Pierre de Versoris
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2008-07-18T07:22:17Z
Furmeyer
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/* Articles connexes */
[[Image:Blason versoris.jpg|thumb|100px|Versoris anciennement Tourneur (le): ''D'argent, à la fasce de gueules, accompagné de 3 ancolies d'azur''.]]
'''Pierre de Versoris''', dont le véritable nom est Le Tourneur, est né le [[10 février]] [[1528]] à [[Paris]], il est mort le [[25 décembre]] [[1588]] à [[Paris]].
Cet avocat au [[Parlement de Paris]]<ref> Michaud, Louis-Gabriel, ''Biographie universelle ancienne et moderne'' (1843), p. 242. </ref> est chef de conseil de la [[maison de Guise]] et garde de leurs sceaux et [[député]] du [[Tiers-état]] aux [[États généraux de 1576-1577]]. Il meurt de chagrin dans la nuit qui suit la mort d'[[Henri Ier de Guise|Henry de Lorraine]], en [[1588]].
== Sa famille ==
Pierre de Versoris :
* Fils de '''Pierre Versoris (1481-1559)''', seigneur de Fontenay et de Marcilly, avocat en la cour de Parlement et de '''Marguerite Robinet''', elle-même fille de Nicole Robinet, Procureur au parlement de Paris<ref> ''Livre de raison de M{{e}} Nicolas Versoris'' : Mem. hist de Paris 1886</ref>.
* Petit-fils de '''Guillaume Le Tourneur de Versoris''', seigneur de Garges et de Buci-Saint-Martin, était l'époux de '''Jeanne Fournier''', avocat du Chatelet de Paris,
* Arrière-petit-neveu de '''Jean Le Tourneur'''. Jean le Tourneur était de [[Falaise (Calvados)|Falaise]], son patronyme latinisé en '''Versor''', ''ainsi que furent mentionnées ses œuvres. Il s'établit à Paris vers le règne de Charles VII. Fut l'un des premiers docteurs de l'université.''<ref> Moreri - Tome X, p. 555 - article Versoris </ref>.
Après la [[guerre de Cent Ans]], le [http://www.ville-lisses.fr/iso_album/chateau_de_montauger_ancien_200x600.jpg domaine de Montauger], à [[Lisses]], en ruine est reconstruit par un riche parlementaire, Guillaume Versoris. Les Versoris restent seigneurs de Montauger pendant plus d’un siècle avant d’être propriété de Balthazar Chahu de la Papotière qui fait creuser les canaux au début du {{s|XVII|e}}. Le domaine de Montauger comprend une maison seigneuriale, des dépendances, terres, bois et vignes. Les Versoris, famille de robe<ref> Fouqueray, Henri (1860-1927). Histoire de la Compagnie de Jésus... p. 390. </ref>, portent : ''D'argent, à la fasce de gueules, accompagné de 3 ancolies d'azur.''
== Biographie ==
=== Défenseur des Jésuites ===
[[Image:Jesuitinas.jpg|thumb|right|300px|Sceau de la Société de Jésus. Pierre de Versoris défend les [[Jésuites]] contre les privilèges et règles de l'[[Sorbonne|Université de Paris]].]]
Pierre de Versoris a une éducation très laxiste. Il dépense en peu de temps tous les biens et l'argent de ses parents. Ruiné, il change d'attitude quand il est reçu avocat au [[Parlement de Paris]] en 1552. Il travaille beaucoup et devient l'un des oracles du barreau.
Très catholique, il défend les [[Jésuites]] dans un procès difficile. En [[1565]], en effet il s'illustre en s'opposant aux partisans du [[gallicanisme]], et à son collègue [[Étienne Pasquier]].
Le collège de [[Clairmont|Clermont]] des Jésuites, par une originalité surprenant à l'époque, décide de donner à ses externes un enseignement gratuit. Le résultat est immédiat : on accuse les [[Compagnie de Jésus|jésuites]] de dépeupler les collèges de l'[[Sorbonne|université de Paris]]. Dès [[1564]], le recteur Jean Prévot défend aux pères de rouvrir le collège ; un procès s'engage dont s'occupe tout le royaume. Ce procès oppose donc l'[[Sorbonne|université de Paris]] aux [[Jésuites]]. [[Étienne Pasquier]] a une grande admiration pour Versoris. Il le dit : ''grandement zélateur de bien public, singulièrement és-choses qui concerne la religion catholique''<ref> Fouqueray, Henri (1860-1927), ''Histoire de la Compagnie de Jésus...'' p. 390. </ref>. Il sait qu'il : ''se chargeait des plus grandes et nobles causes.'' Toutefois, [[Antoine Loysel]] précise qu'''ayant donné tout son esprit au procès'', il n'était pas parvenu à la perfection d'éloquence ''où sa nature cultivée par l'art l'eust pu aisément porter<ref> [[Antoine Loysel]], ''Opuscules'', p. 520 et n. </ref>.'' Mais en lisant ses plaidoiries pour les jésuites contre l'Université, on se rend compte que l'abus d'érudition dégénère en un tissu d'énigmes et devient insupportable<ref> ''Guillaume Budé restaurateur des études grecques en France'', Par Dominique Rebitté, p. 271 </ref>.
En attendant une conclusion provisoire qui ne vient pas, les [[Compagnie de Jésus|jésuites]] reçoivent l'autorisation provisoire d'enseigner : un provisoire qui va durer trente ans et qui va permettre au collège de [[Clairmont|Clermont]] de rayonner d'un éclat toujours plus vif.
=== Député du Tiers aux États généraux de 1576-1577 ===
[[Image:Château de Blois 09.jpg|thumb|400px|left|Salle des États au [[château de Blois]] où Pierre de Versoris est député en 1576.]]
Pierre de Versoris plaide pour [[Anne d'Este]] : ''Pierre Versoris Advocat de cette Princesse, et l'un des plus celebres du Parlement, plaida la requeste, et aprés avoir representé les services de Claude et de François Ducs de Guyse à la Couronne de France, les vertus et les merites de celuy qui avoit esté assassiné, ses exploits de guerre, la cruauté et l'inhumanité de ceux qui avoient porté l'assassin à commettre ce lasche et detestable forfait, il conclud à ce que la requeste et celle qui estoit presentée à la Cour fust enregistrée, et que faisant droict sur icelle, il pleust à la Cour de commettre deux Conseillers, tant pour informer que pour rapporter les informations et autres pieces servans à la cause''<ref> ''Grand Dictionnaire des femmes de l'Ancienne France''. </ref>.
Pierre de Versoris devient très riche. Il est seigneur de [[Fontenay-le-Vicomte]] et de [[Marcilly]] et donc l'un des plus célèbres avocats de son temps. Pierre de Versoris vend le fief de Marcilly en [[Corbeil]] à Nicolas de La Chesnaye, avant le 19 juillet 1574, date à laquelle celui-ci rend hommage<ref> ''Prosopographie des Gens du Parlement de Paris''. MicheL Popoff. </ref>.
Pierre de Versoris est député du Tiers-état aux [[États généraux de 1576-1577]] à Blois. Il est Rédacteur du cahier général de doléances de Paris, puis à Blois, l'orateur du [[Tiers-état]].
''Ses conclusions sont rejetées<ref> Histoire de France, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789'', Par Henri Martin, p. 567 </ref>. Il est vrai que ''pensionnaire, principal conseil et factionnaire de la [[Maison de Guise]], il corne la guerre contre les huguenos, plus haut et plus ouvertement et scandaleusement qu'aucun député des autres estats''<ref> ''Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu ...'' Par Joseph Fr. Michaud, Jean-Joseph-François Poujoulat, p. 81. </ref>. Il veut que : ''le roi fût requis de réduire tous ses sujets à la religion romaine... il savoit que le roi l'entendoit et le vouloit ainsi''<ref> Histoire des Français, Par Amédée Renée, p. 414 </ref>. Sa plaidoirie est fort longue et il parle agenouillé pendant une demi-heure. Il faut d'ailleurs que le héraut lui demande de se relever sur ordre du roi<ref> Des assemblées nationales en France depuis l'établissement de la monarchie jusqu'en 1614, Par Pierre Paul Nicolas Henrion De Pansey, p. 284. </ref>.
Néanmoins, les [[États généraux de 1576-1577]] révoquent l'[[édit de pacification]] accordé par [[Henri III de France|Henri III]] aux [[Huguenots]], et le roi, après avoir inutilement tenté de s'opposer à la [[Ligue catholique (France)|Ligue]], s'en déclare lui-même le chef.
=== Chef de conseil des Guise ===
[[Image:Guise.jpg|thumb|right|250px|Portrait d'[[Henri Ier de Guise|Henry de Lorraine]], vers 1588. Versoris meurt de chagrin dans la nuit qui suit sa mort.]]
Pierre de Versoris ''est hélas aussi fort passionné pour la [[maison de Guise]], dont il estoit le principal conseil''. Il devient effectivement Chef de conseil des Guise et garde de leurs sceaux<ref> Michaud, Louis-Gabriel, ''Biographie universelle ancienne et moderne'' (1843), p. 242. </ref>. Il ne se mèle pas de trop de leurs intrigues pour renverser les [[Maison capétienne de Valois|Valois]] et repousser les [[Bourbons (dynastie française)|Bourbons]]. Et le matin de la [[Journée des barricades (1588)]] il veut parler à [[Henri Ier de Guise|Henry de Lorraine]], ''à l'ordinaire''. Il va à l'hôtel de la [[Maison de Guise]], ne peut le rencontrer et rentre chez lui, tout en n'étant toujours pas au courant des évènements qui se passent autour de lui.
Atteint d'une maladie contagieuse, il se retire en sa maison de [[Paris]]<ref> ''Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle'', Par Pierre Bayle, Pierre Desmaizeaux, Eusèbe Renaudot, Anthelme de Tricaud, p. 376 </ref>. Il rédige une généalogie des Le Tourneur-Versoris.
Il reste néanmoins ''fort affectionné à toute la Maison''. Quand le [[23 décembre]] [[1588]], [[Henri Ier de Guise|Henry de Lorraine]] est exécuté sur l'ordre d'[[Henri III de France|Henri III]], dans la propre chambre de ce dernier, par des membres des ''Quarante-cinq'', la garde personnelle du roi, Versorius en est très affecté. Il apprend aussi le même jour l'arrestation du fils de son protecteur, Charles et de son frère Louis, cardinal de Guise. Pierre de Versoris s'inquiète pour l'avenir de la France, et affirme que les princes de Guise sont bien aimés et va se coucher. Il est néanmoins très en colère, car avant d'aller dans sa chambre, il brise un portrait du roi, qu'il appelle tyran et embrasse un autre portrait, celui de son duc assassiné.
''Ayant appris la Veille de Noël 1588, en faisant sa collation, la mort d'[[Henri Ier de Guise|Henry de Lorraine]], duc de Guise, arrivée à Blois, il garda une tranquillité toute entière et se coucha en résolution de communier à la messe de minuit, s'estant déjà confessé, mais s'estant trouvé mal et n'ayant pas pu y aller, Monsieur de Vertamon son gendre, et ses filles le trouvèrent mort dans son lit sur les cinq heures du matin jour de Noël<ref> ''Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle''. Par Pierre Bayle, Pierre Desmaizeaux, Eusèbe Renaudot, Anthelme de Tricaud, p. 376 </ref>.''
Versoris meurt donc de chagrin après la mort du [[Duc de Guise]], [[Henri Ier de Guise|Henry de Lorraine]], en sa maison de [[Clichy-la-Garenne]].
=== Après sa mort ===
[[Image:henri3France.jpg|thumb|170px|left|Louvre|[[Henri III de France|Henri III]] (vers 1588)]]
Le cardinal [[Louis de Lorraine (1555-1588)|de Guise]] est assassiné sur ordre du roi [[Henri III de France|Henri III]], au [[château de Blois]], le [[24 décembre]] [[1588]], le lendemain de l'assassinat de son frère, [[Henri Ier de Guise|Henri, duc de Guise]].
[[Henri III de France|Henri III]] tente de justifier ses actes en prétextant des dangers que les Guise auraient représenté pour la couronne. Cependant, le pape [[Sixte Quint]], qui ne peut accepter et n'accepte jamais un crime perpétré sur un cardinal, excommunie le roi de France le [[5 mai]] [[1589]].
Pierre de Versoris est-il au courant ? Cela n'est pas certain, les nouvelles ne circulent pas si vite entre [Blois]] et Paris. Un seul ouvrage parle de sa peine immense du fait de la mort de ''deux'' princes <ref> ''Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu ... '' Par Joseph Fr. Michaud, Jean-Joseph-François Poujoulat, p. 270 </ref>.
* [http://insecula.com/oeuvre/photo_ME0000046019.html Portrait du cardinal de Guise]
[[Charles Ier de Guise]] après l'assassinat de son père le [[23 décembre]] [[1588]], est arrêté avec le reste de la famille, mais s'évade de sa prison de [[Tours]] et se rend à Paris où il est reconnu chef de la [[Ligue catholique (France)|Ligue]].
Son frère [[Louis III de Guise, (Cardinal de Guise)|Louis]], cardinal de Guise et [[Liste des archevêques de Reims|Archevêque de Reims]] recevra pour sa part les abbayes de [[abbaye de Saint-Denis|Saint-Denis]], [[Abbaye d'Ourscamp|Ourscamp]] et [[Abbaye de Corbie|Corbie]].
=== La descendance de Pierre de Versoris ===
Pierre de Versoris se marie le 21 janvier 1556 avec '''Marguerite Coignet''' (+ 1584), fille de Guillaume Coignet et Marie de La Croix, soeur de Frédéric Coignet, conseiller au [[Parlement de Paris]]<ref> ''Nobiliaire de Guienne et de Gascogne, revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces ...'', Par Henri Gabriel O'Gilvy, Pierre Jules de Bourrousse de Laffore, p. 240 </ref>.
[[Image:Armoiries ducs de Guise.svg|150px|right|thumb|Blason des ducs de Guise. Tous les descendants de Pierre de Versoris sont des partisans de la [[maison de Guise]].]]
Pierre de Versoris n'est pas le seul pro-Guise, en tant que membre de sa famille. Les généalogies de deux de ses enfants peuvent servir de modèles pour tisser des liens d’affection et de protection, et donc dans le cas présent envers les Guises.
* '''Marguerite de Versoris (1562-1647)''' x '''Antoine Rancher''', sieur de la Foucaudière, Maître des requêtes le 9 décembre 1580; président aux enquêtes du [[parlement de Tours]], le 28 février 1594.
* '''Frédéric de Versoris (1567-1622)''', seigneur de [[Fontenay-le-Vicomte]] et de Marcilly, reçu Conseiller au [[Parlement de Paris]], le 19 janvier 1601 x '''Catherine Chaillou''', petite-fille de [[Jean d’Alesso]], arrière-petite-nièce de [[François de Paule]]. Il reste en contact avec l'hôtel de la [[Maison de Guise]], toute sa vie et le protégé de ces princes et princesses. [[Marie de Guise (1615-1688)]], et son frère plus âgé, François de Lorraine, prince de Joinville<ref> François (3/4/1612 - Florence 7/12/1639), prince de Joinville</ref> sont parrain et marraine d'un fils de son beau-frère<ref> B.N., dossiers bleus, 11, « Alesso, » les fols 2 ou 3 ; Orig de Pièces., 33, « Alesso, » fols. 2 64, 71 ; Carrés d'Hozier, 15, « Alesso, » fol. 219, 230, 248.</ref> !
* '''Marie de Versoris (1570-1625)''' x '''François de Verthamon''', Conseiller au [[Parlement de Paris]], le 17 août 1588<ref> ''Prosopographie des gens du parlement de Paris'' </ref>.
* '''Pierre de Versoris (1571-1629)''', Avocat au [[Parlement de Paris]].
* '''Jacques de Versoris (1573-1640)''', seigneur de Coulomières, ''Notaire & Secrétaire du Roy'' x '''Madeleine Hotman''' <ref> AN MM821 </ref>.
* '''Jeanne de Versoris (1575-?)''', religieuse aux Carmes.
== Notes de l'article ==
<references/>
=== Bibliographie ===
* ''Livre de raison de Me Nicolas Versoris, avocat au [[Parlement de Paris]], 1519-1530'' (1885)
* ''Plaidoyé de Feu Me Pierre Versoris, Advocat en Parlement; pour les prestres [et] escoliers du college de Clermont, fondé en l'Université de Paris, demandeurs; contre Ladite Université, Deffenderesse'' /Pierre Versoris. 1723
* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k528898 Johannis Versoris,... in Aristotelis philosophie libros questiones], Critique et interprétation d'[[Aristote]], 1489.
* Généalogie des principales familles établies à Paris, Paris, BN, manuscrit. XVIIIe siècle, B.n.F. : Fr. NA. 2056
* Intermédiaire des chercheurs et des curieux, Paris, in-8, 1re série (1864-1940), 2e série (1951 et ss.), 1972, 694, B.n.F. : 1re s. : 8° Z. 94, 2e s. : 8° Z. 31292
* Bibliothèque Nationale, manuscrit, fonds français, 32356
* Bibliothèque Nationale, manuscrit, fonds français, 32464
* Bibliothèque Nationale, manuscrit, nouvelles acquisitions françaises, 4708
* Gaston Saffroy, Bibliographie généalogique... 3 vol., 1968-1974, 51745
* L. MORERI, Le grand dictionnaire historique... 20e éd. Paris, 1759, 10 vol. in-fol., 10, B.n.F. : G. 1116-1125.
* La CHENAYE-DESBOIS, Dictionnaire généalogique..., 3e éd. Paris, 1863-1876, 19 vol. in-4, tome: 19, e B.n.F. : 4 Lm1. 27. A.
=== Articles connexes ===
* [[Famille Mottet]]
=== Liens et documents externes ===
* [http://oberruyer.free.fr/bases/hors_38/asc1.htm Les d'Alesso]
* [http://doc.geneanet.org/zoom_c.php?idcollection=13&page=318 Généalogie des Versoris, Cote : AN MM821, mise en ligne par Jacques Le Marois]
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{{DEFAULTSORT:Versoris, Pierre de}}
[[Catégorie:Naissance en 1528]]
[[Catégorie:Décès en 1588]]
[[Catégorie:Noble français]]
[[Catégorie:Personnalité française du XVIe siècle]]
[[Catégorie:Maison de Guise]]