Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
10934
31858195
2008-07-24T19:17:57Z
Clicsouris
31728
/* Géographie et quartiers de Saint-Denis */
{{voir homonymes|Saint-Denis}}
{{Communefra
|nomcommune=Saint-Denis
|image=[[Image:Blason de Saint-Denis.svg|100px]]<br/><small>Blason de Saint-Denis</small>|
région=[[Île-de-France]] |
département=[[Seine-Saint-Denis]]<br/>([[sous-préfecture]])|
arrondissement=[[Arrondissement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]<br/>([[chef-lieu]]) |
canton=[[canton de Saint-Denis-Nord-Est|Saint-Denis-Nord-Est]], [[canton de Saint-Denis-Nord-Ouest|Saint-Denis-Nord-Ouest]], [[canton de Saint-Denis-Sud|Saint-Denis-Sud]] <br/>([[chef-lieu]]) |
insee= 93066 (ex 75066)|
cp= 93200, 93210 ( La Plaine ) |maire= [[Didier Paillard]] ([[Parti communiste français |PCF]]) |mandat= [[2008]]-[[2014]]|
intercomm= [[communauté d'agglomération Plaine Commune]]|
|longitude=2.35472222222 |latitude=48.9363888889|alt moy= 33 m|alt mini=23 m |alt maxi=46 m |
hectares= 1 236 |km²= 12,36|sans= 95 800 |date-sans=[[2005]] |dens= 7 662 |nomhab=Dionysiens|}}
{{Seine-Saint-Denis localisation ville|nomImage=Carte_Seine-Saint-Denis_Saint-Denis.png}}
'''Saint-Denis''' est une [[Commune française|commune]] [[France|française]], située dans le [[départements français|département]] de la [[Seine-Saint-Denis]] et la [[régions françaises|région]] [[Île-de-France]].
Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les ''Dionysiens'' : en [[latin]] ''Denis'' se dit ''Dionysius'', un dérivé du nom du dieu grec [[Dionysos]].
==Devise et blason==
* Devise : Saint Denys Montjoie !
* Le [[blasonnement]] de Saint-Denis est : ''d'azur semé de fleurs de lys d'or''.
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Image:Blason de Saint-Denis.svg|Blason de Saint-Denis
Image:Photo du blason de la ville de saint denis.JPG|blason de la ville sur la facade de la poste, rue de la république
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== Géographie et quartiers de Saint-Denis==
[[Image:Saint-Denis -Plan de livreur-.JPG|thumb|upright=0.8|Carte du début du {{s|XX}} montrant le centre ville et les quartiers nord de Saint-Denis.<br \>On y voit bien également l'hydrographie de la ville, bordée par la [[Seine]], traversée par le [[Canal Saint-Denis]], et avec la zone marécageuse du nord de la ville, drainée par le [[Croult]] et le Rouillon. La [[Vieille Mer]] n'est déjà plus visible, ayant déjà été busée.<br \>La ville est protégée au nord par le Fort de la Double Couronne, dont les murailles rejoignent, hors du plan, les Forts de l'Est et de la Briche. Les trois routes qui traversent ces fortifications se rejoignent au Barrage de Saint Denis.<br \>On voit également la ligne de chemin de fer [[Ligne Paris - Lille|Paris - Lille par Creil]], d'ou se sépare la ligne [[Ligne Saint-Denis - Pontoise|Paris - Pontoise]]]]
Saint-Denis est une ville de la proche [[Agglomération parisienne|banlieue]] nord de [[Paris]], dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un [[arrondissement]] du [[départements français|département]] de la [[Seine-Saint-Denis]] (93) depuis [[1993]]. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la [[Seine (département)|Seine]].
La loi du 10 juillet 1964<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/MPEAA.htm Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne]</ref> redécoupa enh effet les anciens départements de la [[Seine (département)|Seine]] et de la [[Seine-et-Oise]], ce qui fait que la commune appartient désormais à la [[Seine-Saint-Denis]] après un transfert administratif effectif le {{date|1|janvier|1968}}.
Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la [[pollution]] et à la saleté, la ville a changé de visage pour gagner en [[2004]] le « Ruban du [[développement durable]] ». La ville compte par ailleurs 75 hectares d'espaces verts. Une partie du territoire communal est située sur le [[Parc de La Courneuve]].
Dans la foulée du réaménagement de la Plaine de France, la ville a connu une nette progression du nombre d'habitants : 86 871 en 1999, 95 300 en 2004.
===Le centre historique ===
Entre la Porte de Paris et la Basilique, le parc de la [[Légion d'honneur]] prolonge la Maison d’éducation de la Légion d'honneur, qui occupe les bâtiments de l'Abbaye. Le parc faisait autrefois partie du domaine de l’abbaye avant d’être réservé aux jeunes filles de la Légion d’honneur, puis de devenir partiellement parc municipal dans les [[années 1970]].
À part l'incontournable [[basilique de Saint-Denis]], flanquée du jardin [[Pierre de Montereau|Pierre de Montreuil]], le centre ancien abrite plusieurs autres monuments dignes d'intérêt : mairie, église St Denis de l'Estrée, Abbaye royale, porche du Couvent des Ursulines, le siège du journal ''[[l'Humanité]]'', conçu par [[Oscar Niemeyer]]...
Plus grand marché de l'[[Île-de-France]] les mardis, vendredis et dimanches matins, la Halle du marché a rouvert fin [[2006]] après rénovation. Elle est maintenant dotée d'un système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage après le marché, et de panneaux solaires pour l'éclairage.
Le centre-ville est piétonnier depuis le {{Date|11|mars|2005}}.
Un parcours historique en 20 stations, entre la basilique et le [[Stade de France]], donne les clés de l'histoire de la ville.
La station de métro [[Basilique de Saint-Denis (métro de Paris)|Basilique de Saint-Denis]] est en correspondance avec le [[tramway]] [[Ligne 1 du tramway parisien|T1]], à proximité d'un hypermarché urbain.
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Image:Carte historique de Saint-Denis 93.jpg| Carte historique
Image:Basilique Saint Denis 01.jpg| Basilique
Image:Rue de la République Saint-Denis 93.jpg| Rue de la République
Image:Marché de Saint-Denis 93.jpg| Marché de Saint-Denis
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=== Francs-Moisins / Bel-Air ===
Le Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, souvent dégradés, séparé du centre ville par l'autoroute du Nord. Il jouxte le quartier du Francs-Moisins, qui est un [[grand ensemble]] dont la construction a permis la résorption d'un important [[bidonville]].
Ce bidonville était peuplé des familles des travailleurs réalisant notamment l'autoroute du Nord ( Autoroute A 1 ), salariés d'origine portugaise ou nord africaine pour un grand nombre.
Un temps de mauvaise réputation, le quartier s'est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film ''[[L'Esquive]]'' d'[[Abdellatif Kechiche]], qui a obtenu quatre [[César du cinéma|Césars]] en [[2005]].
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Image:Francs_Moisins.JPG|Le quartier du Franc Moisin et le [[Canal Saint-Denis]]
Image:SAINT-DENIS-Fort de l'Est, Lycée Suger et Stade de France .JPG|Du Fort de l'Est (1841-43) au [[Stade de France]], le Bel-Air
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=== La Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia===
{{Article détaillé|Plaine Saint-Denis}}
La quartier Cristino Garcia est aussi surnommé « la petite [[Espagne]] » en raison de la forte [[immigration]] espagnole qu'elle a connue au début du {{s-|XX|e}}, immigration résultant dans un premier temps de l'exode de familles espagnoles venant travailler sur place, notamment dans des entreprises du secteur de la chimie.*
Toutefois ce sont les époques de la dictature de Primo de Rivera ( 1923 - 1930 ) et la période suivant la victoire des troupes franquistes à l'issue de la Guerre civile espagnole qui ont amené nombre d'Espagnols à venir résider à Saint Denis et constituer ici une communauté encore importante.
Plus grande zone industrielle d'[[Europe]] dans les années 1960, la Plaine a connu une grave crise économique avec la désindustrialisation, dont elle s'est relevée récemment, notamment en profitant de l'effet d'image du [[Stade de France]]. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'[[immobilier]] d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y sont en construction ou seront construits dans la décennie 2000, formant de nouveaux quartiers d'habitat.
Les activités économiques, profondément modifiées par rapport à la grande époque industrielle de la Plaine, ont plusieurs points d'appui, notamment autour du site des Magasins Généraux, des Docks des Alcools rénovés ou encore de la nouvelle gare située sur la ligne D, où se sont installées des entreprises comme Generali, Arcelor ou certaines des directions de la SNCF.
En limite d'Aubervilliers, la station de métro [[Proudhon - Gardinoux (métro de Paris)|Proudhon-Gardinoux]] (ligne 12) facilitera dès 2012 les transports en commun avec cette ville et Paris. La ligne de tramway [[Tram'y]] irriguera à terme ce quartier, qui manque d'une desserte de transports collectifs adaptée à ses besoins.
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Image:SAINT-DENIS-rue Micheline Ostermeyer.JPG|Un nouveau quartier entre [[Canal Saint-Denis|Canal]] et [[Stade de France]]
Image:SAINT-DENIS-Mémorial Espagnol.JPG|Mémorial aux combattants espagnols de la Plaine
Image:SAINT-DENIS - Canal St Denis, Pont Tournant & Basilique.JPG|Le [[Canal Saint-Denis|Canal]], le pont tournant et la passerelle du [[Stade de France]]. Au fond, la [[Cathédrale Saint-Denis|Basilique]].
Image:Quartier du Cornillon et Stade de France - 03.04.05.JPG|Vue aérienne du [[Stade de France]] et d'une partie de la [[Plaine Saint-Denis]]
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=== Pleyel ===
[[Image:Bioulac Carrefour Pleyel.JPG|thumb|Le [[Carrefour Pleyel]] au début du {{XXe siècle}} était marqué par la présence de la manufacture de pianos]]
[[Image:Quartier Pleyel Saint-Denis 93.jpg|thumb|left|180px|Le quartier est ponctué par la [[Tour Pleyel]]]]
{{Article détaillé|Carrefour Pleyel}}
Le quartier tient son nom de la fabrique des pianos [[Pleyel]], fondée à cet emplacement par [[Ignace Joseph Pleyel]] (1757-1831) en [[1807]]. La manufacture fermera dans les [[années 1960]] (mais renaîtra près d'[[Alès]]).
C'est d'abord un quartier d'affaires, autour notamment de la « [[tour Pleyel]] », et secondairement résidentiel. Une tour de bureaux de 128 mètres de haut, bâtie sur les terrains de l'ancienne manufacture de pianos, a été inaugurée le {{date|1|novembre|1973}}<ref>Le Journal de Saint-Denis, n)754, 2 juillet, page 9</ref>. Face à elle se dresse un important site d'[[Électricité de France|EDF]]. Dès [[2007]], le quartier accueillera le projet de [[Cité du cinéma]], piloté par [[Luc Besson]], dans une ancienne centrale électrique.
Des voies à grande circulation et de chemin de fer l'isolant du reste de la ville, le quartier a donc tendance à se tourner davantage vers [[Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)|Saint-Ouen]]. <br>
{{Station du métro de paris|Carrefour Pleyel}}
=== Cosmonautes ===
Quartier situé à l'est de Saint-Denis, aux abords de [[La Courneuve]], et relié au reste de la ville par le tramway {{Tramway parisien/correspondances|1}}
=== Allende / Delaune ===
[[Image:Cité des Cosmonautes Saint-Denis 93.jpg|thumb|300px|Cité des Cosmonautes]]
[[Image:Carte de commerce - SULZER - STD - Hall de montage et stand d'essai des mpoteurs diesel.jpg|thumb|300px|Le quartier du Canal et de la Gare, ainsi que Delaunay-Belleville, sont d'anciens sites industriels, tels cette usine [[Sulzer]], entreprise de mécanique lourde qui produisait notamment des [[moteur Diesel|moteurs diesel]] au nord de la Rue du Port. Ce site sera transformé, à l'occasion du prolongement de la ligne {{Tramway parisien/correspondances avec intitulé|1}} vers [[Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles (métro de Paris)|Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles]], dans le cadre de l'aménagement du secteur ''Confluence'']]
La zone des Tartres, partagée avec [[Pierrefitte-sur-Seine]] et [[Stains]] est le site sur lequel vont être transférées les [[Archives nationales|Archives Nationales]]. L'[[Université de Paris VIII]] et la station terminus du métro [[Saint-Denis - Université (métro de Paris)|Saint-Denis - Université]] sont tout proches.
[[Joey Starr]] et [[Kool Shen]] ([[NTM]]) viennent du Quartier Allende.
=== Gare / Delaunay / Belleville===
{{Article détaillé|Gare de Saint-Denis|Canal Saint-Denis}}
La [[Gare de Saint-Denis|gare]] accueille le trafic du RER{{RER/correspondances avec intitulé|D}}, quatrième du réseau RER par son trafic quotidien de 60 000 passagers, et assure la correspondance avec de nombreuses lignes de bus et le [[tramway]] T1 (troisième pôle de transports multimodal, tous types de transports collectifs cumulés).
Le quartier Gare est bordé par la [[Seine]] et le [[canal Saint-Denis]]. C'est l'un des quartiers de la ville avec l'habitat le plus vétuste, mal sécurisé. Toutefois, les efforts entrepris pour éradiquer l'habitat insalubre commencent à porter leurs fruits; vers 2005, plusieurs nouveaux programmes immobiliers voient le jour dans le quartier. La prolongation du tram vers [[Gennevilliers]] est prévue à l'horizon 2011.
De plus les travaux pour créer le [[Ligne Tram'y du tramway d'Île-de-France|Tram'Y]], une nouvelle ligne de tram allant de la Porte de Paris à [[Villetaneuse]] et [[Épinay-sur-Seine]] devraient commencer en 2009-2010.
=== Mutualité / Champ de Courses / Joliot Curie===
{{article détaillé|Centre hospitalier de Saint-Denis}}
Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du {{s-|XX|e}}, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue [[Henri Barbusse]], est probablement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de [[Stains]], se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. L'exploitant, ''René Kersanté'', qui exploite ces champs ainsi que ceux voisins de la ''zone des Tartres'', serait le dernier [[maraîcher]] de [[Seine-Saint-Denis]]<ref>{{Périodique
| auteur=Marie-Pierre Bologna
| titre=Drancy : Le dernier maraicher, vedette du salon gastronomique
| date=14 avril 2008
| journal =[[Le Parisien]], édition Seine-Saint-Denis
| ISSN =
| texte=
| consulté le=
| }}</ref>
Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'[[hôpital Delafontaine]].
=== Floréal / Saussaie / Courtille ===
{{article connexe|Parc départemental de La Courneuve}}
Quartier résidentiel aux abords de [[Stains]] et du [[Parc départemental de La Courneuve|Parc de La Courneuve]]. Occupé principalement par les trois cités '''Floréal''' (la plus ancienne 1962) et ses voisines '''La Saussaie''' au nord (1970-1971) et '''La Courtille''' au sud, plus quelques pavillons aux abords des trois cités. La population y est d'environ 7500 personnes. Le principal équipement est le ''Stade de Marville''.
=== La Porte de Paris ===
[[Image:ND 95 - STD - Vue d'une des portes de la ville St Denis....jpg|thumb|La Porte de Paris au {{s|XIX}}]]
[[Image:Porte de Paris.jpg|thumb|right|Le quartier de la Porte de Paris, vers 2005.<br/>La gare routière au dessus de la station de métro est encore en service]]
{{article détaillé|Centre hospitalier de Saint-Denis}}
La '''Porte de Paris''' est un quartier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Nœud de nombreux axes de communication, c'est aussi une fracture dans le paysage urbain de la ville, qui sépare les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. Le site ''Danielle Casanova'' du [[centre hospitalier de Saint-Denis]], s'y trouve.
On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la {{nationale|1}} (près de 45 000 voitures chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en [[1976]] avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne{{Métro de Paris/correspondance|13}}, un canal, le viaduc de l'autoroute {{autoroute française|A1}} (construite en [[1966]]) et sa sortie vers [[Carrefour Pleyel|Pleyel]]. Tout, sauf un endroit pour les piétons.
Avec l'arrivée de l'autoroute {{autoroute|A1}}, puis celle du [[Ligne 13 du métro de Paris|métro]] et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants.
Le débat sur l'avenir de cette zone a commencé en [[1996]] et les premiers projets sont échafaudés en [[1998]]. Le fruit de ces réflexions est repris par la communauté d'agglomération [[communauté d'agglomération Plaine Commune|Plaine Commune]] qui se met en place en janvier [[2000]]. Commencés le {{Date|15|février|2005}}, les travaux doivent s'achever en [[2011]] pour créer un vrai quartier qui assure une "véritable continuité" piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis d'après la mairie. Depuis 1997, le Comité de la Porte de Paris, composé des riverains, ne cesse de souligner que la Porte de Paris est aussi un espace vert (de nombreux arbres ont déjà été sacrifiés). Le Comité de la Porte de Paris propose depuis plus de dix ans que le lien entre la Plaine Commune et le centre historique de Saint Denis soit végétal et non urbain.
Selon la municipalité, l'objectif est de:
* créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics,
* aménager des espaces publics au cœur de ce nouveau quartier,
* donner plus de place aux piétons,
* assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun,
* réorganiser les voies de circulation pour supprimer le caractère autoroutier de la Porte de Paris,
* associer les habitants à la transformation de leur quartier.
À l'automne [[2005]], le parking sera démoli et la nouvelle gare routière s'installera rue Danielle Casanova. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du futur [[tramway]] [[Ligne Tram'y du tramway parisien|Tram'y]].
{{Station du métro de paris|Saint-Denis - Porte de Paris}}
==Histoire==
===Fondations===
Agglomération gallo-romaine au {{s-|II|e}}, alors appelée Catolacus (''vicus Catolacus'', domaine de Catullus, propriétaire gallo-romain); traversée par la voie Lyon-Harfleur. <br />
Au {{s-|III|e}}, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, [[Denis de Paris|Denis]], qui sera le premier évêque de la ville. Selon [[Grégoire de Tours]] qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité (autour de l'année 250) à Montmartre, mais cela ne l'arrête pas : il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré. <br />Plus tard ce seront la quasi-totalité des [[roi]]s, [[Roi|reine]]s et [[Prince (titre)|princes]] de France qui seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale.
===Ville marchande===
Au début du {{s-|VII|e}}, [[Dagobert Ier|Dagobert]] fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par [[sainte Geneviève|Sainte Geneviève]] en [[475]], et créa une foire qui devint au {{s-|XII|e}} : la [[foire du Lendit]] ; dès le [[Moyen Âge]], les marchands y vinrent de toute l' [[Europe]] et de [[Byzance]] ; la foire était inaugurée chaque année par le recteur de l'Université de [[Paris]] qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges).
==={{sp-|XII|e|au|XVI|e|s}}===
[[Image:Entrée de l empereur Charles IV à Saint-Denis.jpg|thumb|left|Le 3 janvier 1378, l'empereur Charles IV, souffrant d'un accès de goutte, arrive à Saint-Denis dans une litière noblement attelée, envoyée par Charles V. Le cortège arrive devant l'abbatiale, à l'entrée de laquelle les moines sont groupés pour accueillir l'empereur et son fils]]
En [[1125]], affranchissement des habitants par [[Suger]], abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de [[Louis VI de France|Louis VI]] et de [[Louis VII de France|Louis VII]], qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. [[Inhumation]] de [[Louis IX de France|saint Louis]] le [[21 mai]] [[1277]]. Le [[10 novembre]] [[1567]], [[Bataille de Saint-Denis (France)|bataille de Saint-Denis]] entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable [[Anne de Montmorency (1492-1567)|Anne de Montmorency]] y trouva la mort. La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Elle se rendit le [[9 juillet]] [[1590]] à [[Henri IV de France|Henri IV]], qui abjura en [[1593]] dans l'abbatiale. La ville dépérit au {{s-|XVI|e}} au point de ne compter plus que 2500 habitants, avant qu'au siècle suivant l'installation de plusieurs lieux de recueillement n'inverse la tendance.
==={{sp-|XVII|e|au|XVIII|e|s}}===
[[Image:Saint-Denis-Carte de Cassini1.jpg|300 px|right|thumb|Saint-Denis vers 1780 (carte de Cassini)]]
En [[1648]], institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu’à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. [[Louis XIV de France|Louis XIV]] y créa des filatures, des tissages et teintureries.
En [[1756]], construction par [[Charles Axel Guillaumot]] de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque-là chez l'habitant. [[Louis XV]] y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille [[Louise de France|Louise-Marie]] au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de [[Versailles]] à Saint-Denis sans passer par Paris. [[Jean-Jacques Rousseau]] y séjourna en juin [[1767]], à son retour d'[[Angleterre]]. En septembre [[1792]], formation du « bataillon Saint-Denis » qui fut envoyé à Jemmapes. Le [[17 septembre]] [[1793]], le nouveau régime rebaptisa Saint-Denis, « [[Franciade]] », nom qui lui resta jusqu'en [[1800]] ; ce fut aussi l'époque de la [[profanation]] des [[cercueil]]s royaux.
=== Du {{s-|XIX|e}} à 1939 ===
Dans la deuxième moitié du {{s-|XIX|e}}, le [[commerce]], l'[[artisanat]] et l'[[agriculture]] laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait 80 usines dont la plus ancienne était une usine de [[métallurgie]] datant de [[1784]] (laminoir de plomb). En [[1896]], élection de la première municipalité [[socialisme|socialiste]] ; ville « rouge » en [[1920]] après la scission de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]. L'industrie provoque l'afflux d'une forte immigration [[Bretagne|bretonne]] puis espagnole, notamment en raison de la guerre civile espagnole. Dans cette ville ouvrière, les conditions de vies deviennent encore plus difficiles avec la crise économique des années 1930.
[[Image:NOYER 337 - La Banlieue Parisienne inondée (Janvier 1910) - STD - Rue Pierre Dupont.JPG|thumb|L'inondation dans le centre ville pendant la [[crue de la Seine de 1910]]]]
[[Image:Carte publicitaire Sté électricité Paris.JPG|thumb|right|Salle des alternateurs de la centrale électrique de Saint-Denis en 1912]]
« ''La misère est grande dans la ville des rois de France. On compte plus de 4000 chômeurs. Des milliers de Dionysiens vivent dans des foyers insalubres. La tuberculose, la mortalité infantile battent des records (...) C'est dire que le programme du [[Front populaire (France)|Front Populaire]] pour le pain, la paix et la liberté connaît une large approbation (...) Le 5 juin [1936], nous comptons 98 entreprises en grève''» rappelle Auguste Gillot<ref>L'Humanité, 17 juillet 1996</ref> Deux jours plus tard sont signés les [[Accords de Matignon (1936)|Accords de Matignon]].
Des maires [[Parti communiste français|communistes]] sont élus jusqu'en [[1930]] ; le dernier maire, [[Jacques Doriot]], quitta le [[Parti communiste français|Parti communiste]] en [[1934]], il fut révoqué en [[1937]], une liste Front Populaire menée par [[Fernand Grenier]] l'emportant au premier tour le [[20 juin]].
La commune se divise alors en 3 zones :
*une [[zone industrielle]] au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de [[Louis Pasteur|Pasteur]] ; des statues monumentales comme celles de Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'[[Opéra Garnier|Opéra de Paris]])
*la zone résidentielle au nord-ouest composée de grandes cités [[Habitation à loyer modéré|HLM]] que la municipalité a fait construire depuis la Libération
*enfin la zone commerciale au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité.
===Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] <ref> De nombreuses informations sont issues d'une brochure éditée par la municipalité en 2005 pour le soixantième anniversaire de la Libération de la ville. </ref> ===
* [[1940]] : L'armée allemande entre dans la ville le [[13 juin]]. {{formatnum:2897}} soldats domiciliés à Saint-Denis sont faits prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du [[Parti populaire français]] de [[Jacques Doriot]]. Dès le [[15 juin]] est recensé un premier acte de sabotage. Le [[25 novembre]], le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du [[Philippe Pétain|Maréchal Pétain]]. Le [[6 décembre]], [[Auguste Delaune]] est arrêté pour acte de Résistance et interné au camp d'[[Aincourt]], dont il s'évade avant d'être repris puis torturé à mort en [[1943]].
* [[1941]] : Le [[27 février]], un soldat allemand est jeté dans le [[canal Saint-Denis]] par deux personnes. Le [[14 mai]] est organisée la première rafle de [[juif]]s par la [[Préfecture de Police]]. Le [[15 mai]], la direction clandestine du [[Parti communiste français|Parti communiste]] appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera des membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « [[Libération Nord]] ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le [[13 décembre]] est arrêté [[Marcel Paul]], qui deviendra plus tard ministre du général [[De Gaulle]].
* [[1942]] : Le [[14 avril]], un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement à l'Occupation et porte la durée du travail à 60 heures par semaine. Le [[29 mai]], les [[juif]]s de la ville doivent porter l'[[étoile jaune]]. En octobre, plusieurs [[grève]]s ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'[[Allemagne]].
* [[1943]] : Le [[23 mars]], [[Désiré Lelay]], ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat [[Confédération générale du travail|CGT]] de la [[métallurgie]] meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le [[27 mai]], [[Jean Moulin]] tient la première réunion du [[Conseil national de la Résistance]] où l'on trouve [[Auguste Gillot]], élu conseiller municipal en [[1937]]. Le [[14 juillet]], une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, 35 jeunes sont emprisonnés.
* [[1944]] : Les [[21 avril]], [[22 juin]], [[2 août]] et [[7 août]], la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera 355 morts et plusieurs centaines de sinistrés. Le [[17 août]], Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la [[résistance (politique)|résistance]] de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 [[Francs-tireurs et partisans]] de [[Roger Sémat]]. Le [[18 août]], des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de [[Pleyel]] sont placés sous surveillance de la [[résistance (politique)|résistance]]. La mairie est prise le [[20 août]] à 8 heures du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par [[Fernand Vanhollebeke]]. Le [[27 août]], les troupes du [[Philippe de Hauteclocque|général Leclerc]] entrent dans la ville.
===Après guerre===
Après la Libération, Saint-Denis connaît, comme l'ensemble du pays, un important développement économique, marqué notamment par la présence d'une grande variété d'industries (métallurgie, machines outils, arts graphiques entre autres ) et de nombreux grands établissements, à commencer par l'usine à gaz du Landy.
[[Image:Paris8.JPG|right|thumb|Entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis, en 1981]]
Prenant la suite de certaines des entreprises de la première époque industrielle de Saint-Denis, on trouve ainsi des entreprises comme Jeumont Schneider, Thomson, Nozal, Cazeneuve ou encore Languepin. Saint-Denis accueille également un établissement de la SEITA, et plusieurs entreprises du secteur de la presse, comme l'imprimerie du journal ''Le Monde'' ou l'entreprise Paris Print Impression.
Le développement économique et démographique (la ville compte près de 100 000 habitants en 1968) s'appuie aussi, comme cela a été vu plus haut, sur la réalisation de très nombreux logements sociaux, notamment par résorption des bidonvilles situés dans certains quartiers. Entre 1948 et 1973, on construit ainsi plus de 10 000 logements HLM à Saint-Denis.
Toutefois, la ville est touchée de plein fouet par la [[crise économique]] dans les années 1970 et 1980. Attirés par le faible coût des loyers, et la proximité de la capitale, de nombreux immigrés s'y installent. La Plaine Saint-Denis qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe devient la plus grande friche industrielle du continent.
En 1980, Saint-Denis accueille sur son territoire la jeune [[Université de Paris VIII]] qui, fondée peu après 1968 dans le Bois de Vincennes, vient d'en être délogée ''manu militari''. On lui octroie l'emplacement d'un IUT, aussitôt rasé, et on reconstruit en hâte des locaux modernes.
===Après 1998===
Depuis l'inauguration du [[Stade de France]], inauguré le {{Date|28|janvier|1998}}, la ville qui avait connu un grave déclin économique est de nouveau en plein essor, notamment dans le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact [[Coupe du monde de football 1998|Coupe du Monde 1998]]. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : [[communauté d'agglomération Plaine Commune|Plaine Commune]]. Cette structure regroupe depuis 2005 huit villes: Saint-Denis, [[Aubervilliers]], [[Villetaneuse]], [[Pierrefitte-sur-Seine]], [[Épinay-sur-Seine]] (membres fondateurs), [[L'Île-Saint-Denis]], [[Stains]] (depuis 2003) et [[La Courneuve]] (depuis 2005). D'abord présidée par le maire de [[Villetaneuse]] [[Jacques Poulet]], [[Plaine Commune]] est dirigé depuis janvier [[2005]] par [[Patrick Braouezec]], [[député]] et ancien [[maire]] de Saint-Denis.
Au-delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent de la [[Coupe du monde de football 1998|Coupe du Monde 1998]], comme la prolongation de la [[Ligne 13 du métro de Paris|ligne 13]] du métro vers [[Saint-Denis - Université (métro de Paris)|Saint-Denis - Université]].
L'expérience des multiples compétitions tenues depuis la [[Coupe du monde de football 1998|Coupe du Monde 1998]] sont un atout pour la candidature de Paris aux [[Jeux Olympiques d'été de 2012]], dans laquelle la ville est très impliquée. Hélas, l'échec de la candidature française a compromis l'implication de l'État dans certaines opérations, comme les tramways en projets vers Sarcelles et Villetaneuse.
En novembre [[2003]], Saint-Denis a accueilli avec [[Paris]] le deuxième [[Forum social européen]].
Le {{Date|26|mars|2006}}, un scrutin illégal mais soutenu par la plupart des chefs de file de la gauche était organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Ce scrutin jugé illégal par le tribunal administratif de [[Cergy]] le 23 février, a été organisé par le maire communiste de Saint-Denis, [[Didier Paillard]] et soutenu par des personnalités comme [[François Hollande]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), [[Marie-George Buffet]] ([[Parti communiste français|PCF]]), [[Dominique Voynet]] ([[Les Verts (France)|Verts]]), [[Olivier Besancenot]] (LCR), [[Arlette Laguiller]] ([[Lutte ouvrière|LO]]), [[Danielle Mitterrand]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) et [[Mouloud Aounit]] ([[MRAP]]). <ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20060326.WWW000000010_saint_denis_referendum_sur_le_vote_des_etrangers.html "Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs"], [[Le Figaro]], 26 mars 2006</ref>
En septembre-octobre 2007, Saint-Denis a accueilli la Coupe du monde de Rugby.
==Démographie==
{{DemogFR | 1793=5 642 | 1800=3 955 | 1806=223 | 1821=5 569 | 1831=9 618 | 1836=9 332 | 1841=10 338 | 1846=10 597 | 1851=13 688 | 1856=15 930 | 1861=22 052 | 1866=26 117 | 1872=31 983 | 1876=34 908 | 1881=43 895 | 1886=48 009 | 1891=50 992 | 1896=54 432 | 1901=60 808 | 1906=64 790 | 1911=71 759 | 1921=76 358 | 1926=79 872 | 1931=82 412 | 1936=78 401 | 1946=69 939 | 1954=80 705 | 1962=94 264 | 1968=99 268 | 1975=96 132 | 1982=90 829 | 1990=89 988 | 1999=85 832| date1=2005 | pop1=95 800<ref>[http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/grandes-villes.htm#S Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes]</ref> |
| sansdoublescomptes=1962 }}
Sources : <ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref>{{,}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref>
==Économie==
De [[1975]] à [[1995]], Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la [[Plaine Saint-Denis]]. Le développement des studios [[audiovisuel]]s - le territoire est principal centre national de production [[audiovisuel]], ne peut compenser cette hémorragie.
Une prise de conscience intercommunale amènera à la création de [[communauté d'agglomération Plaine Commune|Plaine commune]], qui sera très fortement dynamisée par la construction du [[Stade de France]].
Fin [[2004]], l'installation de nouvelles entreprises tertiaires notamment autour du [[Stade de France]] se traduit par l’existence de 60000 emplois publics et privés sur la ville, ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle. En 10 ans, Saint-Denis compte 462 entreprises de plus (+ 23 %), dont de nombreux établissements de services : SNCF, Afnor, Generali, Arcelor… et un fort nombre d'établissements de santé (Afssaps, Agence de biomédecine, Haute autorité de santé, Établissement français du sang…). Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés provenant d'autres zones et le taux de [[chômage]] de la ville reste très fort (17 % début [[2005]], 4200 RMIstes en 2006).
Au [[festival de Cannes 2005]], le réalisateur et producteur [[Luc Besson]] annonce avoir bouclé le financement de la [[Cité du cinéma]], pôle professionnel du [[cinéma]], qui doit être l'équivalent hexagonal de [[Cinecittà]] à [[Rome]] ou [[Pinewood]] à [[Londres]]. L'ouverture du pôle, sur l'ancien site EDF du Quartier Pleyel est prévue pour [[2007]].
Le [[budget]] municipal s'est élevé en [[2005]] à 183 millions d'euros.
===Transports===
====Infrastructures de transport====
La ville est desservie par les autoroutes [[Autoroute française A1|A1]] et [[Autoroute française A86|A86]]. Elle se trouve sur les routes nationales [[Route nationale 1 (France)|1]], [[Route nationale 14|14]] et [[Route nationale 186|186]].
La [[Seine]] forme la limite ouest de la Commune, et le [[Canal Saint-Denis]] sépare le centre historique de la ville, de [[la Plaine Saint-Denis]]. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton.
====Transports en commun====
La ville est desservie par plusieurs lignes majeures de transports, par le chemin de fer et la [[gare de Saint-Denis|gare historique]], puis notamment depuis 1992 ([[Ligne 1 du tramway parisien|tramway T1]]) et surtout 1998 (prolongement de la ligne 13 à [[Saint-Denis - Université (métro de Paris)|l'Université Paris-8]], nouvelles [[gare de La Plaine - Stade de France|stations RER B]] et [[Gare du Stade de France - Saint-Denis|D]] à proximité du stade…), les transports publics lourds dans la ville restent incomplets. Les quartiers résidentiels de l'Est restent à l'écart et les liaisons avec les villes environnantes difficiles. <ref> Site de Plaine Commune : http://www.plainecommune.fr/page/p-119/art_id-308/ </ref>
Le prolongement de la [[Ligne 12 du métro de Paris|ligne 12]] en 2010, station [[Proudhon - Gardinoux (métro de Paris)|Proudhon - Gardinoux]] à la [[Plaine Saint-Denis]], en limite d'[[Aubervilliers]] puis, en 2012 à [[Mairie d'Aubervilliers (métro de Paris)|Mairie d'Aubervilliers]]) feront disparaître un point noir.
Toutefois la [[Ligne 13 du métro de Paris|ligne 13]], principale desserte de la ville très surchargée et cause de nombreuses protestations des riverains. L'intégration de l'une des deux branches nord de la ligne dans la [[ligne 14 du métro de Paris]] est envisagée, ainsi qu'une solution alternative qui verait la ligne 14 prolongée de manière autonome, de manière à croiser les deux branches de la ligne 13 et lui donner une correspondance. Ces hypothèses ne sont malheureusement pas financées, et leur réalisation demeure très incertaine. La ligne risque donc de rester invivable longtemps aux heures de pointe. Son prolongement vers [[Stains]] n'est pas envisagée dans un horizon prévisible, compte tenu de cette saturation.
Le prolongement vers [[Gennevilliers]] par l'Île-Saint-Denis du [[Ligne 1 du tramway parisien|T1]] vers 2010 permettra enfin d'ouvrir une vraie liaison avec le département voisin des [[Hauts-de-Seine]] et la ville de [[Gennevilliers]] (par [[l'Île-Saint-Denis]]).
La réalisation du [[Ligne Tram'y du tramway parisien|tramway dit Tram'y]] au départ de la Porte de Paris vers [[Épinay-sur-Seine|Épinay]] et [[Villetaneuse]] s'engage en 2008, mais la section sud de ce projet, entre la Porte de Paris à Saint Denis, le quartier du Franc Moisin et du [[Stade de France]] vers la [[gare Évangile]] du [[Ligne E du RER d'Île-de-France|RER E]] dans le quartier de la Porte d'Aubervilliers demeure très incertaine, car non étudiée.
La réalisation du [[Tramway Saint-Denis - Garges-Sarcelles]] entre la [[Marché de Saint-Denis (station tramway de Paris)|Place du 8 mai 1945]], [[Pierrefitte-sur-Seine]] et la [[Gare de Garges - Sarcelles]] va débuter à la fin 2008.
Les transports collectifs lourds de la ville et au-delà du département vont s'améliorer à moyen terme, mais resteront sans doute longtemps insuffisants.
==Administration==
[[Image:Saibntdenis.PNG|150px|left|thumb|Logo actuel de la ville]]
[[Image:Mairie de Saint-Denis 93.jpg|right|thumb|L'Hôtel de Ville de Saint-Denis]]
===Intercommunalité===
Saint-Denis est membre-fondateur de la [[communauté d'agglomération Plaine Commune]], qui s'étend sur huit villes, et joue un rôle économique fondamental aux portes de [[Paris]].
===Situation administrative===
La ville est chef-lieu de trois cantons :
* Le [[canton de Saint-Denis-Nord-Est]] est formé d'une partie de Saint-Denis (47 886 habitants);
* Le [[canton de Saint-Denis-Nord-Ouest]] est formé d'une partie de Saint-Denis (27 159 habitants);
* Le [[canton de Saint-Denis-Sud]] est formé d'une partie de Saint-Denis ainsi que d'une partie de [[Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)|Saint-Ouen]] et de la commune de [[L'Île-Saint-Denis]] (31 615 habitants).
Après avoir été le siège d'un arrondissement de l'ancien [[département de la Seine]], la ville est à nouveau le chef-lieu d'un [[Arrondissement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis]], depuis le décret N°93-259 du 26 février 1993.
===Liste des maires successifs===
[[Image:Didier Paillard @2ndes assises Porte de paris.JPG|thumb|300px|Didier Paillard (en haut à droite), lors des ''Secondes assises de la Porte de Paris'', le 19 avril 2008]]
La ville est gérée par des maires [[Parti communiste français|communistes]] depuis la [[Libération (histoire)|Libération]]. Elle l'était depuis (au moins) 1930 avec [[Jacques Doriot]], avant qu'il ne soit exclu du [[Parti communiste français|PCF]] et qu'il évolue vers la [[Collaboration]]. Doriot ayant été contraint à la démission en 1937, le communiste et futur résistant [[Fernand Grenier]] reconquiert la ville (et le siège de député).
{{EluDebut |Titre= Liste des maires successifs de Saint-Denis<ref>[http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=1390 Liste des maires de Saint-Denis] sur ''www.francegenweb.org''</ref>}}
{{Elu |Début=11 décembre 2004 |Fin= 2014 |Identité=[[Didier Paillard]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] | Qualité=conseiller général }}
{{Elu |Début=1991 |Fin= 2004 |Identité=[[Patrick Braouezec]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] | Qualité=député }}
{{Elu |Début=1971 |Fin= 1991 |Identité=[[Marcelin Berthelot (homme politique)|Marcelin Berthelot]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] | Qualité=député }}
{{Elu |Début=1944 |Fin= 1971 |Identité=[[Auguste Gillot]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] | Qualité= }}
|-
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{|border="0"
{{boîte déroulante
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|alignB=center
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|couleurFondB=green
|titre=Suite de la liste des maires (De [[1720]] à [[1944]])
|label=
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|contenu=
{{ÉluDébut |Titre=}}
{{Elu |Début=1939 |Fin= 1944 |Identité=Marcel Marschall |Parti=[[Parti populaire français|PPF]] | Qualité= }}
{{Elu |Début=1937 |Fin= 1939 |Identité=[[Fernand Grenier]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] | Qualité= }}
{{Elu |Début=1931 |Fin= 1937 |Identité=[[Jacques Doriot]] |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] | Qualité= }}
{{Elu |Début=1930 |Fin= 1931 |Identité=Gaston Venet |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1925 |Fin= 1930 |Identité=Camille Vuillaume |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1925 |Fin= 1925 |Identité=Louis Laporte |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1922 |Fin= 1925 |Identité=Gaston Philippe |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1921 |Fin= 1922 |Identité=Emile Connoy |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1912 |Fin= 1921 |Identité=Gaston Philippe |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1904 |Fin= 1912 |Identité=Alexandre Adam |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1900 |Fin= 1904 |Identité=Ernest Thivet-Hanctin |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1896 |Fin= 1900 |Identité=Denis Quintainne |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1894 |Fin= 1896 |Identité=Victor Menand |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1892 |Fin= 1894 |Identité=Albert Joseph Walter |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1890 |Fin= 1892 |Identité=Pierre Devoluet |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1889 |Fin= 1890 |Identité=Victor Masse |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1888 |Fin= 1889 |Identité=Emile Revest |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1886 |Fin= 1888 |Identité=Henri Leroy |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1884 |Fin= 1886 |Identité=Jean-François Moreaux |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1878 |Fin= 1884 |Identité=Auguste Gibault |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1876 |Fin= 1878 |Identité=Charles Thomas |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1874 |Fin= 1876 |Identité=Clovis Floquet |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1872 |Fin= 1874 |Identité=Jean-François Moreaux |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1871 |Fin= 1872 |Identité= Karrer-Combrun |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1870 |Fin= 1871 |Identité=Jean-François Moreaux |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1870 |Fin= 1870 |Identité=Auguste Gibault |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1849 |Fin= 1870 |Identité=Hilaire Giot |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1848 |Fin= 1849 |Identité=Adrien Pierre Le Roy Des Barres |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1837 |Fin= 1848 |Identité=Victor Brisson |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1830 |Fin= 1837 |Identité=Sébastien Boye |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1826 |Fin= 1830 |Identité=Ange Chambaut |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1824 |Fin= 1826 |Identité= Bardet |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1824 |Fin= 1824 |Identité=Ange Chambaut |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1821 |Fin= 1824 |Identité=Jean-Baptiste Duplessis |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1816 |Fin= 1821 |Identité=Gabriel Benoist |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1815 |Fin= 1816 |Identité=Casimir Turpigny |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1815 |Fin= 1815 |Identité=Gabriel Dezobry |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1814 |Fin= 1815 |Identité=Gabriel Benoist |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1811 |Fin= 1814 |Identité=Louis-François Descemet |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1806 |Fin= 1811 |Identité=Gabriel Dezobry |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1800 |Fin= 1806 |Identité= Tinthoin |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1799 |Fin= 1800 |Identité=Maximilien Besche |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1798 |Fin= 1799 |Identité= Guiard |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1793 |Fin= 1798 |Identité= Minée |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1793 |Fin= 1793 |Identité=Joseph Pollart |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1789 |Fin= 1793 |Identité=Augustin Pelletier |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1772 |Fin= 1789 |Identité=Louis-François Hochereau |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1757 |Fin= 1772 |Identité=Martin Ragot |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1720 |Fin= 1757 |Identité=Jean-Baptiste Le Laboureur |Parti= | Qualité= }}
{{EluFin}}
}}<small></small>
|}
{{ÉluFin}}
Lors des [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]], le [[Parti socialiste (France)|PS]] a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu'il perdit face à la liste d'union de nombreuses forces de gauche, menée par le [[Parti communiste français |PCF]]. Il s'est néanmoins maintenu au second tour, alors que la liste [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] fusionnait avec celle du [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]. Lors du second tour, la liste menée par le maire sortant [[Didier Paillard]] a gagné l'élection au second tour par 51,12 % des exprimés face au [[Parti socialiste (France)|PS]] et à la liste d'union [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] - [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]<ref>Résultats des élections municipales 2008 - 2{{nd}} tour<br />Votants 41,9 %<br />Exprimés 40,3 %<br />Liste [[Didier Paillard|Paillard]] ([[Parti communiste français|PCF]]) - 51,1 % des exprimés - 41 sièges<br />Liste Sali ([[Parti socialiste (France)|PS]]) - 30,6% des exprimés - 8 sièges<br />Liste Ducos-Fonfrède ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) - 18,3 % des exprimés - 4 sièges<br />Source [http://elections.leparisien.fr/elections-municipales-2008/resultats-municipales-cantonales-2008/saint-denis-93200/ Le Parisien].</ref>, qui constituent l'opposition municipale.
===Conseil consultatif des citoyens étrangers===
Dans la lignée du référundum local du {{date|26|mars|2006}}<ref>Ce référundum a été jugé illégal par jugement du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise</ref>, où la municipalité avait consulté la population sur la possibilité de permettre de voter aux élections locales pour les étrangers non-européens<ref>[http://www.lefigaro.fr/france/20060326.WWW000000010_saint_denis_referendum_sur_le_vote_des_etrangers.html « Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs »], ''[[Le Figaro]]'', 26 mars 2006</ref>, le conseil municipal du {{date|17|avril|2008}} a créé un ''Conseil des citoyens étrangers'', composé de dix hommes et dix femmes, désignées par le Conseil Municipal, à raison de 15 représentants pour la majorité municipale et 5 pour l'opposition.
Ce conseil sera consulté sur tous les grands sujets et participera pleinement à l'élaboration de la politique municipale<ref>{{Périodique
| auteur=E.S.
| titre=Saint-Denis : Creation d’un conseil des citoyens étrangers
| date=18 avril 2008
| journal =[[Le Parisien]], édition Seine-Saint-Denis
| ISSN =
| texte=
| consulté le=
| }}</ref>.
==Sécurité==
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Denis (incluant [[L'Île-Saint-Denis]]) <ref>[http://www.seine-saint-denis.pref.gouv.fr/page-commissariats-saint-denis.htm Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissarit de Saint-Denis et son ressort de compétence]</ref> (crimes et délits, chiffres [[2005]]) est de 150,71 actes pour 1000 habitants ce qui est très largement supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (95,67/1000) et avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 19,82 %, le plus bas du département <ref>[http://www.lefigaro.fr/delinquance/seine-saint-denis.html Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis]</ref>.
==Jumelages==
* {{jumelage|Cordoue|Espagne|Spain|année=}}
* {{jumelage|Gera|Allemagne|Germany|année=}}, région de [[Thuringe]].
* {{jumelage|North Lanarkshire|Royaume-Uni|the United Kingdom|année=}}, région du [[North Lanarkshire]]
* {{jumelage|Porto Alegre|Brésil|Brazil|année=}}
* {{jumelage|Sesto San Giovanni|Italie|Italy|année=}}, [[Lombardie]], (banlieue de [[Milan]])
* {{jumelage|Tuzla|Bosnie-Herzégovine|Bosnia and Herzegovina|année=}}
* En projet avec le camp de {{jumelage|Gaza|Palestine|Palestine|année=}}
De plus la ville a entrepris des programmes d'aide et de coopération avec
* {{jumelage|Larbaa Nath Irathen|Algérie|Algeria|année=}}
* {{jumelage|Tiznit|Maroc|Morocco|année=}}
* {{jumelage|Djélébou|Mali|Mali|année=}}
* {{jumelage|Karakoro (Mali)|Mali|Mali|année=|ville=Karakoro}}
* {{jumelage|Sahel (Mali)|Mali|Mali|année=|ville=Sahel}}
==Monuments et lieux touristiques==
[[Image:Saint-denis Ursulines.JPG|thumb|Le tympan du portail de l'ancien couvent des Ursulines<br />Ce couvent a été construit en 1644, sur des plans attribués à [[François Mansart]] pour la [[congrégation]] des Ursulines, qui était arrivée à Saint-Denis en 1628. <br />L'église, trois ailes du cloître et une partie des bâtiments claustraux ayant été démolis à la fin du {{s|XIX}}, ce qui restait de l'ancien monastère fut aménagé en logements et vendu en copropriété.]]
* La [[Basilique de Saint-Denis|Basilique]] du {{XIIe siècle}}, nécropole des [[Monarques de France|rois de France]] - première église de [[Architecture gothique|style gothique]] au monde, elle est à la fois une église [[cathédrale]], [[abbatiale]] et [[Roi|royale]].
* Le [[Stade de France]]. Inauguré en janvier [[1998]], il contient 80 000 places, et accueille des matches de [[football]] (finale de la [[Coupe du monde de football 1998|coupe du monde 1998]]), de [[rugby]], des compétitions d'[[athlétisme]] et des concerts.
* La [[Maison d'éducation de la Légion d'honneur]], à côté de la Basilique, assure l'enseignement des jeunes filles, petites filles et arrières-petites filles de personnes décorées de la légion d'honneur ou de l'ordre du mérite qui le souhaitent. Il occupe le cloître de l'ancienne Abbaye royale de Saint-Denis.
* La Maison des Masques (ou des mascarons), rue de la boulangerie, date de la fin des années 1730 et est aujourd'hui murée et étayée. Son nom vient des quatre visages sculptés qui surplombent chaque fenêtre de l'étage.<br />Classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 janvier 2006, sa réhabilitation est envisagée par une société immobilière spécialisée, qui y aménagera des logements et un commerce<ref>Source : ''Le journal de Saint-Denis'' N°658 du 5 avril 2006</ref>.
* Le portail du couvent des [[Ordre de sainte Ursule|Ursulines]], rue des ursulines, comprenant un splendide tympan orné d'une Vierge à l'Enfant, attribuable à la seconde moitié du {{XVIIe siècle}}.
* Le [[Ordre du Carmel|Carmel]] royal de Saint Denis, qui abrite le [[Musée d'Art et d'Histoire (Saint-Denis)|Musée d'Art et d'Histoire]] de la ville.
* Le musée d'orfèvrerie Christofle détenant une collection de plus de 2000 pièces d'orfèvrerie créées par Christofle depuis 1830.
* Un bâtiment anodin mais symbolique sur le quai de Seine juste en face de l'[[Île-Saint-Denis]], la ''Maison Coignet''. Il est le premier bâtiment en béton armé de France. En l'absence de tout usage, il est très dégradé.
* Le siège du quotidien [[l'Humanité]], conçu par l'architecte brésilien [[Oscar Niemeyer]] à proximité de la [[Basilique de Saint-Denis|Basilique]], est remarquable par la plasticité de ses façades ondulantes, par la mise en œuvre du béton, et par la place qu'il occupe dans l'architecture contemporaine<ref>Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Préfet d'Île-de-France 2007 - 587 du 23 avril 2007.</ref>.
'''Ville fleurie :''' 2 fleurs [[Image:Ville fleurie.svg]] [[Image:Ville fleurie.svg]] renouvellées en 2007 <ref>{{Lien web
|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P93.htm
|titre=Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Seine Saint Denis
|auteur=
|année=
|éditeur=
|consulté le=18 juin 2008
}}</ref>.
==Personnalités liées à la ville==
[[Image:Abbot Suger.jpg|thumb|L'Abbé Suger, dans un manuscrit ancien]]
[[Image:Didier Daeninckx (Huma 2006).jpg|thumb|upright=0.7|Didier Daeninckx]]
* ville de l'[[Suger de Saint-Denis|abbé Suger]], fondateur de l'architecture gothique
* [[Louise de France]], fille de [[Louis XV]], prieure du [[Ordre du Carmel|Carmel]] de Saint-Denis (aujourd'hui [[Musée d'Art et d'Histoire (Saint-Denis)|Musée d'Art et d'Histoire]]) sous le nom de ''Mère Thérèse de Saint-Augustin''.
* [[Robert de Cotte]], architecte français.
* [[Pierre Abélard]], philosophe et théologien.
* [[Mathieu Béroalde]], écrivain, théologien et chronologiste français.
* [[Jules Védrines]], pionnier de l'aviation et as du pilotage français, né 71 avenue du Président Wilson à la [[Plaine Saint-Denis]]
* Cité natale de [[Paul Éluard]] et de l'affichiste et dessinateur [[Francisque Poulbot]]. [[Pierre Degeyter]], compositeur et auteur de « l'Internationale » y vécut et y mourut en [[1932]].
* Les peintres Louis-Gabriel Moreau, [[Albert Lebourg]], Lépine, Georges Michel, [[Claude Monet]], [[Paul Signac]], [[Maurice Utrillo]] y habitèrent.
* [[Auguste Gillot]], maire de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] de [[1944]] à [[1971]], et ancien membre du [[Conseil national de la Résistance]].
* [[Homère Robert]], né à [[La Bazoche-Gouët]], premier maire de [[Villeneuve La Garenne]] a passé son enfance à Saint-Denis.
* [[Didier Daeninckx]], écrivain français.
* [[Malamine Koné]], styliste et créateur de la marque [[Airness]].
* [[JoeyStarr]] et [[Kool Shen]], du groupe [[NTM]].
* [[Grand Corps Malade]], slameur.
* [[Djamel Bensalah]], réalisateur.
* [[Samira Bellil]], écrivaine et féministe.
* [[Grégory Cerdan]], [[Olivier Thomas (footballeur)|Olivier Thomas]], footballeurs.
* [[Jean-Louis Costes]], musicien
== Culture et loisirs ==
[[Image:Universite paris 8.jpg|right|thumb|Entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis, en 1998]]
* L'[[Université de Paris VIII]], spécialisée dans les Sciences de la culture, accueille 21000 étudiants, 1100 enseignants-chercheurs et 40 centres de recherches
* Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis (UASD)
* Théâtre [[Gérard Philipe]] Centre Dramatique National dirigé par [[Alain Ollivier]]<ref>[http://www.theatregerardphilipe.com/ Site du TGP]</ref>
* Association Génération NTM <ref>[http://www.gntm.org Site de Génération NTM.]</ref>
* La [[compagnie DCA]] de [[danse contemporaine]] de [[Philippe Decouflé]]
* [[Musée d'Art et d'Histoire (Saint-Denis)|Musée d'Art et d'Histoire]] : fonds exceptionnel sur la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] et [[Paul Éluard]].
* [[Art et Essai|Cinéma d'art et d'essai]] l'[[Écran]].
* Salle de concert « la ligne 13 »
* La ''[[Fête des Tulipes]]'', en avril de chaque année
* La Fête de la ville a lieu le week-end le plus proche de la saint Denis, le [[9 octobre]]
* Festival de Musique, en juin, parmi les plus renommés de France
* Festival Metis, vers mars
* Théâtre de la Belle Étoile, qui accueille en résidence la Compagnie Jolie Môme <ref>[http://www.cie-joliemome.org/ Site officiel.]</ref>
* [[Café culturel]], lieu de concerts et d'expositions
* Espace d'exposition ADADA
* Les Nuits du vendredi, animations nocturnes une fois par mois
* Les réserves du [[Musée des Arts et Métiers]] de la rue Saint-Martin à Paris.
=== Sports ===
* Le [[Stade de France]] accueille de grandes compétitions de football, le [[Modèle: Tournoi des six nations|Tournoi des Six Nations]], divers événements ou concerts
* En [[2007]], la ville a accueilli la [[Coupe du monde de rugby 2007|Coupe du Monde de rugby]]
* Meeting annuel d'athlétisme, premier au monde par son affluence
* Semi-[[Marathon (sport)|marathon]] annuel, la « Voie Royale »
* Plus de 10 % de la population est inscrite dans un club de la ville, pour pratiquer un vaste éventail de sports dans les salles dédiées de la ville.
=== Produits locaux ===
[[Image:Miel béton.JPG|thumb|right|150px|Miel béton]]
Du « miel béton » est produit à Saint Denis par le parti poétique<ref>[http://www.parti-poetique.org/parti-poetique2.html Site officiel.]</ref>
== Notes et références ==
{{Références|colonnes = 2}}
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Cimetière de Saint-Denis]]
* [[Liste des maires de la Seine-Saint-Denis]]
* [[Communes de la Seine-Saint-Denis]]
* [[Basilique de Saint-Denis]]
* [[Centre hospitalier de Saint-Denis ]]
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage
| titre=Huit villes à découvrir en [[Île-de-France]] : Plaine Commune
| éditeur=Vendredi Treize éditions
| auteur= Jacques Grossard
| collection=Urban's guide
| année=2007
| lieu=Neuilly-sur-Seine
| pages=96
| isbn=978-2-9530241-0-4
| présentation en ligne=http://www.vendreditreize.fr/parution.htm
}}
*''Guide du Routard de la banlieue''
*''Atlas historique de Saint-Denis, des origines au {{s-|XVIII|e}}'', sous la direction de Michel WYSS, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris, 1996
*{{Ouvrage
|titre=Histoire de Saint-Denis
|éditeur=Privat
|auteurs=Sous la direction de Roger Bourderon et de Pierre de Peretti
|collection=Pays et villes de France
|année=1988
|isbn=2-7089-8270-2
|commentaire=
}}
* {{Ouvrage
| collection =État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle
| titre =Saint-Denis : notice historique et renseignements administratifs
| éditeur =Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain)
| auteur =
| année = 1902
| lieu = Paris
| publi =
| pages = 323
| isbn =
| oclc =
| commentaire =
| lire en ligne=http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2100379.r=%C3%A9tat+des+communes+saint-denis.langFR
}}
=== Liens externes ===
{{Commons|Category:Saint-Denis, Seine-Saint-Denis|Saint-Denis}}
* {{fr}} [http://www.ville-saint-denis.fr/ Le site officiel de la Ville]
* {{fr}} [http://www.saint-denis.culture.fr Saint-Denis, une ville au Moyen Age]
* {{fr}} [http://comiteporteparis.spaces.live.com/ Massacre à la bétonneuse: Aménagement de la ZAC Porte de Paris]
{{Banlieue de Paris}}
{{Portail|Seine-Saint-Denis|Île-de-France}}
[[Catégorie:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|*]]
[[Catégorie:Plaine Commune]]
[[af:Saint-Denis]]
[[bg:Сен Дьони]]
[[ca:Saint-Denis]]
[[ceb:Saint-Denis, Seine-Saint-Denis]]
[[cs:Saint-Denis]]
[[da:Saint-Denis]]
[[de:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]]
[[en:Saint-Denis]]
[[eo:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]]
[[es:Saint-Denis]]
[[fi:Saint-Denis]]
[[id:Saint-Denis, Seine-Saint-Denis]]
[[it:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]]
[[ja:サン=ドニ]]
[[lt:Sen Deni]]
[[nl:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]]
[[nn:Saint-Denis]]
[[nov:Sankte-Denis]]
[[pl:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]]
[[pt:Saint-Denis (França)]]
[[ro:Saint-Denis]]
[[ru:Сен-Дени]]
[[sl:Saint-Denis, Seine-Saint-Denis]]
[[sr:Сен Дени]]
[[sv:Saint-Denis]]
[[vi:Saint-Denis]]
[[vo:Saint-Denis (Fransän)]]
[[zh:聖但尼 (塞納-聖但尼省)]]