Parmain 101211 31299036 2008-07-04T14:56:46Z Clicsouris 31728 /* Personnalités liées à la commune */ + typo {{Communefra| nomcommune=[[Parmain]]| région=[[Île-de-France]] | département=[[Val-d'Oise|Val-d’Oise]]| arrondissement=[[Arrondissement de Pontoise|Pontoise]]| canton=[[Canton de l'Isle-Adam|L’Isle-Adam]]| insee= 95480| cp= 95620| maire= Roland Guichard| mandat= [[2008]]-[[2014]]| intercomm= [[Communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois-Forêts|Communauté de communes de la Vallée de l’Oise et des Trois-Forêts]]| |longitude=2.20911| |latitude=49.113813| alt moy= {{unité|29|m}}| alt mini= {{unité|24|m}}| alt maxi= {{unité|146|m}}| hectares= 920| km²= 9,20| sans= 5274| date-sans= [[1999]]| dens= 573| image=[[Image:Blason ville fr Parmain (Val-d'Oise).svg|90px]] <br /><small>Blason de la ville</small> }} '''Parmain''' est une petite ville [[Île-de-France|francilienne]] du [[Val-d'Oise|Val-d’Oise]], située sur la rive droite de l’[[Oise (rivière)|Oise]], à trente kilomètres à vol d’oiseau au nord de [[Paris]]. La commune, au caractère essentiellement résidentiel, fait partie de la région naturelle et historique du [[Vexin français]] et est membre fondateur du [[Parc naturel régional du Vexin français|parc naturel régional]] du même nom. Elle forme avec [[L'Isle-Adam|L’Isle-Adam]], son chef-lieu de [[Canton de l'Isle-Adam|canton]] situé sur l’autre rive de la rivière et avec qui elle partage sa [[gare de L'Isle-Adam - Parmain|gare]], une petite agglomération d’environ {{formatnum:16000}} habitants. Ses habitants sont les Parminois et Parminoises. ==Géographie == '''Généralités''' Située au centre nord du département du [[Val-d'Oise]], la commune de Parmain se trouve dans la vallée de l'Oise, à l'extrême est du [[Vexin français]], au confluent du [[Sausseron]] et de l'Oise, à dix kilomètres au nord-est de [[Pontoise]] et à trente-cinq kilomètres au sud de [[Beauvais]]. Parmain est considérée comme faisant partie de l'aire urbaine de Paris<ref>Voir l'article [[Géographie de l'Île-de-France]]</ref>. Les communes limitrophes de Parmain sont, à l'est, [[L'Isle-Adam]] sur la rive gauche de l'Oise et sur ses îles, au nord [[Hédouville (Val-d'Oise)|Hédouville]], avec laquelle la commune n'a pas de liaison routière directe, et [[Champagne-sur-Oise]], à l'ouest [[Nesles-la-Vallée]] et au sud [[Valmondois]]. [[Image:L'Isle-Adam - carte de France dite d Etat-Major.jpg|thumb|right|L'Isle-Adam et Parmain sur la carte dite d'État-Major, vers 1870.]] Son territoire occupe 920 hectares (9,2 km²), ce qui est supérieur à la moyenne du Val d'Oise (673 hectares, soit 6,73 km²). Cependant, la densité de population dans la commune de 573 habitants au km² est inférieure à la moyenne du département (887 habitants au km²). Elle est toutefois largement supérieure à la moyenne de densité du territoire constituant le [[Parc naturel régional du Vexin français]] (132 habitants au km²). En effet, Parmain en est une des communes les plus peuplées du parc - seules [[Auvers-sur-Oise]], [[Magny-en-Vexin]] et [[Gargenville]] ([[Yvelines]]) comptent plus d'habitants - alors même qu'elle se situe en dessous de la moyenne de population par commune du Val-d'Oise (qui est de {{formatnum:6205}} habitants). Au sein de son canton, en termes de population, Parmain est la commune la plus peuplée derrière son [[chef-lieu]] et représente 20 % de la population du canton. En termes de superficie, la commune en constitue 16 %. [[Image:Cheminée de champignonnière.JPG|thumb|right|Sur les hauteurs rurales de Parmain, cheminée de champignonnière installée dans d'anciennes carrières]] Le territoire habité peut se diviser en plusieurs parties : * Les hameaux de Jouy-le-Comte, de Boulonville et le lieu-dit du ''Grand Val'' situés au nord-ouest le long du val du ru de Jouy constituent le cœur historique de l'implantation sur le territoire communal. * Le quartier de la gare et de la mairie, sur l'Oise, en face de l'île du Prieuré, constitue l'actuel centre ville développé au {{XIXe siècle}} grâce à l'arrivée du [[chemin de fer]]. * Les quartiers sud le long de l'Oise, les Coutures, le Val d'Oise, sont des zones d'habitation plus récentes qui accueillent le collège de la commune et une petite zone commerçante. * A l'ouest du territoire communal, une zone d'habitations dans les bois, limitrophe des habitations de [[Valmondois]], longe la côte des Nazes. Le reste du territoire de la commune, à l'ouest et au nord, sur les relatives hauteurs du plateau du Vexin (la dénivellation entre la zone la plus basse de la commune et la zone la plus élevée atteint tout de même 122 mètres), est constitué de zones boisées (le bois Messier, le bois Gannetin, la croix des Verts) et de cultures ou prairies traversées par des sentiers de randonnée. Au delà des hameaux historiques au nord, le territoire se poursuit en pointe jusqu'au [[bois de la Tour du Lay]], comprenant une partie de la forêt départementale du même nom. === Géologie, relief et pollution des sols === [[Image:Vue de L'Isle-Adam.JPG|thumb|right|Vue de [[L'Isle-Adam]] depuis les pentes de Parmain.]] Le sous-sol de la commune est globalement celui du [[Vexin français]], qui comprend plusieurs types de roches comme la [[craie]], la plus ancienne, datant d'environ 80 millions d'années, le [[calcaire]] datant de 60 millions d'années, pierre à bâtir vexinoise par excellence, le [[Grès (géologie)|grès]] bartonien (40 millions d'années) ou la [[meulière]] (25 millions d'années au plus). Les couches sédimentaires sont entaillées par les vallées de l'[[Oise (rivière)|Oise]] et du [[Sausseron]]. La situation géographique de Parmain rend la commune particulièrement vulnérable à des [[Risque naturel|risques naturels]] : d'anciennes zones de [[Carrière (géologie)|carrières]] dans son sous-sol constituent des risques d'effondrement en milieu urbain. En revanche, la commune n'est soumise à aucun risque de [[Glissement de terrain|mouvement de terrain]] lié à la dissolution du [[gypse]] (risque courant dans le [[Val-d'Oise]]). Plus important, la plaine alluviale, en particulier en amont et en aval, du centre de la commune est à risque d'[[inondation]] consécutif à une [[crue]] de l'Oise<ref>[http://www.val-doise.pref.gouv.fr/media/media3592413.pdf Parmain : Plans de prévention des risques naturels] {{PDF}}</ref>. [[Image:Entrée de carrière.JPG|thumb|right|Entrée d'une ancienne carrière à Parmain]] Le territoire de Parmain est à cheval entre la vallée de l'Oise à l'est et le plateau du Vexin à l'ouest. Cette caractéristique explique la forte dénivellation observée entre le point le plus bas (24 mètres) et le plus le plus élevé de la commune (146 mètres). À l'ouest, la limite avec la vallée encaissée du Sausseron (sur la commune de [[Valmondois]]) est marquée par la côte des Nazes et la côte d'Orgivaux. La commune ne comprend '''aucun site recensé''' sur la base de données du [[Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables|ministère de l'écologie]] relative aux sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL)<ref>[http://basol.ecologie.gouv.fr/resultat.php?chaine=&dept=95&region=&impact=&surveillance=&agenceau=&esr=&urbanisme=&SP1_ADEME=&As=&Ba=&Cd=&Co=&Cr=&Cu=&Hg=&Mo=&Ni=&Se=&Pb=&Zn=&hydrocarbures=&HAP=&cyanures=&PCB_PCT=&solvants_hal=&solvants_nonhal=&pesticides=&autre=&situa_tech=tout&debut=1 index des sites du Val-d'Oise]</ref>. Ceci s'explique sans doute par le faible nombre de sites industriels s'étant implantés sur le territoire communal<ref>[http://basias.brgm.fr Base de données BASIAS inventaire d'anciens sites industriels et activités de service]</ref>. En effet, Parmain ne comporte que six sites recensés alors que les communes voisines de taille comparable de [[Champagne-sur-Oise]] et d'[[Auvers-sur-Oise]] en comptent respectivement douze et trente. === Hydrographie === Le territoire de Parmain longe la rive droite (ou ouest) de l'Oise sur une distance d'environ 3 km. La rivière y est jalonnée de trois îles, appartenant au territoire de L'Isle-Adam, l'île du Prieuré, occupée jadis par les châteaux successifs des seigneurs de L'Isle-Adam et de Parmain, l'île de la Cohue, et l'île de la dérivation, vide de construction, au niveau de laquelle se trouvent un barrage et une [[écluse]] sur la rivière. Juste avant son [[Embouchure (géographie)|embouchure]], le Sausseron marque la limite communale entre Parmain et Valmondois au sud, puis se jette dans l'Oise. [[Image:L'oise à L'Isle-Adam Parmain.JPG|thumb|right|L'Oise, vue vers l'aval depuis la pointe sud de l'île du prieuré, à droite rives de Parmain, à gauche de L'Isle-Adam]] Le territoire communal est également traversé par deux petits cours d'eau : le [[ruisseau du marais de vaux]], qui naît à Champagne-sur-Oise, long d'à peine huit-cent mètres, qui se jette à Parmain dans le [[ru de Jouy]], qui serpente sur trois kilomètres à l'est des hameaux de Jouy-le-Comte et de Boulonville avant de se jeter dans l'Oise à la limite avec Champagne-sur-Oise, face à L'Isle-Adam.<ref>Voir le site du [http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php SANDRE]</ref> Entre ces deux cours d'eau, avant que le ruisseau ne se jette dans le ru, se trouve un petit plan d'eau. La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Cassan, située à L'Isle-Adam, gérée par la société [[Lyonnaise des eaux]]. L'eau potable de Parmain est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de [[nitrates]], dure et peu fluorée<ref>[http://ile-de-france.sante.gouv.fr/ddass-95/veille-et-securite-sanitaire,339/index.html Site de la DDASS95]</ref>. L'eau distribuée à Parmain est d'origine souterraine<ref>Voir [http://atlaseau.valdoise.fr/media/media2834.jpg l'Atlas de l'eau en Val d'Oise]</ref>. Située au bord de l'Oise, le territoire de Parmain est concerné par les risques d'[[inondation]] de l'Oise. Le plan de prévention des risques d'inondation du Val-d'Oise prend en compte ce risque d'inondation fluviale. La commune souffre très occasionnellement de problèmes liés au [[ruissellement]] mais n'a pas de problèmes liés à des remontées de nappes. Une station d'annonce des crues est située à L'Isle-Adam. === Climat === Parmain, comme toute l'[[Île-de-France]], est soumis à un [[climat océanique]] dégradé. Il se différencie du climat de [[Paris]] ''intra-muros'' par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un [[vent]] faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de 11°C, le mois le plus le froid est janvier avec +4°C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19°C (moyenne journalière)<ref>[http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT95 Météo France - Climatologie]</ref>. {{-}} {|width="100%" class="wikitable" style="text-align:center;font-size:87%;line-height:120%" |- !style="text-align:right"|Mois!!Janv!!Fév!!Mars!!Avr!!Mai!!Juin!!Juil!!Août!!Sept!!Oct!!Nov!!Déc!!Année |- !style="text-align:left"|Températures maximales moyennes (°C) |style="background:#CCCCFF"|6 |style="background:#CCCCFF"|7 |style="background:#FFFFFF"|11 |style="background:#FFFF99"|14 |style="background:#FFCC66"|18 |style="background:#FF8000"|21 |style="background:#FF8000"|24 |style="background:#FF8000"|24 |style="background:#FF8000"|21 |style="background:#FFCC66"|15 |style="background:#CCFFFF"|9 |style="background:#CCCCFF"|7 |style="background:#FFFF99"|14,8 |- !style="text-align:left"|Températures minimales moyennes (°C) |style="background:#8080FF"|1 |style="background:#8080FF"|1 |style="background:#80CCFF"|3 |style="background:#CCCCFF"|6 |style="background:#CCFFFF"|9 |style="background:#FFFFFF"|12 |style="background:#FFFF99"|14 |style="background:#FFFF99"|14 |style="background:#FFFFFF"|11 |style="background:#CCFFFF"|8 |style="background:#80CCFF"|4 |style="background:#8080FF"|2 |style="background:#CCCCFF"|7,1 |- !style="text-align:left"|Températures moyennes (°C) |style="background:#80CCFF"|4 |style="background:#80CCFF"|4 |style="background:#CCCCFF"|7 |style="background:#FFFFFF"|10 |style="background:#FFFF99"|14 |style="background:#FFCC66"|17 |style="background:#FFCC66"|19 |style="background:#FFCC66"|19 |style="background:#FFCC66"|16 |style="background:#FFFFFF"|12 |style="background:#CCCCFF"|7 |style="background:#CCCCFF"|5 |style="background:#FFFFFF"|11,2 |- |colspan="14" style="font-size:90%;text-align:center"|''Source : [http://fr.weather.com/weather/climatology/FRXX0077 Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France<ref>L'[[aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle]] distant de 20 kilomètres au sud-est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.</ref>] |} === Occupation du territoire === <div style="float:left"> {| class="wikitable gauche" ! Type d'occupation ! Pourcentage |----- | align="left" |Espace urbain construit | align="right" |18 % |----- | align="left" |Espace urbain non construit | align="right" |9 % |----- | align="left" |Espace rural | align="right" |74 % |} </div> Le territoire communal, tout en longueur, s'étend sur environ 6,5 kilomètres du nord au sud mais ne dépasse pas 2 kilomètres en largeur. Il est essentiellement rural (74 %)<ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/mos99/ficmos/mos95480.html IAURIF - Fiche communale, Mode d'Occupation du Sol (1999)]</ref>. L'espace urbain est composé en très grande majorité (85,7 %) d'habitat individuel et d'espaces non-construits (parcs, jardins, vacants). Les habitats collectifs ne représentaient en 1999 que 0,1 % de l'espace urbain communal. Au sud de la gare, les logements individuels gagnent en superficie à mesure qu'ils s'éloignent de la rivière. Les quartiers résidentiels du quartier du Val d'Oise et des squares des Arcades comprennent ainsi des logements moins vastes (maisons mitoyennes, jardins de petite taille) que ceux des rues situées à l'ouest de la route départementale 4, sur les pentes, qui constituent parfois de véritables petits domaines en pierre calcaire du Vexin ou en meulière. Les hameaux de Jouy-le-Comte, de Boulonville et le centre actuel face à L'Isle-Adam comprennent les habitats les plus anciens. La commune ne possède pas de parcs d'activités ni de zones commerciales d'envergure, celles-ci étant situées dans les communes avoisinantes de [[L'Isle-Adam]] ou de [[Chambly (Oise)|Chambly]]. === Communications et transports === '''Infrastructures routières''' [[Image:Au croisement D64 et D4 à Parmain.JPG|thumb|right|Entrée de Parmain, au croisement de la D64, de la D4 et du chemin de fer.]] Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont deux routes départementales. La [[route départementale]] 4, relie Parmain à [[Valmondois]] et à [[Champagne-sur-Oise]] du nord au sud. Elle se poursuit au sud en suivant l'Oise par [[Valmondois]], [[Butry-sur-Oise]] et [[Auvers-sur-Oise]] jusqu'à [[Pontoise]] et au nord jusqu'à [[Persan]] par [[Champagne-sur-Oise]]. La route départementale 64 relie quant à elle Parmain à [[L'Isle-Adam]] et à [[Nesles-la-Vallée]] d'est en ouest. Elle se poursuit à l'est à travers L'Isle-Adam jusqu'à la [[route nationale 184]], juste avant la jonction avec la [[Route nationale 1 (France)|route nationale 1]] et l'[[Autoroute française A16|autoroute A16]], poursuivant néanmoins jusqu'à [[Presles (Val-d'Oise)|Presles]] sous le nom de D64E, et à l'ouest jusqu'à [[Marines (Val-d'Oise)|Marines]], au cœur du [[Vexin français]], en traversant, après Nesles-la-Vallée, les communes de [[Labbeville]], [[Vallangoujard]], [[Epiais-Rhus]], [[Grisy-les-Plâtres]] et [[Bréançon]]. '''Infrastructures ferroviaires et transports collectifs''' {{Images |largeur=240 |titre=[[Gare de L'Isle-Adam - Parmain]] |align=right |Image:Gare de L'Isle-Adam - Parmain.JPG|Vue des voies |Image:Vue extérieure de la gare de L'Isle-Adam - Parmain.jpg|Vue extérieure }} La commune est traversée du nord au sud le long de l'Oise par la ligne de chemin de fer à deux voies [[Transilien Paris-Nord|Paris gare du Nord - Persan-Beaumont]] via [[Gare de Valmondois|Valmondois]]. Cet axe constitue un tronc commun sur cette section avec la ligne transversale [[Gare de Pontoise|Pontoise]] - [[Gare de Creil|Creil]]. La commune est desservie par la [[gare de L'Isle-Adam - Parmain]], située sur le territoire communal. Cette gare n'assure qu'un service de voyageurs de banlieue. Les services ferroviaires sont assurés par le [[Transilien]] de la SNCF, ligne [[Transilien Paris-Nord|H]]. Les temps de parcours vers [[Gare de Persan - Beaumont|Persan-Beaumont]] et Paris sont respectivement de 9 et 48 minutes en trains directs les plus rapides. Cependant, peu de trains sont directs, essentiellement aux heures de pointe, la plupart des trajets nécessitant un changement en [[gare de Valmondois]]. Il est également possible d'emprunter un train direct Paris - Persan-Beaumont ([[TER Picardie]]) puis la ligne Pontoise - Creil pour un temps de parcours parfois légèrement inférieur en fonction des correspondances. Le sud de la commune est plus proche de la [[gare de Valmondois]] que de celle de L'Isle-Adam - Parmain alors que les habitants des hameaux du nord peuvent utiliser la [[gare de Champagne-sur-Oise]]. Deux lignes du [[réseau de bus Busval d'Oise]] desservent Parmain. La ligne 95.07 (Cergy-Préfecture - Église de Jouy-le-Comte) se termine à Parmain. Elle est en provenance de Cergy-Préfecture via Pontoise, Auvers-sur-Oise, Butry-sur-Oise et Valmondois (gare) et comprend six arrêts du sud au nord sur le territoire de la commune (Collège, Coutures, Arcades, Mairie, Le Verger, Église de Jouy-le-Comte). La ligne 95.16 dans son trajet Vallangoujard - L'Isle-Adam Grand Val marque quant à elle deux arrêts à Parmain (Collège, Coutures). Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en terme de [[pollution sonore]] à l'exception de la voie ferrée qui est classée de catégorie 2 (élevée) selon la réglementation<ref>[http://www.classementsonore95.equipement-agriculture.gouv.fr/legislation.php Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation]</ref>. La seule voie routière classée (la route départementale 4) est de catégorie 4 (3 sur une courte section au nord)<ref>[http://www.classementsonore95.equipement-agriculture.gouv.fr/commune.php?id=138 Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise]</ref>. '''Accès aux aéroports les plus proches''' Par la route, Parmain est à 37 kilomètres à l'ouest de l'aéroport [[Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle]], à 16 kilomètres à l'est de l'[[aéroport de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin]] et à 52 kilomètres au sud de l'[[aéroport de Paris Beauvais Tillé]]. [[Image:Sentier à Parmain.JPG|thumb|right|Sentier de randonnée sur les hauteurs de Parmain]] '''Sentiers et divers''' Le territoire communal rural est sillonné de sentiers de randonnées entretenus. Parmi les circuits passant par la commune on peut noter<ref>Fiches de randonnées pédestres éditées par le Parc naturel régional du Vexin français</ref>, outre le fameux [[sentier de grande randonnée|GR1]] : * le sentier des bruyères * le sentier du puits fondu * le sentier de la croix des verts * le sentier de la rive droite de l'Oise et de la vallée du Sausseron * le sentier du haut de Champagne * le sentier du [[Bois de la Tour du Lay]] * le sentier du fond du Valmillon Les bords de l'Oise au sud de la commune ont été aménagés pour permettre des promenades le long de la rivière. Des lignes à haute tension reliant Persan à Pontoise traversent le nord de la commune, juste au nord du Grand Val. == Héraldique == {{Blason-ville-fr | img1=Blason ville fr Parmain (Val-d'Oise).svg | l1=120px | legende1= Armes de Parmain | texte= '''Les armes de Parmain se blasonnent ainsi :'''<br>''D'or à trois losanges d'azur rangées en fasce chargées d'une devise brochante d'argent, accompagnées de sept canettes contournées de sable, quatre rangées en chef et trois en pointe ordonnées 2 et 1.'' Le site de la ville indique que {{Citation|Ces armes sont issues d'un sceau appendu à un acte de 1228, donation de Jehan de Parmeng, chevalier, à l'abbaye Notre Dame du Val à Mériel.}} La description du sceau fait apparaître que la devise est une [[brisure]].}} ==Histoire de Parmain et de Jouy-le-Comte== '''Toponymie''' Parmeng au [[Moyen Âge]] puis Parmin sous l'[[Ancien Régime]] avant de prendre sa forme actuelle, le nom de la commune provient sans doute du latin ''pars minor'', signifiant « petite partie ». Ce sens peut provenir historiquement de sa qualité de modeste hameau considéré longtemps comme une simple annexe de la seigneurie de L'Isle-Adam, une de ses ''petites parties''. Une autre interprétation de l'origine du nom de la commune serait l'homophone ''parmain'', terme d'ancien français désignant une variété de [[poire]]<ref>Nouveau Guide du Vexin français, page 285</ref>. Jouy-le-Comte provient du nom latin ''Gaudius'' auquel est associé le suffixe ''acum''<ref>Nouveau Guide du Vexin français, page 286</ref>. Plus tard, on ajoute « le Comte », pour distinguer la paroisse d'un autre Jouy, situé près de [[Bernes-sur-Oise]] et aujourd'hui disparu<ref>Bernard Baray, ''L'Isle-Adam-Parmain au fil des ans'', p 157</ref>. === Les origines === Le site de la ville est occupé depuis les temps [[paléolithique]]s et [[néolithique]]s. Des outils retrouvés dans le sol de la commune et visibles au musée communal en témoignent, tout comme la sépulture néolithique située sur le territoire de la commune, dite ''le trou à morts'' (monument historique). Des vestiges [[Gaule romaine|gallo-romains]] et [[mérovingiens]] indiquent une occupation continue dans le temps de ce qui deviendra la commune. [[Image:L'Isle-Adam-Carte de Cassini1.jpg|thumb|Sur cette [[carte de Cassini]] de [[1751]], on distingue face à L'Isle-Adam, à gauche, le hameau de ''Parmin'' (Parmain).]] La première mention de Parmain et de Jouy-le-comte remonte à [[1228]], elle provient d'un acte, une donation, de Jehan de Parmeng, chevalier, à l'abbaye cistercienne de [[Abbaye Notre-Dame du Val (Mériel)|Notre-Dame du Val]]. On ignore tout de ce personnage. Le sceau appendu à cet acte conservé aux archives nationales a donné à Parmain ses [[Héraldique|armoiries]]. Selon Bernard Baray <ref>Bernard Baray, ''Nogent - L'Isle-Adam au fil des ans'', p 48</ref>, un autre chevalier est cité dans un document de la même époque sous le nom d'Eudes de Jouy, attestant également de l'ancienneté de Jouy-le-Comte. Parmain, comme L'Isle-Adam, fut un temps sous la suzeraineté de l'[[abbaye de Saint-Denis]]. L'église de Jouy-le-Comte, édifiée au {{XIIIe siècle}}, est dédiée à saint Denis et faisait partie au Moyen Âge du [[diocèse]] de [[Beauvais]]. Au lieu dit la justice, sur le plateau qui domine Jouy-le-Comte, des scellements de pierre destinés à soutenir des bois de justice ont été retrouvés, preuve que les comtes de Beaumont rendaient la justice, et l'exécutaient, dans le village<ref>''Ibid.'', p 86</ref>. Les [[Ordre du Temple|Templiers]] possédaient une [[commanderie]] à Jouy-le-Comte. <br/> Un [[moulin]] était bâti sur le pont qui reliait Parmain à L'Isle-Adam par l'île du Prieuré dès le début du {{XVIe siècle}}. Lorsqu'en [[1669]] le château de L'Isle-Adam est victime d'un [[incendie]], la princesse de Conti, [[Anne Marie Martinozzi]], l'abandonne et s'installe dans une maison proche de l'église de Jouy. Elle fait alors construire le presbytère et restaurer l'église du village<ref>Bernard Baray, ''L'Isle-Adam-Parmain au fil des ans'', p 160</ref>. Historiquement, alors que Parmain appartenait aux seigneurs de L'Isle-Adam successifs (les Adam, les Villiers, les [[Maison de Montmorency|Montmorency]], les [[Maison de Condé|Condé]] et enfin les [[Liste des princes de Conti|Conti]]) et servait essentiellement de [[potager]] et de lieu de cultures pour ces nobles, Jouy-le-Comte et Boulonville étaient des terres des comtes de [[Beaumont-sur-Oise|Beaumont]]. La seigneurie de Jouy-le-Comte est adjugée le 3 février [[1552]] par une sentence des requêtes du Palais à [[Anne de Montmorency (1492-1567)|Anne de Montmorency]], connétable de France et seigneur de L'Isle-Adam. Les autres terres du comté de Beaumont seront achetées par les Conti au {{XVIIIe siècle}}. Ainsi, les deux entités qui constituent la commune actuelle étaient initialement distinctes avant d'être réunies sous l'autorité des mêmes seigneurs. À la naissance de la commune à la [[Révolution française|Révolution]], elle est séparée de L'Isle-Adam, et prend le nom de Jouy-le-Comte et non de Parmain, toujours regardé comme un hameau. [[Image:L'Isle-Adam - Chateau des Conti.jpg|thumb|right|Vue du château des Conti par [[Louis-Gabriel Moreau]] l'aîné]] Le territoire de Parmain était intégré dans l'ensemble aménagé du domaine des [[Liste des princes de Conti|Conti]]. Ainsi, un petit château, détruit en [[1812]] et situé en face de la gare actuelle à l'emplacement du bureau de Poste et de l'hôtel de ville, fut construit par les princes, pour loger l'intendant de leur domaine, puis leurs invités. Un pont, dit le pont Vert, qui a succédé à un pont-levis médiéval, le reliait au château principal sur l'île du prieuré. Le château de Parmain, pourtant simple annexe, était entouré d'un vaste jardin, d'un potager et d'un verger. Seules les caves demeurent aujourd'hui, sous la bâtiment de la Poste. A la [[Révolution française|Révolution]], une milice bourgeoise est constituée à Jouy-le-Comte. Elle est armée des fusils des princes de Conti trouvés dans ses écuries. Cette milice constituera une des quatre compagnies de la [[Garde Nationale]] de L'Isle-Adam et restera basée dans la commune. Jouy-le-Comte est érigée en commune du [[canton de l'Isle-Adam]] en mars [[1790]]. En [[1791]], la Garde Nationale subit à nouveau une refonte, le bataillon de L'Isle-Adam est créé, compétent sur les communes de Jouy-le-Comte, [[Villiers-Adam]] et [[Mériel]]. Il se compose de sept compagnies de fusiliers et une de grenadiers. {{Voir aussi|L'Isle-Adam}} === Depuis le {{XIXe siècle}} === [[Image:Parmain - Rue Guichand.jpg|thumb|right|La rue Guichard vers 1900.]] La commune suit un développement discret mais constant au cours du siècle. On peut citer quelques jalons, symboles de la transformation de la vie communale au cours du siècle de l'[[industrialisation]], qui en elle-même, a, par ailleurs, peu concerné Parmain. Jusqu'au [[Premier Empire]], la commune ne possède aucune école. Celle-ci n'est d'ailleurs à l'époque ni gratuite, ni obligatoire, la scolarité coûte un franc par mois pour l'apprentissage de la lecture, vingt-cinq centimes pour l'écriture et la même somme pour le calcul. L'hiver, chaque élève doit apporter sa bûche pour le chauffage de la classe. Le premier instituteur de Parmain, nommé Fauchon, prend ses fonctions en [[1804]]. Les instituteurs tout comme les prêtres restent alors très longtemps en place : seulement trois maîtres se succèdent jusqu'en [[1900]]<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 168</ref>. De [[1815]] au début des [[années 1840]], une manufacture de [[céramique]], fondée notamment par le père du peintre adamois [[Jules Dupré]], donne une certaine prospérité à la commune. C'est la seule industrie d'envergure qui s'y est implantée, et ce pendant à peine vingt-cinq ans. En [[1828]], Madame Ducamp fait édifier une belle propriété en bordure de l'Oise qui devient plus tard la mairie. De [[1829]] à [[1832]], un barrage et une écluse sont érigés sur l'Oise en aval de l'île du Prieuré. En 1832, la France est frappée par une grande épidémie de [[choléra]] ; celle-ci touche très modérément [[L'Isle-Adam]] tandis qu'elle tue vingt-trois habitants d'[[Auvers-sur-Oise]] durant le seul mois de mai... et fait dix-huit mille victimes à [[Paris]]. Curieusement, Parmain semble totalement épargnée, aucun cas n'étant signalé ni aucune augmentation notable des inhumations n'étant enregistrée<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 114</ref>. En [[1831]], les études pour la construction d'une liaison ferrée de Paris à la frontière belge sont lancées. On voit dès lors régulièrement des [[ingénieur]]s le long de l'Oise puis, en [[1842]], des [[ouvrier]]s venir poser des jalons. Lors de la séance du Conseil municipal du 20 mai [[1843]], la création d'un [[passage à niveau]] au bas de la rue Guichard inquiète et le maire, Monsieur Dambry, demande que la plate-forme soit abaissée dans le sol, mais sans succès. La direction de la [[Compagnie des chemins de fer du Nord]] baptisent la nouvelle gare « L'Isle-Adam » ; ce n'est qu'en [[1877]] que le nom de Parmain lui est ajouté. Le nom n'est pourtant ajouté sur les indicateurs ferroviaires... qu'après la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 227</ref>. [[Image:Parmain-Isle-Adam - Arrivee d un train.jpg|thumb|right|Arrivée d'un train en gare de Parmain - Isle-Adam vers 1900.]] Le 14 juin [[1846]], les habitants de Parmain voient passer à toute vitesse en la toute nouvelle gare le premier [[train]] à vapeur inaugural de la ligne Paris - [[Lille]]. Celle-ci passe en effet alors par la [[vallée de Montmorency]] puis la vallée de l'Oise en faisant un important détour vers l'ouest avant la construction de la ligne plus directe Paris - [[Gare de Creil|Creil]] par [[Gare de Chantilly - Gouvieux|Chantilly]] en [[1859]]. Le 20 juin, la nouvelle ligne est ouverte aux voyageurs, cinq trains quotidiens desservent la gare depuis Paris et seulement quatre en sens inverse. Le trajet dure alors une heure quinze et le billet de 3{{e}} classe coûte deux francs et soixante-quinze centimes. Le prix est légèrement plus faible que celui du trajet antérieur en [[diligence]], et le temps de parcours divisé par trois, mais le confort de 3{{e}} classe est spartiate : étant dépourvue de vitres, les voyageurs subissent le froid et la fumée. L'année de l'inauguration, [[Valmondois]] et [[Champagne-sur-Oise]] ne possèdent pas encore d'arrêts. Les [[Navigation fluviale|bateliers]] de l'Oise considèrent pourtant le [[chemin de fer]] comme une [[Concurrence économique|concurrence]] déloyale : le 26 février [[1848]], certains d'entre eux aidés de [[Révolution française de 1848|révolutionnaires venus de Paris]] sabotent les voies entre [[Gare d'Auvers-sur-Oise|Auvers]] et [[Gare de Persan - Beaumont|Persan]] et détruisent des installations de signalisation et du [[télégraphe]]. La gare est alors incendiée comme d'autres de la ligne. Suite à ce sabotage, les circulations se font sur voie unique : le 27 février, le convoi en provenance de [[Gare de Pontoise|Pontoise]] entre en collision avec un train en direction du nord, faisant un mort et quarante blessés près de Butry<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 228</ref>. La ligne de [[chemin de fer]] contribue grandement au développement, notamment immobilier, de la commune. Dans les [[années 1880]], des réverbères à [[gaz]] éclairent les rues de la commune pour la première fois ; en [[1881]], le projet de création d'une école de filles est lancé par la municipalité<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 165</ref>. Le 29 janvier [[1896]], le maire signe, avec l'autorisation du préfet, l'acte d'acquisition de la belle propriété édifiée par Madame Ducamp en [[1828]], et appartenant alors à Monsieur Dordron : la mairie y est alors transférée. En [[1899]], l'installation d'un bureau télégraphique et téléphonique est prévu par le Conseil municipal, qui s'inquiète de nouveau de la situation posée par la présence du [[passage à niveau]] au centre même de l'agglomération : le trafic en augmentation constante pose en effet des problèmes croissants<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 166</ref> En [[1900]], afin d'accompagner la croissance constante du trafic, deux ailes sont ajoutées au pavillon central de la gare<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 233</ref>. En février [[1935]], la mort de l'arbre de la liberté est annoncée à la municipalité ; elle décide de le remplacer par un [[Tilia|tilleul]], dont il ne reste aucune trace. Le 28 février [[1937]], décision est prise de créer un nouveau [[cimetière]], situé au lieu-dit « le bois Gammertin »<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 167</ref>. En [[1977]], la démolition du bâtiment de la gare est décidée puis mise en œuvre en [[1982]] ; en [[1983]], la nouvelle gare édifiée en bois rappelant la [[Forêt de L'Isle-Adam|forêt proche]] est mise en service<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 233</ref>. '''Les changements de dénomination du {{s-|XIX|e}}''' En [[1793]], la commune est appelée ''Le Compte'' dans le but d'effacer toute trace toponymique de féodalité et de présence aristocratique. Selon la même logique, en [[1801]], Jouy-le-Comte devient ''Jouy-le-Peuple''. La commune reprend son nom d'ancien régime sous la [[Restauration française|Restauration]]. L'ancien hameau de Parmain ayant grâce au [[chemin de fer]] supplanté en termes démographiques et économiques le centre historique de la commune, situé à Jouy-le-Comte, des voix demandant le changement de dénomination de la commune se font entendre. Le 1{{er}} janvier [[1885]], cent onze habitants de Parmain signent une pétition qui réclame la transformation du hameau en commune. Le maire en donne connaissance au Conseil municipal le 8 avril. En effet, en [[1893]], Jouy compte trois cent vingt-six habitants, alors que Parmain en totalise six cent soixante-deux, soit plus du double. Une consultation populaire est lancée sur l'avenir administratif de la commune ; Jouy fait valoir son ancienneté tandis que Parmain met en avant l'implantation de la nouvelle mairie sur son territoire et surtout la présence de la gare. Le résultat du référendum est est sans appel : Parmain l'emporte par deux cent quarante-quatre voix tandis que Jouy n'en totalise que cent trente-neuf. <br/> Ainsi la commune change de dénomination par décret, signé de la main du président [[Sadi Carnot (président)|Sadi Carnot]], et publié au [[journal officiel]] le 5 janvier [[1893]], passant de Jouy-le-Comte à Parmain<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 165</ref>. Cependant, l'unité territoriale ne se fait pas pour autant dans la population, chacun continuant d'habiter soit Parmain, soit Jouy-le-Comte. Ce dernier nom est actuellement utilisé pour désigner la partie nord de la commune. On y trouve toujours l'ancienne église paroissiale (classée monument historique). Jusqu'à la fin du {{XIXe siècle}}, Parmain ne possède aucun édifice religieux. Une [[chapelle]] est finalement construite en [[1889]] par l'abbé Gaillard, au centre de la commune, non loin de la [[Gare de L'Isle-Adam - Parmain|gare]]. Devenue trop exiguë du fait de l'importante évolution démographique, elle est intégrée en tant que [[sacristie]] à un nouvel édifice, bénie par Monseigneur renard, [[évêque]] de [[Versailles]] le 7 septembre [[1958]]<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 168</ref>. [[Image:Monument aux morts de 1870.JPG|thumb|left|150px|Le monument aux morts de 1870 dans l'ancien cimetière de Jouy-le-Comte.]] '''La défense du passage de l'Oise''' La ville subit des destructions à l'occasion de la [[guerre franco-allemande de 1870]]. La défense du passage de l'Oise est un épisode tragique de l'histoire de la commune. Après la destruction des ponts, un pharmacien de Parmain, Emile Capron, réunit deux-cents hommes mal armés qui forcent les Prussiens à traverser l'Oise sur un pont de bateaux au niveau de [[Mours]] et non, comme ils le désiraient, au niveau de Parmain, retardant ainsi leur progression dans la région. En représailles, {{formatnum:1500}} à {{formatnum:2000}} soldats prussiens incendient une grande partie de la ville. Quarante années plus tard, le souvenir de l'évènement était toujours commémoré par un défilé. Un obélisque dans le cimetière de Jouy-le-Comte, toujours visible, rend hommage aux morts de 1870. [[Image:Campagne de 1914 - Le pont de Parmain detruit par le Genie francais.jpg|thumb|right|Le pont de Parmain détruit par le Génie français en 1914.]] '''Une histoire liée à la rivière''' Le seul pont de pierre demeurant, du {{XVe siècle}}, se trouve à L'Isle-Adam. Les ponts étaient gardés jusqu'à la fin du {{XIXe siècle}} par des maîtres de pont, qui se transmettaient la fonction de père en fils. Ils dirigeaient la confrérie des compagnons de l'arche chargée d'assurer le halage des [[péniche]]s. Un chemin de [[halage]] longeait les berges de l'Oise, il fut empierré en [[1848]]<ref>Synthèse d'informations provenant du site officiel de la ville et du dossier Parmain 2001 de l'école élémentaire de Parmain centre</ref>. Le [[génie militaire]] français a dû détruire les vieux ponts reliant Parmain à L'Isle-Adam en [[1870]]. Des constructions modernes les ont remplacé, qui ont dû également être détruites en [[1914]] puis en [[1940]]. La [[Première Guerre mondiale]] prend soixante-treize habitants à Parmain et Jouy-le-Comte<ref>''Ibid.'', p 138</ref>. Le 10 juin 1940, les Allemands sont à Parmain, s'en suit une courte bataille qui fait six victimes civiles. Le 13, les troupes française se replient, et abandonnent la commune à l'occupant<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 167</ref>. Le 4 juillet [[1944]], les [[bombardement]]s d'une cinquantaine d'avions alliés visent Jouy-le-Comte et Parmain<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 148</ref>. ==Démographie, population et logement== {{DemogFR | 1793=579 | 1800=587 | 1806=644 | 1821=599 | 1831=725 | 1836=748 | 1841=704 | 1846=718 | 1851=745 | 1856=762 | 1861=787 | 1866=808 | 1872=775 | 1876=875 | 1881=989 | 1886=1 033 | 1891=1 125 | 1896=1 099 | 1901=1 078 | 1906=1 265 | 1911=1 555 | 1921=1 509 | 1926=1 350 | 1931=1 508 | 1936=1 520 | 1946=1 475 | 1954=1 707 | 1962=1 859 | 1968=2 406 | 1975=3 443 | 1982=4 561 | 1990=5 155 | 1999=5 274|date1=2005|pop1=5 413<ref>[http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/comd95.htm?numdep=95&x=48&y=14#P INSEE : Résultats de l'enquête de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants enquêtées en 2004, en 2005 ou en 2006]</ref>| |sansdoublescomptes=1962 | source=Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref> et INSEE<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref>}} '''Tableau démographique du {{s-|XX|e}}''' <center> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:600 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:6000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:1000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:250 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1901 text:1901 bar:1911 text:1911 bar:1921 text:1921 bar:1931 text:1931 bar:1946 text:1946 bar:1954 text:1954 bar:1962 text:1962 bar:1968 text:1968 bar:1975 text:1975 bar:1982 text:1982 bar:1990 text:1990 bar:1999 text:1999 PlotData= color:barra width:30 align:left bar:1901 from:0 till: 1078 bar:1911 from:0 till: 1555 bar:1921 from:0 till: 1509 bar:1931 from:0 till: 1508 bar:1946 from:0 till: 1475 bar:1954 from:0 till: 1707 bar:1962 from:0 till: 1859 bar:1968 from:0 till: 2406 bar:1975 from:0 till: 3443 bar:1982 from:0 till: 4561 bar:1990 from:0 till: 5155 bar:1999 from:0 till: 5274 PlotData= bar:1901 at: 1078 fontsize:S text: 1.078 shift:(-8,5) bar:1911 at: 1555 fontsize:S text: 1.555 shift:(-10,5) bar:1921 at: 1509 fontsize:S text: 1.509 shift:(-10,5) bar:1931 at: 1508 fontsize:S text: 1.508 shift:(-10,5) bar:1946 at: 1475 fontsize:S text: 1.475 shift:(-10,5) bar:1954 at: 1707 fontsize:S text: 1.707 shift:(-10,5) bar:1962 at: 1859 fontsize:S text: 1.859 shift:(-10,5) bar:1968 at: 2406 fontsize:S text: 2.406 shift:(-10,5) bar:1975 at: 3443 fontsize:S text: 3.443 shift:(-10,5) bar:1982 at: 4561 fontsize:S text: 4.561 shift:(-10,5) bar:1990 at: 5155 fontsize:S text: 5.155 shift:(-10,5) bar:1999 at: 5274 fontsize:S text: 5.274 shift:(-10,5) TextData= fontsize:S pos:(30,20) text:source INSEE </timeline> </center> '''Évolution démographique''' <small>(Source : INSEE<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=95480&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Parmain sur le site de l'Insee]</ref>)</small> [[Image:Le monument aux morts de Parmain.jpg|thumb|150px|right|Monument aux morts de Parmain]] De [[1793]] à [[2005]], la population de Parmain a augmenté de 834 %. Globalement croissante, la progression démographique de la commune depuis 1793 n'est cependant pas linéaire. En effet, on constate fréquemment des baisses de population entre deux dates de recensement, parfois sur plusieurs périodes consécutives (entre 1891 et 1901 et entre 1911 et 1926). Ainsi, il a fallu plus de 110 ans pour que double la population de la commune entre 1793 et 1906. Un premier boom démographique est observable entre 1901 et 1911, la [[Belle époque]] profitant particulièrement à la commune, avant que la population ne stagne plus ou moins jusqu'à l'après [[Seconde Guerre mondiale]]. Bien que cela n'apparaisse clairement pas dans les chiffres issus des recensements, l'impact de l'implantation, en 1846, de la ligne de chemin de fer dite du Nord sur l'évolution de la population de Parmain se comprend à la lumière d'une comparaison avec les communes voisines. Alors que les communes vexinoises desservies par la ligne, à savoir Parmain, [[Valmondois]], [[Auvers-sur-Oise]] et [[Champagne-sur-Oise]], voient leur population augmenter de 50 % entre 1851 et 1911, celles qui en sont restées à l'écart comme [[Hérouville]], [[Ronquerolles]], [[Arronville]] et [[Frouville]] perdent dans la même période 37 % de leur population.<ref>Nouveau Guide du Vexin français, page 64</ref> Le chemin de fer a ainsi permis à la commune et à ses voisines de la vallée de l'Oise de figurer aujourd'hui parmi les plus peuplées du Val-d'Oise dans le parc naturel régional du Vexin français. A partir du recensement de 1946, la population de la ville ne connaît plus de baisse et le [[baby boom]] puis la [[rurbanisation]] aisée permet une explosion démographique de la population communale qui augmente de plus de 267 % entre 1946 et 2005 (alors qu'elle n'avait augmenté que de 154 % entre 1793 et 1946). Un ralentissement est néanmoins observable depuis le début des [[années 1990]]. '''Enquête annuelle de recensement de l'[[INSEE]] de 2005'''<ref>Attention les données de ces enquêtes n'ont pas de valeur légale et ne sont que provisoires selon l'INSEE, c'est pourquoi le nombre d'habitants de la commune qui en est issu n'est pas intégré dans le tableau général de présentation en début d'article.</ref> Cette enquête fait état dans la commune de Parmain d'une population de {{formatnum:5413 habitants}} (densité de 588,36 habitants au km²), soit une augmentation de 2,8 % par rapport à 1999. 67,3 % des habitants habitaient déjà la commune 5 ans auparavant, et 93,9 % la région [[Île-de-France]]. 55,2 % des 15 ans et plus dans la commune étaient mariés en 2005, les autres étant veufs ou veuves, célibataires (33,2%) ou divorcés. [[Image:La Sirène à Parmain.JPG|thumb|right|Demeure en meulière sur les pentes de Parmain, dite la Sirène (1907)]] '''Logement''' En 2005, 92,4 % des logements étaient des résidences principales (contre 88 % en 1999), dont 91,2 % des maisons. Ces dernières avaient en 2005 en moyenne 5,1 pièces. En 1999, 27,5 % des logements étaient antérieurs à 1949 et seulement 5,8 % des logements de la commune étaient construits depuis 1990, signe d'un habitat neuf restreint. Les habitants propriétaires de leur logement représentaient en 1999 78,9 % de la population. Seulement 4,6 % des Parminois étaient locataires de logements [[Habitation à loyer modéré|HLM]]<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=95480&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Parmain : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=95480&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Parmain : le parc]</ref> (moyenne départementale 25.3 %<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=D&codgeo=95&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Recensement INSEE 1999, données sur le Val-d'Oise, Logement:les occupants] </ref>). Parmain est soumise à l'obligation législative de construction de 20% de logements sociaux en vertu de la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains]]. '''Niveau d'études en 1999''' En 1999, 25,1 % de la population (contre 19,2 % au niveau départemental) avait poursuivi au moins deux années d'études après le baccalauréat. À l'opposé, 10,3 % n'étaient titulaires d'aucun diplôme (18.5 % au niveau départemental). Ces chiffres témoignent d'un niveau d'éducation supérieur aux moyennes départementales et nationales<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=95480&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Scolarisation et niveau d'études à Parmain]</ref>. '''Pyramide des âges en 1999''' La population de la commune est jeune, 43,5 % des hommes ayant entre 0 et 29 ans (contre 39,08 % au niveau national) et 38,3 % des femmes (contre 36.3 % au niveau national). À l'inverse, 12,5 % des hommes étaient âgés de plus de 60 ans (contre 18,6 % au niveau national) et 14.3 % des femmes (contre 23.9 % au niveau national)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=95480&produit=P_POPB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Pyramide des âges de Parmain en 1999]</ref>. '''Nationalités''' La commune comptait en 1999 4,7 % d'étrangers, contre une moyenne de 10,8 % dans le département<ref>[http://www.recensement.insee.fr/FR/ST_ANA/D95/ALLALLNAT2NAT2AD951FR.html Insee, recensement de 1999, données Val-d'Oise, nationalités]</ref>. ==Administration et politique== La commune fait partie de la [[Organisation juridictionnelle (France)|juridiction]] d’[[Tribunal d'instance (France)|instance]], de [[Tribunal de grande instance (France)|grande instance]] ainsi que de [[Tribunal de commerce (France)|commerce]] de [[Pontoise]]<ref>[http://www.valdoise.fr/heading/heading148473.html Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise]</ref>{{,}}<ref>[http://www.cdad-valdoise.justice.fr/p_931.html?id=931 Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise]</ref>. Parmain est une commune du [[canton de l'Isle-Adam]], de l'[[arrondissement de Pontoise]] et membre de la [[Communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts]]. {{Boîte déroulante|titre=Liste des maires depuis 1830<ref>[http://www.ville-parmain.fr/content/content3927.html Site officiel de la ville - Les maires de Parmain]</ref>|contenu={{ÉluDébut|Titre=}} {{Élu |Début= 1995 |Fin=2014 |Identité=Roland Guichard |Parti=[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité=Chef d'entreprise }} {{Élu |Début= 1981 |Fin=1995|Identité=Roger Fillion |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1977 |Fin=1981|Identité=Georges Laplante |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1966 |Fin=1977|Identité=Jean Vercammen |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1960 |Fin=1966|Identité=Jean-Jacques Guillemot |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1953 |Fin=1960|Identité=Jean-Louis Levy Besombes |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1945 |Fin=1953|Identité=Paul Ferry |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1938 |Fin=1945|Identité=Jacques Quellenec |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1936 |Fin=1938|Identité=Charles Hilaire-Durand |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1929 |Fin=1936|Identité=Alfonse Lachesnay |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1925 |Fin=1929|Identité=Louis Persida |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1919 |Fin=1929|Identité=François Persida |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1908 |Fin=1919|Identité=Louis Eugène Rousseau |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1904 |Fin=1908|Identité=François Persida |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1900 |Fin=1904|Identité=Jules Massignon |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1896 |Fin=1900|Identité=François Persida |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1878 |Fin=1896|Identité=Eugène Frédéric Gry |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1876 |Fin=1878|Identité=Alexandre Désiré Denise |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1872 |Fin=1876|Identité=Parrain |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1871 |Fin=1872|Identité=Persida (nommé 1er conseiller par le Préfet à défaut de maire)|Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1853 |Fin=1871|Identité=Achille Louis Hernu|Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1847 |Fin=1853|Identité=François Vaganay|Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1830 |Fin=1847|Identité=Boullier|Parti= |Qualité= }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} L'équipe municipale compte vingt conseillers municipaux, le maire et ses huit adjoints. Le maire actuel de Parmain, '''Roland Guichard'''<ref>[http://www.valdoise.fr/heading/heading61101.html Fiche de Roland Guichard sur le site du Conseil Général du Val-d'Oise]</ref>, [[Union pour un mouvement populaire|UMP]], chef d'entreprise, est également [[conseiller général]], élu du canton de L'Isle-Adam. Jusqu'en 2008, il est deuxième vice-président de la ''commission finances - administration générale - développement économique - emploi'' et membre de la ''commission environnement''. Son mandat a débuté le 28 mars 2001 et prendra fin le 31 mars 2008. Roland Guichard, en tant que conseiller général, est également membre jusqu'en 2008, entre autres, du conseil d'administration de la société d'économie mixte locale du château d'Auvers-sur-Oise, membre du comité départemental de tourisme et des loisirs (C.D.T.L.), de la commission départementale de l'aide sociale, du conseil d'administration du port autonome de Paris ou encore du conseil d'administration du comité d'expansion économique du Val d'Oise (C.E.E.V.O.). Les élections cantonales de mars 2008 le voient reconduit dans ses fonctions au second tour par 61,26 % des suffrages exprimés<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/CN2008/095/CAN14.html Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Le maire actuel de la commune est élu pour un troisième mandat au premier tour des élections municipales de mars 2008 à hauteur de 55 % des suffrages exprimés<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/095/095480.html Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Parmain fait partie de la [[deuxième circonscription du Val-d'Oise]], la plus peuplée de France, dont le député est, depuis [[2002]], [[Axel Poniatowski]], maire de [[L'Isle-Adam]] et président de la commission des affaires étrangères de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée Nationale]] en 2007. === Tendances politiques === [[Image:Ancienne mairie à Jouy-le-Comte.JPG|thumb|right|Ancienne mairie à Jouy-le-Comte.]] '''Un net ancrage à droite''' Les électeurs de Parmain tendent, d'après les résultats électoraux, à voter clairement à droite. Aux [[élections législatives]] de 2002 et de 2007, ils ont porté le maire [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] de L'Isle-Adam à l'Assemblée nationale avec une forte majorité, sensiblement plus élevée que dans le reste de la circonscription électorale (64,01 % et 64,70 % en 2002 et 2007 contre 53,08 % à ces dates au niveau de la circonscription)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2002/095/circons02.html Scrutin législatif de 2002 - Parmain]</ref>{{,}}<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/095/circons02.html Scrutin législatif de 2007 - Parmain]</ref>. <br/> De même à l'occasion des [[élections présidentielles]], les Parminois confirment leur vote de droite. En 2007 les Parminois ont préféré [[Nicolas Sarkozy]] à [[Ségolène Royal]] au second tour à 59,35 % (contre 53,06 % au niveau national)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/011/095/95480.html Scrutin présidentiel de 2007 - Parmain]</ref>. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, [[Jacques Chirac]] (18,51 %) et [[Jean-Marie Le Pen]] (17,39 %) obtiennent tous deux plus de voix que [[Lionel Jospin]] (14,01 %) dans la commune. Au deuxième tour, Jacques Chirac l'emporte dans la commune avec 83,87 % des voix (contre 82,21 % au niveau national)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/presid2002/095/95480.html Scrutin présidentiel de 2002 - Parmain]</ref>. Les [[Élections régionales françaises de 2004|élections régionales de 2004]] ont également vu la victoire de la droite dans la commune, la liste UMP est arrivée en tête au second tour (triangulaire) avec 44,37 % des suffrages alors qu'elle est arrivée seconde au niveau régional avec 40.72 % <ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/reg2004/011/095/95480.html Scrutin régional de 2004 - Parmain]</ref>. '''Les scrutins relatifs à l'Europe''' La tendance au vote conservateur à Parmain ne se retrouve pas de manière aussi marquée lors des [[élections européennes]]. Les listes du [[Parti socialiste (France)|parti socialiste]] sont en effet arrivées en tête dans la commune en 1999 (19,73 %) et en 2004 (23,88 %), même si l'appui des Parminois à la gauche a été moins prononcé qu'au niveau national en 1999 (21,95 % au PS) et régional en 2004 (25,03 % au PS). Les [[referendum]]s relatifs aux traités européens ont également recueilli à Parmain plus d'avis favorables qu'au niveau national (54,4 % de oui au [[traité de Maastricht]] en [[1992]], contre 51,04 % au niveau national<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf1992/011/095/95480.html Scrutin du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht - Parmain]</ref>, et 54,79 % de oui au [[traité établissant une constitution pour l'Europe]] en 2005, contre 45,33 % au niveau national)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/011/095/95480.html Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Parmain]</ref>. === Budget et fiscalité === [[Image:Mairie de Parmain.JPG|thumb|La mairie de Parmain ou petit château Ducamp]] '''Budget 2007''' Le budget voté pour la commune en 2007 se réparti entre {{formatnum:4762498}} [[euro]]s en section de fonctionnement et {{formatnum:2142610}} en section d'investissement. Les dépenses principales de fonctionnement sont les frais de personnel (50 %) et les charges à caractère général (31 %) et celles d'investissement sont les installations de voirie (38 %), les autres bâtiments publics (17 %) et les autres immobilisations (17 %). S'agissant des recettes de fonctionnement, elles proviennent à 63 % des impôts et taxes et à 28 % des dotations et participations. Les recettes d'investissement sont quant à elles issues pour 55 % du produit des cessions d'immobilisations, de l'emprunt à 21 % et des dotations à 14 %. Le poids de la dette par habitant était de 360 € en 2006<ref>[http://www.ville-parmain.fr/heading/heading383.html Site officiel de la ville - Le budget 2007]</ref>. '''Fiscalité''' Le taux de la [[taxe d'habitation]] en 2006 était de 14,78 %, celui de la taxe foncière (bâti) de 17,85 % (non-bâti 54,63 %) et de la taxe professionnelle de 16,32 %<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/documentation.donnees_detaillees;jsessionid=OL0OJYMOT3NPZQFIEMRSFE4AVARW4IV1?paf_dm=shared&paf_gm=content&paf_gear_id=1900029&pageId=doc_stat_donnees_detaillees&sfid=4502&region=&_requestid=760087 Site officiel de la direction générale des Impôts]</ref>{{,}}<ref>[http://www.taxe.com/rwtax/DMN~0_QueryID~95480_step~3.htm Taxe.com - Impôts locaux]</ref>. === Sécurité === La sécurité dans la commune est assurée par une [[Police municipale (France)|police municipale]] et une brigade de [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie]], installée dans la ville même depuis [[2005]], et non plus à L'Isle-Adam. Les gendarmes de Parmain interviennent sur six autres communes avoisinantes : [[Champagne-sur-Oise]], [[Ronquerolles (Val-d'Oise)|Ronquerolles]], [[Nesles-la-Vallée]], [[Hédouville (Val-d'Oise)|Hédouville]], [[Labbeville]] et [[Frouville]]. === Parmain au sein du [[Parc naturel régional du Vexin français]] === [[Image:Parc naturel régional du Vexin Français.svg|thumb|100px|left|Logo du Parc naturel régional du Vexin français]] Parmain constitue une des communes constitutives de la limite orientale du Parc naturel régional du Vexin français. Avec Champagne-sur-Oise, elle constitue une des deux communes vexinoises de la [[Communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts]], à la différence que le territoire de Parmain est entièrement inclus dans le périmètre du Parc, contrairement à celui de Champagne-sur-Oise dont une petite partie du territoire en est exclue. Parmain est également la seule commune du [[canton de l'Isle-Adam]] à faire partie du parc. Sa situation le long de la vallée de l'Oise, sa desserte par une ligne de chemin de fer depuis le milieu du {{XIXe siècle}} et sa proximité avec le chef-lieu de [[L'Isle-Adam]] lui ont assuré une croissance démographique supérieure à celle de la grande majorité des communes du Vexin. Alors même qu'elle est bien loin de figurer parmi les communes les plus peuplées du Val d'Oise, Parmain est pourtant une des communes du parc les plus peuplées. Ce statut de commune relativement peuplée l'oblige légalement à respecter des obligations relatives au nombre de logements sociaux présents dans la commune. Cette contrainte législative autorise ainsi la ville à ne pas respecter les dispositions de la charte du Parc relatives à la maîtrise de la croissance démographique des communes membres. {{clr}} === Jumelage === La municipalité n'a signé aucun accord de [[jumelage]] en 2007. == Économie == '''Activités''' L'[[agriculture]], bien que la commune possède des surfaces cultivées, des bois et 74 % de son territoire rural, n'est pas une activité économique de ses habitants. En 1999, aucun Parminois ne travaillait dans ce secteur, la commune ayant perdu ses derniers agriculteurs locaux entre 1990 et 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=95480&produit=P_EMP&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Emplois au lieu de travail]</ref>. C'est le [[secteur tertiaire]] qui occupait 82,9 % des habitants de la commune en 1999. La commune ne possède pas de zones d'activités sur son territoire ni de zones commerciales d'envergure, seuls quelques commerces de proximité, notamment aux Arcades au sud de la commune et dans le quartier de la gare. Les grandes surfaces les plus proches sont situées à [[L'Isle-Adam]], à [[Chambly (Oise)|Chambly]], dans l'[[Oise (département)|Oise]], et dans l'agglomération de [[Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise|Cergy-Pontoise]]. L'activité touristique, du fait de l'appartenance de la commune au [[Parc naturel régional du Vexin français]] et à la proximité de sites touristiques importants au niveau départemental ou régional permet un développement modeste des capacités d'hébergement (chambre d'hôte, hôtel). La qualité de vie à Parmain et dans les communes avoisinantes et la proximité de l'agglomération de Cergy-Pontoise et de [[Paris]] profitent au marché de l'immobilier, expliquant le développement de l'activité résidentielle. '''Emploi, mobilité, revenus''' Le taux d'activité (au sens du recensement) dans la commune est de 72,7 % en 2005. 26 % des habitants sont des retraités en 1999. La commune est classée dans le bassin d'emploi de [[Pontoise]]. En 2005, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi la population active active de la commune était de 8,3 %, stable par rapport à 1999 (8,2 %). Le taux national en 2005 était de 9,8 %. La commune compte en 1999 42,6 % d'ouvriers et d'employés pour 51 % de professions intermédiaires et de cadres et professions intellectuelles supérieures. 6,4 % sont artisans, commerçants et chefs d'entreprise et il n'y a aucun agriculteur. En 1999, seulement 9,7 % des actifs occupés travaillent et vivent à Parmain, le reste se déplaçant hors de la commune pour travailler. 68 % utilisent la voiture et 15 % les transports en commun. Le revenu moyen par ménage dans la commune en 2004 était de {{formatnum:26452}} € par an (moyenne nationale {{formatnum:15027}} € ; moyenne Val-d'Oise {{formatnum:22236}} € ; moyenne Paris {{formatnum:25948}} €)<ref>enquête annuelle de recensement de l'[[INSEE]] de 2005 ; autres données INSEE</ref>. ==Patrimoines et lieux de visite== Parmain possède deux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] classés et un inscrit ; la totalité du territoire de la commune constitue un site inscrit<ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/sites/fic50/f50i11j27.html IAURIF - Sites et monuments historiques protégés]</ref>{{,}}<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=INSEE&VALUE_98=95480 Ministère de la culture - Base Mérimée]</ref>. === Patrimoine bâti === [[Image:Colombier de Boulonville (monument historique) à Parmain.JPG|thumb|right|Colombier de Boulonville]] {{Images |largeur=240 |titre=L'église Saint-Denis à Jouy-le-Comte |align=right |Image:Eglise Saint-Denis de Jouy-le-Comte à Parmain.JPG|Vue latérale |Image:Détail du clocher de l'Eglise de Jouy-le Comte.JPG|Détail du clocher }} '''Monuments historiques''' Un '''[[Colombier (édifice)|Colombier]]''' de deux mille trois-cents alvéoles du {{XVIIIe siècle}} est situé dans l'ancien hameau de Boulonville, actuellement rue du Maréchal-Joffre, sur un terrain privé. Ce type de construction est caractéristique du patrimoine rural du [[Vexin français]]. Inscrit aux monuments historiques depuis [[1965]], la propriété du colombier était la résidence de l'intendant du domaine sous l'ancien régime. Ce domaine rural avait l'aspect caractéristique des grandes fermes d'[[Île-de-France]]. La ferme faisant partie du domaine de Conti, elle est vendue comme Bien national et finalement démolie en [[1830]]. En [[1932]], l'acteur de [[cinéma]] [[André Luguet]] rachète ce qui subsiste du domaine et charge son architecte de le transformer en maison de campagne, ce qui sauve le colombier, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en [[1965]]<ref>Bernard Baray, ''Ibid.'', p 170</ref>. L''''église [[Denis de Paris|Saint Denis]]''' de Jouy-le-Comte est un édifice composite ce qui explique son caractère irrégulier. Le chœur [[Art roman|roman]] remonte au {{XIIe siècle}}, l'[[abside]] voûtée prend la forme d'un hémicycle percé de quatre fenêtres en plein cintre. Les vitraux, œuvres de Maurice Rocher, datent de [[1958]]. Le [[clocher]] du {{XIIIe siècle}} est coiffé en bâtière probablement au {{XIVe siècle}} ; il élevé sur la croisée du [[transept]]. Le collatéral droit et le portail latéral sont datés de [[1550]] et attribués à l'architecte [[Pontoise|pontoisien]] Nicolas Le Mercier. La [[nef]] a été reconstruite et recouverte d'un berceau de bois au {{XVIIe siècle}}. La nièce du Cardinal [[Mazarin]], [[Anne Marie Martinozzi]], princesse de Conti, y fait effectuer des travaux dans la deuxième moitié du {{XVIIe siècle}} ; l'église est alors restaurée et le presbytère édifié. [[Jeanne d'Arc]] y aurait laissé deux petites croix sur une dalle du [[chœur (architecture)|chœur]] en [[1429]] ou [[1430]]. L'édifice est classée [[Monument historique (France)|monument historique]] depuis [[1912]]. L''''[[Hypogée (archéologie)|hypogée]]''' à vestibule [[néolithique]] dit ''le Trou à morts'' situé sur un terrain privé au lieu dit Val de Nesles est classé depuis [[1974]]. Cet ossuaire aménagé dans une excavation artificielle témoigne d'une occupation ancienne de la région. Les diverses inhumations successives étaient séparées par des épandages de [[chaux]] et de cailloux. De tels monuments se retrouvent assez souvent sur le territoire du [[Vexin français]]. À noter que ce vestige est unique en [[Île-de-France]] en ce qu'il abrite une chambre sépulcrale de forme ovale.<ref>Nouveau guide du Vexin Français, page 70</ref> '''Autres éléments de patrimoine bâti''' [[Image:Ancienne maison de retraite des coiffeurs à Parmain.JPG|thumb|right|Ancienne maison de retraite des coiffeurs dans la villa Bel-Air.]] L''''hôtel de ville''', de [[style Louis XV]], construit en [[1828]], est l'ancienne demeure de madame veuve Ducamp, il abrite la mairie depuis [[1896]]. Il se situe sur l'emplacement de l'ancien petit château bâti par les [[Liste des princes de Conti|Conti]] et démoli sous le [[Premier Empire]]. Le '''bâtiment de la Poste''', jouxtant l'hôtel de ville, est construit en [[1932]] à ossature de béton et parements en brique. Il occupe l'emplacement du petit château dont les caves existent toujours. '''L'église du Sacré-Cœur''' est construite en [[1889]] pour faire face à l'accroissement du nombre de paroissiens. Un campanile séparé du corps du bâtiment lui est adjoint en [[1960]]. La commune comporte un '''[[Lavoir (bassin public)|lavoir]]''' relativement récent ({{XIXe s}} et {{XXe siècle}}s), élément constitutif du patrimoine villageois rural du [[Vexin français]]. A titre anecdotique, la commune a abrité dans la villa dite du ''Bel-Air'' une maison de retraite nationale des coiffeurs fondée en 1927 qui servait également de musée de la coiffure. Aujourd'hui résidence pour personnes âgées, on peut toujours voir dans son parc un buste à l'honneur de l'inventeur d'un fer à friser qui porte son nom, Marcel Grateau<ref>[http://www.echo62.com/article.asp?num_art=951 Éléments biographiques]</ref>. On trouve enfin sur le territoire de la commune des résidences élégantes en [[meulière]]. La pierre blanche calcaire du Vexin est également employée dans de nombreux bâtiments d'habitation (anciennes fermes, maisons anciennes ou contemporaines de toutes tailles)<ref>''Le Patrimoine des communes du Val-d'Oise'', éditions Flohic, tome I, pages 434 à 438. {{ISBN|2-84234-056-6}}</ref>. === Patrimoine mobilier === Deux tableaux du {{XIXe siècle}}, une mise au tombeau de [[Yan Dargent]] ([[1824]]-[[1899]]) et une représentation du Christ et de la femme adultère de [[Théodore Chassériau]] sont classés et se trouvent à l'église Saint-Denis de Jouy-le-Comte. Un tableau classé de la fin du {{XVIe siècle}}, ''le Christ rencontrant les saintes femmes'', se trouvait à l'église du Sacré-Cœur avant d'être volé en [[1955]]. L'église de Jouy-le-Comte comprend également des [[fonts baptismaux]] du {{XIIIe siècle}} en pierre taillée et sculptée d'une frise de feuillage classés en [[1911]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=INSEE&VALUE_98=95480 Ministère de la culture - Base Palissy]</ref>. La mairie abrite une '''collection municipale d'archéologie''' présentant un ensemble d'objets et de sculptures gallo-romaines trouvé dans la région de Parmain (accès libre aux heures d'ouverture de la mairie). À noter le torse dit d'[[Hercule]] découvert en [[1968]] à [[Mours]] ([[canton de Beaumont-sur-Oise]]), dans la carrière de Maffa, au lieu-dit La Miltrade. Il pourrait représenter [[Silène (mythologie)|Silène]]. Une [[cloche]] de bronze de [[1668]] est également conservée à l'hôtel de ville. Elle était suspendue dans un clocheton aujourd'hui détruit situé au 11, rue Guichard. La cloche porte en inscription : « Sole deo honnor et gloria » (Honneur et gloire au Dieu unique). === Patrimoine naturel === Parmain comprend sur son territoire une partie du [[Bois de la Tour du Lay]], forêt départementale (gérée par l'[[Office national des forêts]]) classée comme [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) de type II (grand ensemble naturel riche et peu modifié, offrant des potentialités biologiques importantes)<ref>[http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ZoneServlet?action=Znieff&typeAction=5&pageReturn=znieff/fiche_znieff_1.jsp&nm_sffzn=110006886] Fiche du site naturel sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel</ref>. On y trouve aussi une partie des ZNIEFF de type I partagées avec Champagne-sur-Oise, à savoir le Mont Catillon et la cote de Champagne. {{clr}} == Personnalités liées à la commune == [[Image:Ddbridg014.JPG|righ|thumb|Dee Dee Bridgewater en concert en 1990.]] [[Image:La salle Louis Lemaire à Parmain.jpg|thumb|right|La salle d'exposition Louis Lemaire]] * La princesse de Conti, nièce de [[Mazarin]], [[Anne Marie Martinozzi]] (1637-1672), loge à Jouy-le-Comte après l'incendie du château de L'Isle-Adam en 1669. Elle y finance des travaux de restauration de l'église saint Denis. * L'ingénieur français [[Georges Leclanché]] (1839-1882), inventeur de la pile sèche électrique qui porte son nom, est né à Parmain. * Le géographe et géopoliticien [[Jacques Ancel]] (1882-1943) est né à Parmain. * L'acteur de [[cinéma]] [[André Luguet]] (1892-1979) habita la propriété du colombier de Boulonville. * L'auteur dramatique [[Jean Sarment]] (1897-1976) vécut à Parmain de [[1940]] à [[1976]]. Une salle de concert et de réunion porte son nom dans la commune. * Le [[Président de la République]] [[Jacques Chirac]] (né en 1932) a vécu à Parmain aux débuts des hostilités de la [[Seconde Guerre mondiale]] jusqu'à la fuite de sa famille en 1940 pour [[Sainte-Féréole]], en [[Corrèze (département)|Corrèze]]<ref>Pierre Péan, ''L'inconnu de l'Elysée'', Fayard, Paris, 2007</ref>. * L'écrivain [[Nathalie Sarraute]] (1900-1999) a vécu à Parmain de 1941 à 1944 sous une fausse identité pour fuir les persécutions antisémites. * La chanteuse de [[jazz]] américaine [[Dee Dee Bridgewater]]<ref>[http://www.jazzreview.com/article/print-4392.html Jazz Review] Interview de l'artiste évoquant, en anglais, sa résidence de Parmain</ref>, née en 1950, a vécu une douzaine d'années à Parmain. La vallée de l'Oise a beaucoup attiré les peintres au {{XIXe siècle}}. Certains se sont spécifiquement arrêtés à Parmain pour y travailler ou y vivre. On peut citer<ref>Voir le site officiel de la ville</ref> : * [[Louis-Marie Lemaire]] (1824-1910), post-impressionniste, qui a vécu dans une villa à Parmain. Une salle communale d'exposition aménagée dans d'anciennes écuries porte son nom. * [[Pierre Isidore Bureau]] (1827-1876), maitre des effets nocturnes, qui a également vécu à Parmain. * [[Victor Vignon]] (1847-1909), élève de [[Jean-Baptiste Camille Corot|Corot]] et ami de [[Paul Cézanne|Cézanne]] et de [[Camille Pissarro|Pissarro]] qui a peint et vécu dans la commune == Équipements == [[Image:Collège Les Coutures.JPG|thumb|right|Collège Les Coutures]] [[Image:Bureau de poste de Parmain.JPG|thumb|right|Bureau de poste de Parmain construit en 1932.]] === Enseignement === La commune comprend trois écoles maternelles, dont deux nommées en l'honneur de [[Maurice Genevoix]], trois écoles élémentaires et un collège, appelé Les Coutures, du nom du lieu-dit au sud de la ville. Le commencement de la rénovation dudit collège semble prévu pour fin 2008. La commune relève de l'[[Académie (éducation)|académie]] de [[Versailles]]. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'[[Ministère de l'Éducation nationale|inspection départementale de l’Education nationale]] de la Haute-Vallée-de-l'Oise située à [[Beaumont-sur-Oise]]<ref>[http://www.ia95.ac-versailles.fr/1degre/spip.php?article59&id='0952021F' Inspection académique du Val-d'Oise]</ref>. === Sports, culture et cultes === Les infrastructures sportives de la commune permettent la pratique de nombreux sports et activités. On trouve en effet à Parmain un dojo, un sauna, un gymnase et une salle de danse. La salle Jean Sarment accueille diverses manifestions culturelles. La proximité de l'[[Oise (rivière)|Oise]] permet également la pratique de sports nautiques. Une piscine intercommunale, à [[L'Isle-Adam]], est utilisée par les deux villes. Il existe à Parmain une association de chasseurs et une école de musique. On peut également pratiquer dans la commune le [[théâtre]] et le [[chant]]. Une [[bibliothèque]] municipale a ouvert ses portes en [[1995]] à proximité de la mairie. La mairie abrite une collection [[Archéologie|archéologique]] (de la [[préhistoire]] à l'[[Mérovingiens|époque mérovingienne]]) qui rassemble certaines des découvertes faites dans les communes avoisinantes. Face à la gare, l'office de tourisme de la rive droite de l'Oise et de la vallée du [[Sausseron]] accueille les visiteurs dans la région, il est commun aux villes de Parmain, [[Champagne-sur-Oise]], [[Valmondois]] et [[Butry-sur-Oise]]<ref>[http://www.ot-otos.fr/v2/index.php Site officiel de l'office de tourisme, en cours de construction]</ref>. Parmain accueille chaque année des concerts dans le cadre du festival ''Jazz au fil de l'Oise''<ref>[http://www.jafo95.com/ Site officiel du festival]</ref>. Les festivités annuelles de Parmain sont, en juin, le ''Classic Parmain'', rassemblement de voitures anciennes, en mai la ''fête de Parmain'', en mars le ''Carnaval'' et en décembre le ''marché de Noël''.<ref>[http://perso.orange.fr/francis.denis/parmain/retro.htm Retrospective des festivités]</ref> S'agissant du culte [[catholique]], Parmain fait partie de la [[paroisse]] dite des ''trois clochers'', groupement paroissial mixte à L'Isle-Adam qui dessert dans la commune l'église de Parmain et celle de Jouy-le-Comte. La paroisse fait partie du [[doyenné]] de Beaumont et du [[diocèse de Pontoise]]<ref>[http://www.catholique95.com/paroisse/accueil.htm Paroisses du Val-d'Oise]</ref>. {{clr}} === Santé === La commune est bien pourvue en médecins, dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et spécialistes (ophtalmologiste, orthophonistes, podologue, prothésiste dentaire). On y trouve deux pharmacies et un laboratoire d'analyses médicales. Une clinique est située à L'Isle-Adam, ainsi que la fondation Chantepie Mancier, hôpital spécialisé dans la [[gériatrie]] et géré par les deux communes. Les hôpitaux les plus proches sont à [[Pontoise]] et à [[Beaumont-sur-Oise]]. === Divers === [[Image:Cimetière de Jouy le Comte.JPG|thumb|Vue partielle de l'ancien cimetière de Jouy-le-comte à Parmain]] La commune comprend un bureau de poste et des commerces de proximité (boulangeries, petit supermarché, quelques restaurants, maisons de la presse, coiffeurs, tabacs), la majorité d'entre eux étant situés à L'Isle-Adam. Parmain possède une fleur [[Image:Ville fleurie.svg]] au [[Concours des villes et villages fleuris]], récompensant les efforts de fleurissement de la commune<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P95.htm Villes et villages fleuris - Val-d'Oise]</ref>. La commune comprend deux cimetières, situés sur les pentes de la ville et offrant des panoramas partiels sur la vallée, dont l'ancien [[cimetière]] de Jouy-le-Comte où sont enterrés d'anciens maires de la commune et où se trouve le monument commémorant les morts de 1870. ==Pour approfondir== === Articles connexes === {{Commons | Category:Parmain|Parmain}} * [[Vexin français]] * [[Communes du Val-d'Oise]] === Bibliographie === {{synthèse vocale |fichier=Parmain.ogg |date=18 février 2008 |oldid=26429802 |article=Parmain }} * Bernard Baray, ''Au fil des ans, L'Isle-Adam-Parmain'' (1527-1945), Éd. du Valhermeil, 320 p. {{ISBN|2-905-684-29-1}} * Bernard Baray, ''Au fil des ans, Nogent-L'Isle-Adam '' (862-1527), Éd. du Valhermeil, 180 p. {{ISBN|2-905-684-03-8}} * Jean Aubert, ''La grande histoire du Val d'Oise - Toutes les communes de Ableiges à Wy-dit-Joli-Village'', Edijac, {{ISBN|2-904-675-17-5}} * Claude Danis, ''Châteaux et manoirs en Val-d'Oise'', Éd. du Valhermeil, 167p. {{ISBN|2-913328-32-6}} * ''Le Patrimoine des communes du Val-d'Oise'', Flohic éditions, tome 1, 511p. {{ISBN|2-84234-056-6}} * ''Nouveau Guide du Vexin Français'', Éd. du Valhermeil, 2002, 363p. {{ISBN|2-913328-30-X}} === Liens externes === * [http://www.ville-parmain.fr/ Ville de Parmain, site officiel] ===Notes, sources et références=== {{Références|colonnes = 2}} {{Canton de L'Isle-Adam}}{{Communauté de communes de la vallée de l'Oise et des trois forêts}}{{PNR du Vexin français}} {{Portail|Val-d'Oise|communes de France}} {{Bon article|vote=BA|oldid=21769088|date=17 octobre 2007}} [[Catégorie:Commune du Val-d'Oise]] [[Catégorie:Commune du Parc naturel du Vexin français]] [[ceb:Parmain]] [[en:Parmain]] [[es:Parmain]] [[it:Parmain]] [[nl:Parmain]] [[pl:Parmain]] [[vo:Parmain]]