Nicolas Edme Restif de La Bretonne
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2008-07-12T04:09:06Z
Jaucourt
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wikif.
{{Infobox Écrivain
| nom = Nicolas Edme Restif de La Bretonne
| image = [[Image:NicolasRestifdeLaBretonne.jpg|230px]]
| LégendePhoto = <small>''Portrait de Nicolas Edme Restif de La Bretonne en 1785''</small>
| pseudonyme = Monsieur Nicolas, le Hibou, le Spectateur nocturne
| naissance = [[23 octobre]] [[1734]], [[Sacy (Yonne)|Sacy]]
| décès = [[3 février]] [[1806]], [[Paris]]
| Activité = [[Imprimeur]]
| Nationalité = {{France}}
| genre =
| sujet =
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| a influencé =
| Site officiel =
| oeuvres principales = ''[[La Vie de mon père]]'', ''La Paysanne pervertie'', ''Les Nuits de Paris'', ''Monsieur Nicolas''
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| éditeurs =
| récompenses =
}}
'''Nicolas Edme Restif''', dit '''Restif de La Bretonne''', également épelé '''Rétif''' et '''de La Bretone'''<ref>Il prônait l’orthographe simplifiée ; voir Pierre Testud, « [http://www.retifdelabretonne.net/spip.php?article56 Rétif de La Bretonne et la création romanesque] », préface du vol. {{rom|I}} des ''Romans'' Restif de la Bretonne, Paris, Robert Laffont, collection « Bouquins », 2002. C’est d’ailleurs l’orthographe qu’adopte la [http://catalogue.bnf.fr/servlet/autorite;jsessionid=0000xZa2HnRW4TYeTpDWMuQNHjI:-1?ID=11921619&idNoeud=1.3.1&host=catalogue notice d’autorité] de la [[Bibliothèque nationale de France]].</ref>, né à [[Sacy (Yonne)|Sacy]] le {{date|23|octobre|1734}} et mort à [[Paris]] le {{date|3|février|1806}}, est un [[écrivain]] [[France|français]].
Son œuvre, et en particulier ''Monsieur Nicolas'', nous offre une admirable résurrection du passé, au moyen d’une infinité de détails d’autant plus précieux que la plupart concernent des classes sociales n’ayant laissé que peu de témoignages dans la littérature contemporaine.
==Vie==
Né le [[23 octobre]] [[1734]] à Sacy, Restif est le fils aîné d’Edme Restif et de Barbe Ferlet<ref>Edme Restif, né le {{date|25|août|1690}} à [[Nitry]], veuf de Marie Dondaine (avec laquelle il s’était marié le {{date|25|novembre|1729}} et qui était morte en [[1733]]), épouse Barbe Ferlet, née le {{date|22|janvier|1703}} à [[Accolay]], le {{date|25|janvier|1734}} à Sacy.</ref>. Le couple a huit autres enfants, en particulier Marie-Geneviève, née le {{date|26|décembre|1738}}, et Pierre, né le {{date|21|août|1744}}, qui prendra la succession de son père à la ferme. Riche laboureur, Edme achète la maison et le domaine de La Bretonne, à l’est de Sacy, le {{date|12|mars|1740}} ; la famille s’y installe en [[1742]]<ref>Chronologie de Pierre Testud, in Nicolas-Edme Restif de La Bretonne, ''Le Pied de Fanchette. Le Paysan perverti. Les contemporaines du commun'', Paris, robert Laffont, 2002, p. XXXI-XXXIV</ref>.
Mis en pension chez sa demi-sœur Anne à [[Vermenton]] en juillet [[1745]], il entre à l’école de [[Joux]] en octobre. Le {{date|17|octobre|1746}}, il part pour [[Bicêtre]], où, sous l’autorité de son demi-frère Thomas, il est élève à l’école des enfants de chœur de l’hôpital. Obligés de quitter Bicêtre dans le cadre de la lutte du nouvel [[Liste des évêques puis archevêques de Paris|archevêque de Paris]], [[Christophe de Beaumont]], contre le [[jansénisme]], les deux frères regagnent [[Auxerre]] le {{date|20|décembre|1747}}. À la fin du mois, il est à [[Courgis]] chez son demi-frère parrain, curé du village. Là, il tombe amoureux en secret, en [[1748]], de Jeannette Rousseau, fille du notaire, et commence, en [[1749]], à tenir ses cahiers, ou ''Memoranda'', où il rédige ses premiers essais poétiques et deux actes d’une comédie latine en prose imitée de [[Térence]]<ref>Chronologie de Pierre Testud, ''op. cit.'', p. XXXIV-XXXV</ref>.
Renvoyé par son demi-frère en novembre [[1750]] pour son insoumission, il rentre à Sacy, où il se consacre pendant dix-huit mois aux travaux des champs<ref>Chronologie de Pierre Testud, ''op. cit.'', p. {{rom|XXXV}}.</ref>.
Restif est, de santé très délicate, destiné à l’origine à l’Église, mais il semble qu’il soit plutôt un coureur de jupons, ce qui le fait renoncer à la prêtrise.
D’abord berger dans son village, ses parents l’envoient, en [[1751]], comme apprenti typographe à [[Auxerre]] où il tombe amoureux de l’épouse de son patron. Devenu ouvrier typographe, il se rend à [[Paris]], où il devient compagnon et mène une vie irrégulière. Ayant un poste dans diverses imprimeries, il déménage régulièrement pour fuir ses créanciers. Doué d’une imagination vive et souvent extravagante, d’un esprit observateur, et en même temps, d’un tempérament qui le portait à une vie de désordres sans frein, il étudia de près les mœurs populaires et les reproduisit dans les plus grands détails et se mit, dans les [[années 1760]], à écrire.
En [[1767 en littérature|1767]], il publie sa première œuvre importante, ''la Famille vertueuse'', suivie entre autres du ''Paysan perverti'' ([[1775 en littérature|1775]]), qui contribue à le faire connaître, ''[[la Vie de mon père]]'' ([[1778 en littérature|1778]]), ''les Contemporaines'' ([[1780 en littérature|1780]]) qui le rend célèbre, ''la Paysanne pervertie'' ([[1784 en littérature|1784]])<ref>Ce roman, qui raconte l’histoire d’Ursule, sœur d’Edmond, héros du ''Paysan perverti'', constitue une réplique à la tentative de [[Pierre-Jean-Baptiste Nougaret]] de profiter du sujet avec ''La Paysanne pervertie, ou Moeurs des grandes villes, mémoires de Jeannette R***'' en [[1777 en littérature|1777]].</ref>, ''les Parisiennes'' ([[1787 en littérature|1787]]), ''Ingénue Saxancourt'' ([[1789 en littérature|1789]]) et ''Anti-Justine'' ([[1793 en littérature|1793]]).
Parcourant les rues de Paris et de l’[[île Saint-Louis]], la nuit, il se surnommait lui-même « le hibou » et écrivait sur les ponts et les murs. Toutes les apparences portent à penser que Restif travaillait alors pour la police royale : le texte des ''Nuits de Paris'' fourmille d’indications de ses liens avec la police qu’il semble en mesure d’appeler à tout moment ; il se promène armé des pistolets et vêtu d’un uniforme, un manteau bleu ; il menace ceux qu’il interpelle d’en appeler à l’autorité, se rend sans cesse au corps de garde, etc.
Ses livres érotiques sont le plus souvent illustrés avec des femmes aux pieds minuscules et la bouche ronde. Celui sur les [[prostitution|filles]] du [[Palais-Royal]] est présenté comme un guide, mais est plutôt une série d’entretiens, à la manière d’un journaliste. Il répondait, à ceux qui lui reprochaient le choix de ses sujets, qu’il écrivait des livres de médecine morale, que les principes en étaient honnêtes, et qu’il ne pouvait peindre des mœurs pures puisque le siècle avait des mœurs corrompues. quoique son style soit couramment d’une grande platitude et souvent incorrect, Restif trouva néanmoins des tableaux riants et aimables, des accents émus et allant au cœur, des dialogues naïfs et vrais sans grossièreté, des pages attendrissantes ou énergiques. Sa fécondité fut extraordinaire, et son succès très grand. À une époque où tant d’œuvres fadement libertines remplissaient les boudoirs et les salons, une partie du public se prit de passion pour des romans qui portaient le cachet de la vérité et de la franchise.
[[Image:RestifOwl.jpg|thumb|left|250px|Illustration des ''Nuits de Paris'']]
Admirateur des idées de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], dont il estimait du reste assez peu le talent, Restif voulut, à son exemple, émettre des projets de réforme sociale, et montra dans ce qu’il écrivit sur le gouvernement, sur l’éducation, sur les femmes, le théâtre, etc., de la singularité et de la bizarrerie, mais également de la hardiesse, de l’originalité, quelquefois de la justesse. Le [[marquis de Sade]] et Restif, dont les points de vue sont quasi opposés, se détestaient ; le premier a dit du second qu’il dormait avec une presse au pied de son lit tandis que Restif a traité Sade de « monstre », terme qu’il affectionne particulièrement et qu’on retrouve fréquemment sous sa plume. En revanche, il était apprécié notamment de [[Benjamin Constant]], de [[Gabriel Sénac de Meilhan]] et de [[Friedrich von Schiller|Schiller]]. Très critiqué par les puristes comme [[Jean-François de La Harpe|La Harpe]] (on lui donna comme sobriquet « le Voltaire des femmes de chambre » ou « le Rousseau du ruisseau » mais [[Johann Kaspar Lavater|Lavater]] l’appela « le [[Samuel Richardson|Richardson]] français »), [[Gérard de Nerval]] lui consacre une biographie dans ''Les Illuminés'', et il fait l’objet de l’admiration des [[Surréalisme|surréalistes]], notamment, qui le redécouvriront. Imprimeur, il entendait également réformer la langue, créant de nombreux néologismes (par exemple, « etlrst » pour « etc. », « talionné » pour « assujetti à la loi du talion », « pornographe », « gynographe », « mimographe »…).
À l’avènement de la [[Révolution française|Révolution]], la chute de l’[[assignat]] le ruine et l’écriture le fait à peine vivre. Durant la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], il frôle l’arrestation. Témoin des événements de la Révolution, il fit paraître le ''Palais-Royal'' ([[1790 en littérature|1790]]), ''Les Nuits de Paris'' ([[1793 en littérature|1793]]). En [[1794 en littérature|1794]], il décide d’écrire son autobiographie, ''Monsieur Nicolas'', huit volumes échelonnés entre [[1794 en littérature|1794]] et [[1797 en littérature|1797]]. En [[1795]], la [[Convention thermidorienne]] lui vient en aide en lui versant la somme de deux mille francs. Bien que ses déclarations soient orientées avec ostentation dans le sens du nouveau pouvoir, ses amitiés aristocratiques et sa réputation le font tomber en disgrâce. Il entre au ministère de la Police, mais sa mauvaise santé l’oblige à prendre sa retraite. Il mourra peu de temps après, miséreux.
Ce [[Polygraphe (auteur)|polygraphe]]<ref>Selon Pierre Testud, il est l’auteur de « 187 volumes, 44 titres, {{formatnum:57000}} pages (pour ne s’en tenir qu’aux premières éditions) », ''op. cit.''</ref>, auteur de romans, mais aussi de pièces de théâtre, d’une grande autobiographie dans la lignée de celle de Rousseau et tout aussi attachante, d’une utopie et de nombreux projets de réforme (sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, la législation), est l’objet d’un regain de curiosité de la part de la critique universitaire qui voit en lui un des représentants les plus exemplaires des [[Siècle des Lumières|Secondes Lumières]] (fin du siècle).
==Notes et références==
<references />
==Bibliographie==
[[Image:Auxerre - Nicolas Retif de la Bretonne.jpg|thumb|200px|Sculpture à [[Auxerre]] représentant Restif de la Bretonne.]]
* ''La Famille vertueuse'' (Paris, [[1767 en littérature|1767]], 4 vol. in-12).
* ''Lucile, ou le Progrès de la vertu'' ([[1768 en littérature|1768]], in-18).
* ''Le Pied de Fanchette'' ([[1769 en littérature|1769]], 3 vol. in-12).
* ''La Fille naturelle'' ([[1769 en littérature|1769]], 2 vol. in-12).
* ''[[Le Pornographe (traité)|Le Pornographe]]'' (Londres, [[1769 en littérature|1769]], in-8°).{{Commentaire biblio|Ouvrage dans lequel il présente un projet de réforme de la prostitution.}}
* ''Le Mimographe'' (Amsterdam, [[1770 en littérature|1770]], in 8°). {{Commentaire biblio|Ouvrage relatif à un plan de réforme pour le théâtre.}}
* ''Les Idées singulières'', [[1770 en littérature|1770]].
* ''Le Marquis de T…'' (Londres, [[1771 en littérature|1771]], 4 vol. in-12).
* ''Adèle'' ([[1772 en littérature|1772]], 5 vol. in-12).
* ''La Femme dans les trois états de fille, d’épouse et de mère'' (Londres, [[1773 en littérature|1773]], 3 vol. in-12).
* ''Le Ménage parisien'' (Paris, [[1773 en littérature|1773]], 2 vol. in-12).
* ''Les Nouveaux Mémoires d’un homme de qualité'' ([[1774 en littérature|1774]], 2 vol. in-12).
* ''Le Paysan perverti, ou Les dangers de la ville'', [[1775 en littérature|1775]], [[1776 en littérature|1776]], 4 vol. in-12.
* ''L’École des pères'' ([[1776 en littérature|1776]], 3 vol. in-8°).
* ''Les Gynographes, ou Idées de deux honnêtes femmes sur un projet de règlement pour mettre les femmes à leur place'' ([[1777 en littérature|1777]], in-8°).
* ''Le Quadragénaire'' ([[1777 en littérature|1777]], 2 vol. in-12).
* ''Le Nouvel Abélard, ou Lettres de deux amants qui ne se sont jamais vus'' ([[1778 en littérature|1778]], 4 vol. in-12).
* ''[[La Vie de mon père]]'' ([[1779 en littérature|1779]], 2 vol. in-12).
* ''La Malédiction paternelle'' ([[1780 en littérature|1780]], 3 vol. in-12).
* ''Les Contemporaines, ou Aventures des plus jolies femmes de l’Âge présent'' ([[1780 en littérature|1780]]-[[1785 en littérature|85]], 42 vol. in-12).
* ''L’Andrographe, ou Idées pour opérer une réforme générale des mœurs'' ([[1782 en littérature|1782]], in-8°).
* ''La Dernière aventure d’un homme de quarante-cinq ans'' ([[1783 en littérature|1783]], in-12).
* ''La Prévention nationale, action adaptée à la scène'' ([[1784 en littérature|1784]], 3 vol. in-12).
* ''La Paysanne pervertie'' ([[1784 en littérature|1784]], 4 vol. in-12).
* ''Les Veillées du Marais, ou Histoire du prince Oribeau et de la princesse Oribelle'' ([[1785 en littérature|1785]], 2 vol. in-12), réimpr. sous le titre de ''l’Instituteur d’un prince royal'' ([[1791 en littérature|1791]], 4 vol. in-12).
* ''Les Françaises'' ([[1786 en littérature|1786]], 4 vol. in-12).
* ''Les Parisiennes'' ([[1787 en littérature|1787]], 4 vol. in-12).
* ''[[Les Nuits de Paris|Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne]]'' ([[1788 en littérature|1788]]-[[1794 en littérature|1794]], 8 vol. in-12).
* ''La Femme infidèle'' ([[1788 en littérature|1788]], 4 vol. in-12).
* ''Ingénue Saxancour, ou la Femme séparée'' ([[1789 en littérature|1789]], 3 vol. in-12).
* ''Le Thesmographe, ou Idées pour opérer une reforme générale des lois'' ([[1789 en littérature|1789]], in-8°).
* ''Monument du costume physique et moral, de la fin du {{s-|XVIII|e|}}'' ([[Neuwied]], [[1789 en littérature|1789]], in-fol.).
* ''Le Palais-Royal'' (Paris, [[1790 en littérature|1790]], 3 vol. in-12).
* ''L’Année des dames nationales, ou Histoire jour par jour d’une femme de France'' ([[1791 en littérature|1791]]-[[1794 en littérature|94]], 12 vol. in-12).
* ''Le Drame de la vie, contenant un homme tout entier, pièce en treize actes d’ombres et en dix pièces régulières'' ([[1793 en littérature|1793]], 5 vol. in-12).
* ''Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé ([[1794 en littérature|1794]]-[[1797 en littérature|97]], 16 vol. in-12).
* ''La Philosophie de de Nicolas'' ([[1796 en littérature|1796]], 3 vol., in-12).
* ''L’Anti-Justine ou les délices de l’amour'', [[1798 en littérature|1798]], œuvre érotique saisie par la police en 1802.
Restif a encore publié, sous le titre de ''Théâtre'' ([[1793 en littérature|1793]], 5 vol. in-12), une série de pièces qui n’ont pas été représentées.
== Sources ==
* [[Gustave Vapereau]], ''Dictionnaire universel des littératures'', Paris, Hachette, 1876, p. 1721-2.
* Jean-René Suratteau, ''Dictionnaire historique de la Révolution française'', [[Albert Soboul]] (dir.), Quadrige/PUF, 1989, p. 897-98.
== Bibliographie ==
*Maurice Blanchot, ''[[marquis de sade|Sade]] et Restif de La Bretonne'', Paris, Éditions Complexe, {{Guil|collection Regard littéraire}}, n° 5, 1986, 160 pages {{ISBN|2870271948}}
*Daniel Baruch, ''Restif de la bretonne'', Paris, Éditions Fayard, 1996 {{ISBN|2213596719}}
*Claude Klein, ''Restif de la Bretonne et ses doubles - Le double dans la genèse des romans épistolaires de Restif de la Bretonne (1775-1787)'', Presses universitaires de Strasbourg, 1995 {{ISBN|2868203434}}
== Liens externes ==
* [http://www.retifdelabretonne.net Site officiel de la Société Rétif de La Bretonne] avec biographie, bibliographie, actualités, articles de fond, etc.
* [http://gallica.bnf.fr/scripts/catalog.php?Mod=i&Titre=&FondsTout=on&FondsTxt=on&FondsImp=on&FondsPer=on&FondsImg=on&FondsAud=on&FondsMan=on&Auteur=r%E9tif+de+la+bretonne&Sujet=&RPT= Œuvres de Rétif de La Bretonne] sur [[Gallica]]
{{Portail|Littérature|Lumières|Révolution française}}
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[[Catégorie:Écrivain français du XVIIIe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain de nouvelles]]
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[[Catégorie:Personnalité de la Révolution française]]
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[[Catégorie:Naissance en 1734]]
[[Catégorie:Décès en 1806]]
[[de:Nicolas Edme Restif de la Bretonne]]
[[en:Nicolas-Edme Rétif]]
[[es:Nicolás Edme Restif de la Bretonne]]
[[fi:Nicolas Edme Restif de La Bretonne]]
[[it:Restif de la Bretonne]]
[[no:Nicolas Rétif de la Bretonne]]
[[pl:Nicolas Edme Restif de La Bretonne]]
[[ru:Ретиф де ла Бретонн, Никола]]