Niort 7528 31791423 2008-07-22T14:16:08Z 195.68.13.5 {{Infobox Commune de France |nomcommune=Niort | région={{Région Poitou-Charentes}} | département={{Département Deux-Sèvres}}<br />([[chef-lieu]]) | arrondissement=[[Arrondissement de Niort|Niort]]<br />([[chef-lieu]]) |canton=[[chef-lieu]] de 3 cantons<br /> [[Canton de Niort-Est|Niort-Est]]<br /> [[Canton de Niort-Nord|Niort-Nord]]<br /> [[Canton de Niort-Ouest|Niort-Ouest]] | insee=79191 | cp=79000 | maire=[[Geneviève Gaillard]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) | mandat=[[2008]]-[[2014]] | intercomm=[[Communauté d'agglomération de Niort]] | longitude=-0.460555556 | latitude=46.3258333333 | alt moy=28 m | alt mini=2 m | alt maxi=77 m | hectares=6 820 |km²=68,20 | sans=59 346 | date-sans=[[2006]] |dens=870 |}} '''Niort''' est une [[commune française]], chef-lieu du [[département français|département]] des [[Deux-Sèvres]] situé dans la [[région française|région]] [[Poitou-Charentes]]. Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les ''Niortais''. L'économie de Niort repose essentiellement sur le [[secteur tertiaire]]. La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'[[assurance]] françaises, et est considérée comme la capitale de l'[[économie sociale]] française<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/ Vivre-à-Niort.com], ''[http://www.vivre-a-niort.com/fr/decouvrir-niort/presentation-de-niort/decouvrir-niort/index.html Bienvenue à Niort]''. Page consultée le 24 décembre 2007.</ref>. ==Géographie == [[Image:Topographie de niort.jpg|left|thumbnail|150px|none|Topographie de Niort ]] La ville est située au sud-ouest du département des [[Deux-Sèvres]], sur les rives de la [[Sèvre niortaise]], aujourd'hui aménagées en [[coulée verte]]. En bordure des marais mouillés (la « Venise verte »), Niort est la principale porte d'entrée du [[marais poitevin]]. [[Image:MaraisPoitevin.jpg|right|thumb|400px|Le [[marais poitevin]]]] La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la [[Gâtine]] vendéenne. Localisée sur un point de passage important entre le sud-ouest, la [[Bretagne]] et le nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du [[Poitou]], de la [[Vendée (département)|Vendée]] de l'[[Aunis]], et de la [[Saintonge]]. Niort est aujourd'hui un important nœud de communication routière et ferroviaire : *[[Route nationale 11|N11]] vers [[Poitiers]] et la Rochelle *[[Autoroute française A10|A10]] vers [[Paris]], [[Orléans]], [[Tours]] et [[Bordeaux]], *[[Autoroute française A83|A83]] vers [[Nantes]] (section de l'Autoroute des Estuaires reliant [[Calais]] à [[Bayonne]] ''via'' [[Rennes]] et [[Rouen]]), *la future A810 (actuellement N11) vers [[La Rochelle]], *une liaison autoroutière vers l'Est, avec une jonction entre l'A10 et l'A20, a également été actée le 6 décembre 2005 par l'Etat, *[[TGV]] mettant Niort à 2 h 10 de [[Paris]], *[[Triage|gare de triage]] de Niort-Saint-Florent. '''Distances entre Niort et quelques villes''' : * Dans le département : ** [[Saint-Maixent-l'École]] : 23 km, ** [[Parthenay]] : 41 km, ** [[Bressuire]] : 64 km, ** [[Thouars]] : 81 km, ** [[Melle (France)|Melle]] : 28 km. * Dans la région [[Poitou-Charentes]] : ** [[La Rochelle]] : 64 km, ** [[Poitiers]] : 77 km, ** [[Angoulème]] : 110km. * Au-delà de la région : ** [[Nantes]] : 143 km, ** [[Limoges]] : 162 km, ** [[Tours]] : 174 km, ** [[Bordeaux]] : 187 km, ** [[Paris]] : 409 km. Située à 50 km de la côte de l'[[océan Atlantique]], la ville jouit d'un ensoleillement annuel important (supérieur à {{unité|2400|heures}} par an {{ref nécessaire}}). ==Toponymie== L'origine du nom "Niort" proviendrait du latin ''Novioritum'' qui signifie « nouveau gué » (sur la Sèvre niortaise). ==Blason== [[Image:Blason_de_niort.jpg|right|140px|]] Le premier [[sceau]] connu de la ville date de 1453<ref>François Eygun, ''Sigillographie du Poitou jusqu’en 1515'', Poitiers, 1938, notice 739</ref> : à cette date, l’ancien sceau qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et regravé, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du {{XIVe siècle}}, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville<ref>Édouard Bouyé, « Sceaux et armoiries des villes de communes en Poitou-Charentes », ''in'' Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-95194441-0-1, p 354-355</ref>. Il est d’[[azur (héraldique)|azur]] semé de [[fleur de lys|fleurs de lys]] d'or, à la tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant, sur le tout crénelée, maçonnée et ajourée de [[sable (héraldique)|sable]], posée sur une rivière aussi d’argent, mouvant de la pointe. ;Ornements extérieurs. <br/> L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’[[émail (héraldique)|argent]], leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’[[or#héraldique|or]], tenant chacun une massue du même, celui de dextre en [[pal]] le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des [[rinceau]]x d'or et d'argent aux retroussis d'azur. Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en [[partition héraldique|parti]] des ses armes, [[Jean de Berry|Jean duc de Berry]], comte de Poitiers, frère de [[Louis IX de France|saint Louis]]. Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent [[Bertrand du Guesclin|du Guesclin]] à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale<ref>hypothèse retenue par Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries...'', p 355</ref>, et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. [[Aliénor d'Aquitaine]], première épouse de [[Louis VII de France|Louis VII]] apporta Niort aux Anglais avec le reste du Poitou. Le 20 octobre 1813, les lis sont remplacés par des [[abeille]]s [[Premier Empire|impériales]], pour peu de temps<ref>Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries...'', p 343</ref>. La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 [[Henri II d'Angleterre|Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre]] ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire<ref>Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries...'', p 337</ref>. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants<ref>[[Georges Duby]], article [[Ville]] dans [[Jacques Le Goff]] et Jean-Claude Schmidt, ''Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval'', Paris, Fayard, 1999, ISBN 2-213-60264-6, p 1189</ref>. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion. En pointe les ondes évoquent la [[Sèvre niortaise]] coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry les utilisaient fréquemment<ref>Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries...'', p 342-343</ref>avait pour ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le [[bal des ardents]]. À l'époque de la découverte du [[Canada]], ces sauvages furent remplacés par des [[Amérindiens|Indiens]] [[Iroquois]], mais les municipalités abandonnèrent cette évocation peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenant les deux sauvages. ==Histoire== ===Origines=== Niort fut d'abord une agglomération [[gallo-romaine]] épousant une boucle de la [[Sèvre niortaise]], située près de l'ancien golfe des [[Pictons]], cuvette baignée par l'[[océan Atlantique]] et par les eaux douces des fleuves. Le village était alors localisé dans le quartier de l'actuelle rue Gambetta. Au {{s-|I|er}}, Niort a été un relais commercial important voire politique et religieux mais vers 80 après J-C. l'agglomération s'est affaiblie, le premier stade de la romanisation ayant été amorcé. Elle est déjà un centre de tissage et de tannage du cuir. Les [[Francs]] occupèrent ensuite la ville comme en témoigne l'existence d'un cimetière mérovingien trouvé à la Recouvrance. Du fait des invasions, la ville gallo-romaine dut être désertée et la vie s'implanta sur les collines de Notre-Dame et Saint-André.<br> Leurs hauteurs offraient la possibilité d'une surveillance et une sécurité plus grandes car la Sèvre navigable servit de voie de pénétration aux envahisseurs [[normands]] ({{IXe siècle}}). Les premières fortifications sortent de terre avec les premières menaces d'invasions barbares. En 940, les Normands ravagent le bourg. ===Moyen Âge=== Ensuite, la ville est anglaise ou française au gré de l'histoire du [[Poitou]]. La ville comme le reste du Poitou, passe sous domination anglaise lors du second mariage d'[[Aliénor d'Aquitaine]]. Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, [[Henri II d'Angleterre|Henri II]] puis son fils [[Richard Cœur de Lion]], fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 m, soit presque le double de celle de [[Carcassonne]]. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double. Revenue dans le giron français, en 1244, Niort résiste à un assaut du [[Henri de Grosmont|comte de Derby]] en septembre [[1346]]<ref>Robert Favreau, ''in'' {{Histoire du Poitou et des Pays charentais}}, p 196</ref> ([[guerre de Cent Ans]]). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du [[traité de Brétigny]], en 1360. La ville est devenue "port franc" en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial. [[Bertrand du Guesclin]] reprit Niort aux mains des Anglais le 23 mars 1372. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.<br> Pendant la [[Praguerie]] (1440), soulèvement contre les réformes de [[Charles VII de France|Charles VII]], le dauphin futur [[Louis XI de France|Louis XI]], fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges. Au {{XIVe siècle}} les [[drapier]]s, les [[tannerie|tanneur]]s faisaient la réputation de Niort. La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'[[océan Atlantique]]. Creusé par ordre de [[Jean Ier de Berry|Jean de Berry]], [[liste des comtes de Poitiers|comte du Poitou]], le port expédiait en [[comté de Flandre|Flandre]] et en [[Espagne]] du [[Sel alimentaire|sel]], du [[poisson]], du [[blé]], de la [[laine]] et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume. ===[[Guerres de religion (France)|Guerres de religion]]=== Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du [[20 juin]] au [[3 juillet]], les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite [[Protestantisme|protestant]]e à [[bataille de Moncontour|Moncontour]], La Brosse abandonne la ville aux [[Catholicisme|catholique]]s<ref>Louis Brochet. ''La Vendée à travers les âges''. 1902 Disponible en ligne [http://www.vacances-en-vendee.com/histoire/ch20.htm]. Consulté le 26 février </ref>. Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du [[27 décembre|27]] au [[28 décembre]] [[1588]], durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et [[Agrippa d’Aubigné]] s’emparent de la ville <ref>''Une biographie d'Agrippa d'Aubigné''. En ligne [http://www.agrippadaubigne.org/biographie.htm]</ref>. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Les [[dragonnades]] touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le [[Canada]]. Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du [[Canada]] où de nombreux poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'[[édit de Nantes]] (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants. Avant la [[Révolution française|Révolution]], il y avait cependant encore une trentaine de ''[[moulin]]s à fouler'' et plus de 30 [[régiment]]s de [[cavalerie]] se fournissaient ici en culottes de peau. ===Histoire contemporaine=== En 1807, [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]], prend un décret d'aménagement de la [[Sèvre niortaise]] afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du [[marais poitevin]]. [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]] passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'[[île Sainte-Hélène|île de Sainte-Hélène]] et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au 3 juillet 1815) à l'auberge de la Boule d'Or. Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la [[cavalerie]]. Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du {{s-|XX|e}}. La ville développe alors l'[[économie sociale]] et solidaire à partir de la seconde moitié du {{s-|XX|e}} au travers de mutuelles d'assurances. ==Administration== {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Maires d’[[Ancien Régime]]<ref>Marie-Claude Pontier, « L’État des Archives communales antérieures à la Révolution antérieures à la Révolution - Liste des maires de Saint-Maixent », ''in'' Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-95194441-0-1, p 410-417</ref> |label= |largeur=80% |contenu= {{ÉluDébut|Titre=Liste des maires d’[[Ancien Régime]]}} {{Élu|Début=1307 |Fin= |Identité=Thomas Bachisme |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1318 |Fin= |Identité=Jean Vilain |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1325 |Fin= |Identité=Jean Vilain |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1331 |Fin= |Identité=Pierre Sarrazin |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1336 |Fin= |Identité=Pierre Sarrazin |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1341 |Fin= |Identité=Guillaume de Moreillon |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1347 |Fin= |Identité=Pierre Percechausse |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1349 |Fin= |Identité=Guillaume Voysin |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1356 |Fin= |Identité=Pierre Percechausse |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1357 |Fin= |Identité=Jean Sarrazin |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1367 |Fin= |Identité=Jean Senné |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1369 |Fin= |Identité=Pierre Percechausse |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1371 |Fin= |Identité=Jean Senné |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1373 |Fin= |Identité=Guillaume Bonnyot |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1377 |Fin= |Identité=Jean Manceau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1383 |Fin= |Identité=Jean Buffeteau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1385 |Fin= |Identité=Pierre Sarrazin |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1396 |Fin= |Identité=Jean Couteau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1397 |Fin= |Identité= Guillaume Bonnyot |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1400 |Fin=1401 |Identité=Jean Langlois |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1402 |Fin= |Identité=Jean Chardon |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1404 |Fin= |Identité=Jean Chardon |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1405 |Fin= |Identité=Guillaume Coiquet |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1406 |Fin=1410 |Identité=Guillaume Laydet |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1411 |Fin= |Identité=Jean Langlois |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1415 |Fin= |Identité=Jean Amoureux |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1420 |Fin= |Identité=Guillaume Pignoux |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1425 |Fin= |Identité=Arnaud |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1427 |Fin= |Identité=Jean Jau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1428 |Fin= |Identité=Pierre de Bennez |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1429 |Fin= |Identité=Jean Benest |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1434 |Fin= |Identité=Guillaume Laydet |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1440 |Fin= |Identité=Jean de Veilleseigle |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1442 |Fin= |Identité=Jean Martin |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1443 |Fin= |Identité=Jean Bastier |Parti= |Qualité=seigneur de la Mortmartin }} {{Élu|Début=1444 |Fin= |Identité=Jean Galemit |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1451 |Fin= |Identité=Élie Faure |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1452 |Fin= |Identité=Jean Galemit |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1454 |Fin= |Identité=Jean Laydet |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1455 |Fin= |Identité=Guillaume Laydet |Parti= |Qualité=seigneur de Pélouailles }} {{Élu|Début=1456 |Fin= |Identité=Jean Yver |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1457 |Fin= |Identité=Pierre Taveau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1458 |Fin= |Identité=Jean Jau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1460 |Fin= |Identité=Pierre Laydet |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1461 |Fin= |Identité=Hugues Fouchier |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1476 |Fin= |Identité=Pierre Paen |Parti= |Qualité=seigneur de [[Chauray]] }} {{Élu|Début=1478 |Fin= |Identité=Jean Jourdain |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1479 |Fin= |Identité=Hugues Berland |Parti= |Qualité=seigneur des }} {{Élu|Début=1480 |Fin= |Identité=Guillaume Bourguignon |Parti= |Qualité=seigneur de Beauregard }} {{Élu|Début=1483 |Fin= |Identité=Pierre de la Roche |Parti= |Qualité=seigneur de la Goupillière }} {{Élu|Début=1486 |Fin= |Identité=Guillaume Charbonneau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1487 |Fin= |Identité=Jean Laydet |Parti= |Qualité=seigneur de Raimbault }} {{Élu|Début=1488 |Fin= |Identité=Hugues Berland |Parti= |Qualité=seigneur des Groix }} {{Élu|Début=1489 |Fin= |Identité=Guillaume Taveau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1490 |Fin= |Identité=Pierre de la Roche |Parti= |Qualité=seigneur de la Goupillière }} {{Élu|Début=1491 |Fin= |Identité=Jean Maynier |Parti= |Qualité=seigneur de Romagné }} {{Élu|Début=1492 |Fin= |Identité=Jean Laydet |Parti= |Qualité=seigneur de Raimbault et de la Grange-Laydet }} {{Élu|Début=1493 |Fin= |Identité=Jean Jau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1494 |Fin= |Identité=Odet Jourdain |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1496 |Fin= |Identité=Guillaume Taveau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1498 |Fin= |Identité=Jean Richier |Parti= |Qualité=seigneur du Teil }} {{Élu|Début=1499 |Fin= |Identité=Guillaume Tarquex |Parti= |Qualité=seigneur des Fontaines }} {{Élu|Début=1500 |Fin=1501 |Identité=Étienne de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de [[Prinçay]] }} {{Élu|Début=1502 |Fin= |Identité=Gervais Yver |Parti= |Qualité=seigneur de l’Ouche-Moreau }} {{Élu|Début=1503 |Fin= |Identité=Jean Berthelin |Parti= |Qualité=seigneur d’[[Aiffres]] }} {{Élu|Début=1508 |Fin= |Identité=Jean de Saint-Martin |Parti= |Qualité=seigneur de la Chauvinière }} {{Élu|Début=1509 |Fin= |Identité=Jacques Berland |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Médard }} {{Élu|Début=1510 |Fin= |Identité=Philippe Laydet |Parti= |Qualité=seigneur de Raimbault }} {{Élu|Début=1511 |Fin= |Identité=Étienne de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Prinçay }} {{Élu|Début=1512 |Fin= |Identité=Guillaume de Veilleseigle |Parti= |Qualité=seigneur de Rat-qui-dort et des Jacquetières }} {{Élu|Début=1513 |Fin=1514 |Identité=Jacques Yver |Parti= |Qualité=seigneur de Plaisance et de la Bigotterie }} {{Élu|Début=1515 |Fin=1516 |Identité=Jean Jouslard |Parti= |Qualité=seigneur de Pransac et Mortefond }} {{Élu|Début=1523 |Fin= |Identité=Jacques Laurens |Parti= |Qualité=seigneur de Beaulieu }} {{Élu|Début=1525 |Fin= |Identité=Guillaume de Veilleseigle |Parti= |Qualité=seigneur de Rat-qui-dort et des Jacquetières }} {{Élu|Début=1526 |Fin= |Identité=Étienne de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Prinçay }} {{Élu|Début=1528 |Fin= |Identité=François Guilhon |Parti= |Qualité=seigneur de l’Autremont }} {{Élu|Début=1529 |Fin= |Identité=Jacques Berland |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Médard }} {{Élu|Début=1530 |Fin= |Identité=Jean Jouslard |Parti= |Qualité=seigneur de Pransac }} {{Élu|Début=1531 |Fin= |Identité=Jean de Saint-Martin |Parti= |Qualité=seigneur de la Chauvinière }} {{Élu|Début=1532 |Fin= |Identité=Antoine Sinson |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1533 |Fin= |Identité=Jacques Laurens |Parti= |Qualité=seigneur de Beaulieu }} {{Élu|Début=1534 |Fin= |Identité=Guillaume Tarquex |Parti= |Qualité=seigneur de la Règle et de Boisbertier }} {{Élu|Début=1535 |Fin= |Identité=Guillaume de Veilleseigle |Parti= |Qualité=seigneur de Rat-qui-dort et des Jacquetières }} {{Élu|Début=1536 |Fin= |Identité=Philippe Berland |Parti= |Qualité=seigneur de la Guittonière }} {{Élu|Début=1537 |Fin= |Identité=Jacques Jau |Parti= |Qualité=seigneur de Boisjard et de Chantigné }} {{Élu|Début=1538 |Fin= |Identité=Jean Pelletier |Parti= |Qualité=seigneur de la Tranchée }} {{Élu|Début=1539 |Fin= |Identité=Jacques de Béchillon |Parti= |Qualité=seigneur d’Irleau et de Vallans }} {{Élu|Début=1540 |Fin= |Identité=Bertrand Bourguignon |Parti= |Qualité=seigneur de Beauregard et de la Barbarie }} {{Élu|Début=1541 |Fin= |Identité=Guy de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Martigné et du Plessis }} {{Élu|Début=1542 |Fin= |Identité=Pierre Allery |Parti= |Qualité=seigneur de Chanoilleau et de Souché }} {{Élu|Début=1543 |Fin= |Identité=François Perrin |Parti= |Qualité=seigneur de Brétignolllles }} {{Élu|Début=1544 |Fin= |Identité=Jacques Berthelin |Parti= |Qualité=seigneur d’[[Aiffres]] }} {{Élu|Début=1545 |Fin= |Identité=Jacques Maboul |Parti= |Qualité=seigneur de Ribray }} {{Élu|Début=1546 |Fin= |Identité=Philippe de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Rémy et de [[Prinçay]] }} {{Élu|Début=1547 |Fin= |Identité=Mathurin Jouslard |Parti= |Qualité=seigneur de Pransac et de Mortefond }} {{Élu|Début=1548 |Fin= |Identité=François Chabot |Parti= |Qualité=seigneur de la Pimpelière, Bourgneuf et Chaillé }} {{Élu|Début=1549 |Fin= |Identité=Guillaume Viault |Parti= |Qualité=seigneur d’[[Aigonnay]] et [[Sainte-Pezenne]] }} {{Élu|Début=1550 |Fin= |Identité=Guillaume Pastureau |Parti= |Qualité=seigneur de Charay et de la Grange }} {{Élu|Début=1551 |Fin= |Identité=Jean Vigier |Parti= |Qualité=seigneur de la Vigne-Aventuroux et de Saint-Florent }} {{Élu|Début=1552 |Fin= |Identité=Guillaume de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur des Groix, de [[Prinçay]] et de [[Saint-Rémy (Deux-Sèvres)|Saint-Rémy]] }} {{Élu|Début=1553 |Fin= |Identité=Jacques Maboul |Parti= |Qualité=seigneur de Ribray }} {{Élu|Début=1554 |Fin= |Identité=Pierre Mallet |Parti= |Qualité=seigneur de Chizon }} {{Élu|Début=1555 |Fin= |Identité=Mathurin Beau |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Jacques }} {{Élu|Début=1556 |Fin=''mort en fonctions'' |Identité=François Hurtebize |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Martial et du Portail }} {{Élu|Début=1556 |Fin= |Identité=Jacques Yver |Parti= |Qualité=seigneur de la Bigotterie }} {{Élu|Début=1557 |Fin= |Identité=Bertrand Rochereuil |Parti= |Qualité=seigneur de la Touche-Poupineau et de Pallatreau }} {{Élu|Début=1558 |Fin= |Identité=Jean Hugueteau |Parti= |Qualité=seigneur du Brizeau, de Bérasse et de Maurepas }} {{Élu|Début=1559 |Fin= |Identité=Guillaume Brotheron |Parti= |Qualité=seigneur d’Autremont }} {{Élu|Début=1560 |Fin= |Identité=François Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de Pascouinay et la Roche }} {{Élu|Début=1561 |Fin=1562 |Identité=Guillaume Joyeux |Parti= |Qualité=seigneur de Bois-Joly }} {{Élu|Début=1563 |Fin= |Identité=Jacques Maboul |Parti= |Qualité=seigneur de Ribray }} {{Élu|Début=1564 |Fin= |Identité=François Chabot |Parti= |Qualité=seigneur de la Pimpelière }} {{Élu|Début=1565 |Fin= |Identité=Amaury Bourguignon |Parti= |Qualité=seigneur de la Barberie }} {{Élu|Début=1566 |Fin= |Identité=Jean Morin |Parti= |Qualité=seigneur de Chef-de-Bois }} {{Élu|Début=1567 |Fin= |Identité=François Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de Pascouinay }} {{Élu|Début=1568 |Fin= |Identité=Guillaume Pastureau |Parti= |Qualité=seigneur de Charay }} {{Élu|Début=janvier 1569 |Fin= octobre 1569 |Identité=Jean Miget |Parti= |Qualité=seigneur de Mâlemouche }} {{Élu|Début=octobre 1569 |Fin=décembre 1569 |Identité=François Chabot |Parti= |Qualité=seigneur de la Pimpelière }} {{Élu|Début=décembre 1569 |Fin=1570 |Identité=François Jouslard |Parti= |Qualité=seigneur de Mortefond }} {{Élu|Début=1571 |Fin= |Identité=Sébastien Gorrin |Parti= |Qualité=seigneur de Salles et de Poussay }} {{Élu|Début=1572 |Fin= |Identité=Jacques Laurens |Parti= |Qualité=seigneur de Beaulieu et de la Chagnée }} {{Élu|Début=1573 |Fin= |Identité=Philippe de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de [[Prinçay]] }} {{Élu|Début=1574 |Fin= |Identité=Bonaventure Billard |Parti= |Qualité=seigneur de Vougné }} {{Élu|Début=1575 |Fin= |Identité=Mathurin Jamard |Parti= |Qualité=seigneur de la Bourgeoisie }} {{Élu|Début=1576 |Fin= |Identité=Laurent Bourguignon |Parti= |Qualité=seigneur de Béceleuf }} {{Élu|Début=1577 |Fin= |Identité=Philippe de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de [[Prinçay]] }} {{Élu|Début=1578 |Fin= |Identité=Baptiste Chabot |Parti= |Qualité=seigneur de Mayré }} {{Élu|Début=1579 |Fin= |Identité=Louis de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Compairé et Chantemerle }} {{Élu|Début=1580 |Fin= |Identité=François Chabot |Parti= |Qualité=seigneur de Bourgneuf, [[Chaillé-les-Marais|Chaillé]] et Antes }} {{Élu|Début=1581 |Fin= |Identité=François Bourguignon |Parti= |Qualité=seigneur de la Vergne }} {{Élu|Début=1582 |Fin= |Identité=Guillaume Viault |Parti= |Qualité=seigneur de Bégrolles et d’[[Aigonnay]] }} {{Élu|Début=1583 |Fin= |Identité=André Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de Pascouinay, la Rochebardon et Limbaudière }} {{Élu|Début=1584 |Fin= |Identité=Amaury Bourguignon |Parti= |Qualité=seigneur de la Barberie }} {{Élu|Début=1585 |Fin= |Identité=Louis Laurens |Parti= |Qualité=seigneur de la Mortmartin }} {{Élu|Début=1586 |Fin= |Identité=Baptiste Chabot |Parti= |Qualité=seigneur de Mayré }} {{Élu|Début=1587 |Fin= |Identité=Mathurin Pastureau |Parti= |Qualité=seigneur de Veau-Moreau et de la Grange }} {{Élu|Début=1588 |Fin=décembre 1588 |Identité=Jacques Pastureau |Parti= |Qualité=seigneur de la Roche-Cartault }} {{Élu|Début=décembre 1588 |Fin= juin 1589 |Identité=Piere Miget |Parti= |Qualité=seigneur de Mâlemouche }} {{Élu|Début=1589 |Fin= |Identité=Aubin Girault |Parti= |Qualité=seigneur des Gourfailles }} {{Élu|Début=1590 |Fin= |Identité=Saturnin Sacher |Parti= |Qualité=seigneur du Fief-Coirault, de la Salle et de la Baudouinière }} {{Élu|Début=1591 |Fin= |Identité=Philippe Chalmot |Parti= |Qualité=seigneur de la Guillarderie, de la Mothe et de la Grange }} {{Élu|Début=1592 |Fin= |Identité=Joseph Audouard |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Thibault et de la Bigotterie }} {{Élu|Début=1593 |Fin= |Identité=Aubin Girault |Parti= |Qualité=seigneur des Gourfailles }} {{Élu|Début=1594 |Fin= |Identité=Jérôme Avice |Parti= |Qualité=seigneur de Gallardon, de la Chaurrée<br/>de la Vigerie et de la cour de Mougon }} {{Élu|Début=1595 |Fin= |Identité=Louis Chalmot |Parti= |Qualité=seigneur de l’Aubinerie }} {{Élu|Début=1596 |Fin= |Identité=Noël Gaude |Parti= |Qualité=seigneur de l’Ane-Cuit et de la Grange }} {{Élu|Début=1597 |Fin= |Identité=Jacques Berlouin |Parti= |Qualité=seigneur de la Voute }} {{Élu|Début=1598 |Fin= |Identité=Jacques Manceau |Parti= |Qualité=seigneur des Hermitants }} {{Élu|Début=1599 |Fin= |Identité=Jérôme Avice |Parti= |Qualité=seigneur de Gallardon, de la Chaurrée<br/>de la Vigerie et de la cour de Mougon }} {{Élu|Début=1600 |Fin= |Identité=Jean Coyault |Parti= |Qualité=seigneur de Santé }} {{Élu|Début=1601 |Fin= |Identité=Jean Audouard |Parti= |Qualité=seigneur de la Bigotterie, de la Grange et du Pin }} {{Élu|Début=1602 |Fin= |Identité=Étienne Savignac |Parti= |Qualité=seigneur de Vieux-Fourneau et de Breuillac }} {{Élu|Début=1603 |Fin=1604 |Identité=Nicolas Gallet |Parti= |Qualité=seigneur de la Roche et d’Isay }} {{Élu|Début=1605 |Fin= |Identité=Jacques de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Prinçay }} {{Élu|Début=1606 |Fin= |Identité=Pierre Rousseau |Parti= |Qualité=seigneur du Mans, de la Place et des Mortiers }} {{Élu|Début=1607 |Fin= |Identité=Guillaume Giraudeau |Parti= |Qualité=seigneur de la Pigeonnerie, de la Leu et de la Gachetière }} {{Élu|Début=1608 |Fin= |Identité=André Coyault |Parti= |Qualité=seigneur de Santé et de Sainte-Marie }} {{Élu|Début=1609 |Fin= |Identité=André Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de la Limbaudière,</ref> des Touches-Taupinières et de Champonnier }} {{Élu|Début=1610 |Fin= |Identité=Jérôme Sacher |Parti= |Qualité=seigneur de la Salle, du Bourgeron et de la Berlière }} {{Élu|Début=1611 |Fin= |Identité=Pierre Symon |Parti= |Qualité=seigneur de la Touche }} {{Élu|Début=1612 |Fin= |Identité=Jacques Manceau |Parti= |Qualité=seigneur de l’Aiffrerie, de la Renaudière, de Boissoudan }} {{Élu|Début=1613 |Fin= |Identité=Jean Bastard |Parti= |Qualité=seigneur de la Melaisière et de Bégrolles }} {{Élu|Début=1614 |Fin= |Identité=Étienne Savignac |Parti= |Qualité=seigneur de Vieux-Fourneau }} {{Élu|Début=1615 |Fin= |Identité=Pierre Viault |Parti= |Qualité=seigneur d’Aigonnay, de la Clairvaudière et du Breuillac }} {{Élu|Début=1616 |Fin= |Identité=Jean Regnault |Parti= |Qualité=seigneur de Rancogne, de Montbrun et de Vinerville }} {{Élu|Début=1617 |Fin= |Identité=François Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de la Nouhe et de la Limbaudière }} {{Élu|Début=1618 |Fin= |Identité=Jacques Gracien |Parti= |Qualité=seigneur des Gerbaudières et de la Salle }} {{Élu|Début=1619 |Fin= |Identité=Pierre Thibault |Parti= |Qualité=seigneur de la Roche d’Allerit }} {{Élu|Début=1620 |Fin= |Identité=Jacques Berlouin |Parti= |Qualité=seigneur de la Voûte }} {{Élu|Début=1621 |Fin= |Identité=François Angevin |Parti= |Qualité=seigneur de Vieux-Moulin, de Fougère et de la Revêtizon }} {{Élu|Début=1622 |Fin= |Identité=Antoine Chargé |Parti= |Qualité=seigneur de la Crespelière }} {{Élu|Début=1623 |Fin= |Identité=Jacques Laiguiller |Parti= |Qualité=seigneur du Boys et d’Épernay }} {{Élu|Début=1624 |Fin= |Identité=Jacques Pastureau |Parti= |Qualité=seigneur des Granges et de la Roche }} {{Élu|Début=1625 |Fin= |Identité=Toussaint de la Rivière |Parti= |Qualité=seigneur de l’Oulme-Trou }} {{Élu|Début=1626 |Fin= |Identité=Jean Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de la Tuillière }} {{Élu|Début=1627 |Fin= |Identité=Pierre Rousseau |Parti= |Qualité=seigneur de la Place et des Mortiers }} {{Élu|Début=1628 |Fin= |Identité=Philippe Gaugain |Parti= |Qualité=seigneur de Bernegoue }} {{Élu|Début=1629 |Fin= |Identité=François Dabillon |Parti= |Qualité=seigneur de la Limbaudière et de Champommier }} {{Élu|Début=1630 |Fin= |Identité=Pierre de Villiers |Parti= |Qualité=seigneur de Chantemerle }} {{Élu|Début=1631 |Fin= |Identité=Louis Coyault |Parti= |Qualité=seigneur de Sainte-Marie et de la Bertrannerie }} {{Élu|Début=1632 |Fin= |Identité=Jacques Coutocheau |Parti= |Qualité=seigneur des Roches, de Gallardon et de la Chaurrée }} {{Élu|Début=1633 |Fin= |Identité=Jean Audouard |Parti= |Qualité=seigneur de la Bigotterie, de la Grange et du Pin }} {{Élu|Début=1634 |Fin= |Identité=René Morin |Parti= |Qualité=seigneur de Port-Laydet }} {{Élu|Début=1635 |Fin= |Identité=Jacques Jacquelinh |Parti= |Qualité=seigneur de [[Ligné (Charente)|Ligné]] }} {{Élu|Début=1636 |Fin= |Identité=René Morin |Parti= |Qualité=seigneur de Port-Laydet, 2{{e}} élection }} {{Élu|Début=1637 |Fin=1638 |Identité=Jacques Jouslard |Parti= |Qualité=seigneur de Chantecaille, 1{{re}} et 2{{e}} élections }} {{Élu|Début=1639 |Fin= |Identité=Philippe Berland |Parti= |Qualité=seigneur du Plessis }} {{Élu|Début=1640 |Fin= |Identité=Pierre Leduc |Parti= |Qualité=seigneur de Chéverrue et de Pouzay }} {{Élu|Début=1641 |Fin= |Identité=Jean Briand |Parti= |Qualité=seigneur de la Martinière, de Thelouze et des Rataudières }} {{Élu|Début=1642 |Fin= |Identité=Pierre Pastureau |Parti= |Qualité=seigneur de Boutteville }} {{Élu|Début=1643 |Fin= |Identité=Louis Migault |Parti= |Qualité=seigneur de la Fontenelle }} {{Élu|Début=1644 |Fin= |Identité=Pierre Clémanson |Parti= |Qualité=seigneur de la Dortière }} {{Élu|Début=1645 |Fin= |Identité=Jacques Piet |Parti= |Qualité=seigneur de la Chagnée et de Piédefond }} {{Élu|Début=1646 |Fin= |Identité=Pierre Symon |Parti= |Qualité=seigneur de la Figuasse et de la Touche }} {{Élu|Début=1647 |Fin= |Identité=Jean France |Parti= |Qualité=seigneur de la Voûte }} {{Élu|Début=1648 |Fin= |Identité=Jacques Thibault |Parti= |Qualité=seigneur du Colombier }} {{Élu|Début=1649 |Fin= |Identité=André Brunet |Parti= |Qualité=seigneur de la Cibardière }} {{Élu|Début=1650 |Fin= |Identité=Jean Bidault |Parti= |Qualité=seigneur du Fief-Laydet et de la Chauvetière }} {{Élu|Début=1651 |Fin= |Identité=Pierre Symonnault |Parti= |Qualité=seigneur de Monzay et de Girassac }} {{Élu|Début=1652 |Fin= |Identité=Jacques Louveau |Parti= |Qualité=seigneur du Mayré }} {{Élu|Début=1653 |Fin= |Identité=Pierre Jouslain |Parti= |Qualité=seigneur de Mérillé et de Boisrivet }} {{Élu|Début=1654 |Fin= |Identité=Antoine Chargé |Parti= |Qualité=seigneur de la Crespelière }} {{Élu|Début=1655 |Fin= |Identité=Pierre Françoys |Parti= |Qualité=seigneur des Barrières et de Beauchamps }} {{Élu|Début=1656 |Fin= |Identité=Jean Pugnet |Parti= |Qualité=seigneur de Boisvert }} {{Élu|Début=1657 |Fin= |Identité=Isaac Marot |Parti= |Qualité=seigneur de Villepain }} {{Élu|Début=1658 |Fin= |Identité=Philippe Teille |Parti= |Qualité=seigneur de Faugère }} {{Élu|Début=1659 |Fin= |Identité=Jacques Brisset |Parti= |Qualité=seigneur de l’Épinettte }} {{Élu|Début=1660 |Fin= |Identité=Pierre Bonneau |Parti= |Qualité=seigneur de la Garette, de la Moye et de Noron }} {{Élu|Début=1661 |Fin= |Identité=Raoul Blouin |Parti= |Qualité=seigneur de Marçays }} {{Élu|Début=1662 |Fin=1663 |Identité=Jacques Brisset |Parti= |Qualité=seigneur de l’Épinettte<br/>2{{e}} et 3{{e}} élections }} {{Élu|Début=1664 |Fin= |Identité=Charles Guyot |Parti= |Qualité=seigneur de Luns }} {{Élu|Début=1665 |Fin= |Identité=Jacques Turpault |Parti= |Qualité=seigneur de la Brissonnière }} {{Élu|Début=1666 |Fin= |Identité=Philippe Gaugain |Parti= |Qualité=seigneur de Saur et de Bernegoue }} {{Élu|Début=1667 |Fin=1668 |Identité=Jean Leroy |Parti= |Qualité=seigneur de Forges<br/>1{{re}} et 2{{e}} élections }} {{Élu|Début=1669 |Fin= |Identité=Pierre Cochon |Parti= |Qualité=seigneur de Martigné, de l’Apparent et de la Bigaudière }} {{Élu|Début=1670 |Fin= |Identité=Jean Chargé |Parti= |Qualité=seigneur de l’Aubresay }} {{Élu|Début=1671 |Fin= |Identité=Philippe Thibault |Parti= |Qualité=seigneur du Meslier }} {{Élu|Début=1672 |Fin= |Identité=Charles Guyot |Parti= |Qualité=seigneur de Luns }} {{Élu|Début=1673 |Fin=1675 | Identité=Christophe Augier |Parti= |Qualité=seigneur de la Terraudière }} {{Élu|Début=1676 |Fin= |Identité=Pierre Joulaint ou ''Joulain'' |Parti= |Qualité=seigneur de Mérillé et de Boisrivé }} {{Élu|Début=1677 |Fin=''élection annulée'' |Identité=André Ducrocq |Parti= |Qualité=seigneur du Breuil }} {{Élu|Début=1677 |Fin= |Identité=Pierre Joulain |Parti= |Qualité=seigneur de Mérillé<br/>2{{e}} élection }} {{Élu|Début=1678 |Fin= |Identité=Philippe Cochon |Parti= |Qualité=seigneur du Puy }} {{Élu|Début=1679 |Fin=1681 |Identité=Jacques Fradet |Parti= |Qualité=seigneur de Saint-Denis }} {{Élu|Début=1681 |Fin=1684 |Identité=Alexis Marsault |Parti= |Qualité=seigneur de la Cailletière }} {{Élu|Début=1685 |Fin= |Identité=Christophe Augier |Parti= |Qualité=seigneur de la Terraudière }} {{Élu|Début=1686 |Fin= |Identité=Philippe Piet |Parti= |Qualité=seigneur de Piédefond }} {{Élu|Début=1687 |Fin= |Identité=François Charton |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1688 |Fin= |Identité=Jacques Thibault |Parti= |Qualité=seigneur de la Gaschère }} {{Élu|Début=1689 |Fin= |Identité=Pierre Vaslet |Parti= |Qualité=seigneur de Malleray }} {{Élu|Début=1690 |Fin= |Identité=Laurent Chebrou |Parti= |Qualité=seigneur des Loges, de la Roulière et du Petit-Château }} {{Élu|Début=1691 |Fin= |Identité=Philippe Cochon |Parti= |Qualité=seigneur du Puy<br/>2{{e}} élection }} {{Élu|Début=1692 |Fin= |Identité=Christophe Augier |Parti= |Qualité=seigneur de la Terraudière<br/>2{{e}} élection }} {{Élu|Début=1693 |Fin=1718 |Identité=Jacques de Châteauneuf |Parti= |Qualité=seigneur de Pierre-Levée, de la Rivière et de la Goupillière }} {{Élu|Début=1718 |Fin= |Identité=François Desprez |Parti= |Qualité=seigneur de la Potterie }} {{Élu|Début=1719 |Fin= |Identité=François Vauguyon |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1720 |Fin= |Identité=Paul Esserteau |Parti= |Qualité=seigneur de Chalusson }} {{Élu|Début=1721 |Fin= |Identité=Alexandre Follet |Parti= |Qualité=seigneur de Sainte-Ouenne }} {{Élu|Début=1722 |Fin=1724 |Identité=Jacques Arnault |Parti= |Qualité=seigneur de Bonneuil }} {{Élu|Début=1725 |Fin= |Identité=Pierre Palustre |Parti=|Qualité=seigneur de Boisne, des Ardillers et du Couteau }} {{Élu|Début=1726 |Fin=1727 |Identité=Jean-Madeleine Chebrou |Parti= |Qualité=seigneur du Petit-Château }} {{Élu|Début=1728 |Fin= |Identité=François Rouget |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1729 |Fin=1744 |Identité=Pierre Thibault |Parti= |Qualité=seigneur de Boutteville }} {{Élu|Début=1745 |Fin=1749 |Identité=François Rouget |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1749 |Fin=1752 |Identité=Étienne Vaslet |Parti= |Qualité=seigneur du Puisac }} {{Élu|Début=1752 |Fin= |Identité=Jacques Arnault |Parti= |Qualité=seigneur de Bonneuil }} {{Élu|Début=1753 |Fin=1765 |Identité=Jacques Étienne Rouget de Maignau |Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début=1765 |Fin=1769 |Identité=Antoine Perret |Parti= |Qualité=seigneur du Coudray }} {{Élu|Début=1769 |Fin=1789 |Identité=Mathieu Rouget de Gourcez |Parti= |Qualité= }} {{ÉluFin}} }} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Maires de la [[Révolution française]] à [[1945]] |label= |largeur=80% |contenu= {{ÉluDébut|Liste des maires de Niort de la [[Révolution Française]] à [[1945]]}} {{Élu|Début= [[An II]] |Fin= |Identité= J. Cruvelier | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[An III]] |Fin= |Identité= Fr.-N. Proust | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[An V]] |Fin= |Identité= M.-A. Busseau | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[An VI]] |Fin= |Identité= Brisson | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[An VII]] |Fin= |Identité= Martin fils | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[An VIII]] |Fin= |Identité= Brisson | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[An XII]] |Fin= |Identité= Th.-J Main (refuse le poste) | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[****]] |Fin= |Identité= Demontigny | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1808]] |Fin= |Identité= Bouchet de Lingrimière | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1809]] |Fin= |Identité= E. Busseau-Rouget | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1811]] |Fin= |Identité= Moriceau (par intérim) | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1812]] |Fin= |Identité= Bernard-Chambinière | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1815]] |Fin= |Identité= Chebrou de la Roulière | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1818]] |Fin= |Identité= Le comte de Sainte-Hermine | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1826]] |Fin= |Identité= Chebrou de la Roulière | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1830]] |Fin= |Identité= Christin aîné (par intérim) | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= |Fin= |Identité= P.F. Proust | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1908]] |Fin= |Identité= Ludovic Anatole Martin Bastard | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1912]] |Fin= |Identité= Émile Cibiel | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1917]] |Fin= |Identité= Alphonse Boureau | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1920]] |Fin= |Identité= Émile Marot | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1925]] |Fin= |Identité= Louis Frère | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1932]] |Fin= |Identité= Pierre Fouillet | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1940]] |Fin= |Identité= Émile Panou | Parti= |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1944]] |Fin= |Identité= [[Émile Bèche]] |Fin= |Parti=[[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= }} {{ÉluFin}} }} {{ÉluDébut|Titre=Liste des maires de Niort depuis 1945}} {{Élu|Début= [[1947]] |Fin= [[1957]] |Identité= Félix Lelant |Parti=[[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1957]] |Fin= [[1971]] |Identité= [[Émile Bèche]] |Parti=[[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= }} {{Élu|Début= [[1971]] |Fin= [[1985]] |Identité= [[René Gaillard]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité=député }} {{Élu|Début= [[décembre]] [[1985]] |Fin= [[janvier]] [[2003]] |Identité= [[Bernard Bellec]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= }} {{Élu|Début= [[janvier]] [[2003]] |Fin=[[mars (mois)|mars]] [[2008]] |Identité= [[Alain Baudin]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité=conseiller régional }} {{Élu|Début= [[Mars (mois)|mars]] [[2008]] |Fin= ''en cours'' |Identité= [[Geneviève Gaillard]]<ref>[http://www.deux-sevres.pref.gouv.fr/AnnuairesPDF/elus.pdf Site de la préfecture des Deux-Sèvres], consulté le 10 mai 2008</ref> |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=députée }} {{ÉluFin}} La liste « Niort solidarité capitale » conduite par [[Geneviève Gaillard]] fille de [[René Gaillard]] a gagné l'élection municipale du 16 mars 2008 avec 50,91&nbsp;% des voix aux dépens de la liste « Vivons Niort ensemble » conduite par le [[maire]] sortant [[Alain Baudin]]. ==Démographie== {{Démographie| 1896= 23 674| 1911= 23 775| 1952= 31 584| 1962= 48 516| 1968= 55 984| 1975= 62 267| 1982= 58 203| 1990= 57 012| 1999= 56 663| 2006= 59 346| sansdoublescomptes= 1962|source=INSEE<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=79191&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Niort sur le site de l'Insee]</ref>}} <center> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:700 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:80000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:20000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:5000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1896 text:1896 bar:1911 text:1911 bar:1952 text:1952 bar:1962 text:1962 bar:1968 text:1968 bar:1975 text:1975 bar:1982 text:1982 bar:1990 text:1990 bar:1999 text:1999 bar:2006 text:2006 PlotData= color:barra width:14 align:left bar:1896 from:0 till: 23674 bar:1911 from:0 till: 23775 bar:1952 from:0 till: 31584 bar:1962 from:0 till: 48516 bar:1968 from:0 till: 55984 bar:1975 from:0 till: 62267 bar:1982 from:0 till: 58203 bar:1990 from:0 till: 57012 bar:1999 from:0 till: 56663 bar:2006 from:0 till: 59346 </timeline> </center> Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en [[1964]], Sainte-Pezenne en [[1965]], Saint-Florent en [[1969]] et Saint-Liguaire en [[1972]]. Elle est la 83{{e}} commune la plus peuplée de France [http://www.lexilogos.com/population_communes.htm]. ===Agglomération=== * L'agglomération de Niort compte environ {{unité|80000|habitants}} (avec [[Aiffres]], [[Chauray]], [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]], [[Échiré]], [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]], [[Saint-Gelais]]). * La [[communauté d'agglomération de Niort]] compte un peu plus de {{unité|103000|habitants}} et regroupe 29 communes. * L'[[aire urbaine]], la 56ème de France (en mars 1999), totalise plus de {{unité|125000|habitants}}. ==Économie== Longtemps important centre de chamoiserie (en témoigne le nom du club de football "Les chamois niortais"), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un '''important centre commercial et de services''', principalement financiers. Le secteur des services y emploie {{unité|20000|salariés}}. Selon la [[Banque de France]], '''ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française''', en terme d'échanges de flux financiers [http://www.agglo-niort.fr/spip.php?rubrique34], derrière [[Paris]], [[Lyon]] et [[Lille]]. Niort se situe au 7ème rang sur 50 (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs. ===Les mutuelles d'assurances=== Niort est l'une des villes à l'origine et reste l'une des places fortes de l'[[économie sociale]] française. La ville est en particulier considérée depuis les années 70 comme '''la capitale des [[Mutualisme (économie)|mutuelles]] d'[[assurance]]s'''. Premiers employeurs de la ville (environ {{unité|6000|salariés}}), les mutuelles étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels... Dans les années 80-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 90, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies (MACIF-MAIF) et de partenariats commerciaux (MAAF-[[Mutuelles du Mans|MMA]]-[[Garantie mutuelle des fonctionnaires|GMF]], [[Caisse d'épargne]]-MACIF-MAIF, MAAF-[[Banque populaire]]…). Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs. Niort abrite de nombreux sièges sociaux. * La '''[[MAIF]]''' fondée en 1934, Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France et ses filiales, FILIA MAIF, PARNASE MAIF (assurance vie), SERENA MAIF (2,6 Md€ de CA en 2006, plus de 2,6 millions de sociétaires, 6ème assureur auto français). * '''Groupe [[MAAF]]''' fondée en 1950, Mutuelle d'assurance des artisans de France et ses filiales MAAF VIE, MAAF SANTE, NEXX ASSURANCES dont les sièges nationaux sont à Niort (3,4 Md€ de CA en 2006, plus de 3,7 millions de clients, {{unité|6800|salariés}}, 5{{e}} assureur auto français). Groupe MAAF est membre fondateur de COVEA (SGAM : Société de Groupe d'Assurance Mutuelle), structure permettant de renforcer les synergies entre les mutuelles la composant (MAAF-MMA en 2003, rejoints par GMF-Azur en 2005, Azur ayant depuis fusionné avec MMA). COVEA est devenu le premier assureur dommages de France avec 16% de parts de marché. * La '''[[MACIF]]''' fondée en 1960, Mutuelle d'Assurance des Commerçants et Industriels de France et ses filiales MUTAVIE, MACIF GESTION, MACIFILIA (4,7 Md€ de CA en 2006, plus de 4,7 millions de sociétaires et plus de 15 millions de contrats d'assurance, 2ème assureur auto français). * La '''[[SMACL]]''' fondée en 1972, Société Mutuelle d'Assurance des Collectivités Locales, premier assureur des collectivités locales et des élus en France, elle est également l'assureur des associations (200 M€ de CA en 2006). * [[Inter Mutuelles Assistance]] (IMA) fondée en 1983, N°1 Européen de l'assistance (aux personnes, aux véhicules…) avec quelques 50 millions de bénéficiaires. * [[Groupama]] Centre Atlantique (GCA) : Caisse régionale de [[Groupama]] rayonnant sur 11 départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Landes, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne). Avec {{unité|1615|salariés}}, {{unité|415000|clients}}, Groupama Centre Atlantique réalise 700 M€ de CA. * La SMIP, Services mutualistes des individuels et des professionnels, importante mutuelle régionale de santé ({{unité|214000|assurés}}, 64 M€ de CA). ===La banque=== Niort est également le siège de : * la Banque populaire Centre Atlantique, banque régionale membre du groupe [[Banque populaire]], issue de la fusion en 2003 de la Banque populaire du Centre (dont le siège était à [[Limoges]] et de la Banque populaire Centre Atlantique. Cette banque rayonne sur 8 départements sur 3 régions, * la Socram, société de crédit à la consommation diffusant ses produits au travers des réseaux de 10 mutuelles partenaires. ===Les services=== Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités : * courtage d'assurances (François Bernard Assurances, etc.), * audit et expertise comptable (Groupe Y, [[KPMG]], Fiducial, etc.), * services informatiques (Logica, [[Thales]], Darva, [[GFI Informatique]], [[Sopra]], [[T-Systems]], etc), * activités de gestion des risques (le CEPR (Centre Européen de Prévention des Risques) basé à Niort est un observatoire et un centre d'études pour les mutuelles). Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron. La ville est également dotée d'un I.U.T. rattaché à l'Université de Poitiers qui accueille environ un millier d'étudiants sur deux sites : à Noron et à Duguesclin. Cet I.U.T. est spécialisé dans les formations aux métiers des assurances et de la gestion des risques. ===Pôle commercial=== La ville est depuis longtemps un '''important pôle commercial''' au sein duquel l'offre dépasse largement la norme pour une agglomération de cette taille (centre-ville et centres commerciaux en périphérie : Niort-Est, les Trente-ormeaux, Mendès France, Mendès France II). Cette activité commerciale importante est en partie imputable au niveau sensiblement plus élevé du salaire moyen des habitants de l'agglomération niortaise par rapport à la moyenne nationale (conséquence de la présence des sociétés d'assurance et de la forte activité salariale des femmes). Elle vient aussi confirmer l'attractivité commerciale ancienne de la ville. Ainsi, la Foire Exposition annuelle ([[Foirexpo de Niort]]), qui se tient le premier week-end de mai, attire toujours plus de {{unité|100000|visiteurs}}, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest de la France (20ème de France). Elle est une survivance des foires médiévales qui se tenaient à Niort. L'agglomération abrite également le siège, et les entrepôts de la [[CAMIF]] (Coopérative d'Achat de la Mutuelle des Instituteurs de France), créée par la [[MAIF]] en 1947. Bien qu'en difficulté, la [[CAMIF]] est la troisième société de vente à distance en France après La Redoute et 3 Suisses International. Initialement réservée au corps enseignant, elle est désormais ouverte à tous et a ouvert un réseau de magasins sur toute la France. ===Logistique=== L'agglomération de Niort est devenue '''un centre logistique de premier ordre''' du fait de sa localisation, des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par 5 échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83, sans oublier la future A810) et ferroviaires l'environnant (Gare TGV et gare de triage). La ville profite aussi de la proximité du port de [[La Rochelle]]. L'agglomération s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique. À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de [[La Crèche]], se trouve un important centre routier et logistique sur le site d'Atlansèvre, zone d'activités de 450 hectares en cours de développement. De nouveaux sites sont en cours de réalisation afin de compléter l'offre actuelle en la matière : - plateforme multimodale autour de la gare de frêt de Saint-Florent susceptible d'accueillir des trains de 750 mètres de long, - zones de 300 hectares reliées sous l'appellation "Niort Terminal", véritables bases arrière containers du port de La Rochelle (projet soutenu par la CCI des Deux-Sèvres). "Niort Terminal" est conçu comme un point de re-concentration destiné à assembler et redistribuer les containers qui y arriveraient et en repartiraient soit par le rail soit par la route. ===Industries=== Enfin, Niort abrite également un tissu économique diversifié composé d'entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent sous traitantes de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique (ECE- Groupe [[Zodiac]], Leach International), la chimie ([[Arizona Chemical Company|Arizona Chemical]], Christol Grease - Groupe [[Shell (compagnie)|Shell]]), la transformation du bois (Groupe [[Rougier]], propriétaire d'exploitations forestières en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire, les équipements électriques, et l'électronique. ===Autres=== Le principal employeur de la ville et du département des [[Deux-Sèvres]] est le centre hospitalier ({{unité|2742|salariés}} en 2007). À noter que la plus importante clinique privée de la région [[Poitou-Charentes]] est située à Niort (polyclinique Inkermann). Niort est également l'un des principaux centres de formation aux métiers de l'assurance et des risques en France, notamment au travers d'établissements spécialisés : * le CEPR - Centre européen de prévention des risques, * l'IRIAF - Institut des risques industriels assurantiels et financiers. Ces thématiques sont également reprises dans les formations dispensées par l'antenne locale de l'[[université de Poitiers]], par l'IUP et l'IUT de Niort<ref>[http://www.agglo-niort.fr/spip.php?rubrique154 RUbrique - Les formations - Communauté d'Agglomération de Niort<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. La ville accueille au total un millier d'étudiants chaque année. Enfin, Niort est le siège de la [[Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres]]. ==Quartiers de Niort== La ville se divise en 13 quartiers :<br/> 1) à l'ouest : Sainte-Pezenne, Saint-Liguaire, Noron (Parc des Expositions et IUT-Technopôle), Tour-Chabot, Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer longeant la Vieille Sèvre, <br/> 2) à l'est : Souché, Champommiers, Champclairot, Goise, <br/> 3) au nord : Les Brizeaux, Cholette, Espaces Mendès-France I et II, <br/> 4) au sud : Clou-Bouchet et Saint-Florent. ==Transports urbains== Les TAN, [[Transports de l'agglomération niortaise]], gèrent 12 lignes principales, dont une spécialisée pour le dimanche (8). La ville est pionnière dans l'utilisation des bus fonctionnant à l'hydrogène, fournis par l'équipementier deux-sévrien Heuliez. ==Personnages célèbres== * '''Françoise d'Aubigné''', plus connue sous le nom de [[Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon|M{{me}} de Maintenon]] (Niort [[1635]] - [[Saint-Cyr-l'École]] [[1719]]). Favorite, puis ''épouse morganatique'' en [[1683]] du roi [[Louis XIV de France|Louis XIV]], née à Niort dans une maison de la rue du Pont, près du château où son père [[Constant d'Aubigné]], le fils du célèbre poète [[Agrippa d’Aubigné]], était prisonnier pour dettes. (voir la page de [[Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon|M{{me}} de Maintenon]]) [[Image:Francoise Aubigne 1.jpg|thumb|right|Françoise d'Aubigné, [[marquise de Maintenon]]]] * '''[[Jean-Pierre Louis de Fontanes]]''' (Niort [[1757]] - [[Paris]] [[1821]]). Ecrivain, président du [[Sénat]] sous [[Napoléon Ier|Napoléon]] 1{{er}}, qui le fera comte d'Empire, et grand maître de l'université de [[1808]] à [[1817]]. Il réorganisa entièrement le système scolaire français, depuis les classes primaires jusqu'à l'université. Il est fait marquis par [[Louis XVIII]]. * '''Augustin Bernard d'Agesci''', dit Bernard d'Agesci (Niort [[1757]] - ? [[1828]]). Peintre [[Néoclassicisme|néoclassique]] de compositions religieuses, scènes mythologiques, portraits, il était également copiste. Ses sujets religieux, mythologiques et ses portraits sont parfois pourvus d’un lyrisme qui fait penser à l’art de [[Eugène Delacroix|Delacroix]]. Il est également connu pour son ouvrage : « Projets d’organisation d’une nouvelle direction générale des Arts », Paris, [[1805]]. Le nouveau Musée de Niort porte son nom. *'''[[Jacques de Liniers]]''' (Niort [[1753]] - [[Cabeza de Tigre]] - [[Argentine]] [[1810]]). Vice-roi de la [[Vice-royauté du Río de la Plata]] ([[1807]]-[[1809]]), connu également sous le nom de Santiago de Liniers. * '''[[Antonin Proust]]''' (Niort [[1832]] - [[Paris]] [[1905]]). Homme politique et journaliste français. Député [[République|républicain]] des [[Deux-Sèvres]], secrétaire de [[Léon Gambetta]], qui le fait ministre des Beaux-Arts. Il fonde l'[[École du Louvre]] en [[1882]]. Ami d'[[Édouard Manet]], il sera un grand promoteur du travail du peintre après sa mort. [[Image:Edouard_Manet_079.jpg|thumb|right|225px|'''Antonin Proust'''<br />Portrait par [[Édouard Manet]] (v. [[1877]])<br /><small>Musée Pouchkine, [[Moscou]]</small>]] * '''[[Jean Victor Largeau]]''' (Niort [[1842]] - ? [[1897]]), explorateur du [[Sahara]] et du [[Congo français|Congo]], il fit deux tentatives infructueuses pour traverser le [[Sahara]] par [[Ghadamès]] ([[1874]]-[[1875]]) et pour gagner [[Tombouctou]] ([[1877]]). Il fut également fonctionnaire colonial en tant qu'administrateur de l'[[Oubangui]], sous les ordres de [[Pierre Savorgnan de Brazza]]. Il a laissé une grande correspondance et publia : 'Le Sahara' (Paris, [[1870]]); 'Le Pays de Rirha-Ouargla' ([[1879]]); 'Le Sahara algérien' (2{{e}} éd., [[1882]]). * '''Général [[Victor Emmanuel Largeau]]''', fils du précédent ([[Irun]] [[1867]] - [[Avocourt]], [[Bataille de Verdun|Verdun]] [[1916]]). Organisateur et pacificateur du [[Tchad]] ([[1903]]-[[1913]]). Il décède au cours de la [[bataille de Verdun]] et est enterré à [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]]. La ville tchadienne de [[Faya-Largeau]] porte son nom. * '''[[Louis Tardy]]''', né à [[Coulon]], élève au lycée Fontanes de Niort, il se voit confier en [[1920]] la direction générale de l'Office national du [[Crédit agricole]] dont il est nommé directeur et qui deviendra en [[1926]] la Caisse nationale de Crédit agricole. Il marquera durablement l’institution de son empreinte [http://www.credit-agricole.fr/groupe-credit-agricole/qui-sommes-nous-13/notre-histoire-25/index.html]. En [[1946]], il prend la présidence de la Caisse régionale de Crédit agricole des [[Deux-Sèvres]] (devenue depuis [[1995]] la Caisse Régionale de Crédit agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres). Il participe par ailleurs à la fondation de la Fédération nationale du Crédit agricole en mai [[1945]]. * [[Gaston Barré]] ([[Cholet]] [[1864]] - ?). Industriel, pionnier de l'automobile. Très jeune, il s'intéressa au [[vélocipède]] qui était un mode locomotion jugé révolutionnaire à l'époque et s'établit à Niort à la fin du {{XIXe siècle}} comme « loueur et fabriquant de cycles » et se lance dans la fabrication de véhicules à moteur. Avant la Grande Guerre, les voitures Barré remportent plusieurs succès dans le tout nouveau Tour de France automobile. L'entreprise connait un développement important jusque dans les années [[1920]], où elle compte 250 ouvriers. Véritable visionnaire, il lance l'un des premiers services après vente de France. Il lance également les premiers véhicules utilitaires. Gaston Barré aurait pu être l'un des plus grands constructeurs français. D'autant qu'il en avait largement les moyens financiers et qu'au sommet de sa gloire, ses usines sortaient une voiture/jour. Toutefois, la maison Barré disparaît en [[1930]]. [http://gazoline.net/article.pcgi?id_article=196] Un lycée professionnel spécialisé en carrosserie et métiers de l'automobile porte son nom à Niort. * [[Pierre-Marie Poisson]] (Niort [[1876]] - [[Paris]] [[1953]]). Sculpteur, auteur entre autres du monument aux morts du Havre, des porte-lumières du [[Collège de France]], de la fontaine de [[Dreux]], de la Foi et l'Espérance de l'église [[Saint-Nicolas-du-Chardonnet]], du grand ensemble placé au bas du château d'eau du [[palais de Chaillot]], des bas-reliefs de la salle à manger du paquebot ''[[Normandie (paquebot)|Normandie]]''… [http://www.sculpture1940.com/bio/poisson.htm] * '''[[Léonce Perret]]''' (Niort [[1880]] - [[Paris]] [[1935]]). Comédien, metteur en scène de théâtre puis acteur, scénariste, réalisateur et producteur de films cinématographiques. * '''[[Ernest Pérochon]]''' ([[Courlay]] [[1885]] - ?[[1942]]). Instituteur et écrivain. Lauréat du [[Prix Goncourt]] en [[1920]] pour '[[Nêne]]'. * [[Raymond Cartier]] (Niort [[1904]] - [[Paris]] [[1975]]), journaliste à [[Paris-Match]], dont il fut le Directeur (1949) et le co-directeur général (1968) et à [[RTL]]. Il a été un partisan affiché de la décolonisation africaine et de la construction de l'Europe. On lui doit la célèbre expression "La [[Département de la Corrèze|Corrèze]] avant le [[Zambèze]]". * '''[[Henri-Georges Clouzot]]''' (Niort [[1907]] - [[Paris]] [[1977]]). Réalisateur, scénariste, dialoguiste et producteur de cinéma. Son nom est attaché à la réalisation de chefs-d’œuvre du cinéma français tels que ''[[Quai des Orfèvres]]'', ''[[Le Salaire de la peur]]'', ''[[Le Corbeau (film)|Le Corbeau]]'', ''[[Les Diaboliques]]''… *[[Patrick Roy (animateur)]] (Niort [[1952]] - [[Villejuif]] [[1993]]). Né Patrick Boyard, animateur de jeux sur [[TF1]] (''[[le Juste Prix]]'', ''[[Une Famille en or]]'', ''[[Succès Fou]]'') et sur [[RMC]]. * '''[[Ségolène Royal]]''', candidate à la mairie de Niort en [[1995]], où elle obtient l'investiture du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]. Elle échoue face au maire socialiste sortant [[Bernard Bellec]] qui avait refusé de se retirer. Elle restera conseillère municipale. Elle réussit toutefois son ancrage local en tant que député de la deuxième circonscription des [[Deux-Sèvres]] ([[Saint-Maixent-l'Ecole]]) et à [[Melle (Deux-Sèvres)|Melle]], tremplin dans sa conquête de la région [[Poitou-Charentes]] en [[2004]]. Candidate à l'[[élection présidentielle de 2007]], elle perd au second tour, face à [[Nicolas Sarkozy]] avec 46,94% des voix. * [[Roland Mihaïl]], [[journaliste]], (Niort [[1953]]). Il présente une émission chaque dimanche matin sur [[France Inter]]. Il collabore également au magazine ''[[Capital]]''. * [[Michel Royer]], réalisateur et scénariste originaire de Niort. Il a obtenu le [[César du cinéma|César]] du meilleur [[film documentaire]] 2007, pour son film ''[[Dans la peau de Jacques Chirac]]'', réalisé avec [[Karl Zero]]. Il a également réalisé "[[Ségo et Sarko sont dans un bateau]]" en [[2007]]. * '''[[Richard Texier]]''' (Niort [[1955]]). Peintre, sculpteur, graveur. Travaille et/ou expose successivement à [[New York]], [[Moscou]], [[Tokyo]], [[Taipei]], [[Hyères]] à la [[Villa Noailles]], [[Amsterdam]], [[Paris]], [[Madrid]] et [[Shanghai]]. * [[Nicolas Crosbie]]: coureur cycliste né à Niort le [[2 avril]] [[1980]]. * [[Mathieu Claude]]: coureur cycliste né à Niort le [[17 mars]] [[1983]]. * [[Pierre-Henry Brandet]]: journaliste sportif à [[France Télévisions]], originaire de Niort. ==Monuments et lieux touristiques== ===Le [[donjon]]=== [[image:Niort donjon.JPG|thumbnail|Le donjon ]] Au bord de la [[Sèvre niortaise]], se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Ils formaient le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long. C'est [[Henri II Plantagenêt]] qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, [[Aliénor d'Aquitaine]], lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du {{XIIe siècle}} le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des [[jardin]]s et une place d'arme sur laquelle il y avait la [[collégiale]] Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]]. Plus tard le château servira de [[prison]]. Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère. À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de 16 mètres étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au {{s-|XV|e}}, que fut élevé le corps de bâtiment central. Le Donjon est aujourd'hui classé monument historique. Ancien musée, il abrite parfois des expositions temporaires. De la plate-forme, on a une très belle vue sur la ville et sur la [[Sèvre niortaise|Sèvre]].<br /> ===Le [[Pilori]]=== [[image:Niort Pilori.JPG|thumbnail|le [[pilori]]]]'''Le pilori''' c'est l'ancien [[hôtel de ville]], précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au {{XVIe siècle}} par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du [[beffroi]] date du {{XVIIe siècle}}. Après avoir abrité un temps des [[exposition artistique|exposition]]s temporaires, il est aujourd'hui, provisoirement, une [[librairie]]. De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles. À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin {{s-|XIV|e}}) avec deux sauvages cantonnant une tour. Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le Pilori est classé monument historique. Il abrite actuellement La Librairie et retrouvera bientôt sa fonction d'espace d'expositions artistiques. [http://www.vivre-a-niort.com/fr/decouvrir-niort/tourisme/le-patrimoine/le-pilori/ Voir le site de la ville] ===Édifices religieux=== [[Image:Niort_eglise_notre_dame.jpg|right|thumbnail|100px|La flèche de l'église Notre-Dame]] * '''L’église Notre-Dame''' L'église de [[architecture gothique|style gothique]] flamboyant remonte au {{s-|XIV|e}}, mais doit en bonne partie son aspect actuel aux XV{{e}} et XVI{{e}} s. Ancienne [[église (édifice)|église]] [[architecture romane|romane]], son plan présente une nef centrale, assez large, cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles. L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du gothique angevin ou "Plantagenêt". Elle possède un [[clocher]] à flèche [[cône (géométrie)|conique]] de 75 mètres. L'entrée principale du côté Nord, s'orne d'un remarquable portail du {{s-|XVI|e}}, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L'architecte Maturin Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. C'est en 1771 que le maître autel fut transféré à l'Ouest et que l'on désorienta ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de l'important vitrail (XVI{{e}} s. - XVII{{e}} s.) éclairant la nef et dont le thème est l'Arbre de Jessé (restauré). Côté Sud, on remarquera dans la première chapelle, les tombeaux de marbre ({{s mini-|XVII|e}} s.) de la famille des Baudéan-Parabère<ref>[http://cluaran.free.fr/mb/bib/niort.html Inscriptions Niort<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau<ref>[http://cluaran.free.fr/mb/bib/niort.html Inscriptions Niort<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> ({{s-|XVII|e}}). Plus loin deux importants tableaux peints par Lattainville ({{s-|XVIII|e}}). À l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau de Bernard d'Agesci (1810). La chaire de style néo-gothique (1877) comme le chemin de croix, en chêne sculpté, sont d'une remarquable exécution. Présence de tapisseries d'Aubusson ({{s-|XVIII|e}}). Sa flèche est la plus haute du département, s'élevant à 76 m. [[Image:Niort_eglise_standre.jpg|right|thumbnail|100px|L'église St-André]] * '''L’église Saint-André''' De l'important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l'époque gothique, puis sous la Renaissance, l'édifice fut ruiné par les protestants en 1588. Après une première restauration, l'église fut reconstruite et agrandie en 1685. Elle servit de magasin de fourrages pendant les guerres de Vendée, date à laquelle fut prolongée vers la place Chanzy, la rue Saint-André, qui, traversant le cimetière paroissial qui entourait l'église, permettait l'accès direct à la caserne de cavalerie. L'édifice actuel élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais Segrétain, est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du {{s-|XIII|e}}. À l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. À remarquer un Christ en croix, peinture du {{s-|XVIII|e}} par Lattainville, un Christ en bois du {{s-|XVIII|e}}, ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du {{s-|XVII|e}}. * ''' L'église Saint-Florent ''' du {{Ve siècle}} orné d'un [[clocher]]-[[porche]] du {{XIe siècle}} dont les deux baies abritent chacune une cloche, a probablement remplacé au {{s-|XI|e}}, un édifice du {{s-|V|e}}. Des [[bas-relief]]s remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs. [[Image:Niort_eglise_stetienne.jpg|right|thumbnail|100px|L'église St-Etienne]] * '''L'église St-Etienne-du-Port''' du {{XIXe siècle}} Édifice néogothique, cette église est composée d'une seule nef, ainsi que d'un déambulatoire. * '''L’église Sainte-Pezenne'''. Cette église du début du {{XIIe siècle}} est la plus ancienne de Niort, et conserve de l'époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher-porche roman est un type rare dans la région. * L’'''ancienne abbaye de la Roussille''' ou de Saint-Liguaire, propriété privée située impasse de l'Abbaye : salle capitulaire et crypte. [[Image:Niort_eglise_sthilaire.jpg|right|thumbnail|100px|L'église St-Hilaire]] * '''L'église St-Hilaire''' du {{XIXe siècle}}, de l'architecte niortais Segrétain (auteur de la Gare et de l'église Saint-André notamment). * '''Le Temple protestant''' Vendue en 1800 à la ville de Niort, l'église de l'ancien couvent des Cordeliers (XIII{{e}} s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte. L'édifice gothique, fortement endommagé pendant les guerres de religion, fut restauré sous [[Henri IV de France|Henri IV]] et au {{s-|XIX|e}}. La nef unique, à chevet plat, abrite une importante chaire agrémentée d'une sobre décoration de panneaux. ===Les halles=== [[image:Niort_Halles_donjon.JPG|thumbnail|Les halles et le donjon ]] '''Les halles''', construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de [[Victor Baltard|Baltard]] sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du Commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Bel exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Au [[Moyen Âge]], on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France », elles abritent le [[marché]] du mardi au dimanche, le matin et jusqu'à 14h. Le jeudi et le samedi, le marché s'étale aussi sur le parvis. ===Édifices militaires=== * La '''caserne Du Guesclin''', place Chanzy. Du nom de [[Bertrand du Guesclin]], caserne de type [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] dont la construction fut commencée en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Bouteville, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais. La caserne se composait d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter 720 hommes ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. Le quartier abrite 43 régiments de cavalerie qui se succèdent pendant 160 ans (les régiments d’Ancien Régime changeaient de garnison plusieurs fois par an). Le [[7e régiment de hussards|7e régiment de hussards]] marqua la vie quotidienne des Niortais de 1862 à 1919. Les casernes abritèrent également la milice bourgeoise de Niort qui s'organisa dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par [[Louis XIII]] en régiment sous le titre de [[Régiment Royal Niort]]. Le commandement de ce régiment appartenait au maire niortais qui se voyait attribuer le grade de colonel. Actuellement en travaux pour accueillir le conseil général des [[Deux-Sèvres]]. ===Édifices civils=== * '''Place de la Brêche''', ancien lieu de [[foire]], superbe et vaste place qui était surplombée d'un joli [[jardin]] public orné de [[statue]]s auquel on accédait par un [[escalier]] monumental ainsi qu'un immense parking de plus de 1000 places. La place est actuellement en cours de transformation pour créer un parking souterrain, un centre de conférences, une brasserie, un complexe cinématographique de 12 salles géré par le groupe [[CGR (cinéma)|CGR]] et un immense jardin public, remplaçant ainsi le parking de surface. Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobiles a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants. Le nom de la place provient de la « brêche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dédié aux importantes foires royales. * Le '''fort Foucault''', situé sur un îlot au milieu de la Sèvre niortaise, en contrebas du donjon. Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au {{XIIe siècle}} en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours. Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties. C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique. [[Auguste Tolbecque]] (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devint le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion. Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes. * La '''[[Tour de Chappe|tour du télégraphe Chappe]]''', 22 rue du Vivier. Située sur le terrain du service hospitalier "Les Terrasses" cette tour crénelée qui supportait le '''[[Sémaphore (communication)|sémaphore]]''' est en assez bon état de conservation malgré une absence de restauration. * [[Image:Niort_anciens_bains_Juin.jpg|thumbnail|Les anciens bains Juin]]Les anciens '''bains Juin''', 28 rue Baugier. Ce très bel immeuble des premiers bains-douches niortais, construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre niortaise, est particulièrement remarquable par sa partie antérieure en forme de tour qui abritait les machines. L'esthétique hispanisante de sa façade serait l'œuvre d'un architecte mexicain. L'établissement de bains cessa son activité dans les années cinquante pour devenir une maison d'habitation. Un projet de transformation en hôtel serait actuellement à l'étude. (propriété privée inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques.) * La '''ferme de Chey''', au lieu dit Chey était une métairie dépendant de l'abbaye de Saint-Liguaire. Un appui de fenêtre mouluré daterait de la fin du Moyen Âge et une porte à encadrement chanfreiné du {{XVIIIe siècle}}. *La prison [[panoptique]] du {{XIXe}} siècle * La rue Ricard et ses dragons de bronze. Dans la principale rue commerçante de la ville se dressent quatre dragons en bronze tout droit sortis de la Sèvre niortaise. L’origine de ces dragons est tirée d’une légende qui raconte la victoire d’un chevalier ayant vaincu une de ces bêtes qui hantait le [[marais poitevin]] à la fin du {{s-|XII|e}}. Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton de celui réservé aux voitures. * '''Maisons anciennes''' : ** Le '''Logis d'Hercule'''. Cette taverne du {{XVIe siècle}} est célèbre pour avoir été le lieu où se serait déclaré le premier cas de la [[peste]] au {{XVIIe siècle}}. (Propriété privée) **Au 30 rue Saint-Jean, il y a la '''maison ''dite'' du Gouverneur''', qui date du {{XVe siècle}}.(Propriété privée) **Au n° 3 de la rue Petit Saint-Jean se trouve '''l'hôtel d'Estissac''' élégante demeure [[Renaissance artistique|Renaissance]]. (Propriété privée) **Au n° 5 de la rue du Pont se trouve '''l'hôtel de Chaumont''', de la fin du {{s-|XV|e}}, maison natale de [[Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon|Françoise d'Aubigné]]. Prison royale depuis le milieu du {{XVIe siècle}} jusqu'au milieu du {{XIXe siècle}}. (propriété privée) **Au n° 55 de la rue Saint-Gelais, la '''maison de la Vierge''' : cette demeure à pans de bois du {{XVe siècle}}, actuellement presqu'en ruine, appartenait à une famille très connue. Elle tire son nom d'une statue de la Vierge située dans une niche de la façade. Une poutre en bois, dans la partie basse, lui donne un aspect encore plus remarquable. À l'intérieur, seul l'escalier est d'origine. ** Au n° 63 de la rue Saint-Gelais, '''l'hôtel de la Roulière''', construit en 1830 par l'architecte Pierre-Théophile Segretain pour le maire de Niort, Jean-Victor Chebrou de la Roulière. ** '''Ancien Hôtel de La Marcardière''', 13 rue Jean-Jacques-Rousseau. Avec des colonnes jumelles ioniques, son portail, unique vestige de l'ancien hôtel de La Marcadière, est caractéristique du {{XVIIIe siècle}}. Il donne accès à une cour où se trouve un pavillon daté de 1878 et une maison d'habitation de la seconde moitié du {{XIXe siècle}}. (Propriété privée) ** 27 rue de la Juiverie, une maison ancienne et tour d'escalier de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, ** La '''villa d'Agesci''' dite <i>la Maison Rose</i>, 50bis avenue Alsace-Lorraine, d'influence toscane aux murs recouverts d'un crépi rose, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. ===Une ville à la campagne=== * '''Ville fleurie :''' 3 fleurs [[Image:Ville fleurie.svg]][[Image:Ville fleurie.svg]][[Image:Ville fleurie.svg]] attribuées par le Conseil National des [http://www.villes-et-villages-fleuris.com Villes et Villages Fleuris] de France<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P79.htm Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes des Deux-Sèvres)]</ref>. * '''La Coulée Verte''', périple à travers la ville composé de quais et de berges aménagés, de passerelles aux noms évocateurs (le pont des arts, les eaux vives…) permettant de passer d’une rive à l’autre, ou d'îlots en îlots. Aujourd'hui il est possible de relier le centre de Niort à [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]], première cité du [[marais poitevin]]. * '''Chemin communal du III{{e}} Millénaire'''. Ceinturant la ville sur 53 km, ce chemin, ouvert au public en 2000, est un lieu de promenade à pieds ou à vélo. Le Chemin propose 9 parcours permettant de découvrir la variété des paysages, de la faune et de la flore des alentours de Niort. ==Éducation== ===Établissements scolaires=== ====Écoles maternelles==== =====Établissements privés===== *Notre-Dame *Saint-Florent *Saint-Hilaire *Sainte-Macrine *Sainte-Thérèse *Jeanne-d'ARC =====Établissements publics===== *Louis Aragon *Agrippa d'Aubigné *Paul Bert *Les Brizeaux *Ferdinand Buisson *Pierre de Coubertin *Jules Ferry *Jean Jaurès *Langevin - Wallon *Jean Macé *Jean Mermoz *Jules Michelet *La Mirandelle *Louis Pasteur *Ernest Pérochon *Jacques Prévert *Edmond Proust *George Sand *Jean Zay *Émile Zola ====Écoles élémentaires==== =====Établissements privés===== *Notre-Dame *Saint-Florent *Saint-Hilaire *Sainte-Macrine *Sainte-Thérèse =====Établissements publics===== *Louis Aragon *Agrippa d'Aubigné *Paul Bert *Les Brizeaux *Ferdinand Buisson *Pierre de Coubertin *Jules Ferry *Jean Jaurès *Langevin - Wallon *Jean Macé *Jean Mermoz *Jules Michelet *La Mirandelle *Louis Pasteur *Ernest Pérochon *Jacques Prévert *Edmond Proust *George Sand *Jean Zay *Émile Zola ====Collèges==== *François Rabelais *Gérard Philipe *Jean Zay *Notre Dame *Philippe de Commynes *Pierre et Marie Curie *Saint-Hilaire ====Lycées==== *Jean Macé *Paul Guérin *La Venise Verte *Gaston Barré *Saint-André Notre-Dame *Thomas Jean Main *Lycée horticole ===Établissements d'enseignement supérieur=== *Centre du Guesclin : Antenne de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers, spécialité Droit des assurances ==Culture== Niort fait partie du réseau Ville et Métiers d'Art. Le Pôle Régional des Métiers d’Arts (PRMA) est chargé par la [[communauté d'agglomération de Niort]] et la région [[Poitou-Charentes]] de promouvoir les métiers d’arts de la région (arts mécaniques, les arts graphiques, la poterie ou la facture instrumentale). Chaque été, se déroule une manifestation mettant à l’honneur les artisans d’arts de la région. === Établissements culturels === * Scène nationale Le Moulin du Roc, avec son cinéma d'art et d'essai. * Médiathèque générale (livres & audiovisuel), * Médiathèque régionale, * 5 bibliothèques de quartier, bibliobus et ludothèque<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/vie-quotidienne/sport-culture/mediatheque/index.html Site de la mediathèque]</ref>. * Musée [[Bernard-d'Agesci]] avec notamment une salle consacrée au sculpteur [[Pierre-Marie Poisson]], ainsi qu’une histoire de l'enseignement et une exceptionnelle collection d'histoire naturelle sur la faune régionale. * Musée du Donjon (actuellement en travaux) * Pilori, expositions temporaires. Les musées de la ville de Niort ont été récompensés en [[1990]] pour leur action en faveur des [[non-voyant]]s. Ils ont été regroupés dans l'ancien lycée de jeunes filles [[Jean Macé]] (avenue de Limoges) sous le nom de musée Bernard d'Agesci ouvert au public depuis 2006. === Cinémas === * Le Moulin du Roc * Méga CGR : composé de 12 salles et inauguré le 18 décembre 2007, il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Donjon. Il est situé en centre ville. === Manifestations culturelles === * Agenda des manifestations culturelles<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/vie-quotidienne/agenda-des-sorties/agenda-des-manifestations/index.html Agenda des manifestations culturelles]</ref> * Le Festival Opération Nouvelle(s) Scènes(s) a lieu à la fin mars dans les salles de spectacle et les bars niortais ; elle accueille des artistes locaux et d'autres de renommée nationale, symbolisant la nouvelle chanson française. * Les Jeudis niortais, concerts au bord de la [[Sèvre niortaise]] * Le Très Grand Conseil Mondial des Clowns qui se réunit tous les deux ans depuis 2003 * [[Foirexpo de Niort ]] <ref>[http://foirexpo.vivre-a-niort.com Foire expo de Niort]</ref> * Rencontres photographiques de Niort * Festival A2Bulles - la journée de la Bande Dessinée à Niort<ref>[http://niortenbulles.free.fr/ Festival A2Bulles - la journée de la Bande Dessinée à Niort]</ref> === Sports === ==== [http://www.vivre-a-niort.com/fr/vie-quotidienne/sport-culture/sports/index.html Équipements sportifs de la ville de Niort] ==== * Patinoire (rénovée en 2008) * Stade René-Gaillard à l'ouest (Porte du Marais Poitevin). En 2007, la ville a lancé la réalisation d'un Pôle des Sports. D'ici à 2012, sur un site de 122 hectares le long de l'avenue de Limoges, ce pôle devrait intégrer de nouveaux équipements sportifs (halle des sports, centre de développement du sport, mur d'escalade ainsi que des équipements de loisirs). La réalisation d'un stade de 12 000 places extensible à 20 000 fait débat, notamment sur son financement. ==== Clubs sportifs ==== * [[football]] : les [[Chamois niortais]] vont jouer en [[Championnat de France de football National|National]] (saison 2008/2009) ; * [[rugby]] : le [[Stade niortais rugby]] qui va jouer en [[Championnat de France de 1re division fédérale|Fédérale 1]] (saison 2008/2009) ; * [[Hockey sur glace]] : le [[Niort hockey club]] <ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000394 Niort Hockey Club]</ref> organise le Trophée Jacky Braud (24 h non stop de hockey) ; * [[plongée]] : APNEE, club de plongée sous marine<ref>[http://www.plongee79.com A.P.N.E.E]</ref> ; * [[baseball]] : le Baseball club niortais « Dragons »<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000175 Baseball club niortais]</ref> ; * [[roller]] : le Roller club niortais <ref>[http://www.rollerniortais.com Roller club niortais - Deux-Sevres - Accueil<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> et le Roller hockey niortais <ref>[http://www.rhn.fr.tc rhn.fr.tc<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> ; * [[hippisme]] : le Club Hippique Niortais<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000223 Club Hippique Niortais]</ref> ; * [[frisbee]] : le Niort ultimate club, club de [[frisbee]]<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000541 Niort Ultimate Club]</ref> ; * [[athlétisme]] : le Stade niortais athlétisme, club deux fois organisateur des [[Championnats de France d'athlétisme]] élite (1999 et 2007) et une fois du championnat de France junior<ref>[http://sna.athle.com/asp.net/espaces.home/home.aspx Stade Niortais Athlétisme]</ref> ; * [[karting]] : Karting.79 - Pôle de pilotage sports mécaniques [http://www.karting79.com] ; * [[basket-ball]] : l'AS Niort basket ball ; * [[natation]] : le Cercle des nageurs niortais (CNN) ; * [[taekwondo]] : Sojjok kwan club de taekwondo, créé en 1991, entraîné par Manuel Baptista et où [[Myriam Baverel]] a évolué. * CNPVA : Comité niortais pour la promotion de la vie associative. === Spécialités locales === L’'''[[Angelica|angélique]]''' est une herbe verte, longue, fine, une sorte de racine, riche en fibres qui s'apparenterait au cardon et que l'on utilise en confiserie, confiture, pâtisserie et liqueur. Des religieuses de la ville de Niort, au {{XVIIIe siècle}}, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise. Herbe à liqueur, l'angélique, seule ou associée à d'autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d'élixirs, de crèmes ainsi qu'à des liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d'angélique de Niort. Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. Il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives. Aujourd'hui, Niort maintient la tradition et la recette de l'angélique confite demeure un secret de fabrication. Toutefois, l'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune. [http://www.parc-marais-poitevin.fr/decouvrir/quelques_tresors_du_marais/et_encore/especes_vegetales_sauvegardees/angelique.phtml Présentation de l'angélique sur le site du parc Inter-régional du Marais poitevin] ==Jumelages== *{{jumelage|Atakpamé|Togo|Togo|année=1958}} *{{jumelage|Cobourg|Allemagne|Germany|année=1974|jourEtMois=14 juin}} *{{jumelage|Wellingborough|Royaume-Uni|the United Kingdom||année=1977|jourEtMois=27 novembre}} *{{jumelage|Springe|Allemagne|Germany|année=1979|jourEtMois=28 avril}} *{{jumelage|Tomelloso|Espagne|Spain|année=1981|jourEtMois=14 novembre}} *{{jumelage|Gijón|Espagne|Spain|année=1982}} *{{jumelage|Biała Podlaska|Pologne|Poland|année=1995}}<ref>{{pl}} [http://www.bialapodlaska.pl Biała Podlaska]</ref> ==Citations== *« Aller à Niort. Prendre le chemin de Niort ». C'est nier, démentir, mentir.<ref>''Dictionnaire des locutions françaises'', 1957 (Larousse)</ref> ==Voir aussi== === Articles de Wikipédia === * [[Communes des Deux-Sèvres]] * [[Communauté d'agglomération de Niort]] * [[Anciennes communes des Deux-Sèvres]] === Liens externes === * [http://www.vivre-a-niort.com/ Site de la mairie] * [http://plan.mairie-niort.com/ Plan de la ville de Niort] * [http://www.agglo-niort.fr/ Communauté d'agglomération de Niort] * [http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=73629 Niort sur le site de l'Institut géographique national] * [http://www.csc79.org/spip.php?site7 Les centres socioculturels de Niort] * [http://www.vivre-a-niort.com/fr/decouvrir-niort/tourisme/le-patrimoine/l-hotel-de-ville/panorama/index.html Visite virtuelle de l'Hôtel de Ville de Niort] == Sources == * Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-95194441-0-1 === Notes et références === {{références|colonnes=2}} {{Niort}} {{Préfectures des départements de France}} {{portail Poitou-Charentes}} [[Catégorie:Niort]] [[Catégorie:Commune des Deux-Sèvres]] [[ca:Niort]] [[ceb:Niort]] [[de:Niort]] [[en:Niort]] [[es:Niort]] [[id:Niort]] [[it:Niort]] [[ja:ニオール]] [[la:Novioritum]] [[nl:Niort]] [[nn:Niort]] [[pl:Niort]] [[pt:Niort]] [[ro:Niort]] [[sl:Niort]] [[sv:Niort]] [[vi:Niort]] [[vo:Niort]]