OMV
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2008-06-30T12:46:38Z
Badmood
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url externe --> url interne
{{Infobox Société
|nom officiel = OMV
|logo = [[Image:OMV.gif]]
|forme juridique = Société anonyme
|date de création = 1956
|date de disparition =
|dates-clés = 1987, privatisation
|slogan = ''Move & More'' (avancer, et plus)
|siège (ville) = Otto Wagner Platz 5, 1090 Wien, {{Autriche}}
|fondateur =
|direction actuelle =
|personnages-clés = Wolfgang Ruttenstorfer, [[Chief executive officer|CEO]], Rainer Wieltsch, Président du [[Conseil de surveillance|conseil de surveillance]]
|actionnaires = Etat autrichien, Emirat d'Abou Dhabi
|secteurs d'activités = Exploration, production, raffinage et distribution de produits pétroliers et gaziers
|produits =
|société mère =
|société sœur =
|filiales =
|effectif = 40 933
|concurrents =
|capitalisation boursière = 12,84 milliards d'[[Euro|euros]] (2007)
|fonds propres = 2 milliards d'euros (2006)
|dette = {{diminution}} 630 millions d'euros (2006)
|chiffre d'affaires = {{augmentation}} 18,97 milliards d'euros (2006)
|résultat net = {{augmentation}} 1,38 milliards d'euros (2006)
|site web = http://www.omv.com
}}
'''OMV''', acronyme [[Allemand|allemand]] d''''''Österreichischen Mineralölverwaltung''''' {{audio|OMV.mid}}, signifiant régie autrichienne de gestion du pétrole, est une compagnie [[pétrole|pétrolière]] [[Autriche|autrichienne]] privée, fondée en 1956, ayant son siège à [[Vienne (Autriche)|Vienne]].
51 % de son capital circule sur le marché, 31,5 % est détenu par le holding public des participations de l'Etat autrichien, 17,5 % par IPIC, l'[[Fonds souverain|office public des participations]] pétrolières de l'État d'[[Abou Dhabi]].
OMV est la 2{{e}} valeur de la [[Bourse de Vienne]] et de son [[Indice boursier|indice]] de référence, l'[[Austrian Traded Index|ATX 20]], après [[Telekom Austria]] et devant [[Erste Bank]].
==Histoire==
En 1955, l'OMV prend forme par la réunion en son sein de toutes les entreprises autrichiennes du secteur des hydrocarbures (Rohöl-Aufsuchungs AG mise à part, cofondée à l'époque par [[Exxon]] et [[Royal Dutch Shell]]), après avoir été [[Nationalisation|nationalisés]] à la Libération par les [[Armée rouge|troupes soviétiques]], afin de créer un acteur unique. Elle assure alors l'importation, le [[Stockage d'énergie|stockage]], le [[Raffinage du pétrole|raffinage]], la [[Distribution du pétrole|distribution]], mais aussi la [[Pétrole#Exploration_et_production_du_pétrole|production]] sur le territoire national puisque l'[[Autriche]] possède quelques champs pétrolifères, représentant actuellement 30 % de sa consommation annuelle.
Concernant l'importation d'hydrocarbures, OMV a été la première compagnie occidentale a signer un accord de fourniture de gaz naturel à long terme avec l'[[Union soviétique]] en 1968, afin de garantir son approvisionnement.
La processus de [[privatisation]] est entamé pas à pas, avec 15 % du capital cédé au privé en 1987, puis 10 % en 1989, 15 % en 1996. En 2005, avec la transformation en [[Action (finance)|actions]] d'[[Obligation convertible|obligations convertibles]], OMV est définitivement privatisé, puisque plus de 50,9 % du capital circule sur les marchés boursiers.
Aujourd'hui, OMV demeure la seule entreprise autrichienne d'hydrocarbures d'envergure nationale et [[Multinationale|internationale]]. Elle est d'ailleurs la plus importante société d'Autriche.
== Activité ==
[[Image:Raffinerie OMV Schwechat.jpg|right|thumb|310px|Raffinerie OMV de Schwechat, en [[Autriche]]]]
OMV a connu un développement considérable ces dernières années, opérant une véritable mutation. Son [[Chiffre d'affaires|chiffre d'affaires]] est passé de 15,58 milliards d'[[euro|euros]] en 2005 à 18,97 en 2006, soit une hausse de 21,7 %. Son [[Bénéfice|bénéfice]] net, après taxes et distribution aux minoritaires, augmente moins rapidement, de 1,25 milliard d'euros en 2005 à 1,38 en 2006, soit une hausse moins forte de 10,4 %. Cette évolution fait baisser légèrement la profitabilité d'OMV, de 8 % à 7,2 % sur un an.
Le raffinage et la commercialisation de produits [[Pétrochimie|pétrochimiques]] sont historiquement et demeurent l'activité centrale de l'entreprise autrichienne, représentant 85,6 % de son chiffre d'affaires en 2006.
Sa [[Dette#Dette_des_entreprises|dette]] s'accroît nettement, passant de 126 millions en 2005 à 630 en 2006. Cependant, le niveau de dette a fortement varié depuis 2002, tant à la hausse qu'à la baisse. Cette augmentation de la dette du groupe est très relative, car si celle-ci s'est accrue, OMV a également changé de dimension sur le plan international, via avec de nombreuses acquisitions à l'étranger.
Ces résultats sont notamment la conséquence d'une [[Fusion-acquisition|croissance externe]] et de l'intégration dans ses propres comptes des entreprises achetées récemment et filialisées.
==Évolution des métiers==
===Exploration-production (E&P)===
[[Image:OMV world location.svg|300px|right|thumb|Implantation mondiale d'OMV dans l'exploration-production :
{{legend|#2a7fff|Exploration-production de pétrole}}
{{legend|#d40000|Exploration-production de gaz naturel}}
{{legend|#aa00d4|Exploration-production de pétrole et gaz naturel}}]]
Entre 2002 et 2006, sa [[Pétrole#Exploration_et_production_du_pétrole|production]] de pétrole de gaz naturel est passée de 83 000 barils/jour à 324 000, soit une multiplication de 3,9 en 5 ans. Ce niveau d'extraction est important comparé aux autres compagnies indépendantes d'Europe centrale, mais demeure modeste comparé aux ''majors''.
Dans ce domaine, OMV est présent dans 19 pays, comme la [[Norvège]], l'[[Albanie]], la [[Libye]], ou encore le [[Yémen]]. Toutefois, les derniers chantiers d'exploration-production sont d'une faible dimension, allant de 6 000 à 15 000 barils/jour.
{| align="center" | class="wikitable"
|+ '''Activités d'E&P d'OMV''' <small>(en millions de barils)</small>
!
! [[Gaz de pétrole liquéfié|Pétrole]] et [[Gaz naturel liquéfié|gaz]] liquéfiés
! [[Gaz naturel]]
! [[Pétrole]]
|-----
| '''Production'''
| 61,6
| 317,6
| 118,4
|-{{ligne grise}}
| ''dont Petrom''
| ''57,8 %''
| ''66,4 %''
| ''63 %''
|-----
| '''Réserves prouvées'''
| 738,4
| 3 071,1
| 1 289,3
|-{{ligne grise}}
| ''dont Petrom''
| ''73,7 %''
| ''69,8 %''
| ''72,9 %''
|}
===Raffinage===
Sa capacité de [[Raffinage du pétrole|raffinage]] est de 540 000 barils/jour, soit l'équivalent de la production du hongrois [[MOL (pétrole)|MOL]] et du polonais [[PKN Orlen]] réunis, les deux concurrents directs d'OMV en [[Europe centrale]]. Ses unités comprennent les raffineries de [[:de:Schwechat|Schwechat]] en Autriche, et de [[:de:Burghausen|Burghausen]] en [[Allemagne]], celles de Petrobrazi et Arpechim en Roumanie, ainsi que celle de Bayernoil (détenue à 45 %) en Allemagne.
[[Image:LogoOmv.gif|thumb|right|Logo de la marque OMV, présente sur ses stations-service]]
===Distribution===
Sur la même période, sa [[Part de marché|part de marché]] dans la [[Distribution du pétrole|distribution]] dans la région [[Danube|danubienne]] a doublé, à 20 %, tout comme son nombre de [[Station-service|stations-service]], à 2 540 (avec une présence forte en Autriche, Roumanie et Allemagne).
===Transport===
Le pétrogazier autrichien gère principalement 4 réseaux transnationaux, 2 pour le pétrole et 2 pour le gaz naturel. L'oléoduc transalpin est gérée par la société ''Transalpine Ölleitung'', dont OMV est le premier actionnaire avec 25 %, conduit depuis 1967 le pétrole déchargé dans le port italien de [[Trieste]], à travers les Alpes autrichiennes, jusqu'aux raffineries allemandes d'[[Ingolstadt]] et de [[Karlsruhe]]. La société ''Adria-Wien Pipeline [[Gesellschaft mit beschränkter Haftung|GmbH]]'', dans laquelle OMV détient 69,5 %, a en charge depuis 1970 la section de l'oléduc transalpin depuis la frontière autrichienne jusqu'à la raffinerie de Schwechat, près de [[Vienne (Autriche)|Vienne]]). Le premier gazoduc, mis en service en 1974, transporte le gaz de Russie jusqu'à l'Italie. La section autrichienne, de Baumgarten an der March (à la frontière slovaque) jusqu'à Arnoldstein (frontière italienne) est gérée par par ''Trans-Austria Gasleintung GmbH'', détenue à 11 % par OMV et 89 % par [[Ente nazionale idrocarburi|ENI]]. Le second, en service depuis 1980, transporte les hydrocarbures russes vers l'Allemagne et la France en passant par le nord de l'Autriche. Il est géré par la compagnie ''West-Austria Gasleintung GmbH''.
OMV a la charge également de petits tronçons : ''Hungaro-Austria-Gasleitung'', reliant l'Autriche à la Hongrie,''Südost-Leitung'', connecté à la [[Slovénie]], et ''Penta West'' gérant un embranchement vers Burghausen.
[[Image:Nabucco Gas Pipeline-fr.svg|thumb|left|300px|Tracé du futur gazoduc [[Nabucco (gazoduc)|Nabucco]] auquel participe OMV :
{{legend-line|red solid 2px| Gazoduc Nabucco}}
{{legend-line|black solid 2px| Autres gazoducs}}]]
Jusqu'alors gestionnaire uniquement national, OMV est en phase d'acquérir dans le transport une dimension internationale puisqu'elle est l'entreprise chef de file pour la construction du [[Gazoduc|gazoduc]] [[Nabucco (gazoduc)|Nabucco]], qui doit amener le gaz naturel iranien jusqu'à l'Autriche via les Balkans et la Turquie, ayant pour but de contourner la Russie<ref>{{Lien web
|url=http://www.leblogfinance.com/2007/11/partenariat-sur.html
|titre=« Gazoduc Nabucco: GDF devancé par RWE ? »
|auteur=Elisabeth Studer
|année= 20 novembre 2007
|éditeur=Le Blog finance
|consulté le=
}}</ref>. Ce gazoduc, à l'état de projet en cours de finalisation, est concurrencé par un autre, soutenu par la Russie, afin de faire échec à son contournement<ref>{{Lien web
|url=http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/01/18/south-stream-et-nabucco-les-deux-gazoducs-de-la-discorde-entre-union-europeenne-et-russie_1000996_3234.html
|titre=« South Stream et Nabucco, les deux gazoducs de la discorde entre Union européenne et Russie »
|auteur=Jean-Michel Bezat
|année=19 janvier 2008
|éditeur=[[Le Monde]]
|consulté le=
}}</ref>.
Cependant, malgré ce projet européen hostile aux intérêt russes, OMV fonde sa stratégie sur un partenariat avec les compagnies russes. L'autrichienne a cédé à Gazprom 50 % des actions de la société gérant le terminal gazier de Baumgarten<ref>{{Lien web
|url=http://www.kommersant.com/p846202/natural_gas_pipelines/
|titre=« Serbia, Austria Signed onto South Stream »
|auteur=
|année=28 janvier 2008
|éditeur=[[Kommersant]]
|consulté le=
}}</ref>, en Autriche, et qui livre le gaz russe à l'Europe occidentale et dispose ainsi d'une position stratégique au coeur de l'Europe centrale, complétant son dispositif européen (au sud via la [[Grèce]] et au nord sous la [[Mer Baltique|mer Baltique]]).
Plus modestement, OMV s'est associée à Transpetrol, pétrolier semi-public slovaque, pour construire à partir de 2008 l'oléoduc Bratislava-Schwechat. Ce tronçon doit relier la raffinerie autrichienne au grand oléoduc transeuropéen [[Oléoduc Druzhba|Droujba]] et ainsi être connecté directement aux champs pétrolifères russes<ref>{{Lien web
|url=http://www.transpetrol.sk/English/Default.aspx?catId=32&newsId=19
|titre=« Oil pipeline project to Schwechat continues in line with the plan »
|auteur=
|année=8 septmbre 2004
|éditeur=Transpetrol
|consulté le=
}}</ref>.
Par ailleurs, OMV, qui achète 6,5 milliards m³/an à [[Gazprom]], fait partie des rares compagnies européennes autorisées à revendre le gaz russe hors de son marché domestique<ref>{{Lien web
|url=http://gaznaturel.gazinfo.be/pdf/fr/Figaz_news_Sept_04_FR.pdf
|titre=« OMV : nouveaux contrats d'approvisionnement »
|auteur=World Gas Intelligence-Factiva-Platt’s Commodity News
|année=septembre 2004
|éditeur=Figaz
|consulté le=
}}</ref>. C'est une exception comparée aux autres sociétés gazières qui ne peuvent le commercialiser que dans leur pays, et face à Gazprom qui a obtenu le droit de vendre son gaz directement dans l'[[Union européenne]] sans passer par des intermédiaires nationaux<ref>{{Lien web
|url=http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/05/195&format=PDF&aged=1&language=FR&guiLanguage=en
|titre=''Concurrence: la Commission obtient des améliorations aux contrats de fourniture de gaz conclus entre OMV et Gazprom''
|auteur=
|année=17 février 2005
|éditeur=[[Commission européenne]]
|consulté le=
}}</ref>.
==Personnel==
Le nombre d'employés a considérablement baissé ces dernières années, passant de 57 480 en 2004 à 40 933 en 2006, soit une baisse de 40,4 % en deux ans. Ce dégraissage est dû à l'intégration du roumain Petrom, en sureffectif. Sur les 57 480 employés du groupe en 2004, 6 475 provenaient originellement d'OMV, et 51 005 de Petrom.
==Développement international==
OMV fonde sa stratégie internationale sur la croissance interne hors d'Europe, par l'exploitation de champs pétrolifères, et par croissance externe en Europe, en particulier en [[Europe centrale et orientale]]. Ainsi, OMV a candidaté sans succès (avec le hongrois MOL) pour la vente par le gouvernement polonais de 18 % de [[PKN Orlen]] en 2001<ref>{{Lien web
|url=http://www.msz.gov.pl/files/file_library/41/Bek0820f_9801.doc
|titre=''Bulletin économique n°34 (475)''
|auteur=
|année=20 août 2001
|éditeur=Ministère polonais des affaires étrangères
|consulté le=
}}</ref> et a échoué dans sa proposition de fusion<ref>« L'autrichien OMV propose une fusion au polonais PKN », 21 août 2001, [[Les Échos]]</ref>. La même année, OMV est une candidate malheureuse à une prise de participation dans [[Hellenic Petroleum]] à l'occasion d'une privatisation partielle<ref>« Grèce : trois groupes pétroliers intéressés par Hellenic Petroleum », 29 août 2001, [[Les Échos]]</ref>. En 2006, OMV et l'électricien autrichien [[Österreichische Elektrizitätswirtschafts|Verbund]] devaient fusionner pour créer un leader en Europe centrale, mais les négociations n'ont pas abouties<ref>« Echec de la fusion annoncée en Autriche entre ÖMV et Verbund », 26 mai 2006, [[Les Échos]]</ref>. Récemment, OMV a manifesté son intérêt pour la raffinerie serbe NIS (Naftna Industrija Srbije)<ref>{{Lien web
|url=http://fr.rian.ru/russia/20080123/97573580.html
|titre=« Russie-Serbie : le président Tadic attendu à Moscou le 25 janvier »
|auteur=
|année=23 janvier 2008
|éditeur=[[RIA Novosti]]
|consulté le=
}}</ref> à l'occasion de sa privatisation partielle, perpétuant sa stratégie de développement régional, mais celle-ci profite au partenaire objectif d'OMV, [[Gazprom]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.ft.com/cms/s/0/f5be9dd8-cbb2-11dc-97ff-000077b07658.html
|titre=« Gazprom wins Serb energy monopoly for bargain price »
|auteur=Neil MacDonald et Neil Buckley
|année=26 janvier 2008
|éditeur=[[Financial Times]]
|consulté le=
}}</ref>.
Les principales participations et succès d'OMV à l'étranger sont :
* [[MOL (entreprise)|MOL]]
OMV est actionnaire minoritaire historique de MOL et effectuent leurs achats de pétrole à la Russie en commun .
En septembre 2007, OMV manifeste son intention de prendre le contrôle du [[Hongrie|hongrois]] MOL<ref>{{Lien web
|url=http://www.lesechos.fr/info/energie/300204901.htm
|titre=« Energie : l'autrichien OMV prêt à payer 14 milliards d'euros pour le hongrois Mol »
|auteur=
|année=25 septembre 2007
|éditeur=[[Les Échos]]
|consulté le=
}}</ref>, et porte sa participation initiale de 10 % à 18,6 % en juin puis 20,2 % dans la foulée en achetant des actions sur le marché boursier. L'autrichien propose 14 milliards d'euros pour 80 % du capital. Devant l'hostilité de la direction de MOL et du gouvernement hongrois qui considère cette tentative d'[[Offre publique d'achat|OPA]] comme hostile, OMV renonce à sa tentative, malgré le fait que le droit européen soit en faveur de l'initiative d'OMV<ref>{{Lien web
|url=http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32004L0025:FR:HTML
|titre=''Directive 2004/25/CE du Parlement Européen et du Conseil du 21 avril 2004 concernant les offres publiques d’acquisition''
|auteur=Journal officiel n° L 142
|année=30 avril 2004
|éditeur=EUR Lex
|consulté le=
}}</ref>.
* Bayernoil
OMV détient 45 % de la [[Entreprise commune|co-entreprise]] [[:de:Bayernoil|Bayernoil]], sise à [[Ingolstadt]], active dans le raffinage et la distribution dans le sud de l'[[Allemagne]], qui produit 262 000 barils/jour, ce qui en fait l'une des plus importantes raffineries allemandes après celle de [[Karlsruhe]] (285 000 barils/jour).
* Petrom
A l'occasion de la privatisation de Petrom par le gouvernement [[Roumanie|roumain]] en décembre 2004, OMV en acquiert 51 % des actions (cession et [[Augmentation de capital|augmentation de capital]]), pour 1,5 milliards d'euros, l'Etat roumain en conservant directement et indirectement 40,75 %. Outre ses réserves d'hydrocarbures et ses raffineries, Petrom ouvre la voie à l'entreprise autrichienne en [[Moldavie]], [[Serbie]] et [[Bulgarie]] dans le domaine de la distribution. C'est cette prise de participation qui fit changer OMV de dimension, en donnant au groupe une assise véritablement centre-européenne avec une position dominante.
* Petrol Ofisi
[[Entreprise publique|Société publique]] [[Turquie|turque]], privatisée en 2000, OMV acquiert 34 % de Petrol Ofisi pour 780 millions d'euros auprès du groupe privé Dogan Holding, qui cherchait un partenaire stratégique. Petrol Ofisi dispose du premier réseau de distribution en Turquie. Aujourd'hui, le pétrogazier [[Autriche|autrichien]] possède 39,6 % des actions.
==Affaires==
===Droits humains et sociaux===
OMV s'est retiré en 2003 du [[Soudan]] en vendant ses actifs à l'[[Inde|indien]] [[Oil and natural gas corporation|ONGC]] <ref>{{Lien web
|url=http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/3201231.stm
|titre=« Oil firm flees Sudan »
|auteur=
|année=2 septembre 2003
|éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC News]]
|consulté le=
}}</ref>. Ce désengagement d'OMV s'inscrit dans un mouvement de retrait des compagnies pétrolières occidentales, afin de ne pas être accusées de soutenir indirectement le régime en place, qui mène une guerre civile [[Sud-Soudan]] et ne respecte pas les [[Droits de l'homme]].
===Concurrence===
La [[Commission européenne]] mène une enquête chez plusieurs compagnies européennes, dont OMV, accusées de bloquer l'accès de tiers à leurs marchés <ref>{{Lien web
|url=http://www.euractiv.com/fr/energie/commission-sevit-geants-energie/article-155406
|titre=« La Commission sévit contre les géants de l'énergie »
|auteur=
|année=30 août 2006
|éditeur=EurActiv.com
|consulté le=
}}</ref>et à leur installations de transport et stockage<ref>{{Lien web
|url=http://www.euractiv.com/fr/energie/concurrence-geants-energetiques-ue-surveillance/article-163758
|titre=« Concurrence : Les géants énergétiques de l'UE sous surveillance »
|auteur=
|année=29 mai 2007
|éditeur=EurActiv.com
|consulté le=
}}</ref>. Depuis le 1{{er}} juillet 2007, les marchés énergétiques européens doivent être totalement ouverts à la concurrence, après des ouvertures partielles par paliers, ce que n'aurait donc pas respecté OMV, dont l'enquête est en cours.
==Notes et références==
<references/>
==Liens externes==
{{Commonscat|OMV}}
* {{de}} [http://www.omv.at/portal/01/at/private Site officiel]
* {{en}} [http://www.omv.com Site officiel]
* {{en}} [http://www.international.ucla.edu/article.asp?parentid=21957 Projet de résistance des compagnies pétrolières est-européennes face aux intérêts russes]
* {{en}} [http://www.omv.com/SecurityServlet/secure?cid=1181837720480 OMV Facts and figures 2006]
<br />
{{ATX}}
{{Portail|Autriche|entreprises|énergie}}
[[Catégorie:groupe pétrolier]]
[[Catégorie:Entreprise autrichienne du secteur énergétique]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1956]]
[[bg:ОМВ]]
[[de:OMV AG]]
[[en:OMV]]
[[et:OMV]]
[[hu:OMV]]
[[ja:OMV]]
[[nl:OMV]]
[[pl:OMV]]
[[pt:OMV]]
[[ro:OMV]]
[[ru:OMV]]
[[sv:OMV AG]]