Opération libération de l'Irak
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2008-07-09T13:47:17Z
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[[Image:Old version of Iraq War 2003.gif|thumb|350px|Opération « Libération de l'Irak »]]
[[Image:Iraq War 2003 legend.png|thumb|350px|Légende des unités]]
[[Image:Iraq invasion map US Army CMH.jpg|thumb|350px|Carte des opérations]]
L''''invasion de l'Irak de 2003''' (''Operation Iraqi Liberation'', finalement renommé ''Operation Iraqi Freedom'' selon le terme adopté par le [[Département de la Défense des États-Unis]]) ; L'opération ''Liberté de l'Irak'' a sonné le début de la [[guerre en Irak]], officiellement terminée le 1{{er}} mai 2003. Les opérations des pays alliés, comme celles du [[Royaume-Uni]] (''Operation Télic'') et de l'[[Australie]], portent d'autres noms de code.
=== Forces de la coalition ===
{{Article détaillé|Coalition militaire en Irak}}
[[Image:Coalition of the willing original.PNG|thumb|left|340px|Carte des états de la Coalition]]
*Engagement de forces armées lors de l'offensive initiale : [[États-Unis]], [[Royaume-Uni]] et [[Australie]].
*Pays ayant un rôle actif et significatif dans le soutien logistique, politique et armé : l'[[Australie]], la [[Bulgarie]], la [[Corée du Sud]], le [[Danemark]], l'[[Espagne]] jusqu'en mars 2004 (retrait des troupes suite aux élections législatives), les [[États-Unis]], la [[Hongrie]], l'[[Italie]], le [[Japon]], la [[Lituanie]], les [[Pays-Bas]], les [[Philippines]], [[Pologne]] jusqu'en juillet 2004 (désengagement suite à l'exécution d'un otage philippin), la [[Pologne]], le [[Portugal]], la [[Roumanie]], le [[Royaume-Uni]], la [[République tchèque]], la [[Slovaquie]], la [[Turquie]], l'[[Ukraine]].
*En mars [[2003]], les 49 pays de la coalition cités par la Maison Blanche sont : l'[[Afghanistan]], l'[[Albanie]], l'[[Angola]], l'[[Australie]], l'[[Azerbaïdjan]], la [[Bulgarie]], [[Colombie]], la [[Corée du Sud]], le [[Costa Rica]], le [[Danemark]], la [[République dominicaine]], le [[Salvador]], l'[[Érythrée]], [[Espagne]], l'[[Estonie]], les [[États-Unis]], l'[[Éthiopie]], la [[Géorgie (pays)|Géorgie]], le [[Honduras]], la [[Hongrie]], l'[[Italie]], l'[[Islande]], le [[Japon]], le [[Koweït]], [[Lituanie]], la [[République de Macédoine]], les [[Îles Marshall]], la [[Micronésie (pays)|Micronésie]], la [[Mongolie]], le [[Nicaragua]], l'[[Ouganda]], l'[[Ouzbékistan]], les [[Palaos]], [[Panama]], les [[Philippines]], la [[Pologne]], le [[Portugal]], la [[Roumanie]], le [[Rwanda]], [[Singapour]], la [[Slovaquie]], la [[République tchèque]], le [[Royaume-Uni]], les [[Tonga]], la [[Turquie]], l'[[Ukraine]].
== 2003 : La guerre conventionnelle==
=== Déroulement et issue de la guerre ===
== Déclenchement ==
[[Image:Iraqi military men riding on tank.jpg|left|thumb|Militaires Iraquiens montés sur un VTT MT-LB, 28 février 2003]]
[[Image:Damaged Iraqi BMP-2.jpg|thumb|VCI BMP-2 iraquien détruit pendant l'offensive]]. Dirigée depuis le [[United States Central Command]] (CENTCOM) elle s'appuie sur le principe du « Choc et Effroi » (''Shock and Awe'' en anglais) <ref>Les armées américaines n'ont jamais établi de doctrine « shock and awe ». Cette expression a été proposée par des analystes dans un document publié par la National Defense University. Ce texte n'a jamais eu le statut officiel de doctrine et de concept. </ref> qui tente par l'emploi d'armements très puissants et précis de causer un choc et d'engendrer la terreur dans l'[[armée irakienne]] et la population pour qu'elles se rendent plus facilement.
Le plan de guerre du [[Département de la Défense]] et de la Maison Blanche est une modification du plan de guerre de la première guerre du Golfe, de 1991, et est renommé le « plan d'opération 1003 ».
== Déroulement ==
Les 26 jours de l'offensive conduite par la coalition en Iraq constituent une remise à jour de la guerre classique : une poussée mécanisée irrésistible, contournant les villes et franchissant promptement les cours d'eau, appuyée par l'aviation pour anéantir toute résistance et s'emparer finalement de la capitale, correspondent sur le terrain exactement à la doctrine très offensive de "l'Air-Land-Battle" adoptée en 1982 par l'armée américaine, lointaine descendante de la [[blitzkrieg|guerre-éclair]] menée au début des années 1940, au moins autant - sinon bien plus - qu'à la doctrine "Shock and Awe".
* [[:en:Image:Iraq invasion northern front.gif|Carte détaillant les mouvements de troupe lors de l'invasion sur le front nord]], du 26 au 31 [[mars 2003]].
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Image:T-55 Iraq.JPG|Char [[T-55]] irakien en flammes, 2 avril 2003
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Le [[19 mars]] [[2003]] à 21h37 soit quelques heures après la fin de l'ultimatum de 48h du président américain [[George Walker Bush|George W. Bush]] qui demandait au président irakien [[Saddam Hussein]] ainsi qu'à ses fils [[Oudaï Hussein|Oudaï]] et [[Qusay Hussein|Qusay]] de quitter l'Irak, les [[États-Unis]] ont lancé des missiles sur [[Bagdad]]. L'Irak a répliqué en envoyant, à partir d'une [[Patrouilleur (bateau)|vedette rapide]] de fabrication soviétique {{référence nécessaire}}, dissimulée dans le littoral, 6 {{référence nécessaire}} [[missile]]s "[[Missile antinavire|mer-mer]]", volant au raz des vagues et, par suite, très difficiles à intercepter mais dont le système de guidage est inopérant sur un objectif terrestre {{référence nécessaire}}, tirées sur le [[Koweït]], qui n'ont fait ni victimes ni dégâts, puisqu'ils ont été interceptés par les systèmes antimissiles ''Patriot'' {{référence nécessaire}}, ou ont atteint des zones inhabitées {{référence nécessaire}}.
La stratégie de la coalition a consisté, d'abord, en des bombardements ciblés et répétés de la capitale irakienne et autres villes importantes, visant à la fois à terroriser les Irakiens, l'espoir de la coalition étant de voir des [[désertion]]s massives dans l'armée irakienne ou un soulèvement de la population irakienne, et à détruire les systèmes de défenses du pays. Les bâtiments les plus bombardés furent les [[Al Salam Palace (Baghdad, Iraq)|Palais Présidentiels]]<ref> (en) Palais présidentiel irakien, près de Babylone [http://architecture.about.com/od/themiddleeast/ig/Iraq-Photos/Saddam-s-Palace-Aerial-View-.htm Aerial View of Saddam Hussein's Palace]</ref> (très photogéniques pour les médias occidentaux) et les édifices du [[parti Baas]], ainsi que les casernements que les forces armées irakiennes avaient évacuées plusieurs semaines auparavant{{référence nécessaire}}, et les systèmes fixes de communications irakiens utilisées en temps de paix {{référence nécessaire}}. La première frappe qui marqua le début des hostilités le 20 mars à 5h30 (heure locale) a été une tentative de décapitation du régime en bombardant (sur base de renseignements obtenus auprès d'un garde de la sécurité de Saddam Hussein) un lieu où devait, parait-il, se réunir [[Saddam Hussein]] et ses principaux conseillers, avec 36 [[BGM-109 Tomahawk|Tomahawk]]s tiré depuis des navires et 2 [[F-117]]. Après cette frappe, très largement montrée et commentée par les médias occidentaux, un doute planait sur la mort du Président irakien, mais on espérait pour le moins dans la Coalition qu'il avait quand même été blessé. Saddam Hussein réapparut en direct sur la chaîne d'informations arabe [[Al Jazeera]], quelque temps plus tard... Des officiels Irakiens aurait péri, mais Saddam Hussein n'était pas présent sur les lieux du bombardement au moment où celui-ci eut lieu. D'autres tentatives pour l'éliminer durant cette guerre, sur le base de renseignements "fournis" par des "officiels" irakiens "proches du régime" eurent lieu, mais échouèrent toutes. Les forces armées irakiennes étant bien mieux camouflées qu'en 1991 {{référence nécessaire}}, et les forces de la Coalitions n'ayant réussi à identifier pratiquement aucun objectif militaire utile à détruire {{référence nécessaire}}, les forces de la Coalition passèrent à l'offensive terrestre en même temps que débutaient les bombardements aériens.
[[Image:UStanks baghdad 2003.JPEG|thumb|Chars M1 de la [[1re division blindée (États-Unis)|1{{re}} Division blindée américaine]] à Bagdad devant les ''mains de la victoire'' commémorant la [[guerre Iran-Irak]]]]Parallèlement aux bombardements aériens, 3 [[Division (militaire)|Divisions]] de l'[[United States Army|US Army]] ([[3e division d'infanterie américaine|3{{e}} Division d'infanterie mécanisée américaine]], [[82e division aéroportée américaine|82{{e}} Division aéroportée américaine]], [[101e division aéroportée américaine|101{{e}} Division aéroportée américaine]], renforcées de plusieurs [[Brigade]]s d'autres unités), la [[I Marine Expeditionary Force|1ère Force expéditionnaire de Marines américaine]]<ref> (en) I Marine Expeditionary Force [[:en:I Marine Expeditionary Force|I Marine Expeditionary Force]] (</ref> (incluant la [[1st Marine Division (United States)|1ère Division de Marines américaine]]<ref> (en) 1st Marine Division (United States)[[:en:1st Marine Division (United States)|1st Marine Division (United States)]]</ref>) de l'[[US Marine Corps]] et la [[1re division blindée britannique|1ère Division blindée britannique]]<ref> (en) 1ère Division blindée britannique[[:en:1st Armoured Division (United Kingdom)|1st Armoured Division (United Kingdom)]]</ref> de la [[British Army]], comptant {{formatnum:100000}} hommes de troupe et des milliers de blindés sous le commandement de l'[[United States Central Command]] stationnés au [[Koweït]] ({{formatnum:260000}} hommes au total étaient au [[Proche-Orient]] et dans l'[[Océan Indien]]), sont entrés dans le pays essentiellement par la frontière sud et ont affronté 3 des 17 "divisions" de l'Armée régulière irakienne (chaque "division" irakienne étant d'une force militaire équivalente, soit à un [[Régiment]] renforcé [[ERC-90 Sagaie|de Cavalerie légère blindé]] en combat rapproché <ref>Une [["division" blindée de l'armée régulière irakienne "type 2003"]], équipée en moyenne d'environ 120 chars moyens [[T-54]] totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas de [[Kinetic energy penetrator|munition flèche]] (OFL), tirant des [[Armor-piercing shot and shell|obus perforants]] (OP) et des [[Charge creuse|obus à charge creuse]](OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, néanmoins capable d'affronter avec succès des véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et très dangereux pour les véhicules faiblement blindés, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1000 m), d'environ 40 (VCI) [[BMP-1]] (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd'hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles antichar [[AT-3 Sagger|AT-3 ''Sagger'']], demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, mais restent efficaces contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et dangereux contre des véhicules faiblement blindés), disposant de l'équivalent d'une [[Compagnie]] [[Éclaireur|d'éclairage]] équipé de [[BRDM-2|BRDM]], montée sur [[Véhicule tout-terrain|véhicules légers]], de deux [[Batterie (armement)|Batteries]] d'artillerie ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]] et/ou [[D-30]]) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un [[Régiment]], éventuellement renforcé d'un ou deux Escadrons, de [[Arme blindée et cavalerie|Cavalerie légère blindée]] équipé de ''[[AMX-10 RC]]'' (tirant des OFL de 105 mm sur objectif mobile) et ce, uniquement en combat rapproché car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un [[Bataillon|Groupement d'escadrons]] de Cavalerie légère blindée équipé d'[[AMX-10 RC]] et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un [[Escadron]] de chars lourds de combat ''[[Char Leclerc|Leclerc]]'' (tirant en marche des OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones [[Banlieue|semi-urbaines]]</ref>, soit à un Régiment [[Infanterie mécanisée|mécanisé]] en combat rapproché <ref>Une [["division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003"]], équipée en moyenne d'environ 40 chars moyens [[T-54]] totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas de [[Kinetic energy penetrator|munition flèche]] (OFL), tirant des [[Armor-piercing shot and shell|obus perforants]] (OP) et des [[Charge creuse|obus à charge creuse]] (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, néanmoins capable d'affronter avec succès des véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et très dangereux pour les véhicules faiblement blindés, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1000 m), d'environ 120 (VTT) [[MT-LB]] (véhicule de transport de troupes dont l’armement principal se limite à un fusil mitrailleur de 7.62 mm), disposant de l'équivalent d'une [[Compagnie (militaire)|Compagnie]] [[Éclaireur|d'éclairage]] montée sur [[Véhicule tout-terrain|véhicules légers]], d'une Compagnie de [[Missile antichar|missiles anti-char]] (équipée d'un petit nombre de missiles antichar [[AT-3 Sagger|AT-3 ''Sagger'']] portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, mais restent efficaces contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et dangereux contre des véhicules faiblement blindés), de deux [[Batterie (armement)|Batteries]] d'artillerie ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]] et/ou [[D-30]]) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un [[Régiment]] [[Infanterie mécanisée|d’infanterie mécanisée ]] équipé d'[[AMX-30|AMX-30 B2]] (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[AMX-10 P]] armés d'un canon de 20 mm et ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un [[Escadron]] d’[[AMX-30|AMX-30 B2]] (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un [[Peloton (militaire)|Peloton]] de chars lourds de combat ''[[Char Leclerc|Leclerc]]'' (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones [[Ville|urbaines]] ou [[Banlieue|semi-urbaines]]</ref> soit à un Régiment d'[[Infanterie|infanterie légère]] de la Coalition <ref> Une [["division" d'infanterie de l'armée régulière irakienne "type 2003"]], composée généralement de l'équivalent de trois [[Bataillon]]s d'infanterie légère (disposant chacun de quelques [[Éclaireur|moyens d'éclairage]], de quelques [[Canon sans recul|canons sans recul]] antichar de 73 mm ([[SPG-9]]) et/ou 106 mm ([[Cannone SR M40 106mm.|106SR M40]]) (canons tirant des à [[Charge creuse|projectiles à charge creuse]] (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, bien qu'ils restent efficaces contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et dangereux contre des véhicules faiblement blindés), d'une [[Compagnie]] de [[commando]]s et de quelques [[Mortier (arme)|mortier]]s portés de 60 mm et/ou 81 mm, mais ne disposant pas de [[Camion|moyens de transports]] organiques) équivalent chacun à un [[Bataillon]] d'[[Chasseurs alpins|infanterie de montagne]], et de l'équivalent d'une [[Compagnie (militaire)|Compagnie]] [[Éclaireur|d'éclairage]] montée sur [[Véhicule tout-terrain|véhicules légers]], de l'équivalent d'une Compagnie de [[Missile antichar|missiles anti-char]] (équipée d'un petit nombre de missiles antichar [[AT-3 Sagger|AT-3 ''Sagger'']] portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, qui ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, mais restent efficaces contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et dangereux contre des véhicules faiblement blindés), d'un [[Bataillon]] de [[Commando]]s, de l'équivalent d'une [[compagnie (militaire)|Compagnie]] d'appui équipée de [[Mortier (arme)|mortier de 120 mm]], et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un [[Régiment]] d'[[Chasseurs alpins|infanterie de montagne]]. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leur dépend lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|Guerre du Golfe]] de [[1991]], une "division" d'infanterie de l'armée régulière irakienne ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir en [[ville|zones urbaines]], en [[Montagne|zones montagneuses]] ou en [[Forêt|zones couvertes]]</ref> {{référence nécessaire}}, les 14 autres "divisions" se trouvant en dehors des zones de combat (3 à [[Amara (Iraq)|Amara]]<ref> (sv) Al-Amara [[:sv:Al-Amara|Al-Amara]]</ref>{{référence nécessaire}}, et les 11 autres au [[Kurdistan]]{{référence nécessaire}}) et ne disposant pas d'une [[Logistique militaire|logistique]] leur permettant de se déplacer à plus de quelques dizaines de kilomètres de leur garnison {{référence nécessaire}}), 4 des 6 "divisions" de la Garde Républicaines (3 "divisions" blindées équivalentes, en combat rapproché<ref>Une [["division" blindée de la Garde Républicaine "type 2003"]], équipée en moyenne d'environ 120 chars moyens [[T-72]] de fabrication irakienne ("''[[Babylone|Lion de Babylone]]''", dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des [[Kinetic energy penetrator|munition flèche]] (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et pour des véhicules faiblement blindés, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m), d'environ 40 (VCI) [[BMP-2]] (véhicule de combat d'infanterie dont le canon de 30 mm est efficace à 1500 m, susceptible de "neutraliser" certains des chars lourds de la Coalition en endommageant certains de leurs accessoires, capables de percer une partie des surfaces blindées les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type ''[[Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' ou, au minimun, de les "neutraliser", également très dangereux pour les véhicules faiblement blindés, mais dont les missiles antichar [[9K111 Fagot|AT-4 ''Spigot'']] ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, néanmoins très dangereux contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et contre des véhicules faiblement blindés), de l'équivalent d'un [[Bataillon]] [[Éclaireur|d'éclairage]] équipé de [[BRDM-2|BRDM]], de l'équivalent de deux Bataillons d'artillerie ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]] et/ou [[D-30]] et/ou [[Canon automoteur|canons automoteurs]] [[2S1|2S1 ''Gvozdika'']] et/ou [[2S3|2S3 ''Akatsiya'']] et/ou [[AMX AuF1|AuF1 ''GCT'']] et/ou [[lance-roquettes multiples]] [[BM-21|BM-21 ''Grad'']]) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à une [[Brigade]] [[Arme blindée et cavalerie|blindée]] équipé de [[AMX-30|AMX-30 B2]] (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[AMX-10 P]] armés d'un canon de 20 mm efficace à 1000 m, mais ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un [[Régiment]] [[AMX-30|AMX-30 B2]] et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un [[Bataillon|Groupement d'escadrons]] de chars lourds de combat ''[[Char Leclerc|Leclerc]]'' (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones [[Banlieue|semi-urbaines]]</ref>, à une [[brigade]] blindée de la Coalition {{référence nécessaire}}, la quatrième "division" d'infanterie motorisée<ref> Une [["division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine "type 2003"]], composée en principe de l'équivalent de trois [[Régiment]]s d'infanterie équivalent chacun à un [[Régiment]] d'[[Chasseurs alpins|infanterie de montagne]] (disposant chacun de l'équivalent d'une [[Compagnie (militaire)|Compagnie]] [[Éclaireur|d'éclairage]], d'une Compagnie antichar dotée de [[missiles]] antichar [[Milan (missile)|Milan]] de première génération, néanmoins capables de perçer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et très dangereux contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]''), d'une Compagnie de [[commando]]s et une Compagnie Compagnie d'appui équipée de [[Mortier (arme)|mortiers]] portés de 60 mm et/ou 81 mm, et disposant de véhicules de transport de troupes (VTT) [[BTR (véhicule)|BTR à roues]] (équipés chacun d'une mitrailleuse lourde de 14.5 mm et d'un fusil mitrailleur de 12.7 mm) organiques), et de l'équivalent d'un [[Bataillon]] [[Éclaireur|d'éclairage]] équipé de [[BRDM-2|BRDM]], d'un Bataillon équipé d'un petit nombre de véhicules de combat à roues (VCR) armés de missiles antichar [[Euromissile HOT|HOT]] de première génération, néanmoins capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et très dangereux contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]''), d'un [[Bataillon]] de [[commando]]s, de l'équivalent d'un [[Bataillon]] d'appui équipé de [[Mortier (arme)|mortier de 120 mm]], de l'équivalent d'un [[Escadron]] de chars moyens [[T-62]] (ou [[T-72]] ''[[Babylone|Lion de Babylone]]'' de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des [[Kinetic energy penetrator|munition flèche]] (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type ''[[Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et pour des véhicules faiblement blindés, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m) et d'un certain nombre de véhicules de transport, correspondait à une [[Brigade]] d'infanterie motorisée de la Coalition. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leur dépend lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|Guerre du Golfe]] de [[1991]], une "division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir en [[ville|zones urbaines]], en [[Montagne|zones montagneuses]] ou en [[Forêt|zones couvertes]]</ref> à une brigade d'infanterie motorisée de la Coalition {{référence nécessaire}}, les 2 autres "divisions" de la Garde, la "division" mécanisée, équivalente en combat rapproché<ref> La [["division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003"]], équipée d'environ 40 chars moyens [[T-72]] ''[[Babylone|Lion de Babylone]]'' (de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des [[Kinetic energy penetrator|munition flèche]] (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type ''[[Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et pour des véhicules faiblement blindés, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m), d'environ 120 véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[BMP-1]] (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd'hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles antichar [[AT-3 Sagger|AT-3 ''Sagger'']], demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, mais restent efficaces contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]'' et dangereux contre des véhicules faiblement blindés), de l'équivalent d'un [[Bataillon]] [[Éclaireur|d'éclairage]] équipé de [[BRDM-2|BRDM]], d'un Bataillon équipé d'un petit nombre de véhicules de combat à roues (VCR) armés de missiles antichar [[Euromissile HOT|HOT]] de première génération, néanmoins capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition et très dangereux contre les véhicules de combat d'infanterie (VCI) de type ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'' ou ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]''), de l'équivalent de deux Bataillons d'artillerie ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]] et/ou [[D-30]], éventuellement de quelques [[Canon automoteur|canons automoteurs]] [[2S1|2S1 ''Gvozdika'']] et/ou [[2S3|2S3 ''Akatsiya'']] et/ou [[AMX AuF1|AuF1 ''GCT'']] et/ou [[lance-roquettes multiples]] [[BM-21|BM-21 ''Grad'']]) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à une [[Brigade]] [[Infanterie mécanisée|d’infanterie mécanisée ]] équipé d'[[AMX-30|AMX-30 B2]] (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[AMX-10 P]] armés d'un canon de 20 mm efficace à 1000 m, mais ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un [[Bataillon|Groupement d'escadrons]] d’[[AMX-30|AMX-30 B2]] (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un [[Escadron]] de chars lourds de combat ''[[Char Leclerc|Leclerc]]'' (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... La "division" mécanisée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones [[Ville|urbaines]] ou [[Banlieue|semi-urbaines]]</ref> à une Brigade mécanisée de la Coalition, et une seconde "division" d'infanterie motorisée, se trouvant au Kurdistan{{référence nécessaire}}) ; les diverses [[milice]]s, tels les [[Fedayin Saddam|fedayins de Saddam]], essentiellement chargées d'assurer la garde statique de points sensibles, ainsi que des djihadistes étrangers chargés de commettre des attentats dans Bagdad en cas d'occupation de la ville, n'ont pratiquement pas eu l'occasion de combattre.
Des combats ont été menés pendant plusieurs jours dans les villes d'[[Umm Qasr]] et de [[Nassiriya]], pendant près de deux semaines à [[Bassorah]], la résistance des Irakiens, combattant exclusivement en milieu urbain, étant plus forte que ce que l'état-major de la Coalition ne l'avait escompté. En particulier, des [[commando]]s irakiens (ou des [[forces spéciales]] irakiennes) tinrent des quartiers d'[[Umm Qasr]] pendant presqu'une semaine {{référence nécessaire}}, et les forces de l'[[armée irakienne|armée régulière irakienne]] (composée d'[[Grades de l'armée française|officiers]] de carrière en majorité [[sunnites]]{{référence nécessaire}} et de [[Grades de l'armée française|militaires du rang]], [[Conscription|appelés]] pour la plupart, en majotité [[chiites]]) de [[Bassorah]], équivalentes au total à un [[Régiment]] renforcé [[ERC-90 Sagaie|de Cavalerie légère blindée]] (6e "division" blindée irakienne) et à un Régiment [[Infanterie mécanisée|mécanisé]] (51e "division" mécanisée irakienne) de la Coalition, tous deux équipés de chars moyens [[T-55]] totalement obsolètes, de véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[BMP-1]] et de véhicules de transport de troupes (VTT) [[MT-LB]]<ref> (en) MT-LB [[:en:MT-LB|MT-LB]] </ref>, appuyés par une [[artillerie]] du volume total d'un [[Bataillon]] ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]]<ref> (en) Canon sur affut D-20 [[:en:152 mm towed gun-howitzer M1955 (D-20)|152 mm towed gun-howitzer M1955 (D-20)]] </ref> et/ou [[D-30]]<ref> (en) Canon sur affut D-30 [[:en:D-30|D-30]] </ref>) et ne disposant d'aucun [[Close air support|appui aérien]], "fixèrent" la [[1re division blindée britannique|1ère Division blindée britannique]]<ref> (en) 1ère Division blindée britannique[[:en:1st Armoured Division (United Kingdom)|1st Armoured Division (United Kingdom)]]</ref>, entièrement composée de militaires professionnels, équipée de [[Char de combat|chars de combat lourds]] ''[[Challenger 2|Challenger II]]'' et de [[Véhicule blindé de combat d'infanterie|VCI]] ''[[Warrior tracked armoured vehicle|Warrior]]''<ref> (en) FV510 ''Warrior'' [[:en:Warrior IFV|Warrior IFV]] </ref>, appuyée par de l'[[artillerie]] lourde ([[Canon automoteur|canons automoteurs]] [[AS-90]] <ref> (en) Canon automoteur AS-90 [[:en:AS-90|AS-90]] </ref> et [[lance-roquettes multiples]] [[M270 Multiple Launch Rocket System|M270]] <ref> (en) Lance-roquettes multiple M270 [http://www.google.fr/search?hl=fr&q=M270+Wikipedia&btnG=Rechercher&meta=] </ref>), flanc gardée sur sa droite par une [[Brigade|Brigade d'élite]]<ref> (en) Brigade britannique "Royal Marines ''3 Commando Brigade''" [[:en:3 Commando Brigade|3 Commando Brigade]] </ref> britannique des [[Royal Marines]] débarquée à [[Péninsule d’Al Faw|Faw]]<ref> (en) Péninsule d’Al Faw [[:en:Al-Faw Peninsula|Al-Faw Peninsula]] </ref>, elle aussi entièrement professionnalisée, et disposant de l'[[Close air support|appui aérien]] de la Coalition, dans les faubourgs de cette ville (en utilisant intelligemment le réseau très dense de canaux - utilisés comme "fossés anti-chars" - de cette agglomération, qui rend la défense de cette ville assez facile, et rendit la manœuvre des blindés lourds britanniques très difficile), ville ayant la particularité d'être incontounable, pendant toute la durée du déplacement des forces américaines vers Bagdad {{référence nécessaire}}, et empêchèrent ainsi cette division blindée britannique de participer à l'offensive sur Bagdad au coté des forces américaines, après avoir pris ou contourné [[Amara (Iraq)|Amara]]<ref> (sv) Al-Amara [[:sv:Al-Amara|Al-Amara]] </ref>, [[Kut]] et [[Baqubah]]<ref> (en) Baqubah [[:en:Baqubah|Baqubah]] </ref>, comme cela était, selon toute probabilité, initialement prévu <ref>{{en}} [http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB214/Tab%20C.pdf POLO STEP : Plan d'invasion américain de l'Irak de 2002, déclassifié en 2005]</ref> ; une fois leur mission accomplie, les forces irakiennes de Bassorah ne se rendirent pas, mais "s'évaporèrent" {{référence nécessaire}}, alors qu'ils avaient certainement la possibilité de tenir encore plus longtemps... De même, une force de l'armée régulière irakienne de [[Nassiriya]], [[Infanterie|infanterie légère]] (11e "division" irakienne d'infanterie) du volume d'un Régiment d'[[Chasseurs alpins|infanterie de montagne]] de la Coalition, appuyée par un petit nombre de [[Mortier (arme)|mortiers]], ne disposant ni de [[blindé]] ni d'[[Close air support|appui aérien]], s'opposa avec succès à Nassirya, pendant près de trois jours, réussissant même à faire quelques [[Prisonnier de guerre|prisonniers de guerre]], au franchissement à cet endroit de l'[[Euphrate]] par une Brigade de US Marine Corps disposant pourtant de moyens très supérieurs {{référence nécessaire}}. (La Coalition avait pourtant procédé à une une intense campagne d'action psychologique en direction de l'armée irakienne, promettant en particulier "la vie sauve à tout soldat irakien qui ne combattrait pas" {{référence nécessaire}}. Au contraire de ce qui s'était passé en 1991, on peut toutefois se demander si, dans le domaine de l'action psychologique, le seul succès en 2003 n'a pas été obtenu par les irakiens : dès de début de l'offensive britannique sur Bassorah, un officier irakien, prétendat être le "[[Grades de l'armée française|Général de Corps d'Armée]]" commandant les forces irakiennes à Bassorah, se rendit aux Britanniques en affirmant avoir déserté, alors que, quelque jours plus tard, le vrai (jeune) Général de Corps d'Armée commandant les forces irakiennes à Bassorah accordait une interview en direct à la chaine d'information arabe [[Al Jazira]] ! Après enquête de la Coalition, le "Général de Corps d'Armée" qui s'était "rendu" après avoir "déserté" se révéla être un (vieux) [[Grades de l'armée française|capitaine]]... {{référence nécessaire}} Le ''Commandant des opérations'' (Civil) de la le troisième ''Région militaire'' de l'Irak, incluant en particulier les régions de [[Al-Basra (province)|Bassorah]] et de [[Dhi Qar|Nassiriya]], était [[Ali Hassan al-Majid]], dit "Ali le chimique" {{référence nécessaire}}).
Dans le même temps, des forces spéciales de la coalition se chargent de prévenir toute mise à feu des puits de pétrole dans le sud de l'Iraq, car ceux-ci devront en particulier servir à financer la reconstruction du pays une fois la guerre terminée. L'[[infanterie mécanisée]] américaine, fortement [[Char de combat|blindée]], avec ses chars lourds de combat ''[[Char M1 Abrams|Abrams]]'', ses [[Véhicule blindé de combat d'infanterie|VCI]] ''[[M2/M3 Bradley|Bradley]]'', accompagnée d'une très puissante [[artillerie]] lourde ([[Canon automoteur|automoteurs]] [[M109 howitzer|M109 ''Paladin'']] <ref> (en) Canon automoteur M109 ''Paladin'' [[:en:M109 howitzer|M109 howitzer]] </ref> et [[lance-roquettes multiples]] [[M270 Multiple Launch Rocket System|M270]] <ref> (en) Lance-roquettes multipl M270 [http://www.google.fr/search?hl=fr&q=M270+Wikipedia&btnG=Rechercher&meta=] </ref>) et disposant d'une [[suprématie aérienne]] totale, ont ensuite contourné les villes dans leur marche vers Bagdad. L'objectif était d'atteindre le plus rapidement possible le point central du régime, en espérant qu'une chute de la capitale entraînerait la reddition des foyers de résistance partout ailleurs.
En parallèle, dans la région du [[Kurdistan]], la Coalition avait initialement prévue que la [[ 4e division d'infanterie (États-Unis)|4e Division d’infanterie mécanisée]] de l'[[United States Army|US Army]] venue de la province de [[Mardin]] en [[Turquie]], Division assez légère (elle était, semble-t-il, loin de disposer de tous ses blindés, surtout de tous ses chars lourds de combat ''[[Char M1 Abrams|Abrams]]'' et de toute son [[artillerie]] lourde ([[Canon automoteur|canons automoteurs]] [[M109 howitzer|M109 ''Paladin'']] <ref> (en) Canon automoteur M109 ''Paladin'' [[:en:M109 howitzer|M109 howitzer]] </ref> et [[lance-roquettes multiples]] [[M270 Multiple Launch Rocket System|M270]] <ref> (en) Lance-roquettes multiples M270 [http://www.google.fr/search?hl=fr&q=M270+Wikipedia&btnG=Rechercher&meta=] </ref>, et ne disposait très probablement pas d'un [[Close air support|appui aérien]] aussi important que les forces de la Coalition venant du [[Koweit]]) mais la plus moderne de toute l'armée américaine au point de vue de son informatisation (et encore en cours d'expérimentation...), "fixe" dans cette région, avant l'invasion, une partie importante de l'armée irakienne, cette Division ayant pour mission, soit de "menacer" Bagdad suivant un axe Nord-Ouest => Sud-Est (pendant que les Américains mèneraient l'attaque principale sur la capitale suivant l'axe Sud => Nord et les Britanniques suivant un axe secondaire Nord-Est => Sud-Ouest) dans l'hypothèse où l'armée régulière irakienne se trouvant au Kurdistan se serait rendue, soit de "fixer" pendant toute la durée de l'invasion et jusqu'à la chute de Bagdad, une partie importante de l'armée irakienne dans cette région, les forces [[Kurdistan|kurdes]] du [[Parti démocratique du Kurdistan|PDK]] et du [[UPK]] devant dans le même temps "menacer" [[Mossoul]] et [[Kirkouk]]{{référence nécessaire}}. Cette division n'est finalement pas autorisés à débarquer en Turquie et, devant rejoindre le Koweït par bateau, arrivera après la fin des combats.
Face à cette menace, les Irakiens avaient massé à l'ouest de Bagdad 11 "divisions" de l'armée régulière irakienne et 2 "divisions" de la [[Garde Républicaine (Irak)|Garde Républicaine]]<ref> (en) Garde Républicaine irakienne [[:en:Iraqi Republican Guard|Iraqi Republican Guard]] (</ref> : en première ligne, face à la frontière avec la Turquie, les forces irakiennes étaient équivalentes à 2 [[Brigade]]s d'infanterie motorisée de la coalition (Brigades irakiennes composées chacune de l'équivalent de 3 [[Régiment]]s d'infanterie légère, chacun d'une force militaire équivalente à un Régiment d'[[Chasseurs alpins|infanterie de montagne]] de la Coalition, et d'un Régiment [[Infanterie mécanisée|mécanisé]], équipé de chars moyens [[T-55]] et de véhicules de transport de troupes (VTT) [[MT-LB]]<ref> (en) MT-LB [[:en:MT-LB|MT-LB]] </ref>, Régiment d'une force militaire équivalente, en combat rapproché, à un Régiment mécanisé de la Coalition, disposant de [[Militaire|commando]]s, appuyés par un peu d'[[artillerie]] ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]]<ref> (en) Canon tracté D-20 [[:en:152 mm towed gun-howitzer M1955 (D-20)|152 mm towed gun-howitzer M1955 (D-20)]] </ref> et/ou [[D-30]]<ref> (en) Canon tracté D-30 [[:en:D-30|D-30]] </ref>) mais ne disposant d'aucun [[Close air support|appui aérien]]), ainsi que des groupes paramilitaires dans [[Mossoul]] et [[Kirkouk]] ; en seconde ligne, des forces équivalentes à 3 Brigades la la Coalition se trouvaient sur chacun des trois axes routiers menant du Kurdistan à Bagdad : la "division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine "''[[Nabuchodonosor]]''", disposant d'un petit nombre de chars moyens [[T-62]] et équipée de véhicules de transport de troupes (VTT) [[BTR (véhicule)|BTR à roues]], du volume d'une Brigade d'infanterie motorisé la Coalition (prépositionnée à [[Tikrit]] sur l'axe [[Mossoul]]-Bagdad), la "division" [[Infanterie mécanisée|mécanisé]] de la Garde Républicaine "''[[Adnan]]''", équipée de chars moyens [[T-72]] de fabrication irakienne ("''[[Babylone|Lion de Babylone]]''", dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication [[URSS|soviétique]]) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[BMP-1]] (sur l'axe [[Kirkouk]]-Bagdad), d'une force militaire équivalente, en combat rapproché, à une Brigade d'infanterie mécanisées de la Coalition, et une force de l'armée régulière irakienne équivalente à 1 Brigade d'infanterie motorisée de la Coalition (Brigade irakienne composée de l'équivalent de 2 Régiments d'infanterie légère, chacun du volume d'un Régiment d'[[Chasseurs alpins|infanterie de montagne]] de la Coalition, et d'un Régiment [[Arme blindée et cavalerie|blindé]] équipé de chars moyens [[T-55]] et de (VCI) [[BMP-1]]), Régiment d'une force militaire équivalente, en combat rapproché, à un régiment de [[ERC-90 Sagaie|Cavalerie légère blindée]] de la Coalition) (prépositionnée à [[Moqdadiyah]], sur l'axe [[Sulaimaniya]]<ref> (en) Sulaymaniyah [[:en:Sulaymaniyah|Sulaymaniyah]]</ref>-Bagdad), ces trois Brigades, disposant de [[Militaire|commandos]] et/ou de [[forces spéciales]] et étant, elles aussi, appuyées par un peu d'artillerie ([[Obusier|canons tractés]] [[D-20]]<ref> (en) Canon tracté D-20 [[:en:152 mm towed gun-howitzer M1955 (D-20)|152 mm towed gun-howitzer M1955 (D-20)]] </ref> et/ou [[D-30]]<ref> (en) Canon tracté D-30 [[:en:D-30|D-30]]</ref> et, peut-être, quelques [[Canon automoteur|canons automoteurs]] [[2S1|2S1 ''Gvozdika'']] <ref> (en) Canon automoteur 2S1 ''Gvozdika'' [[:en:2S1|2S1]]</ref> et/ou [[2S3|2S3 ''Akatsiya'']]<ref> (en) Canon automoteur 2S3 ''Akatsiya'' [[:en:2S3 Akatsiya|2S3 Akatsiya]]</ref> et/ou [[AMX AuF1|AuF1 ''GCT'']] et/ou [[lance-roquettes multiples]] [[BM-21|BM-21 ''Grad'']]<ref> (en) LRM BM-21 ''Grad'' [[:en:BM-21|BM-21]]</ref>) mais ne disposant d'aucun [[Close air support|appui aérien]]){{référence nécessaire}}. Les forces en présence étaient relativement équilibrées, voire même légèrement à l'avantage des défenseurs irakiens, bien que la [[suprématie aérienne]] de la Coalition lui donnait certainement en réalité l'avantage ; néanmoins, au cas où l'armée régulière irakienne aurait décidé de combattre, il est peu probable que cette Grande Unité américaine, "expérimentale" et dont tous les équipements n'étaient pas encore opérationnels, aurait réellement cherché à l'affronter et à la "réduire", par soucis de limiter ses pertes en vies humaines{{référence nécessaire}}. Finalement, moins d'un mois avant la date de l'invasion, la Turquie n'autorisa pas les forces terrestres américaines à opérer depuis son territoire ; néanmoins, compte tenu de la faiblesse de la [[Logistique militaire|logistique]] irakienne, la plus grande partie de l'armée irakienne du Kurdistan fut forcée de demeurer sur place, à l'exception de quelques unités de la Garde Républicaine qui furent envoyées en renfort des unités de la Garde qui assuraient la défense de Bagdad{{référence nécessaire}}. En remplacement de cette Division d'infanterie mécanisée, l'armée américaine envoya au Kurdistan la [[173e brigade aéroportée américaine|173e Brigade aéroportée]], principalement destinée à empêcher une intervention de l'armée turque dans cette région et à contrôler l'action des forces [[Kurdistan|kurdes]] du [[Parti démocratique du Kurdistan|PDK]] et du [[UPK]]{{référence nécessaire}} ; cette Brigade, en conformité avec une tactique que l'armée américaine avait déjà utilisée en Afghanistan, se contenta de "suivre" et "d'appuyer" si nécessaire les forces kurdes, "sécurisant" par exemple les ponts, forces kurdes qui avaient maintenant pour objectif la prise des villes de [[Mossoul]] et de [[Kirkouk]]. Les forces de l'armée régulière irakienne n'opposèrent pratiquement aucune résistance aux forces kurdes, ayant probablement eu pour consigne (pour motiver ses soldats dans une guerre qui se voulait être une "guerre de défense nationale" et non pas une guerre de défense du régime ou une guerre civile) de ne combattre que les forces "étrangères", les Kurdes étant alors considérés par les irakiens comme des irakiens{{référence nécessaire}}, et les villes de Mossoul et de Kirkouk furent pratiquement prises sans combat, après que les forces de l'armée régulières irakienne se soient (tout comme les autres forces de l'armée irakienne, qui ne se rendirent jamais, à l'exception, à la fin des hostilités, des Généraux commnandant des Régions militaires) "évaporées"...{{référence nécessaire}}
Dans les mois qui avaient précédé l'invasion, les forces de la Coalition avaient fait courir le bruit d'une possible vaste opération aéroportée qui, depuis le désert irakien situé près de la frontière [[jordanie]]nne aurait, aurait pu conduire une offensive sur Bagdad suivant une direction Sud-Ouest => Nord-Est, en passant notamment par [[Falloujah]] ; en réalité, cette opération, demandant des moyens très importants, en particulier au niveau de la Logistique, et très risquée si les irakiens avaient décidé de mettre en place des troupes sur les aérodromes qui auraient dû dans ce cas être utilisés par les forces de la Coalition, ne semble jamais avoir été réellement planifié, et les irakiens ne semblent pas y avoir réellement cru{{référence nécessaire}} ; ils placèrent néanmoins quelques troupes à Falloujah, ville qui pouvait, de toute manière, être menacée par des troupes de l'[[United States Army|US Army]] si celles-ci avaient décidé de se flanc garder sur leur aile gauche lors leur attaque principale sur Bagdad par le Sud. En fait, la Coalition se contenta d'envoyer dans cette région désertique quelques [[forces spéciales]], région uniquement défendue coté irakien par des gardes frontières ; les forces spéciales américaines se contentèrent de progresser vers le nord, afin de contrôler la frontière de l'Irak aves la Syrie et d'empêcher ainsi une fuite éventuelle des dirigeants irakiens en direction de la Syrie, si ceux-ci avaient décidé de faire une telle tentative{{référence nécessaire}}.
Après seulement 19 jours de déplacement et au prix de quelques combats (depuis le départ du Koweit), l'armée américaine a bousculé facilement au sud et à l'est de Bagdad des unités de la [[Garde Républicaine (Irak)|Garde Républicaine]]<ref> (en) Garde Républicaine irakienne [[:en:Iraqi Republican Guard|Iraqi Republican Guard]] (</ref> (entièrement composée de militaires professionnels, en majorité, ou presque exclusivement, des [[Sunnites]]{{référence nécessaire}}), principalement équipées de chars moyens [[T-72]] ''[[Babylone|Lion de Babylone]]'', de véhicules de transport de troupes (VTT) [[BTR (véhicule)|BTR à roues]], de véhicules de combat d'infanterie (VCI) [[BMP-1]] et de VCI [[BMP-2]], ne dépassant jamais un volume équivalent à un [[Escadron]] blindé des forces de la Coalition {{référence nécessaire}}, unités combattant de façon isolées et apparemment très mal commandées au niveau du Commandement de la Garde Républicaine<ref> La Garde Républicaine n'a apparemment pas cherché à tirer profit du réseau dense des très larges canaux d'irrigation situés au Sud de [[Bagdad]], comme l'avait fait l'[[Armée irakienne|Armée régulière irakienne]] à [[Bassorah]], alors que les moyens de franchissement, inadaptés, de ces canaux pas les chars de combat lourds [[Abrams]] constituaient l'un des points faibles de l'[[US Army]], dans ce terrain très défavorable aux offensives des blindés. Evidemment, pour que cette manœuvre puisse être couronnée d'un certain succès, il aurait fallu qu'en plus, comme elle avait réussi à le faire à [[Bassorah]] avec la [[1re division blindée britannique|1ère Division blindée britannique]], l'armée irakienne parvienne à "fixer" quelque part, au moins pour quelque temps, la [[I Marine Expeditionary Force|1ère Force expéditionnaire de Marines américaine]] progressant sur Bagdad suivant l'axe secondaire Est-Ouest, ce qui aurait supposé une réflexion au niveau "[[Stratégie|stratégique]]" pour élaborer un plan cohérent de défense d'ensemble de l'Irak, plan qui n'existait probablement pas car la pensée militaire irakienne ne dépassait certainement pas en [[Guerre en Irak|2003]] le niveau "[[Stratégie|opérationnel]]", ce qui constituait néanmoins un net progrès par rapport à [[Guerre du Golfe (1990-1991)|1991]] où ce "savoir faire" était limité au seul niveau "[[Stratégie|tactique]]".</ref> ; le ''Commandant des opérations'' (Civil) de la ''Région militaire centre'', incluant en particulier les régions de [[Bagdad (province)|Bagdad]], de [[Salah ad-Din (province)|Tikrît]], de [[Diyala (province)|Baqubah]] et de [[Wasit (province)|Kut]], défendue par le Garde Républicaine, était [[Qoussaï Hussein]] {{référence nécessaire}}, l'un des deux fils de Saddam Hussein<ref>Affaiblis par l'embargo et sans logistique leur permettant de se déplacer à plus de quelques dizaines de Km de leur garnison, la nette supériorité numérique en nombre de "divisions" était en réalité une très nette infériorité en terme d'unités équivalentes, comme les forces de la coalition le savait d'ailleurs parfaitement (le nombre de [[T-72]] en état de marche était estimé par les services de renseignement à 800 au maximum, sur un effectif théorique de 1200 ; en réalité, les américains apprendront après la guerre qu'il y en avait légèrement moins de 500 qui étaient aptes au combat, un nombre équivalent de [[T-55]], et moins de 300 [[Véhicule blindé de combat d'infanterie|VCI]], en majorité de type [[BMP-1]]...). Globalement, le rapport de force (ramené en termes de "forces équivalentes") a été de l'ordre de 4:1 en faveur de la coalition, avec une suprématie aérienne totale. Toutefois, il est clair que l'État-Major de la n'a pas été capable de concevoir une stratégie d'ensemble sérieuse pour la défense de la région de Bagdad qui, combiné à un terrain peu favorable aux chars de combat modernes, aurait pu lui permettre de "freiner", voire de marquer pour quelque temps un "coup d'arrêt" de la progression des unités américaines en direction de Bagdad, mais sans évidemment avoir les moyens de les arrêter définitivement. Cette absence de plan de défense "sérieux" explique l'échec total des actions menées de façon non coordonnée, en ordre dispersé, par des unités isolées de la Garde Républicaine, dont le volume n'a jamais excédé celui de l'équivalent d'une [[Compagnie (militaire)|Compagnie]] de la Coalition ! En final, l'[[armée irakienne|armée régulière irakienne]] à obtenu de bien meilleurs résultats à [[Nassiriya]] et surtout à [[Bassorah]], où l'action des deux Régiments irakiens de l'armée régulière, bien menée, voire très bien menée, qui a duré près de trois semaines, aurait pu être utile si, dans le cadre d'un plan [[Stratégie|stratégique]] cohérent de défense d'ensemble de l'Irak, la [[Iraqi Republican Guard|Garde Républicaine]] s'était mieux préparée à défendre la capitale irakienne...</ref>. L'armée américaine a alors pénétré dans [[Bagdad]], menant des attaques contre des bâtiments symboliques du gouvernement irakien<ref>Il peut être à noter que certains ponts, dont la destruction aurait pu être ponctuellement utile à certaines unités - par exemple à la "division" d'infanterie motorisée de la [[Iraqi Republican Guard|Garde Républicaine]] située à [[Kut]] sur le Tigre - n'avaient pas été détruits ni même minés par le [[génie militaire]] iraquien. Ceci a constitué une vrai surprise pour les forces de la coalition, car c'est normalement l'une des premières mesures à effectuer dans un tel cas de figure, et cela révèle probablement des déficiences, même au niveau des connaissances tactiques de ces unités. Néanmoins, la conscience que devait avoir le haut commandement irakien de l'impossibilité dans laquelle il se trouvait de pouvoir empêcher les forces de la coalition de franchir les fleuves, là où le voulait, quand il le voulait, l'ont peut-être dissuadé de procéder à des destructions inutiles, qui se seraient sans doute révélés dérisoires quant à leurs effets. Compte tenu de l'impossibilité dans laquelle l'armée irakienne se trouvait d'exploiter utilement des telles destructions, celles-ci n'auraient eu d'autre effet que de retarder, de quelques heures, la progression en rase campagne des forces de la coalition, qui avaient prévu cette éventualité, et disposaient de moyens de franchissement conséquents... Les seuls résultats significatifs obtenus par l'armée irakienne l'ont été en zone urbaine par l'armée régulière irakienne, là où la supériorité des forces de la coalition était la moins grande. Lorsque les forces américaines sont entrées dans Bagdad, la Garde Républicaine ne disposait plus dans cette ville que les unités d'infanterie légère chargées de la garde des palais présidentiels !</ref>, alors que le premier plan du Pentagone aurait prévu de parvenir à 80 km de la capitale après 47 jours. L'armée américaine a pris le contrôle de la capitale avec une série de raids blindés qui ont facilement réduit une faible résistance, mal organisée, de la [[Garde Républicaine Spéciale(Irak)|Garde Républicaine Spéciale]] <ref> (en) Garde Républicaine Spéciale irakienne [ http://en.wikipedia.org/wiki/Special_Republican_Guard]</ref> chargée de la protection des "Palais Présidentiels", et de divers groupes paramilitaires.
{{message galerie}}
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Image:IrakKriegM1A1USA.jpg|Il y eut de légères pertes parmi les forces alliés, comme le montre cet M1A1 [[Char de combat|Abrams]] américain détruit.
</gallery>
Le régime de Saddam Hussein est tombé dans les jours suivants. Les dernières poches de résistance armée n'ont alors pas tardé à tomber.
Le [[9 avril]] [[2003]], on considère que l'offensive est terminée et que le régime Baasiste est tombé, avec le renversement de la statue de Saddam Hussein sur la place Ferdaous (Bagdad), par un char américain.
* [[:en:Image:Iraq invasion northern front.gif|Carte détaillant les mouvements de troupe lors de l'invasion sur le front nord]], du 26 au 31 [[mars 2003]].
===Ordre de bataille de la Coalition===
Ordre de bataille terrestre de la Coalition sur le Front Sud (Koweit) soit {{formatnum:130000}} Américains et {{formatnum:22000}} Britanniques :
5ème Corps US:
* [[3e division d'infanterie américaine]]
* [[82e division aéroportée américaine]]
* [[101e division aéroportée (États-Unis)|101{{e}} division aéroportée américaine]]
* 7{{e}} régiment de cavalerie ([[Cavalerie blindée américaine]])
* 2{{e}} bataillon/5{{e}} groupe des [[Special Forces]]
[[United States Marine Corps#Organigramme des forces expéditonnaires de l'USMC|Marine Expeditionary Force (I MEF)]]:
* 1re Division de Marines (1st MARDIV)
* 15e Unité expéditionnaire des Marines (15th MEU)
* [[1re division blindée (Royaume-Uni)|1re division blindée britannique]]
* 7e Brigade blindée britannique ("Desert Rats")
* [[Royal Marines|3ème Brigade de commandos des Royal Marines]]
* [[GROM]], Unité de forces spéciales de l'[[armée polonaise]]
Ordre de bataille américain sur le Front Nord (Kurdistan Irakien) :
* [[173e brigade aéroportée américaine]]
* 10e Groupe des Special Forces
== [[Forces d'opérations spéciales]] ==
Les [[forces spéciales]] déployées par la coalition comptaient plus de {{formatnum:10000}} hommes et femmes, et leur impact a été tellement déterminant qu'il est nécessaire d'étudier leur engagement. Dans l'ensemble, on peut approximativement estimer que les effectifs des forces non conventionnelles étaient réparties comme suit : {{formatnum:2000}} opérateurs de [[forces spéciales]], {{formatnum:1000}} militaires des [[guerre psychologique|opérations psychologiques]] (PSYOPS), {{formatnum:1000}} membres d'équipages d'unités aériennes spéciales, {{formatnum:2000}} soldats d'infanterie d'élite (presque tous aéroportés), {{formatnum:2000}} spécialistes des affaires civiles, ainsi que {{formatnum:2000}} soldats et traducteurs des « Forces iraquiennes libres » et d'autres origines.
[[Image:Marines in Saddams palace DM-SD-04-12222.jpg|thumb|Des [[US Marine Corps|Marines]] pénétrant un des palais de S. Hussein à [[Bagdad]] le 9 avril 2003]]
[[Image:GROM DN-SD-04-01612.JPEG|thumb|Membres du [[GROM]] [[Pologne|Polonais]] sécurisant le port d'[[Umm Qasr]] dans les premières semaines de l'offensive]]
Les [[forces spéciales]] américaines, britanniques et [[australie]]nnes ont rempli trois missions de manière relativement ouverte : elles ont opéré dans tout l'ouest du pays et pris le contrôle des axes reliant l'Iraq à la [[Jordanie]] et à la [[Syrie]], encadré les combattants [[Kurdistan|kurdes]] en les appuyant par des feux air-sol dévastateurs et récupéré du personnel en zone hostile. Elles ont également servi d'échelon avancé pour des forces amphibies ou aéroportées dans la prise de contrôle d'infrastructures essentielles, comme les installations pétrolières et les barrages de retenue. Elles ont aussi mené des reconnaissances et des actions offensives dans tout le pays, prenant pour cibles des installations ou des formations avec l'appui de l'aviation, et établi des contacts directs avec des chefs de clans et des commandants irakiens – en coordination probable avec des éléments de la [[Central Intelligence Agency|CIA]]. Mais il faut surtout s'imaginer l'effet d'ensemble de ces éléments opérant isolément. Pour la seule US Army, entre les 5{{e}} et 10{{e}} [[United States Army Special Forces|groupes de forces spéciales]], ce sont en effet 88 détachements de 12 hommes qui ont été engagés en Irak, avec chacun une mission et un secteur propres. Si l'on y ajoute les [[SEAL]]s de l'[[US Navy]], les [[Special Air Service]] britanniques et leurs homologues australiens, il y a probablement eu jusqu'à 120 détachements présents simultanément dans tout le pays, opérant directement sous les ordres du Central Command, lui fournissant un aperçu global de la situation au sol tout en saturant, aveuglant et fixant les forces irakiennes.
== Statistiques ==
Dans la nuit du 21 au 22 mars, lors de l'une des nuits de bombardement les plus intenses de l'Histoire, quelque 800 missiles de croisière et {{formatnum:1000}} [[armement air-sol|armes air-sol]] guidées se sont abattus sur {{formatnum:1500}} objectifs situés surtout près de la capitale ; le gouvernement irakien de Saddam Hussein, alors en place, a déclaré que seules 3 personnes avaient perdu la vie...
[[Image:Baghdad etm 2003092 lrg.jpg|thumb|right|300px|Conséquences des frappes de [[bombardement]] sur [[Bagdad]] le 2 [[avril 2003]].]]
[[Image:Saddamcapture.jpg|thumb| [[Saddam Hussein]] lors de son arrestation]]
Les prédictions extraordinairement pessimistes à propos de la guerre ne doivent pas être oubliées. Plusieurs agences de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] avaient, par exemple, estimé qu'une invasion de l'Irak ferait environ {{formatnum:500000}} morts et blessés {{référence nécessaire}}, alors que les pertes en non combattants seraient restées remarquablement faibles, entre 600 et {{formatnum:1252}} morts au cours de ses 26 jours, selon les différentes déclarations du gouvernement irakien de Saddam Hussein, alors en place.
== Terme de l'opération ==
Cette opération militaire s'est terminée officiellement lors de la prononciation d'un discours par le président Georges W. Bush, sur le porte-avions [[USS Abraham Lincoln (CVN-72)|USS Abraham Lincoln]] portant la bannière ''[[Mission accomplie]]'' le {{1er mai}} [[2003]], alors que Saddam Hussein n'est toujours pas arrêté.
Si cette guerre conventionnelle a démontré, une nouvelle fois, la puissance de feu des États-Unis (et de certains de leurs alliés), l'après-guerre, avec ses actes d'[[Insurrection|insurrection]]s, voire de [[terrorisme]] intercommunautaire, commis par une [[guérilla irakienne]] protéiforme, illustre des difficultés qu'une armée conventionnelle rencontre dans une [[guerre asymétrique]] et, surtout, face à un conflit qui, pour les forces d'occuation, s'est progressivement transformé en [[guérilla].
En effet, les forces de la coalition sur le territoire irakien dépassent depuis 2004 les {{formatnum:160000}} hommes (24 [[Brigade]]s de combat en 2008 dans la seule agglomération de [[Bagdad]] pour les forces américaines{{référence nécessaire}}, soit un tiers du volume total de [[US Army]] et trois fois le volume total de l'[[Armée française]] ; il faut toutefois noter que les autres contingents de la coalition, à l'exception des britanniques jusqu'en 2007, ont interdiction absolue de mener des actions offensives, n'ayant le droit de faire usage de leurs armes qu'en cas de "légitimes défense"{{référence nécessaire}}) mais, même aidée par les nouvelles forces de sécurité nationales iraqiennes, elles ont des difficultés à faire face à ces violences, dont la population civile irakienne est actuellement, de très loin, la première victime.
== L'arrestation de Saddam Hussein ==
Les forces de la coalition se disaient persuadées que Saddam Hussein avait quitté l'Irak, ou qu'il s'était réfugié dans un des palais présidentiels.
Saddam Hussein à été arrêté le [[13 décembre]] [[2003]] vers 20h26 par les hommes (au nombre de 600 pour mener cette opération) de la [[4e division d'infanterie américaine|4{{e}} division d'infanterie américaine]] dirigée par le général Odierno ainsi que des quelques combattants kurdes, lors de l'opération « Aube Rouge », à al-Daous, près de Tikrit (environ 15km), au nord de Bagdad.
Saddam Hussein se cachait dans un réduit de 2,5 mètres sous terre reliant une cour d'une ferme par un très faible passage (juste suffisamment large pour laisser passer un homme).
Il possédait avec lui une mallette contenant {{formatnum:750000}} [[dollar US|dollars]], un [[revolver]] et deux [[kalachnikov]]s. Malgré cela, il n'a offert aucune résistance lors de son arrestation.
Après son arrestation, des images feront le tour du monde, à la une de tous les journaux. On y voit Saddam Hussein, affaibli, barbu, soumis à un examen par un médecin militaire (qui prélevait des [[test ADN|échantillons d'ADN]]). On entendra [[Paul Bremer]], proconsul américain, lors de la conférence de presse déclarer la phrase devenue célèbre : « We got him » (on l'a eu).
== Voir aussi ==
===Notes===
<references />
===Article connexe===
*[[Guerre en Irak]]
*[[Impacts constatés après l'invasion de l'Irak]]
*[[April Fool]], l'espion qui aurait subverti le plan défensif irakien.
*[[Operation Southern Focus]]
*[[Opération Restore Peace III]]
=== Bibliographie ===
*''Special force en Irak, guerre contre Saddam Hussein'', Eric Micheletti, Histoire & collection
*''Plan d'attaque'', [[Bob Woodward]], Folio document
*''Jessica Lynch, otage en Irak''
=== Liens externes ===
* {{en}} [http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB214/Tab%20C.pdf POLO STEP : Plan d'invasion américain de l'Irak de 2002, déclassifié en 2005]
* {{PDF}} {{fr}}{{en}} [http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/cahiers_drex/cahier_retex/supplement_objdoc40.pdf ''Guerre d'Irak, les premiers enseignement'', Centre de doctrine d'emploi des forces, [[Ministère de la Défense (France)|Ministère français de la défense]]]
* {{PDF}}{{fr}} [http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Patry.pdf La campagne "Iraqui Freedom", par Jean-Jacques Patry, Ministère français des Affaires étrangères]
* {{en}} [http://www.cnn.com/SPECIALS/2005/iraq.transition/index.html actualité, CNN]
* {{en}} [http://www.cnn.com/SPECIALS/2003/iraq/forces/casualties/ victimes de la coalition, CNN]
* {{en}} [http://www.cnn.com/SPECIALS/2003/iraq/ rapports sur l'Irak, CNN]
* {{en}} [http://www.globalsecurity.org/intell/library/imint/desert.htm analyse du conflit et des opérations militaires]
* {{en}} [http://www.mnf-iraq.com/ site de la force Multinationale en Irak]
* {{en}} [http://www.iraqbodycount.org/database/ évaluation des victimes civile lors de la guerre en Irak selon les sources de presse]
* {{en}} [http://www.centcom.mil/sites/uscentcom1/default.aspx site officiel du CENTCOM]
{{commons|Category:Iraq War|Guerre en Iraq}}
{{Portail histoire militaire}}
[[Catégorie:Guerre en Irak (2003-2006)]]
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[[ar:الغزو الأمريكي للعراق]]
[[bg:Война в Ирак (2003)]]
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[[en:2003 invasion of Iraq]]
[[es:Invasión de Iraq en 2003]]
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[[hr:Rat u Iraku 2003.]]
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[[vi:Cuộc tấn công Iraq năm 2003]]
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