Réfugiés juifs des pays arabes 394593 31701186 2008-07-19T10:22:05Z (:Julien:) 1012 Révocation (retour à la version antérieure à la version 31700326 du 2008-07-19 09:40:29 par (:Julien:) grâce au [[Utilisateur:Leag/Navigation popups|popups]] Ce terme désigne les communautés juives qui ont dû quitter les pays arabes au cours de la deuxième moitié du {{XXe siècle}}. Elles sont parfois également désignées en tant que « Juifs arabes » et sont de rite [[séfarade]] ou [[judaïsme mizrahi|mizrahi]]. On aborde souvent le sujet de ces réfugiés juifs, qui n’ont jamais été reconnus comme tels, en cherchant à établir un parallèle avec les réfugiés palestiniens dont les revendications sont reprises de façon récurrente depuis 1948. == Histoire == Le conflit judéo-arabe et la fin du mandat britannique sur la [[Palestine]] ont amené l'[[ONU]] à voter en faveur du [[plan de partage de la Palestine]] qui donna naissance à l’État d’Israël le 14 mai 1948. Ce premier conflit ouvert entre israéliens et arabes a installé {{formatnum:540000}} palestiniens (d’après les chiffres de l’[[UNRWA]] de 1948) dans un statut de [[réfugiés palestiniens|réfugiés]] (sur la controverse historique à propos des causes de ces départs [[réfugiés palestiniens#Controverse autour de l'origine du problème|voir l’article qui y est consacré]]). La fin des empires coloniaux britanniques et français a également entraîné la construction d’États arabes indépendants. Dans d’autres cas, par exemple en [[Histoire des Juifs en Algérie|Algérie]], l’accession à l’indépendance à provoqué l’immigration des populations juives (en Algérie, les populations juives avaient reçu la nationalité française dès le {{s-|XIX|e}}, contrairement aux populations de religion musulmane. À l’indépendance, la plupart immigrèrent en France, au même titre que les colons d’origine européenne). Près de {{formatnum:870000}} Juifs vivaient encore en 1948 dans les territoires qui allaient devenir des États arabes indépendants. Leur présence dans ces contrées était parfois plus ancienne que la conquête arabe du {{sp-|VII|e|et du|VIII|e}}s de l’ère chrétienne. Certaines communautés vivaient en [[Mésopotamie]] ou en [[Afrique du Nord]] depuis plus de {{unité|2500|ans}}. Les communautés d’Afrique du Nord augmentèrent également avec l’afflux des Juifs persécutés dans la [[Espagne|péninsule ibérique]] pendant l’[[Inquisition]] catholique à partir du {{s|XV|e}}. Les relations avec les populations arabes ont été bonnes ou mauvaises suivant les lieux et les époques. Par exemple, le roi du Maroc [[Mohammed V du Maroc|Mohammed {{V}}]] refusa de livrer les Juifs marocains aux nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, le [[Maroc]] étant à l’époque sous le protectorat français dirigé par Vichy. Durant le conflit entre 1947 et 1948, certains des Juifs de certains pays arabes furent l’objet de persécutions et leurs biens furent confisqués. Il y eut des pogroms (massacres) anti-juifs à Aden<ref>*[http://www.andrechouraqui.com/antho/amiarabe.htm Lettre à un Ami arabe], [[André Chouraqui]] *</ref> en Égypte<ref>All I wanted was justice http://www.haaretz.com/hasen/spages/941518.html</ref>, en Libye<ref>Norman Stillman, ''Jews of Arab Lands in Modern Times'', Jewish Publication Society, Philadelphia, 2003, ISBN 0-8276-0370-3, pages p. 145 et 149 à 150</ref>, en Syrie<ref>Daniel Pipes, Greater Syria: The History of an Ambition (New York: Oxford University Press, 1990) p. 57, records 75 victims of the Aleppo massacre</ref>, au Yemen<ref>[http://www.histoiredesjuifs.com/chronologies.aspx?category=421 Mouvements populaires contre les Juifs], histoiredesjuifs.com</ref> et en Irak<ref name="Konopnicki">[http://www.sefarad.org/desinfo/20011116.html « Les réfugiés juifs originaires des pays arabes »], par Maurice Konopnicki.</ref>{{,}}<ref>Abraham H. Miller, [http://www.nuitdorient.com/n1511.htm « Se souvenir du pogrom contre les Juifs d'Irak »], FrontPageMagazine.com le 1er juin 2006. Traduit par Albert Soued pour www.nuitdorient.com.</ref>. {{formatnum:600000}} Juifs durent se réfugier en Israël<ref>[http://www.terredisrael.com/Biens_spolies.php Les biens juifs spoliés]</ref>{{,}}<ref name="Konopnicki">[http://www.sefarad.org/desinfo/20011116.html « Les réfugiés juifs originaires des pays arabes »], par Maurice Konopnicki.</ref>. Une série de pogroms avaient déjà éclaté auparavant dans plusieurs capitales : en Irak en 1941 (le Farhoud, c’est-à-dire le [[pogrom]])<ref>[http://www.covenant.idc.ac.il/fr/vol1/issue1/kattan.html Juif d’origine et de culture arabes], [[Naïm Kattan]]</ref> à Tripoli en Libye en 1945, au Maroc<ref>[http://www.dafina.net/lesjuifsenafriquedunord.htm Les Juifs en Afrique du Nord], dafina.net</ref>, en Syrie en 1944 (la majeure partie des Juifs quitta alors le pays)<ref>[http://www.viejuive.com/actualites/trigano.asp Le péché originel des États arabes], [[Shmuel Trigano]] dans ''[[Le Figaro]]'' du {{date|4|juin|2001}}</ref> à Alep<ref name="Konopnicki">[http://www.sefarad.org/desinfo/20011116.html « Les réfugiés juifs originaires des pays arabes »], par Maurice Konopnicki.</ref> et Aden<ref name="Konopnicki">[http://www.sefarad.org/desinfo/20011116.html « Les réfugiés juifs originaires des pays arabes »], par Maurice Konopnicki.</ref> en 1947. En Irak, en 1948, le sionisme fut rangé dans la catégorie des crimes d’opinion, passibles de sept ans de prison et d’une amende. Dans un premier temps, il fut interdit aux Juifs de quitter le pays, pour ne pas renforcer Israël<ref>[http://oumma.com/Cadres-politiques-arabo-musulmans,1185 « Cadres politiques arabo-musulmans et sociétés juives (partie 2 et fin) »], par Rochdy Alili, 1er septembre 2006, sur Oumma.com</ref>. Puis, entre mars 1950 et août 1951, des transferts furent menés, ceux qui partaient perdant leur nationalité et étant dépouillés de leurs biens<ref>[http://www.atheisme.org/listeislam.html Les crimes de l’islam des origines à l’époque actuelle], atheisme.org</ref>{{,}}<ref name="lurçat">[http://www.daleth-asso.com/resources/Juifs+des+pays2.pdf « Juifs des pays arabes : l'exode oublié »] par Pierre Itshak Lurçat, ''Israël magazine'', n° 71, janvier 2007</ref>. == Dénombrement == {{formatnum:900000}} Juifs dans le monde arabe en 1945<ref name="lurçat">[http://www.daleth-asso.com/resources/Juifs+des+pays2.pdf « Juifs des pays arabes : l'exode oublié »] par Pierre Itshak Lurçat, ''Israël magazine'', n° 71, janvier 2007</ref>. == Dispersion == Très rapidement après 1948 (et cela s’intensifia après [[guerre des six jours|1967]]), de nombreux Juifs durent choisir de rejoindre Israël, la France, les États-Unis ou le Canada pour fuir les tensions et intimidations de plus en plus nombreuses dans les pays arabes, subissant indirectement les conflits du Proche-Orient. Dans d’autres cas [[Histoire des Juifs en Algérie|(Algérie)]], ce furent surtout les événements liés à la décolonisation qui furent les facteurs déclenchants de ces vagues d’immigration. == Reconnaissance == On estime qu’en 2005, il ne reste qu’environ {{formatnum:5000}} Juifs vivant encore dans des pays arabes. Le député européen François Zimeray affirme : {{citation|que l’histoire est injuste et qu’elle n’a pas retenu cet exode que ni les gouvernements, ni l’ONU n’avaient vu}}. == Voir aussi == * [[Judaïsme mizrahi]] * [http://www.israel-palestine.ch/phpBB2/viewtopic.php?t=17 Une synthèse sur l'exode juif des pays arabes est disponible sur www.israel-palestine.ch] {{Portail Israël}} [[Catégorie:Démographie d'Israël]] [[Catégorie:Diaspora juive]] == Références== <references /> [[ar:هجرة اليهود من الأراضي العربية]] [[cs:Židovský exodus z arabských zemí]] [[en:Jewish exodus from Arab lands]] [[es:Éxodo judío de países árabes]] [[he:העלייה ההמונית]]