Poissy
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2008-07-01T13:40:46Z
CommonsDelinker
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{{Infobox Commune de France
|nomcommune=Poissy
|image=Poissy - Mairie02.jpg
|région=[[Île-de-France]]
|département=[[Yvelines]]
|arrondissement=[[Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]]
|canton=[[Chef-lieu]] des cantons de [[Canton de Poissy-Nord|Poissy-Nord]] et [[Canton de Poissy-Sud|Poissy-Sud]]
|insee=78498
|cp=78300
|maire=[[Frédérik Bernard]] |Parti=[[Parti socialiste (France)]]
|mandat=[[2008]]-[[2014]]
|intercomm= projet|
|longitude=2.045556
|latitude=48.929444
|alt moy=27 m
|alt mini=17 m
|alt maxi=171 m
|hectares=1328
|km²=13,28
|sans=35 841
|date-sans=[[1999]]
|dens=2699|}}
'''Poissy''' est une [[Communes des Yvelines|commune]] [[France|française]] du [[Départements français|département]] des [[Yvelines]], dans la [[Régions françaises|région]] [[Île-de-France]].
La ville possède une longue histoire. Chef-lieu du [[Pincerais]] sous les [[Mérovingiens]], elle devient par la suite l'une des plus anciennes cités royales d'Île-de-France, lieu de naissance des rois [[Louis IX de France|Louis IX]] et [[Philippe III de France|Philippe III]], avant d'être supplantée à partir du {{XVe siècle}} par [[Saint-Germain-en-Laye]]. C'est aussi une des premières [[Commune (Moyen Âge)|communes]] par une charte accordée en [[1200]] par [[Philippe II de France|Philippe-Auguste]], et une ville religieuse importante jusqu'à la [[Révolution française|Révolution]] avec les couvents des Dominicaines, des Capucins et des Ursulines. Elle se transforme à l'époque contemporaine en une ville [[Industrie|industrielle]] marquée depuis le début du {{XXe siècle}} par la [[Économie de la construction automobile|construction automobile]] avec successivement les marques [[Automobiles Grégoire|Grégoire]], [[Matford]], [[Ford SAF]], [[Simca]], [[Chrysler Corporation|Chrysler]], [[Talbot]] et [[Peugeot]].
Elle est aujourd'hui l'un des pôles industriels des Yvelines et la sixième ville du département par sa population. Les [[Gentilé|habitants]] sont appelés les ''Pisciacais''.
[[Image:Pigeonnier Poissy01.jpg|thumb|left|Entrée du parc [[Jean-Louis-Ernest Meissonier|Meissonnier]]]]
== Géographie ==
{{Fragéoloc78| 2.045556 | 48.929444 | desc=Position de Poissy dans les Yvelines }}
[[Image:Chambourcy Vue de Poissy.jpg|thumb|right|Vue générale de Poissy depuis les hauteurs de [[Chambourcy]].]]
La commune de Poissy se trouve à trente kilomètres environ à l'ouest de [[Paris]], dans le nord-est des [[Yvelines]], à huit kilomètres à l'ouest de [[Saint-Germain-en-Laye]], chef-lieu d'arrondissement, et à 23 kilomètres au nord-ouest de [[Versailles]], préfecture du département.
La ville est implantée sur la rive gauche de la [[Seine]], dans la concavité d'un [[méandre]] du fleuve, limitée à l'est par la [[Forêt de Saint-Germain-en-Laye]] et à l'ouest par la Seine.
Les communes limitrophes sont [[Achères (Yvelines)|Achères]] au nord-est, [[Saint-Germain-en-Laye]] à l'est, [[Chambourcy]] et [[Aigremont (Yvelines)|Aigremont]] au sud, [[Feucherolles]] au sud-ouest, [[Orgeval (Yvelines)|Orgeval]] et [[Villennes-sur-Seine]] à l'ouest et [[Carrières-sous-Poissy]] au nord-ouest, commune dont elle est séparée par la Seine.
Le territoire communal est établi dans sa partie nord sur des terrains alluviaux à une altitude de 30 mètres environ et s'élève dans sa partie sud sur un plateau à environ 170 mètres d'altitude situé dans le prolongement de la forêt de Marly, en bordure de la plaine de Versailles. Il englobe plusieurs îles de la Seine, dont une, l'[[île de Migneaux]], est habitée. Avec plus de 1300 hectares, sa superficie représente une fois et demie la moyenne des communes yvelinoises. Approximativement en forme de rectangle allongé et incliné, il s'étend sur environ huit kilomètres en longueur du nord-est au sud-ouest et 1,5 kilomètre en largeur du nord-est au sud-est.
=== Géologie ===
[[Image:Poissy - Cassini.jpg|thumb|right|300px|Poissy et sa région, carte de Cassini, vers 1780]]
Le sous-sol de Poissy, comme dans le reste de l'Île-de-France, est constitué d'un empilement de couches [[Roche sédimentaire|sédimentaires]] de l'ère [[Tertiaire (géologie)|tertiaire]], quasi horizontales, reposant sur assise de craie de l'ère secondaire, couches fortement érodées dans la partie nord du territoire qui se trouve dans un méandre de la Seine.
Les couches affleurant à Poissy sont de haut en bas<ref>Carte géologique de la France, feuille Versailles, 1/50 000, BRGM.</ref> :
au sud de la RN 13 :
* la [[meulière]] de Montmorency du [[Stampien]] supérieur ou Chattien,
* les sables et grès de Fontainebleau du Stampien,
* les marnes à huîtres du Stampien,
* l'argile verte de Romainville du Stampien inférieur ou Sannoisien,
* les marnes et gypses du [[Ludien]],
au nord de la RN 13 :
* le [[calcaire]] de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien),
* les [[sable]]s de Beauchamp du [[Bartonien]] inférieur (Auversien),
* le [[Calcaire lutétien|calcaire grossier]] du [[Lutétien]] (environ 80 millions d'années) d'environ quinze mètres d'épaisseur. Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille,
* les sables de Cuise de l'[[Yprésien]] supérieur,
* les sables et lignites du [[Sparnacien]],
* la [[craie]] blanche à silex du [[Campanien]] (70 à 80 millions d'années, [[Crétacé]]) qui constitue l'assise géologique du secteur.
Sur le plateau de Beauregard, au sud de la ville, le calcaire grossier est recouvert d'alluvions anciennes correspondant à une [[Terrasse fluviatile|terrasse alluviale]] haute, et plus au nord, au niveau du centre ville, la couche de calcaire grossier a disparu totalement, une couche d'alluvions récentes reposant directement sur le Sparnacien.
Du fait de l'existence d'anciennes carrières, le territoire de Poissy est partiellement « sous-miné »<ref>[http://www.igc-versailles.fr/zonages.htm# Inspection générale des carrières Yvelines-Val-d'Oise-Essonne]</ref>.
Il comprend également cinq sites recensés dans la base de données du [[Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables|ministère de l'écologie]] relative aux sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL)<ref>[http://basol.ecologie.gouv.fr/resultat.php?chaine=&dept=78®ion=&impact=&surveillance=&agenceau=&esr=&urbanisme=&SP1_ADEME=&As=&Ba=&Cd=&Co=&Cr=&Cu=&Hg=&Mo=&Ni=&Se=&Pb=&Zn=&hydrocarbures=&HAP=&cyanures=&PCB_PCT=&solvants_hal=&solvants_nonhal=&pesticides=&autre=&situa_tech=tout&debut=41 BASOL - index des sites des Yvelines]</ref>. Ces sites concernent pour trois d'entre eux des activités industrielles ayant cessé (raffinerie de cuivre, broyage de minerais, fabrication de pièces automobiles) et pour le quatrième l'usine de montage d'automobiles du groupe PSA. Divers types de pollution des sols et de la [[nappe phréatique]] ont été constatés et des mesures de dépollution ou seulement de surveillance ont été mises en œuvre.
=== Hydrographie ===
[[Image:Poissy - Bras de l'île Migneaux01.jpg|thumb|right|Le bras de Migneaux]]
La commune de Poissy longe la rive gauche de la Seine sur environ cinq kilomètres. Elles englobe également plusieurs îles et îlots : l'île Saint-Louis, au nord, devant l'usine PSA, l'[[île de Migneaux]] au sud, la seule habitée, l'île du Grand-Motteau, soudée à la pointe amont de la précédente, l'île du Petit-Motteau à l'entrée du bras de Migneaux, l'îlot Blanc, devant l'île de Migneaux.
Par sa situation, la commune est très exposée aux risques d'[[inondation]], particulièrement les quartiers situés entre la Seine et la voie ferrée au sud de la RD 190, le site de l'usine PSA et bien entendu les îles<ref>[http://www.yvelines.pref.gouv.fr/ppri/Zonage%20reglementaire/PPRI%20Seine_ZR_PL12_H.pdf Carte des zones inondables à Poissy, PPRI des Yvelines] {{Pdf}}</ref>.
Ces zones ont déjà été inondées, notamment lors de la [[Crue de la Seine de 1910|grande crue de 1910]].
Ce risque a motivé la mise en place d'un [[Plan de prévention du risque inondation|plan de prévention contre les risques d'inondation]] (PPRI), mis en vigueur par arrêté préfectoral du 30 juin [[2007]] <ref>[http://www.ppri.fr/pdf/Arrete30_07_07.pdf PPRI de la vallée de la Seine et de L'Oise, arrêté préfectoral du 30 juin 2007] {{Pdf}}</ref>. Il concerne dans le [[Yvelines]] 57 communes riveraines de la seine et de l'Oise. Ce plan détermine plusieurs zones, prioritaires sur les [[Plan local d'urbanisme|plans locaux d’urbanisme]] (PLU) des communes concernées : une zone rouge, concernant les zones les plus exposées (rouge clair, inondations de 1 à 2 mètres, rouge sombre, inondations supérieures à 2 mètres, à Poissy cette dernière concerne l'île de Migneaux) où les nouvelles constructions sont interdites et le renouvellement urbain strictement réglementé, une zone bleue où le risque d'inondation est modéré qui permet le maintien d'activités économiques importantes (c'est le cas du site de l'usine d'automobiles PSA à Poissy), une zone verte, non bâtie et devant le rester (concerne à Poissy les îles non bâties et le parc Meissonier) et une zone marron concernant une bande d'environ 25 mètres le long des rives, qui a pour objectif de reconquérir une capacité d'écoulement en contrôlant l'urbanisation<ref>[http://www.yvelines.pref.gouv.fr/ppri/Textes/PPRI%20Seine_Notice_juin2007.pdf Plan de prévention des risques d'inondation dans la vallée de la Seine et de l'Oise - département des Yvelines]</ref>.
=== Climat ===
Poissy jouit comme toute l'[[Île-de-France]] d'un [[climat océanique]] dégradé. La température moyenne annuelle est de 10,7° C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec 0 à 5° C et les plus chauds, juillet et août avec 20 à 25° C (moyenne journalière). La moyenne des précipitations annuelles est de 695 millimètres<ref>[http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT78 Météo-France - Climatologie]</ref>.
=== Occupation du territoire ===
<div style="float:left">
{| class="wikitable gauche"
! Type d'occupation
! Pourcentage
! Superficie<br /> <small>(en hectares)</small>
|-----
| align="left" |Espace urbain construit
| align="right" |47 %
| align="right" |606,08
|-----
| align="left" |Espace urbain non construit
| align="right" |16 %
| align="right" |202,49
|-----
| align="left" |Espace rural
| align="right" |37 %
| align="right" |482,65
|}
</div>
Le territoire de la commune est fortement urbanisé, l'espace [[Urbanisme|urbain]] occupant près des deux tiers de la superficie totale <ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/mos94/ficmos/mos78498.html Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif]</ref>. L'espace [[Campagne|rural]] (37 %) subsiste dans la partie sud de la commune, au sud de la route nationale 13.
L'espace urbain construit représente 74 % du total, soit 606 hectares. Il comprend les zones d'habitation, soit 265 ha (32 % de l'espace urbain construit), étendues à partir du noyau ancien entre la Seine et la forêt, les divers équipements, soit 132 ha (17 %) et les zones d'activités, 172 ha (21 %), concentrées majoritairement dans le nord de la commune, entre la Seine et les voies ferrées, jusqu'à la limite d'[[Achères (Yvelines)|Achères]], zone dans laquelle est installée notamment l'[[Usine PSA de Poissy|usine d'automobiles de Peugeot-Citroën]].
L'habitat est concentré dans la partie centrale de la commune. A partir du centre historique, il s'est étendu au cours du [[XXe siècle]] jusqu'à la forêt, qui correspond à la limite intercommunale, au nord et à l'est (à l'exclusion des zones d'activités au nord), et jusqu'au tracé de le RN 13 au sud, à l'exception de quelques espaces verts, dont le parc Meissonier le long de la RD 153. Dans la partie sud, au delà de la RN 13, l'habitat se limite aux hameaux de Bethemont et de la Bidonnière, et aux dernières fermes isolées du Poux et de Poncy.
=== Voies de communications ===
[[Image:Poissy - Pont01.jpg|thumb|right|Le pont sur la Seine]]
La desserte routière est assurée par plusieurs [[route]]s départementales, dont trois qui se croisent au centre de la ville :
* la [[route départementale 190 (Yvelines)|RD 190]], orientée est-ouest, qui relie Le Pecq à Limay et franchit la Seine par le [[pont de Poissy]] et constitue l'axe historique de la ville, dévié vers le nord à la suite de ma reconstruction du pont dans les années 1950,
* la [[route départementale 30 (Yvelines)|RD 30]], orientée nord-sud,
* la [[route départementale 308 (Yvelines)|RD 308]], orientée nord-est - sud-ouest, qui la relie à [[Maisons-Laffitte]],
La [[Route départementale 113 (Yvelines)|RD 113]], surnommée « [[route de quarante sous]] », qui croise la RD30 au lieu-dit la Maladrerie de Poissy, passe au sud de la ville.
Enfin, la route départementale 153 relie Poissy à l'[[échangeur autoroutier|échangeur]] d'Orgeval, point de jonction des autoroutes [[Autoroute française A13|A13]] et [[Autoroute française A14|A14]]. Ces deux autoroutes traversent la commune dans sa partie sud.
La commune de Poissy est concernée par le projet de bouclage de l'autoroute A104 (la [[Francilienne]]) entre Méry-sur-Oise et Orgeval. Le tracé vert, retenu par le gouvernement après le [[débat public]]<ref>[http://www.debatpublic-francilienne.org/ Commission particulière du débat public - Francilienne]</ref>, franchit la Seine au dessus de l'île de Migneaux, puis emprunte le vallon de Migneaux pour rejoindre le plateau et le futur [[échangeur autoroutier|échangeur]] avec les autoroutes A13 et A14 et la RN 13. Plusieurs ouvrages sont prévus pour limiter les nuisances pour les riverains : couverture du viaduc sur 500 mètres, tranchée couverte sous le rue de Migneaux, semi couverture au droit de la cité de la Coudraie<ref>[http://www.francilienne.net/Plus/3trace-vert.pdf A104, le tracé vert, DRE Île-de-France].</ref>. Ce projet, qui devrait entrer en service à l'horizon 2015 est très contesté localement.
[[Image:Poissy_-_Gare01.jpg|thumb|right|La gare]]
La commune est traversée par deux lignes de [[chemin de fer]] : la [[ligne Paris-Le Havre]] qui longe la Seine en limite ouest de la commune, et la [[ligne de Grande Ceinture]], limitée à un trafic restreint de marchandises, qui longe la forêt de Saint-Germain-en-Laye en limite est de la commune. La desserte voyageurs est assurée par la [[gare de Poissy]], qui est une gare terminus pour les service de la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|branche A5]] du [[réseau express régional d'Île-de-France|RER]] et une gare de passage pour les autres trains de banlieue à destination des Mureaux et de Mantes-la-Jolie ainsi que des [[Transport express régional|TER]] vers [[Vernon (Eure)|Vernon]] ([[Eure (département)|Eure]]). Vers Paris, tous ces trains aboutissent à la [[gare Saint-Lazare]] (20 minutes de trajet environ).
Jusqu'en [[2004]], la [[gare de Poissy - Quai Talbot]], halte voyageurs en amont de la gare principale, réservée aux employés de l'usine d'autombiles, desservait directement l'[[usine PSA de Poissy|usine PSA]]. Par ailleurs, sur la [[ligne de Grande Ceinture]], la [[gare de Poissy - Grande-Ceinture]] est désaffectée depuis environ la moitié du XXe siècle.
Pour le trafic de marchandises, un important [[embranchement particulier|embranchement]] dessert l'usine d'automobiles PSA-Peugeot-Citroën, qui expédie notamment des [[train entier|trains complets]] d'automobiles.
La Seine, voie fluviale importante, est peu utilisée à Poissy. Un embarcadère reçoit périodiquement des escales de bateaux de croisières. En revanche l'usine d'automobiles PSA, bien que disposant d'une longue façade sur le fleuve, n'utilise pas pour ses transports le mode fluvial, peu adapté aux pratiques du « [[Juste-à-temps (gestion)|juste à temps]] ».
== Héraldique ==
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason Poissy01.svg
| l1=120px
| legende1= Armes de Poissy
| texte= '''Les armes de Poissy se blasonnent ainsi :'''<br>''D'azur au poisson d'argent posé en fasce, accompagné de deux fleurs de lys d'or, l'une en chef et l'autre en pointe, et adextré d'une autre fleur de lys du même mouvant du flanc''
Ce blason, très ancien est décrit dans une ordonnance de 1699 par Charles d'Hozier, généalogiste du roi, et se trouve représenté au XVe siècle dans la Collégiale, bas côté sud, sur une clé de voûte et au XVIe siècle par une sculpture présente sur le portail gauche (vantail droit) situé dans le porche sud<ref>Edmond Bories, ''Histoire de Poissy'', Honoré Champion éditeur, paris 1901, p. 26.</ref>. Il aurait été accordé à la ville par le roi [[Louis IX de France|Saint Louis]].
Supprimé sous la Révolution, il avait été confirmé en 1828 par lettres patentes du roi [[Charles X de France|Charles X]], avec le blasonnement suivant : ''D'azur au poisson d'argent posé en fasce, accompagné en chef et en pointe d'une fleur de lys d'or, et à dextre, à la tête du poisson, d'une autre fleur de lys défaillante à senestre aussi d'or''. Ce blason (illustré à droite), bien qu'il soit présenté comme une confirmation, diffère de l'ancien par la position de la demi-fleur de lys, qui semble mangée par le poisson. Ce blason pourrait avoir été inspiré à la commission d'héraldique par les armoiries du chapitre de la collégiale qui comportent un tel blason qui se trouve représenté sur le couvercle en cuivre de la cuve baptismale<ref>Narcisse Noêl, ''Poissy et son histoire'', Cercle d'études hisroriques et archéologiques de Poissy, 1978, p. 306.</ref>. Le blason originel a été rétabli depuis.
| img2=Blason ville fr Poissy2 (Yvelines).svg
}}
== Histoire ==
===Les origines===
Les origines de Poissy sont mal connues. On a retrouvé peu de vestiges de l'époque [[Préhistoire|préhistorique]] dans le territoire de la commune. Le site était certainement habité au [[Néolithique]] car on a retrouvé des traces (pilotis en chêne) d'une ancienne cité lacustre lors de la construction de l'écluse de [[Carrières-sur-Seine]]. Une épée datant de l'[[âge du Bronze]] et conservée au [[British Museum]] a également été retrouvée lors d'un dragage de la Seine<ref>Narcisse Noël, ''Poissy et son histoire'', Cercle d'études historiques et archéolgiques de Poissy, 1978, p. 8.</ref>.
A l'époque gauloise, Poissy était probablement un modeste village d'agriculteurs et de pêcheurs à la limite nord-est du territoire des [[Carnutes]] dont le chef-lieu était [[Chartres]] (''Carnutum''). Des tombes gallo-romaines ont été mises au jour en [[1928]] sous la rue de l'Église à l'occasion de travaux.
=== Moyen-Âge ===
Sous les Mérovingiens, Poissy, appelé ''[[Pinciacum]]'', est le chef-lieu du ''Pagus pinciacensis'' ou [[Pincerais]], dont le territoire s'étendait entre la Seine au nord et la limite de la [[forêt d'Yveline]] au sud, englobant notamment la vallée de la [[Mauldre]]. La ville était le siège d'un [[Archidiaconé|archidiaconat]] qui relevait du [[diocèse de Chartres]] (''Civitas Carnutensis'')<ref>Jacques Tréton, ''Histoire de Montainville en Pincerais'', édition à compte d'auteur, 1998, {{ISBN|2-9512315-0-4}}, p. 53.</ref>.
Poissy fut une résidence royale dès le V{{e}} siècle. Vers [[868]], [[Charles le Chauve]] y réunit une assemblée de dignitaires. De [[996]] à [[1031]], [[Robert II le Pieux]] l'érigea en demeure royale et fit construire l'église [[Collégiale Notre-Dame de Poissy|Notre-Dame]].
Sa seconde épouse, [[Berthe de Bourgogne]], éleva un monastère de femmes de l'ordre de Saint-Augustin qui furent chassées par la construction du prieuré royal à partir de [[1303]].
[[Image:Poissy - Ancien pont01.jpg|thumb|right|L'ancien pont]]
Sous les Capétiens, il a existé deux châteaux à Poissy. Le premier, le château vieux, voisin de la collégiale, remontait à un ancien rendez-vous de chasse des Mérovingiens, le second, le château neuf, fut vraisemblablement construit par [[Constance d'Arles]], troisième épouse du roi [[Robert II de France|Robert II le Pieux]]. Il se trouvait à l'emplacement de l'enclos de l'abbaye et contigu au château vieux. En [[1188]], [[Philippe II de France|Philippe Auguste]] donne des institutions [[commune (Moyen Âge)|communales]] à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’[[ost]]<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XI{{e}} et XII{{e}} siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » ''in'' Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 22</ref>.
En [[1200]], [[Philippe-Auguste]] donna son château en apanage à son fils [[Louis VIII de France|Louis VIII]] à l'occasion de son mariage avec [[Blanche de Castille]]. Il accorda en [[1221]] à la cité, en même temps qu'à Triel et [[Saint-Léger-en-Laye]], une charte de [[Commune (Moyen Âge)|commune]], lui confirmant la possibilité de s'administrer librement. Poissy, qui fait partie avec [[Meulan]] et [[Mantes-la-Jolie]], des plus anciennes communes des Yvelines, disposait d'une assemblée municipale de douze pairs avec à sa tête un maire, tandis qu'un prévôt représentait la justice royale<ref>Narcisse Noël, op. cit. p. 373.</ref>. Sous son règne, la ville est ceinte de remparts qui ont subsisté jusqu'au [[XIXe siècle]] et dont des vestiges sont encore visibles boulevard Louis-Lemelle<ref>{{Flohic78}} tome II, p. 688.</ref>. C'est vers [[1200]] également que la commune de Poissy fit construire le pont de pierre qui subsistera jusqu'en [[1944]], en remplacement d'un pont de bois attesté en [[1161]].
[[Image:Poissy St Louis dessin.jpg|thumb|right|Sacre de saint Louis, statues de saint Louis et Marguerite de Provence, dessin (Gallica)]]
[[Louis IX de France|Saint Louis]] naquit en [[1214]], vraisemblablement au château de Poissy. Il fut baptisé avec certitude en l'église paroissiale Notre-Dame ; par la suite, il signa ses lettres privées « Louis de Poissy » ou « Louis, seigneur de Poissy » en souvenir de son baptême.
En [[1245]] naît à Poissy [[Philippe III de France|Philippe III le Hardi]], fils de [[Louis IX de France| Louis IX]] et de [[Marguerite de Provence]] qui régna de [[1270]] à [[1285]].
Le 11 août [[1297]], intervient la canonisation de [[Louis IX de France|Saint Louis]] par le pape [[Boniface VIII]].
Le roi [[Philippe le Bel]], décide de fonder l'[[Prieuré Saint-Louis de Poissy|abbaye des dominicaines de Poissy]], fondée par en l'honneur de saint Louis qui était son grand-père. En [[1303]] commence la construction du prieuré sur l'emplacement du château neuf qui est rasé.
Pendant la [[guerre de Cent Ans]], en [[1346]], le roi d'Angleterre, [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III]] occupe la ville après avoir débarqué en [[Normandie]] et dévasté la vallée de la Seine.
En [[1369]], le roi [[Charles V de France|Charles V]] , fait détruire ce qui reste du château de Poissy, incendié en [[1346]] par le prince de Galles fils du roi d'Angleterre.
En [[1429]], les troupes de [[Jeanne d'Arc]] en son absence prennent la tour de Béthemont.
Poissy est à nouveau occupée en [[1441]] par le baron [[John Talbot]] qui pille l'abbaye et la ville.
=== L'époque moderne ===
C'est dans cette ville qu'eut lieu, du 9 au 26 octobre [[1561]], le [[colloque de Poissy]]. L'assemblée, organisée par [[Catherine de Médicis]], entre catholiques et protestants s'est tenue dans la salle du réfectoire restaurée après les destructions de Talbot. L'échec de cette tentative de réconciliation sonna le déclenchement des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]].
En [[1790]], Poissy devient le [[chef-lieu]] d'un canton du nouveau département de [[Seine-et-Oise]]. Avec la [[constitution civile du clergé]], le chapitre des chanoines de la collégiale est supprimé.
En [[1792]], le couvent des [[Ordre de sainte Ursule|Ursulines]] fut mis en vente comme [[bien national]], mais fut finalement repris par l'État qui y installa en [[1814]] un dépôt de mendicité départemental, converti en [[1821]] en [[Maison centrale|maison centrale de correction]], qui existe encore actuellement.
[[Image:Plan.monastere.Poissy.png|thumb|right|Plan de l'ancien monastère de Poissy détruit en 1802]]
[[Image:Poissy dessin église.jpg|thumb|120px|right|La collégiale Notre-Dame au {{XIXe siècle}}, par [[Théodore Henri Mansson]]]]
En [[1802]], la municipalité, ne pouvant faire face aux dépenses d'entretien de deux grandes églises, prit la décision de sacrifier la prieurale Saint-Louis, qui était alors en très mauvais état, et de conserver la collégiale Notre-Dame, qui avait aussi besoin de restauration mais avait aussi une plus grande valeur historique, étant le lieu de baptême de saint Louis.
En [[1832]], une épidémie de [[choléra]], se propageant depuis l'Angleterre atteignit la région parisienne et fit au moins soixante-dix morts à Poissy<ref>''Narcisse Noël, op. cit., p. 281.</ref>.
Les 12 et 13 décembre [[1840]], la flotille transportant la dépouille mortelle de [[Napoléon Ier]] fait escale à Poissy. Une cérémonie avec procession est organisée le dimanche 13 décembre.
A partir de [[1835]] commencent les travaux de restauration de la collégiale Notre-Dame, menés dans un premier temps par l'architecte Auguste Goy, puis à partir de [[1844]] par [[Viollet-le-Duc]] et enfin par [[Jean Camille Formigé]]. Les travaux durent jusqu'en 1896. De nombreuses modifications sont apportés par Viollet-le-Duc qui, s'il respecte l'aspect général de l'église, lui donne, selon Narcisse Noël un « aspect médiéval ».
En [[1867]], le marché aux bestiaux de Poissy, qui soutenait depuis plusieurs siècles l'activité économique de la ville, est supprimé et transféré au nouveau marché de [[Quartier de la Villette|la Villette]] inauguré à [[Paris]] le 1{{er}} octobre [[1867]].
Pendant la [[guerre franco-allemande de 1870]], la ville est occupée pendant plusieurs mois en 1870 et 1871. Le minage du pont n'a guère retardé l'entrée des Prussiens dans la ville, arrivés par Saint-Germain. La ville et ses habitants doivent se soumettre à de multiples réquisitions et pourvoir à l'entretien d'un régiment de hussards et de leurs chevaux.
En [[1896]], est inauguré le [[tramway]] à traction mécanique reliant Poissy à Saint-Germain-en-Laye. En raison du risque d'incendie que représentaient ces circulations dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, on adopta le système de locomotives à vapeur sans foyer. En [[1911]], elles furent remplacées par des motrices pétroléo-électriques, le service des Eaux-et-Forêts ayant également interdit l'installation de caténaires dans la forêt.
===XX{{e}} siècle ===
Au début du XX{{e}} siècle est lancé, à l'initiative d'un certain Chouquet qui y exploitait un établissement de bains et de location de bateaux, le [[lotissement]] de l'[[île de Migneaux]]. Il comprenait 178 parcelles de 700 à 900 m² disposées de part et d'autre d'une rue centrale, l'avenue de l'île de Migneaux.
En [[1902]], la société anonyme des [[automobiles Grégoire]] commence à produire des automobiles dans son usine située boulevard Devaux<ref>''Poissy, cent ans d'images'', op. cit. p 133.</ref>. La fabrication fut suspendue pendant la première Guerre Mondiale, l'usine étant alors dédiée à des fabrications de guerre, puis reprit en [[1919]], l'usine étant même agrandie. mais la marque se trouva dépassée par les fabrications en grande série de ses concurrents et disparut en [[1924]].
En janvier [[1910]], Poissy, comme toutes les communes riveraines du fleuve, est touchée par la [[Crue de la Seine de 1910|grande crue de la Seine]] qui culmine du 28 au 31 janvier. La décrue commence le 5 février. La circulation des trains est coupée entre Poissy et Verneuil-Vernouillet pendant plusieurs semaines. 70 maisons furent inondées dont 20 dans l'île de Migneaux<ref>''Poissy, cent ans d'images'', op. cit. p. 203.</ref>.
Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Poissy se trouva dans le périmètre du camp retranché de Paris et divers ouvrages fortifiés furent implantés dans la commune. Poissy accueillit aussi deux hôpitaux temporaires pour les soldats blessés au front. La ville perdit 294 soldats soit environ 3,4 % de sa population (estimée à 8709 habitants en 1911)<ref>{{Flohic78}}, p. 694.</ref>. Le [[monument aux morts]], érigé en [[1922]] dans le cimetière de la Tournelle, est orné d'une statue de « poilu », œuvre du sculpteur pisciacais [[Félix Févola]].
De [[1922]] à [[1927]], Poissy fut un centre de fabrication monétaire. La « Société française de monnayage » (SFM)<ref> ''Atelier Monétaire de Poissy'', Jean Le Floch, CEHA, 2006 </ref>, société à statuts privés constituée en 1922, la seule dans l’histoire monétaire française, a frappé environ 650 millions de pièces de monnaie ou de jetons en métaux communs, principalement pour l'État français, mais aussi pour ses colonies ([[Maroc]], [[Indochine]], [[Sénégal]], Moyen-[[Congo]]), la principauté de [[Monaco]] et diverses nations étrangères ([[Grèce]], [[Bulgarie]], [[Roumanie]], [[Serbie]], [[Uruguay]])<ref>''Poissy, cent ans d'images'', op. cit. p. 138.</ref>.
De 1935 à 1981, une autre entreprise de métallurgie a existé à Poissy, la FNLR (Fabrique nationale de lames de rasoirs)<ref> Revue ''Chronos'', n° 57, CEHA, 2007.</ref>.
De [[1928]] à [[1931]], l'architecte Charles-Edouard Jeanneret dit [[Le Corbusier]] réalise pour un homme d'affaires la villa « Les Heures claires », connue sous le nom de [[villa Savoye]]. Celle-ci, endommagée durant la [[Seconde Guerre mondiale]], est finalement reprise en [[1958]] par la commune qui souhaite la détruire. C'est une campagne et l'intervention d'[[André Malraux]] alors ministre de la culture qui permettent de la sauver. Classée monument historique en [[1965]], restaurée en [[1992]], elle est aujourd'hui propriété du ministère de la culture
En [[1935]], le nouveau maire socialiste, René Tainon, décide de construire un nouvel [[hôtel de ville]] sur une partie de l'ancien marché aux bestiaux. Le nouveau bâtiment en [[béton armé]] qui intègre, outre les services de la municipalité, une salle de [[théâtre]], la bourse du travail, le siège des syndicats, le commissariat de police, le tribunal de paix et la perception, est inauguré le 12 décembre [[1937]]. A cette occasion, l'opéra [[Faust]] de Gounod est joué dans la salle Molière par le théâtre national de l'Opéra. La réception définitive n'a lieu qu'en janvier [[1938]]<ref>''Poissy, cent ans d'image'', op. cit., p. 53.</ref>.
En décembre [[1937]], Ford-SAF rend public son projet de construction d'une nouvelle usine à Poissy. Celle-ci commence à fonctionner de façon industrielle début [[1940]]. Elle fabrique alors des camions pour l'armée.
[[Image:Poissy - panorama pris de l'église.jpg|thumb|right|La ville vue de l'église avant la rénovation urbaine]]
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville est à nouveau occupée de [[1940]] à [[1944]]. Début juin 1940, le pont de Poissy voit passer de longues files de réfugiés fuyant vers le sud, le 3 juin la ville est bombardée par l'aviation allemande, puis le 13 juin, le [[Régiment du génie français|Génie]] français mine le pont pour retarder l'avancée de l'armée allemande. L'usine [[Ford]] est placée sous la direction de Rolf Schmidt, directeur de l'usine Ford de [[Cologne]] et à partir de février [[1943]] fabrique le modèle de camion allemand<ref>Jean-Louis Loubet et Nicolas Hatzfeld, op. cit. p. 31</ref>.
Le 8 mars [[1942]], un premier bombardement de la [[Royal Air Force|RAF]] vise l'usine d'automobiles Ford. De nouveaux raids visent l'usine les 2 et 30 avril de la même année. Le 1er mai [[1943]], une bombe atteint la maison centrale faisant 24 morts et 22 blessés. Le 26 mai 1944 un violent bombardement, impliquant 69 bombardiers type ''[[Martin B-26 Marauder|Marauders]]'', détruit le pont et provoque des dégâts en divers points de la ville, touchant notamment l'usine à gaz, et faisant 7 morts et 46 blessés dans la population civile.
La ville est libérée par l'armée américaine le 26 août 1944. Les combats des jours précédents firent de nombreuses victimes, en particulier onze morts lors d'un bombardement le 18 août. Maurice Dolfuss, dirigeant de Ford-SAF est arrêté pour collaboration et transféré à [[Drancy]]. Il est cependant très vite libéré et l'usine participe à l'effort de guerre pour le Alliés.
Le 19 juillet [[1952]] eut lieu l'inauguration du nouveau pont de Poissy. Long de 185 mètres, ce pont en acier s'appuyant sur deux piles en béton, est construit à 300 mètres en amont de l'ancien pont détruit en 1944<ref>{{Flohic78}}, p. 696.</ref>. Il remplace un pont provisoire en bois mis en service fin 1945.
Le 4 juillet [[1954]], la société [[Simca]] rachète l'usine Ford et entreprend d'importants investissements pour moderniser l'usine, doubler sa surface portée à {{formatnum:180000}} m{{2}} et construire le « Grand Poissy ». Le site est dominé par un nouveau [[château d'eau]] en acier de soixante-quinze mètres de haut<ref>''Poissy, une légende automobile'', op. cit., p. 63.</ref>. Parallèlement, pour loger une partie du personnel, Simca prend en charge la construction sur le plateau de Beauregard de 2000 logements de type [[Habitation à loyer modéré|HLM]] livrés à partir de [[1957]].
En [[1963]], la société américaine [[Chrysler]] prend le contrôle de Simca. Après la crise des années [[1970]], Chrysler passe le relais à [[PSA Peugeot Citroën|PSA]] en [[1978]]. L'usine est rebaptisée [[Talbot]], mais la nouvelle marque se révèle finalement un échec commercial. Une grave crise intervient, marquée par des grèves longues avec occupation de l'usine en [[1982]] et [[1983]].
Dans les [[années 1960]] et [[Années 1970|1970]], la municipalité engage la rénovation du centre ville. Elle confie la maîtrise d'œuvre à la SEMEASO (société d'équipement et d'aménagement de la Seine-et-Oise). De nombreuses constructions anciennes et insalubres sont rasées, le tracé des rues est rectifié et de nouveaux immeubles aux lignes modernes sont édifiés, bouleversant la physionomie de la ville.
En [[2000]], PSA installe à Poissy un pôle tertiaire sur {{formatnum:55000}} m{{2}} dans lequel sont installés divers services du groupe, tels la direction de l'informatique ou celle des ressources humaines, provoquant l'arrivée d'une nouvelle population de cadres et d'employés.
== Économie==
=== Activités et emploi ===
Poissy est un pôle d'emploi important avec un peu plus de {{formatnum:20000}} emplois en [[1999]] pour une population de {{formatnum:36000}} habitants, soit un emploi pour 1,7 habitants et 4 % environ des emplois yvelinois. Ces emplois se répartissent principalement entre [[industrie]] et construction, 35,8 %, et [[secteur tertiaire|activités tertiaires]], 64 %, l'agriculture occupant un place très marginale avec 0,2 % des emplois.
Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont la [[construction automobile]] avec environ 5600 emplois, soit 81 % des emplois industriels, et dans le secteur tertiaire, l'administration, 34 % des emplois tertiaires, l'éducation et la santé, 25 %, les services aux entreprises et aux particuliers, 23 % et le commerce, 11 %<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=78498&p_id_princ=EMP2&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Emplois au lieu de travail selon l'activité économique des individus] Insee</ref>.
En [[1999]], la population active comprenait {{formatnum:15659}} personnes avec un taux d'activité de 59,9 % et un taux de chômage de 10,4 %, supérieur à la moyenne yvelinoise de l'époque, 8,7 %<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=78498&p_id_princ=ACT1&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Population active par sexe, âge et type d’activité à Poissy - Insee]</ref>.
En [[2005]], le taux de chômage avait diminué à 8,2 %<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/1252/poissy/ Chômage en 2005] L'Internaute (Source de l'INSEE)</ref>, chiffre un peu supérieur à la moyenne des Yvelines ( 7,1 %)<ref>[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/zoom/chif_cles/fregdep/fdep78.htm Chiffres-clés Yvelines - Insee]</ref>, mais inférieur à la moyenne nationale (8,6 %).
=== Principales entreprises ===
[[Image:Poissy - PSA Pôle tertiaire.jpg|thumb|right|Le pôle tertiaire PSA Peugeot-Citroën]]
* Automobile :
**[[Usine PSA de Poissy|Usine PSA]], Pôle tertiaire PSA ([[PSA Peugeot Citroën|Peugeot Citroën]])
** [[Wagon Automotive]] (équipementier automobile)
* Parfums : [[Rochas]] ([[Procter & Gamble]])
* Métrologie : [[Environnement SA]] (appareils et système de mesure de la qualité de l'air et de l'eau)
=== Le Technoparc ===
Le technoparc occupe un site de vingt-sept hectares au nord-est de l'usine PSA, à la limite avec la commune d'Achères. Il accueille cent-cinquante entreprises et divers équipements publics destinés à faciliter la diversification économique de la ville. On y trouve entre autres des [[Pépinière d'entreprises|hôtels d'entreprises]], un [[héliport]] et le lycée Charles-de-Gaulle<ref>[http://www.technoparc-poissy.com/accueil_stat.html Le Technoparc, site officiel]</ref>.
=== Commerce ===
La ville de Poissy a un commerce de centre ville très actif, avec notamment un magasin de la chaîne [[Monoprix (France)|Monoprix]].
La rue du Général-de-Gaulle est la principale rue commerçante. Un marché public, alimentaire et non alimentaire, se tient trois fois par semaine sur la place de la République.
Il n'existe pas d'hypermarché dans la commune, mais une importante zone commerciale s'est développée non loin, à environ quatre kilomètres à l'ouest du centre de Poissy, le long de la RN 13 dans la commune d'[[Orgeval (Yvelines)|Orgeval]]. Par ailleurs, un projet de [[Zone d'aménagement concerté|ZAC]] dénommé « les Terrasses de Poncy » prévoit l'implantation à l'horizon 2010 de {{formatnum:45000}} m{{2}} de surfaces commerciales près de l'échangeur A13 - A14<ref>[http://www.versailles.cci.fr/CCIVActu.nsf/0/9fa68c97dd53b5e2c12572f1004d77e7/$FILE/ATT8JASX/Presse-en-Bref-R%C3%A9gion%20n%C2%B012-07.pdf ''Poissy relance les Terrasses de Poncy, La Presse en Bref'', n° 12, 30 mars 2007, CCI Val-d'Oise-Yvelines'']</ref>.
=== Agriculture ===
Au recensement agricole de [[2000]], l'[[agriculture]] dans la commune de Poissy ne comptait plus que six [[Exploitation agricole|exploitations agricoles]] professionnelles contre vingt en [[1988]]<ref>[http://agreste.agriculture.gouv.fr/eQ_dc_research.php3?chiffres_depart_nom_com=78&chiffres_commune_nom_com=32244¤t_page=eQ_dc_research.php3&chiffres_cles_submit=Rechercher#chiffres_depart_nom Recensement agricole de 2000 - Agreste]</ref>.
==Administration==
[[Image:Poissy - ancienne mairie.jpg|thumb|right|L'ancienne mairie (avant 1937)]]
Le [[conseil municipal]] comprend trente-neuf membres, dont le maire et dix adjoints au maire, proportionnellement au nombre d'habitants<ref>[http://www.ville-poissy.fr/pages/liste.php?s_wbg_menu=4 Site municipal - Présentation des élus]</ref>.
La commune de Poissy, qui appartient à l'[[aire urbaine]] de [[Paris]], ne fait partie acuellement d'aucune communauté de commune. Elle participe toutefois à différents [[syndicat de communes|syndicats de communes]], tels le SIDRU (traitement des déchets, qui sous-traite leurs incinération à l'usine Azalys de Carrières-sous-Poissy, exploité par Novergie, [[groupe Suez]]), le SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple, qui regroupe 38 communes) ou le SMERGC (syndicat mixte d’études pour la réouverture de la Grande Ceinture).
La ville est le chef-lieu de deux cantons :
* le [[canton de Poissy-Nord]] ({{formatnum:42443}} habitants), formé d'une partie de Poissy (quartiers nord) et des communes de [[Carrières-sous-Poissy]], [[Médan]] et [[Villennes-sur-Seine]] ;
* le [[canton de Poissy-Sud]] ({{formatnum:23086}} habitants), formé d'une partie de Poissy (quartiers sud) et des communes de [[Crespières]], [[Davron]], [[Orgeval (Yvelines)|Orgeval]], [[Les Alluets-le-Roi]] et [[Morainvilliers]].
La commune fait partie de la [[douzième circonscription des Yvelines]], dont le député est, depuis [[1988]], [[Jacques Masdeu-Arus]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), ancien maire de Poissy.
===Tendances politiques===
Poissy est une ville qui a basculé à gauche le 16 mars 2008 : l'union du [[Parti socialiste (France)|PS]] et d'une liste composée du [[Mouvement démocrate (France)|MODEM]] et d'associations locales, permet à Poissy de passer à gauche et de faire élire le maire [[Parti socialiste (France)|PS]] Frédérik Bernard. Auparavant, la droite dirigeait Poissy depuis les élections municipales de [[1983]], même si la ville a été longtemps un fief de la gauche et notamment du [[Parti communiste français|PCF]]. Le maire précédent [[Jacques Masdeu-Arus]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) a succédé à [[Joseph Tréhel]] (PCF) en 1983, puis a constamment été réélu jusqu'en 2008.
À l’[[élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Jacques Chirac]] avec 22,53 %, suivi de [[Lionel Jospin]] avec 16,98 %, [[Jean-Marie Le Pen]] avec 16,53 %, puis [[François Bayrou]] avec 7,27 %, [[Jean-Pierre Chevènement]] avec 6,07 %, [[Noël Mamère]] avec 5,67 %, [[Arlette Laguiller]] avec 4,52 %, [[Alain Madelin]] avec 4,35 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 84,36 % pour [[Jacques Chirac]] contre 15,64 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] avec un taux d’abstention de 19,36 %, résultat légèrement plus contrasté qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/011/078/78498.html Scrutin présidentiel de 2002 - Poissy]</ref>.
Au référendum sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Pisciacais ont approuvé la Constitution européenne, avec une majorité de 55,08 % de oui contre 45,92 % de non et un taux d’abstention de 32,13 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres se situent entre la tendance départementale des [[Yvelines]] (oui à 59,53 % ; non à 40,47 %) et celle de la région Île-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/011/078/78498.html Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Poissy]</ref>.
À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu [[Nicolas Sarkozy]] arriver en tête avec 34,15 %, suivi par [[Ségolène Royal]] avec 27,61 %, [[François Bayrou]] avec 20,61 %, [[Jean-Marie Le Pen]] avec 7,38 % et [[Olivier Besancenot]] avec 3,02 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu [[Nicolas Sarkozy]] arriver en tête avec une majorité de 53,33 % contre 46,07 % pour [[Ségolène Royal]] (proche du résultat national, respectivement 53,06 et 46,94 %)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/011/078/78498.html Scrutin présidentiel de 2007 - Poissy]</ref>.
=== Les maires de Poissy ===
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs }}
{{Élu |Début= 2008 |Fin=2014 |Identité= [[Frédérik Bernard]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1983 |Fin=2008 |Identité= [[Jacques Masdeu-Arus]] |Parti=[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité=Député }}
{{Élu |Début= 1981 |Fin=1983 |Identité=[[Joseph Tréhel]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1977 |Fin=1981 |Identité=Jean Tricart |Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité=député de Haute-Vienne de 1948 à 1958 }}
{{Élu |Début= 1968 |Fin=1977 |Identité=Pierre Pinel |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1951 |Fin=1968 |Identité=Léon Touhladjian |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1950 |Fin=1951 |Identité=Albert Lancel |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1947 |Fin=1950 |Identité=René Ermery |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1944 |Fin=1947 |Identité=François Menez |Parti= |Qualité= }}
|-
|colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" |
{|border="0"
{{boîte déroulante
|align=center
|alignB=center
|alignT=center
|couleurFondT=#f3fff3
|couleurFondB=green
|titre=Suite de la liste des maires (De [[1790]] à [[1944]])
|label=
|largeur=100%
|contenu=
{{ÉluDébut |Titre=}}
{{Élu |Début= 1941 |Fin=1944 |Identité=Alexandre Dubru |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1935 |Fin=1941 |Identité=René Tainon |Parti= |Qualité=[[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], exclu du [[Parti communiste français|PCF]] en 1929 }}
{{Élu |Début= 1933 |Fin=1935 |Identité=Victor Girard |Parti= |Qualité= Centre-Droite}}
{{Élu |Début= 1932 |Fin=1933 |Identité=Paul Maréchal |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1927 |Fin=1932 |Identité=Henri Sandrier |Parti= |Qualité=Centre-Droite }}
{{Élu |Début= 1919 |Fin=1927 |Identité=Hector Dolain |Parti= |Qualité=dernier employé de l'usine Automobiles Grégoire }}
{{Élu |Début= 1917 |Fin=1919 |Identité=E. Lejaille |Parti= |Qualité= }}
{{Elu |Début=1912|Fin=1917 |Identité=Paul Poret | Parti= |Qualité= }}
{{Elu |Début=1911|Fin=1912 |Identité=Joseph Musset | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1910|Fin=1911 |Identité=E. J. Caron | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1906|Fin=1910 |Identité=Emmanuel Debray | Parti= |Qualité= }}
{{Elu |Début=1896|Fin=1906 |Identité=Charles Philippe Maréchal | Parti= |Qualité= }}
{{Elu |Début=1892|Fin=1896 |Identité=Jean Léonce Frédéric Hély d'Oissel | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1884|Fin=1892 |Identité=Charles Philippe Maréchal | Parti= |Qualité= }}
{{Elu |Début=1881|Fin=1884 |Identité=Pineau | Parti=|Qualité=}}
{{Elu |Début=1880|Fin=1881 |Identité=Malet | Parti= |Qualité=(maire délégué) }}
{{Elu |Début=1879|Fin=1880 |Identité=Garnier | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1878|Fin=1879 |Identité=[[Jean-Louis-Ernest Meissonier|Ernest Meissonnier]] | Parti=|Qualité=artiste-peintre }}
{{Elu |Début=1878|Fin=1878 |Identité=Malet | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1867|Fin=1878 |Identité=Jean Léonce Frédéric Hély d'Oissel | Parti=|Qualité=maître des requêtes à la Cour des comptes }}
{{Elu |Début=1848|Fin=1867 |Identité=Laurent Édouard Courant | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1843|Fin=1848 |Identité=Pierre François Basset | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1842|Fin=1843 |Identité=Macre | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1842|Fin=1842 |Identité=Antoine Louis Danvers | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1833|Fin=1842 |Identité=Pierre-Germain Devaux | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1830|Fin=1833 |Identité=François Villers | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1830|Fin=1830 |Identité=Jean-Baptiste Charles-Fleury | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1825|Fin=1830 |Identité=Louis Charles Dubruel | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1825|Fin=1825 |Identité=Louis-Antoine de Maradas | Parti=|Qualité=(intérim) }}
{{Elu |Début=1824|Fin=1825 |Identité=Marie Bonaventure de Belloy | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1814|Fin=1824 |Identité=Antoine Faron | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1814|Fin=1814 |Identité=Chabosson | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1813|Fin=1814 |Identité=Joseph Courant | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1813|Fin=1813 |Identité=Chabosson | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1809|Fin=1813 |Identité=Antoine-Gabriel Devercy| Parti=|Qualité=notaire }}
{{Elu |Début=1805|Fin=1809 |Identité=Joseph-Jacques Vesque | Parti=|Qualité=notaire }}
{{Elu |Début=1795|Fin=1805 |Identité=Jean-Louis Briffard | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1794|Fin=1795 |Identité=Jean Raimbault | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1794|Fin=1794 |Identité=Louis-Denis Dumanet | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1794|Fin=1794 |Identité=F. Armand Marcel | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1793|Fin=1794 |Identité=Joseph-Jacques Vesque | Parti=|Qualité=notaire }}
{{Elu |Début=1791|Fin=1793 |Identité=Jean-François Senincourt | Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1790|Fin=1791 |Identité=De Fourcroy | Parti=|Qualité=(député de la Seine, 1792-1795) }}
{{Elu |Début=1789|Fin=1790 |Identité=Joseph-Jacques Vesque | Parti=|Qualité=}}
{{Elu |Début=1789|Fin=1789 |Identité=François Trumeau de la Forest| Parti=|Qualité= }}
{{EluFin}}
}}<small></small>
|}
{{ÉluFin}}
=== Fiscalité et budget municipal ===
La part communale des trois principale taxes locales est relativement modérée pour les entreprises et un peu moins pour les particuliers avec les taux suivants en 2006 : 14,86 % pour la taxe d'habitation, 15,24 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 10,91 % pour la taxe professionnelle. A ces taux s'ajoutent, respectivement, 0,24 %, 0,24 % et 0,20 % pour les charges des syndicats de communes <ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4339/fichedescriptive_4339.xls Site officiel de la direction générale des Impôts]</ref>. La part départementale s'élève respectivement à 4,8 %, 4,6 % et 4,53 %. La [[taxe professionnelle]], acquittée par les entreprises, représentait en 2006, avec 3584 € par habitant, 61 % du produit total des quatre taxes locales, contre 16,8 % seulement pour la taxe d'habitation.
En 2001, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de {{formatnum:59386000}} euros pour des charges totales se montant à {{formatnum:303760000}} euros (soit 8475 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à {{formatnum:126395000}} euros et la capacité d'autofinancement à {{formatnum:58 569000}} euros<ref>[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/tableau.asp?icom=498&dep=078&type=BPS¶m=0 Ministère de l'économie et des finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)]</ref>.
=== Logement ===
Au recensement de [[1999]], la ville comptait {{formatnum:15951}} logements dont {{formatnum:14684}} résidences principales, soit 92,1 %. Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (6,5 %), taux taux légèrement inférieur à la moyenne régionale (8,1 %), la part des résidences secondaires étant infime (0,6 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=78498&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements à Poissy : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements en Île-de-France : le parc]</ref>.
Près des 80 % du parc immobilier datent des années 1949-1989, taux sensiblement supérieur à la moyenne régionale (57,2 %). Cela résulte notamment de l'importante opération d'urbanisme qui a profondément modifié la ville de Poissy dans les [[années 1960]]-[[années 1970|1970]]. Les constructions récentes (de [[1990]] à 1999) représentent 8,1 % des résidences principales (chiffre assez proche de la moyenne régionale, 9,1 %), démontrant un fléchissement des constructions depuis 1990.
Les maisons individuelles représentaient seulement 18 % contre 82 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (26,9 % et 73,1 % respectivement), reflétant une forte densification urbaine.
Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre pièces et plus dominent (40,9 %), avec toutefois une forte proportion de trois pièces (36,5 %). Les petits logements, 2 pièces (15,4 %), et surtout les studios (7,2 %), sont très minoritaires. Entre 1990 et 1999, cette structure a évolué dans le sens d'une augmentation des petits logements (2 pièces : +11,3 %, studio : +21,3 %) au détriment des 3 pièces (+1 %), les 4 pièces et plus (+7 %) suivant sensiblement l'évolution moyenne (+6,3 %).
36,1 % seulement des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 60,3 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)<ref name="Insee occupants">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=78498&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Poissy : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants]</ref>.
Avec {{formatnum:5431}} logements [[Habitation à loyer modéré|HLM]]<ref name="Insee occupants"/>, soit 37 % du parc en [[1999]] (contre 23,4 % en moyenne régionale), la ville est nettement au-dessus du seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000]] relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Ces logements représentent 61 % du parc locatif. Un grand nombre de logements sociaux ont été construits dans les [[années 1960]] quand fut réalisé un vaste plan d'urbanisme pour rénover le centre ville de Poissy.
===Sécurité===
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Poissy (Poissy, Carrières-sous-Poissy, Villennes-sur-Seine, Médan, Triel-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine et Vernouillet) est de 71,92 actes pour 1000 habitants (crimes et délits en [[2005]]), chiffre très proche de la moyenne yvelinoise (71,73). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 23,7 %, légèrement inférieur à la moyenne du département de 26,24 %<ref>Délinquance : Palmarès 2005 des Yvelines, ''Le Figaro'', 24 septembre 2006</ref>.
La ville dispose d'une [[Police municipale (France)|police municipale]] et d'un commissariat de la [[Police nationale (France)|police nationale]].
==Démographie==
=== Évolution démographique ===
Poissy est resté un bourg de faible importance sous l'[[Ancien Régime]]. Sa population était estimée à 1500 habitants (350 [[Feu fiscal|feux]]) au IX{{e}} siècle. À la [[Révolution]], elle avait presque doublé, avec 2800 habitants au recensement de [[1793]]. Elle stagne ensuite jusqu'aux [[années 1840]], mais le recensement communal de 1841, qui intégrait pour la première fois les militaires en garnison et les détenus de la Maison centrale, atteignait 3995 habitants<ref>Narcisse Noël, op. cit., p. 395.</ref>.
Par la suite, la ville a connu un développement régulier jusque dans les [[années 1950]], grâce à l'implantation de nouvelles activités favorisées par l'arrivée du [[chemin de fer]] et malgré la fermeture du marché aux bestiaux. Elle connaît ensuite un développement spectaculaire, passant de {{formatnum:15000}} à {{formatnum:37000}} habitants entre [[1954]] et [[1975]], soit un gain de plus de mille habitants par an pendant vingt ans. La population s'est stabilisée ensuite, diminuant même un peu au recensement de [[1999]]<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=78498&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Poissy sur le site de l'INSEE]</ref>.
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"|source =Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref> et INSEE<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref>
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}}
<center>'''Histogramme''' <br /><small>(élaboration graphique par Wikipédia)</small>
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===Pyramide des âges===
La pyramide des âges de Poissy se caractérise par sa base relativement étroite, signe d'un vieillissement de la population, un peu plus marqué qu'au niveau régional. Entre [[1990]] et [[1999]], ce vieillissement s'est accentué, la part des moins de trente ans passant de 43,8 à 40,4 % et celle des plus de soixante ans de 15,5 à 18,3 %, les générations intermédiaires (trente à soixante ans) progressant légèrement de 40,7 à 41,3 %
<ref name=pyramide>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=78551&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=78&codgeo=78498&oldnivgeo=C&oldcodgeo=78551&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Poissy]</ref>{{,}}<ref >[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_POPB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Île-de-France]</ref>.
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|Avant 1904|0.0|0.3
|1905-1924|4.4|8.0
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|1970-1984|23.0|21.4
|1985-1999|19.2|17.3
}}
=== Niveau d’études ===
Le niveau d'éducation à Poissy<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=78551&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=78&codgeo=78498&oldnivgeo=C&oldcodgeo=78551&c_produit=P_FORA&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Poissy]</ref> est inférieur à la moyenne du département des Yvelines<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=D&codgeo=78&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans les Yvelines]</ref>. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 22,6 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 18,2 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été particulièrement forte avec une croissance de 53,3 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 85,9 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. En 1999, la ville comptait 2967 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures ».
=== Nationalités ===
La population pisciacaise compte 6,7 % de Français par acquisition et 14 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=78551&p_id_princ=NAT2A&p_id_second=NAT2A5&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=1 INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Poissy])</ref>, proportions supérieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/FR/ST_ANA/D78/ALLALLNAT2ANAT2A5D781FR.html INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans les Yvelines]</ref>.
Parmi les étrangers, la proportion de ressortissants de l'[[Union européenne]] est proche de la moyenne yvelinoise, soit 3,8 % (dont Portugais 1,7 %) contre 4,0 %, tandis que la proportion des [[Maghreb|Maghrébins]] est de 6,8 % (dont Marocains 5,2%), soit nettement plus qu'au niveau départemental, 2,6 % (dont Marocains 1,6 %). Cela reflète la politique de recrutement de l'usine d'automobiles de Poissy qui recruta, notamment dans les années 1970, beaucoup d'ouvriers dans les pays étrangers, en particulier au Maroc dans la région d'[[Agadir]]<ref>''Poissy, une légende automobile'' op. cit., p. 125.</ref>.
== Culture ==
=== Événements ===
Le [[Festiv'été]] propose depuis [[1995]] une sélection d'artistes pendant la semaine qui entoure la [[Fête de la musique]] ([[Serge Lama]], [[Dany Brillant]], [[Jimmy Cliff]],[[Michel Petrucciani]], [[Michel Legrand]], [[Natasha Saint-Pier]], [[Corneille (chanteur)|Corneille]], [[Michel Jonasz]], [[Elie Semoun]], [[Kassav]], la [[Star Academy (France)|Star Academy]], [[Marc Lavoine]] ...).<br/>
La mairie de Poissy a cessé de subventionner cet évènement en [[2007]].
=== Patrimoine architectural ===
[[Image:Collégiale de Poissy01.jpg|thumb|left|120px|Collégiale Notre-Dame de Poissy]]
Le principal monument historique de Poissy est la [[Collégiale Notre-Dame de Poissy|collégiale Notre-Dame]]. C'est une église romane du {{XIIe siècle}}, au profil caractéristique avec ses deux clochers octogonaux. Elle a été fortement restaurée au {{XIXe siècle}} par l'architecte Auguste Goy, puis par [[Viollet-le-Duc]] et [[Jean Camille Formigé|Camille Formigé]].
Le [[Ancien pont de Poissy|vieux Pont de Poissy]], dont la construction remonte au XII{{e}} siècle, a été détruit par un bombardement anglais en [[1944]]. De ce pont de 410m de long qui comptait 24 arches, il subsiste trois arches de pierres qui relient la rive gauche à un ilot dans la Seine et quelques piles au delà. Il a été remplacé par un nouveau pont construit environ 300 mètres en amont. Près de ce vieux pont, se trouve le restaurant ''l'Esturgeon'' dont l'enseigne rappelle le souvenir d'un [[esturgeon]] péché dans la Seine en 1839.
*La porterie du [[Prieuré Saint-Louis de Poissy|prieuré]] est le seul bâtiment conservé de l'ancienne [[abbaye]] des [[Dominicaines]] où se tint le [[Colloque de Poissy]]. Ce prieuré fondé par le roi [[Philippe le Bel]] au XIIIe siècle a été détruit à la fin du XVIIIe, y compris l'importante église prieurale Saint-Louis. La porterie abrite aujourd'hui le musée du jouet.
[[Image:Poissy - Office de tourisme2.jpg|thumb|right|Le pavillon de l'octroi]]
*L'[[hôtel de ville]], inauguré en décembre [[1937]], a la particularité d'intégrer une salle de [[théâtre]]. Rénovée en 1991, la salle à l'acoustique exceptionnelle accueille des concerts prestigieux et des enregistrements discographiques. Le bâtiment a été construit par les architectes [[Henri-Jean Calsat]] et Pierre Mathé, qui ont suivi le projet initial établi par Florent Nanquette. Le décor en bas-relief de la façade, sur le thème de la musique, du travail et du théâtre, est signé [[Ossip Zadkine]] (inscrit ISMH)<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=78498&NUMBER=5&GRP=0&REQ=%28%2878498%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous L'hôtel de ville de Poissy sur la [[base Mérimée]]]</ref>. Le collège Jean Jaurès a été construit à la même époque par les mêmes architectes.
*Le pavillon de l'[[octroi]], de plan octogonal (architecte : Auguste Goy), construit en [[1830]], a remplacé l'ancienne porte de Paris (actuellement siège de l'office de tourisme). Il porte un bas relief dû au sculpteur Théophile Caudron qui symbolise les activités essentielles de la ville à l'époque, pêche, agriculture, marché aux bestiaux, commerce (Inscrit monument historique en 1937).
*La villa « Les heures claires », dite [[villa Savoye]], œuvre de l'architecte Charles-Edouard Jeanneret dit [[Le Corbusier]], construite de [[1928]] à [[1931]] , est un chef d'œuvre de l'architecture moderne. C'est une construction en béton armé, aux lignes géométriques, construite sur pilotis. Après avoir été occupée par les Allemands puis par les Américains pendant la guerre, elle subit une longue période d'abandon et voit en [[1958]] son parc amputé de six hectares pour permettre la construction du lycée Le Corbusier. Elle est finalement reprise par l'État et classée monument historique en [[1964]]. D'importantes restaurations sont effectuée dans les années [[1980]]-[[1990]].
* La Distillerie du [[noyau de Poissy]]
*La [[Établissements pénitentiaires des Yvelines|maison centrale de Poissy]], prison pour des détenus condamnés à de longues peines est un ancien [[abbaye|couvent]] de religieuses [[ursuline]]s de la fin du XVII{{e}} siècle, rénové et en partie reconstruit et réaménagé depuis.
*La halle aux veaux, construite en [[1831]] sur l'ancienne place du Marché-aux-Bœufs (actuelle place de la République) selon les plan de l'architecte Auguste Goy, comprend une charpente traditionnelle de 53 m de long sur 17 m de large. Elle a été agrandie en [[1852]] d'un bas-côté soutenu par des colonnes en fonte. La toiture a été rénovée en [[1979]]<ref>''Poissy, cité d'art, d'histoire et d'industrie'', Inventaire du patrimoine, p.74.</ref>. Cette halle abrite actuellement le marché alimentaire.
[[Image:Poissy - Maison-atelier de Théophile Bourgeois01.jpg|thumb|right|Maison Théophile Bourgeois]]
*Il existe à Poissy de nombreuses demeures des XIXe et XXe siècles présentant un intérêt architectural certain. Ce sont notamment la maison Meissonier dans l'enclos de l'abbaye, construite en 1870 dans un style médiéval avec l'aide de l'architecte [[Émile Boeswillwald]], la maison Théophile Bourgeois construite en [[1894]] pour lui-même par l'architecte [[Théophile Bourgeois]] dans un style néonormand, la maison Agache, vaste manoir néonormand construit en [[1928]] par l'architecte [[Henri Jacquelin]] dans une partie du domaine de Villiers, la Coudraie, ensemble immobilier d'habitation et de commerces, également construite dans un démembrement du domaine de Villiers vers 1970.
* La Ferme de Poncy, ancien château du XII{{e}}e siècle, converti en ferme : traces de douves.
* Le château de Migneaux : jardins dessinés par Dufresny.
*Le château de Villiers, de style Louis XIII en briques et pierres, a été construit vers 1860 pour le baron Léonce Hély d'Oissel (maire de Poissy de [[1867]] à [[1878]] et [[1892]] à [[1896]]), a été agrandi d'une aile en [[1939]]. Acquis en [[1976]] par la municipalité, il accueille le centre aéré municipal, doté depuis [[1979]] d'une petite ferme.
*Le château de Béthemont est une maison à un étage, surmonté d'un étage de combles couverts d'ardoise construit au XIX{{e}} siècle par l'architecte Auguste Tronquois. Le parc a été amputé par l'installation d'un terrain de golf. Dans ce parc, se trouvent les ruines de la tour de Béthemont construite au {{s-|XIV|e}}. Cette tour, d'un diamètre de douze mètres environ, dont la construction fut achevée par les Anglais en [[1416]], fut prise par les troupes de [[Jeanne d'Arc]], en son absence, en [[1429]] et reprise par les Anglais qui la démolirent en partie.
*La « maison de fer » se trouvait près de la Maladrerie, connue sous le nom de « maison Eiffel », elle fut construite en fer galavanisé selon le procédé [[Joseph Danly|Danly]] vers [[1889]]. Cet édifice, inscrit [[monument historique]] le 1{{er}} août [[1975]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=78498&NUMBER=93&GRP=0&REQ=%28%2878498%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous La maison Eiffel de Poissy sur la base Mérimée]</ref>, mais en état de dégradation avancé, a été détruit lors de la tempête de décembre 1999.
[[Image:Poissy - statue Meissonier1.jpg|thumb|right|120px|La statue d'Ernest Meissonier]]
*La statue d'Ernest Meissonier assis, œuvre du sculpteur [[Antonin Mercié]], a été installée en [[1980]] dans le parc Meissonier. Cette statue de marbre, datant de [[1895]], se trouvait précédemment dans les jardins du [[Musée du Louvre|Louvre]] à [[Paris]], d'où elle avait été retirée lors du réaménagement de ces jardins en [[1966]]<ref>''Poissy, cité d'art, d'histoire et d'industrie'', Images du patrimoine, p. 64.</ref>. Une autre statue de Meissonier, en bronze, œuvre du sculpteur [[Emmanuel Frémiet]], qui se trouvait devant la [[Collégiale]] Notre-Dame depuis [[1894]], a été fondue en [[1941]] sur réquisition des Allemands.
=== Musées ===
Le ''[[musée du jouet]]'', installé dans l'ancienne porterie du prieuré royal, expose des jeux et [[jouet]]s de la période [[1850]]-[[1950]].
Le ''musée d'art et d'histoire'' exposait divers objets retraçant l'histoire de la ville ainsi que des œuvres de ses artistes, notamment les peintres Meissonier, père et fils. Il est actuellement fermé<ref>[http://www.cg78.fr/culturel/musees/22_musee.htm Fiche sur le musée d'art et d'histoire sur le site du Conseil général des Yvelines]</ref>.
=== Autres équipements culturels ===
Plusieurs équipements offrent aux habitants diverses activités dans le domaine culturel<ref>[http://www.ville-poissy.fr/pages/liste.php?s_wbg_menu=9 Loisirs et culture sur le site officiel de la commune]</ref> :
* cinq salles de cinéma (place de la République) ;
* la salle Molière (théâtre de Poissy), située dans l'hôtel de ville et inaugurée en [[1937]] ;
* la médiathèque Christine de Pizan, ouverte en décembre [[2006]] ;
* la bibliothèque André-Malraux (annexe de la médiathèque) ;
* le conservatoire de musique et de danse.
=== Jumelage ===
{{jumelage|Pirmasens|Allemagne|Germany|année=1964}}
Le jumelage de la ville de Poissy avec la ville allemande de Pirmasens ([[Rhénanie-Palatinat]]), placé sous le signe de l'unité européenne, a été conclu en [[1964]] entre Jakob Schunk, bourgmestre de Pirmasens et Léon Toulhadjian, maire de Poissy, et célébré l'année suivante par des fêtes et cérémonies tenues respectivement le 26 septembre 1965 à Poissy et le 8 et 9 octobre [[1965]] à Pirmasens<ref>''Poissy, cent ans d'images'', cercle d'études historiques et archéologiques de Poissy, 1988 {{ISBN|2-906483-17-6}}, p. 230.</ref>.
=== Cinéma ===
Parmi les nombreux films tournés en différents lieux de la commune figurent :
* ''[[La porteuse de pain]]'' de [[Maurice Cloche]] (1963) ;
* ''[[La Demoiselle d'Avignon]]'' (série télé) de [[Michel Wyn]] (1972) ;
* ''[[La Tribu]]'' d'[[Yves Boisset]] (1990)<ref>[http://www.l2tc.com/cherche.php?exact=oui&pays=fr®et=Ile-de-France&dept=Yvelines&nodept=78&ville=Poissy Lieux de tournage sur L2TC.com]</ref> ;
* ''[[Les Grands Ducs]]'' de [[Patrice Lecomte]] (1996) ;
* ''[[Le Ciel, les oiseaux et... ta mère !]]'' avec [[Jamel Debbouze]] (1998) : scène tournée dans le cinéma de Poissy ;
* ''[[Le Cerveau]]'' avec [[Bourvil]] et [[Jean-Paul Belmondo]] : scène de l'évasion au début du film.
== Personnalités liées à la commune ==
[[Image:Poissy_-_Statue_de_Saint-Louis01.jpg|thumb|right|120px|Statue de Saint Louis<br /><small>œuvre (pierre calcaire) d'Albert Patrisse, devant la collégiale Notre-Dame.</small>]]
* [[Louis IX de France|Saint Louis]] (1214-1270), roi de France, prétendu né à Poissy, a été baptisé dans la collégiale Notre-Dame .
* [[Christine de Pisan]] (1364-1431), [[philosophie|philosophe]] et [[poésie|poétesse]] [[France|française]] de naissance [[italie]]nne, a fini ses jours au monastère de Poissy. Elle donna dans le livre du « Dit de Poissy » une description du monastère qu'elle visita en 1400 et dans lequel une de ses filles était religieuse<ref>Edmond Bories, op. cit. p25 et suivantes.</ref>. Son nom a été donné à la médiathèque de la ville, ouverte en décembre 2006.
* [[Nicolas Poussin]] (1594-1665), peintre français classique, a habité à Poissy.
* [[Honoré de Balzac]] (1799-1850) a résidé dans l'Enclos de l'Abbaye à Poissy.
* [[Jean-Louis-Ernest Meissonier]] (1815-1891), [[artiste-peintre|peintre]] [[Peinture académique|académique]], a résidé à Poissy à partir de 1846 et fut élu maire en 1878. Il est inhumé dans le cimetière de La Tournelle à Poissy. Une statue de bronze représentant le peintre, due au sculpteur [[Emmanuel Frémiet]], a été érigée en 1894 sur la place saint-Louis devant la collégiale. Elle a été fondue sous l'occupation allemande<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-45-14143-99202-P148143-243177.html Statue de Meissonier (bronze) sur le site Patrimoine de France]</ref>. Une statue de marbre, due au sculpteur [[Antonin Mercié]] datant de 1895 a été installée en 1980 dans le parc Meissonier<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-45-14143-99202-P148149-243179.html Statue de Meissonier (marbree) sur le site Patrimoine de France]</ref>.
* [[Claude Monet]] (1840-1926), peintre impressionniste, a vécu à Poissy dans la villa saint-Louis.
* [[Charles Meissonier]] (1844-1917), [[artiste-peintre|peintre]] [[Peinture académique|académique]], fils d'Ernest Meissonier, a résidé à Poissy.
* [[Maxime Laubeuf|Alfred, Maxime Laubeuf]] (1864-1939), polytechnicien, ingénieur général du Génie Maritime, créateur du submersible [[Narval (sous-marin)|Narval]], le premier des sous-marins modernes, est né à Poissy le 24 novembre 1864.
* [[Pierre-Joseph Grégoire]] (1876-1962), ingénieur ([[École centrale Paris|École centrale de Paris]]), fonda la société des automobiles Grégoire.
* [[Félix Févola]] (1882-1953), sculpteur pisciacais. On lui doit notamment le monument aux morts de la ville et une statue de saint Louis adolescent (collégiale Notre-Dame).
* Charles-Edouard Jeanneret dit [[Le Corbusier]] (1887-1965), architecte de renommée internationale, constructeur à Poissy, de 1928 à 1931, de la [[villa Savoye]] classée monument historique depuis 1964 et aujourd'hui propriété du Ministère de la Culture.
* [[Catherine Lara]], chanteuse de variétés, est née à Poissy en 1945
* [[Léon Deliance]], chef d'orchestre décédé à Paris, est inhumé à Poissy en 1926. Sa sépulture au cimetière de la Tournelle est surmontée de son portrait en buste, œuvre du sculpteur pisciacais [[Félix Févola]]<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-45-14143-99203.html Tombeau de léon Deliance sur Patrimoine.org]</ref>.
== Vie quotidienne ==
=== Gastronomie ===
[[Image:Poissy - Noyau de Poissy01.jpg|thumb|right|Boutique du Noyau de Poissy]]
Poissy est le berceau du [[noyau de Poissy]]. Cette [[liqueur]] à base de [[noyau]] d'[[abricot]] serait née dans une auberge de Poissy en [[1698]]. Elle fut autrefois vendue sous la marque « au gobelet d'argent » et se présentait comme le « véritable noyau de Poissy ». Elle fut concurrencée au {{XIXe siècle}} par une autre liqueur, le « vrai noyau de Poissy », jusqu'à ce que les deux entreprises fusionnent en [[1955]]<ref>''Poissy, cent ans d'images'', op. cit. p. 155.</ref>.
Près du vieux pont, le restaurant à l'enseigne de « l'Esturgeon » rappelle une prise mémorable faite par le propriétaire dudit restaurant sous le vieux pont le 2 juillet [[1839]], un [[esturgeon]] de 100 kg et trois mètres de long<ref>''Poissy, cent ans d'images'', op. cit. p. 171.</ref>.
=== Santé ===
L'[[hôpital]] de Poissy est réuni depuis le 1{{er}} mai [[1997]] avec celui de [[Saint-Germain-en-Laye]] pour former le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint Germain. Cet ensemble qui fonctionne sur les deux sites avec 1600 lits et 4000 soignants constitue le plus important établissement public de santé d'Île-de-France après l'[[Assistance publique - hôpitaux de Paris]]. Le projet de développement médical prévoit de créer sur le site de Saint-Germain un pôle de [[cancérologie]] et de [[radiothérapie]] tandis que les accouchements et la [[pédiatrie]] seront regroupés à Poissy. Le projet prévoit également la reconstruction de l'hôpital de Poissy actuel sur le site de la Coudraie<ref>[http://www.chi-poissy-st-germain.fr/site/Schema_Directeur_Architectural-7.html schéma directeur architectural du CHI Poissy-Saint-Germain-en-Laye]</ref>.
La ville possède également une [[Hôpital en France|clinique]] privée, « Saint-Louis ».
=== Enseignement ===
La commune relève de l'[[Académie (éducation)|académie]] de [[Versailles]]. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'[[Ministère de l'Éducation nationale|inspection départementale de l’Éducation nationale]] de Versailles. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Poissy<ref>[http://www.ien-poissy.ac-versailles.fr// Inspection académique des Yvelines, circonscription de Poissy]</ref>.
L'enseignement est dispensé dans vingt et une [[école]]s élémentaires<ref>[http://www.ac-versailles.fr/ia78/annuaire/annu2_commune.asp Écoles, Inspection académique de Versailles]</ref> (onze écoles maternelles publiques, deux écoles primaires privées, neuf écoles élémentaires publiques) et six établissements secondaires : trois collèges (Les Grands-Champs, Le Corbusier et Jean-Jaurès), deux [[lycée]]s généraux et techniques (le lycée Charles-de-Gaulle, situé dans le Technoparc, le lycée Le Corbusier, le lycée polyvalent Adrienne-Bolland) <ref>[https://bv.ac-versailles.fr/rechetab/ Établissements secondaires, Inspection académique de Versailles]</ref>.
La ville possède également un [[collège]] privé, l'institution Notre-dame de Poissy<ref>[http://www.notre-dame-poissy.com/ Institution Notre-Dame de Poissy, site officiel]</ref>,dépendant du [[Diocèse]] de [[Versailles]], ainsi que divers établissement privé spécialisés, tels l'École de commerce par alternance de Poissy (située dans le Technoparc), l'ACPPAV (Association des cours professionnels de pharmacie, santé, sanitaire, social, et environnement) ou l'AFIPE (Association de formation interprofessionnelle de Poissy et environs).
Une école de [[sage-femme|sages-femmes]], l'école Jeanne Sentubéry, conventionnée avec l'[[université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines]], est intégrée dans l'hôpital de Poissy<ref>[http://www.chi-poissy-st-germain.fr/site/Ecole_de_Sages_Femmes-158.html École de sages-femmes Jeanne Sentubéry]</ref>.
=== Sports ===
[[Image:Stade Léo Lagrange de Poissy 2.JPG|thumb|right|Stade Léo-Lagrange]]
Poissy possède divers équipements sportifs :
* plusieurs stades, dont le [[Stade Léo-Lagrange (Poissy)|Stade Léo-Lagrange]], construit en [[1945]] et équipé de tribune couvertes en voile de béton armé, qui comprend diverses installations : terrains de football, handball, courts de tennis, piste d'athlétisme... C'est le siège du club de football de l'[[AS Poissy]].
* deux piscines : la piscine des Migneaux (située dans la pointe amont de l'île de Migneaux), qui offre notamment un bassin d'été de 60 mètres, et la piscine Saint-Exupéry dans le nord de la commune,
* plusieurs salles omnisports (complexe Marcel-Cerdan, complexe Caglione, gymnase de l'Abbaye),
* Le [[Golf]] de Béthemont.
=== Parcs et espaces verts ===
[[Image:Poissy - Parc Meissonier02.jpg|thumb|right||Le parc Meissonier]]
Le principal espace vert de Poissy est le [[parc Meissonier]] qui s'étend non loin du centre ville le long de l'avenue du Bon Roi Saint-Louis (RD 153) sur environ 16 hectares. Il comprend un parc aménagé [[Jardin anglais|à l'anglaise]], agrémenté d'une pièce d'eau de 8000 m², et une [[roseraie]]. Ce parc, propriété de la ville depuis 1952, a été aménagé dans une partie de l'ancien enclos de l'abbaye.
La ville participe au [[Concours des villes et villages fleuris]] et possède 3 fleurs [[Image:Ville fleurie.svg]] [[Image:Ville fleurie.svg]] [[Image:Ville fleurie.svg]] en 2007.<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P78.htm Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines]</ref>
=== Cultes ===
Pour le culte [[Catholicisme|catholique]], Poissy est desservie par une [[paroisse]], le groupement paroissial catholique de
Poissy-Villennes-Médan, dépendant du [[diocèse de Versailles]]. Le principale lieu de culte est la collégiale Notre-Dame<ref>[http://www.paroisse-poissy.com/ Site du groupement paroissial catholique de Poissy-Villennes-Médan]</ref>.
Il existe également à Poissy un temple [[Protestantisme|protestant]], qui fut inauguré en [[1887]]<ref>[http://www.eglise-reformee-poissy.org/Framespredication.htm Le temple de Poissy]</ref>, une [[synagogue]] et plusieurs lieux de culte [[Islam|musulman]], [[mosquée]]s ou salles de prières, dont plusieurs à l'intérieur même de l'usine PSA.
== Voir aussi ==
=== [[:catégorie:Poissy|Articles connexes]] ===
* [[Communes des Yvelines]]
* [[:Catégorie:Image de Poissy|Images de Poissy]]
=== Bibliographie ===
* ''Histoire de Poissy'', Edmond Bories, Laffite Reprints, Marseille, 1987 (1{{e}} édition : Honoré Champion, Paris, 1901).
* ''Le vieux Poissy'', d'après des documents inédits, Henri Parguez, Librairie Henri Leclerc, Paris, 1906.
* ''Poissy à travers les âges'', Raymond Labarraque, 1948.
* ''Histoire de la Caisse de Poissy'', André Gravereau, Librairie Henry Maillet, Paris,1956.
* ''Poissy et son histoire'', Narcisse Noël, Cercle d'études historiques et archéologiques, Poissy, 1978.
* ''Poissy historique et touristique'', Pierre Maurice-Garçon, éditions Christian, Paris, 1979.
* ''Poissy : cent ans d'images'', Cercle d'études historiques et archéologiques, Poissy, 1988.
* ''Les Ursulines de Poissy - histoire d'un quartier (1647-1792-1821)'', Bernadette Dieudonné, Poissy, 1998.
* ''L'atelier monétaire de Poissy (1922-1927)'', Jean Le Floch, Cercle d'études historiques et archéologiques, Poissy, 2006, {{ISBN|2-9513399-1-7}}
* ''Poissy, une légende automobile'', Jean-Louis Loubet et Nicolas Hatzfeld, éditions ETAI, 2002, {{ISBN|2-7268-8520-9}}
* ''Poissy, cité d'art, d'histoire et d'industrie'', Sophie Cueille, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, APPIF, Paris, 2003, {{ISBN|2-905913-38-X}}
* ''Les sept vies de Poissy, une aventure industrielle'', Nicolas Hatzfeld et Jean-Louis Loubet, ETAI, 2001 {{ISBN|2-7268-8562-4}}.
===Liens externes===
{{commons|Category:Poissy|Poissy}}
* [http://www.ville-poissy.fr Ville de Poissy, site officiel]
* [http://www.ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=73123 Poissy sur le site de l'] [[Institut géographique national (France)|Institut géographique national]]
*[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/ortho99/ficortho/ortho78498.html Poissy sur le site de l'] [[Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France]]
*[http://www.cg78.fr/archives/seriec/db/notices/420.htm Plan d'intendance de la paroisse de Poissy sur le site des archives départementales des Yvelines]
=== Notes et références===
{{Références|colonnes=2}}
{{Canton de Poissy-Nord}}
{{Canton de Poissy-Sud}}
{{Banlieue de Paris}}
{{Portail|Yvelines|communes de France}}
[[Catégorie:Commune des Yvelines]]
[[Catégorie:Poissy]]
[[ca:Poissy]]
[[ceb:Poissy]]
[[cs:Poissy]]
[[de:Poissy]]
[[en:Poissy]]
[[eo:Poissy]]
[[es:Poissy]]
[[id:Poissy]]
[[it:Poissy]]
[[la:Pinciacum]]
[[nl:Poissy]]
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[[vi:Poissy]]
[[vo:Poissy]]