99 francs (livre) 593986 29986444 2008-05-25T17:38:41Z 81.57.93.26 /* "Plagiat" */ {{Voir homonymes|99 francs}} {{ébauche|littérature}} '''''99 francs''''' (rebaptisé '''''14,99 euros''''' depuis le passage à l'[[euro]]) est un [[roman (littérature)|roman]] [[livre à succès|à succès]] [[provocation|provocateur]] d'inspiration [[autobiographique]] de [[Frédéric Beigbeder]], publié en [[2000]] qui dénonce les dérapages [[cynique]]s du monde de la [[publicité]] dans la [[Occident|société occidentale]] de [[consommation]]. [[Image:Frederic Beigbeder.jpg|thumb|right|180px|[[Frédéric Beigbeder]] personnalité médiatique des nuits [[paris]]iennes, ex [[publicitaire]], [[critique littéraire]], [[romancier]] à succès, [[Maison d'édition|éditeur]], [[Chronique (presse)|chroniqueur]] sur [[Canal +]].]] == Style et structure d'écriture == Ce roman a été découpé en six chapitres dont chaque partie est nommée par un pronom personnel, en lien avec Octave, le protagoniste. Ainsi, dans le chapitre premier, « Je », l'auteur s'exprime à la première personne. dans le chapitre « Tu », il s'exprime à la seconde personne, comme une vue de l'extérieur de sa propre vie, et ainsi de suite jusqu'au pronom personnel « Ils ». Ce livre se termine par une pléiade de [[Slogan publicitaire|slogans publicitaires]], ceux-ci se finissant par « Bienvenue dans un monde meilleur ». Ainsi l'auteur cherche à faire comprendre au lecteur que la publicité nous envahit quotidiennement et que nous cherchons un monde meilleur, mais ce monde meilleur n'existe plus en dehors du monde publicitaire. == Résumé == Un directeur [[publicitaire]] décrit le [[cynisme]] de son métier. Dans ce roman d'[[autofiction]] d'inspiration [[autobiographique]], [[Frédéric Beigbeder]] raconte les désillusions des « [[Création|créatifs]] d'élites » de [[slogan]]s publicitaires face au [[management]] aux clients de l'[[agence de publicité]] qui l'emploie. Tentant de rehausser le niveau culturel, moral et éthique des réclames qu'il produit, il se heurte aux refus du directeur de communication d'une grande marque de yaourts et voit son script progressivement édulcoré pour laisser place à un spot creux, caractérisant d'après lui le peu de considérations qu'ont les grandes [[Marque commerciale|marques commerciales]] pour les [[consommateur]]s et leurs préjugés vis-à-vis de leur [[Intelligence|intellect]]. Il erre dans un monde d'opulence de consommation, d'argent roi, et perd ses repères humains et ne sait plus comment trouver le bonheur, malgré ou peut-être justement à cause de son niveau de rétribution démesuré. La drogue et les prostituées de luxe qu'il dépeint comme le quotidien des gens de son métier ne le satisfont plus, et il cherche de nouveaux frissons en dépassant les limites de la morale. Dégouté par son métier et par son propre génie pour le cynisme, il tente outrancièrement de se faire renvoyer. Ses tentatives se soldent par des échecs retentissants et le propulsent petit à petit au sommet de l'échelle. Au faîte de sa gloire, récompensé à [[Festival de Cannes|Cannes]] pour un vrai-faux spot de publicité dans lequel il peut enfin exprimer sa créativité, il est rattrapé par la justice et ses abus passés. == Théâtre == ''99 francs'' a été adapté au théâtre Le Trévise à Paris en 2002 par Gilbert Ponté, comédien seul en scène. La pièce n'a pas été diffusée car les [[Droit d'auteur|droits]] avaient déjà été vendus au cinéma. == Cinéma == Une adaptation au [[cinéma]], titrée aussi ''[[99 francs (film)|99 francs]]'', est sortie le [[26 septembre]] [[2007]], réalisé par [[Jan Kounen]], avec [[Jean Dujardin]], sur un scénario de [[Nicolas & Bruno]]. Le [[film]] est coproduit par [[Arte]], [[Canal+]] et [[CinéCinéma]], {{Référence nécessaire|aucune autre chaîne de [[télévision]] n'ayant voulu risquer de mécontenter ses annonceurs publicitaires}}. == Notoriété == C'est ce roman ''best seller'' (roman français contemporain le plus vendu à l'étranger), [[Traduction|traduit]] en 21 langues ainsi que le prouve la [[quatrième de couverture]], œuvre d'autofiction d'inspiration autobiographique, qui a fait connaître Frédéric Beigbeder au grand public. == "Plagiat" == [[Marc Gendron]], écrivain québecois, publia en 1998 (et donc deux ans avant Beigbeder) le roman ''Titre à suivre'' ([[XYZ éditeur]]) dont l'intrigue correspond étrangement à l'ouvrage de Beigbeder, comme en témoigne l'article de [[Daniel Tremblay]]<ref>Voir les [http://www.marcgendron.com/titre.htm extraits comparés]</ref>. [[Emmanuel Lemieux]], dans un article du magazine ''[[Lire (revue)|Lire]]'' de novembre 2002<ref>Lire l'article intitulé [http://www.homme-moderne.org/societe/media/mlitt/lechecul.html#lire ''Dévastatrices, les rumeurs de plagiat'']</ref> dénonce « un bien méchant coup de bec, assené à la réputation de Frédéric Beigbeder », arguant que Daniel Tremblay et Marc Gendron seraient une seule et même personne, et que le style littéraire ne serait pas le même. [[Daniel Tremblay]] répond dans un article intitulé ''La lèche-culture littéraire'', publié dans le magazine [[L'Homme moderne]]<ref>Lire l'article intitulé [http://www.marcgendron.com/titre.htm#leche ''La lèche-culture littéraire'']</ref>, et y dénonce la connivence existante entre Lemieux et Beigbeder, anciens collègues au magazine ''[[Lire (revue)|Lire]]'', ainsi que le fait que Lemieux aurait utilisé cet article pour « se <nowiki>[ménager]</nowiki> les faveurs de Beigbeder », œuvrant ainsi à des fins éditoriales. == Notes et références == <references /> == Lien externe == * [http://buzz.litteraire.free.fr/dotclear/index.php?2006/06/28/402-99-francs-de-frederic-beigbeder Chronique de ''99 francs''] * [http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30209 Article Agoravox "99 francs : une œuvre sans concession"] {{Portail littérature}} [[Catégorie:Roman français]] [[Catégorie:Roman paru en 2000]] [[Catégorie:Livre sur la publicité]] [[de:Neununddreißigneunzig]] [[es:13'99 euros]] [[pt:$29,99]] [[ru:99 франков]]