Diagramme climatique de Nice 1961-1990]]</ref>. À l'inverse, l'automne est une période soumise à des pluies fréquentes (108,2 millimètres pour le mois d'octobre) et des orages violents en raison de la température de la [[mer Méditerranée]] encore très chaude à cette saison (20° - 24°). Cette saison est également marquée par la présence certaines années du [[sirocco]] qui en plus d'apporter une légère vague de chaleur, transporte du sable [[Sahara|saharien]]. <center> {| class="wikitable sortable" style="text-align:right; font-size:96%;" |+'''Tableau comparatif des données climatiques de Nice''' !width="140px"| Ville !! Ensoleillement !! Pluie !! Neige !! Orage !! Brouillard |- style="background: #D1E8FF" |align="left"| [[Marseille]] || 2 835 h/an || 544 mm/an || 2 j/an || 20 j/an || 11 j/an</tr> |align="left"| [[Nice]]<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/climat/88/nice.shtml Données climatiques de la ville de Nice], l'encyclopédie des villes de France, ''linternaute.com''</ref> || 2 694 h/an || 767 mm/an || 1 j/an || 31 j/an || 1 j/an</tr> |align="left"| [[Toulouse]] || 2 047 h/an || 655 mm/an || 7 j/an || 26 j/an || 44 j/an</tr> |align="left"| [[Paris]] || 1 797 h/an || 642 mm/an || 15 j/an || 19 j/an ||13 j/an</tr> |align="left"| [[Strasbourg]] ||1 637 h/an || 610 mm/an || 30 j/an || 29 j/an ||65 j/an</tr> |align="left"| Moyenne nationale || 1 973 h/an || 770 mm/an || 14 j/an || 22 j/an || 40 j/an</tr> |} {| class="wikitable" style="font-size:90%;width:60%;border:30px;text-align:center;line-height:120%;" ! style="background: #99CCCC; color: #000080" height="17" |Mois ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | J ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | F ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | M ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | A ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | M ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | J ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | J ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | A ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | S ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | O ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | N ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | D ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" | Année |- ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" |Température minimale journalière moyenne <small>([[Degré Celsius|°C]])</small> | style="background: #80FFFF; color:#000000;" | 6 | style="background: #80FFFF; color:#000000;" | 6 | style="background: #B2FFFF; color:#000000;" | 8 | style="background: #B2FFFF; color:#000000;" | 10 | style="background: #FFFF99; color:#000000;" | 14 | style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 17 | style="background: #FF8000; color:#000000;" | 20 | style="background: #FF8000; color:#000000;" | 20 | style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 17 | style="background: #FFFF99; color:#000000;" | 14 | style="background: #B2FFFF; color:#000000;" | 9 | style="background: #80FFFF; color:#000000;" | 6 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 12,25 |- ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" |Température maximale journalière moyenne <small>([[Degré Celsius|°C]])</small> | style="background: #80FFFF; color:#000000;" | 13 | style="background: #80FFFF; color:#000000;" | 13 | style="background: #B2FFFF; color:#000000;" | 15 | style="background: #B2FFFF; color:#000000;" | 17 | style="background: #FFFF99; color:#000000;" | 20 | style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 24 | style="background: #FF8000; color:#000000;" | 27 | style="background: #FF8000; color:#000000;" | 28 | style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 25 | style="background: #FFFF99; color:#000000;" | 21 | style="background: #B2FFFF; color:#000000;" | 16 | style="background: #80FFFF; color:#000000;" | 14 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 19,4 |- ! style="background: #99CCCC; color:#000080;" height="16;" |Précipitations <small>(hauteur moyenne en mm)</small> | style="background: #E5E5E5; color: black;" | 51,3 | style="background: #E5E5E5; color: black;" | 32,1 | style="background: #ECECEC; color: black;" | 23,2 | style="background: #DFDFDF; color: black;" | 53,7 | style="background: #ECECEC; color: black;" | 26,8 | style="background: #ECECEC; color: black;" | 27,1 | style="background: #ECECEC; color: black;" | 9,7 | style="background: #ECECEC; color: black;" | 12,2 | style="background: #DFDFDF; color: black;" | 63,8 | style="background: #868686; color: black;" | 96,9 | style="background: #B2B2B2; color: black;" | 77,7 | style="background: #E5E5E5; color: black;" | 53,7 | style="background: #FFFFFF; color: black;" | 528,2 |- | colspan="14" style="text-align:center;font-size:90%;"|''Source: [http://meteo.msn.com/monthly_averages.aspx?wealocations=wc:FRXX0073 MSN Meteo] |}</center> === Site === [[Image:Nice France 2007 06 27.JPEG|thumbnail|left|270px|Vue depuis le Nord de la Ville. Au 1{{er}} plan la cité HLM de Pasteur, la colline de Cimiez, au second plan Nice-Ville, et en arrière plan la baie des Anges]] La ville est située au fond de la [[baie des Anges]], abritée du vent par un amphithéâtre de [[collines]], dans une étroite cuvette montagneuse appuyée au [[massif du Mercantour]], limitée à l'ouest par la vallée du [[Var (fleuve)|Var]] et à l'est par le [[mont Boron]]. Le premier site de Nice fut la colline du Château, qui fut entièrement militarisé avant d'être détruit par [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. Nice s'est développée au pied de cette colline en se limitant à la partie comprise entre le [[Paillon]] et la mer, qui constitue aujourd'hui le [[Vieux-Nice]] aux [[:Image:ruelle vieux nice 01.JPG|ruelles étroites]]. C'est surtout après le rattachement à la France que la ville s'est étendue au-delà de ce cours d'eau qui est aujourd'hui partiellement couvert. [[Image:Topographie de nice.jpg|thumb|right|Topographie de Nice]] Parmi les collines qui dominent la ville, la plus connue est celle de [[Cimiez]] avec ses vestiges antiques et son parc qui abrite le musée [[Matisse]] et le Festival de Jazz en juillet. Autre colline importante, celle du Château, qui sépare la vieille ville du Port. Les diverses collines gênent l'extension de la ville : celle-ci s'est faite soit vers le nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'à [[Saint-Laurent-du-Var]]. La ville est traversée par deux petits fleuves torrentueux, souvent à sec en été : le [[Paillon]] à l'est (34 km), qui naît au-dessus de [[Coaraze]] et reçoit les torrents de [[Laghet]] et de Saint-André (il reçoit, également, à hauteur du pont de Peille les eaux du Paillon de [[l'Escarène]]), et le [[Magnan (Nice)|Magnan]] à l'ouest, beaucoup plus petit, venu des montagnes d'[[Aspremont (Alpes-Maritimes)|Aspremont]], qui traverse le quartier de la Madeleine avant de se jeter dans la mer, dans le quartier qui porte son nom. Le site de la ville est constitué par le lit majeur du [[Paillon]] et des collines de [[poudingue]] orientées nord-sud<ref>Maryse Fabriès-Verfaillie, ''La France des villes'', Paris, Bréal, 2000, {{ISBN|978-2842916428}}, p. 290</ref>. Il comprend donc une plaine centrale, des collines, des vallées (Paillon à l'est et Var à l'ouest) et des vallons. Ces derniers ont été creusés par différents torrents. Leurs pentes sont raides, parfois abruptes. Elles étaient aménagées autrefois en terrasses pour les cultures<ref>Caroline Mollie, ''Nice, paysages en mouvement'', Nice, Gilletta, 2001, {{ISBN|9782903574529}}, p. 27</ref>. === Morphologie urbaine === ==== Tissu urbain ==== Le tissu urbain a dû s'adapter à un territoire accidenté. La ville s'est développée à partir du [[Vieux-Nice]], qui occupe une sorte de triangle entre le [[Château de Nice|colline du Château]], la [[mer Méditerranée|mer]] et le [[Paillon]]. Elle s'est d'abord étendu vers l'est et le [[Port de Nice|port]], puis au nord de celui-ci. À partir du {{s|XIX}}, la ville franchit le Paillon et se développe le long du littoral et vers l'intérieur des terres, de part et d'autres de l'actuelle [[avenue Jean-Médecin]]. Au {{s|XX}}, le brusque accroissement de la population provoque une extension de l'[[urbanisation]] de long de la vallée du Paillon, mais aussi vers l'ouest, à l'intérieur des vallons ([[Quartiers de Nice#Quartier Magnan ou de la Madeleine|La Madeleine]]) et sur les différentes [[colline]]s qui entourent la ville<ref>Alain Ruggiero, op. cit., p. 268</ref>. A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le [[Paillon]] a été progressivement recouvert, d'abord pour accueillir des jardins (square Masséna, [[Jardin Albert1er|jardin Albert Ier]]), puis des infrastructures et des bâtiments (parking, gare routière, théâtre, musée d'art moderne, palais des congrès Acropolis, palais des expositions). Cette succession de bâtiments, parfois mal conçus, tend à renforcer la coupure de la ville en deux<ref name="ruggiero_270">Alain Ruggiero, op. cit., p. 270</ref>. ==== Quartiers ==== {{Article détaillé|Quartiers de Nice}} [[Image:Dscn0062-nice-port-castle-hill crop 1200x600.jpg|thumb|left|280px|<center>Panorama du [[centre-ville]] de Nice]] Les quartiers de Nice sont assez fortement différenciés. Globalement, la ville est assez clairement divisée en deux : la rive gauche du [[Paillon]], plus ancienne, est caractérisée par un urbanisme proche de celui de [[Turin]]. La rive droite, plus récente et plus « française », présente un style beaucoup plus [[haussmann]]ien. La colline du [[Château de Nice|château]] correspond à l'ancien centre de la commune. Le château a été détruit au {{s|XVIII}} par [[Louis XIV de France|Louis XIV]] et démilitarisé dans la seconde moitié du {{s|XIX}}. Depuis, c'est essentiellement un lieu de promenade. Le [[Vieux-Nice]] s'est développé à partir du {{s|XIV}}. Jusqu'au {{s mini-|XIX|e}}, la majorité des habitants, des lieux de pouvoirs et des activités économiques y sont situés. Le quartier est notamment le siège de la [[cathédrale Sainte-Réparate]], du Palais Communal (aujourd'hui Bourse du travail, place Saint-François), du palais du gouverneur (aujourd'hui palais de la Préfecture), du [[sénat de Nice|Sénat]] (ancienne cour d'appel) et du cours Saleya, principale place de la ville pendant longtemps. Il possède également de nombreux édifices religieux. Le Vieux-Nice est aujourd'hui le cœur touristique de la ville et héberge de nombreux cafés et restaurants. Le [[port de Nice|port]] a été longtemps un quartier populaire et ouvrier. Le port proprement dit accueille aujourd'hui surtout des [[Plaisance (loisir)|bateaux de plaisance]] et des [[Navire de croisière|paquebots de croisière]]. La colline de [[Cimiez]] est le quartier le plus [[Bourgeoisie|bourgeois]] de la ville. Il abrite de nombreux hôtels construits à la [[Belle Époque]] et qui ont été depuis transformés en appartements pour les classes aisées. L'[[avenue Jean Médecin]] est la principale artère commerciale de la ville. La plupart des grandes enseignes y sont situées. La [[zone piétonne]] a été créée dans les [[années 1970]]. Très [[touristique]], elle accueille de nombreux restaurants et des cafés. Les quartiers République, Saint-Roch et Magnan sont des quartiers populaires anciens, construits essentiellement dans la seconde moitié du {{s-|XIX|e}} ou la première moitié du {{s|XX}}. Les quartiers de Pasteur, L'Ariane et Les Moulins sont des quartiers populaires récents, construits dans les années [[1960]]-[[1970]], en périphérie de la ville. La plaine du [[Var (fleuve)|Var]], à l'ouest de la ville, a longtemps accueillie des maraîchers. Elle abrite aujourd'hui des grandes surfaces. ==== Architecture ==== [[Image:Nice-Musiciens-PalaisSapho1.jpg|thumb|right|200px|Palais Sapho]] L'[[architecture]] de la ville souligne l'évolution particulière de son histoire. La [[Vieux-Nice|vieille-ville]] est caractéristique de l'[[urbanisme]] d'une ville [[Fortification|fortifiée]] italienne à l'[[époque moderne]]. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d'enduits de couleurs chaudes (ocre ou rouge). Les nombreuses églises sont de style [[baroque]]. Les quartiers construits à la fin de l'époque moderne et au début du {{s|XIX}} reflètent l'influence de l'urbanisme [[turin]]ois d'alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés. Les quartiers construits après l'annexion à la France en [[1860]] sont quant à eux d'un style beaucoup plus austère et [[haussmann]]ien : les rues sont larges et rectilignes, mais la [[Pierre (matériau)|pierre]] apparente remplace les façades colorées. Ces quartiers sont d'un aspect beaucoup plus « français » que les autres, qui demeurent esthétiquement très « italiens ». La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à la [[Belle Époque]] et dans les années [[1930]]<ref>Ralph Schor, op. cit. ; Alain Ruggiero, op. cit., p. 320 et 321</ref>. Enfin, une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d'immeubles qualifiés de [[palais de Nice|« palais »]] : ils sont de toutes époques et de qualité toute aussi variée. === Urbanisme === ==== Logement ==== La ville connaît une situation tendue sur le plan du logement. En [[1999]], la ville comptait 211 972 logements, dont 77,8 % de résidences principales, 8,3 % de résidences secondaires et 13 % de logements vacants<ref name="insee_statistiques_locales">[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CRS%5CDEP%5C06%5CCOM%5CRS_COM06088.pdf Nice - Chiffres clés - Résumé statistique], statistiques locales, Insee, 1999</ref>. 7,1 % des logements sont des maisons individuelles, 90,9 % des appartements et 2 % d'autres types de logements<ref>[http://linternaute.com/ville/ville/immobilier_automobile/88/nice. Nice - Immobilier], L'encyclopédie des villes de France, L'internaute</ref>. Les construction neuves sont peu nombreuses. En effet, 5,6 % seulement des résidences principales sont des logements construits en [[1990]] ou après<ref name="insee_statistiques locales_logement">[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C06%5CCOM%5CDL_COM06088.pdf Nice - Évolution et structure de la population - Logement], statistiques locales, Insee, 1999</ref>. 19,2 % sont des logements construits entre [[1975]] et [[1989]], 44,2 % des logements construits entre 1949 et 1974, et 30,9 % des logements construits avant [[1949]]. L'essentiel du parc immobilier date donc d'avant 1975. [[Image:Nice-StJeanEvangeliste-2007-06-21 002NiceNord.jpg|thumb|left|230px|Un immeuble à Nice Nord]] La plupart (35,2 %) de ces logements sont des 3 pièces<ref name="insee_statistiques locales_logement"/>. La ville compte ensuite 26,7 % de deux pièces, 24,3 % de quatre pièces et plus, et 13,8 % de une pièce<ref name="insee_statistiques locales_logement"/>. Les logements sont donc, en général, plutôt de petites tailles. L'offre locative est insuffisante. 58,9 % des habitants sont propriétaires, tandis que 35,6 % sont locataires<ref name="insee_statistiques locales_logement"/>. Parmi les locataires, 25,4% sont en logement non HLM, 23,2 % en logement HLM et 44,4 % en meublé ou en chambre d'hôtel<ref name="insee_statistiques locales_logement"/>. 93,7 % des logements possèdent le chauffage central, et 42&nbsp;% bénéficient d'un garage, d'un box ou d'un parking<ref name="insee_statistiques locales_logement"/>. 8,9&nbsp;% possèdent deux salles d'eau. Les logements sont chers. Les loyers atteignent en moyenne 13,57 euros par m², contre 12,22 euros par m² en moyenne nationale<ref name="linternaute_encyclopédie">[http://linternaute.com/ville/ville/donnee/88/nice. Nice - Chiffres clés], L'encyclopédie des villes de France, L'internaute</ref>. Le prix à l'achat se situe à 3636 euro par m² contre 3197 en moyenne nationale<ref name="linternaute_encyclopédie"/>. Avec 10,9 % de logements sociaux<ref>[http://www.le-patriote.info/spip.php?article1312 « Nice au tableau de déshonneur de la Fondation Abbé-Pierre »], [[Le Patriote Côte d'Azur]], {{date|22|février|2008}}</ref>, la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la [[loi SRU|loi solidarité et renouvellement urbain]] (SRU) de [[décembre 2000]] fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes, et se trouve donc hors la loi. Les jeunes actifs et les étudiants éprouvent des difficultés à se loger. ==== Projets ==== La nouvelle municipalité a de nombreux projets. Une deuxième ligne de [[tramway]], orientée est-ouest, doit permettre de diminuer le trafic automobile. Les quartiers d'affaires de [[Quartiers d'affaires niçois#L'Arenas|L'Arénas]] et de Nice [[Méridia]], doivent être développés afin de diversifier le tissu économique. Une troisième voie de [[chemin de fer]] doit être mise en place entre [[Cannes]] et Nice pour améliorer la desserte ferroviaire entre ces deux villes. Un [[stade de football]] est prévu à l'ouest de la ville. L'aménagement de la plaine du [[Var (fleuve)|Var]], surtout, a été classé [[opération d'intérêt national]]. Il est enfin prévu de construire, en [[2020]], une ligne de [[TGV]] pour relier Nice à [[Toulon]] et à [[Marseille]] plus rapidement qu'aujourd'hui. == Histoire == {{Article détaillé|Histoire de Nice|Chronologie de Nice}} L'histoire de Nice se caractérise essentiellement par deux éléments. C'est tout d'abord une ville [[frontière]], qui a fréquemment changé de [[souveraineté]]. Elle a été ainsi successivement [[provence|provençale]], [[maison de savoie|savoyarde]], [[italie]]nne et [[france|française]]<ref>Luc Thevenon, ''Nice, cité d'histoire, ville d'art'', Nice, Serre, 1993, {{ISBN|978-2864101956}}</ref>. C'est ensuite une ville dont le développement a été très rapide et dû essentiellement au [[tourisme]]. Ces deux particularités ont entraîné des conséquences importantes sur le plan social, politique, économique, culturel, et même urbanistique. == Démographie == === Évolutions démographiques === {{article détaillé|Scot de Nice}} Selon les estimations de l'[[INSEE]], la population de la ville de Nice est de 346 900 habitants au {{date|1|juillet|2005}}. Nice occupe ainsi la place de cinquième ville de France, derrière Paris, Marseille, Lyon et Toulouse. L'[[unité urbaine]] de Nice, c'est-à-dire son [[agglomération]], comprend 888 784 habitants<ref name="insee_unites_urbaines"/>. C'est la cinquième de France, derrière Paris, Marseille, Lyon et Lille. Son [[aire urbaine]] compte 973 231 habitants, ce qui en fait la sixième de France derrière Paris, Lyon, Marseille, Lille et Toulouse<ref name="aire_urbaine"/>. La population du Scot de Nice est estimée à 517 000 personnes au 1{{er}} janvier 2005<ref name="sud_insee"/>. La [[densité]] est de 4765,5 habitants au km²<ref name="insee_statistiques_locales"/>. Le [[solde naturel]] est négatif (-0,11 %), mais le [[solde migratoire]] est positif (+0,12 %)<ref name="insee_statistiques_locales"/>. La ville a connu une forte hausse démographique dans la deuxième moitié du {{s|XIX}}, période où la population a fait plus que doubler, principalement grâce à l'immigration italienne. Au début du {{s|XX}}, cette hausse s'intensifia avec l'arrivée de populations venues des communes de l'arrière-pays<ref name="ruggiero_206"/>. Après la [[Première Guerre mondiale]], la ville retrouva un fort accroissement démographique. C'est à nouveau l'[[immigration]] qui constituait l'essentiel de cette croissance. L'activité hôtelière et celle des constructions, en plein essor dans les années [[1920]], attiraient de plus en plus de monde et ont permis ainsi à Nice de devenir une ville d'importance nationale. En [[1921]], Nice devint alors la onzième ville de France, puis en 1931, la huitième, avant de se classer au sixième rang après [[1946]]<ref>Alain Ruggiero, op. cit., p. 253</ref>. La population augmenta ensuite très rapidement dans les années [[1950]] avec notamment l'arrivée de soixante mille personnes. Par la suite, la ville atteignit son niveau démographique actuel grâce aux rapatriés des anciennes [[colonies françaises]], notamment d'[[Algérie]] ([[pieds-noirs]])<ref name="ruggiero_255"/>. Depuis les années [[1970]], le nombre d'habitants n'évolue pratiquement plus : le [[solde migratoire]], relativement élevé, étant compensé par l'[[accroissement naturel]] négatif, dû à la forte proportion de personnes âgées<ref>Alain Ruggiero, op. cit., p. 257</ref>. {| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Population de la ville de Nice ![[1249]] !! [[1264]] !! [[1302]] !! [[1315]] !! [[1323]] !! [[1340]] !! [[1365]] !! [[1388]] !! [[1693]] !! [[1718]] !! [[1790]] |-bgcolor="#EFEFEF" | align=center| 4&nbsp;000<ref name="ruggiero_58">Alain Ruggiero, op. cit., p. 58</ref> || align=center| 5&nbsp;600<ref name="ruggiero_58"/> || align=center| 7&nbsp;000<ref name="ruggiero_63">Alain Ruggiero, op. cit., p. 63</ref> || align=center| 8&nbsp;900<ref name="ruggiero_63"/> || align=center| 10&nbsp;200<ref name="ruggiero_63"/> || align=center| 13&nbsp;500<ref name="ruggiero_63"/> || align=center| 8&nbsp;400<ref>Alain Ruggiero, op. cit., p. 66</ref> || align=center| 4&nbsp;250*<ref>Alain Ruggiero, op. cit., p. 74</ref> || align=center| 10&nbsp;000 || align=center| 14&nbsp;608<ref name="ruggiero_132">Alain Ruggiero, op. cit., p. 132</ref> || align=center| 20&nbsp;000<ref name="ruggiero_132"/> |- ! [[1792]]!! [[1815]] !! [[1822]] !! [[1828]] !! [[1838]] !! [[1848]] !! [[1858]] !! [[1861]] !! [[1866]] !! [[1872]] !! [[1876]] |-bgcolor="#EFEFEF" | align=center| 23&nbsp;000<ref>Alain Ruggiero, op. cit., p. 144</ref> || align=center| 23&nbsp;538<ref name="ruggiero_165">Alain Ruggiero, op. cit., p. 165</ref> || align=center| 25&nbsp;831<ref name="ruggiero_165"/> || align=center| 28&nbsp;840<ref name="ruggiero_165"/> || align=center| 33&nbsp;811<ref name="ruggiero_165"/> || align=center| 36&nbsp;804<ref name="ruggiero_165"/> || align=center| 44&nbsp;091<ref name="ruggiero_165"/> || align=center| 48&nbsp;273<ref name="ruggiero_185">Alain Ruggiero, op. cit., p. 185</ref> || align=center| 50&nbsp;180<ref name="ruggiero_206">Alain Ruggiero, op. cit., p.206</ref> || align=center| 52&nbsp;377<ref name="ruggiero_185"/> || align=center| 53&nbsp;397<ref name="ruggiero_206"/> |- ! [[1881]] !! [[1886]] !! [[1891]] !! [[1896]] !! [[1901]] !! [[1906]] !! [[1911]] !! [[1921]] !! [[1926]] !! [[1931]] !! [[1936]] |-bgcolor="#EFEFEF" |align=center| 66&nbsp;279<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 77&nbsp;478<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 88&nbsp;273<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 93&nbsp;760<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 105&nbsp;109<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 134&nbsp;232<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 142&nbsp;940<ref name="ruggiero_206"/> || align=center| 155&nbsp;000<ref name="ruggiero_222">Alain Ruggiero, op. cit., p.222</ref> || align=center| 185&nbsp;000<ref name="ruggiero_222"/> || align=center| 220&nbsp;000<ref name="ruggiero_222"/> || align=center| 240&nbsp;000<ref name="ruggiero_222"/> |- ! [[1946]] !! [[1962]] !! [[1968]] !! [[1975]] !! [[1982]] !! [[1990]] !! [[1999]] !! [[2005]] !! !! !! |-bgcolor="#EFEFEF" |align=center| 210&nbsp;000<ref name="ruggiero_255">Alain Ruggiero, op. cit., p. 255</ref> || align=center| 293&nbsp;000<ref name="ruggiero_255"/> || align=center| 329&nbsp;950<ref name="ruggiero_255"/> ||align=center| 344&nbsp;481<ref name="cassini">[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=24984 Notice communale - le nombre d'habitants], Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui</ref> || align=center| 337&nbsp;085<ref name="cassini"/> || align=center| 342&nbsp;439<ref name="cassini"/> || align=center| 342&nbsp;738<ref name="cassini"/> || align=center| 346&nbsp;900** || align=center| &nbsp; || align=center| &nbsp; || align=center| &nbsp; |- | colspan=11 align=center| <small>Estimations avant [[1801]] ; recensements à partir de 1801 ; Nombre retenu à partir de [[1968]] : [[Population sans doubles comptes]] ; *en réalité entre 4000 et 4500 ; ** Estimation de l'INSEE au 1{{er}} janvier 2005<ref name="villes_Insee"/></small> |} === Pyramide des âges === <br /> {{Pyramide des âges 2 |float=center |width=50% |maxvalue=36 |bg=rgb(100%,100%,100%) |border=1px solid blue|margin-top=1ex |caption=Pyramide des âges à Nice en 1999<ref name="pyramide">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=31100&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=31&codgeo=31555&oldnivgeo=C&oldcodgeo=31100&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR Pyramide des âges, Recensement 1999] sur le site de l'INSEE</ref> en pourcentage. |barcolor=rgb(0%,0%,100%) |Avant 1904|0.2|0.5 |1905-1924|9.5|14.7 |1925–1939|15.3|16.9 |1940-1954|19.0|18.2 |1955-1969|20.4|18.9 |1970-1984|19.6|17.9 |1985-1999|16.1|12.9 }} La population niçoise est sensiblement plus âgée que celle des autres grandes villes de France. Les moins de 29 ans ne représentent ainsi que 32,25% de la population, contre 45% à Toulouse. La catégorie des 15-29 ans ne représente que 18,75%, contre 31,4% dans cette même ville. Les [[personne âgée|personnes âgées]] de plus de 75 ans, en revanche, constituent 12,45% de la population, contre 7,35% à Toulouse<ref name="pyramide"/>. Les plus de 60 ans, enfin, représentent 28,55% de la population. === Populations === Comme toutes les grandes villes, Nice est une cité cosmopolite. 9 % des habitants sont ainsi de nationalité étrangère. Si historiquement la communauté [[italie]]nne a été pendant longtemps la plus importante, la communauté [[tunisie]]nne est aujourd'hui la plus nombreuse : 2,1 % des Niçois sont en effet de cette nationalité. Les Italiens représentent 1,4 % de la population, les [[Maroc]]ains 1,2 %, les [[Algérie]]ns 1,1 %, les [[Portugal|Portugais]] 0,5 % et les [[Espagne|Espagnols]] 0,2 %<ref name="insee_recensement">Recensement de la population 1999, Insee</ref>. Les étrangers sont surtout présents dans l'[[agriculture]] (32,1 % des agriculteurs sont étrangers) et l'[[industrie]] (22,6 % des [[ouvrier]]s sont étrangers). Ils représentent également 8,7 % des [[artisan]]s et [[commerçant]]s, 7,7 % des [[employé]]s, 5,6 % des [[retraité]]s, 4,5 % des [[cadre (entreprise)|cadres]] et professions intellectuelles, 3,7 % des professions intermédiaires et enfin 10,6 % des [[rentier]]s<ref name="insee_recensement"/>. == Transports == {{article connexe|Espace urbain Nice-Côte-d'Azur#Transports}} Les déplacements quotidiens à Nice sont très importants et difficiles. On estime qu'environ 310 000 personnes entrent et sortent de la ville chaque jour<ref name="ruggiero_270"/>. Pour autant, les transports urbains ne sont pas satisfaisants. Le réseau routier est saturé et la topographie rend les liaisons transversales difficiles<ref name="la_france_des_villes">Maryse Fabriès-Verfaillie, ''La France des villes'', éditions Bréal, 2000, {{ISBN|978-2842916428}}, p. 290-291</ref>. Une ligne de tramway reliant les quartiers Nord et Est au centre-ville a été ouverte récemment pour essayer de désengorger la ville. Une seconde ligne, orientée est-ouest, doit être construite vers 2012 afin de diminuer la circulation automobile sur la promenade des Anglais. Nice ne compte qu'une seule ligne de tramway, tandis que Bordeaux en compte trois. La ville est paradoxalement mieux reliée à Paris (1 heure d'avion) qu'à Marseille et à Gênes (4 heures de train)<ref name="la_france_des_villes"/>, ce qui freine son dynamisme et son attractivité. Une ligne de [[TGV]] doit relier Nice à Marseille en 1 heure 30, vers 2020. === Routes et autoroutes === {{article connexe|Autoroute française A8|Contournement routier de Nice|Voies de Nice}} [[Image:Sortie51 A8 Nice Saint Augustin.jpg|thumb|240px|L'entrée ouest de Nice par l'autoroute]] Les principales voies rapides sont l'autoroute urbaine nord « AUN » ([[Autoroute française A8|A8]]), desservant les quartiers nord de la ville grâce à ses six sorties et l'autoroute urbaine sud « AUS », dite voie Pierre Mathis ou « voie rapide », qui dessert quant à elle les quartiers sud, avec une dizaine de sorties. Pour les voies rapides Nord <-> Sud, la RD 6202, ancienne [[Route nationale 202|RN 202]], assure une desserte complète de la plaine du [[Var (fleuve)|Var]] à l'ouest de la ville, et la Pénétrante du paillon quant à elle permet de relier les quartiers sud de la ville, aux quartiers nord comme l'Ariane et aux communes comme [[La Trinité (Alpes-Maritimes)|La Trinité]], [[Contes (Alpes-Maritimes)|Contes]]. Aujourd'hui la Côte d'Azur est saturée : le trafic de l'A8 entre [[Antibes]] et Nice est l'un des plus denses de France<ref>[http://www2.alpes-maritimes.equipement.gouv.fr/CdN_SYNTHESE.pdf Autoroute A8 : la plus circulée de France], synthèse du dossier de débat public sur le contournement routier de Nice, DDE 06, 2006, page 6</ref>. Le franchissement du Var voit s'écouler 230 000 véhicules par jour<ref>[http://www2.alpes-maritimes.equipement.gouv.fr/CdN_SYNTHESE.pdf L’A8 et le réseau routier des Alpes-Maritimes], synthèse du dossier de débat public sur le contournement routier de Nice, DDE 06, 2006, page 4</ref>. La [[promenade des Anglais]] quant à elle absorbe environ 100 000 véhicules par jour<ref>[http://www.agglo-nice.fr/medias/tcsp_dossier_technique.pdf Les déplacements mécanisés actuels], extension du réseau de tramway et de sites propres bus, dossier technique de présentation du projet, janvier-février 2007, page 6</ref>. Le trafic routier sur la Côte d'azur augmente chaque année de 5%, et les prévisions actuelles prévoient une saturation totale du réseau d'ici 2015 d’où l'importance de développer les transports en communs. === Autobus et tramway === {{article connexe|Ligne d'azur|Tramway de Nice}} [[Image:Tramway de Nice 005.jpg|thumb|240px|Le [[tramway]] près de la [[place Masséna]]]] Le réseau de transports en commun de la [[communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur]] est nommé [[Ligne d'azur]] et est exploité par une filiale de [[Veolia Transport]]. Ligne d'azur est une marque commerciale qui regroupe plusieurs transporteurs comme la [[ST2N]] (ex-Sunbus), RCA ou ANT... La création de ce nouveau réseau de transport en [[janvier 2005]], a facilité la vie des voyageurs permettant de ne posséder qu'un seul abonnement, d'unifier les prix des tickets et d'assurer un meilleur service pour toutes les villes de l'agglomération de Nice. Le 1{{er}} [[octobre 2008]], la carte ''Optima'' fera place à l'ancienne ''Suncarte''. Également à puce, celle-ci permettra d'effectuer des voyages pour 1 euro sur les différents réseaux urbains des Alpes-Maritimes. Ainsi Optima facilitera les déplacements des usagers en offrant des correspondances entre le bus, le tram, le métro, le car, et le TER. Ce système sera étendu prochainement à toute la région [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]]<ref>[http://patrickallemand.canalblog.com/archives/2007/09/15/6216411.html « Le système Optima présenté hier en gare de Nice »], Blog de [[Patrick Allemand]], {{date|15|septembre|2007}}</ref>{{,}}<ref>[http://tf1.lci.fr/infos/economie/consommation/0,,3547212,00-region-paca-lance-ticket-unique-.html « La région PACA lance le ticket unique »], ''[[LCI]].fr'', {{date|14|septembre|2007}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.nicerendezvous.com/FR/NICE-1-EURO-LES-TRANSPORTS-PUBLICS-REPONSE-DE-VAUZELLE-A-ESTROSI-n-3132.html « Nice 1 euro les transports publics, réponse de Vauzelle à Estrosi »], site d'actualités niçoises ''nicerendezvous.com'', {{date|13|septembre|2007}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/Conso/20070906.WWW000000298_alpes_maritimes_le_ticket_de_transport_unique_a_un_euro.html« « Alpes-Maritimes : le ticket de transport unique à un euro »], ''Le Figaro'', {{date|14|octobre|2007}}</ref>. La ville dispose depuis le [[24 novembre]] [[2007]] d'une ligne de [[tramway de Nice|tramway]] reliant le [[nord]] à l'[[est]] de la ville en passant par le [[centre-ville]]. Deux autres lignes sont également en projet, dont la très attendue ligne 2 qui reliera l'est à l'ouest (Le Port <-> Aéroport), continuant même jusqu'à [[Cagnes-sur-Mer]] dans un deuxième temps. La ligne 3 devrait quand à elle relier la future [[gare TGV de Nice Saint-Augustin]] à [[Nice Lingostière|Lingostière]], pour une desserte de la Plaine du [[Var (fleuve)|Var]]. === Transports ferroviaires === [[Image:CP autorail-X301.jpg|thumb|240px|Les quais du terminus de Nice des [[chemins de fer de Provence]]]] Grâce à une urbanisation linéaire et continue, tous les habitants de l'aire urbaine de Nice (973 231 habitants) peuvent accéder au réseau [[TER Provence-Alpes-Côte d'Azur]]. La ligne principale étant la ligne 4 [[Mandelieu-La Napoule]] < > [[Vintimille]] desservant vingt-neuf gares dont les principales comme les gares de [[Gare de Cannes|Cannes]], [[Gare d'Antibes-Ville|Antibes-Ville]], [[Cagnes-sur-Mer]], [[Gare de Nice-Saint-Augustin|Nice St-Augustin]], [[Gare de Nice-Ville|Nice-Ville]], Nice-Riquier, [[Gare de Monaco-Monte-Carlo|Monaco]], [[Gare de Menton|Menton]] et [[Gare de Vintimille|Vintimille]]. Cette ligne est l'une des lignes [[Transport express régional|TER]] les plus empruntées de [[France]] et est bien cadencée. Cependant cette ligne est saturée et les trains doivent souvent refuser des voyageurs malgré les TER à double étage. Actuellement une troisième voie de chemin de fer est en construction entre [[Antibes]] et Nice, afin de proposer un service de type [[Réseau express régional|RER]] cadencé entre cinq et huit minutes au lieu de quinze et vingt minutes aujourd'hui. Il existe aussi d'autres lignes fréquentées comme la 4bis [[Ligne Cannes - Grasse|Cannes < > Grasse]], la 5 [[Ligne de Tende|Nice < > Cunéo]] et la ligne des chemins de fer de Provence [[Chemins de fer de Provence|Nice < > Digne]]. La [[gare de Nice-Ville]] assure aussi des liaisons avec les autres métropoles françaises et avec les principales capitales européennes via le [[TGV]]. === Transports aériens === {{article connexe|Aéroport Nice Côte d'Azur}} [[Image:Nice Airport.jpg|thumb|right|240px|Le terminal 2 de l'[[aéroport Nice Côte d'Azur]]]] Sur le territoire communal de Nice, il n'existe qu'un seul [[aéroport]], [[aéroport Nice Côte d'Azur|l'aéroport Nice Côte d'Azur]]. Cependant, la [[Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur]] gère également le tout proche [[aéroport de Cannes - Mandelieu]]. L'aéroport de Nice permet de rapprocher la ville du monde entier, puisque le [[Maghreb]], l'[[Amérique]] et l'[[Europe]] disposent de liaisons quotidiennes avec l'aéroport. Il est le troisième aéroport de [[France]] en nombre de voyageurs, après ceux de [[Paris]], avec 10,4 millions de passagers en 2007<ref name="aeroport" />. Un trafic en augmentation de 4,5 % par rapport à l'année précédente<ref name="aeroport" /> qui le rapproche de sa capacité théorique maximale de 13 millions de voyageurs. Il est donc prévu d'agrandir une fois de plus l'aéroport en gagnant sur la mer. Il dispose de deux terminaux (voir : [[Aéroport Nice Côte d'Azur#Structure|compagnies par terminal]]). Il est également le troisième aéroport francophone après les aéroports de la ville de [[Paris]] et l'[[aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau]] de [[Montréal]] au [[Canada]]. [[code IATA|NCE]] est le code IATA de l'aéroport Nice Côte d'Azur. [[LFMN]] est le code OACI de ce même aéroport. Il existe aussi sur la côte d'azur une desserte entre les deux aéroports azuréens et l'[[héliport]] de [[Monaco]]. === Transports maritimes === {{article connexe|Port de Nice}} [[Image:NIKAIA-Port-VueSud 2007-03-03.jpg|thumb|right|300px|[[Port de Nice]]]] Le [[Port de Nice|port Lympia]] ou port de Nice, fut construit à partir de [[1745]], aujourd'hui il assure principalement des liaisons avec la [[Corse]], grâce aux [[Navire à grande vitesse|NGV]] (navires à grande vitesse). Le port de la ville appartient au [[conseil général des Alpes-Maritimes]]<ref>[http://www.rivierabiz.com/infrastructures/wtm_article46472.fr.htm « Le port de Nice attribué de nouveau au conseil général des A.-M. »], ''RivieraBiz.com'', {{date|7|février|2008}}</ref> et est géré par la [[Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur]]<ref>[http://www.ccinice-cote-azur.com/display.asp?srv=ccicorp&typ=doc&lang=fr&cmd=view&style=xsl/cciActivites.xsl&select=CCIACTIVITES&tag=MENUITEM_7 Les équipements gérés], site de la [[Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur|CCI Nice Côte d'Azur]]. Consulté le 2 juillet 2008.</ref>. {{page h'|NI}} est le code de Nice selon la [[liste des quartiers maritimes]]. == Administration == La ville est le siège de la [[préfecture]] des Alpes-Maritimes, du [[Conseil général]] du département, du [[rectorat]] de l'académie de Nice, de la [[Communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur]] et de l'[[évêché]] de Nice. === Administration municipale et tendances politiques === {{Article détaillé|Élections municipales à Nice}} Nice est une ville de tradition [[conservatrice]] sur le plan politique<ref>Jacques Basso, ''Les élections législatives dans le département des Alpes-Maritimes de 1860 à 1939'', Paris, LGDJ, 1968</ref>. Depuis la [[Seconde Guerre mondiale]], elle vote le plus souvent à [[Droite (politique)|droite]]<ref>Alain Ruggiero, [[Opus citatum|op. cit.]], p. 283</ref>. Aux [[élections présidentielles françaises de 2007|élections présidentielles de 2007]], la ville a ainsi porté le candidat [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] [[Nicolas Sarkozy]] devant son homologue [[Parti socialiste (France)|socialiste]] [[Ségolène Royal]] avec respectivement 65.34 % contre 34.66 % des votes lors du second tour<ref name="élections-nice">[http://usagers.ville-nice.fr/webelec/Default.aspx Résultats des élections], site municipal</ref>. Lors des [[élections législatives de 2007]], les quatre [[Liste des circonscriptions législatives des Alpes-Maritimes|circonscriptions]] que compte la ville ont été remportées par les candidats de la majorité présidentielle (UMP ou Nouveau Centre [[nouveau centre|NC]]). Des [[années 1980]] jusqu'à aujourd'hui, le [[Front national (parti français)|Front national]] (FN) a réalisé des scores très importants, en raison de la présence, à Nice, de nombreuses personnes âgées et de rapatriés d'Algérie. La ville se caractérise par la présence d'un parti [[autonomisme|autonomiste]] proche de l'[[extrême droite]], [[Nissa Rebela]], qui a obtenu environ 3 % lors des dernières élections municipales. Un autre parti autonomiste, également de droite, est animé par [[Alain Roullier]]. Le maire actuel de Nice est [[Christian Estrosi]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), dont la liste est arrivée en tête en [[mars 2008]] au second tour avec 41,33 % des suffrages contre 33,17 % à [[Patrick Allemand]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) et 25,50 % à [[Jacques Peyrat]] (divers droite, maire sortant)<ref name="élections-nice" />. Comme toute commune dont la population est supérieure à 300 000 habitants (hormis [[Paris]], [[Lyon]] et [[Marseille]]), Nice est administrée par un [[conseil municipal]] composé de soixante-neuf élus répartis selon la composition suivante<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/006/006088.html Résultats des élections municipales 2008 - Nouveau conseil municipal], site du ministère de l'Intérieur</ref> : [[Image:Conseil municipal nice.gif|left|270px]] {|class="toccolours" ! !! width=15px| !! width=250px | Groupe !! width=350px | Président !! width=200px |Effectif !! width=150px | Statut |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] ||[[Eric Ciotti]] ||49 || majorité |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#E7A19F| || [[Parti socialiste (France)|PS]] ||[[Patrick Allemand]] ||11 || opposition |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#255187| || [[Divers Droite|DVD]] pour Nice ||Maurice Alberti||7 || majorité |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#255187| || Entente Républicaine ||André Chauvet||2 || opposition |----- ALIGN="center" |} === Maires de Nice === {{Article détaillé|Liste des maires de Nice}} Depuis [[1947]], la ville est dirigée par la droite. * 1945-1947 : [[Jacques Cotta]], [[SFIO]]. * 1947-1965 : [[Jean Médecin]], radical. * 1965-1990 : [[Jacques Médecin]], [[Union pour la démocratie française|UDF]]. * 1990-1993 : [[Honoré Bailet]], [[Rassemblement pour la République|RPR]]. * 1993-1995 : [[Jean-Paul Baréty]], RPR. * 1995-2008 : [[Jacques Peyrat]], [[divers droite|DVD]], RPR puis UMP. * depuis 2008 : [[Christian Estrosi]], UMP. === Cantons === La ville de Nice est divisée en 14 [[cantons]]. À la suite des dernières [[élections cantonales]], six cantons sont tenus par la [[gauche]] et huit par la [[droite]]. {|class="toccolours" ! !! width=15px| !! width=250px | Conseiller général !! width=150px |Parti !! width=200px |Canton !! width=150px | Code cantonal !! width=200px |Population (1999) |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#E7A19F| || Marc Concas || [[Parti socialiste (France)|PS]] ||[[Canton de Nice-1|1{{er}} canton]] || ''06 14'' || {{formatnum:17175}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Jean-Auguste Icart || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-2|2{{e}} canton]] || ''06 15'' || {{formatnum:19774}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#D0433F| || Jacques Victor || [[Parti communiste français|PCF]] || [[Canton de Nice-3|3{{e}} canton]] || ''06 16'' || {{formatnum:32066}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Auguste Vérola || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-4|4{{e}} canton]] || ''06 17'' || {{formatnum:19726}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#E7A19F| || [[Patrick Mottard]] || [[Parti socialiste (France)|PS]] || [[Canton de Nice-5|5{{e}} canton]] || ''06 32'' || {{formatnum:28805}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Jean-Pierre Mangiapan || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-6|6{{e}} canton]] || ''06 33'' || {{formatnum:28480}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#E7A19F| || Dominique Boy-Mottard || [[Parti socialiste (France)|PS]] || [[Canton de Nice-7|7{{e}} canton]] || ''06 37'' || {{formatnum:22024}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Olivier Bettati || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-8|8{{e}} canton]] || ''06 38'' || {{formatnum:21337}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Joseph Calza || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-9|9{{e}} canton]] || ''06 39'' || {{formatnum:32875}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Bernard Asso || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-10|10{{e}} canton]] || ''06 40'' || {{formatnum:31550}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Daniel Benchimol || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-11|11{{e}} canton]] || ''06 41'' || {{formatnum:29060}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#E7A19F| || [[Patrick Allemand]] || [[Parti socialiste (France)|PS]] || [[Canton de Nice-12|12{{e}} canton]] || ''06 42'' || {{formatnum:21624}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#3C77BF| || Honoré Colomas || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] || [[Canton de Nice-13|13{{e}} canton]] || ''06 43'' || {{formatnum:27626}} hab. |----- ALIGN="center" | || bgcolor=#E7A19F| || Paul Cuturello || [[Parti socialiste (France)|PS]] || [[Canton de Nice-14|14{{e}} canton]] || ''06 44'' || {{formatnum:26428}} hab. |} === Députés === {{Article détaillé|Liste des députés des Alpes-Maritimes}} Nice est divisée en trois circonscriptions, toutes tenues par la droite. * [[Première circonscription des Alpes-Maritimes|1{{re}} circonscription]] (cantons de Nice 1, Nice 2, Nice 3 et Nice 12) : [[Eric Ciotti]], UMP. * [[Deuxième circonscription des Alpes-Maritimes|2{{e}} circonscription]] (cantons de Nice 4, Nice 5, Nice 6 et Nice 7) : [[Muriel Marland-Militello]], UMP. * [[Troisième circonscription des Alpes-Maritimes|3{{e}} circonscription]] (cantons de Nice 8, Nice 10, Nice 11 et Nice 13) : [[Rudy Salles]], [[Nouveau Centre]]. Les cantons de Nice 9 et de Nice 14 sont par ailleurs rattachés à la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|5{{e}} circonscription]], dont le député est [[Christian Estrosi]], UMP. === Enseignement === [[Image:Panel4.jpg|thumb|230px|right|Le [[lycée Masséna]] et sa tour de l'horloge]] Les établissements d'enseignement de la ville de Nice relèvent de l'académie de Nice, qui regroupe les départements des [[Alpes-Maritimes]] et du [[Var (département)|Var]]. [[Jean-Claude Hardouin]] est recteur de l'académie de Nice depuis [[juillet 2005]]<ref>[http://www.archives.premier-ministre.gouv.fr/villepin/acteurs/gouvernement/conseils_ministres_35/conseil_ministres_20_juillet_508/mesures_ordre_individuel_53612.html Mesures d’ordre individuel adoptées par le conseil des ministres], conseil des ministres du 20 juillet 2005, archives du portail du gouvernement</ref>. ==== Enseignement primaire et secondaire ==== {{article détaillé|Liste des collèges et lycées de Nice}} Nice possède 162 écoles primaires publiques, acueillant 28 000 élèves, dont 71 écoles maternelles, 87 écoles élémentaires et 2 écoles spécialisées<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_9853.html Éducation : Généralités], site municipal</ref>. La ville compte également 15 établissements primaires d'enseignement privé sous contrat d'association<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_9659.html Liste des établissement d'enseignement privé sous contrat d'association], site municipal</ref>. La ville compte également 29 collèges, 12 lycées d'enseignement général ou technologique et 10 lycées professionnels<ref>[http://www.ac-nice.fr/etab/list.php Liste des établissements d'enseignement secondaire des Alpes-maritimes], site de l'académie de Nice</ref>. ==== Enseignement supérieur ==== {{Article détaillé|Université de Nice Sophia-Antipolis}} L'[[université de Nice Sophia-Antipolis]] existe depuis [[1965]]. Elle comporte près de 26 000 étudiants. Nice possède aussi plusieurs [[CPGE|classes préparatoires]] aux lycées des Eucalyptus et [[lycée Masséna|Masséna]], ainsi qu'une école d'[[orthophonie]]. La ville accueille différentes [[École supérieure de commerce|écoles supérieures de commerce]] : un des deux campus de l'[[EDHEC]] (École des hautes études commerciales du nord) se trouve à Nice ainsi que l'[[Espeme]] (École supérieure de management des entreprises) et l'[[Institut de préparation à l'administration et à la gestion|IPAG]] (Institut de préparation à l'administration et à la gestion). À proximité de la ville, à [[Sophia-Antipolis]], est installée le [[CERAM Business School]] (Centre d’enseignement et de recherche appliqués au management, anciennement appelé ESC Nice) géré par la [[Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur]]. À cela, il faut ajouter l'[[Institut d'administration des entreprises|IAE]] de Nice (Institut d'administration des entreprises) rattachée à l'université de Nice Sophia-Antipolis, et l'[[Institut de recherche et d'action commerciale|IDRAC]] Nice (Institut de recherche et d'action commerciale), ainsi que l'ESICAD Nice (École supérieure privée de commerce et de gestion). Il n'existe pas d'[[école d'ingénieur|écoles d'ingénieur]] à Nice. Néanmoins, la [[technopole]] [[Sophia Antipolis]] accueille [[Polytech'Nice-Sophia]] (une école d'ingénieur du [[réseau Polytech]] et de l'université de Nice Sophia-Antipolis) ainsi que l'[[Institut Eurécom]] (école d'ingénieur en systèmes de communication). Ces écoles ont pour projet de former le campus STIC (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication) avec l'[[INRIA]] (Institut national de recherche en informatique et en automatique). L'[[École nationale supérieure des mines de Paris]] est également implantée à Sophia Antipolis. Nice est dotée de plusieurs écoles supérieures spécialisées dans l'[[informatique]] et les nouvelles technologies. On y trouve une antenne de l'école privée [[Supinfo (École supérieure d'informatique)|Supinfo]] et est prévue l'installation de l'[[EPITECH]] (École pour l'informatique et les nouvelles technologies). Enfin, d'autres écoles sont installées à Nice et couvrent divers domaines comme la [[réalisation]] audiovisuelle avec l'[[ESRA]] Côte d'Azur (École supérieure de réalisation audiovisuelle), le [[journalisme]] avec l'école Nouvelles, ou bien encore l’Europe et les [[relations internationales]] avec l'[[IEHEI]] (Institut européen des hautes études internationales). La villa Arson, quant à elle, est une Ecole nationale supérieure d'art, créée en [[1970]] et spécialisée dans l'[[art contemporain]]<ref name="villa_arson">[http://www.villa-arson.org Site de la Villa Arson]</ref>. Dans l'ensemble, l'enseignement supérieur est cependant trop peu développé à Nice. La ville ne compte qu'environ 30 000 étudiants, alors que [[Bordeaux]], [[Montpellier]] ou [[Rennes]] en comptabilisent 60 000. Elle n'a pas non plus d'[[Institut d'études politiques]], contrairement à toutes les autres grandes villes de France ([[Toulouse]], [[Grenoble]], [[Lille]], [[Strasbourg]], [[Aix-en-Provence]]...) ni de faculté de [[pharmacie]] ou bien d'école d'[[architecture]]. Elle n'a pas non plus d'école de [[Beaux-arts]] ni de cursus d'[[histoire de l'art]]. Cette offre très insuffisante nuit considérablement à la compétitivité et à l'attractivité de la ville et du département<ref name="ruggiero_330">Alain Ruggiero, op. cit., p. 330</ref>. ==== Recherche ==== [[Image:Nice observatoire.jpg|thumb|right|240px|L'observatoire de Nice]] {{Article détaillé|Université de Nice Sophia-Antipolis#Équipes de recherche}} La création de l'[[Université de Nice Sophia-Antipolis]] a entraîné l'essor des activités de recherche, qui demeurent cependant peu développées par rapport à des villes comme [[Toulouse]] ou [[Rennes]]. L'université compte soixante-deux unités de recherche, cent seize équipes de recherche et trente-cinq laboratoires associés aux grands organismes de recherche ([[CNRS]], [[INSERM]], [[INRA]] ou [[Commissariat à l'énergie atomique|CEA]]), six écoles doctorales, deux instituts fédératifs de recherche (IFR), neuf programmes pluri-formation (PPF), vingt-cinq équipes d'accueil (EA), trois « jeunes équipes », une [[Maison des sciences de l'homme]] et une plate forme Agrobiotech<ref name="chiffres_université">[http://portail.unice.fr/jahia/page123.html Les chiffres de l'université 2007-2008], site de l'Université Nice Sophia-Antipolis</ref>. Deux cent-huit thèses ont été soutenues en 2005<ref name="chiffres_université"/>. L'université accueille 1 448 doctorants<ref name="chiffres_université"/>. La majorité des activités de recherche sont cependant implantées à [[Sophia-Antipolis]], un [[technopole]] situé au nord d'[[Antibes]] et très mal relié à la ville de Nice. Cette dernière doit impérativement développer ses activités de recherche et d'enseignement supérieur si elle veut redevenir attractive et compétitive<ref name="ruggiero_330"/>. === Santé === Dès le {{s|XIX}} la présence de nombreux hivernants aisés attire des médecins à Nice. La fonction médicale de la ville s'est ensuite beaucoup développée dans la seconde moitié du {{s|XX}}, grâce à la présence massive des [[Personne âgée|personnes âgées]]<ref name="ruggiero_265">Alain Ruggiero, op. cit., p. 265</ref>. L'[[Hôpital en France|hôpital]] Saint-Roch, le plus ancien, situé dans le centre, a dû être complété par d'autres établissements, notamment l'hôpital Pasteur, situé à l'Est, auquel a été juxtaposé le Centre anticancéreux Antoine-Lacassagne. L'hôpital pour enfants Lenval, pour sa part, est issu d'une [[Fondation (institution)|fondation]] privée. Depuis l'ouverture de la faculté de médecine en [[1965]], les hôpitaux publics ont le statut de [[Centre hospitalier universitaire|CHU]]. Un autre hôpital important, L'Archet, a été construit à l'Ouest de la ville. Nice compte enfin de nombreuses cliniques privées, souvent ouvertes par des [[Pieds-Noirs|Français d'Algérie]], notamment sur la colline de [[Cimiez]] et à Rimiez<ref name="ruggiero_265"/>. La [[santé]] est donc assurée principalement par les quatre hôpitaux du centre hospitalier universitaire de la ville (L'Archet, Cimiez, Pasteur et Saint-Roch)<ref name="chu">[http://www.chu-nice.fr/site_CHU/site/afficherDoc.php?menu=1&idRub=2&idDoc=5 Présentation du CHU de Nice], site du CHU de Nice</ref> qui constituent un [[Centre hospitalier régional|CHR]], ainsi que par diverses fondations et cliniques privées. Saint-Roch est spécialisé dans les [[urgences]], Cimiez en [[gérontologie]], Lenval en [[pédiatrie]], et le Centre Antoine Lacassagne en [[cancérologie]]. Les hôpitaux de L'Archet I et II ainsi que Pasteur I sont davantage « généralistes ». Le CHU de Nice emploie 6000 personnes, dont 1000 médecins<ref name="chu"/>. Un nouvel hôpital, Pasteur-II, est en construction et est destiné à rassembler sur un même site, les activités des hôpitaux de Saint-Roch et de Pasteur-I<ref>[http://web.reseau-chu.org/articleview.do?id=485&mode=2 Pasteur 2 : un nouvel hôpital à Nice], l'information des CHU & de la conférence des directeurs généraux de CHRU, Réseau CHU</ref>. Il s'agit d'éviter ainsi un éclatement des différentes [[Spécialités médicales|spécialités]] sur plusieurs sites, comme c'est le cas actuellement<ref>[http://www.chu-nice.fr/site_CHU/site/afficherDoc.php?menu=1&idRub=2&idDoc=5&page=376 Pasteur : le site du nouvel hôpital], présentation du CHU et de ses établissements, site du CHU de Nice</ref>. Le service des urgences devrait donc y être transféré, l'hôpital Saint-Roch devenant alors un espace de [[santé publique]] centré sur la [[prévention]]<ref name="pasteur_nice_matin">[http://www.nice.maville.com/Actualit%C3%A9/re/actudet/actu_-610706------_actu.html Nice : L'hôpital Saint-Roch s'en va à Pasteur... en 2011], nice-matin, {{date|6|avril|2008}}</ref>. L'ouverture de Pasteur II est prévue en deux temps, fin [[2011]] puis fin [[2013]]<ref name="pasteur_nice_matin"/>. La ville compte de nombreuses cliniques privées, notamment les cliniques [[Saint-Georges]] et [[Saint-Antoine]]. === Jumelages et accords de coopération === La ville de Nice a menée une politique de jumelage particulièrement active, en raison de l'importance du tourisme pour son économie<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_16254.html Liste des villes jumelées avec la ville de Nice], site municipal</ref>. {| | valign="top" | <center>Jumelages actifs</center> *{{jumelage|Coni|Italie|Italy|année=1964}} *{{jumelage|Édimbourg|Royaume-Uni|the_United_Kingdom|année=1957}} *{{jumelage|Gdańsk|Pologne|Poland|année=1999}} *{{Jumelage|Hangzhou|République populaire de Chine|the People's Republic of China|année=1998}} *{{jumelage|Laval (Québec)|Canada|Canada|année=2000}} *{{jumelage|Miami|États-Unis|the United States|année=1997}} *{{jumelage|Nuremberg|Allemagne|Germany|année=1954}} *{{jumelage|Saint-Pétersbourg|Russie|Russia|année=1997}} *{{jumelage|Majorque|Espagne|Spain|année=1969}} *{{jumelage|Thessalonique|Grèce|Greece|année=1992}} *{{jumelage|Yalta|Ukraine|Ukraine|année=1960}} <br /> <center>Pacte d'amitié</center> *{{Jumelage|Xiamen|République populaire de Chine|the People's Republic of China|année=1998}} *{{jumelage|Khemisset|Maroc|Morocco|année=2003}} | valign="top" | <center>Autres jumelages</center> *{{jumelage|Alicante|Espagne|Spain}} *{{jumelage|Erevan|Armenie|Armenia}} *{{jumelage|Houston|Texas|the United States}} *{{jumelage|Kamakura|Japon|Japan}} *{{jumelage|Le Cap|Afrique du Sud|South Africa}} *{{jumelage|Libreville|Gabon|Gabon}} *{{jumelage|Tanger|Maroc|Morocco}} *{{jumelage|Manille|Philippines|the Philippines}} *{{jumelage|Louisiane|États-Unis|the United States}} *{{jumelage|Netanya|Israël|Israel}} *{{jumelage|Nouméa|Nouvelle-Calédonie|France}} *{{jumelage|Phuket|Thaïlande|Thailand}} *{{jumelage|Rio de Janeiro|Brésil|Brazil}} *{{jumelage|Santa Cruz de Tenerife|Îles Canaries|Spain}} *{{jumelage|Sorrente|Italie|Italy}} *{{jumelage|Saint-Denis de la Réunion|La Réunion|France}} *{{jumelage|Tananarive|Madagascar|Madagascar}} *{{jumelage|Papeete|Tahiti|France}}<ref>[http://www.tahitipresse.pf/index.cfm?snav=see&presse=24105 « Jumelage entre Nice "la méditérranéenne" et Papeete "la pacifique" »], [[Tahitipresse]], {{date|20|mai|2008}}</ref> |} {{clr}} ===Budget et fiscalité=== Selon le rapport de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur<ref name="crcpaca">[http://www.ccomptes.fr/CRC22/documents/ROD/PAR200709.pdf Rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville de Nice]</ref>, réalisé en [[mai 2007]], « les taux de fiscalités votés à Nice en [[2004]] étaient inférieurs à ceux des villes de taille comparable ». En [[1999]] et en [[2000]], la ville avait baissé ses taux de fiscalité<ref name="crcpaca"/> puis les a laissé inchangés jusqu'en [[2007]]<ref>[http://www.lepetitnicois.fr/?mode=fiche&rub=ecopo&nb=0503&fichier=ecopo.01.txt « Conseil Municipal de Nice : Budget, taux d'imposition inchangés en 2007 »], ''[[Le Petit Niçois]]'', {{date|28|décembre|2006}}</ref>. {| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| L’imposition des ménages et des entreprises à Nice |-style="background: #adcdf1" ! !! Taux appliqué !! Recettes dégagées |-align="center" | [[Taxe d'habitation]] (TH) || 18,58 %<ref name="taxes">[http://www.taxe.com/rwtax/DMN~0_QueryID~06088_step~3.htm Impôts locaux à Nice], ''Taxe.com''</ref> |-align="center" | [[Taxe foncière|Taxe foncière sur les propriétés bâties]] (TFPB) || 20,14 %<ref name="taxes"/> |-align="center" | [[Taxe foncière|Taxe foncière sur les propriétés non bâties]] (TFPNB) || 31,44 %<ref name="taxes"/> |-align="center" | [[Taxe d'enlèvement des ordures ménagères]]* (TEOM) || 10,90 %<ref name="taxe_canca">[http://www.agglo-nice.fr/budget-canca.htm Les recettes : maîtrise de la fiscalité et rigueur des emprunts], le budget, site de la CANCA</ref> || 78 millions d'euros<ref name="taxe_canca"/> (en 2007) |-align="center" | [[Taxe professionnelle]]* (TP) || 21,02 %<ref name="taxe_canca"/> || 114 millions d'euros<ref name="taxe_canca"/> (en 2007) |- | colspan=11 align=center| <small>*Taxes perçues par la [[communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur]] (CANCA)</small> |} À l'échelle de l'agglomération, le niveau de [[fiscalité directe]] par habitants est d'un peu plus de 1000 euros, proche de celui de la région, supérieur au niveau français, mais inférieur à celui des agglomérations de taille comparable<ref name="sud_insee"/>. L'agglomération de Nice se singularise par la répartition entre les quatre taxes. La [[taxe d'habitation]] et la [[Taxe foncière|taxe sur le foncier bâti]] représentent en effet à elles deux, 68 % du produit total de l'impôt direct (55 % en France et 60 % en PACA)<ref name="sud_insee"/>. Conséquence du niveau élevé de ces deux taxes, la part de la [[taxe professionnelle]] est relativement basse (32%) comparée à celle de l'ensemble de la France (44 %) et à celle de la région (40 %)<ref name="sud_insee"/>. === Sécurité === Le niveau de la [[délinquance]] à Nice est à peu près le même que dans l'ensemble du département des [[Alpes-Maritimes]], et apparaît donc très élevé. Ainsi, le taux de délinquance en [[2005]] dans le département, c'est-à-dire le nombre de [[délit]]s pour 1 000 habitants, atteint 107,8 ce qui en fait le 95{{e}} département de [[France métropolitaine]] le moins sûr sur 96<ref>[http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/departement/dossier.asp?ida=438332 Le palmarès 2006 des départements heureux - Sécurité], L'Express, {{date|11|mai|2006}}</ref>. Le taux de violence à Nice compte parmi les plus élevés des grandes villes de France avec 11,17 faits pour 1 000 habitants en 2007, pour une moyenne nationale de 5,93<ref name="violence_nice">{{pdf}} [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/taux-violence.pdf Le palmarès de la violence, ville par ville], [[Le Figaro]], {{date|24|juin|2008}}, selon les chiffres de la [[Police judiciaire en droit français|PJ]]. Consulté le 24 juin 2008.</ref>. Nice atteint la 25{{e}} place du classement des 400 agglomérations françaises de plus de 20 000 habitants les plus violentes<ref name="violence_nice"/>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/06/24/01016-20080624ARTFIG00263-le-palmares-de-la-violence-ville-par-ville.php « Le palmarès de la violence, ville par ville »], [[Le Figaro]], {{date|24|juin|2008}}. Consulté le 24 juin 2008.</ref>. Toutefois, la tendance actuelle est à l'amélioration, selon certains médias locaux. En [[2007]], la [[sécurité]] semble s'être sensiblement améliorée à Nice en comparaison avec les années précédentes. La délinquance générale a cependant moins diminuée à Nice que dans l'ensemble du département (-4,5 % contre -6 % pour les Alpes-Maritimes<ref name="securite">[http://www.nice.maville.com/-Nice%C2%A0-Les-bons-chiffres-2007-de-la-delinquance-dans-la-cite-/re/actudet/actu_loc-540488------_actu.html Nice : Les bons chiffres 2007 de la délinquance dans la cité], nice-matin, {{date|22|janvier|2008}}</ref>. Les [[crime]]s et délits sur la [[voie publique]] ont néanmoins baissé de 11,6 % : les [[vol à la roulotte|vols à la roulotte]] ont ainsi diminué de 24 %, les [[vol (droit)|vols]] à main armée de 30 %, les vols à la portière de 58 %, les vols avec [[violence]] de 15 %, les [[vol à la tire|vols à la tire]] de 5 % et les [[cambriolage]]s de 10 %<ref name="securite"/>. En revanche, la [[sécurité routière]] s'est dégradée. Le nombre d'[[Accident de la route|accidents]] mortels a doublé en 2007 par rapport à [[2006]]. 40 % d'entre eux se sont produits sur le Promenade des Anglais, dans le tunnel du Paillon ou sur la pénétrante du Paillon<ref name="securite"/>. La [[prostitution]], la [[mendicité]] et les déjections [[canines]] demeurent par ailleurs un problème, surtout en [[été]]. === Intégrité publique === Depuis les [[années 1980]], la ville a connu d'importants problèmes de [[clientélisme]] et de [[corruption]]. Nice a ainsi été le théâtre, ces dernières années, de plusieurs [[Affaire politico-financière|affaires politico-financières]], comme l'affaire [[Albert Spaggiari]], l'affaire [[Jacques Médecin]], l'affaire Spada, l'affaire de la [[GLNF]], l'[[affaire du tribunal de Nice]], les marchés publics truqués de Nice (2004), l'[[affaire Vialatte]] (2004), l'[[Thales#Affaire du tramway de Nice|affaire du tramway de Nice]] (2005), l'[[affaire Sulzer]] (2006). Plusieurs membres de l'équipe municipale de [[Jacques Peyrat]] (ex-[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) ont été inquiétés par la justice depuis [[2000]]. En [[juin 2004]], [[Michel Vialatte]], le directeur général des services de la ville de Nice, a été ainsi condamné à cinq ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, pour avoir truqué des marchés publics<ref>[http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/nice/dossier.asp?ida=435673 « Corruption le ver est dans le fruit »], ''[[L'Express]]'', {{date|27|octobre|2007}}</ref>. En [[2005]], Dominique Monleau, un élu de la majorité municipale UMP, a été [[mise en examen|mis en examen]] pour avoir touché un dessous-de-table dans l'attribution du marché de [[maîtrise d'œuvre]] du [[tramway de Nice]] à une ancienne filiale de [[Thales]]<ref>[http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=903763&clef=ARC-TRK-G_01 « la réalisation du tramway de Nice compromise par une affaire de corruption »], ''[[Le Monde]]'', {{date|4|juin|2005}}</ref>. En [[juin 2006]], enfin, le directeur des relations internationales et du protocole de la mairie de Nice, Martial Meunier-Jourde, 41 ans, et le chef de la police municipale, Daniel Véran, 53 ans, ont été mis en examen pour « [[trafic d'influence]] » et placés sous [[contrôle judiciaire]] dans le cadre de l'affaire Sulzer<ref>[http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=societe/20060625.OBS3013.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/ « Nice : deux cadres municipaux en examen »], ''[[Le Nouvel Observateur]]''</ref>. == Économie == [[Image:Arenas nice.jpg|thumb|200px|right|[[Quartiers d'affaires niçois|Quartier d'affaires]] de l'[[Quartier de l'Arenas|Arenas]]]] {{Article détaillé|Économie niçoise|Quartiers d'affaires niçois|Scot de Nice#Économie}} Comme d'autres villes du sud de la France, Nice a été peu touchée par la [[révolution industrielle]]. L'essentiel de son développement économique a été provoqué par le [[tourisme]], le [[commerce]] et les activités liées au [[bâtiment]]. Après la [[Seconde Guerre mondiale]], les activités [[administration|administratives]] se sont beaucoup développées. Elles jouent aujourd'hui un rôle important dans l'économie de la ville. En [[1999]], le nombre total d'[[Population active|actifs]] sur la commune de Nice était de {{formatnum:133228}}<ref name="insee_emploi">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=31555&produit=P_EMP&theme=EMP&typeprod=ALL&lang=FR Recensement INSEE - emplois à Nice]</ref>, se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit: {| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Répartition de l'emploi<ref name="insee_emploi" /> |-style="background: #adcdf1" ! !! [[Secteur tertiaire|Tertiaire]] !! [[Industrie]] !! [[Construction]] !! [[Agriculture]] |- | '''Nice''' || align=center|'''87,4&nbsp;%''' || align=center|'''6,7&nbsp;%''' || align=center|'''5,2&nbsp;%''' || align=center|'''0,8&nbsp;%''' |- | Moyenne nationale || align=center|71,5&nbsp;% || align=center|18,3&nbsp;% || align=center|6,1&nbsp;% || align=center|4,1&nbsp;% |} Le taux de chômage était de 15,8 % en [[1999]], 9,4&nbsp;% en [[2005]]<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/88/nice/ Chômage en 2005] L'Internaute (Source de l'INSEE)</ref> et 8,8 % en [[2006]]<ref>[http://www.journaldunet.com/economie/expliquez-moi/villes-chomage-faible/17.shtml Nice, 8,8 % de chômeurs], Les grandes villes où le chômage n'existe (presque) pas, Journal du Net</ref>. La population active totale de la ville est de 141 683 personnes<ref name="linternaute_encyclopédie_emploi">[http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/88/nice.shtml Nice - Emploi], L'encyclopédie des villes de France, L'internaute</ref>. Le revenu moyen par ménage est plus élevé que dans le reste de la France : en [[2004]], 15 563 euros par an contre 15 027 en moyenne<ref name="linternaute_encyclopédie_emploi"/>. La [[taxe professionnelle]], en 2005, était de 21,02 % (moy. nat. : 17,75 %)<ref>[http://linternaute.com/ville/ville/entreprise_service/88/nice. Nice - Entreprises et services], L'encyclopédie des villes de France, L'internaute</ref>. == Culture et patrimoine == === Patrimoine architectural === De par son passé, Nice possède un riche [[Patrimoine (culture)|patrimoine]] [[architecture|architectural]]. Au cours de la période italienne, plusieurs palais et [[hôtel particulier|hôtels particuliers]] ont été construits, ainsi que des [[Église (édifice)|églises]] de style [[baroque]]. À la [[Belle Époque]], la ville s'est enrichie de nombreuses villas et d'hôtels. ==== Bâtiments et lieux publics remarquables ==== {{article détaillé|Architecture et urbanisme à Nice}} La [[promenade des Anglais]] constitue certainement l'avenue la plus connue de la ville. Nice a conservé par ailleurs peu de traces de son passé militaire, hormis le [[fort du mont Alban]]<ref name="collectif_603">Collectif, ''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', Paris, Flohic, 2000, {{ISBN|978-2842340711}}, p. 603</ref>. Elle a gardé, en revanche, un certain nombre de bâtiments intéressants datant de l'époque moderne, comme le [[Palais communal de Nice]]<ref name="schor_277_278">Ralph Schor, op. cit., p. 277-278</ref>, le [[Palais du Sénat de Nice]]<ref name="schor_279_280">Ralph Schor, op. cit., p. 279-280</ref>, ou le [[Palais de la Préfecture de Nice]], qui accueillait autrefois les souverains de Savoie lors de leur séjour à Nice<ref>Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, p. 671</ref>. Nice possède un nombre important de places. Beaucoup sont situées dans la vieille-ville, comme la place [[Saint-François]]<ref>Guide Bleu Côte d'Azur, 2000, p. 324-325</ref>, la [[place Garibaldi]] ou le [[cours Saleya]]. La place du Palais de Justice, ancienne place [[Saint-Dominique]], et la place de la Préfecture, créée au {{S-|XIX|e}}, sont également situées dans la vieille-ville. La majorité des autres places de la ville ont été dessinées au {{S-|XIX|e}} et sont situées en bordure ou hors du Vieux-Nice. C'est le cas de la place Charles-Albert et de la [[place Masséna]] ou de la place de la Croix de Marbre. La place Arson, entre la rue Caïs de Pierlas et la rue Arson, constitue depuis la fin du {{S-|XIX|e}} un lieu privilégié pour le [[Pétanque|jeu de boules]]<ref>Ralph Schor, op. cit., p. 24-25</ref>. [[Image:Nice Monument.jpg|thumb|right|160px|Le monument aux morts sur le quai Rauba-Capeù]] Plusieurs monuments et statues commémorent des évènements ou des personnages liés à l'histoire de la ville, comme la [[Croix de Marbre]], la [[colonne du pape]], ou le [[monument des Serruriers]]. La ville possède aussi un certain nombre de statues. Les plus connues sont la [[statue de Charles-Félix]], la [[statue de Masséna]] et la [[statue de Garibaldi]]. On peut citer aussi le [[monument à la reine Victoria]], le [[monument aux morts de Rauba-Capeù]], et le [[monument du Centenaire]]. ==== Palais, châteaux, villas et hôtels particuliers ==== La présence de familles de notables assez puissantes, puis celle des hivernants, ont doté la ville d'un riche patrimoine de résidences privées. Certaines de ces demeures se trouvent sur les collines qui entourent Nice. Le [[château]] de Bellet est ainsi situé dans le quartier de Saint-Roman-de-Bellet. Il date du {{s|XVI}}<ref name="collectif_604">Collectif, ''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 604</ref>. Il appartient à une famille d'aristocrates niçois originaires de [[Savoie]], les Roissard de Bellet. Le château a été agrandi au {{s-|XIX|e}} et restauré deux fois au {{s|XX}}. Il se situe aujourd'hui au milieu des vignes qui produisent le [[Bellet|vin de Bellet]]. Le domaine abrite également une chapelle [[néo-gothique]] du {{s|XIX}}<ref name="collectif_604"/>. Le musée [[Matisse]] était à l'origine une villa, construite au {{s-|XVII|e}} à [[Cimiez]] par Jean-Baptiste Gubernatis, consul de Nice<ref name="collectif_619">Collectif, ''Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 619</ref>. Son style est caractéristique de celui des riches demeures génoises. La villa, baptisée palais Gubernatis, est vendue en 1823 à un aristocrate niçois, Raymond Garin de Cocconato. Elle appartient ensuite à une société immobilière puis est rachetée par la ville de Nice, en 1950. Le palais devient alors la villa des Arènes et est aménagé pour accueillir le musée Matisse, qui ouvre en 1963, et le musée d' [[archéologie]]. Le bâtiment a été rénové de 1987 à 1993<ref name="collectif_619"/>. Certains palais se situent dans le Vieux-Nice. Le [[palais Lascaris]], situé rue Droite, dans la vieille ville,a été construit entre 1648 et le début du {{s-|XVIII|e}} pour le maréchal Jean-Baptiste Lascaris-Vintimille, neveu du 55e grand maître de l'[[ordre de Malte]]<ref name="collectif_608">Collectif, ''Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 608</ref>. Ses descendants, les comtes de Peille, ont achevé la construction du bâtiment. Il s'agit d'un palais [[baroque]], dont l'architecture et la décoration montrent l'influence génoise. Le palais habrite aujourd'hui un musée consacré aux arts décoratifs et aux arts et traditions populaires<ref name="collectif_608"/>. Plusieurs bâtiments ont été construits pour de riches familles niçoises. Le palais [[Marie-Christine de Bourbon-Siciles (1779-1849)|Marie-Christine]], place de la Croix-de-Marbre, a été construit au XIXe siècle, de 1800 à 1887. Il a été édifié pour les Saïssi de Châteauneuf et a accueilli de nombreuses personnalités dont, en 1842, la reine Marie-Christine, veuve du roi de Sardaigne [[Charles-Félix]]. Son style est [[néo-classique]]<ref>Ralph Schor, op. cit., p. 631</ref>. Le palais [[Masséna]], rue de France, date de 1899. Il a été commandé par [[Victor Masséna]] et réalisé par Hans-Georg Tersling, architecte de l'impératrice [[Eugénie]]. Il s'inspire de la villa [[Rothschild]] de [[Cannes]]. Le style est néo-classique, Louis XVI et Empire. En 1920, la ville achère le bâtiment pour en faire un musée d'art et d'histoire locale<ref name="collectif_663"/>. La plupart des châteaux du {{S-|XIX|e}} ont été cependant construits pour des hivernants, français ou étrangers. Le château de l'Anglais a été construit en 1857 par et pour Robert Smith, ancien colonel anglais. C'est le premier château construit à Nice par un hivernant. Il est un pastiche des palais de [[Jaipur]]<ref name="collectif_642">Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, p. 642</ref>. Le château [[Valrose]] a été construit en 1867 par l'architecte David Grimm pour un riche hivernant russe, Paul Von Derwies. Il est de style [[néo-gothique]] et abrite aujourd'hui la présidence de l'[[Université]]<ref name="collectif_643">''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 643</ref>. Le château [[Sainte-Hélène]] a été construit au {{S-|XIX|e}} pour le directeur du [[casino]] de [[Monte Carlo]], François Blanc. Il a appartenu ensuite au parfumeur [[François Coty]], avant de devenir le musée international d'Art naïf Anatole-Jakovsky, en 1982<ref name="collectif_639"/>. ==== Cafés et hôtels ==== Un certain nombre de commerces existent depuis le {{S-|XIX|e}} et sont liés au passé de la ville. Le café de [[Turin]], situé [[place Garibaldi]], est un des cafés les plus connus de la ville. Fondé au {{S-|XIX|e}}, il était à l'origine un lieu de rencontre pour les immigrés piémontais<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 641</ref>. La patisserie Auer, rue [[François de Paule|Saint-François-de-Paule]], a été ouverte en 1860. Elle est de style [[rococo]], très à la mode à cette époque<ref name="collectif_643"/>. La Trappa, rue Malonat, fondé en 1886, était à l'origine un restaurant de [[Pêche (halieutique)|pêcheurs]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 666</ref>. [[Image:Palais de la Mediterranee, from seafront.jpg|thumb|200px|right|Le palais de la Méditerranée]] La ville se caractérise surtout par son patrimoine hôtelier, dû à l'essor de l'activité touristique dans la seconde moitié du {{S-|XIX|e}}. De nombreux [[hôtel]]s ont été construits à la [[Belle Époque]]. Le [[Hôtel Negresco|Negresco]], sur la Promenade des Anglais, a été réalisé en 1912 par [[Edouard Niermans]], pour l'hôtelier roumain Henri Negresco. Le style extérieur est [[Néoclassicisme|néo-Louis XVI]]. L'intérieur est de style [[Second Empire]] tardif. Il est classé à l'[[inventaire des monuments historiques]] depuis 1975<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 675</ref>. L'ancien hôtel Régina a été construit en 1896 par Sébastien-Marcel Biasini. Il a abrité la reine [[Victoria]]. Transformé en appartements privés dans les années 1930, il a été habité par [[Henri Matisse]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 659</ref>. L'ancien hôtel [[Alhambra]], sur le boulevard de [[Cimiez]], a été construit en 1900 par Jules-Joseph Sioly. C'est un des rares exemples de style [[mauresque]] à Nice<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 667</ref>. Le palais de la Méditerranée, lui aussi situé sur la promenade des Anglais, a été réalisé en 1927 par Charles et Marcel Dalmas<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 680</ref>. Les sculptures sont de Sartorio<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 681</ref>. Le palais a été inauguré en [[1929]] sur demande de l'[[homme d'affaires]] [[États-Unis|américain]] [[Frank Jay Gould]]<ref>[http://palais.concorde-hotels.fr/fr/home/history.aspx Histoire de l'hôtel], site de l'hôtel Palais de la Méditerranée</ref>. Le bâtiment n'abrite à l'époque qu'un [[casino]] et un [[théâtre]]. Victime de difficultés financières et de l'[[affaire Le Roux]], il ferme en [[1978]]. Le bâtiment est même détruit en [[1990]] mais sa façade blanche [[Art déco]], classée monument historique un an plus tôt, subsiste<ref name="palais_mediterranee">[http://www.nice.fr/mairie_nice_4810.html Le palais de la Méditerranée], site municipal</ref>. Ce n'est qu'en [[janvier 2004]], après trois années de travaux et un investissement de 120 millions d'euros de l'homme d'affaires [[Jean-Frantz Taittinger]], que le palais de la Méditerranée rouvre ses portes<ref name="palais_mediterranee"/>. Il comporte aujourd'hui un hôtel de luxe, un casino et une salle de spectacle<ref name="palais_mediterranee"/>. À proximité du Négresco, se trouve l'hôtel West-End, construit en [[1842]] par des aristocrates anglais, ce qui fait de lui le plus ancien des palaces de la promenade<ref>[http://www.hotel-westend.com/fr/navigation.htm Histoire & tradition], site de l'hôtel West-End</ref>. ==== Bâtiments religieux ==== La ville conserve un nombre important de bâtiments religieux, caractéristiques de la piété [[baroque]]. Le bâtiment religieux le plus ancien est l'[[Église (édifice)|église]] Notre-Dame de [[Cimiez]], qui a été construite vers [[1450]], puis remaniée aux {{sp|XVII|e|et|XIX|e}}s<ref name="collectif_598">''Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 598</ref>. D'abord propriété des moines [[bénédictins]] de [[Saint-Pons]], elle est ensuite cédée aux [[franciscains]], en [[1546]]. Ces derniers y développent les [[pèlerinage]]s à [[Vierge marie|Marie]]. L'église abrite trois [[rétable]]s de [[Louis Bréa]] ({{sp-|XV|e|-|XVI|e}}s)<ref name="collectif_598"/>. [[Image:Old Nice, Eglise Sainte-Francois de Paule.jpg|thumb|right|170px|L'église Saint François de Paule dans le [[Vieux-Nice]]]] La ville possède surtout un nombre élevé d'édifices religieux [[baroque]]s italiens. Parmi eux, l'église Saint-Jacques-le-Majeur, ou du Gesù, située rue Droite, date de [[1607]]<ref name="collectif_605">''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 605</ref>. Elle a d'abord appartenu aux [[Jésuite]]s puis est devenue le siège de la [[paroisse]] Saint-Jacques. Sa façade montre le début de l'influence du baroque romain à Nice. Elle a été remaniée au cours de la première moitié du {{s-|XIX|e}}<ref name="collectif_605"/>. Son [[clocher]] date du {{s|XVIII}}. Son plan et son architecture s'inspire de l'[[Église du Gesù|église du Gesù]] créée par [[Vignole]] à [[Rome]]<ref name="collectif_605"/>. La [[Cathédrale Sainte-Réparate de Nice|cathédrale Sainte-Réparate]], place Rossetti, a quant à elle été construite à partir de [[1650]] par l'architecte Jean-André Guibert<ref name="collectif_611">''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 611</ref>. L'église est mentionné dès le {{s|XI}}. Elle est à l'origine un [[prieuré]] de l'[[abbaye de Saint-Pons]] et elle est promue [[cathédrale]] au {{s|XVI}}, en remplacement de Sainte-Marie-du-Château. La cathédrale est reconstruite au milieu du {{s-|XVII|e}}, de 1650 à [[1680]] environ. L'église est inspirée par les modèles architecturaux romains du début du baroque (Vignole, [[Carlo Maderno|Maderno]]). Le [[campanile]] a été construit au {{s-|XVIII|e}}<ref name="collectif_611"/>. Parmi les autres bâtiments religieux baroques, on trouve l'église Saint-Martin-Saint-Augustin, située place Saint-Augustin. Elle date de la fin du {{s-|XVII|e}} mais n'est terminée que dans les [[années 1830]]. Elle est desservie par des [[Augustins]]. Sa façade est de style [[Architecture néoclassique|néoclassique]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 621</ref>. Enfin, l'église Saint-François-de-Paule, dans la rue éponyme, date du {{s-|XVIII|e}}. Elle est de style baroque [[Piémont|piémontais]] tardif, mais la façade est néoclassique<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 623</ref>. L'église du Voeu, située quai [[Saint-Jean-Baptiste]], a été construite en [[1840]]-[[1853]] par l'architecte Carlo Mosca. Elle a été érigée pour remercier la Vierge d'avoir sauvé la ville d'une [[épidémie de choléra]]. Elle est considérée comme étant la plus belle église de cette période, grâce à l'utilisation de volumes simples<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 635</ref>. L'église Notre-Dame-du-Port a été construite en 1840-1853 par Sasserno. La façade a été rajoutée au 1896 par Jules Fèbvre<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 636</ref>. Les [[pénitence#Confréries de pénitents|confréries de pénitents]] ont également marqué le paysage religieux. La [[chapelle]] Sainte-Croix de l'archiconfrérie des Pénitents blancs, située rue Saint-Joseph, a d'abord été construite par les [[Minimes (Ordre religieux)|Minimes]], à partir de [[1633]]<ref name="collectif_615">''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 615</ref>. Elle est ensuite achetée par l'archiconfrérie des Pénitents blancs de la Sainte-Croix, qui la fait redécorer dans la seconde moitié du {{s-|XVIII|e}} par l'architecte Antoine Spinelli. Sa façade est dans le style du {{s-|XVII|e}}<ref name="collectif_615"/>. La chapelle de l'archiconfrérie de la Très Sainte-Trinité et du Saint-Suaire, située rue Jules Gilly, à côté de l'ancien [[Sénat de Nice|Sénat]], date quant à elle du {{s-|XVII|e}}<ref name="collectif_620">''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 620</ref>. Modifiée au {{s-|XVIII|e}} par l'architecte piémontais Gio-Battista Borra, elle appartenait à la confrérie des Pénitents blancs du Saint-Suaire, qui a été fondée à Nice en [[1620]]. Elle est de style néoclassique. Deux autres confréries s'y installent, les Pénitents blancs du Saint-Esprit et les Pénitents rouges, avant que les trois confréries ne fusionnent et deviennent l'archiconfrérie de la Très-Sainte-Trinité<ref name="collectif_620"/>. Parmi les autres chapelles de pénitents, on trouve la chapelle de la Miséricorde de l'archiconfrérie des Pénitents noirs, située cours Saleya et datant du {{s-|XVIII|e}}. L'architecte était Bernardo Antonio Vittone. Elle devient propriété des pénitents noirs en [[1829]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 625</ref>. Enfin, la chapelle du Saint-Sépulcre de l'archiconfrérie des Pénitents bleus date de la fin du {{s-|XVIII|e}}. Œuvre d'Antoine Spinelli, elle est située [[place Garibaldi]] et elle est de style néoclassique<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 629</ref>. [[Image:La Cathedrale Orthodoxe Russe Saint-Nicolas 2.jpg|thumb|left|180px|La [[cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas]]]] Le rattachement du [[comté de Nice]] à la [[France]] entraîna la construction d'édifices religieux de style [[Architecture gothique|gothique]]<ref name="eglise_nice">[http://cdlm.revues.org/document2303.html « L’architecture à Nice entre 1850 et 1860 »], Michel Steve, , Cahiers de la Méditerranée, vol. 74, Les crises dans l'histoire des Alpes-Maritimes, 2007, mis en ligne le [[13 novembre]] [[2007]]. Consulté le 26 avril 2008</ref>. Ainsi, entre [[1864]] et [[1868]], [[avenue Jean Médecin]], est érigée la [[basilique]] Notre-Dame à partir des plans de l'architecte français Louis Lenormand. Elle est inspirée de la [[cathédrale d'Angers]] et comporte une grande [[rosace]] entourée de deux tours carrés de 65 mètres<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_8811.html Basilique Notre Dame : concerts et animations], site municipal</ref>. La présence d'hivernants étrangers à Nice à partir de la deuxième moitié du {{s-|XIX|e}} nécessita la construction de nouveaux lieux de cultes. C'est ainsi que l'installation d'une colonie russe dans la ville requit la création d'églises [[orthodoxe]]s. La première église russe, située rue de Longchamp, a été construite en 1858 par l'architecte Antoine-François Barraya<ref name="collectif_642"/>. En [[1912]], boulevard Tzarévitch, est ensuite édifiée la [[cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas]]<ref>[http://www.nicerendezvous.com/FR/V_monum.php La cathédrale Saint-Nicolas], site d'actualités niçoises nicerendezvous.com</ref>. Elle est située dans le parc où est mort le [[tsarévitch]] [[Nicolas Alexandrovitch]] en [[1865]]. La chapelle est élevée à l'emplacement de la chambre où est mort le prince héritier. L'église est de style « vieux russe ». Son architecte, Preobrajensky, a également construit le château [[Valrose]]<ref>''Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 674</ref>. De la même manière, la présence d'[[Angleterre|Anglais]] à Nice conduisit à l'édification d'une église [[anglicane]] dans le quartier de la Buffa, inspirée de la [[King's College Chapel]] de l'[[université de Cambridge]]<ref name="eglise_nice"/>. La forte implantation de l'[[église vaudoise]] dans le [[Piémont]] et l'adoption en [[1848]] du [[Statut albertin]] par le [[Royaume de Piémont-Sardaigne]] qui donnait la liberté religieuse à cette église, entraîna la construction en [[1855]] du Temple Vaudois, rue Gioffredo<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_6371.html Au Nord, un quartier en expansion], Nice néo-classique, une ville à découvrir, site municipal</ref>. C'est un des premiers édifices religieux construit à Nice par une communauté religieuse non catholique. Il est de style [[Périodes de l'architecture#Architecture antique|antique]] et accueille aujourd'hui une salle des ventes<ref name="collectif_642"/>. D'autres lieux de culte [[protestant]]s ont été construits à Nice. Ainsi, l'église réformée du boulevard Victor-Hugo date de [[1887]]<ref name="collectif_656">''Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 656</ref>. Elle a été créée pour la communauté américaine qui, devenue trop peu nombreuse, la vend en [[1974]] au culte réformé vaudois. Son architecture est de style [[néogothique]] nordique<ref name="collectif_656"/>. Parmi les églises bâties au {{s|XX}}, l'[[Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Nice|église Sainte-Jeanne-d'Arc]], rue Grammont, est typique de l'architecture des [[années 1930]]. Elle a été réalisée par l'architecte [[Jacques Droz (architecte)|Jacques Droz]], et achevée en [[1933]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 691</ref>. === Patrimoine environnemental (jardins, collines et vallons) === Il existe peu d'études disponibles sur ce sujet. Le [[mont Boron]] atteint presque 200 mètres d'altitude<ref name="paysages_10_13">Nice, paysages en mouvement, p. 10-13</ref>. Dès la fin du {{XVIIIe siècle}}, des villes et des immeubles y sont implantés. Pendant très longtemps, arbres et arbustes y étaient interdit, pour des raisons de stratégie militaire. Il était concédé en pâturages. Avec l'annexion, cet impératif disparait et le mont Boron est reboisé à partir de [[1862]]. Ce reboisement s'inscrit aussi dans une politique globale menée par le [[Second Empire]]. A Nice, il est mené par Prosper Demontzey. Les plantations privilégient le [[pin d'Alep]], très adapté au manque de terre et d'eau. D'autres espèces se développent, notamment des [[olivier]]s et des [[caroubiers]]. Aujourd'hui, l'ensemble du mont Boron est soumis à des mesures de protection. Le site, de soixante hectares, est classé « [[Espace boisé classé]] »<ref name="paysages_10_13"/>. La [[château de Nice#La colline du château|colline du Château]], après la destruction de ce dernier au {{XVIIIe siècle}}, est restée elle aussi, pendant longtemps, un terrain [[militaire]] frappé de servitude de visibilité<ref name="paysages_14_17">Nice, paysages en mouvement, p. 14-17</ref>. La roche est pratiquement à nu jusqu'en [[1820]]. A cette date, la ville est autorisée à y réaliser un [[jardin public]]<ref>Henri Bernardi, Henri Geist et (avec la collaboration de R. Dufrenne) ''Archéam'', n°11, p.29</ref>. Des plantations sont effectuées, jusqu'au milieu du {{S-|XIX|e}}. Le couvert arboré du parc se développe et s'enrichit d'espèces qui se sont installées spontanément. La végétation prend parfois des allures de jungle et masque la vue. Les jardins de la colline n'ont pas été réalisés selon un projet d'ensemble, mais au coup par coup et l'ensemble manque de cohérence. Différentes réalisations se sont succédé, comme la création de la cascade en [[1885]], l'aménagement de nouveaux accès pour les voitures ([[parking]]s), la réalisation de mosaïques en [[1965]]. Aujourd'hui, une réflexion sur les accès au site et sur sa relation à la ville est nécessaire. La colline gagnerait à faire l'objet d'une restauration globale<ref name="paysages_14_17"/>. La colline atteint une altitude de presque 100 mètres. Parmi les autres [[collines]] qui entourent la ville, on peut citer Saint-Pierre-de-Féric, Pessicart, Saint-Antoine-de-Ginestière, Magnan, La Madeleine, Gairaut, Bellet ou encore le Piol. Ces collines, qui constituaient la campagnes niçoise, étaient aménagées en [[Culture en terrasses|terrasses]]. On y cultivait des oliviers, des figuiers, des amandiers, des vignes, des caroubiers, puis des légumes et des fleurs (surtout des oeillets) grâce au développement de l'irrigation. A partir des [[années 1960]], la floriculture régresse devant l'urbanisation<ref>Nice, paysages en mouvement, p. 42-45</ref>. Les « vallons obscurs » sont des vallons très encaissés, situés dans les collines de [[poudingue]] du nord et de l'ouest de la ville<ref>Ralph Schor, op. cit., p. 393</ref>. Ils abritent une [[flore]] particulièrement originale, dont des espèces rares ou très rares. Beaucoup sont menacés par des décharges sauvages. Il existe très peu d'études sur les jardins de Nice. Un second [[Jardin Albert 1er|jardin urbain]] est réalisé dans les [[années 1860]] sur un terrain marécageux, sur la rive droite du [[Paillon]] (aujourd'hui à côté du Ruhl)<ref>Nice, paysages en mouvement, p. 38-41.</ref>. Les pouvoirs publics privilégient ensuite des jardins construits sur des dalles, au-dessus du Paillon. Le premier de ce type est réalisé en [[1868]]-[[1869]], face au Grand Hôtel. C'est l'actuel square [[Masséna]]. La seconde grande opération de ce type est liée à la construction du Casino municipal, dans les [[années 1880]]. Les travaux prennent dix ans. En [[1893]], la [[place Masséna]] est reliée à la mer par un grand jardin sur dalle, l'actuel [[Jardin Albert 1er|jardin Albert I{{er}}]]. Il est agrémenté d'un bassin et d'une grotte en [[1894]]. Le théâtre de verdure est réalisé en [[1946]]. === Culture === Dans l'ensemble, la vie culturelle est assez pauvre à Nice. La ville compte peu de [[théâtre]]s. Elle n'a pas de grand [[festival de théâtre]] ou de [[danse]] et le Nice Jazz Festival, qui a lieu tous les ans en juillet à Cimiez, est avant tout destiné aux touristes. En cela, Nice est très en retard par rapport à des villes comme [[Rennes]], [[Bordeaux]], [[Toulouse]] ou [[Montpellier]]<ref name="ruggiero_330"/>. ==== Musées ==== [[Image:Musee Matisse 2.jpg|thumb|right|200px|Le musée [[Matisse]] et sa façade en [[trompe-l'œil]]]] [[Image:Nice-Carabacel-Paillon-MAMAC1.jpg|thumb|right|180px|Le [[Musée d'Art moderne et d'Art contemporain (Nice)|musée d'art moderne et d'art contemporain]] (MAMAC)]] La ville possède un certain nombre de musées, consacrés à l'art, à l'histoire, ou à l'histoire et aux traditions locales. Le musée Matisse, à Cimiez, a été ouvert en [[1963]] dans une ancienne villa du parc des [[Amphithéâtre|arènes]] de Cimiez<ref name="collectif_619">''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 619</ref>. Il abrite une collection permanente de 218 gravures, 57 sculptures, 187 objets, 68 peintures, 95 photos, 236 dessins et 14 livres illustrés. Les premières donations ont été faites par [[Henri Matisse]], en [[1953]]<ref name="collectif_619"/>. Le musée national du Message biblique Marc-Chagall, à Cimiez a été inauguré en [[1973]]. Il rassemble les œuvres de [[Marc Chagall]] consacrées à la [[Bible]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 698</ref>. Il s'agit de dix-sept peintures dédiées à la Genèse, à l'Exode et au Cantique des Cantiques, que Marc Chagall et son épouse, Valentina, ont donné à l'État en [[1966]]<ref>Guide Bleu Côte d'Azur, 2000, p. 336</ref>. En [[1972]], une seconde donation concerne les esquisses du ''Message biblique''. Le musée possède également des sculptures, une mosaïque, une tapisserie et trois vitraux conçus pour le musée. Le [[musée d'Art moderne et d'Art contemporain (Nice)|musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain]] (Mamac), inauguré en [[1990]], abrite des créations des [[Nouveau réalisme|nouveaux réalistes]] ([[César Baldaccini|César]], [[Arman]], [[Martial Raysse|Raysse]], [[Niki de Saint Phalle]], [[Tinguely]]), d'artistes [[pop art]] ([[Andy Warhol]], [[Tom Wesselmann|Wesselmann]], [[Robert Indiana|Indiana]], [[Jim Dine|Dine]]), de représentants de l'abstraction américaine (Maurice Louis, [[Franck Stella]], [[Sol Lewitt]], Kully), du groupe [[Supports/Surfaces]] ([[Bernard Pagès|Pagès]], Dolla, [[Daniel Dezeuze|Dezeuze]], [[Claude Viallat|Viallat]]), du groupe 70 et du groupe [[Fluxus]] ([[Benjamin Vautier|Ben]]). Il possède également des oeuvres de [[Ernest Pignon-Ernest]], Gilli, et [[Yves Klein]]. Il accueille enfin des exposition temporaires<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 699</ref>. Le musée des [[Beaux-arts]], avenue des Baumettes, inauguré en [[1878]], possède des collections allant de la fin du {{S-|XVI|e}} au milieu du {{S-|XX|e}}<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 652</ref>. Il abrite notamment des oeuvres du peintre [[Jules Chéret]], mort à Nice en 1932<ref>Ralph Schor, op. cit., p. 254.</ref>. On y trouve des œuvres des [[Van Loo]], de [[Jean-Honoré Fragonard]], [[Joseph Vernet]], [[Jules Chéret]]. On y trouve également des [[Impressionnisme|impressionnistes]] et des [[Post-impressionnisme|post-impressionnistes]], dont [[Kees Van Dongen]]<ref>Guide Bleu Côte d'Azur, 2000, p. 330</ref>. Le musée des [[Art d'Asie orientale|Arts asiatiques]], à L'Arénas, a été construit en [[1998]] par [[Kenzo Tange]]<ref>''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 701</ref>. Il possède des collections d'[[Art bouddhique|art bouddhique]] et organise des expositions consacrées aux arts de l'Asie. Son approche est à la fois historique, artistique et ethnologique. Le musée international d'[[Art naïf]] Anatole-Jakowsky, avenue du Val-Marie, inauguré en [[1982]], accueille plus d'un millier d'œuvres provenant de donations d'Anatole et de Renée Jakowsky<ref name="collectif_639">Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, p. 639</ref>. Le musée de [[Paléontologie]] humaine de [[Terra Amata|Terra-Amata]], restauré en [[1999]], est consacré aux résultats des fouilles menées sur ce site. Le musée d'[[Archéologie]] de Cimiez est consacré à l'antiquité romaine. Le musée de la [[Résistance intérieure française|Résistance]] azuréenne est un musée d'histoire consacré à la [[Résistance intérieure française|Résistance]] dans les [[Alpes-Maritimes]] au cours de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Le musée [[Masséna]], inauguré en [[1920]] et récemment rénové, est un musée d'art et d'histoire régionale<ref name="collectif_663">Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, p. 663</ref>. Le palais [[Lascaris]], rue Droite, est aussi un musée d'histoire régionale. Le muséum d'[[Histoire naturelle]] de Nice, ouvert en [[1846]] est historiquement le premier musée de la ville<ref>[http://www.mhnnice.org/ Historique du muséum], site du muséum d'histoire naturelle de Nice</ref>. Il possède des collections du {{s|XIX}} constituées par des [[naturaliste]]s locaux dont [[Antoine Risso]]. Le musée de la [[Musée maritime|Marine]], situé dans la tour Bellanda, conserve des tableaux, des gravures, des maquettes de bateaux et des objets de navigation évoquant l'histoire maritime locale et la navigation de plaisance. Le musée prieuré du Vieux-Logis, avenue [[Saint-Barthélémy]], abrite une collection de mobilier gothique et Renaissance, ainsi que des objets d'art religieux. L'opération [[Mars aux Musées]] existe depuis [[2001]] et vise à attirer plus de monde dans les musées en les rendant gratuits durant le mois de [[Mars (mois)|mars]] pour les étudiants et les moins de 26 ans. Sur décision de la nouvelle municipalité, l'entrée dans les musées municipaux est gratuite depuis le [[1er juillet]] [[2008]]<ref>[http://www.nice.maville.com/-Nice%C2%A0-Les-musees-de-la-ville-gratuits-a-partir-du-1er-juillet-/re/actudet/actu_loc-616474------_actu.html Nice : Les musées de la ville gratuits à partir du 1er juillet], nice-matin, {{date|16|avril|2008}}</ref>. ==== Bibliothèques ==== Le réseau des [[Bibliothèque municipale|bibliothèque]] de Nice, qui constitue une [[bibliothèque municipale à vocation régionale]] (BMVR), comprend une bibliothèque centrale, onze bibliothèques de quartier et une bibliothèque patrimoniale et d’étude. Selon la mairie, la BMVR de Nice compte plus de 100 000 abonnés à qui sont mis à disposition plus de 750 000 documents<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_547.html Bibliothèque municipale à vocation régionale de Nice - BMVR], site municipal</ref>. [[Image:Tête au carré nice.JPG|thumb|right|150px|La ''Tête Carrée'' de la bibliothèque Louis-Nucéra]] La bibliothèque [[Louis Nucéra]], inaugurée en [[juin 2002]] et nommée ainsi en l'honneur de l'écrivain niçois, est la bibliothèque centrale de la ville. Construite à côté du musée d'art moderne et d'art contemporain, sur le [[lit (hydrologie)|lit]] du [[Paillon]], elle est en fait constituée de deux édifices distincts : la ''Tête Carrée'', conçue par [[Sacha Sosno]] et qui abrite les services administratifs de la bibliothèque, et la bibliothèque elle-même. Elle accueille également une [[vidéo]]thèque, une bibliothèque musicale, un espace d'expositions et un [[auditorium]]. En tout, plus de 200 000 documents sont proposés en consultation et en prêt<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_591.html La bibliothèque Louis-Nucéra], site municipal</ref>. La bibliothèque [[Romain Gary]] est la bibliothèque patrimoniale et d’étude de la ville. Située boulevard Dubouchage et ouverte depuis [[1925]], elle possède, selon les chiffres de la mairie, 20 000 volumes anciens, et plus de 370 000 volumes de type [[Encyclopédie|encyclopédique]]<ref name="bibliotheque_romain_gary">[http://www.nice.fr/mairie_nice_3203.html La bibliothèque Romain Gary], site municipal</ref>. Elle dispose également de 900 [[manuscrit]]s anciens dont une trentaine date de la [[Moyen Âge|période médiévale]]<ref name="bibliotheque_romain_gary"/>. Néanmoins, elle est aujourd'hui davantage une salle de lecture qu'une véritable bibliothèque, à cause des délais de consultation très longs. Il faut en effet plusieurs heures pour obtenir un livre. Elle est très fréquentée par les étudiants de la ville. ==== Photographie et galeries d’art ==== Le Théâtre de la Photographie et de l'Image a été ouvert en [[1999]] dans les locaux de l'ancien théâtre L'Artistique, boulevard Dubouchage<ref name="tpi_nice">[http://www.tpi-nice.org Site du Théâtre de la Photographie et de l'Image]</ref>. Il possède une collection de photographies de Nice et de sa région, notamment celles de [[Charles Nègre]]. Il organise également des expositions temporaires et possède une centre de documentation. Le TPI participe enfin au festival du court métrage de Nice et organise le « Septembre de la Photo », qui existe depuis [[1987]]. Nice possède peu de galeries d'art. La Galerie Ferrero existe depuis [[1954]]<ref>[http://www.artnet.com/gallery/423787432/galerie-ferrero.html Galerie Ferrero], artnet.com</ref>. Elle est spécialisée dans l'École de Nice et les Nouveaux réalistes comme César, Armand, Sosno, Venet ou Niki de Saint Phalle. La galerie Sandrine Mons a été ouverte en 2005<ref>[http://www.galeriemons.fr Site de la Galerie Mons]</ref>. Les expositions temporaires présentent des œuvres d'artistes confirmés (Piotr Klemensiewick, Georges Meurant) et de la jeune création contemporaine (Charley Case, Cédric Tanguy). La galerie propose aussi des expositions faites à partir d'un fonds permanent (Adami, Arman, Calder, Magritte, Miro, Picasso, Tapiès). La galerie des Ponchettes, située [[quai des États-Unis]] et créée à une date indéterminée, accueille des expositions temporaires. La galerie de la Marine, ancienne « halle aux poissons », également située sur le quai des États-Unis, a été transformée en salle d'expositions en [[1967]], pour compléter la galerie des Ponchettes. Elle organise des expositions temporaires d'art contemporain. Trois galeries municipales, dont la fonction comme les dates de création sont indéterminées, sont situées dans le Vieux-Nice : le galerie du Château, rue Droite, la galerie Renoir, rue de la Loge et la galerie Sainte-Réparate, rue Sainte Réparate. La villa Arson, créée en [[1970]], organise des expositions temporaires<ref name="villa_arson"/>. ==== Musique ==== [[Image:Old Nice, Opera.jpg|thumb|left|180px|L'[[opéra de Nice]]]] La vie musicale, à Nice, est très nettement dominée par la musique classique et baroque. L'[[opéra de Nice]] apparaît en [[1776]]-[[1777]], date à laquelle la marquise Alli-Maccarani obtient l'autorisation d'ouvrir un [[théâtre]], situé à l'emplacement de l'opéra actuel<ref>Ralph Schor, op. cit., p. 254-255</ref>{{,}}<ref>[http://www.opera-nice.org/francais/historique/historique.php L'historique de l'opéra], site de l'opéra de Nice</ref>. En [[1826]]-[[1828]], la municipalité construit, sur le même emplacement, un opéra de style [[italien]]. L'opéra devient ensuite le Théâtre municipal, mais il est détruit par un incendie en [[1881]]. Un nouvel édifice est alors réalisé, sur le même emplacement. Il est inauguré en [[1885]]. Le bâtiment est classé [[monument historique]] en [[1993]]. L'orchestre symphonique municipal de la ville de Nice est créé par la municipalité en [[1947]]<ref>[http://opera-nice.org/francais/orchestre/orchestre.php L'orchestre philharmonique de Nice], site de l'opéra de Nice</ref>. En [[1982]], il est restructuré et devient l'[[orchestre philharmonique de Nice]]. Il compte une centaine de musiciens, qui jouent pour l'opéra de Nice mais aussi lors du festival de musique sacrée et du festival MANCA. Depuis 2001, il est dirigé par [[Marco Guidarini]]. Ce dernier a créé l'ensemble Apostrophe du Philharmonique de Nice, pour la [[musique contemporaine]]. Le [[ballet]] de l'opéra de Nice a été créé en [[1947]]<ref>[http://www.opera-nice.org/francais/le_ballet/le_ballet.php Le ballet de l'opéra de Nice], site de l'opéra de Nice</ref>. Il est aujourd'hui dirigé par Paul Emile Fourny, directeur général, et Eleonora Gori, maître de ballet. Il programme des ballets classiques, néo-classiques et contemporains. Le chœur de l'opéra de Nice compte quarante artistes lyriques. Il participe aux concerts de l'orchestre philharmonique de Nice et à des manifestations. Il est dirigé par Giuglio Magnanini<ref>[http://www.opera-nice.org/francais/choeur/choeur.php Le chœur de l'opéra de Nice], site de l'opéra de Nice</ref>. Le chœur d'enfants de l'opéra de Nice a été créé en [[1991]]. Il est composé d'enfants de huit à seize ans recrutés sur audition. La société lyrique « Nice & Arts » existe depuis [[1963]] et a pour but de promouvoir l'[[art lyrique]] en organisant des concerts<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_7868.html Nice & Arts], site municipal</ref>. L'Ensemble Baroque de Nice a été créé en [[1982]]<ref>[http://www.ensemblebaroquedenice.com/ebn.htm Site de l'Ensemble baroque de Nice]</ref>. Il est composé d'une douzaine de musiciens qui jouent sur des instruments anciens. Il est spécialisé dans la [[musique baroque]] et dirigé par Gilbert Bezzina. L'orchestre d'harmonie de Nice joue toutes les semaines sur le kiosque du jardin Albert I{{er}}<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_535.html L'orchestre d'harmonie de Nice], site municipal</ref>. Le Conservatoire national de région a été fondé en [[1916]] par la pianiste Adeline Bailet<ref>[http://www.cnr-nice.org/ Historique], site du Conservatoire National de Région de Nice</ref>. Il s'agit d'abord d'une simple école de musique, installée dans la Bourse du Travail. L'école est ensuite installée à la villa Thiole dans les [[années 1930]] puis à la villa Paradisio dans les [[années 1940]]. Elle a été dirigée par Adeline Bailet, Ismaël Michalon, Albert Ribolet et Solange Delmas. A partir de 1962, elle passe sous la direction de [[Pierre Cochereau]] qui en fait un conservatoire national en 1962, puis national de région. Le conservatoire a formé des élèves célèbres : [[Maurice Jaubert]], [[Samson François]], Gabriel Tacchino, [[Christian Ferras]], [[Gilbert Bécaud]], [[Jacques Toja]], Pierrette Mari, Jacques Taddéi, Olivier Gardon, Marie-Joseph Jude, Philippe Bianconi, Hervé le Floch, Jacques-Francis Manzone, Maxime Tholance, [[Sylvie Gazeau]], [[Jean-Jacques Kantorow]], [[Gilles Apap]], [[Jean Sulem]], [[Richard Galliano]], Frédéric Oliviéri, [[Eve Ruggieri]]. En 1980, André Peyrègne prend la succession de Pierre Cochereau. D'autres élèves connus sont formés : Marie-Pierre Langlamet, Elisabeth Vidal, Franck Ferrari, [[Lionel Bringuier]], Claire-Marie Osta. Le conservatoire collabore avec l'opéra de Nice, le Théâtre national de Nice et l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Il participe au festival de Musique sacrée de Nice et aux MANCA. Le CIRM a été créé à Nice en [[1978]] par Jean-Etienne Mari<ref>[http://www.cirm-manca.org/le-cirm2.htm Présentation du CIRM], site du CIRM</ref>. C'est un Centre National de Création Musicale. Ses activités sont la production, la diffusion, la recherche et la formation. Il organise le festival MANCA. Depuis 2000, le CIRM est dirigé par François Paris. D'aucuns trouvent que la municipalité pourrait aider un peu plus les musiques dites « de jeunes », genre [[Pop (musique)|pop]], [[rock]], [[hip-hop]], etc... ==== Cinéma ==== Nice est une des rares villes de province à avoir eu des studios de cinéma assez importants, les [[Studios Riviera|Studios de la Victorine]] et le centre cinématographique. Elle bénéficie également de la proximité du [[festival de Cannes]]. =====Nice et le cinéma===== Peu après la [[Première Guerre mondiale]], le cinéaste [[Alfred Machin]] ouvre un studio dans l'ancien studio ''Pathé-Nice'', à quelques kilomètres de Nice. En [[1919]], sont créés les Studios de la Victorine. Nice a été le cadre de [[Long métrage|longs métrages]] de toutes sortes et de toutes nationalités. À côté de films plus populaires (''[[La Main au collet]]'', ''[[La Cage aux folles II]]'', ''[[Les Compères]]'', ''[[Brice de Nice]]''...), les cinéphiles retiendront notamment ''À propos de Nice'' (1930) de [[Jean Vigo]], ''[[La Baie des Anges]]'' (1963) de [[Jacques Demy]], ''Nice - À propos de Jean Vigo'' (1983) de [[Manoel de Oliveira]], ''À propos de Nice, la suite'' (1995) de [[Catherine Breillat]], [[Costa-Gavras]], [[Claire Denis]], [[Raymond Depardon]], [[Abbas Kiarostami]], [[Pavel Lungin]] et [[Raoul Ruiz]], ''[[Je suis timide mais je me soigne]]'' de [[Pierre Richard]] en [[1978 au cinéma|1978]] avec [[Pierre Richard]], [[Aldo Maccione]], [[Mimi Coutelier]], [[Jacques François]], etc., ''[[Il était une fois un flic]]'' de [[Georges Lautner]] en [[1972 au cinéma|1972]], ''[[Le Grand Restaurant]]'' de [[Jacques Besnard]] en [[1966 au cinéma|1966]] avec [[Louis de Funès]], ''[[L'Homme orchestre]]'' de [[Serge Korber]] (1970) avec [[Louis de Funès]], ''[[Sans mobile apparent]]'' de [[Philippe Labro]] (1971) avec [[Jean-Louis Trintignant]], [[Sacha Distel]], [[Jean-Pierre Marielle]], etc. Le décor et l'ambiance de la ville y jouent un rôle important, ''[[Brice de Nice]]'' de [[James Huth]] (2005). =====Cinémas===== La ville disposait autrefois d'un nombre assez important de salles, disséminées dans différents quartiers. Beaucoup ont cependant fermé à partir des [[années 1960]]. Le cinéma Mercury, situé place Garibaldi, est un [[Art et Essai|cinéma d'art et essai]]. Il accueille des festivals : ''cinéma sans frontières'', cinéma africain, des débats divers. Depuis [[septembre 2007]], il appartient au [[Conseil général des Alpes-Maritimes]]<ref>[http://www.webtimemedias.com/wtm_article44979.fr.htm « Nice : signature de l’acte d’achat du cinéma Mercury par le Conseil général »], WebTime Media, {{date|26|septembre|2007}}</ref>. L'[[Union générale cinématographique|UGC]] [[Rialto]], situé rue de Rivoli, non loin de l'hôtel Négresco, bénéficie également du label « art et essai ». Il diffuse des films en version originale et accueille le festival du [[court métrage]] de Nice, ainsi que le festival du cinéma [[lusophone]]. Le [[Pathé]] Paris se situe en haut de l'[[avenue Jean Médecin]] et le Pathé Masséna se trouve en bas de cette même avenue. L'UGC Variétés est situé dans le centre-ville, boulevard Victor Hugo. Le Pathé Lingostière est quant à lui un [[multiplexe]], situé dans la zone commerciale de [[Nice Lingostière]], dans la plaine du [[Var (fleuve)|Var]]. Enfin, un nouveau multiplexe de vingt salles est en construction dans le [[Quartier de l'Arenas|quartier d'affaires de L'Arenas]]<ref>[http://www.nice.maville.com/-Nice-Cinema-le-multiplexe-de-l-Arenas-est-relance-/re/actudet/actu_loc-613257------_actu.html Nice - Cinéma : le multiplexe de l'Arénas est relancé], nice-matin, {{date|10|avril|2008}}</ref>. La [[Cinémathèque française|cinémathèque]] de Nice a pour objectif de permettre au public de découvrir les films du patrimoine cinématographique mondial; hommage à des réalisateurs, comédiens, rétrospectives thématiques, découverte de la cinématographie d'un pays, cinéconcerts, "leçons de cinéma", conférences sur l'histoire et l'esthétique du cinéma, ciné Bis , séances, débats ... La version originale sous titrée est toujours privilégiée. Films du passé, films du présent à des tarifs très intéressants. Les séances sont programmées à partir du mardi à 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures, le vendredi et le samedi, la cinémathèque propose une séance supplémentaire à 22 heures, le dimanche les séances sont à 11 h le matin et 15 h l'après-midi. <ref>[http://www.cinematheque-nice.com/ Programmation], site de la cinémathèque de Nice</ref> ==== Médias ==== ===== Télévision ===== Nice possède une chaîne locale [[Nice TéléVision|NTV]] [[Nice TéléVision]]<ref>[http://www.nice-television.fr/php/index.php?lng=fr Site Nice TéléVison]</ref> (anciennement Nice Télévision Canal 40), qui en plus de proposer des rendez-vous d'informations, des documentaires, et le compte rendu du conseil municipal, produit des émissions culturelles et de divertissements, Watt's in (les tubes du moment), SportS Nice (consacrée au sport, et à l'actualité du football niçois), CultureS Nice (les grands rendez-vous culturels), Point Rendez-Vous (les sorties, les concerts liés à la ville), On va vous réveiller (ex Nice-Morning) (Une émission semblable aux morning des chaînes [[M6]] et [[France 2]] Clips, Flash infos, Reportages, actu...). [[TMC Monte Carlo|TMC]] est une chaîne monégasque diffusée sur la [[Télévision numérique terrestre|TNT]]. TMC avait servi auparavant comme relais d'M6 qui ne disposait pas d'émetteurs sur la Côte D'azur à ses débuts. TMC diffuse régulièrement des reportages sur Nice et sa région (Notre Région), et assure une diffusion grâce à la TNT des évènements de la ville (fêtes d'été, concerts…)[[France 3]]<ref> [http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=l06a_locale&portail=regionmdt&m_OAS=regions.france3.fr/mdt/videojt/1920local/nice&m_mmtrie=france3_regions_mdt_videojt_1920local_nice Site France 3 Nice en vidéo]</ref> détient aujourd'hui le monopole de l'information locale d'une chaîne nationale, depuis la fermeture du bureau [[M6]] Nice en {{date||avril|2007}}, suite à des économies financières, (impossibilité de diffuser de la publicité et l'arrivée de la TNT qui nécessite de remplacer le matériel existant). M6 Nice reste quand même présent sur la Côte d'Azur, « sous une autre forme » comme l'a annoncé le dernier JT, en alimentant la rédaction nationale d'M6, de soleil et de palmiers. ===== Radios ===== {{Article détaillé|contenu=Voir aussi : [[Bande FM à Nice]]}} Il existe plusieurs radios locales basées à Nice et dans sa région<ref>[http://www.brume.org/radios/index.php?mode=searchville&choixville=NICE Liste des radios à Nice]</ref>. Agora FM est une radio associative de Grasse. Contact FM programme Radio Star Monaco. Emotion FM, créée par [[Pierre Alberti]], est une radio musicale destinée au public senior. [[Fréquence K]] émet depuis [[Carros]]. Créée en 1988, elle est une radio musicale généraliste et d'informations locales. [[KISS FM|Kiss fm]] est une musicale généraliste. [[Nice Radio]] est une radio musicale destinée à un public jeune. Radio Azur est une musicale généraliste. Radio Riviera, radio monégasque, émet en anglais. [[Radio Vitamine|Vitamine]] est spécialisée dans la soul, la dance, le R'N'B, la house et le funk. [[TSF Jazz|TSF]] Côte d'Azur diffuse surtout du jazz. Les grandes radios nationales proposent aussi des décrochages régionaux comme [[NRJ]] Nice, [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio]] Côte d'azur, [[RTL2]] Méditerranée, [[Chérie FM]] Côte d'azur, [[France Bleu]] Azur, [[Fun Radio]] Nice et [[Radios Chrétiennes Francophones|RCF]] Nice Côte d'Azur. ===== Presse ===== La presse écrite est principalement dominée par le [[Groupe Nice-Matin]] et ses éditions [[Var-Matin]] et [[Corse-Matin]]. Le quotidien ''[[Nice-Matin]]'' a été créé en [[1945]]. Il est de tendance conservatrice. Le quotidien gratuit ''[[Metro (journal)|Metro]]'' est également présent à Nice, depuis le 6 [[décembre 2004]], et consacre chaque jour une page à l'actualité locale. ''[[Le Patriote Côte d'Azur]]'' est le journal communiste historique de la ville de Nice<ref>Ralph Schor (dir.), op. cit., p. 300-301</ref>. Créé en 1945, d'abord quotidien, il devient mensuel le [[30 septembre]] [[1996]] (10 numéros) puis hebdomadaire le 4 [[juin 1997]]. Des journaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés, comme ''[[Le Petit Niçois]]'', hebdomadaire appartenant au groupe Éditions d'Azur, ou ''[[Les Nouvelles niçoises]]'', un mensuel gratuit publié par une association [[autonomisme|autonomiste]]. Il existe également quelques journaux culturels, comme ''La Strada'' (bimensuel culturel gratuit), ''Art-Jonction'' (magazine mensuel décentralisé sur l'art contemporain), ou ''Le Niçois'' (hebdomadaire centré sur la vie culturelle locale). Plusieurs sites internet sont enfin consacrés à la ville, comme comme ''[[Le Standard de Nice|Le Standard]]''<ref>[http://www.lestandard.eu/ Site du ''Standard'']</ref>, ''NiceRendezVous''<ref>[http://www.nicerendezvous.com/NiceRendezVous Site ''NiceRendezVous''</ref>, ''[[Nice Premium]]''<ref>[http://www.nice-premium.com/ Site ''Nice Premium'']</ref>, ''Nice w'hebdo''<ref>[http://www.whebdo.org/ Site municipal ''Nice W'hebdo'']</ref> et ''Rivierabiz''<ref>[http://www.rivierabiz.com/index.fr.htm Site Rivierabiz]</ref>. ====Événements et festivités ==== [[Image:NIKAIA-marcheN2.jpg|thumb|left|230px|Scène de rue]] La plupart des festivités et des événements culturels ont lieu l'été, de mai à fin septembre, pour les touristes et les personnes âgées aisées. Le [[Carnaval]] de Nice existe, sous sa forme actuelle, depuis 1873. A partir cette date, il est organisé par le Comité des fêtes, pour divertir les hivernants<ref>Ralph Schor (dir.), op. cit., p. 77-78.</ref>. Il a lieu en février. Le Nice [[Jazz]] Festival existe depuis [[1948]]<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_474.html Nice Jazz Festival], site municipal</ref>. Il a lieu en juillet, dans les jardins et les arènes de [[Cimiez]], sur trois scènes différentes en même temps. Il a cependant, aujourd'hui, peu de rapports avec le jazz. Le festival de jazz traditionnel existe depuis [[2001]] et a lieu en août<ref>[http://www.nicerendezvous.com/FR/NICE-FESTIVAL-DE-JAZZ-TRADITIONNEL-THEATRE-DE-VERDURE-n-1716.html Nice Festival de jazz traditionnel Théatre de Verdure], site d'actualités niçoises ''Nice rendez-vous''</ref>. Les « Nuits musicales de Nice » ont lieu en juillet et en août, sous la direction de Jacques Taddei<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_6355.html Les Nuits musicales de Nice], site municipal</ref>. Elles ont lieu au cloître du [[monastère de Cimiez]]. Il s'agit d'un festival de [[musique de chambre]], qui existe depuis [[1958]]. Le festival « Vieux-Nice Baroque en Musique » est une série de concert de [[musique baroque]], qui a lieu d'octobre à mai, dans les églises et les chapelles baroques du Vieux-Nice<ref>[http://www.ensemblebaroquedenice.com/bezzina.htm Gilbert Bezzina, violon & direction], site de l'Ensemble baroque de Nice</ref>. Le festival de [[Musique sacrée]] de Nice a été créé en [[1974]] par [[Pierre Cochereau]] et [[Paul Jamin]]<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_477.html Festival de musique sacrée], site municipal</ref>. Il est dirigé aujourd'hui par [[Marco Guidarini]] et a lieu en juin. Le festival MANCA (Musiques actuelles Nice Côte d'Azur) a été créé en [[1978]] par Jean-Étienne Mari<ref>[http://www.cirm-manca.org/le-cirm.htm Site du CIRM]</ref>. Il est organisé par le CIRM. Le « Septembre de la Photo » existe depuis [[1987]]<ref name="tpi_nice"/>. Des photos liées par un thème commun sont exposées dans différents endroits de la ville (galeries municipales, musées, Théâtre de la Photographie et de l'Image). En 2007, le thème était l'[[Arménie]]. Le festival de [[cinéma italien]] a lieu tous les ans à l'espace Magnan depuis une date inconnue<ref>[http://www.frequence-sud.fr/article.php?id=1662 Festival de Cinéma Italien], site ''Frequence-sud.fr''</ref>. Faute de publicité, il est ultra-confidentiel. La semaine du cinéma [[lusophone]] est organisée par l'Université de Nice Sophia-Antipolis depuis [[1999]]<ref>[http://portail.unice.fr 9{{e}} semaine du cinéma lusophone], site de l'université de Nice Sophia-Antipolis</ref>. Il a lieu au cinéma Rialto. Comme le festival de cinéma italien, il n'est pas soutenu par la municipalité et demeure donc très peu connu. Le festival du court métrage de Nice, intitulé « Un Festival c'est trop court », a lieu tous les ans au mois d'avril depuis [[2000]]<ref>[http://www.nice-filmfest.com Site du festival du court métrage de Nice]</ref>. Il est organisé par l'association Héliotrope. Le festival « Les enfants du rock » est un festival de musique [[rock]]. Organisé par une association, Ivoire Music, il existe depuis [[2006]]. Il a lieu tous les ans au Théâtre de Verdure, en mai, et dure deux jours<ref>[http://www.enfantsdurock.com Site du festival ''Les enfants du rock'']</ref>. Le [[Tomawok]] est un festival de [[Heavy metal (musique)|heavy metal]]<ref>[http://www.tomawok.com/ Site du festival Tomawok]</ref>. Organisé par une association, il existe depuis [[2006]]. Le festival NuziQ est le festival des musiques nouvelles et cultures urbaines, il existe depuis [[2004]] et se déroule au début de l'été<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_9149.html Festival NuziQ], site municipal</ref>. La Fête du Château est organisée par le Parti communiste des Alpes Maritimes depuis [[1946]]<ref>[http://lafeteduchateau.free.fr/Fete_du_Chateau.html Site de la fête du Château]</ref>. Elle a lieu au début du mois de juillet et dure deux jours. On y trouve des concerts, des pièces de théâtre, des débats, des librairies et des buvettes. Il existe en définitive peu d'évènements culturels destinés aux jeunes. [[Image:EtatsUnis-carnaval2006.jpg|thumb|right|210px|Le roi du [[carnaval de Nice]] en 2006]] ==== Théâtres et salles de spectacles ==== Nice possède peu de [[théâtre]]s. Le Centre dramatique Nice Côte d'Azur a été créé en [[1969]]. Le Théâtre national de Nice (TNN) a été inauguré en [[1989]]. Après avoir été pendant longtemps dirigé par [[Jacques Weber]], il est aujourd'hui dirigé par [[Daniel Benoin]]. Le théâtre possède deux salles : une grande, de 900 personnes, et une petite, de 300 personnes. Il est situé à côté du Musée d'Art moderne et d'Art contemporain<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_324.html Théâtre national de Nice], site municipal</ref>. Le Théâtre Lino-Ventura, à L'Ariane, a été inauguré en [[1992]]. C'est une salle polyvalente, qui peut accueillir des spectacles de danse, théâtre et musique. Avec une capacité de 700 places et une scène de 150 m2, c'est la deuxième salle de spectacle de la ville<ref>[http://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_326.html Théâtre Lino-Ventura], site municipal</ref>. L'espace Magnan est géré par une association affiliée à le FFMJC, une fédération d'éducation populaire<ref>[http://www.espacemagnan.com/ Site de l'Espace Magnan]</ref>. Il organise des expositions, des spectacles, des pièces de théâtre et accueille le festival de cinéma italien de Nice. Le Théâtre de la Cité, créé en [[1994]], est dirigé par Meyer Cohen et peut accueillir 200 personnes<ref>[http://www.theatredelacite.fr/theatre01.asp Le théâtre - Historique], site du théâtre de la Cité</ref>. Le théâtre Le Village est située rue Clément Roassal<ref>[http://theatrelevillage.chez-alice.fr Site du théâtre Le Village]</ref>. Le Téocali se trouve rue Benoît Bunico et a été créé en [[2003]] par Alain Teobaldi<ref>[http://www.leteocali.com site du téocali]</ref>. Le théâtre de la Traverse existe à Nice, dans le quartier du port, depuis [[1997]] et a été créé par Jean-Louis Châles<ref>[http://www.nice.fr/mairie_nice_338.html Théâtre de la Traverse], site municipal</ref>. Le théâtre de l'Alphabet, boulevard Carabacel, est dirigé par Henri Legendre et joue quasi exclusivement du Molière<ref>[http://theatrealphabet.chez-alice.fr/ Site du théâtre de l'Alphabet]</ref>. La ville possède également peu de salles de concerts. La plus grande, le [[Palais Nikaïa]] a été inauguré en [[2001]] (architectes : Gresy et Chevalier)<ref>[http://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_127.html Nikaïa], site municipal</ref>. Il est composé d'une salle de spectacles qui, en configuration [[indoor]], peut accueillir de 1 500 à 6 250 places assises et 7 000 personnes en congrès ou en assemblée générale, pour une capacité maximale de 9 000 personnes. Une partie de la salle peut s'ouvrir sur le [[stade Charles-Ehrmann]] voisin pour les concerts de très grande taille. Une salle annexe de 350 m² est destinée aux créations culturelles. Elle peut se transformer en salle de spectacle (500 places debout et 320 assises) ou en salle d'exposition. Le [[Théâtre de verdure]] existe depuis [[1945]] et accueille un certain nombre de concerts en plein air<ref>[http://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_5977.html Théâtre de Verdure], site municipal</ref>. Il a été pendant longtemps la principale salle de spectacle de Nice, à l'époque où il était couvert par une bâche. Le Forum Nice-Nord a pour vocation d'accueillir la chanson contemporaine et des musiques du monde<ref name="forum_nice_nord">[http://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_7536.html Forum Nice Nord & Salle Stéphane Grappelli - Cedac de Cimiez], site municipal</ref>. La salle Stéphane Grappelli, à Cimiez, est plus dédiée au jazz et peut accueillir 300 personnes<ref name="forum_nice_nord"/>. La salle Blackbox est située dans le quartier Bon-Voyage, à Nice-Est. Elle peut accueillir 300 personnes<ref>[http://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_20197.html Salle Blackbox], site municipal</ref>. Les arènes de Cimiez accueillent, occasionnellement, des concerts<ref>[http://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_10471.html Arènes de Cimiez - Programmation 2008], site municipal</ref>. La ville manque d'une salle couverte de moyenne capacité, pour les concerts type rock. ==== Traditions ==== [[Image:Ste-Réparate-Nice.jpg|thumb|right|200px|La [[Cathédrale Sainte-Réparate de Nice|cathédrale Sainte-Réparate]]]] La [[danse]] la plus représentative du [[comté de Nice]] est la [[farandole]] et ses variantes : ''brandi'', ''mourisca'' (ou mauresque), ''passa cariera'' (passe-rue&nbsp;; espagnol ''passa calle'', [[passacaille]]). D'autres danses traditionnelles ont également été pratiquées. Filles et garçons dansaient au son du [[Fifre (musique)|fifre]], du [[Tambour (musique)|tambour]], du ''petadou'', parfois du [[violon]] ou de la [[vielle à roue]]. Le [[pilou]] est un [[jeu]] typiquement niçois. Il existe également de nombreuses [[fêtes]] dans le pays niçois, la première fête de l'année étant celle du [[carnaval de Nice]] qui est suivie de la bataille de fleurs. Les autres festivités traditionnelles sont le le festin des cougourdons, les festins de Nice, la fête des [[Mai]]s, le renouvellement du Vœu, avec procession des Confréries de Pénitents, la fête de la Saint-Pierre, la fête du Malonat, la fête de l'[[Assomption]], la fête de la San-Bertoumiéu, la fête de [[Catherine Ségurane]], la fête de [[sainte Réparate]], et ''lou Presèpi - "tradicioun de mariota nissarda" (marionettes niçoises). Les costumes portés sont, pour les garçons, un corsaire noir avec des rayures rouges et blanches, une large ceinture rouge et une grande chemise blanche ; et pour les filles, des jupes en toile avec des rayures rouges et blanches, une chemisette blanche, un corset de velours noir avec tablier, un châle en satin noir brodé ainsi que la ''capelina'' (grand chapeau rond et plat, en [[paille]]). La ville dispose également d'un hymne ''[[Nissa la bella]]'', composé par [[Menica Rondelly]]. Comme partout ailleurs, ces traditions ont été largement inventées au {{s-|XIX|e}}. === Personnalités liées à la commune === {{Article détaillé|Personnalités liées à Nice}} Un nombre important de personnalités ont vu le jour à Nice, notamment [[Alfred Binet]], [[Adolphe Blanqui]], [[Albert Calmette]], [[Henry Cavendish]], [[Giuseppe Garibaldi]], [[André Masséna]], [[Charles André Van Loo]], [[Eugène-Melchior de Vogüé]], [[Max Gallo]], [[Simone Veil]], [[Jean-Marie Gustave Le Clézio]], [[Yves Klein]], [[Georges Lautner]], [[Jacques Toja]], [[André Ceccarelli]] === La langue niçoise === {{article détaillé|Niçois}} Le dialecte niçois, le [[niçois|nissard]], est un dialecte d'[[Occitan|oc]]<ref name="schor_258">Ralph Schor, op. cit., p. 258</ref>. Il se subdivise en trois sous-groupes : le [[royasque]], parlé dans la haute vallée de la [[Roya]], le [[Vivaro-alpin|gavot]], parlé dans les moyennes et hautes vallées de la [[Vésubie]], de la [[Tinée]] et du [[var (fleuve)|Var]], et le maritime, qui était parlé sur le littoral<ref name="schor_258"/>. Le royasque relève de l'ensemble linguisitique [[ligure|ligurien]], tandis que le gavot et le maritime relèvent de l'ensemble linguistique d'oc<ref name="schor_258"/>. Le niçard urbain a connu une série d'apports provenant de son arrière-pays<ref name="schor_259">Ralph Schor, op. cit., p. 259</ref>. Il contient donc différentes strates, liées au gavot et au [[provençal]]<ref name="schor_259"/>. D'abord proche du [[provençal]], le dialecte niçois s'est ensuite italianisé à partir de [[1388]], date de la [[dédition de Nice à la Savoie]]. Après [[1860]], il est refrancisé sous l'égide de l'Acadèmia Nissarda, une [[société savante]] composée de notables et d'érudits locaux, fondée en [[1898]] et qui dispose d'une revue, [[Nice-Historique]]. === Gastronomie === [[Image:Socca in Nice.jpg|thumb|right|200px|Une plaque de [[socca]] sortant du four]] La cuisine niçoise est essentiellement [[méditerranée]]nne et fortement influencée par la proximité de l'[[Italie]] et de la [[Provence]]. Les principaux plats sont les [[beignets de fleurs de courgettes]], la [[bagna cauda]], la [[Daube provençale|daube]], l'[[estocafic]] ([[stockfish]] niçois), les [[farcis]], les [[olives de Nice]] (AOC), la [[pichade]], la [[pissaladière]], le [[pan bagnat]] , les [[panisse]]s, le [[pissalat]], la [[polenta]], la [[Poutine (Nice)|poutine]] (alevins de sardines), la [[ratatouille]], la [[salade niçoise]], la [[Socca et spécialités similaires|socca]], la [[soupe au pistou]], la [[tapenade]], la [[tourte de blettes]] et la tourte de fèves. Le vin de [[Bellet]] (AOC depuis 1941) est produit sur le territoire de la commune. La cuisine niçoise est une cuisine qui utilise les ressources locales (huile d'olive, alevins, fruits et légumes, etc.) mais aussi de contrées plus lointaines, notamment d'Europe du Nord car les navires qui venaient chercher de l'huile d'olive arrivaient les cales pleines de denrées. C'est ainsi que l'on trouve des spécialités telles que le [[stockfish]] à partir d'aiglefin séché. La viande provient des vallées avoisinantes tels que les moutons de Sisteron ou bien les poissons de roches telles les rougets, les alevins d'anchois (pour la poutine). Les fruits de mers tels bogues, oursins et nonats sont également très prisés. == Sports == Le sport niçois est avant tout dominé par le club de [[football]] de la ville : l'[[Olympique Gymnaste Club de Nice Côte d'Azur]]<ref>[http://www.ogcnice.com Site officiel de l'OGC Nice]</ref> (OGCN), également appelé « Le Gym », dont les couleurs sont le rouge et le noir. Fondé en [[1904]], le Gym a remporté quatre titres de [[Championnat de France de football|champion de France]] (en [[1951]], [[1952]], [[1956]] et [[1959]]) et trois [[Coupe de France de football|coupes de France]] (en [[1952]], [[1954]] et [[1997]]). Son principal club de supporters, la Brigade Sud Nice (BSN), fondé en [[1985]], est parmi les plus actifs de l'hexagone et participe en grande partie à faire de Nice, l'une des villes où l'ambiance est la plus chaude du pays. Le groupe a fêté récemment ses vingt ans et compte plus de deux mille membres.<br /> Le principal stade est le [[Stade du Ray|Stade Municipal du Ray]] (à prononcer « raille » ou parfois « ré », ce qui signifie « petit cours d'eau » en niçois). Inauguré en [[1926]], il est situé sur l'avenue du Ray, proche de la sortie d'autoroute A8 Nice-Nord et compte environ 18 000 places. La ville doit se doter dans les années à venir d'une nouvelle enceinte, plus conforme au standing de la capitale azuréenne, afin de permettre le développement futur de ce vieux club, véritable porte-drapeau de la « nissartitude » (l'hymne niçois notamment, retentit avant chaque match de l'OGCN). Créé en [[1976]], le [[Nice Volley-Ball]]<ref>[http://www.nicevolleyball.fr/ Site officiel du Nice Volley-Ball]</ref> évolue depuis le début de la saison 2007-2008 en [[Championnat de Pro B de volley-ball masculin]] après douze saisons passées en [[Championnat de France Pro A de volley-ball masculin|Pro A]]. Il joue dans la Salle Palmeira et ses couleurs sont le jaune et le bleu. Nice est par ailleurs une place forte du [[water-polo]] en France. La ville a ainsi remporté douze fois le championnat de France sur les quinze dernières années. Il y eut d'abord le [[Cacel Nice|CACEL de Nice]] qui fut champion de France de [[1992]] à [[1995]]. Victime d'une liquidation judiciaire, le club prit le nom, en [[1995]], d'[[Olympic Nice Natation]] et récupéra rapidement le titre national qu'il conserva, sans interruption, de [[1996]] à [[2004]]. L'équipe a, en outre, participé à de nombreuses coupes européennes. L'ONN est aujourd'hui un club regroupant cinq disciplines : la natation sportive, le water-polo, le plongeon, la natation synchronisée et le triathlon. Nice est aussi une terre traditionnelle de [[rugby]]. Le club « historique » de la ville est le [[Rugby Nice Côte d'Azur université-racing|Racing Rugby Club de Nice]] (RRCN), disparu en [[2001]] en raison de problèmes financiers, mais qui a très longtemps fait partie de l'élite et qui a même participé à la finale du championnat de France en [[1983]] (défait par Béziers, dans un match marqué par l'envahissement du terrain par les supporters biterrois, au beau milieu de la rencontre). Une autre demi-finale arrivera l'année suivante, et enfin, une victoire dans le [[Challenge Yves du Manoir]], seul trophée majeur du club, en [[1985]]. Aujourd'hui, le représentant niçois de l'ovalie est le [[Rugby Nice Côte d'Azur université-racing]]<ref>[http://www.rugby-nice.com/ Site officiel du Rugby Nice Côte d'Azur université-racing]</ref>, résultat d'une fusion avec l'autre club de la ville, le Nice Université Club (NUC, fondé en [[1967]]), et qui a conservé les couleurs bleu et jaune du glorieux RRCN. Il évolue en [[Championnat de France de 1re division fédérale|Fédérale 1]] et gravit progressivement les échelons nationaux afin de redonner un peu de lustre au rugby niçois. À ses côtés existe le Regroupement Rugby Club Niçois<ref>[http://www.rrcn06.fr/ Site officiel du Regroupement Rugby Club Niçois]</ref> (RRCN), petit club de rugby amateur affilié à la [[Fédération sportive et gymnique du travail|FSGT]] 06. Le [[football américain]] compte également son équipe avec les [[Dauphins de Nice]]<ref>[http://dauphins.usfoot.com/ Site officiel du club de football américain les Dauphins de Nice]</ref>. La patinoire du palais des Sports Jean-Bouin accueille les Aigles du [[Nice Hockey Côte d'Azur]]<ref>[http://andrea.nfrance.com/~eq25593/ Site officiel du Nice Hockey Côte d'Azur]</ref> qui évoluaient en 2007-2008 en D2 après avoir été vice-champion de France de D1 en 2003.Le NHCA à été sacré champion de france D2 2007-08 et promue en D1 pour la saison 2008-2009. Le [[Cavigal Nice Sports]] est un [[club omnisports]] amateur (handball<ref>[http://cavigalnicehb.free.fr Site officiel du Cavigal handball]</ref>, [[Nice Cavigal Olympic|basket-ball]], football, athlétisme, lutte, [[Cavigal Nice sports baseball|baseball]]<ref>[http://www.cavigalsoftballbaseball.com/ Site officiel du Cavigal baseball]</ref>, softball, roller…) fondé en [[1943]]. La section féminine de [[basket-ball]] qui en est issue évolue en [[Nationale féminine 1 (basket-ball)|NF1]] (2{{e}} division) sous le nom de [[Nice Cavigal Olympic]]. Le Nice Kendo Club<ref>[http://kendo.nice.free.fr Site officiel du Nice kendo Club]</ref> a lui, été fondé en [[1974]] par Jean-Pierre Niay, ancien capitaine de l'équipe de France. Il évolue actuellement en 1{{re}} Division (Excellence) et deux de ses membres sont en équipe nationale : Lisa de Brunel (capitaine de l'équipe de France de kendo) et Axel Diebold. Les amateurs de [[basket-ball]] sont regroupés dans le Nice Basket Association Ouest<ref>[http://www.nbao.fr/ Site officiel du Nice Basket Association Ouest]</ref>. Ceux de [[handball]] appartiennent à l'ASPTT Nice Handball<ref>[http://www.aspttnicehandball.com/ Site officiel de l'ASPTT Nice Handball]</ref>. Le [[tennis de table]] occupe une place prépondérante au niveau national. Le [[Nice CPC tennis de table|NICE CPC]]<ref>[http://www.nicecpc.fr Site officiel du NICE CPC]</ref> se situe dans les vingt meilleurs club France de Tennis de table, tant par son nombre de licenciés que par ses résultats. Il est homologué *** par la fédération française de tennis de table. == Armée == Plusieurs unités ont été stationnées à Nice : * État-major de la [[29e division d'infanterie (France)|29{{e}} division d'infanterie alpine]], [[1939]] - [[1940]] * [[117e régiment d'infanterie de ligne|117{{e}} demi-brigade d'infanterie de ligne]], de [[1794]] à [[1796]] * [[141e régiment d'infanterie de ligne|141{{e}} régiment d'infanterie alpine]], 1939 - 1940 * 6{{e}} demi-brigade de chasseurs alpins, 1939 - 1940, composée des : ** 22{{e}} bataillon de chasseurs alpins ** 24{{e}} bataillon de chasseurs alpins ** 25{{e}} bataillon de chasseurs alpins * [[6e bataillon de chasseurs alpins|6{{e}} bataillon de chasseurs alpins]], [[1906]] - [[1914]] * 58{{e}} demi-brigade alpine de forteresse, 1939 - 1940, composée des : ** 72{{e}} bataillon alpin de forteresse ** 73{{e}} bataillon alpin de forteresse * 13{{e}} régiment d'artillerie à pied, 1906 * 1{{re}}, 3{{e}}, 4{{e}} et 5{{e}} batteries du 2{{e}} régiment d'artillerie de montagne, 1914 * 94{{e}} régiment d'artillerie de montagne, 1939 - 1940 * 157{{e}} régiment d'artillerie de position, 1939 - 1940 * 15{{e}}bis légion de gendarmerie, 1906 - 1914 == Annexes == === Sources et bibliographie === ====Patrimoine==== * Collectif, ''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', Paris, éditions Flohic, 2000, 2 volumes, 1077 p. * Marguerite et Roger Isnard, ''Sus lu barri. Les pierres racontent Nice'', Breil-sur-Roya, Editions du Cabri, 1989, 264 p. Ouvrage de vulgarisation. * Caroline Mollie, ''Nice, paysages en mouvement'', Nice, Gilletta, 2001, 55 p. ====Histoire==== Il existe malheureusement peu d'études sérieuses sur l'histoire de Nice. * Maurice Bordes (dir.), ''Histoire de Nice et du pays niçois'', Toulouse, Privat, 1976. * Michel Derlange (dir.), ''Les Niçois dans l'histoire'', Toulouse, Privat, 1988, {{ISBN|2-7089-9414-X}}. * Alain Ruggiero (dir.), ''Nouvelle histoire de Nice'', Toulouse, Privat, 2006, 383 p. * Ralph Schor (dir.), ''Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice'', Nice, Serre, 2002, {{ISBN|978-2864103660}}. *Marc Boyer, ''L'Invention de la Côte d'Azur. L'hiver dans le Midi'', La Tour d'Aigues, Editions de l'Aube, 2002, 378 p. === Articles connexes === {{commons|{{PAGENAME}}|{{PAGENAME}}}} {{Wiktionnaire|Nice}} <div class="references-small" style="-moz-column-count:2;column-count:2;"> * [[Aéroport Nice Côte d'Azur|Aéroport de Nice]] * [[Alpes-Maritimes]] * [[Annexion du comté de Nice à la France]] * [[Architectes de Nice]] * [[Architecture Belle Époque à Nice]] * [[Architecture et urbanisme à Nice]] * [[CANCA]] * [[Cap de Nice]] * [[Carnaval de Nice]] * [[Châteaux de Nice]] * [[Comté de Nice]] * [[Dédition de Nice à la Savoie]] * [[Economie niçoise]] * [[Espace urbain Nice-Côte-d'Azur]] * [[Histoire de Nice]] * [[Histoire des Alpes-Maritimes]] * [[Liste des députés des Alpes-Maritimes]] * [[Liste des maires de Nice]] * [[Observatoire de Nice]] * [[Pays niçois]] * [[Port Lympia]] * [[Quartiers de Nice]] * [[Scot de Nice]] * [[Sophia Antipolis]] * [[Tramway de Nice]] * [[Université de Nice Sophia-Antipolis]] * [[Voies de Nice]] </div> === Liens externes === <!-- merci de conserver ce lien réciproque : la page Dmoz contient un lien vers Wikipédia --> * [http://www.nice.fr Site officiel de la Ville de Nice] * {{dmoz|Nice|http://www.dmoz.org/World/Fran%c3%a7ais/R%c3%a9gional/Europe/France/R%c3%a9gions/Provence-Alpes-C%c3%b4te_d%27Azur/Alpes-Maritimes/Villes_et_villages/Nice/}} * [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/page_accueil.user_choix_aut?nivgeo=C&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_reg=&codgeo=06088&choix_saisi=Nice&lang=FR&valider=valider Nice sur le site de l'Insee] === Notes, sources et références === {{Références|colonnes=3}} {{Communes de la Communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur}} {{Villes France 100 000 hab}} {{Portail|Nice|communes de France}} {{Bon article|vote=BA|oldid=30206272|date=2 juin 2008}} {{coord|43.70277|7.269166|type:city|format=dms|display=title}} [[Catégorie:Nice|*]] [[Catégorie:Ville universitaire française]] [[Catégorie:Ville de France]] [[af:Nice]] [[an:Niza]] [[ar:نيس]] [[bar:Nizza]] [[bg:Ница]] [[br:Nisa]] [[ca:Niça]] [[ceb:Nice]] [[cs:Nice]] [[cy:Nice]] [[da:Nice]] [[de:Nizza]] [[el:Νίκαια (Γαλλία)]] [[en:Nice]] [[eo:Nico]] [[es:Niza]] [[et:Nice]] [[eu:Niza]] [[fa:نیس]] [[fi:Nizza]] [[he:ניס]] [[hi:नीस]] [[hr:Nica]] [[hu:Nizza]] [[id:Nice]] [[is:Nice]] [[it:Nizza]] [[ja:ニース]] [[ka:ნიცა]] [[la:Nicaea (Francia)]] [[lad:Nisa]] [[lb:Nice]] [[lt:Nica]] [[lv:Nica]] [[nl:Nice]] [[nn:Nice]] [[no:Nice]] [[oc:Niça]] [[pl:Nicea]] [[pms:Nissa Marìtima]] [[pt:Nice]] [[qu:Nice]] [[ro:Nisa]] [[ru:Ницца]] [[scn:Nizza (Francia)]] [[simple:Nice]] [[sk:Nice]] [[sl:Nica]] [[sq:Nice]] [[sr:Ница]] [[sv:Nice]] [[tr:Nice]] [[uk:Ніцца]] [[vec:Nizsa]] [[vi:Nice]] [[vo:Nice]] [[zh:尼斯]]