Nicolas Sarkozy 675918 31822248 2008-07-23T15:30:38Z Steff 43722 cet article n'est pas un recueil de rumeurs {{semi-protection}}{{Redirect|Sarkozy}} {{Infobox Chef d'État |image=image:Nicolas_Sarkozy_%282008%29.jpg |légende=Nicolas Sarkozy à [[Aix-la-Chapelle]] (Allemagne), en avril 2008. |nom=Nicolas Sarkozy |taille image=200px |titre=23{{e}}[[Liste des présidents de la République française|président de la République française]] |constitution=[[Constitution du 4 octobre 1958|Constitution de 1958]] |parti politique=[[Union des démocrates pour la République|UDR]] <small>(1974)</small><br />[[Rassemblement pour la République|RPR]] <small>(1976)</small><br />[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] <small>(2002)</small> |élection={{Date|6|mai|2007}} |début mandat1={{Date|16|mai|2007}} |prédécesseur=[[Jacques Chirac]] |premier ministre=[[François Fillon]] |nom naissance=Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa |naissance={{Date|28|janvier|1955}} |lieu naissance=[[17e arrondissement de Paris|Paris (17{{e}} arr.)]] |république=[[Cinquième République|V{{e}} République]] |conjoint=Marie-Dominique Culioli<br/>[[Cécilia Sarkozy|Cécilia Ciganer-Albéniz]]<br/>[[Carla Bruni]] |université=[[Université de Paris Ouest - Nanterre La Défense|Université Paris-X]] |liste=[[Liste des présidents de la République française|Présidents de la République française]] |emblême=[[Image:Armoiries république française.svg|100px]] | fonction1 = [[Neuilly-sur-Seine|Maire de Neuilly-sur-Seine]] | début fonction1 = 1983 | fin fonction1 = 2002 | prédécesseur 1 =[[Achille Peretti]] | successeur 1 =[[Louis-Charles Bary]] | fonction2 = [[Liste des ministres français du Budget|Ministre du Budget]] | début fonction2 = [[29 mars]] [[1993]] | fin fonction2 = [[16 mai]] [[1995]] | président2=[[François Mitterrand]] | premier ministre2=[[Édouard Balladur]] | gouvernement2=[[Gouvernement Édouard Balladur|Gouvernement Balladur]] | prédécesseur 2 =[[Martin Malvy]] | successeur 2 =[[François d'Aubert]] | fonction3 = [[Porte-parole de gouvernement|Porte-parole du gouvernement Balladur]] | début fonction3 = [[29 mars]] [[1993]] | fin fonction3 = [[19 janvier]] [[1995]] | prédécesseur 3 =[[Louis Mermaz]] | successeur 3 =[[Philippe Douste-Blazy]] | fonction4 = [[:Catégorie:Ministre français de la Communication|Ministre de la Communication]] | début fonction4 = [[19 juillet]] [[1994]] | fin fonction4 = [[16 mai]] [[1995]] | premier ministre4=[[Édouard Balladur]] | gouvernement4=[[Gouvernement Édouard Balladur|Gouvernement Balladur]] | prédécesseur 4 =[[Alain Carignon]] | successeur 4 = [[Catherine Trautmann]] (indirectement) }} '''Nicolas Sarkozy''' {{phonétique|[nikɔla saʁkɔzi]}} ({{Prononciation|Sarkozy.ogg}}), né le {{Date|28|janvier|1955}} à [[Paris]] ([[17e arrondissement de Paris|17{{e}} arrondissement]]), est un [[homme d'État]] [[France|français]], [[président de la République française]] depuis le {{Date|16|mai|2007}}. Il a précédemment occupé les fonctions de [[Maire (France)|maire]] de [[Neuilly-sur-Seine]], de [[Assemblée nationale (France)|député]], de [[Liste des ministres français du Budget|ministre du Budget]], de l'[[Ministère de l'Intérieur (France)|Intérieur]] et de l'[[Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi|Économie et des Finances]]. == Biographie == [[Image:Nicolas Sarkozy san 2005.jpg|thumb|left|À l'[[Université Paris Dauphine]] devant {{unité|1000|étudiants}}, le [[21 avril]] [[2005]]]] === Origines familiales === '''Nicolas Sarkozy''', de son nom complet Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa<ref>La forme complète de son nom n'est employée que dans les documents officiels, par exemple le décret du {{date|31|décembre|2004}} le nommant chevalier de la Légion d'honneur : {{pdf}} [http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20050101&numTexte=3&pageDebut=00012&pageFin=00027 NOR:PREX0407928D] (vers le bas de la troisième page). Il est souvent appelé « Sarko » par ses partisans comme ses adversaires.</ref>, est le fils d'Andrée Mallah et de [[Paul Sarkozy|Paul Sarközy de Nagy-Bocsa]]<ref>En [[hongrois]] ''nagybócsai Sárközy Pál''. En Hongrie, le prénom se met toujours après le nom de famille. Le mot ''nagybócsai'' est un accessoire du nom qui indique la provenance et ne fait donc pas partie du patronyme proprement dit. Selon l'usage, il est écrit avec une minuscule et se place avant le nom de famille&nbsp;; il est toujours traduit avec une particule dans les autres pays (en France ''de X'', en Allemagne ''von X'', etc.)</ref>. Son père, '''Paul Sarkozy''' est né à [[Budapest]] le [[5 mai]] [[1928]], dans une famille de la petite noblesse [[Hongrie|hongroise]] anoblie le [[10 septembre]] [[1628]] par l'Empereur [[Ferdinand II du Saint-Empire|Ferdinand II]], roi de Bohême et de Hongrie<ref>''[http://www.lefigaro.fr/reportage/20070207.FIG000000032_la_saga_hongroise_de_la_famille_sarkozy.html La saga hongroise de la famille Sarkozy]'', ''Le Figaro'', 7 février 2007</ref>. Son ancêtre, un paysan qui s'est battu contre les [[Empire ottoman|Turcs]], n'a pas reçu de réel titre de noblesse mais le droit de faire suivre son nom<ref>Le nom « Sárközy » signifie « du Sárköz ». Le [[Sárköz]] est une une petite région de [[Hongrie]] comprise dans le département de [[Tolna]] autour des villages de Őcsény, Decs, Sárpilis et Alsónyék.</ref> par celui de son village d'origine et l'usage d'un blason<ref>« Le berceau des candidats », ''VSD'', 21 mars 2007.</ref>. La famille possédait des terres et un petit château dans le village d'[[Alattyán]] (près de [[Szolnok]]), à 92 km à l'est de [[Budapest]]. Le père et le grand-père de Pál Sárközy avaient des fonctions électives à la mairie de Szolnok (dont celle d'adjoint au maire pour le grand-père). À l'arrivée de l'[[Armée rouge]] en [[1944]], la famille est expropriée et s'exile. Après de nombreuses péripéties à travers l'[[Autriche]] et l'[[Allemagne]], Pál Sárközy rencontre un recruteur de la [[Légion étrangère]] à [[Baden-Baden]]. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en [[Algérie]] à [[Sidi-Bel-Abbès]]. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'[[Indochine française|Indochine]], puis démobilisé à [[Marseille]] en [[1948]]. Il francise alors son nom en ''Paul Sarközy de Nagy-Bocsa''. Devenu [[publicitaire]], il rencontre en [[1949]] '''Andrée Mallah''', alors étudiante en droit, qu'il épouse. Cette dernière est la fille de Bénédict Mallah, chirurgien du 17{{e}} arrondissement de Paris, issu d'une famille de [[Juifs]] [[séfarade]]s chassée d'[[Espagne]] puis [[Histoire des Juifs à Salonique|installée à Salonique]] à partir du [[XVIIe siècle]]<ref>[http://www.israelvalley.com/news/2007/12/01/14426/israelvalley-special-sarkozy-en-algerie-la-famille-juive-sepharade-de-mme-andree-mallah-mere-de-nicolas-sarkozy « La famille juive sépharade de Mme Andrée Mallah, mère de Nicolas Sarkozy »] par David Rosenfeld, sur le site Officiel de la Chambre de Commerce France Israël, 1er décembre 2007</ref>, marié à Adèle Bouvier, infirmière catholique née à Lyon en 1891, issue d'une famille savoyarde [[Traité de Turin (1860)|devenue française en 1860]]. Nicolas Sarkozy naît le {{date|28|janvier|1955}} dans le [[17e arrondissement de Paris|17{{e}} arrondissement de Paris]]. Il a deux frères : [[Guillaume Sarkozy|Guillaume]], né en [[1951]], futur [[chef d'entreprise]] dans le [[textile]] (vice-président du [[Mouvement des entreprises de France|MEDEF]] entre [[2000]] et [[2006]]) et François, né en [[1957]], qui devient [[pédiatrie|pédiatre]] puis [[chercheur]] en [[biologie]]. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en [[1959]] et [[divorce]], sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient [[Avocat (métier)|avocate]] au barreau de [[Nanterre]]&nbsp;; elle plaide dans l'[[affaire Villarceaux]]. Paul Sarkozy se remarie trois fois. De son deuxième [[mariage]], il a deux autres enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquier à [[New York]]. === Parcours universitaire === [[Image:Sarkozyjaponais.jpg|thumb|right|150px|Au meeting de [[France.9]] ([[Paris]]), le [[3 décembre]] [[2005]]]] Ancien élève du [[Lycée Chaptal]] (Paris 8ème) qu'il a quitté pour redoubler sa [[Classe de sixième française|sixième]] au Cours Saint-Louis de Monceau<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lejdd.fr/cmc/presidentielle/200718/l-irresistible-ascension-d-un-homme-presse_16703.html |titre=L'irrésistible ascension d'un homme pressé |auteur=Virginie Le Guay |lien auteur= |coauteurs= |date=6 mai 2007 |site=lejdd.fr |éditeur=Le Journal du dimanche |consulté le={{date|6|février|2008}} }}</ref> situé [[rue de Monceau]] à [[Paris]], Nicolas Sarkozy obtient un [[Baccalauréat (France)|baccalauréat]] B en [[1973]]. Sa famille s’installe à [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]]. Étudiant à l’[[Université de Paris Ouest - Nanterre La Défense|Université Paris X Nanterre]], il y obtient une maîtrise de [[droit privé]] en [[1978]] et effectue son service militaire. Il entre ensuite à l'[[Institut d'études politiques de Paris]] dont il ne ressort pas diplômé <ref> Selon Catherine Nay, femme d'Albin Chalandon, cet échec serait dû à une note éliminatoire en anglais{{précision nécessaire|[[Catherine Nay]], ''Un pouvoir nommé désir''}} <!--quelle page ?--></ref>. Il obtient en février [[1980]] un [[diplôme d'études approfondies|DEA]] en sciences politiques avec un mémoire sur le [[Référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation|référendum]] du {{date|27|avril|1969}}. En [[1981]], après avoir envisagé le [[journalisme]], il obtient le Certificat d'aptitude à la profession d'[[avocat (métier)|avocat]] (CAPA), suivant ainsi les traces de sa mère. Il devient alors le collaborateur de l'avocat [[Guy Danet]], puis l'un des trois associés du cabinet d'avocats parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet qui compte onze avocats spécialisés dans le droit immobilier. Cependant, l'exercice de la profession d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il renonce à l'exercer pendant ses périodes d'activité gouvernementale . === Service militaire === Nicolas Sarkozy effectue son service militaire à la base aérienne 117 (quartier Balard), dans le 15{{e}} arrondissement de Paris. Il appartient alors au Groupe rapide d'intervention chargé du nettoyage<ref>Jean-Baptiste Naudet, « Sarkozy sous l'uniforme », ''Le Nouvel Observateur'', {{numéro}}2279, semaine du 10 juillet 2008 {{lire en ligne|lien=http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2279/articles/a379545-.html}} sur hebdo.nouvelobs.com</ref>. === Vie privée === Le {{date|23|septembre|1982}}, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un [[pharmacien]] [[corse]] de [[Vico]]<ref name="Sarko-corse"/>, mais également nièce d'[[Achille Peretti]], alors maire de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]]<ref>La ville dont il deviendra lui-même maire.</ref>. Son [[témoin]] de mariage est [[Charles Pasqua]]. Deux fils naissent de cette union, [[Pierre Sarkozy|Pierre]] (né en 1985) et [[Jean Sarkozy|Jean]] (né en 1986). En [[1984]], il rencontre [[Cécilia Sarkozy|Cécilia Ciganer-Albéniz]], lorsqu’en qualité de maire de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]], il la marie à l’animateur de télévision [[Jacques Martin (animateur)|Jacques Martin]]. Ils entament bientôt une liaison cachée. En [[1989]], les deux amants quittent leurs époux respectifs et s'installent ensemble. Tandis qu'elle obtient le divorce en quatre mois, celui de Nicolas Sarkozy et de Marie-Dominique Culioli n'est prononcé qu'au terme de huit ans de procédure<ref>Denis Demonpion, Laurent Léger, ''Cécila, la face cachée de l'ex-Première dame'', Pygmalion, 2008.</ref>. Leur mariage a lieu quelques jours après, le [[23 octobre]] [[1996]]. Ils ont pour témoins [[Martin Bouygues]] et [[Bernard Arnault]]. Leur fils, Louis, naît en [[1997]]. Après une première séparation temporaire en [[2005]], ils annoncent, dans un communiqué officiel de l'Élysée, le {{date|18|octobre|2007}}, leur {{citation|séparation par consentement mutuel<ref>{{fr}} [http://www.liberation.fr/actualite/politiques/285735.FR.php « Nicolas et Cécilia Sarkozy "ont divorcé par consentement mutuel »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', {{date|18|octobre|2007}}.</ref>}}, avant d'officialiser leur [[Procédure de divorce|divorce par consentement mutuel]]. Fin [[décembre 2007]], Nicolas Sarkozy est photographié en compagnie de la chanteuse et ancienne mannequin [[Carla Bruni]], ce qui provoque une large couverture médiatique nationale et internationale. Leur mariage est célébré le {{date|2|février|2008}} au [[palais de l'Élysée]] par le maire du [[8e arrondissement de Paris|8{{e}} arrondissement de Paris]], [[François Lebel]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20080202.OBS8584/carla_bruni_et_nicolas_sarkozy_se_sont_maries.html « Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se sont mariés »], ''[[Le Nouvel Observateur]]'', {{date|2|février|2008}}</ref>, avec pour témoins [[Nicolas Bazire]] et Mathilde Agostinelli pour le marié, Farida Khelfa et [[Marine Delterme]] pour la mariée. === Carrière politique === ====Formation==== Il adhère à l’[[Union des démocrates pour la République]] (UDR) en [[1974]] où il rencontre [[Charles Pasqua]] et milite pour l’élection de [[Jacques Chaban-Delmas]]. En [[1975]], il devient le délégué départemental des jeunes des [[Hauts-de-Seine]]. En 1976, il adhère au [[Rassemblement pour la République]] (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en [[1983]] {{citation|tout le monde sait que je suis son double}}. Il devient responsable de la section de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]] en [[1976]], secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu [[Conseil municipal|conseiller municipal]] de Neuilly en 1977. Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de [[Jacques Chirac]] en [[1980]]<ref>[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=sarkozy&cs_page=0&cs_order=3&num_notice=2&total_notices=208 Reportage sur les jeunes chiraquiens], Journal de 20 heures, [[TF1]], [[24 mars]] [[1981]].</ref>. En [[1983]], il devient maire de [[Neuilly-sur-Seine]] à 28 ans, succédant à [[Achille Peretti]], décédé d'un arrêt cardiaque lors d'une réception officielle. Chargé d'organiser la primaire au sein de la droite pour la succession d'Achille Peretti<ref name="Sarko-corse"/>, il prend de court le prétendant en titre, [[Charles Pasqua]], alors hospitalisé pour l’opération d’une [[hernie]]<ref>Charles Pasqua qualifiera cet épisode « d'aussi inélégant qu'inutile » dans son livre ''Ce que je sais'' au Seuil.</ref>. Il est chargé de mission de [[1987]] à [[mai 1988]] pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]]<ref>Claire Ané, [http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-894265@51-885801,0.html « Sarkozy et Tchernobyl, la rumeur qui court le net »], ''LeMonde.fr'', 11 avril 2007</ref>, une fonction qui donne lieu à polémiques en 2007<ref>[http://culturecritique.wordpress.com/2007/03/30/sarkozy-tchernobyl-et-la-desinformation/ « Sarkozy-Tchernobyl et la désinformation »], ''Culture critique / World Press'', 30 mars 2007.</ref>. Il devient [[#Carrière parlementaire|député à 34 ans]] et [[#Le gouvernement Balladur et le ministère du Budget (1993-1995)|ministre du Budget à 38 ans]]. ====Le gouvernement Balladur et le ministère du Budget (1993-1995)==== Lors de la large victoire de la droite aux [[Élections législatives françaises de 1993|élections législatives de mars 1993]], Nicolas Sarkozy est réélu député de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]] au premier tour avec 64,9 % des voix, puis nommé [[Liste des ministres français du Budget|ministre du Budget]] dans le [[gouvernement Édouard Balladur]]. En tant que porte-parole du gouvernement<ref>[http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/l_ump/notre_equipe/l_equipe_nationale/le_president_nicolas_sarkozy Biographie de Nicolas Sarkozy sur le site de l'UMP]</ref> il commence à se faire connaître du grand public. ====L'affaire ''Human Bomb''==== {{Article détaillé|Affaire de la maternelle de Neuilly}} Le [[13 mai]] [[1993]], lors de l’[[affaire de la maternelle de Neuilly]], ville dont il est maire, Nicolas Sarkozy négocie directement avec Éric Schmitt, alias ''[[Affaire de la maternelle de Neuilly|Human Bomb]]''. Ce dernier, cagoulé et armé d'un pistolet et d'une charge d'explosifs, retient en otage 21 enfants dans une classe de [[École maternelle|maternelle]]. Il est finalement abattu par le [[RAID (police)|RAID]]. Quoique le rôle de Sarkozy soit discuté, il vaut au maire de Neuilly la médaille du RAID. ====Le soutien à Édouard Balladur, la « traversée du désert » et le retour en grâce==== En [[1995]], il soutient [[Édouard Balladur]]<ref>[http://ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Nicolas+Sarkozy&num_notice=3&total_notices=499 Nicolas Sarkozy sur France 2, le 30 janvier 1995]</ref> contre [[Jacques Chirac]] pour l'[[Élection présidentielle française de 1995|élection présidentielle]]. Il abandonne son poste de [[:Catégorie:Porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]] pour devenir porte-parole et directeur de [[Campagne électorale|campagne]] du candidat Balladur. Celui-ci est longtemps favori dans les [[Sondage d'opinion|sondages]], mais il se retrouve finalement éliminé dès le premier tour, avec seulement 18,6 % des suffrages. Le [[5 mai]], lors du dernier meeting de Jacques Chirac avant le second tour, Nicolas Sarkozy est sifflé et hué. À la suite de la victoire du président du [[Rassemblement pour la République|RPR]], il n'obtient aucun poste ministériel dans le [[Gouvernement Alain Juppé (1)|gouvernement Juppé]]. Au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR, le [[15 octobre]], il est à nouveau conspué. C'est le début d'une « traversée du désert » qui durera jusqu'en [[1997]]. En 1997, la [[Élections législatives françaises de 1997|victoire législative]] de la [[Gauche (politique)|gauche]] favorise son retour en grâce, grâce à [[Dominique de Villepin]]. De 1997 à [[1999]], il est secrétaire général du [[Rassemblement pour la République|RPR]], dont [[Philippe Séguin]] est le président. ==== Les élections européennes de 1999 ==== D'[[Avril 1999|avril]] à [[octobre 1999]], Nicolas Sarkozy devient président par intérim du RPR, succédant à [[Philippe Séguin]], qui en avait démissionné brutalement. Il conduit conjointement avec [[Alain Madelin]] la liste RPR-DL aux [[Élections européennes de 1999 en France|élections européennes de 1999]] et devient tête de liste après le départ de Philippe Seguin. Ces élections sont marquées par une sévère défaite : la liste arrive en troisième position avec seulement 12,82 % des suffrages (en comparaison, la liste d'union RPR-UDF qui avait été conduite par [[Dominique Baudis]] en [[1994]] était arrivée en première place avec 25,58 %), et obtient un résultat inférieur à la liste menée par [[Charles Pasqua]] et [[Philippe de Villiers]] (13,05 %). Il confiera alors à ce dernier : « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir... »<ref>Citation rapportée par Eric Branca et Arnaud Folch dans ''Le mystère Villiers'', éd. du Rocher, 2006</ref>. Démissionnant de la présidence par intérim du RPR le [[14 juin]] [[1999]], il renonce alors à toute responsabilité au sein du parti et se retire de la politique nationale. Il assiste tout de même, en [[2001]], au 25{{e}} anniversaire de la création du RPR. Pendant cette période, il rejoint le cabinet d'avocats où il exerce et publie en 2001 un livre, ''Libre''. ====La XII{{e}} législature (2002-2007)==== La [[XIIe législature de la Cinquième République française|XII{{e}} législature]] est une période d'ascension pour Nicolas Sarkozy, tant politique – [[gouvernement]]ale et de [[parti politique|parti]] – que médiatique et populaire. Il est réélu député de [[Puteaux]] et de [[Neuilly-sur-Seine]], à l'occasion des [[Élections législatives françaises de 2002|élections législatives de 2002]]. Il est le député de droite le mieux élu, avec 68,78 % des voix. Après le [[Élection présidentielle française de 2002|21 avril 2002]], il devient la cible privilégiée des critiques de l'opposition. =====Gouvernements Raffarin===== [[Image:Sarkozy raffarin metro.jpg|thumb|[[Jean-Pierre Raffarin]] et Nicolas Sarkozy, dans le [[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]] (transports Parisiens), le [[13 mai]] [[2002]].]] ======Ministre de l'Intérieur (2002-2004)====== {{Article détaillé|Liste des ministres français de l'Intérieur}} En [[2002]], il soutient la réélection de [[Jacques Chirac]]. Celui-ci lui préfère [[Jean-Pierre Raffarin]] comme [[Premier ministre français|Premier ministre]] et nomme Nicolas Sarkozy ministre de l'Intérieur. Il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. Il organise avec [[Gilles de Robien]], ministre des Transports, une politique plus répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la [[Prévention et sécurité routières|sécurité routière]]. Cette politique dont l'aspect le plus emblématique sera la multiplication des [[Radar automatique en France|radars automatiques]] sur les routes contribue à une baisse notable du nombre d'accidentés. Il soutient la mise en place du [[Conseil français du culte musulman]] (CFCM) initiée en 1999 par [[Jean-Pierre Chevènement]] et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites. {{Article détaillé|Loi pour la sécurité intérieure}} Par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003<ref>La loi n°2003-239 du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure peut être consultée {{Légifrance|base=consolidé|numéro=PJEFP.htm|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005765479&dateTexte=vig|texte=sur Légifrance}}</ref>, complétée par la Loi Perben<ref>Loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité</ref>, le [[Fichier national automatisé des empreintes génétiques|fichage ADN]], instauré en 1998 et limité à l'origine aux délinquants sexuels, a été étendu à toute personne soupçonnée d'un quelconque délit (sauf délit d'initié ou financier), et laissé au libre choix des policiers et des gendarmes, sans que les preuves de culpabilité ne soient obligatoirement établies<ref>[http://refusadn.free.fr/spip.php?article72 Détails de la loi par un avocat défendant sa cliente]</ref>. Cette loi a notamment permis le fichage génétique de [[Faucheurs volontaires|faucheurs d'OGM]], d'[[Mouvement anti-CPE|étudiants anti-CPE]]<ref>''[http://www.liberation.fr/actualite/societe/216680.FR.php Grève de la salive chez les réfractaires au fichage ADN], ''Libération'', 13 novembre 2006</ref>. Les personnes refusant de se laisser ficher risquent jusqu'à {{formatnum:15000}} euros d'amende et un an de prison. Malgré sa connaissance du tissu social [[corse]] grâce à ses liens familiaux<ref name="Sarko-corse">''Les Racines corses du président'', par Jacques Follorou, publié le 4 juillet 2007 dans ''[[Le Monde]]'', édition imprimée datée du 5 juillet 2007 {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=996548}}.</ref>, sa politique dans l'île est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, suite au [[référendum]] local en date du [[6 juillet]] 2003. [[Yvan Colonna]], recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet [[Claude Érignac]], est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum. Il est à noter que les familles Colonna et Culioli-Sarkozy ont été et sont toujours amenées à se côtoyer<ref name="Sarko-corse"/>. Colonna fut finalement condamné à la [[réclusion criminelle à perpétuité]] en 2007, il a fait appel de cette décision. Il se donne pour objectif de mener une lutte vigoureuse contre la recrudescence d'actes antisémites en France. Son action contre l'antisémitisme est saluée par le [[Centre Simon-Wiesenthal]] qui lui décerne son ''Prix de la Tolérance'' en 2003 et le [[consistoire central|consistoire central de France]], l'institution administrant le culte israélite en France, saluera « l'extrême sévérité » dont a fait preuve Nicolas Sarkozy dans la répression des actes antisémites<ref>[http://www.col.fr/article-535.html Communiqué du Consistoire central de France]</ref>. ======Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (mars-novembre 2004)====== {{Article détaillé|Liste des ministres français des Finances}} ;;Action Il est nommé [[ministre d'État]], de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, dans le [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|troisième gouvernement]] de [[Jean-Pierre Raffarin]] en [[mars 2004]], poste qu'il occupe pendant neuf mois. Il axe dans un premier temps sa politique sur la réduction du [[déficit]]<ref>[http://www.maire-info.com/article.asp?param=4516&PARAM2=PLUS « Nicolas Sarkozy veut associer davantage les collectivités locales à la réduction du déficit public », ''Maire-Info.com'', 22 juin 2004]</ref> ; il annonce en 2005 le respect par la France du [[Pacte de stabilité et de croissance|pacte de stabilité]], avec un déficit de 2,9 % du [[Produit intérieur brut|PIB]]. Au niveau industriel, il fait passer la participation de l'État de 50,4 à 41 % du capital de [[France Télécom]] en [[septembre 2004]], conclut le changement de statut d’[[Électricité de France|EDF]] et [[Gaz de France|GDF]], et annonce la privatisation partielle du groupe [[Areva]]. Dans le secteur privé, il fait intervenir l’État pour empêcher le dépôt de bilan du groupe [[Alstom]] et favorise la fusion [[Sanofi]] / [[Aventis]] face à [[Novartis]]. En immisçant l'État français dans le marché aux dépens d'intérêts allemands (participations dans Aventis et approches de [[Siemens AG|Siemens]] pour Alstom), il irrite les dirigeants allemands<ref>[http://www.lepoint.fr/content/economie/article.html?id=123588 ''Lepoint.fr'']</ref>. Il dénonce également les hausses de prix dans la [[Secteur de la grande distribution|grande distribution]] ou les [[banque]]s, et signe des accords avec les professionnels concernés. Ces accords ont cependant été contestés lors de leur signature par les syndicats<ref>[http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-06-19/2004-06-19-395753, ''L’Humanité'', 19 juin 2004]</ref>, puisque selon eux, ils ont eu pour conséquence la réduction de postes administratifs et d’encadrement avec la suppression éventuelle de nombreux postes entre 2005 et 2007. Nicolas Sarkozy ayant déclaré son intention de présenter sa candidature à l’[[élection présidentielle]] de 2007 et laissé entendre qu’il briguerait la présidence de l’[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] suite au départ d’[[Alain Juppé]], [[Jacques Chirac]], dans son entretien télévisé du 14 juillet 2004, le met en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. À une question à ce propos, le président français lance {{citation|Je décide, il exécute}} qui est mal perçu par les proches de Nicolas Sarkozy. Lors du Congrès du 28 novembre 2004, il est élu président de l’UMP par les militants avec 85,1&nbsp;% des voix. Le lendemain, il présente sa démission à [[Jacques Chirac]] et [[Jean-Pierre Raffarin]]. Il est remplacé par [[Hervé Gaymard]]. ;; Bilan * Réduction selon le ministre de 2 % en moyenne du prix des articles vendus en grandes surfaces. Selon l'observatoire professionnel ECR-IRI, les prix ont baissé effectivement de 1,76 % de juin à novembre 2004, « reflétant visiblement l'accord de baisse de 2 % des prix des grandes marques conclu en juin »<ref>[http://www.actuworld.com/news-Grande-distribution-les-prix-ont-cesse-de-baisser-en-novembre-6.htm ''Actuworld.com'', « Grande distribution, les prix ont cessé de baisser en novembre »]</ref>. * Exonération temporaire des donations jusqu’à {{formatnum:20000}} euros à chaque enfant et petit-enfant pour relancer la croissance (mesure du 10 juin 2004 au 31 mai 2005). Cette mesure a été finalement prolongée et amplifiée jusqu'au 31 décembre 2005<ref>[http://www.ca-pca.net/patrimoine/texte/donation.html « Donations : Reconduction et amplification des mesures Sarkozy »]</ref>. * Engagement à ne pas [[privatisation|privatiser]] [[EDF Gaz de France Distribution|EDF-GDF]] : {{Citation|Il n’y aura donc pas de privatisation d’EDF ni de GDF [...] Voilà la réalité des choses, la réalité incontournable.}}<ref>[http://www.industrie.gouv.fr/energie/politiqu/textes/dis-nsar27av04.htm Discours de Nicolas Sarkozy sur le site du ministère de l’Industrie, 27 avril 2004]</ref>. Un an plus tard, le ministre de l'Économie du [[gouvernement Dominique de Villepin]] (dans lequel il est ministre de l'Intérieur), cherche à céder des parts de GDF en vue de sa fusion avec [[Suez (groupe)|Suez]], et Nicolas Sarkozy, en tant que chef de file de l'UMP ne donne pas d'instruction contraire à ses parlementaires. * Vente d'une partie des réserves d'or de la [[banque de France]], ainsi que de possessions immobilières. =====Gouvernement Villepin, ministre de l’Intérieur (2005-2007)===== [[Image:Sarkozy raffarin police2.jpg|thumb|right|Rencontre avec des membres des forces de police en compagnie de [[Jean-Pierre Raffarin]], le {{date|13|mai|2002}} (<small>droit d'auteur David Mendiboure - Service photo de Matignon</small>)]] Le [[31 mai]] [[2005]], deux jours après le résultat négatif du référendum portant sur le [[Traité de Rome de 2004|Traité constitutionnel européen]], le gouvernement de [[Jean-Pierre Raffarin]] démissionne. Nicolas Sarkozy est nommé [[ministre d'État]], [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire]], « numéro deux du [[Gouvernement Dominique de Villepin|gouvernement]] ». Il cumule ainsi poste ministériel et présidence de l’UMP, alors que ce cumul avait été jugé impossible par le chef de l’État, lors de son interview du [[Fête nationale française|14 juillet]] 2004. Il conserve également la présidence du [[conseil général des Hauts-de-Seine]]. * Affaire Nelly Crémel Au cours de l’affaire Nelly Crémel — une jeune femme assassinée par deux repris de justice tout juste libérés — Nicolas Sarkozy demande que le juge de remise des peines responsable de leur sortie de prison soit sanctionné, ce qui lui vaut un rappel à l’ordre du Premier ministre et les reproches du [[Syndicat de la magistrature]], invoquant la [[séparation des pouvoirs]] et l’indépendance de la Justice. * Immeubles [[wikt:insalubre|insalubres]] ou dangereux À la suite de plusieurs incendies survenus dans des immeubles insalubres, qui causèrent la mort de nombreuses personnes dont des enfants, Nicolas Sarkozy demande que les immeubles insalubres ou dangereux, voués à la destruction, soient évacués. Quelques associations, dont l’[[Droit au logement (association)|association Droit au logement]], voient dans cette mesure un prétexte à l’expulsion sans relogement des locataires et des [[Squat (lieu)|squat]]teurs. En [[août 2006]], à [[Cachan#L'affaire des « squatters » de Cachan|Cachan]], le plus important squat de France est évacué par la police. Les occupants sont finalement presque tous relogés<ref>[http://fr.news.yahoo.com/06042007/202/cachan-les-anciens-occupants-regularises-le-relogement-en-cours.html « Cachan : les anciens occupants régularisés, le relogement en cours »]</ref>. * Scientologie Dans son livre ''La République, les religions, l’espérance'', Nicolas Sarkozy parle de la reconnaissance des « nouveaux mouvements spirituels » et, après avoir rencontré, le {{date|30|août|2005}}, l’acteur et scientologue [[Tom Cruise]], il affirme ne pas avoir d'opinion arrêtée sur la [[scientologie]]. Pourtant, dans son livre<ref>''La République, les religions, l’espérance'', p. 136</ref>, Nicolas Sarkozy avait parlé de la scientologie comme d’une [[secte]] : {{citation bloc|Si on voulait essayer de trouver une définition de la religion par rapport aux sectes, je pense que l’un des critères les plus pertinents serait celui de la pérennité historique, car on doit convenir que l’authenticité du message spirituel est en quelque sorte légitimée par sa pérennité au travers des générations […] Les [[témoins de Jéhovah]], ce n’est pas tout à fait de la même nature en termes de pérennité séculaire, les [[Claude Vorilhon|raëliens]] encore moins, la scientologie pas davantage.}} <span id="Affaire des termes Kärcher et racaille"/> * Affaire des termes « [[Kärcher]] » et « [[Racaille#Nicolas Sarkozy à Argenteuil : polémique|racaille]] » Le {{date|20|juin|2005}}, alors qu'il effectue une visite dans une cité de [[La Courneuve]], au lendemain de l'homicide d'un enfant de onze ans victime de balles perdues, il déclare : « Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut, mais on nettoiera la Cité des 4000 »<ref>''Le Monde'', 21 juin 2005.</ref>. Une dizaine de jours plus tard, toujours à La Courneuve, il renchérit : « Le terme « nettoyer au Kärcher » est le terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer cela »<ref>France 2, {{date|29|juin|2005}}.</ref>. Les mots « nettoyer » et « Kärcher » font aussitôt l'objet d'une vive polémique, à l'origine de la rupture avec le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, [[Azouz Begag]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070313.WWW000000306_azouz_begag_tente_par_francois_bayrou.html « Azouz Begag tenté par François Bayrou », ''Le Figaro'', {{date|13|mars|2007}}]</ref>. En [[septembre 2005]], Nicolas Sarkozy incite les préfets à la fermeté contre tous ceux qui mettent en cause la sécurité des « Français », en premier lieu les gens du voyage, les jeunes des banlieues, les immigrés illégaux<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2005-09-21-M-Sarkozy-contre-l-anti-France « M. Sarkozy contre l’anti-France », ''Le Monde diplomatique'', 21 septembre 2005]</ref>. Le {{date|26|octobre|2005}}, à 22 heures, au cours d'une visite d'un quartier dit défavorisé d'[[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]], la situation est assez tendue : le ministre est insulté par des jeunes du quartier et est l'objet de jets de pierres sur son passage. Les journaux télévisés diffuseront à de nombreuses reprises les images du ministre déclarant, en s'adressant à un interlocuteur invisible à l'écran : {{citation|Vous en avez assez, hein, vous avez assez de cette bande de [[racaille#Nicolas Sarkozy à Argenteuil : polémique|racailles]] ? Eh bien on va vous en débarrasser}}<ref>[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=visite+sarkozy+argenteuil&num_notice=1&total_notices=1 France 2, Journal de 20 heures, 26 octobre 2005]</ref>. L'usage du mot « racaille » par le ministre suscita une importante polémique dans la presse, créant l'hostilité des groupes de jeunes issus des quartiers sensibles.<br /> ''[[L'Humanité]]'' soupçonne le ministre d'avoir délibérément employé cette expression pour occuper l'espace médiatique<ref>[http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-06-23/2005-06-23-809232 ''L'Humanité'']</ref> et ''[[Le Monde]]'' fait part de l'inquiétude des jeunes des quartiers sensibles<ref name="Aulnais">[http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=982342 « Les jeunes des cités inquiets d'une possible victoire de Nicolas Sarkozy » ''Le Monde'']</ref>. Le [[6 novembre]], les journalistes d'''[[Arrêt sur images]]'' précisent que la fameuse phrase était adressée en réponse à une habitante demandant à Nicolas Sarkozy, depuis son balcon, de « débarrasser le quartier de cette racaille »<ref>[http://www.france5.fr/asi/007548/10/129836.cfm ''Arrêt sur images'', 6 novembre 2005]</ref>. La présentatrice [[Françoise Laborde]] explique comment s'est opéré le traitement médiatique de cette affaire : il y avait d'une part la tentation pour la télévision d'aller au sensationnel et, d'autre part, un possible parti-pris de certains journalistes contre Nicolas Sarkozy. * Les [[émeutes de 2005 dans les banlieues françaises]] En [[octobre 2005]], après la mort dans un transformateur [[Électricité de France|EDF]] de deux adolescents qui fuyaient la police<ref>[http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/embrasement/1355010.html Arte, « L'embrasement »] document-fiction retraçant les évènements, ce que savait la police et ce que déclarait le ministre à la presse, inspiré du livre ''L’affaire Clichy'' écrit par les avocats des familles des jeunes électrocutés</ref>, des émeutes éclatent en banlieue parisienne et en province. Nicolas Sarkozy prône la « tolérance zéro » et annonce que les immigrés illégaux qui ont participé aux émeutes seront expulsés du territoire. Alors qu'une partie de la gauche réclame la démission du ministre et que {{qui|certains médias}} entament une campagne contre lui, un [[Sondage d'opinion|sondage]] annonce qu'une majorité de Français lui est favorable<ref>68 % d’après l’institut [[Ipsos]] : [http://www.ipsos.fr/canalipsos/poll/8150.asp Popularité suite aux émeutes dans les banlieues]</ref>. Au terme de ces émeutes, sur les {{formatnum:2734}} personnes placées en [[Garde à vue en droit français|garde à vue]], 597 personnes ont été incarcérées et une a été expulsée{{référence nécessaire}}. Outre la dureté des affrontements et les dégâts considérables — évalués à plusieurs dizaines de millions d’euros — qu'engendrèrent les émeutiers par la destruction d'écoles, de bibliothèques et d'entreprises ou par l'incendie de véhicules automobiles, on dénombra un mort et une blessée grave. Selon Nicolas Sarkozy, les émeutes sont le fait de {{citation|bandes organisées}}, de {{citation|véritables mafias}}. Un rapport des [[Direction centrale des Renseignements généraux|Renseignements généraux]] rendu public suggère, quant à lui, une « révolte populaire des cités » spontanée, due à la condition sociale des émeutiers et non à leur origine ethnique ou géographique, ajoutant que réduire ces événements « à de simples violences urbaines serait une erreur d'analyse »<ref>[http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=societe/20051207.OBS7909.html ''Le Nouvel observateur'']</ref>. Deux ans après les faits, les affirmations<ref>[http://www.humanite.fr/popup_imprimer.html?id_article=839135 Retour sur un mensonge d’État] [[L'Humanité]] 23 octobre 2006</ref> de Nicolas Sarkozy et de Dominique de Villepin sur les circonstances du drame initial n'ont pas été confirmées et les parents des deux jeunes morts dans le transformateur EDF attendent le résultat de l'enquête concernant deux policiers <ref>Deux policiers ont été mis en examen en février 2007 [http://www.lefigaro.fr/france/20070209.FIG000000079_clichy_deux_policiers_mis_en_examen.html Clichy : deux policiers mis en examen ], [[Le Figaro]], 9 février 2007. Le 27 octobre 2007, à l'occasion du deuxième anniversaire de la mort des deux jeunes, le père de Zyed a déclaré selon [[le Nouvel Observateur]] :''"L'affaire prend du retard (...), il faut que ça avance et que les policiers soient jugés". [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20071027.OBS1778/clichy_rend_hommage_a_zyed_et_bouna.html Clichy rend hommage à Zyed et Bouna ], [[Le Nouvel Observateur]], consulté le 27 octobre 2007</ref> * Polémique sur la baisse de la délinquance [[Julien Dray]], spécialiste des questions de sécurité au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], déclare à propos de Nicolas Sarkozy que {{citation|son bilan sur la sécurité est mitigé}}. Il nuance et critique les résultats, rappelant que, s’il existe une baisse générale des crimes et délits entre 2002 et 2005, ceux-ci ont augmenté dans les quartiers sensibles. Le {{date|10|janvier|2007}}, ''[[l'Express]]'' <ref>[http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/sarkozy/dossier.asp?ida=454797 ''Sécurité: Sarkozy a-t-il réussi ? ''l'Express'', 10 janvier 2007'']</ref> détaille les chiffres officiels de la délinquance en distinguant les atteintes aux biens et les violences aux personnes et affirme que, sur la période 2001-2006, les premières ont baissé de plus de 17 %, alors que les secondes ont augmenté de près de 20 % en moyenne nationale. * [[Contrat première embauche]] En [[janvier 2006]], [[Dominique de Villepin]] annonce la mise en place d'un [[Contrat première embauche]] destiné à réduire le chômage des jeunes. Au terme des protestations qui survinrent après les vacances scolaires et universitaires de février, Nicolas Sarkozy prend ses distances avec ce projet. L'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] précise alors que « les propositions présentées par Dominique de Villepin ont été élaborées à la suite de plusieurs entretiens avec Nicolas Sarkozy » et que « ce contrat est issu d’une proposition de la Convention thématique de l’UMP » qui s'appuie sur les réflexions développées par des proches de Nicolas Sarkozy pour la réforme des contrats de travail. Durant la crise qui a opposé le gouvernement et les syndicats d'étudiants et de travailleurs, Nicolas Sarkozy tiendra uniquement son rôle de ministre de l'Intérieur et s'exprimera peu sur la loi sur l'égalité des chances. {{qui|Certains}} députés de l'UMP prendront position au sein de l'Assemblée nationale afin d'inciter le gouvernement à discuter avec les syndicats et à mettre fin à une crise devenue nationale. Le {{date|31|mars|2006}}, [[Jacques Chirac]] annonce l'aménagement du [[Contrat première embauche|CPE]], et confie la conception de la nouvelle loi aux parlementaires de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]. Le {{date|10|avril|2006}}, il annonce le « remplacement » du [[Contrat première embauche|CPE]] par des mesures plus ciblées sur les jeunes non diplômés. Les différents sondages montrent que Nicolas Sarkozy semble peu affecté en termes de popularité par la crise, contrairement aux deux chefs de l'exécutif<ref> [http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1831.asp?rubId=19 Sondage IPSOS/Le Point]</ref>), mais le Parti socialiste cherche à l'impliquer en parlant du trio « Chirac-Villepin-Sarkozy<ref>Déclaration de François Hollande : [[Associated Press]], 10 avril 2006, [http://permanent.nouvelobs.com/social/20060410.FAP9559.html?1046 Nouvel Observateur]</ref> », alors que Sarkozy joue la solidarité avec le Premier ministre, saluant l'« attitude respectable<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20060412.FIG000000070_apres_la_crise_villepin_et_sarkozy_jouent_l_entente.html Après la crise, Villepin et Sarkozy jouent l'entente], ''Le Figaro'', 12 avril 2006</ref> » de [[Dominique de Villepin]]. Selon ''[[Le Monde]]'', ses relations avec le président ressortent bien meilleures de cette crise<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-760823@51-725561,0.html ''Le Monde''], [[12 avril]] 2006.</ref>. * [[Loi française du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration|Loi relative à l'immigration et à l'intégration]] Cette loi, engagée par Nicolas Sarkozy en 2006, propose une évolution significative du droit de l’[[immigration en France]]. Elle se présente comme l’instrument de la mise en œuvre d’une « immigration choisie au lieu d’une immigration subie ». Elle se concentre sur deux points : - Durcissement des conditions de régularisation des sans-papiers et du regroupement familial. La [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|Ligue des droits de l'Homme]] et le [[Réseau éducation sans frontières]], qui luttent depuis 2004 contre l’expulsion de France d’enfants mineurs scolarisés ayant des parents « sans-papiers », qualifient ces mesures de « régression sécuritaire » et Nicolas Sarkozy de « ministre de la Chasse aux enfants ». Début [[juin 2006]], le ministre donne des directives pour que des familles de ce type soient régularisées. D’après le [[RESF]], 80 % des personnes visées ne sont pas concernées par ces nouvelles directives. Au cours de l'été, Nicolas Sarkozy annonce {{formatnum:6000}} régularisations, soit un cinquième des demandes. Parmi les réactions, [[Jack Lang]] déplore qu’il ne s’agisse pas d’une régularisation massive, comme dans d’autres pays européens, tandis que [[Philippe de Villiers]] exprime son refus des régularisations et son souhait d’expulser tous les immigrés illégaux. Le ministre annonce des régularisations limitées en nombre et étudiées au cas par cas.<br /> - Retour à une politique officielle d'immigration de travailleurs dans plusieurs secteurs de l’économie (BTP, restauration, travail saisonnier, vente, informatique, etc.). Plusieurs dirigeants africains s'élèvent contre cette proposition, dont le président sénégalais [[Abdoulaye Wade]], qui estime qu’il s’agit d’un « pillage des élites ». Nicolas Sarkozy se rend au [[Sénégal]] et au [[Mali]] pour tenter d’expliquer sa loi, mais il est chahuté et accusé de racisme<ref>Le 18 mai 2006, la visite de Nicolas Sarkozy au Mali s’est déroulée en parallèle d’une manifestation qui clamait « Sarkozy raciste ! » [http://yasmine.naros.info/spip.php?article22]</ref>. Finalement en [[septembre 2006]], il signe avec [[Abdoulaye Wade]] un accord sur une politique d’immigration concertée<ref>« Au Sénégal, Sarkozy s’affiche« gagnant-gagnant » », ''Libération'', 25 septembre 2006 [http://www.liberation.fr/actualite/politiques/206546.FR.php]</ref>. * Affaire des mosquées de Roissy Après la sortie du livre ''Les Mosquées de Roissy'' de [[Philippe de Villiers]], livre qui traite du péril islamiste qui pèserait sur l’[[aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle|aéroport Roissy-Charles de Gaulle]], Nicolas Sarkozy indique qu’il y aurait 122 individus « plus ou moins » suspects travaillant à [[Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle|Roissy]] sur {{formatnum:83000}} habilitations délivrées et annonce qu'ils feront l’objet de procédures d’abrogation d’habilitation<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20061021.WWW000000054_sarkozy_et_perben_verifient_la_srete_de_roissy.html Sarkozy et Perben vérifient la sûreté de Roissy]</ref>. Le {{date|21|octobre|2006}}, le ministre justifie l’abrogation de 43 habilitations au motif que ces personnes auraient des « pratiques radicales » et qu’il préférait risquer « un contentieux devant un tribunal plutôt qu’un drame »<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20061023.FIG000000175_controverse_sur_les_bagagistes_musulmans_de_roissy.html Controverse sur les bagagistes musulmans de Roissy], ''Le Figaro'', le [[23 octobre]] 2006</ref>. Quatre bagagistes, dont les habilitations ont été retirées par le préfet, effectuent un recours devant le [[Tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] de Bobigny et demandent à considérer que le retrait de cette habilitation est discriminatoire, car fondé sur leur pratique de la religion musulmane ou leurs idées politiques. Alors que la [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]] porte plainte auprès du [[Procureur de la République (France)|procureur de la République]] de Bobigny pour discrimination, la [[Confédération française des travailleurs chrétiens|CFTC]] d’[[Air France]] annonce la grève et dénonce un « durcissement » dans l’attribution des badges aéroportuaires<ref>[http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=6564 Roissy : bagagistes discriminés], ''L'Express'', le [[20 octobre]] 2006</ref>. Le [[MRAP]] dénonce les « ravages de la stigmatisation »<ref>[http://www.mrap.fr/communiques/roissy/ Bagagistes de Roissy : les ravages de la stigmatisation], [[MRAP]], le [[20 octobre]] 2006 (consulté 2007-02-19)</ref> et décide de poursuivre le préfet pour discrimination en raison des origines ethniques <ref>[http://www.mrap.fr/communiques/poursuite_roissy Roissy : le MRAP poursuit le préfet et le sous-préfet de Seine-Saint-Denis], [[MRAP]], le [[21 octobre]] 2006 (consulté 2007-02-19)</ref>. L’administration, de son côté, souligne l’existence de cas inquiétants, comme celui d’un bagagiste français qui aurait passé trois années au [[Yémen]], où il aurait séjourné dans un camp d’entraînement militaire tenu par des islamistes<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-830104@51-825571,0.html Aéroport de Roissy : le "principe de précaution" mis en avant pour écarter des salariés musulmans], ''Le Monde'', le [[2 novembre]] 2006</ref>. À l’issue des premières procédures devant les tribunaux, quatre employés sur une petite dizaine de requérants ont obtenu gain de cause et ont pu récupérer leur badge<ref>[http://fr.news.yahoo.com/15112006/202/roissy-la-justice-suspend-deux-retraits-de-badge-en-confirme.html Roissy : la justice suspend deux retraits de badge, en confirme cinq]</ref>. * Loi sur la prévention de la délinquance Nicolas Sarkozy a initié, dès 2006, un projet de loi sur la prévention de la délinquance. Parmi les points-clés de ce projet, il a insisté pour que soient détectés, dès le plus jeune âge, d'éventuels troubles du comportement. La loi a été votée et validée par le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]], mis à part deux articles qui prévoyaient la responsabilisation des magistrats instructeurs. * Contrôle des activités sur [[Internet]] Nicolas Sarkozy tient aussi à durcir et à réprimer fortement les activités de délinquance sur Internet, en particulier la diffusion de scènes de violence, visant le ''[[happy slapping]]'', avec un emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. Pour ce faire, il prône la rétention par les [[Fournisseur d'accès à Internet|FAI]] de toutes les données de connexion pendant 1 an. La [[Ligue ODEBI]], organisation indépendante de défense des libertés numériques<ref>[http://www.odebi.org/new2/?p=231 Communiqué de la Ligue ODEBI, avec source des articles de loi en question]</ref>dénonce le fait que la diffusion d'images de violences policières devienne ainsi condamnable, entraînement jusqu'à 5 ans d'emprisonnement lorsque les images sont diffusées par de simples citoyens. ; Bilan Le [[8 juin]] 2006, lors d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy présente un bilan de son action au ministère de l’Intérieur depuis son arrivée en 2002. Dans ce bilan, il présente des chiffres issus d’études de l’[[Observatoire national de la délinquance]] (OND)<ref name="OND-2006">[http://www.inhes.interieur.gouv.fr/Le-rapport-2006-69.html Le Rapport 2006], [[Observatoire national de la délinquance|Observatoire National de la Délinquance]], consulté le 2007-02-19</ref> réalisées depuis [[1998]]. Ces chiffres lui permettent de comparer la période où il est (mais aussi partiellement Dominique de Villepin) ministre de l’Intérieur, aux années de législature socialiste. Les chiffres de l’insécurité qu’il présente sont globalement en baisse (en moyenne de 3 %{{référence nécessaire}}) sur la période 2002-2005, à l’exception des violences aux personnes, en nette hausse (9 % selon le [[Ministère de la Justice]]). Cette tendance se serait poursuivie en 2006 (délinquance globalement en baisse mais hausse des violences aux personnes)<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20070109.WWW000000451_la_delinquance_a_de_nouveau_recule_en_.html La délinquance a de nouveau reculé en 2006], ''Le Figaro''</ref>. Le taux d’élucidation présente une amélioration en passant de 26,3 % en 2002 à 31,8 % selon l’INSEE<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF05305&tab_id=97 Crimes et délits constatés et taux d’élucidation]</ref>, bien que la méthode de calcul de ce taux ait été discutée<ref>[http://www.liberation.fr/actualite/societe/227892.FR.php Quand la police résout... plus de 100 % des affaires, ''Libération'', 11 janvier 2007]</ref>. ''[[Le Canard enchaîné]]'' attribue la baisse de la délinquance à la forte baisse des vols de téléphones portables<ref>Édition du [[17 janvier]] [[2007]]</ref>, responsables à eux seuls de 40 % des infractions. En réaction à ce bilan, qui n’intègre pas le nombre de voitures brûlées et les dégradations volontaires commises lors des émeutes de fin 2005, le Parti socialiste invoque la forte augmentation des violences faites aux personnes<ref>[http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/sarkozy/dossier.asp?ida=454802 ''Violence aux personnes: une progression inquiétante. l'Express, 10 janvier 2007'']</ref>durant le ministère de Nicolas Sarkozy et établit des liens entre cette augmentation et les décisions du ministre, qu’il avait critiquées<ref>Cf. supra</ref>. Il affirme aussi que la notation des fonctionnaires de police, qui dépend désormais du nombre d’infractions constatées<ref>Divers reportages ont été diffusés à ce sujet dans le Journal télévisé de France 2</ref>, introduit un biais à la baisse des statistiques collectées, dont l’exactitude devient contestable, et souligne à cet égard que la comptabilisation des violences aux personnes, en hausse, est précisément obligatoire. En réaction à ce même bilan, [[Alain Bauer]], président de l’observatoire national de la délinquance, précise que l’indicateur de la violence continue d’augmenter inexorablement chaque année quelle que soit la législature au pouvoir. En matière de [[Prévention et sécurité routières|sécurité routière]], la politique de contrôle et de répression qu’il a mise en place aurait permis de réduire le nombre de tués de {{formatnum:7242}} en 2002 à {{formatnum:4703}} en 2006, soit une baisse de 35 % en l’espace de quatre ans<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-853767@51-704172,0.html « Morts sur la route : baisse record de 43 % en cinq ans »], ''Le Monde'', le [[11 janvier]] 2007</ref>. On observe, cependant, en [[2007]], une remontée des chiffres (+ 6 % de tués, + 10 % de blessés entre 2006 et 2007, sur les trois premiers mois, selon {{qui|certains experts}} cette parenthèse serait due au relâchement des automobilistes qui espéraient une [[Amnistie en France|amnistie]]). En matière d’immigration, l’immigration légale continue de se développer, mais à un rythme moins soutenu, en raison de la baisse du nombre de titres de séjour délivrés : - 2,57 % en 2005 par rapport à 2004. Cette baisse du nombre de titres délivrés est la première depuis 10 ans. En parallèle, les expulsions d’immigrés clandestins ont doublé entre 2000 et 2005, passant de {{formatnum:10000}} à {{formatnum:20000}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20061205.FIG000000201_immigration_reguliere_la_baisse_apres_des_annees_de_hausse.html « Premier coup de frein à l’immigration régulière »], ''Le Figaro''</ref>. Après que Nicolas Sarkozy a exprimé son souhait de démissionner du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]] pour s'investir à temps plein dans la campagne pour l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]]<ref>{{Lien web | url=http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/interviews/nicolas_sarkozy_invite_de_l_emission_a_vous_de_juger | titre=UMP - S'informer - Interviews - Nicolas Sarkozy invité de l'émission A vous de Juger | site=[http://www.u-m-p.org/site/index.php U-M-P] | en ligne le=30 novembre 2006 | consulté le=27 mai 2007 | citation=Donc je ferai mon travail le plus longtemps qu’il sera possible et je quitterai cette responsabilité au moment où la campagne rendra impossible l’exercice de la responsabilité de ministre de l’Intérieur. }}</ref>, c'est le [[19 mars]] 2007 que [[Jacques Chirac]] annonce la date de démission du ministre de l'Intérieur : Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions le [[26 mars]], laissant la place à [[François Baroin]]. ====[[Campagne présidentielle française de 2007#Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UMP|Campagne présidentielle de 2007]]==== {{Article détaillé|Élection présidentielle française de 2007}} [[Image:Siege campagne Sarkozy P1200424.jpg|thumb|Le siège de campagne de Nicolas Sarkozy, rue d'Enghien, [[10e arrondissement de Paris|Paris X{{e}}]]]] [[Image:Nicolas Sarkozy - Sarkozy meeting in Toulouse for the 2007 French presidential election 0299 2007-04-12 cropped further.jpg|thumb|Nicolas Sarkozy en [[Campagne électorale|campagne]], lors de son meeting tenu à [[Toulouse]] le [[12 avril]] [[2007]]]] [[Image:Anti Sarko 480342767 8b13c8532f o d.jpg|thumb|Manifestants défilant contre Nicolas Sarkozy entre les deux tours]] Nicolas Sarkozy rend publique sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 dans une interview à la presse régionale réalisée le [[29 novembre]] [[2006]]<ref>''[http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/220173.FR.php Annonce de la candidature à l'élection présidentielle], Libération, 29 novembre 2006</ref>. Les mots d'ordre de sa campagne sont la restauration de la confiance dans la politique, « travailler plus pour gagner plus » (slogan emprunté au MEDEF<ref>Luc Chatel, [http://www.temoignagechretien.fr/journal/article.php?categ=FranceEurope&num=3142 « 35 heures. Désaccord majeur »], ''Témoignage chrétien</ref>{{,}}<ref>Intervention d’[[Ernest-Antoine Seillière]] lors de l’université d’été 2003 du [[Mouvement des entreprises de France|Medef]].{{Référence nécessaire}}</ref>), « la rupture tranquille », et « l'ordre en mouvement » (s'opposant par là au slogan de l'« ordre juste » de sa concurrente [[Ségolène Royal]], qu'il jugeait immobiliste). Les journalistes y voient une référence au slogan de [[François Mitterrand]], la « force tranquille »<ref>« Sarkozy promet une “rupture tranquille” », ''l'Express'', 30 novembre 2006 [http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=7504]</ref>{{,}}<ref>« ''Ordre juste'' ou ''rupture tranquille'' : l'hypertexte derrière les slogans de campagne », ''Le Figaro'', 13 décembre 2006 [http://www.lefigaro.fr/debats/20061213.FIG000000026_ordre_juste_ou_rupture_tranquille_l_hypertexte_derriere_les_slogans_de_campagne.html]</ref>. Le [[10 janvier]] 2007, le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] rend public un ouvrage rédigé par [[Éric Besson]] et intitulé ''L’inquiétante « rupture tranquille » de Monsieur Sarkozy''<ref name='dossier_sarkozy'>{{pdf}}[http://www.box.net/public/static/46jprt04k2.pdf ''L’inquiétante « rupture tranquille » de Monsieur Sarkozy''] téléchargeable librement depuis le site du Parti socialiste.</ref> dans lequel ce dernier est accusé de dissimuler une idéologie de « néo-conservateur américain à passeport français » derrière des apparences de pragmatisme<ref>''Le Monde'', « Pour le PS, M. Sarkozy s'inspire des néoconservateurs américains » 9 janvier 2007, [http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-853375@51-822961,0.html]</ref>. L'UMP réagit vivement, parlant d'« attaques personnelles aux accents xénophobes douteux » ; [[Yves Jego]] parle d'« une caricature malhonnête »<ref>''Libération'', 10 janvier 2007, « Le livre anti-sarko du PS, une « nullitude » selon l'UMP »[http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/227751.FR.php]</ref>. Éric Besson déclare par la suite qu'il s'agissait « d'une entreprise délibérément conçue de diabolisation » organisée par le PS. Le Parti socialiste adopte alors, selon les partisans de Nicolas Sarkozy, une tactique de diabolisation dite TSS (Tout Sauf Sarkozy)<ref>[http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article1728912.ece The demonisation of Sarkozy - Times Online]</ref> Le [[dimanche]] [[14 janvier]] [[2007]], Nicolas Sarkozy, seul candidat, est désigné candidat de l'UMP à l'élection présidentielle suite à un vote en sa faveur de 98,09 % des votants et un taux de participation de 69,06 % des adhérents, durant un congrès de l'UMP réunissant entre 30 000 et 110 000 personnes suivant les sources<ref>Le ''Canard enchaîné'' du [[17 janvier]] s'était procuré le plan des places assises, et affirme que le chiffre annoncé en fin de soirée par l'UMP de 110 000 militants était impossible à réaliser</ref>. Le [[lundi]] [[26 mars]] 2007, Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, espérant vaincre « la barrière du ministre d'État » et ouvrant une « nouvelle étape de la campagne » ; [[François Baroin]] prend sa succession place Beauvau. Au premier tour, le [[22 avril]] 2007, Nicolas Sarkozy obtient, avec 31,18 % des suffrages exprimés, le 2{{e}} plus haut score relatif pour un candidat de la [[Droite (politique)|droite républicaine]]<ref>après [[Élection présidentielle française de 1974|1974]] où [[Valéry Giscard d'Estaing]] avait obtenu 32,6 % des voix, et plus haut score absolu jamais obtenu par un candidat au 1{{er}} tour avec {{formatnum:11448663}} voix</ref>{{,}}<ref> [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/FE.html Résultats définitifs sur le site du Ministère de l'Intérieur]</ref>. Après un débat télévisé, il remporte le second tour le [[6 mai]] avec 53,06 % des suffrages ({{formatnum:18983138}} voix) face à [[Ségolène Royal]] : il est élu [[président de la République française|président de la République]]. À l'annonce des résultats, des rassemblements d'opposants de gauche à Nicolas Sarkozy se forment dans une quinzaine de grandes villes de France. Quelques rassemblements partent en [[violences urbaines|émeutes]] généralisées. Les deux nuits suivantes sont émaillées de violences, mais à moindre échelle. Les violences continuent jusqu'à la fin de la semaine dans certaines villes. Le [[14 mai]] [[2007]], il annonce sa démission de la présidence de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]. ==== La présidence de la République ==== [[Image:President Nicolas Sarkozy.jpg|thumb|Nicolas Sarkozy, le jour de son investiture]] <!-- S'il vous plait ne remettez pas l'infobox dynastique avant d'en avoir discuter sur la page de discussion de l'article. Cette infobox dynastique se trouve dans le meme format quelque paragraphe plus loin et contrevient a la recommandation http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Limitez_l%27usage_de_la_couleur_dans_les_articles si vous n'êtes pas d'accord avec cela, veuillez d'abord en discuter sur la page de discussion de l'article --> Nicolas Sarkozy a été élu [[président de la République française|président de la République]] le [[6 mai]] [[2007]] avec 53,06 % des suffrages exprimés ({{formatnum:18983138}} suffrages) contre 46,94 % pour [[Ségolène Royal]] ({{formatnum:16790440}} suffrages), devenant le 23{{e}} président de la République française et le 6{{e}} président de la [[Cinquième République|V{{e}} République]]. La [[passation des pouvoirs]] avec son prédécesseur [[Jacques Chirac]] a lieu le [[16 mai]] [[2007]]<ref>[http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=disc-investiture-16-05-07.pdf Discours de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, Elysee.fr]</ref>. Dans l'après-midi, Nicolas Sarkozy rend hommage, à la cascade du [[Bois de Boulogne]], aux [[Fusillés de la cascade du Bois de Boulogne|35 jeunes Français résistants]] assassinés en [[Seconde Guerre mondiale : août 1944|août 1944]] par les nazis, comme à [[Guy Môquet]] résistant communiste de 17 ans, fusillé à [[Châteaubriant]] en [[octobre 1941]], puis il se rend à [[Berlin]] pour rencontrer la chancelière [[Allemagne|allemande]] [[Angela Merkel]]. =====Gouvernements Fillon===== {{Article détaillé|Gouvernement François Fillon (1)|Gouvernement François Fillon (2)}} Le [[17 mai]], il nomme son premier [[Premier ministre français|Premier ministre]] [[François Fillon]] qui forme le [[18 mai]] un [[Gouvernement François Fillon (1)|gouvernement réduit à 15 ministres]] (huit hommes, sept femmes), auxquels s'ajoutent quatre secrétaires d'État et un haut-commissaire masculins. Le gouvernement s'ouvre à plusieurs personnalités de gauche, du centre droit et de la société civile. Le ministère de l'Économie et des Finances est scindé en deux, l'un chargé du budget de l'État, l'autre de la stratégie économique et du développement. Conformément au [[Pacte écologique]] signé par Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, [[Alain Juppé]] prend la tête d'un grand ministère alliant l'écologie, l'[[Aménagement du territoire|aménagement territorial]] et le transport. À l'issue du second tour des [[élections législatives françaises de 2007|élections législatives de 2007]], l'UMP garde la majorité absolue à l'Assemblée nationale avec ses 313 membres. Conformément aux traditions républicaines, [[François Fillon]] lui remet sa démission le [[18 juin]] et Nicolas Sarkozy le reconduit immédiatement dans sa fonction pour former un [[Gouvernement François Fillon (2)|nouveau gouvernement]], sans la présence d'[[Alain Juppé]], seul ministre battu dans sa circonscription. Le [[18 mars]] [[2008]], suite à la défaite de la [[Droite (politique)|droite]] aux [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales]] et [[Élections cantonales françaises de 2008|cantonales]], Nicolas Sarkozy procède à un remaniement ministériel, faisant entrer six nouveaux [[Secrétaire d'État|secrétaires d'État]] dans le gouvernement. =====Cabinet===== Composition du cabinet de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, au 8 avril 2008 (Journal Officiel) : * [[Secrétaire général de la présidence de la République française|Secrétaire général]] : [[Claude Guéant]] * Chef de l'[[Chef d'état-major particulier du président de la République|État-major particulier]] : vice-amiral d'escadre [[Édouard Guillaud]] * Conseiller spécial du Président de la République : [[Henri Guaino]] * Conseillers du Président de la République : [[Raymond Soubie]] et [[Catherine Pégard]] * Conseiller diplomatique et [[Sherpa (Politique)|''sherpa'']] : [[Jean-David Levitte]] * Secrétaire général adjoint : [[François Pérol]] * Directrice de cabinet : [[Emmanuelle Mignon]] * Conseillers à la présidence : [[Franck Louvrier]] ; [[Arnold Munnich]] et [[Patrick Ouart]] * Chef de cabinet : [[Cédric Goubet]] * Chef de cabinet adjoint : Samuel Fringant '''Précédent cabinet''' (du mai 2007 à avril 2008): *Secrétaire général : [[Claude Guéant]] *Chef de l'État-major particulier : vice-amiral d'escadre Édouard Guillaud *Conseiller spécial du président : [[Henri Guaino]] *Conseillers du président : Raymond Soubie et Catherine Pégard *Conseiller diplomatique et sherpa : Jean-David Levitte *Secrétaire général adjoint : François Pérol *Directrice de cabinet : [[Emmanuelle Mignon]] *Conseillers à la présidence : [[Georges-Marc Benamou]] (culture), Arnold Munnich et Patrick Ouart *Chef de cabinet : Cédric Goubet =====Politique intérieure===== {{Voir aussi|Gouvernement François Fillon (2)#Politique gouvernementale{{!}}Politique du gouvernement Fillon}} Nicolas Sarkozy a engagé une partie des réformes pour lesquelles il a été élu. La [[loi TEPA]] a été votée en [[août 2007]] ; plusieurs lois ont été votées pour limiter l’[[Immigration en France|immigration]] irrégulière, et la [[Récidive (droit français)|récidive]]. Le [[31 décembre]] [[2007]] à 20h00, Nicolas Sarkozy adresse ses premiers [[Vœux présidentiels du 31 décembre en France|vœux de président de la République]] aux Français en « bousculant le protocole », puisqu'il les prononce « en direct ». Dans ces vœux, on note que le président Sarkozy a évoqué « l'urgence des réformes » et une « politique de civilisation »; il a surtout annoncé une « nouvelle [[Renaissance (période historique)|Renaissance]] ». Il a estimé avoir entrepris depuis le début de son mandat « beaucoup de changements profonds ». Le [[8 janvier]] [[2008]], il est, pour la première fois depuis son élection, en conférence de presse devant 500 journalistes, répondant à leurs questions, notamment sur le [[pouvoir d'achat]], mais aussi sur d'autres sujets dont sa vie privée particulièrement médiatisée. =====Politique internationale===== [[Image:Sarkozy - Bush at Mount Vernon - November 2007.jpg|thumb|Nicolas Sarkozy et [[George W. Bush]] en novembre [[2007]]]] Les débuts de la politique internationale de Nicolas Sarkozy sont marqués par un activisme important dans de nombreux domaines, ce qui est perçu comme une volonté d'incarner la « rupture » promise pendant la campagne. La nomination du socialiste [[Bernard Kouchner]] à la tête du ministère des Affaires étrangères est ainsi vue comme un symbole. Nicolas Sarkozy avait durant sa campagne présidentielle<ref>[http://www.rtl2007.fr/actualite/0/discours-nicolas-sarkozy-salle-gaveau-6656.html « Le discours de Nicolas Sarkozy salle Gaveau » (au soir du premier tour de l'élection présidentielle, bas de page), RTL, 6 mai 2007]</ref>, voulu que la France prenne la défense des femmes, et notamment celle d'[[Íngrid Betancourt]] otage des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie|FARC]] en [[Colombie]] et des [[Affaire des infirmières bulgares|infirmières bulgares prisonnières en Libye]]. Une action est engagée dans les premiers jours afin d’obtenir la libération d’Íngrid Betancourt. Le président colombien accède en partie aux demandes de Nicolas Sarkozy en libérant des prisonniers membres des FARC, dont l'une des figures du mouvement, Rodrigo Granda. Quelques semaines plus tard, les FARC donnent des preuves de vie d’Íngrid Bétancourt, sans cependant envisager de la libérer<ref>[http://www.cyberpresse.ca/article/20070703/CPMONDE/70703226/1014/CPMONDE Article sur cyberpresse.ca]</ref>. Nicolas Sarkozy a finalisé la libération des infirmières et du médecin bulgares, sur laquelle la commission européenne a travaillé plusieurs années. Quelques jours avant leur libération [[Cécilia Sarkozy]] se rend sur place afin d'agir pour leur libération<ref>[http://www.chretiente.info/eglise_catholique.php?page=news&id_syndic_article=6988 « Cécilia Sarkozy en Libye, L'UE agacée », ''Chrétienté.info'']</ref>. Le [[24 juillet]] [[2007]], les infirmières bulgares sont libérées et transférées en Bulgarie à bord d'un avion de la République française<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/20070724.WWW000000183_les_infirmieres_en_route_vers_la_bulgarie.html ''Les infirmières libres en Bulgarie'', ''Le Figaro.fr'', 24 juillet 2007]</ref>. Le même jour, le conseil municipal de la capitale bulgare, [[Sofia]], décide d'accorder la citoyenneté d'honneur de la ville aux trois personnes considérées comme les principaux artisans de cette libération : Nicolas et [[Cécilia Sarkozy]] ainsi que la Commissaire européenne aux Affaires extérieures [[Benita Ferrero-Waldner]]<ref>[http://www.bnr.bg/RadioBulgaria/Emission_French/News/07.7.24.+b13.htm ''Nicolas et Cécilia Sarkozy ainsi que Benita Ferrero-Waldner proclamés citoyens d'honneur de Sofia'', ''bnr.bg/RadioBulgaria'', 24 juillet 2007]</ref>. Le [[3 octobre]] [[2007]], Nicolas Sarkozy reçoit le primat russe [[Alexis II de Moscou]], lors de la première visite d'un patriarche russe en France.<ref>AFP, 3 octobre 2007 « Sarkozy : visite d'Alexis II, "signe" du rapprochement des chrétiens »[http://www.la-croix.com/afp.static/pages/071003165217.sdlh7asd.htm]</ref> Le [[20 décembre]] 2007, recevant le titre de chanoine honoraire de [[Archibasilique Saint-Jean de Latran|Saint-Jean de Latran]], attaché à la fonction présidentielle, il prononce un discours, appelé [[discours du Latran]], où il fait référence à la récente encyclique [[Spe Salvi]], rappelle les liens qui unissent la France et le Saint-Siège et souhaite une laïcité moins rigide selon lui, qu'il appelle "laïcité positive"<ref>[http://www.vigile.net/Discours-de-Nicolas-Sarkozy-au Discours de Nicolas Sarkozy au Palais du Latran]</ref>. Certains commentateurs ([[Corinne Lepage]]<ref>chronique matinale sur France culture, vérification de la disponibilité à l'écoute en ligne en cours</ref> et d'autres) s'en sont émus indiquant que ce discours parlant de ''[[laïcité]] positive'' ouvrait la voie au [[Communautarisme identitaire|communautarisme]]. Concernant la citoyenneté des catholiques, dans ce discours, il apparaît que Nicolas Sarkozy s'appuie notamment sur l' historien [[Jean Sévillia]]<ref>Jean Sévillia, Quand les catholiques étaient hors la loi, Perrin. recension sur [http://www.canalacademie.com/Quand-les-Catholiques-etaient-hors.html|Canalacadémie]</ref>. ;Afrique {{...}} {{article détaillé|Discours de Dakar}} Quelques semaines après son élection, Nicolas Sarkozy a effectué deux voyages en Afrique, l'un en Libye, l'autre en Afrique de l'Ouest. Il a notamment prononcé un long discours<ref>[http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/2007/juillet/allocution_a_l_universite_de_dakar.79184.html Texte de l'allocution sur www.elysee.fr]</ref> à l'Université [[Cheikh Anta Diop]] à Dakar. Dans ce discours, rédigé par [[Henri Guaino]], le Président français déclare notamment que la colonisation fut une faute tout en estimant que le problème principal de l'Afrique venait de ce que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. (...) Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. (...) Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès »<ref>[http://www.rue89.com/2007/11/09/onu-sarkozy-accuse-de-legitimer-intellectuellement-le-racisme Onu : Sarkozy accusé de légitimer intellectuellement le racisme], ''[[Rue89]]'', 9 novembre 2007</ref>. Ce discours a suscité de nombreuses réactions en France<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-946870,0.html ''Le faux pas africain de Sarkozy, par Philippe Bernard''], [[Le Monde]], vendredi 24 août 2007</ref> et dans le monde<ref>[http://www.liberation.fr/rebonds/271964.FR.php « Sous nos yeux, l’Histoire se répète ! Nicolas Sarkozy, tel l’Européen conquérant, dit aux Africains ce qu’ils doivent penser »], Véronique Tadjo (poète et romancière ivoirienne), ''[[Libération (journal)|Libération]]'', lundi 13 août 2007</ref>{{, }}<ref>[http://www.liberation.fr/rebonds/271587.FR.php L« ettre ouverte à Nicolas Sarkozy – Plusieurs écrivains africains se joignent à Raharimanana pour répondre au président français »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', vendredi 10 août 2007</ref>, comme celle du professeur [[Achille Mbembe]]<ref>[http://www.grioo.com/info11101.html ''L'Afrique de Nicolas Sarkozy''], Grioo.com 02/08/2007</ref>. [[Doudou Diène]], rapporteur spécial de l’[[Organisation des Nations unies|Onu]] sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, a déclaré à la tribune de l'Onu que « dire que les Africains ne sont pas entrés dans l’Histoire est un stéréotype fondateur des discours racistes des XVII{{e}}, XVIII{{e}} et XIX{{e}} siècle »<ref>Entretien avec Stéphanie Plasse, [http://www.afrik.com/article12907.html Nicolas Sarkozy est-il raciste ?], [[13 novembre]] 2007.</ref>. Le Président français s'est également rendu au Gabon, dont il avait reçu le Président quelques semaines plus tôt{{référence nécessaire}}. ;;Darfour Nicolas Sarkozy et le [[Ministère des Affaires étrangères|ministre des Affaires étrangères]] [[Bernard Kouchner]] organisent la conférence de Paris, réunissant une vingtaine de pays<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/20070625.WWW000000518_sarkozy_le_silence_tue_au_darfour.html Article du ''Figaro'' sur la Conférence de Paris]</ref>, afin de relancer le processus sur le [[Darfour]] le 25 juin 2007. Bernard Kouchner lance l’idée d’un corridor humanitaire. Suite à la réunion, la création d'une force hybride de {{formatnum:20000}} hommes devant être déployée au Darfour, force comportant des membres de l’Union africaine et de l’[[Organisation des Nations unies|ONU]], est annoncée<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/20070625.WWW000000584_une_petite_lueur_pour_le_darfour_selon_kouchner.html Article du ''Figaro'' après la conférence de Paris]</ref>. Le 31 juillet 2007, l'ONU approuve à l'unanimité l'envoi de troupes au darfour<ref>[http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31904168@7-37,0.html?xtor=RSS-3208 Le Monde.fr : Les Dépêches<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. ;;Organisations internationales Nicolas Sarkozy propose la candidature du socialiste [[Dominique Strauss-Kahn]] à la présidence du [[Fonds monétaire international|FMI]], candidature présentée comme une poursuite de la politique d'ouverture. DSK est nommé président en septembre 2007. ;Union européenne {{Article détaillé|Présidence française de l'Union européenne}} ;;« Traité simplifié » Lors du sommet européen du [[8 juin|8]] au [[10 juin]] 2007 présidé par l’Allemagne, Nicolas Sarkozy défend l’idée d’un « [[Traité de Lisbonne (2007)|traité simplifié]] » entre les [[Union européenne|partenaires européens]], reprenant en grande partie les articles du projet de constitution européenne, notamment la partie institutionnelle. Après de longues négociations avec en particulier le président [[Pologne|polonais]] [[Lech Kaczyński]], ce projet est adopté le [[23 juin]] [[2007]]<ref>[http://www.20minutes.fr/article/166597/Monde-On-sort-de-deux-ans-de-blocage-de-l-UE.php Article du ''20 Minutes'' faisant état du Traité]</ref>. ;;Eurogroupe Le président prévoit de ne pas avoir un équilibre budgétaire avant 2012, cependant le gouvernement précédent avait promis à l’[[Eurogroupe]] de rétablir cet équilibre en 2010. Face au mécontentement des ministres des Économies des pays de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy décide de défendre lui-même sa politique budgétaire en se rendant à la réunion des ministres de l’Eurogroupe<ref>[http://www.challenges.fr/depeches/business/20070709.REU4964/nicolas_sarkozy_defend_ses_reformes_face_a_leurogroupe.html Article de ''Challenges'' sur la réunion de l'Eurogroupe]</ref>. Le résultat de cette réunion a été considéré par une partie de la presse française comme une victoire de Nicolas Sarkozy qui aurait convaincu ses partenaires en affirmant que son « choc fiscal » permettrait de relancer la croissance et de revenir dans les [[Critères de convergence|critères de Maastricht]] à l’horizon 2012, tandis que la presse étrangère se montre généralement plus sceptique. [[Image:MedU.png|thumb|right|Membres éventuels de l’Union méditerranéenne (en bleu, pays effectivement riverains de la Méditerranée, en gris foncé, reste de l’Union européenne).]] ;Méditerranée {{Article détaillé|Union méditerranéenne}} L’Union méditerranéenne est un projet d'union politique proposé aux pays riverains de la [[mer Méditerranée]] par le président français Nicolas Sarkozy qui fait le constat de l'échec du processus de Barcelone. Ce projet a pour but de renforcer la coopération entre les pays des deux rives, dans les domaines de l'environnement et de l'immigration, et d'amener Israël et les pays arabes à s'asseoir à la même table. L'Allemagne fait comprendre rapidement à la France son refus d'une dynamique politique qui consacrerait une scission dans l'Union européenne, obligeant la diplomatie française à revoir sa copie en y intégrant l'ensemble des membres de l'UE. La Turquie voit ce projet comme une alternative à son adhésion à l’[[Union européenne]]. Le président français prévoit une première réunion sur ce projet dans la perspective de la présidence française de l'Union européenne à l'horizon de [[juin]] [[2008]]<ref>{{fr}} - [http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-970410@51-969776,0.html ''M. Sarkozy lance un "appel solennel à bâtir l'Union méditerranéenne"'' sur le monde.fr] - Consulté le [[28 octobre]] [[2007]].</ref>. ;[[Présidence française de l'Union européenne]] De juillet à décembre 2008, la France assure la présidence du [[Conseil européen]]. == Controverses == === Relations avec le groupe Lasserre === {{Article détaillé|Controverse sur les relations de Nicolas Sarkozy avec le groupe immobilier Lasserre à Neuilly-sur-Seine}} Nicolas Sarkozy a été mis en cause en mi-[[février 2007]] pour des relations entretenues avec le groupe immobilier Lasserre en charge de nombreuses opérations immobilières à Neuilly depuis 1980<ref>[http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070313.WWW000000431_nouvelles_accusations_du_canard_contre_sarkozy.html Nouvelles accusations du ''Canard'' contre Nicolas Sarkozy], ''[[Le Nouvel Observateur]]'', page consultée le 1{{er}} avril 2007]</ref>. Selon les articles publiés par ''[[Le Canard enchaîné]]'' dans ses éditions des [[28 février]], [[7 mars|7]], [[14 mars]], [[18 avril]] et [[23 mai]] incluant des photocopies de factures, le décompte détaillé des aménagements complémentaires et des analyses faites à partir des actes notariés de la [[Conservation des hypothèques]], Nicolas Sarkozy : * aurait fait bénéficier en mars 1997 le groupe Lasserre d’un « cadeau » de {{formatnum:750000}} euros sur l'achat des droits à construire sur l'[[île de la Jatte]]. * a acheté en juin 1997 un appartement au groupe Lasserre, principal partenaire immobilier de la ville de Neuilly-sur-Seine, dont il était maire, et aurait bénéficié lors de cet achat d’une réduction d’au moins {{formatnum:114340}} euros et également de prestations pour des aménagements complémentaires d'un montant de {{formatnum:279290}} euros, dont il a acquitté {{formatnum:60980}} euros. La presse nationale et internationale<ref>cf., entre autres, ''[[Der Spiegel]]'', [http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,468993,00.html ''Wirbel um Sarkozys Edel-Apartment''], ''[[The Times|Times]]'', [http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article1454730.ece ‘Man of the people’ Sarkozy is hit by €1m luxury property scandal]</ref> a fait état des articles publiés dans ''[[Le Canard enchaîné]]''. Nicolas Sarkozy, de son côté, a démenti l’ensemble de ces allégations sans apporter d’explications sur les factures et décomptes publiés par ce journal, à l’exception de celle qui concernait un escalier en chêne. ''[[Le Canard enchaîné]]'' a précisé le 19 septembre qu'une enquête préliminaire avait été ouverte par le [[Parquet en droit français|parquet]] de [[Nanterre]] et confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE)<ref>''[[Le Canard enchaîné]]'', 19 septembre 2007</ref>. Cette affaire a été classée sans suite par le Parquet en octobre 2007<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-966128@51-956849,0.html Le Monde.fr : L'enquête sur l'appartement de M. Sarkozy à Neuilly classée sans suite<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. === Affaire Clearstream 2 === {{Article détaillé|Affaire Clearstream 2}} Le nom de Nicolas Sarkozy apparaît indirectement dans des listings truqués de la société [[Clearstream]]. Il se porte [[Partie civile en France|partie civile]] le 31 janvier 2006, relançant l'affaire. Selon un délateur surnommé « le corbeau », Nicolas Sarkozy aurait disposé de deux comptes dans une banque italienne (la ''Banca popolare di Sondrio''), déguisés sous des noms proches de son identité. Le corbeau sous-entendait dans son courrier que les personnes citées, y compris Nicolas Sarkozy, auraient touché des [[Corruption|pots-de-vin]] dans l'[[affaire des frégates de Taïwan]]. Nicolas Sarkozy exige des explications auprès de [[Dominique de Villepin]], alors ministre de l'Intérieur, et du directeur de la [[Direction de la surveillance du territoire|DST]]. La ''Banca popolare di Sondrio'' reçoit une [[Commission rogatoire en France|commission rogatoire]] de la justice française, le [[5 novembre]] 2004, et envoie une réponse négative le [[16 novembre|16]], affirmant que [[Clearstream]] ne détient pas de comptes personnels. Malgré cette célérité de la banque, ces résultats innocentant Nicolas Sarkozy n'ont été communiqués au juge [[Renaud Van Ruymbeke]] qu'à la fin de 2005. Le journaliste [[Stéphane Denis]] affirme dans une interview au ''[[Le Point|Point]]'' du [[11 mai]] qu'il avait transmis en [[septembre 2004]] et [[avril 2005]] un message oral du [[Philippe Rondot|général Rondot]] à Nicolas Sarkozy sur l'enquête [[Clearstream]]. Nicolas Sarkozy a été entendu le 11 mai 2006 en tant que témoin assisté par le juge [[Jean-Marie d'Huy]] chargé de l'enquête. [[Imad Lahoud]], soupçonné par les services de police d'être l'auteur des falsifications des listings, a affirmé, début [[novembre 2006]], après l'avoir précédemment nié<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20061104.FIG000000695_clearstream_lahoud_dit_avoir_rencontre_sarkozy.html « Clearstream : Lahoud dit avoir rencontré Sarkozy », ''Le Figaro'']</ref>, qu'il avait rencontré deux fois, en 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie, pour « évoquer » ce dossier. Nicolas Sarkozy a démenti cette allégation et fait établir que, le jour de la « rencontre » avancée par Lahoud, il était en voyage à l'étranger. Il assure, en outre, n'avoir appris toute l'histoire que par voie de presse. Le journaliste [[Éric Decouty]] affirme, pour sa part, que Nicolas Sarkozy aurait été mis au courant de la manipulation dont il était l’une des cibles plus tôt qu’il ne le prétend, en 2005, et qu'il a essayé de tirer profit politiquement de cette situation en laissant faire<ref>[http://www.rfi.fr/actufr/articles/083/article_47245.asp « Clearstream : Lahoud accuse, Sarkozy nie », Radio France internationale, 3 novembre 2006]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-830369,0.html « Affaire Clearstream : Imad Lahoud affirme avoir rencontré à deux reprises Nicolas Sarkozy », ''Le Monde'', 3 novembre 2006]</ref>. === Médias === Par contraste avec la période qui a suivi les défaites de [[1995]] et de [[1999]], Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation depuis 2002. Il réalise ainsi dans l'émission ''[[100 minutes pour convaincre]]'' le plus gros score d'audience à l'époque pour une émission politique en [[2003]], avec plus de sept millions de téléspectateurs<ref>chiffre pic, ''Le Monde'', [[22 novembre]] [[2003]]</ref>. Il est le seul à avoir été invité trois fois à cette émission<ref>[http://memoireonline.free.fr/12/05/m_memoire-communication-sarkozy.html « Communication de Nicolas Sarkozy à l'émission ''100 minutes pour convaincre''»], ''mémoire de maîtrise d'information et communication'', Yan Chantrel, sous la direction d'Élisabeth Cazenave, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Paris-XIII, Villetaneuse, 2005</ref>. En 2007, avec l'émission ''J'ai une question à vous poser'', il atteint un pic de près de dix millions de téléspectateurs (et environ 8 millions en moyenne)<ref>''Un pic d'audience à près de 10 millions'', ''Le Figaro'', 6 février 2007</ref>. Il fait de [[Cécilia Sarkozy|son épouse]] un de ses principaux conseillers dans ses ministères, puis son chef de cabinet à la présidence de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]. Son couple et sa famille, mêlés à ses actions publiques et ainsi mis en scène, s'affichent dans les médias. Mais en [[mai 2005]], des problèmes conjugaux surgissent et sont largement médiatisés, en particulier dans ''[[Le Matin (Suisse)|Le Matin]]'', que Nicolas Sarkozy attaque en justice<ref>devant le tribunal de grande instance de [[Thonon-les-Bains]] ([[Haute-Savoie]]) le [[22 juin]] pour {{citation|intrusion et atteinte dans la vie privée}}</ref>. Et le [[26 août]] 2005, ''[[Paris Match]]'' présente même à la une Cécilia avec son ami [[Richard Attias]]. À la suite de cette publication, Nicolas Sarkozy, furieux, aurait usé de son influence auprès d'[[Arnaud Lagardère]], dont le groupe est propriétaire de ''Paris-Match'', pour faire limoger le directeur de l'hebdomadaire, [[Alain Genestar]], selon ce dernier qui quitte son poste une année plus tard<ref>[http://clubobs.nouvelobs.com/article/2006/11/16/20061116.REU76743.xml ''Nouvel Obs.com'', « Genestar accuse Sarkozy après son licenciement de Paris-Match »]</ref>. Après la reformation de son couple, Nicolas Sarkozy explique au début de 2006 qu'il {{citation|regrette}} d'avoir présenté sa famille trop médiatiquement. Selon le ''Canard enchaîné''<ref>''[[Le Canard enchaîné]]'', [[16 novembre]] 2005</ref>, Nicolas Sarkozy serait intervenu pour empêcher la publication d'un livre de Valérie Domain sur [[Cécilia Sarkozy]] chez [[First Editions]] en octobre 2005. Ce qui déclenche en France un débat sur la médiatisation de la vie privée des hommes politiques. La « biographie » de [[Cécilia Sarkozy]] par Valérie Domain a finalement été publiée, sous forme de fiction, le 8 février 2006, sous le titre ''Entre cœur et raison'' aux éditions Fayard. Le syndicat de journalistes SAJ-UNSA l'accuse<ref>Communiqué du syndicat autonome des journalistes (SAJ-UNSA), 27/10/2006</ref> par ailleurs d'être intervenu pour que l'accréditation permettant à un journaliste de recevoir des informations directement de l'administration, soit ôtée à Raphaëlle Picard, de l’[[Agence France-Presse|AFP]], auteur d’un reportage sur des perquisitions menées par erreur, lors de la descente massive de police aux [[Les Mureaux|Mureaux]], à 5 h 30 du matin le [[4 octobre]] [[2006]]. Cette descente a provoqué une enquête sur son déroulement et ses conséquences<ref>''La police va enquêter sur la descente aux Mureaux'', paru sur ''lefigaro.fr'', En ligne, consulté le [[21 novembre]] 2006 [http://www.lefigaro.fr/france/20061004.WWW000000298_descente_de_police_aux_mureaux.html]</ref>. Une source anonyme interne du journal ''[[Libération (journal)|Libération]]'', confirmée par son PDG Laurent Joffrin<ref>''Le Nouvel Observateur'' : [http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias__pouvoirs/20070309.OBS6092/isf__nicolas_sarkozy_piqueune_colere_contre_liberation.html ISF : « Nicolas Sarkozy pique une colère contre » ''Libération'']</ref>, affirme que Nicolas Sarkozy a appelé, le [[7 mars]] 2007, l'actionnaire principal du journal, [[Édouard de Rothschild]], pour se plaindre d'un titre qu'il jugeait outrancier : « Impôt sur la fortune de Sarkozy : le soupçon », en qualifiant ''Libération'' de « journal de gauche de merde ». Le [[lundi]] {{date|16|avril|2007}}, [[Joseph Macé-Scaron]], l'ancien directeur du ''[[Le Figaro Magazine|Figaro Magazine]]'', affirme sur [[RTL (France)|RTL]] qu'il a été « démissionné » du ''Figaro'' pour avoir refusé de céder à des pressions sarkozistes ; il estime que des menaces sont exercées par Nicolas Sarkozy sur l'ensemble des journalistes politiques. Selon le ''Canard enchaîné'' du 23 mars 2007, lors de la préparation d'une émission de [[Christine Ockrent]], Nicolas Sarkozy, excédé par l'attente avant le maquillage, se serait emporté et aurait dit « il faut la virer » à propos de la direction de la chaîne [[France 3]].<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias__pouvoirs/20070321.OBS8191/quand_sarkozy_pique_une_colerecontre_la_direction_de_fr.html « Sarkozy s'emporte contre la direction de France 3 », ''Nouvelobs.com, 29/10/2007].</ref> Nicolas Sarkozy est intervenu le mardi 2 mai 2007 sur [[France Inter]] <ref>''Le Monde'', 3 mai 2007</ref>concernant les accusations de main-mise sur les médias dont il est l'objet : {{citation|On me dit que les médias sont à ma solde. Mais qui peut croire une chose pareille, quand on voit le déchaînement qu'a suscité ma candidature, mon projet}}, citant deux des soutiens de Ségolène Royal, ''[[Libération (journal)|Libération]]'' et ''[[Le Nouvel Observateur]]'', dont les actionnaires majoritaires sont respectivement [[Édouard de Rothschild]] (un ami de Nicolas Sarkozy) et [[Claude Perdriel]], parmi les grandes fortunes françaises.<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-904310@51-889614,0.html « Nicolas Sarkozy se dit victime d'un déchaînement médiatique », ''Le Monde.fr'',2 mai 2007]</ref>. Au soir de son élection le 16 mai 2007, Nicolas Sarkozy fête sa victoire au ''[[Fouquet's]]'' où sont invités plusieurs actionnaires ou employés de médias français : [[Bernard Arnault]], [[Martin Bouygues]] (TF1), [[Serge Dassault]] (''Le Figaro''), [[Alain Minc]] (''Le Monde''), [[François Pinault]] (Fnac) ou [[Albert Frère]] (M6), le seul journaliste présent étant [[Nicolas Beytout]] (''Le Figaro'').<ref>[http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-invites-du-President-au-diner-du-Fouquet-s_a80603.html ''Exclusif : les invités du Président au dîner du Fouquet's''], ''Marianne.fr'', 1er novembre 2007</ref> Au lendemain de l'élection présidentielle de 2007, une nouvelle controverse médiatique a surgi à l'occasion de sa « retraite » sur le yacht de [[Vincent Bolloré]], le [[Paloma (bateau)|Paloma]]<ref>[http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&Numero=63423&Cat=IND « C'est sur le yacht de Vincent Bolloré que se repose Nicolas Sarkozy », ''Capital.fr'', 8 mai 2007]</ref>. Peu après la confirmation de la vente du journal économique ''[[Les Échos]]'' par le groupe [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton SA|LVMH]], le directeur de la rédaction [[Erik Izraelewicz]] a rapporté que, lors d'une entrevue à l'Élysée le vendredi 16 novembre 2007, Nicolas Sarkozy, lui a appris lui-même l'arrivée prochaine de [[Nicolas Beytout]] pour diriger le journal. De fait, Beytout devient le responsable du pôle média de LVMH trois jours plus tard. Lors de la même entrevue, Nicolas Sarkozy a reproché aux journalistes des Echos de s'opposer au rachat de leur journal par LVMH, dont l'actionnaire principal est [[Bernard Arnault]], témoin de mariage de Nicolas Sarkozy.<ref>[http://www.rue89.com/2007/11/18/quabd-nicolas-sarkozy-recompose-le-paysage-de-la-presse « Sarkozy annonce aux Echos le nom de leur patron », ''Rue 89'', 18/11/2007.]</ref> Suite à la conférence de presse du mardi 8 janvier 2008, certains commentateurs ont reproché le ton parfois agressif de Nicolas Sarkozy envers certains journalistes (notamment le rédacteur en chef de ''[[Libération (journal)|Libération]]'', [[Laurent Joffrin]]), et l'impossibilité pour ces derniers d'avoir recours au droit de suite, comme cela se pratique dans les pays anglo-saxons, lorsque le Président ne répond pas précisément à la question qui lui est posée.<ref>[http://www.marianne2.fr/Sarkoshow-le-rendez-vous-des-fayots-et-des-maladroits_a82708.html?start_liste=20&paa=2 « Sarkoshow : le «rendez-vous des fayots» et des maladroits », ''Marianne2.fr'', 8/01/2008.] </ref> === Relation avec les électeurs du [[Front national (parti français)|Front national]] === Nicolas Sarkozy a à plusieurs reprises, et ce depuis 1998, rappelé son intention de récupérer les électeurs du Front national <ref>Dans un entretien accordé au ''Figaro'' du [[11 décembre]] 1998, Nicolas Sarkozy indique : « Si des électeurs ou des militants du [[Front national (parti français)|FN]] souhaitent se détourner de cette formation pour nous rejoindre, nous les accepterons. Je parle des militants et sympathisants. Pour le reste, nous verrons l'évolution des choses. L'opposition doit poursuivre son travail de reconquête, loin de ce qui se passe au FN, qui est une caricature de démocratie. » Le [[8 mars]] 2004, il déclare à [[Orange (Vaucluse)|Orange]] : « Les électeurs de droite me font confiance, aussi suis-je peut-être bien placé pour ramener dans le giron de la droite républicaine ceux du FN. » Il ajoute qu'il faut tendre la main « à ceux qui votent ainsi parce qu'ils souffrent ». La droite, selon lui, « a besoin de ces gens qui se sont abusés. Il n'y a qu'une stratégie gagnante : agir pour faire comprendre que la République a entendu la désespérance et y apporte une réponse concrète (Propos cités dans ''Le Monde'', [[10 mars]] 2004). » Le [[22 avril]], à Paris, le président de l'UMP s'adresse explicitement aux électeurs du FN, et déclare qu'il veut « les chercher un par un » (Cité dans ''Le Monde'', [[25 avril]] 2006.)</ref>. Nicolas Sarkozy dénonce parallèlement les positions du Front national, comme lors de son débat avec Jean-Marie Le Pen lors de l'émission ''[[100 minutes pour convaincre]]'', diffusé sur [[France 2]], où il affirme son opposition avec les « idées d'extrême-droite ». Des personnalités politiques de l'opposition lui reprochent de vouloir s'attirer l'électorat du [[Front national (parti français)|Front national]]. Ainsi, [[Jack Lang]] affirme que {{citation|Nicolas Sarkozy est un républicain, à la différence de Le Pen}} mais parle de {{citation|dérive « paraxénophobe »}}. De la même façon, [[Act Up]] ou ''[[les Guignols de l'info]]'' présentent médiatiquement l'ex ministre de l'Intérieur et Jean-Marie Le Pen sur un pied d'égalité. Ainsi, en [[janvier 2006]], l'association [[Act Up]] publie des affiches<ref>rapidement retirées à cause d'un problème de droit d'auteur d'une photographie</ref> comportant la [[photographie]] de Nicolas Sarkozy et le slogan {{citation|Votez Le Pen}}. ;Reprise de points du programme du Front national Le collectif Ré-So, qui s'affiche publiquement contre Nicolas Sarkozy, estime dans un article<ref name="etude_re-so">[http://www.re-so.net/spip.php?article2919 « Le Front national et Sarkozy ? Ré-So relève le défi »]</ref> que plusieurs points du programme du Front national ont déjà été appliqués par Nicolas Sarkozy lors de ses mandats ministériels. Il s'agit de points comme la coopération étroite entre la police et la Justice, la facilitation des contrôles d'identité, l'instauration d'une période probatoire pour tous les mariages mixtes et l'expulsion effective des immigrés clandestins. Certaines de ces mesures étaient déjà effectives mais ont été renforcées. Certaines autres de ses mesures et positions sont critiquées par Jean-Marie Le Pen : réforme de la [[double peine]], prise de position en faveur de la [[discrimination positive]], du financement public de mosquées et de quotas d'immigration, positions que le Front national combat<ref>[http://www.lefigaro.fr/presidentielle-web/20070412.FIG000000280_les_blogeurs_frontistes_ne_voteront_pas_sarkozy.html Le Figaro.fr, Les blogueurs frontistes ne voteront pas Sarkozy]</ref>. Nicolas Sarkozy s'est également prononcé en faveur du droit de vote des résidents étrangers, en situation régulière et présents depuis au moins dix ans sur le territoire français, aux élections locales. Il a par ailleurs encouragé la nomination d'un « préfet musulman », [[Aïssa Dermouche]], nommé préfet du Jura. Le pourcentage de votes pour l'extrême droite a reculé pour la première fois de 19,20 % (FN+MNR) en 2002 à 10,44 % (FN uniquement) en 2007. [[Jean-Marie Le Pen]] retombe ainsi à ses niveaux d'avant 1988. Françoise Fressoz dans ''Les Échos'' observe qu'« on le doit en partie à la stratégie du président de l'UMP »<ref>''[http://www.lesechos.fr/info/analyses/4568116.htm « Il y a du Mitterrand dans Sarkozy », ''Les Echos'', 25 avril 2007]''</ref>. === Europe === Après l'échec en France du référendum sur le [[Traité de Rome de 2004|traité établissant une Constitution pour l'Europe]], Nicolas Sarkozy proposa qu'un [[directoire]] formé des six plus grands pays prenne la direction des affaires européennes. « Je souhaite enfin — sur un plan qui n'est pas institutionnel, mais davantage politique — que [...] nous fassions en sorte que les six principaux pays [...] qui représentent 75 % de la population de l'Union, jouent un véritable rôle de moteur de l'Union européenne ». Cette vision de l'Europe est perçue par d'autres membres de l'[[Union européenne]] (les scandinaves notamment) comme au pire, de l'impérialisme, au mieux une perte de souveraineté, entraînant un rejet en bloc du projet de la [[Histoire de l'Union européenne|construction européenne]]<ref> ''[[Courrier international]]'', 15 mars 2007, Hebdo n° 854 : « Tout le mal qu’ils pensent de Sarkozy »</ref>. Un chercheur à l'[[Institut d'études politiques de Paris|IEP]] et corédacteur en chef de la revue officielle du Parti socialiste, Alexis Dalem, polémique en janvier 2006 en réduisant son bilan à une « instrumentalisation des questions européennes au profit de l’affichage médiatique, faiblesse de l’engagement européen, accord avec la vision britannique d’une Europe réduite à un grand marché voué au [[libéralisme économique]] ». Nicolas Sarkozy est opposé à l'entrée de la [[Turquie]], affirmant que celle-ci ne respecte pas le protocole d'[[Ankara]] mais surtout qu'il considère qu'elle se trouve non en [[Europe]] mais en [[Anatolie|Asie Mineure]]<ref>''[[À vous de juger]]'', [[30 novembre]] [[2006]]</ref> == Laïcité == À Latran puis à Riyad, Nicolas Sarkozy a déclaré: « Dieu est dans le cœur de tous les hommes ». Il a aussi déclaré: « Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur. » Ces prises de positions controversées lui ont valu les critiques de l'opposition au sens large : François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste déclare que « M. Sarkozy laisse penser que la laïcité a été fermée, sectaire et qu'elle a commis une erreur de combattre les religions. C'est une vieille rengaine de la droite la plus cléricale ». == Synthèse du parcours politique == === Carrière au sein de partis politiques === {| class="wikitable" align="center" ! align=center | Date ! align=center | Fonction |----- |<center>[[1977]]</center> | Membre du comité central du [[Rassemblement pour la République|RPR]] |---- | <center>[[1978]]-[[1979]]</center> | Délégué national des jeunes du RPR |---- | <center>[[1979]]-[[1981]]</center> | Président du Comité national des jeunes en soutien à [[Jacques Chirac]] pour l'[[Élection présidentielle française de 1981|élection présidentielle de 1981]] |---- |<center>[[1988]]</center> |Secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation |---- |<center>[[1989]]</center> |Secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation<br /> Codirecteur de la liste d'union pour les [[Élections européennes de 1989|élections européennes]] |---- |<center>[[1992]]-[[1993]]</center> |Secrétaire général-adjoint du RPR, chargé des fédérations |---- |<center>Depuis [[1993]]</center> |Membre du bureau politique |---- |<center>[[1995]]-[[1997]]</center> |Directeur de campagne et porte-parole d'[[Édouard Balladur]] pour l'[[Élection présidentielle française de 1995|élection présidentielle de 1995]]<br/> Porte-parole du [[Rassemblement pour la République|RPR]] |---- |<center>[[6 février]] [[1998]]-[[19 avril]] [[1999]]</center> |Secrétaire général du [[Rassemblement pour la République|RPR]] |---- |<center>[[19 avril]] [[1999]]-[[octobre 1999]]</center> |Président du [[Rassemblement pour la République|RPR]] par intérim<br/> Tête de la liste [[Rassemblement pour la République|RPR]]-[[Démocratie libérale (parti politique)|DL]] pour les [[Élections européennes de 1999 en France|élections européennes de juin]] |---- |<center>[[3 mai]] [[2000]]</center> |Élu président du comité départemental du [[Rassemblement pour la République|RPR]] des [[Hauts-de-Seine]] |---- |<center>[[28 novembre]] [[2004]] - [[14 mai]] [[2007]]</center> |Président de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |} === Carrière élective locale === * depuis [[1977]] : [[conseiller municipal]] de [[Neuilly-sur-Seine]]; * [[1983]] - [[2002]] : maire de [[Neuilly-sur-Seine]] (60 364 habitants)&nbsp;; (depuis 2002 : adjoint « hors rang »); * [[1983]] - [[1988]] : [[Conseil régional (France)#Conseiller|conseiller régional]] d'[[Île-de-France]]; * [[1985]] - [[1988]] : [[conseiller général]] du [[canton de Neuilly-sur-Seine-Nord]]; * [[1986]] - [[1988]] : [[vice-président]] du conseil général des [[Hauts-de-Seine]], chargé de l'enseignement de la culture; * {{1er avril}} [[2004]] - [[14 mai]] [[2007]] : président du [[Conseil général des Hauts-de-Seine]]. Il démissionne de cette fonction le [[15 mai]], après son élection à la Présidence de la République. * [[2004]] - [[2007]] : conseiller général du [[canton de Neuilly-sur-Seine-Nord]] === Carrière parlementaire === *'''Députation à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]''' ** Député des Hauts-de-Seine ([[Liste des députés des Hauts-de-Seine|6{{e}} circonscription des Hauts-de-Seine]]) : *** mars 1988 - mars 1993 : élu avec 67,35 % des voix au premier tour *** mars 1993 - avril 1993 : réélu avec 64,90 % des voix au premier tour. Il est remplacé par son suppléant en avril 1993, après sa nomination comme ministre du Budget. *** septembre 1995 - mai 1997 : réélu après la démission de son suppléant *** mai 1997 - juin 2002 : réélu avec 56,23 % des voix au premier tour *** [[juin 2002]] - juillet 2002 : réélu avec 68,78 % des voix au premier tour. Il est remplacé par sa suppléante [[Joëlle Ceccaldi-Raynaud]] en [[Juillet 2002|juillet]], après sa nomination comme ministre de l'Intérieur. *** [[13 mars]] [[2005]] - mai 2007 : réélu, après la démission de sa suppléante, au premier tour, avec 70 % des suffrages exprimés. *'''Députation au [[Parlement européen]]''' : ** Député français ***élu le [[13 juin]] 1999, sur le quota réservé à la liste '''Union pour l'Europe''', dont il était tête de liste. Il était, à ce moment-là, maire de Neuilly, député des Hauts-de-Seine et député européen. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il choisit de démissionner de son mandat de député européen, ce qui a entraîné, en remplacement, la nomination de [[Brice Hortefeux]]. === Carrière ministérielle === *'''[[Ministre]] :''' ** [[29 mars]] [[1993]] - [[18 mai]] [[1995]], [[:Catégorie:Ministre français du Budget|ministre du Budget]], chargé d'exercer à titre provisoire les fonctions de [[:Catégorie:Ministre français de la Communication|ministre de la Communication]], et [[:Catégorie:Porte-parole du gouvernement français|Porte-parole du gouvernement]] ([[Gouvernement Édouard Balladur|gouvernement Balladur]]) ; ** [[7 mai]] [[2002]] - [[30 mars]] [[2004]], ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans les [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)|premier]] et [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|deuxième gouvernements Raffarin]]. *'''[[Ministre d'État]] :''' ** [[31 mars]] - [[29 novembre]] [[2004]], [[ministre d'État]], [[Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie|ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie]] dans le [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|troisième gouvernement Raffarin]] ; ** [[31 mai]] [[2005]] - [[26 mars]] [[2007]], [[ministre d'État]], [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur et de l’Aménagement du territoire]], dans le [[Gouvernement Dominique de Villepin|gouvernement De Villepin]]. === Présidence de la République === * [[6 mai]] [[2007]], élu au second tour de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle]] [[Président de la République française|président de la République]] * [[16 mai]] [[2007]], prend officiellement ses fonctions de président de la République, succédant à [[Jacques Chirac]] * [[17 mai]] [[2007]], nomme [[François Fillon]], son conseiller politique, au poste de [[Premier ministre]] (voir [[Gouvernement François Fillon (1)|premier gouvernement François Fillon]]) * [[18 juin]] [[2007]], conformément à la tradition républicaine des lendemains d'élections législatives, le premier ministre [[François Fillon]] remet au président de la République [[Nicolas Sarkozy]] la démission de son gouvernement. Ce dernier le charge de recréer un gouvernement dont il sera à la tête (voir [[Gouvernement François Fillon (2)|second gouvernement François Fillon]]). ===Tableau récapitulatif des fonctions=== {| class="wikitable" |- ! scope=col | Fonction ! scope=col | Dates ! scope=col | Précédé par ! scope=col | Suivi par |- ! scope=row | [[Président de la République française|Président de la République]] | 2007 - | [[Jacques Chirac]] | |- ! scope=row | [[Coprinces d'Andorre|Coprince d'Andorre]] (avec [[Joan Enric Vives i Sicília]]) | 2007 - | [[Jacques Chirac]] | |- ! scope=row | [[Conseil européen|Président du Conseil européen]] | {{1er juillet}} [[2008]] - [[31 décembre]] [[2008]] | [[Janez Janša]] | |- ! scope=row | [[Liste des ministres français de l'Intérieur|Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur]] ([[Gouvernement Dominique de Villepin]]) | 2005 - 2007 | [[Dominique de Villepin]] | [[François Baroin]] |- ! scope=row | [[Liste des ministres français des Finances|Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie]] ([[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)]]) | 2004 | [[Francis Mer]] | [[Hervé Gaymard]] |- ! scope=row | [[Conseil général des Hauts-de-Seine|Président du Conseil général des Hauts-de-Seine]] | 2004 - 2007 | [[Charles Pasqua]] | [[Patrick Devedjian]] |- ! scope=row | [[Liste des ministres français de l'Intérieur|Ministre de l'Intérieur]] ([[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)]] et [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|(2)]]) | 2002 - 2004 | [[Daniel Vaillant]] | [[Dominique de Villepin]] |- ! scope=row | [[Rassemblement pour la République#Liste des présidents du RPR|Président du RPR]] (intérim) | 1999 | [[Philippe Séguin]] | [[Michèle Alliot-Marie]] |- ! scope=row | [[:Catégorie:Ministre français de la Communication|Ministre de la Communication]] ([[Gouvernement Édouard Balladur]]) | 1994 - 1995 | [[Alain Carignon]] | [[Catherine Trautmann]] (indirectement) |- ! scope=row | [[Porte-parole de gouvernement|Porte-parole du gouvernement Balladur]] | 1993 - 1995 | [[Louis Mermaz]] | [[Philippe Douste-Blazy]] |- ! scope=row | [[Liste des ministres français du Budget|Ministre du Budget]] ([[Gouvernement Édouard Balladur]]) | 1993 - 1995 | [[Martin Malvy]] | [[François d'Aubert]] |- ! scope=row | [[Neuilly-sur-Seine|Maire de Neuilly-sur-Seine]] | 1983 - 2002 | [[Achille Peretti]] | [[Louis-Charles Bary]] |- ! scope=row | [[Union pour un mouvement populaire|Président de l'UMP]] | 2004 - 2007 | [[Alain Juppé]] | [[Jean-Pierre Raffarin]], [[Jean-Claude Gaudin]] et [[Pierre Méhaignerie]] (direction collégiale tricéphale) |} == Distinctions et décorations == * [[Légion d'honneur|Grand-Croix de la Légion d'Honneur]] en 2007 ([[Légion d'honneur|Chevalier]] en 2004) * [[Ordre national du Mérite|Grand-Croix de l'Ordre national du Mérite]] en 2007 * [[Ordre de Léopold|Commandeur de l'Ordre de Léopold]] ([[Belgique]]) en 2004 * Médaille du [[RAID (police)|RAID]] pour son rôle lors de l'[[affaire de la maternelle de Neuilly]] <ref>''[[Marianne (revue)|Marianne]]'' numéro 538, ''le Sarko style''</ref> *En tant que Président de la République : ** [[Coprinces d'Andorre|Co-prince d'Andorre]] ** [[Liste des grands maîtres de la légion d'honneur|Grand maître]] de la [[Légion d'honneur]] ** [[Chanoine#Les titres de chanoine du président de la République française|Chanoine d'Honneur]] de l'[[Archibasilique Saint-Jean de Latran#Liens avec la France|Archibasilique Saint-Jean de Latran]], titre décerné aux plus hauts dirigeants français, rois y compris, depuis [[Henri IV de France|Henri IV]], au [[Vatican]]<ref>[http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33671085@7-37,0.html Nicolas Sarkozy sera fait "chanoine d'honneur" au Vatican], ''Le Monde'', [[20 décembre]] [[2007]]</ref>. == Informations complémentaires == {{anecdotes}} * M. Sarkozy a fait état d'un patrimoine totalisant 2,04 millions d'euros, principalement en [[assurance-vie]]. En janvier 2007, son équipe de campagne avait précisé qu'il avait payé pour la première fois un [[impôt de solidarité sur la fortune]] (ISF) en 2006, pour une base imposable d'environ {{formatnum:1137000}} euros<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-941800@51-941494,0.html "''Le député René Dosière s'interroge sur le coût des vacances de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis''" sur lemonde.fr] - Consulté le [[11 août]] [[2007]].</ref>. * Nicolas Sarkozy est membre honoraire du [[Rotary International|Rotary Club]]<ref>[http://www.rotaryneuilly.org/membres.shtml site officiel du Rotary club de Neuilly]</ref> de Neuilly et membre du club [[Le Siècle]]<ref>{{Périodique |auteur=Frédéric Saliba |titre=&nbsp;Le pouvoir à la table du Siècle |revue=Strategies |date= 14 avril 2005 |sous-titre= |vol= |titre vol= |no=1365 |issue= |pages=49 |résumé= |texte=http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a_la_table_du_siecle.html |doi= |ISSN= |lang=fr}}</ref>, réunissant des personnalités influentes de la « [[classe dirigeante]] » [[France|française]]. * Il a été également président de l'[[Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense]] (EPAD) entre le {{1er avril}} 2005 et janvier 2007, et figure parmi les administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly, qui gère des immeubles résidentiels <ref>[http://www.societe.com/societe/societe-d-economie-mixte-de-neuill-y-semine-354037137.html Société d'économie mixte de Neuilly (SEMINE)]</ref>. * Il a reçu l'humoristique [[prix Iznogoud]] 1999 après son échec aux élections européennes et il a été, plus récemment, la cible d'un [[bombardement Google]] associant son nom au [[Mot clé (sciences de l'information et des bibliothèques)|mot-clé]] ''[[Iznogoud]]'', « le vizir qui veut devenir calife à la place du calife » dans la bande dessinée homonyme. C'est sous la forme de ce personnage que le dessinateur [[Plantu]] le représente fréquemment à la une du ''[[Le Monde|Monde]]''. Depuis son élection, Plantu le dessine aussi sous les traits de « [[Le Schtroumpfissime|Schtroumpf 1{{er}}]] »). * [[Privacy International]] lui a décerné le [[Big Brother Awards|prix Orwell]] 2005 pour l'« ensemble de son œuvre »<ref>[http://www.bigbrotherawards.eu.org/liste-bba.php3?annee=2005&statut=gagnant Big Brother Awards 2005 - Big Brother Awards France (BBA-F)<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. == Bibliographie == === Ouvrages de/avec Nicolas Sarkozy === * ''[[Georges Mandel]], le moine de la politique'', Biographie de Georges Mandel, probablement co-écrit<ref>[http://www.lefigaro.fr/livres/2008/04/03/03005-20080403ARTWWW00528-un-normalien-sachant-ecrire.php Le Figaro - Livres : «Un normalien sachant écrire...»<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]] (9 février 1994) {{ISBN|2246463017}}. Cette biographie a donné lieu à une adaptation télévisée en [[1997 à la télévision|1997]], sous le titre ''Le Dernier été''. * ''Au bout de la passion, l'équilibre'', entretiens avec [[Michel Denisot]], [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]] (7 mars 1995) {{ISBN|2226076166}}. * ''Libre'', [[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]] et XO, (24 janvier 2001) {{ISBN|222108909X}}. * ''Leclerc, un rêve d'Indochine'', avec [[Jean-Michel Gaillard]], scénario de téléfilm consacré au général Leclerc, [[2003 à la télévision|2003]]. * ''La République, les religions, l'espérance'', [[Éditions du Cerf]] (28 octobre 2004) {{ISBN|2266157086}}. * ''Témoignage'', XO Éditions (17 juillet 2006) {{ISBN|2845632878}}. * ''Ensemble'', XO Éditions, (2 avril 2007) {{ISBN|978-2-84563-345-2}}. * ''France in the 20th century'', (14 juillet 2007). <!-- Y a-t-il une reference pour celui-la ? --> ===Ouvrages autour de Nicolas Sarkozy=== * [[Serge Portelli]], ''Ruptures''<ref>{{pdf}} [http://www.oulala.net/Portail/IMG/07_04_14_Serge.Portelli.Ruptures.FRENCH.pdf Ruptures] (600 ko)</ref> * [[Ghislaine Ottenheimer]], ''Les Deux Nicolas'', éd. Plon, 22 novembre 1994 * Anita Hausser, ''Sarkozy, l'ascension d'un jeune homme pressé'', Belfond (1995, réédition en 2006). * [[Christophe Barbier]], ''La Comédie des orphelins. Les vrais fossoyeurs du [[gaullisme]]'',[[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2000 * [[Michaël Darmon]], ''Sarko Star'', [[éditions du Seuil|éd. du Seuil]] (2004), 400 pages. * [[Nicolas Domenach]], ''Sarkozy au fond des yeux'', éd. Jacob-Duvernet (2004), 267 pages. * Béatrice Gurrey, ''Le Rebelle et le roi'', éd. [[Albin Michel]], 2004, 240 pages, sur les rapports Sarkozy-Chirac. * [[Paul Ariès]], ''Misère du sarkosisme, cette droite qui n'aime pas la France'', éd. Parangon/Vs, 2005, 251 pages * [[Victor Noir (collectif)|Victor Noir]], ''Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus'', [[Éditions Denoël]], 2005, 318 pages, {{ISBN|2-207-25751-7}} * [[Frédéric Charpier]], ''Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir'', [[Presses de la Cité]], 2006 * [[Philippe Cohen]], [[Richard Malka]] et Riss : ''La Face Karchée de Nicolas Sarkozy'', BD ([[2 novembre]] 2006), [[Vents d'Ouest]] / [[Fayard (édition)|Fayard Éditions]], {{ISBN|2749303095}} * [[Noël Mamère]], ''Sarkozy, mode d'emploi'', éd. Ramsay, 2006, 283 pages, * [[Catherine Nay]], ''Un Pouvoir nommé désir'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2006 * [[Serge Portelli]], ''Traité de démagogie appliquée : Sarkozy, la récidive et nous'', éd. Michalon, 2006, 136 pages * [[Marianne (revue)|Marianne]], « Ce qu'il y a de Bush en lui », 2006 * Hedwige Chevrillon, ''Sarkozy Connexion'', [[Hachette Livre|Hachette littératures]], [[17 janvier]] 2007 * [[Jean-Luc Porquet]], ''Le Petit Démagogue'', éd. [[La Découverte]], [[18 janvier]] 2007 * Collectif, ''Sarkozy vu d'ailleurs'', numéro spécial de ''La Vie des Idées'', février 2007<ref>''[http://www.repid.com/spip.php?rubrique141 Sarkozy vu d'ailleurs]''</ref> * [[Christophe Barbier]], ''La Saga Sarkozy'', éd. [[L'Express]], [[8 mars]] 2007 * [[Azouz Begag]], ''Un mouton dans la baignoire'', [[Fayard (édition)|Fayard]], 11 avril 2007, {{ISBN|2213633754}} * [[Yasmina Reza]], ''L’aube le soir ou la nuit'', [[Groupe Flammarion|Flammarion]], 24 août 2007, {{ISBN|2081209160}} * [[François Léotard]], ''Ça va mal finir'', [[Grasset]], 27 février 2008, {{ISBN|2246737915}} * [[Pierre Moscovici]], ''Le liquidateur'', [[Hachette Littératures]], mars 2008 * [[Laurent Joffrin]], ''Le roi est nu '', [[Robert Laffont]], mars 2008 * [[Pierre Lembeye]], ''Sarkozy un président chez le psy'', [[Scali]], février 2008 * [[Patrick Rambaud]], ''Cronique du règne de Nicolas Ier'', [[Grasset]], janvier 2008 == Annexes == === Articles connexes === {{Autres projets |commons=Nicolas Sarkozy |q=Nicolas Sarkozy |s=Nicolas Sarkozy |n=Catégorie:Nicolas Sarkozy }} * [[Liste des dirigeants actuels]] * L'[[Union pour un mouvement populaire]] * [[La Diagonale]], présidée par [[Brice Hortefeux]], est un club politique dont l'objectif est de réunir les « sarkozistes de gauche » * [[Franck Louvrier]], [[Thierry Saussez]], [[Emmanuelle Mignon]] sont les conseillers en communication de Nicolas Sarkozy * [[Controverse sur les relations de Nicolas Sarkozy avec le groupe immobilier Lasserre à Neuilly-sur-Seine]] * [[Présidence française de l'Union européenne]] === Liens externes === * {{fr}} [http://www.sarkozy.fr Site officiel de Nicolas Sarkozy] pendant la campagne pour l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]] * {{fr}} [http://www.elysee.fr Site officiel de la Présidence de la République] == Notes et références == {{Références|colonnes = 2}} {{France Chef}} {{Leaders du G8}} {{Portail|Politique|France|Hauts-de-Seine}} {{Lien AdQ|he}} {{DEFAULTSORT:Sarkozy, Nicolas}} [[Catégorie:Nicolas Sarkozy|*]] [[Catégorie:Président de la République française]] [[Catégorie:Nom de convenance]] [[Catégorie:Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris]] [[Catégorie:Avocat français]] [[Catégorie:Grand-croix de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Ancien président de conseil général]] [[Catégorie:Ancien conseiller général des Hauts-de-Seine]] [[Catégorie:Ancien conseiller régional d'Île-de-France]] [[Catégorie:Ancien député des Hauts-de-Seine]] [[Catégorie:Député européen 1999-2004]] [[Catégorie:Personnalité du Rassemblement pour la République]] [[Catégorie:Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire]] [[Catégorie:Réseaux Pasqua]] [[Catégorie:Ministre français de l'Aménagement du territoire]] [[Catégorie:Ministre français de l'Intérieur]] [[Catégorie:Ministre français des Finances]] [[Catégorie:Ministre français du Budget]] [[Catégorie:Porte-parole du gouvernement français]] [[Catégorie:Candidat à une élection présidentielle française]] [[Catégorie:Naissance en 1955]] [[Catégorie:Naissance à Paris]] [[af:Nicolas Sarkozy]] [[ar:نيكولا ساركوزي]] [[bat-smg:Nicolas Sarkozy]] [[bg:Никола Саркози]] [[br:Nicolas Sarkozy]] [[bs:Nicolas Sarkozy]] [[ca:Nicolas Sarkozy]] [[cs:Nicolas Sarkozy]] [[cy:Nicolas Sarkozy]] [[da:Nicolas Sarkozy]] [[de:Nicolas Sarkozy]] [[el:Νικολά Σαρκοζί]] [[en:Nicolas Sarkozy]] [[eo:Nicolas Sarkozy]] [[es:Nicolas Sarkozy]] [[et:Nicolas Sarkozy]] [[eu:Nicolas Sarkozy]] [[fa:نیکلا سارکوزی]] [[fi:Nicolas Sarkozy]] [[frp:Nicolas Sarkozy]] [[ga:Nicolas Sarkozy]] [[gl:Nicolas Sarkozy]] [[gv:Nicolas Sarkozy]] [[he:ניקולא סרקוזי]] [[hi:निकोला सार्कोज़ी]] [[hr:Nicolas Sarkozy]] [[hsb:Nicolas Sarkozy]] [[hu:Nicolas Sarkozy]] [[hy:Նիկոլա Սարկոզի]] [[id:Nicolas Sarkozy]] [[io:Nicolas Sarkozy]] [[is:Nicolas Sarkozy]] [[it:Nicolas Sarkozy]] [[ja:ニコラ・サルコジ]] [[ka:ნიკოლა სარკოზი]] [[kab:Nicolas Sarkozy]] [[ko:니콜라 사르코지]] [[ku:Nicolas Sarkozy]] [[la:Nicolaus Sarkozy]] [[lb:Nicolas Sarkozy]] [[lt:Nicolas Sarkozy]] [[lv:Nikolā Sarkozī]] [[mk:Никола Саркози]] [[ms:Nicolas Sarkozy]] [[nds:Nicolas Sarkozy]] [[ne:निकोला सार्कोजी]] [[nl:Nicolas Sarkozy]] [[nn:Nicolas Sarkozy]] [[no:Nicolas Sarkozy]] [[nrm:Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa]] [[oc:Nicolas Sarkozy]] [[pl:Nicolas Sarkozy]] [[pt:Nicolas Sarkozy]] [[qu:Nicolas Sarkozy]] [[rm:Nicolas Sarkozy]] [[ro:Nicolas Sarkozy]] [[ru:Саркози, Николя]] [[scn:Nicolas Sarkozy]] [[sh:Nicolas Sarkozy]] [[simple:Nicolas Sarkozy]] [[sk:Nicolas Sarkozy]] [[sl:Nicolas Sarkozy]] [[sr:Никола Саркози]] [[sv:Nicolas Sarkozy]] [[sw:Nicolas Sarkozy]] [[ta:நிக்கொலா சார்கோசி]] [[tg:Николас Саркози]] [[th:นิโกลาส์ ซาร์โกซี]] [[tl:Nicolas Sarkozy]] [[tr:Nicolas Sarkozy]] [[uk:Саркозі Ніколя]] [[uz:Nicolas Sarkozy]] [[vec:Nicolas Sarkozy]] [[vi:Nicolas Sarkozy]] [[war:Nicolas Sarkozy]] [[wuu:尼高拉·萨合高奇]] [[yi:ניקאלעס סארקאזי]] [[zh:尼古拉·萨科齐]]