Périgord
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2008-07-24T11:07:52Z
Fouvreaux
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{{ébauche|France}}
Le '''Périgord''' (en [[occitan]] ''Peiregòrd'') est le nom du Comté qui recouvrait, à peu de chose près, l'actuel département de la [[Dordogne (département)|Dordogne]]. Le département initial fut légèrement remanié et il empiète sur quelques terres de l'Aunis, du Saintonge, du Quercy et du Limousin. Son nom vient du peuple gaulois des [[Petrocorii]]. Les anciennes limites étaient à peu près les mêmes.
Le Périgord quadricéphale s'inscrit dans le département de la [[Dordogne (département)|Dordogne]]. Il se compose :[[image:Dordogne_2.jpg|richt|thumbnail|280 px|La [[Dordogne (rivière)|Dordogne]] dans le Périgord]]
* Au nord du Périgord '''vert''' (autour de [[Nontron]]), ce nom vient des forêts de [[chêne]]s clairs qui s'y trouvent et, terres humides obligent, des prairies.
* Au centre du Périgord '''blanc''' (autour de [[Périgueux]] et vers le [[Quercy]]), ce nom vient du sol calcaire de cette région.
* Au sud-est du Périgord '''noir''' (autour de [[Sarlat-la-Canéda]]), historiquement la plus ancienne appellation des 4, ce nom vient des forêts de chênes dits verts mais en réalité très sombres, mais aussi de la couleur des [[truffe]]s.
* Au sud-ouest du [[Périgord Pourpre|Périgord '''pourpre''']] (autour de [[Bergerac (Dordogne)|Bergerac]]), cette appellation est la plus récente (1970) et due à l'expansion du tourisme, le pourpre rappelle la couleur du [[vin]]. Autrefois le Bergeracois faisait partie du Périgord blanc.
Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les Périgourdins.
== Littérature ==
''[[Jacquou le Croquant]]'', d'[[Eugène Le Roy]], raconte l'histoire de la révolte des Croquants, et la destruction du [[château de l'Herm]]
== Personnalités célèbres ==
PIERRE GRELLETY, "le dernier Croquant"
HISTORIQUE : Personnage célèbre du Périgord dans une petite commune de Dordogne : Saint-Mayme de Pereyrols sous le règne du roi [[Louis XIII]]. En [[1638]], un capitaine du roi cherchant à enrôler de force de jeunes recrues s'en prend à Jean Grellety ; son frère Pierre, simple laboureur, sortant alors d'une maison ajuste le capitaine et l'abat d'un seul coup.
Commence alors pour Pierre Grellety, une vie misérable dans la forêt de Vergt, mais peu à peu, convaincu de la justesse de son acte, il rejoint d'autres proscrits comme lui en révolte contre les oppressions dont ils sont les victimes.
A la tête de son équipe, au cœur de la forêt de Vergt, il tient tête aux armées du roi venus le déloger pendant quatre années ; mobiles et légers, insaisissables et partout à la fois, ses croquants disciplinés et bien armés sont les partisans d'une guérilla plus que de véritables affrontements où ils seraient à coup sur perdants.
Cependant en septembre [[1640]], Pierre Grellety fait la preuve de ses réels talents militaires puisque avec seulement 200 hommes il obtient une victoire honorable face à 3000 soldats bien entraînés.
[[Richelieu]], las de ces querelles paysannes qui empoisonnent la vie du sud-ouest et surtout de cette [[guérilla]] qui coupe la route vers l'[[Espagne]] alors en guerre contre la [[France]], lui propose alors de mettre fin à ces agissements.
Le 25 janvier [[1642]], [[Pierre Grellety]] reçoit du Roi les lettres patentes attestant de l'amnistie générale pour tous ses hommes et pour lui une charge de capitaine dans les armées du roi, dans le poste de gouverneur de la cité de Verneuil en [[Italie]]
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