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    <title>Parti québécois</title>
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      <contributor>
        <username>Cortomaltais</username>
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      </contributor>
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{{parti politique canadien |
  nom          = Parti québécois |
  couleur_wiki = PQ |
  état         = actif |
  niveau       = provincial |
  logo         = [[Image:Parti Québécois.svg|Logo du Parti québécois|260px|Logo du Parti québécois]] |
  chef         = [[Pauline Marois]]  |
  président    = [[Monique Richard]] |
  fondation    = [[11 octobre]] [[1968]] |
  dissolution  = |
  idéologie    =  [[Mouvement souverainiste du Québec|Souverainisme]]&lt;br&gt;[[Social-démocratie]] |
  permanence   = 3075 boulevard Wilfrid-Hamel&lt;br /&gt;Bureau 110 A&lt;br /&gt;[[Québec (ville)|Québec]] [[Québec|Qc]] G1P 4C6&lt;br /&gt;&lt;br /&gt;1200 avenue Papineau&lt;br /&gt;Bureau 150&lt;br /&gt;[[Montréal]] [[Québec|Qc]]  H2K 4R5|
  couleurs     = [[Bleu]] et [[Vert]]|
  international= [[Conférence permanente des partis politiques d'Amérique latine et des Caraïbes|COPPPAL]] observateur |
  siteweb      = [http://www.pq.org www.pq.org] |
}}Le '''Parti québécois''' (PQ) est un [[parti politique]] [[Québec|québécois]], œuvrant sur la [[Politique du Québec|scène provinciale]], qui préconise la [[Mouvement souverainiste du Québec|souveraineté]] du [[Québec]]. Un membre du PQ est appelé un '''péquiste''' ([[Prononciation|prononcer]] /peˈkist/). Le Parti québécois aurait actuellement (mars 2007) plus de 150 000 membres.{{Référence nécessaire}} Il est membre observateur de la [[Conférence permanente des partis politiques d'Amérique latine et des Caraïbes|COPPPAL]].

:&lt;small&gt;''Note : pour le contexte historique du Québec, voir l'article [[Histoire du Québec]].''&lt;/small&gt;

==Fondation==
Le Parti québécois est né de la fusion, le {{date|14|octobre|1968}} du [[Mouvement Souveraineté-Association]] (MSA) de [[René Lévesque]] et du [[Ralliement national]] (RN) de [[Gilles Grégoire]]. Cette fusion est le fruit d'intenses négociations entre les chefs des trois principaux mouvements politiques indépendantistes durant une bonne partie de l'année 1968.

Selon le biographe de René Lévesque, Pierre Godin, le futur chef du PQ voit immédiatement l'avantage d'une fusion entre le MSA, qui est surtout montréalais, et formé de transfuges du Parti libéral et du RN, formé d'ex-créditistes et surtout présent dans les régions de la Gaspésie, de l'Abitibi et du Saguenay-Lac-Saint-Jean&lt;ref name=&quot;godin2-1&quot;&gt;Pierre Godin (1997). ''René Lévesque, vol. 2 : Héros malgré lui (1960-1976)'', Boréal, Montréal. p. 390.&lt;/ref&gt;. Si le mariage entre le MSA et le RN se conclut rapidement, au cours de deux rencontres tenues à Montréal en juin 1968&lt;ref name=&quot;godin2-2&quot;&gt;Pierre Godin (1997). ''op. cit.''. pp. 378-380.&lt;/ref&gt;, en revanche, la convergence entre Lévesque et le [[Rassemblement pour l'indépendance nationale]] (RIN) de [[Pierre Bourgault]] se heurtera à plusieurs difficultés. 

Le radicalisme du RIN sur l'unilinguisme français d'un Québec souverain, ses positions socialisantes en matière économique et la manifestation violente du défilé de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal en 1968 excluent pour Lévesque toute possibilité de fusion avec le RIN&lt;ref name=&quot;godin2-3&quot;&gt;Pierre Godin (1997). ''op. cit.''. pp. 383-385.&lt;/ref&gt;. Il accepte cependant que les militants rinistes s'inscrivent à titre individuel au nouveau parti politique, ce qui était déjà le cas.

[[Image:Logo pq.jpg|thumb|200px|left|Second logo du Parti québécois, utilisé de 1985 à 2007.]]
Le congrès de fondation du Parti québécois se déroule du 11 au 14 octobre 1968 au [[Colisée Pepsi|Colisée de Québec]]. Fort de {{formatnum:14280}} membres dès sa fondation&lt;ref name=&quot;bellabance1&quot;&gt;Bellavance, Lionel (1972). ''Les partis indépendantistes québécois (1960-1970)''. Parti québécois d'Arthabaska. Arthabaska (Québec). p. 14.&lt;/ref&gt;, les militants ratifient les quatre grandes orientations fondamentales du parti, telles que dévoilées en août : {{citation|création d'un État souverain de langue française, instauration d'une authentique démocratie, reconnaissance des droits scolaires de la minorité anglophone et association économique avec le reste du Canada.}}&lt;ref name=&quot;godin2-4&quot;&gt;Pierre Godin (1997). ''op. cit.''. pp. 389.&lt;/ref&gt;.

Restait la question du nom à donner au nouveau parti. René Lévesque appuyait l'utilisation d'un nom qui utiliserait le mot {{citation|souveraineté}}, comme {{citation|Parti souverainiste}}, {{citation|Parti souveraineté-association}} ou {{citation|Parti du peuple souverain}}. Quatre des cinq noms qui étaient proposés au congrès de Québec comprenaient d'ailleurs l'expression. 

Cependant, Gilles Grégoire, avec la complicité d'anciens rinistes, réussit à obtenir des organisateurs l'ajout d'une ligne blanche sur le bulletin de vote distribué aux délégués. L'appellation ''Parti québécois'' se classe parmi les trois finalistes. Il est finalement ratifié par le congrès au deuxième tour de scrutin, après un vote à main levée&lt;ref name=&quot;godin2-5&quot;&gt;Pierre Godin (1997). ''op. cit.''. pp. 390-392.&lt;/ref&gt;.

Après quelques hésitations, Lévesque se rallie finalement au nom après en avoir été convaincu par le psychiatre et futur ministre [[Camille Laurin]], pour qui ce nom avait une valeur thérapeutique puisqu'elle renforçait l'identité fragile des Québécois&lt;ref name=&quot;godin2-6&quot;&gt;''ibid''.&lt;/ref&gt;.

Deux semaines après le congrès de fondation du PQ, le {{date|26|octobre|1968}}, Pierre Bourgault et [[André d'Allemagne]] proposent la dissolution du RIN et recommandent aux {{formatnum:14000}} membres de leur formation politique d'adhérer à la nouvelle coalition souverainiste&lt;ref name=&quot;bellabance2&quot;&gt;Bellavance, Lionel (1972). ''op. cit.''. p. 12.&lt;/ref&gt;.

== Croissance ==

Le Parti québécois a participé pour la première fois aux élections générales le [[Élection générale québécoise de 1970|29 avril 1970]], où sept députés sont élus, mais pas son chef, [[René Lévesque]].  En [[1971]], lors du troisième congrès national, René Lévesque menace de démissionner si une résolution reconnaissant les droits linguistiques de la minorité anglophone n'est pas adoptée.  Aux [[Élection générale québécoise de 1973|élections générales du 29 octobre 1973]], six députés sont élus et le parti devient l'Opposition officielle ; René Lévesque n'est cependant pas élu dans son comté.  Le Parti québécois remporte les [[Élection générale québécoise de 1976|élections provinciales du 15 novembre 1976]] avec 41.4 % des voix et l'élection de 71 députés ; René Levesque est élu dans le comté de [[Taillon (circonscription provinciale)|Taillon]] et devient [[Premier ministre du Québec|Premier ministre]]. L'engagement est pris de soumettre, par voie référendaire,  [[Mouvement souverainiste du Québec|l'option souverainiste]].

Le [[Gouvernement René Lévesque|premier gouvernement du PQ]] fut surnommé la ''République des professeurs'' à cause du nombre élevé de ses membres qui étaient professeurs au niveau universitaire. Le PQ fut un des premiers gouvernements au sein du [[Canada]] à reconnaître le droit à l'autonomie gouvernementale aux [[Amérindiens au Canada|Premières Nations]]. Durant son premier mandat, le PQ a voté la [[Loi sur les consultations populaires (Québec)]], la [[Loi sur le financement public des partis politiques (Québec)]], ainsi que la [[Charte de la langue française]] (loi 101).

Selon l'avis même des militants, le Parti québécois serait une analogie au [[Parti canadien]], un parti révolutionnaire dirigé par [[Louis-Joseph Papineau]]. Pour cette raison, plusieurs ont vu en Lévesque un « nouveau Papineau ».

==Protection de la langue française==
À la suite d'une Commission d'enquête (de [[1968]] à [[1972]]) sur la langue et les droits linguistiques au [[Québec]], dans la foulée de la [[Révolution tranquille]], le [[31 juillet]] [[1974]], donc avant l'arrivée au pouvoir du Parti québécois (le premier ministre à cette époque étant [[Robert Bourassa]], du [[Parti libéral du Québec]]), la [[Loi sur la langue officielle (Québec)|Loi sur la langue officielle (« Loi 22 »)]] a été sanctionnée, faisant ainsi du [[français]] la seule langue officielle du Québec.

La [[Charte de la langue française|Charte de la langue française (« Loi 101 »)]] fut quant à elle proposée par [[René Lévesque]], premier ministre du Québec à cette époque, et adoptée le [[26 août]] [[1977]].  La première version de la Charte de la langue française (« Loi 101 ») fut l'objet d'une controverse sur sa réglementation de l'affichage commercial qui imposait l'unilinguisme français sur les enseignes extérieures. Cette loi fut grandement modifiée par les [[Parti libéral du Québec|libéraux]] en [[1993]] avec la Loi 86 qui l'harmonisa avec l'Arrêt FORD, un jugement rendu par la [[Cour suprême du Canada|Cour suprême]] le [[15 décembre]] [[1988]] (une dérogation de cinq ans avait été obtenue par l'[[Assemblée nationale du Québec|Assemblée nationale]] avec la Loi 178). Aujourd'hui, l'affichage peut être fait en n'importe quelle langue, dans la mesure où le français est prédominant (dans la pratique, ceci signifie que le texte en français doit être sensiblement plus grand que le texte dans une autre langue ; mais il est courant que cette règle ne soit pas respectée). Par contre, le français peut être complètement absent losrqu'il s'agit de publicité véhiculée par des organes d'information diffusant dans une langue autre que le français (ex. : une publicité pour un journal anglophone). La Charte de la langue française ne concerne cependant pas que l'affichage, elle encadre aussi les modalités d'accès à l'école en langue anglaise, par exemple. La Charte de la langue française est souvent citée par son numéro, la « Loi 101 »&lt;ref&gt;[http://www.olf.gouv.qc.ca/charte/charte/ ''Charte de la langue française''], [[Office québécois de la langue française]]&lt;/ref&gt;.

== Référendums sur la souveraineté ==
{{Article détaillé|Référendum de 1980 au Québec|Référendum de 1995 au Québec}}

Le Parti québécois a tenu deux [[référendum]]s sur la [[souveraineté]] du Québec.  Le {{date|1|novembre|1979}} est déposé à l'Assemblée nationale le Livre Blanc du projet de Souveraineté-Association.

Le premier référendum se tint le {{date|20|mai|1980}}.  Il se solda par une victoire de l'[[Idéologie fédéraliste au Québec|option fédéraliste]] dans une proportion approximative de 60 %.  Par contre, le PQ remporta les [[Élection générale québécoise de 1981|élections provinciales du 13 avril 1981]].

Le {{date|30|octobre|1995}}, la population du Québec fut à nouveau consultée sur la question de la [[Souveraineté-Association]].  [[Jacques Parizeau]], alors Premier ministre du Québec et chef du Parti québécois, déclara en entrevue à [[Stéphan Bureau]] qu'il donnerait sa démission en cas de défaite. C'est ce qui arriva, l'option fédéraliste ayant remporté la victoire par moins d'un pour cent des suffrages.

La question du référendum de 1995 était : « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? »

Le texte de l'entente tripartite (l'entente signée le {{date|12|juin|1995}}) &lt;ref&gt;[[Le Droit]]. ''[http://www.ncf.ca/ip/newspaper/ledroit/services/en3 ENTENTE TRIPARTITE PQ-BQ-ADQ]''. En Ligne.&lt;/ref&gt;, signée par [[Jacques Parizeau]], du Parti Québécois, [[Lucien Bouchard]], leader du [[Bloc Québécois]], et [[Mario Dumont]] de l'[[Action démocratique du Québec]], a été envoyé à tous les domiciles au Québec quelques semaines avant le vote. Plusieurs fédéralistes pensent cependant que la question n'était pas claire.

Il peut être discuté que la question était vague et utilisait des ''[[euphémisme]]s'' pour diminuer les conséquences advenant la séparation de la province du Québec du Canada &lt;ref&gt;[[Radio-Canada]]. ''[http://archives.radio-canada.ca/IDCC-0-17-1796-12293/politique_economie/referendum_1995_quebec/ Flou autour de la clarté référendaire]''. En ligne.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;[[Radio-Canada]]. ''[http://www.radio-canada.ca/nouvelles/51/51155.htm La clarté référendaire a maintenant force de loi]''. En ligne.&lt;/ref&gt;. En effet, le but ultime de la souveraineté est de gagner le support nécessaire pour créer un nouveau pays, puis de proposer une collaboration avec le Canada. Mais en fait, le Canada n'a absolument aucune obligation de former de collaborations spéciales avec le Québec s'il devient un pays (par exemple, en laissant le Québec utiliser la monnaie canadienne ou non, considérant que le dollar canadien a augmenté sa valeur après la perte de popularité du Parti Québécois) &lt;ref&gt;[[Bloomberg]]. ''[http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601082&amp;sid=aQNGV3oa5dKo&amp;refer=canada Canada Dollar Gains as Separatists Lose Ground in Quebec Polls]''. En Ligne.&lt;/ref&gt;. L'entente signée le 12 juin 1995 était en fait signée par le PQ, l'ADQ et le Bloc Québécois, où, en réalité, aucun d'entre eux ne représente les intérêts fédéraux. L'entente n'indique pas si le fédéral va accepter quelconque collaboration ou pas avec un Québec indépendant, mais dit plutôt que le Québec va proposer des partenariats au Canada. &lt;ref&gt;[[Le Devoir]]. ''[http://pages.infinit.net/histoire/quebech9-a.html#12juin1995 Impasse constitutionnelle]''. En ligne.&lt;/ref&gt;.

== Orientations sociopolitiques et réalisations ==

Le Parti québécois est un parti qui se définit comme étant [[Social-démocratie|social-démocrate]] et [[Nationalisme québécois|nationaliste]].  Il est traditionnellement un peu plus à gauche sur l'échiquier politique québécois. Il préconise une approche plus interventionniste en matière d'économie.

Depuis les [[années 1970]], de multiples propositions ont été émises pour l'adoption d'un mode de scrutin à représentation proportionnelle. Toutefois, les gouvernements se sont succédé et aucun n'a voulu faire adopter un tel projet de loi.  En [[1984]], René Lévesque prépara un projet de loi prévoyant un mode de scrutin à représentation proportionnelle des régions, mais la majorité de son cabinet s'y opposa.

Dans la deuxième moitié des [[années 1990]], le Parti québécois a adopté une orientation plus centriste.  En [[1996]], [[Lucien Bouchard]] a fait le saut en politique provinciale pour devenir chef du parti et Premier ministre du Québec.  

En [[2004]], [[Pierre Dubuc]] a créé le [[Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre|SPQ Libre]], un mouvement progressiste à l'intérieur du Parti québécois.  À l'automne [[2005]], M. Dubuc fut candidat à la [[Élection à la direction du Parti québécois de 2005|direction du parti]]. Après son élimination de la course, ses partisans se sont rassemblés autour de [[Pauline Marois]], considérée comme étant plus progressiste que son rival, [[André Boisclair]].{{Référence nécessaire}}

André Boisclair, devenu chef du parti en [[2005]], n'a jamais caché ses idées dites plus néo-libérales.{{Référence nécessaire}} En [[2006]], il s'est opposé à une proposition adoptée par les militants qui préconisaient la nationalisation de l'énergie éolienne au Québec. M. Boisclair démissionna le {{date|8|mai|2007}}.

== Sa relation avec le Bloc québécois ==

Le [[Bloc québécois]] est un parti fédéral [[Canada|canadien]], il n'agit donc pas sur le même palier de gouvernement que le Parti québécois.  Favorable à la souveraineté du Québec, il est considéré comme étant près du Parti québécois, l'un de ses fondateurs, [[Lucien Bouchard]], ayant par ailleurs rejoint le Parti québécois — et fut élu premier ministre du Québec, avant de démissionner et de céder sa place à [[Bernard Landry]].

==Courses à la direction du Parti québécois ==
Depuis [[1968]], 6 courses à la direction du Parti québécois ont eu lieu. Deux d'entre elles ont nécessité un suffrage. Dans les autres cas, le chef du parti fut élu sans opposition. À noter qu'il existe des règlements&lt;ref&gt;Parti québécois. {{pdf}}[http://www.pq.org/nv/tmp/reglement_election_direction.pdf Règlements de 2005]  et {{pdf}}[http://www.quebecpolitique.com/dossiers/pq2001/reglescoursepq.pdf Règlements de 2001]
&lt;/ref&gt; concernant la mise en candidature, notamment à propos du nombre d'appuis nécessaire de la part des membres, actuellement situé à 1000 signatures.

En [[1968]], [[René Lévesque]] étant le fondateur du Parti québécois, il n'eut aucune opposition et fut déclaré Président du Parti le jour même du vote, le {{date|13|octobre|1968}}.
{{Article détaillé|Élection à la direction du Parti québécois de 1985}}

Le {{date|29|septembre|1985}}, suite au départ de René Lévesque, [[Pierre Marc Johnson]] fut choisi comme chef du Parti québécois, suite au premier tour de scrutin, récoltant 58,7 % (56 925) des votes. Les autres candidats étaient [[Pauline Marois]], qui récolta 19,7 % (19 471) des votes, [[Jean Garon]], qui récolta 16,2 % (15 730) des votes, [[Guy Bertrand]], qui récolta 2,8 % (2 733) des votes, [[Francine Lalonde]], qui récolta 1,5 % (1 484) des votes et [[Luc Gagnon]], qui récolta 1,1 % (1 046) des votes.

Le {{date|19|mars|1989}}, suite au départ de Pierre Marc Johnson, [[Jacques Parizeau]] fut choisi, sans opposition, chef du Parti québécois.

Le {{date|27|janvier|1996}}, suite au départ de Jacques Parizeau, [[Lucien Bouchard]] fut choisi, sans opposition, chef du Parti québécois.

Le {{date|2|mars|2001}}, suite au départ de Lucien Bouchard, [[Bernard Landry]] fut choisi, sans opposition, chef du Parti québécois. [[Jean Ouimet]] s'était présenté contre lui, mais avait retiré sa candidature quelque temps avant.

=== Course à la direction du Parti québécois de 2005 ===
{{Article détaillé|Élection à la direction du Parti québécois de 2005}}
[[Image:Course au PQ 2005 - Tribune.JPG|thumb|250px|right|Débat entre les huit candidats à la direction du Parti québécois.]]
Suite à la démission surprise de [[Bernard Landry]] le {{date|4|juin|2005}} (pour avoir reçu un vote de confiance de 76,2 %), une autre course à la direction eut lieu. Le caucus des députés choisit [[Louise Harel]] comme chef intérimaire.

Le vote pour ce poste eut lieu du [[13 novembre|13]] au [[15 novembre]] [[2005]] par scrutin téléphonique de tous les membres et le résultat fut annoncé dans la soirée du {{date|15|novembre|2005}}, date du 29e anniversaire de la 1re accession au pouvoir du parti.

Sept candidats et une candidate officiels se proposèrent pour succéder à Bernard Landry.  Il s'agit de [[Louis Bernard]], [[André Boisclair]], [[Pierre Dubuc]], [[Ghislain Lebel]], [[Richard Legendre]], [[Pauline Marois]], [[Jean Ouimet]] et de [[Jean-Claude Saint-André]].

Suite au scrutin, André Boisclair fut élu au premier tour de vote avec 53,68 % des voix (soit 56 503 votes), devançant ainsi Pauline Marois qui récolta 30,6 % des voix (soit 32 166 votes).

Par la suite, en [[2006]], celle-ci, membre du Parti québécois depuis [[1981]] et ayant occupé de nombreux postes importants dont celui de [[Premier ministre|vice-première ministre]] se retira de la vie politique.

Le {{date|8|mai|2007}}, André Boisclair annonce sa démission comme chef du Parti Québécois.&lt;ref&gt;Presse Canadienne (via Cyberpresse), ''André Boisclair démissionne'', [http://www.cyberpresse.ca/article/20070508/CPSOLEIL/70508076/5024/CPDMINUTE consulté le 8 mai 2007].&lt;/ref&gt;

=== Course à la direction du Parti québécois de 2007 ===
{{Article détaillé|Course à la direction du Parti québécois de 2007}}
En raison de la démission d'[[André Boisclair]] le {{date|8|mai|2007}}, une course à la direction a été enclenchée au Parti québécois. Le député [[François Gendron (député)|François Gendron]] assume l'[[intérim]] jusqu'à l'élection du nouveau chef. En date du {{date|11|mai|2007}}, alors que les règles de la course n'ont pas encore été fixées par le parti, deux personnes ont déjà annoncé officiellement leur candidature dans la course à la chefferie. Il s'agit de [[Gilles Duceppe]], qui l'a annoncée par voie de communiqué, et de [[Pauline Marois]]. 

Le {{date|12|mai|2007}}, Gilles Duceppe annonce qu'il se retire de la course et qu'il appuie Pauline Marois&lt;ref&gt; Denis Lessard et Tommy Chouinard, « Duceppe déclare forfait », dans ''[[La Presse (Canada)|La Presse]]'', 13 mai 2007 {{lire en ligne|lien=http://www.cyberpresse.ca/article/20070513/CPACTUALITES/70512070/-1/CPACTUALITES}}&lt;/ref&gt;.

Le 26 juin, à la fermeture de la période de mise en candidature, elle est la seule personne ayant déposé les signatures requises. Elle devient ainsi officiellement chef du parti Québécois&lt;ref&gt; Paul Roy, « Pauline Marois est chef du PQ », dans ''[[La Presse (Canada)|La Presse]]'', 27 juin 2007 {{lire en ligne|lien=http://www.cyberpresse.ca/article/20070627/CPACTUALITES/706270502/5358/CPPRESSE}}&lt;/ref&gt;.

==Chefs du Parti québécois==

{| class=&quot;wikitable&quot;
! Nom
! Chef
! [[Premier ministre du Québec|Premier&lt;br/&gt;ministre]]
|-
| [[René Lévesque]]
| [[1968]]-[[1985]]
| align=&quot;center&quot; | [[1976]]-[[1985]]
|-
| [[Pierre-Marc Johnson]]
| [[1985]]-[[1987]]
| align=&quot;center&quot; | [[1985]]
|-
| [[Guy Chevrette]] &lt;small&gt;(intérim)&lt;/small&gt;
| [[1987]]-[[1988]]
| align=&quot;center&quot; | &amp;mdash;
|-
| [[Jacques Parizeau]]
| [[1988]]-[[1996]]
| align=&quot;center&quot; | [[1994]]-[[1996]]
|-
| [[Lucien Bouchard]]
| [[1996]]-[[2001]]
| align=&quot;center&quot; | [[1996]]-[[2001]]
|-
| [[Bernard Landry]]
| [[2001]]-[[2005]]
| align=&quot;center&quot; | [[2001]]-[[2003]]
|-
| [[Louise Harel]] &lt;small&gt;(intérim)&lt;/small&gt;
| [[2005]]
| align=&quot;center&quot; | &amp;mdash;
|-
| [[André Boisclair]]
| [[2005]]-[[2007]]
| align=&quot;center&quot; | &amp;mdash;
|-
| [[François Gendron (député)|François Gendron]] &lt;small&gt;(intérim)&lt;/small&gt;
| [[2007]]
| align=&quot;center&quot; | &amp;mdash;
|-
| [[Pauline Marois]] 
| [[2007]]-...
| align=&quot;center&quot; | &amp;mdash;
|}

==Voir aussi==
===Articles connexes===
*[[Politique du Québec]]
*[[Politique du Canada]]
* [[Comité national des jeunes du Parti québécois]]

=== Liens externes ===
* {{fr}} [http://pq.org Site officiel du Parti Québécois]
* {{fr}} [http://blogue.pq.org/ Blogue du Parti Québécois]
* {{fr}} [http://pqfan.wordpress.com Blogue très populaire Pro-PQ]
* {{fr}} [http://www.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/article?AID=/20061111/CPACTUALITES/611111009/6280/CPACTUALITES « La souveraineté était au coin de la rue » (article de La Presse sur les 30 premières années du PQ)]
* [http://www.quebecpolitique.com/dossiers/pq2007/pastelect.html Courses à la direction du Parti québécois] 
&amp;mdash; QuébecPolitique.com

==Notes==
&lt;references /&gt;

== Bibliographie ==
* [[Michel Lévesque]] et [[Martin Pelletier]]. [http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/01/mono/2007/09/948037.pdf ''Le Parti québécois : bibliographie 1968-2007''], Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec, septembre 2007, 244 pages
* René Lévesque. ''Attendez que je me rappelle'', Montréal : Québec Amérique, 2007, 589 pages ISBN 978-2-7644-0593-2 [ Première éd. en 1986 ]
* [[Pierre Dubuc]]. ''L'autre histoire de l'indépendance : de Pierre Vallières à Charles Gagnon, de Claude Morin à Paul Desmarais'', Trois-Pistoles : Éditions Trois-Pistoles, 2003, 288 pages ISBN 2-89583-076-2
* [[Graham Fraser]]. ''Le Parti québécois'', Montréal : Libre Expression, 1984, 432 pages ISBN 2891112075 [ traduit par Dominique Clift ]

{{PartiPolQc}}
{{Portail|Québec|politique}}

[[Catégorie:Parti politique québécois|Quebecois, parti]]
[[Catégorie:Parti socialiste ou social-démocrate|Parti québécois]]
[[Catégorie:Organisation souverainiste|Parti québécois]]
[[Catégorie:Nationalisme québécois|Parti québécois]]
[[Catégorie:Parti politique indépendantiste|Parti québécois]]

[[af:Parti Québécois]]
[[ca:Partit Quebequès]]
[[de:Parti Québécois]]
[[en:Parti Québécois]]
[[es:Parti Québécois]]
[[it:Parti Québécois]]
[[nl:Parti Québécois]]
[[pl:Parti québécois]]
[[pt:Partido Quebequense]]
[[ru:Квебекская партия]]
[[sv:Parti Québécois]]
[[uk:Квебекська партія]]
[[yi:פי. קיו.]]</text>
    </revision>
  </page>