Saint-Germain-en-Laye 30337 31729141 2008-07-20T13:40:08Z Pj44300 126990 {{voir homonymes|Saint-Germain}} {{coord|48|53|50|N|2|05|30|E|region:Fr_type:city_scale:100000|display=title}} {{Communefra|nomcommune=Saint-Germain-en-Laye |image=[[Image:Saint-Germain-en-Laye Mairie01.jpg|320px]] <br /><small>Hôtel de ville</small> |région={{Région Île-de-France}} | département={{Département Yvelines}}<br/>([[sous-préfecture]]) | arrondissement=[[Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]]<br/>([[chef-lieu]]) | canton=[[chef-lieu]] de deux cantons<br />[[canton de Saint-Germain-en-Laye-Nord|Saint-Germain-en-Laye-Nord]] et <br />[[canton de Saint-Germain-en-Laye-Sud|Saint-Germain-en-Laye-Sud]] | insee=78551| cp=78100 |maire=[[Emmanuel Lamy]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) |mandat=[[1999]]-[[2014]] |intercomm=''sans'' |longitude=2.093893 |latitude=48.898958 |alt moy=78 m |alt mini=22 m |alt maxi=107 m| hectares=4 827| km²=48,27 | sans= 41 100| date-sans=[[2005]] | dens=851 |nomhab=Saint-Germanois|siteweb=[http://www.saint-germain-en-laye.fr/index.html www.saint-germain-en-laye.fr] |géoloc=non}} '''Saint-Germain-en-Laye''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située à vingt kilomètres environ à l'ouest de [[Paris]] dans le [[départements français|département]] des [[Yvelines]] et la [[régions françaises|région]] [[Île-de-France]]. La ville de Saint-Germain-en-Laye a une histoire très ancienne et très riche, liée à la présence du [[Château de Saint-Germain-en-Laye|château]], qui fut la résidence des rois de France jusqu'à ce que [[Louis XIV de France|Louis XIV]] décide de le quitter pour [[Château de Versailles|Versailles]], et à la [[Forêt de Saint-Germain-en-Laye|forêt]], ancien domaine de chasse des rois. Elle est aujourd'hui le siège d'une [[sous-préfecture]] des Yvelines et est devenue une ville résidentielle très recherchée, au caractère international marqué. Les [[gentilé|habitants]] en sont les ''San-Germanois'' ou les ''Saint-Germanois''. ==Géographie== {{Fragéoloc78| 2.091389 | 48.896944 | desc=Position de Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines}} La commune de Saint-Germain-en-Laye, située dans le nord-est des Yvelines, est, avec plus de 4&thinsp;800 hectares, la plus vaste du département (la troisième d'Île-de-France après Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de la [[Seine]] en grande partie couverte par la [[Forêt de Saint-Germain-en-Laye|forêt domaniale du même nom]]. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la [[Seine]] de 60 mètres environ et d'où la vue s'étend sur une grande partie de l'ouest parisien. Les communes limitrophes en sont [[Maisons-Laffitte]] au nord-est, [[Le Mesnil-le-Roi]] à l'est, [[Le Pecq]] au sud-est, [[Mareil-Marly]] au sud, [[Fourqueux]] au sud-sud-ouest, [[Chambourcy]], au sud-ouest, [[Poissy]] à l'ouest et [[Achères (Yvelines)|Achères]] en couronne du nord-ouest au nord-nord-est. Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à 90 mètres à l'emplacement du château. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à 50 à 60 mètres en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ 25 mètres dans la plaine agricole d'Achères. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée du [[ru de Buzot]], empruntée partiellement par le RN 13 et franchie en viaduc par la [[Grande ceinture Ouest|ligne de grande ceinture]], et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de 100 mètres environ à la colline d'Hennemont. {{panorama2|Panorama Saint-Germain-en-Laye 001.jpg|1500px|Vue panoramique depuis la terrasse du château, en direction de l'est :<br/>- à gauche, le viaduc de la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne RER]] entre [[gare de Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]] et [[Gare du Vésinet - Le Pecq|Le Vésinet - Le Pecq]], plus loin, le pont sur la Seine de l'[[autoroute française A14|autoroute A14]] et dans le fond la butte-témoin boisée de [[Cormeilles-en-Parisis]] - au centre, le pont Georges Pompidou au [[Le Pecq|Pecq]] et, à l'horizon, [[La Défense]] - à droite, à l'horizon, le [[mont Valérien]] et les hauteurs de [[Rueil-Malmaison]], [[La Celle-Saint-Cloud]], [[Louveciennes]] et [[Marly-le-Roi]] dans la [[forêt de Marly]]}} === Hydrographie === [[Image:Saint-Germain-en-Laye - forêt Cassini.jpg|thumb|right|250px|Saint-Germain-en-Laye et sa forêt dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini)]] On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du [[ru de Buzot]], ruisseau affluent de la Seine de 9 km de long dont le cours orienté ouest-est traverse la partie sud de la commune<ref>[http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/courdo/htm/F7125000.php?cg=F7125000 Le ru de Buzot sur le site du Sandre]</ref>. Ce ru est en grande partie canalisé et enterré. Le fond du vallon est emprunté par la déviation de la RN 13. La commune n'est pas directement riveraine de la Seine, mais dans sa partie nord nord-est, la limite communale s'approche très près du fleuve. La commune est séparée de ce dernier par une étroite bande rattachée à la commune d'Achères et parfois par d'anciennes îles rattachées administrativement aux communes de la rive droite (Conflans-Sainte-Honorine, Herblay, La Frette-sur-Seine). Quelques étendues d'eau, issues d'anciennes exploitations sablières, se trouvent dans le nord de la commune, dont l'étang du Corra. === Géologie === Le sous-sol de Saint-Germain-en-Laye, comme dans le reste de l'Île-de-France, est constitué d'un empilement de couches [[Roche sédimentaire|sédimentaires]] de l'ère [[Tertiaire (géologie)|tertiaire]], quasi horizontales, reposant sur assise de craie de l'ère secondaire, couches entaillées par la vallée de la Seine et celle du [[ru de Buzot]]. Les couches affleurant à Saint-Germain-en-Laye, au niveau de la ville, sont de haut en bas <ref>Carte géologique de la France, feuille Versailles, 1/50 000, BRGM.</ref> : * le [[calcaire]] de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien), environ cinq mètres d'épaisseur, affleurant dans le centre de la ville ainsi que vers l'ouest en limite de Poissy, * les [[sable]]s de Beauchamp du [[Bartonien]] inférieur (Auversien), présents surtout sous le centre ancien de la ville et la partie nord de la forêt sur environ huit mètres d'épaisseur, * le [[Calcaire lutétien|calcaire grossier]] du [[Lutétien]] (environ 80 millions d'années) d'environ quinze mètres d'épaisseur Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille<ref>Ce calcaire a servi notamment à la construction du mur de soutènement de la Terrasse.</ref> dans de nombreuses carrières, notamment dans les communes limitrophes de Poissy et du Mesnil-le-Roi (Carrières-sous-Bois), * une couche d'[[argile]] (Yprésien inférieur) surmontant des marnes du [[Montien]], * la [[craie]] blanche à silex du [[Campanien]] (70 à 80 millions d'années, [[Crétacé]]). Cette couche très épaisse, qui constitue l'assise géologique du secteur, n'est affleurante qu'à la base du coteau (Le Pecq), largement recouverte par des alluvions modernes. L'assise de la forêt de Saint-Germain-en-Laye est formé principalement par des [[terrasse fluviatile|terrasses alluviales]] étagées formées au [[Quaternaire]] à l'intérieur d'un [[méandre]] de la Seine à la suite des variations du niveau de la Manche au cours des glaciations et déglaciations successives. Elles sont formées d'[[alluvion]]s (sables et graviers) anciens au sud (terrasse supérieure), sauf vers l'ouest et le nord-ouest en limite de Poissy et Achères où ces alluvions disparaissent pour laisser affleurer les couches de calcaire sous-jacentes, et d'alluvions plus récentes au nord (terrasse inférieure). ===Occupation du territoire === <div style="float:left"> {| class="wikitable gauche" ! Type d'occupation ! Pourcentage ! Superficie<br /> <small>(en hectares)</small> |----- | align="left" |Espace urbain construit | align="right" |19 % | align="right" |914,16 |----- | align="left" |Espace urbain non construit | align="right" |8 % | align="right" |408,78 |----- | align="left" |Espace rural | align="right" |73 % | align="right" |3599,91 |} </div> Le territoire de la commune est très majoritairement rural (73 %)<ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/mos99/ficmos/mos78551.html Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif]</ref>. L'espace rural correspond en quasi-totalité à l'espace couvert par la [[forêt de Saint-Germain-en-Laye]]. S'y ajoute au nord de la forêt, une partie du « parc agricole d'Achères » (qui appartient à la ville de Paris<ref>[http://www.debatpublic-seineaval.org/participer/reponses-questions.html?id=12 Débat puvblic Seine-Aval (cf question n° 29).]</ref>). L'espace urbain construit représente 19 % du total, soit 914 hectares. Il comprend les zones d'habitation, concentrées dans la partie sud de la commune, soit 340 ha (36 % de l'espace urbain construit), les divers équipements, soit 265 ha (20 %), incluant notamment des surfaces occupée par la [[station d'épuration]] « [[Seine-Aval (station d'épuration)|Seine-Aval]] » du [[SIAAP]] ([[syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne]]), située dans l'extrême nord du territoire communal, les surfaces affectées au transport, 186 ha (14 %), incluant entre autres les installations ferroviaires de l'ancien triage et du [[dépôt de locomotives]] d'Achères, les zones d'activités, 95 ha (7 %), constituée majoritairement de bureaux. L'habitat occupe pratiquement tout l'espace situé entre la forêt et la limite sud de la commune. Il comprend d'une part le noyau historique dense qui s'est progressivement étendu à partir du château jusqu'au bord de la vallée du ru de Buzot. Celle-ci a été urbanisée plus récemment, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, par de grands immeubles collectifs, puis par des lotissements pavillonnaires. La zone urbanisée rejoint celles du Pecq, de Mareil-Marly et de Fourqueux sans discontinuité. On note également quelques cités isolées dans le nord de la commune, la cité du Grand-Cormier dans un triangle ferroviaire au milieu de la forêt, la cité de la Garenne en face de Conflans-Sainte-Honorine et la cité de Fromainville (au nord de Maisons-Laffitte) qui héberge du personnel de la station d'épuration. === Voies de communication === La commune est desservie principalement par deux [[Route nationale de France|routes nationales]], la [[route nationale 13|RN 13]], orientée est-ouest, empruntant une déviation à quatre voies au sud de la ville, qui la relie à Paris d'une part et à Mantes-la-Jolie d'autre part, et la [[route nationale 184|RN 184]] oriente nord-sud qui relie Saint-Germain à [[Conflans-Sainte-Honorine]] et à [[Cergy-Pontoise]] en traversant la forêt dans son axe nord-sud. Ces deux axes se croisent par un carrefour dénivelé au Bel-Air. Les [[autoroute]]s les plus proches ([[autoroute française A13|A 13]] et [[autoroute française A14|A 14]]) sont accessibles par l'échangeur d'Orgeval situé à huit kilomètres environ à l'ouest de la ville. À noter que l'A 14 traverse la commune de Saint-Germain en totalité en souterrain, dans la forêt au nord de l'agglomération, l'échangeur initialement prévu dans la forêt ayant été supprimé sur décision du président [[François Mitterrand]]. Le tracé retenu pour le bouclage de la [[Autoroute française A104|Francilienne]] à l'ouest Paris écorne légèrement le territoire communal dans sa lisière nord mais évite la traversée de la forêt<ref>[http://www.debatpublic-francilienne.org/docs/pdf/CartesMOReunions/CartesMOStGermain.pdf Cartes du bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris sur le site de la commission particulière du débat public]. {{PDF}} Le tracé retenu est indiqué en vert.</ref>. Plusieurs [[Routes départementales de France|routes départementales]] relient Saint-Germain-en-Laye aux communes voisines. Ce sont : * la [[route départementale 308 (Yvelines)|RD 308]] qui relie [[Maisons-Laffitte]] à [[Poissy]] en traversant la forêt dans dans le sens est-ouest et qui croise la RN 184 à la croix de Noailles, * RD 157 qui la relie au [[Le Mesnil-le-Roi|Mesnil-le-Roi]] et [[Maisons-Laffitte]] vers le nord-est, * la [[route départementale 190 (Yvelines)|RD 190]], traversant le centre-ville, qui la relie au [[Le Pecq|Pecq]] vers l'ouest et à [[Poissy]] vers l'est, * la [[route départementale 98 (Yvelines)|RD 98]] qui la relie à [[Saint-Nom-la-Bretèche]] et [[Les Clayes-sous-Bois]] vers le sud. Certaines de ces routes départementales sont exclusivement saint-germanoises : c'est le cas de la RD 284 qui relie le ''carrefour des Loges'' (RN 184 au nord) à l'échangeur avec la RN 13 au sud de la commune et de la RD 99 qui relie cet échangeur avec la RN 13 à l'entrée de [[Mareil-Marly]]. [[Image:Gare de Saint Germain Grande Ceinture - 03-03-06.jpg|thumb|200px|right|La gare de Saint-Germain - Grande-Ceinture]] [[Image:Achères Gare Grand Cormier.jpg|thumb|200px|right|La gare d'Achères-Grand Cormier]] Les communications ferroviaires avec [[Paris]] sont assurées par le [[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]] dont la [[gare de Saint-Germain-en-Laye]] est le terminus ouest. C'est la plus ancienne ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France. Depuis peu, les gares de [[gare de Saint-Germain-en-Laye - Grande-Ceinture|Saint-Germain Grande-Ceinture]] et [[Gare de Saint-Germain-en-Laye - Bel Air - Fourqueux|Saint-Germain - Bel Air - Fourqueux]] ont été rouvertes à l'occasion de la remise en service d'un [[Grande ceinture Ouest|tronçon de la ligne de Grande Ceinture]]. Il est envisagé de rétablir la liaison ferroviaire entre les deux gares, assurée pendant un temps par des navettes électriques. La commune est également traversée d'est en ouest, en plein milieu de la forêt, par la [[Ligne Paris-Le Havre|ligne Paris-Rouen]] qui dessert la gare voyageurs d'[[gare d'Achères - Grand Cormier|Achères - Grand Cormier]] ainsi que le dépôt d'Achères et les faisceaux de l'ancien triage d'Achères. Cette ligne compte deux embranchements, l'un vers le nord en direction de Pontoise et Cergy, l'autre vers le sud en direction de la gare de [[gare de Poissy - Grande-Ceinture|Poissy-Grande-Ceinture]], désaffectée depuis 1936. Parmi ces différentes infrastructures terrestres, plusieurs sont classées au regard de la [[pollution sonore]] des infrastructures de transports terrestres. C'est notamment le cas de l'autoroute A14 (classée en catégorie 1, la plus élevée, mais l'impact réel est relativement limité pour les riverains, cette autoroute étant souterraine dans la plus grande partie de son trajet dans la commune), des routes nationale N184 et N13 (catégorie 2) ainsi que de la ligne ferroviaire Paris-Rouen (catégorie&nbsp;1)<ref>[http://www.yvelines.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/CA_ITT_Saint-Germain-en-Laye_1-25_000_S_Ecran_cle27fc1a.pdf Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Sud]</ref>{{,}}<ref>[http://www.yvelines.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/CA_ITT_Saint-Germain-en-Laye_1-25_000_N_Ecran_cle21277a.pdf Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Nord]</ref>. La RN13 est isolée par des [[mur anti-bruit|murs antibruit]] continus dans le vallon du ru de Buzot. === Climat === Saint-Germain-en-Laye jouit comme toute l'[[Île-de-France]] d'un [[climat océanique]] dégradé. La température moyenne annuelle est de 10,7°C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec 0 à 5°C et les plus chauds, juillet et août avec 20 à 25°C (moyenne journalière). La moyenne des précipitations annuelles est de 695 millimètres<ref>[http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT78 Météo-France - Climatologie]</ref>. La ville a de tout temps été réputée pour son microclimat lié à son site bien exposé, dominant la vallée de la Seine, à proximité de la forêt et abrité des vents dominants d'ouest. Cela lui a valu son surnom de « Montagne du bon air » et son statut de résidence de villégiature. == Héraldique == {{Blason-ville-fr | img1=Blason Saint-Germain-en-Laye.svg | l1=120px | legende1= Armes de Saint-Germain-en-Laye | texte= '''Les armes de Saint-Germain-en-Laye se blasonnent ainsi :'''<br>''d'azur au berceau semé de fleurs de lys , accompagné en chef d'une fleur de lys et en pointe de cette date : 5 7bre 1638, le tout d'or'' '' Le 5 septembre 1638 est la date de naissance de Louis XIV. Ce blason a été accordé à la ville par lettres patentes du 17 août 1820 par le roi [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]]<ref>[http://www.saint-germain-en-laye.fr/cto/as/ci.html#bl Le blason sur le site officiel de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. A la Restauration, la municipalité avait souhaité utiliser le blason aux armes de France et de Navarre (à droite) qui se blasonnent ainsi : ''parti de France moderne et de Navarre, enté en pointe d'argent à la lettre capitale L d'or''. - France moderne : ''d'azur à trois fleurs de lis d'or'' ; - Navarre : ''de gueules aux chaînes d'or posées en pal, en fasce, en sautoir et en orle chargée au coeur d'une émeraude au naturel''. | img2=Blason ville fr Saint-Germain-en-Laye 2 (Yvelines).svg }} ==Histoire== === Étymologie === Selon Bernard Nabonne<ref>Bernard Nabonne, ''Les grandes heures de Saint-Germain-en-Laye'', éd. SFELT, Paris, 1950.</ref>, le nom de nom de Saint-Germain-en-Laye peut se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forêt ». L'origine de « Laye » est controversée : des diverses acceptions, la plus communément admise est celle du mot « laie » qui désigne un « chemin de terre percé dans une forêt » ou, en vieux français, ''lay'', « réserve dans une forêt ». Ce terme dériverait du francique ''laida'' ayant le même sens<ref>Oscar Bloch et Walther von Wartburg, ''Dictionnaire étymologique de la langue française, PUF, 1932, {{ISBN|2-13-048091-8}}</ref>. « Saint-Germain » tient son origine de la construction, par le roi de France [[Robert II de France|Robert II le Pieux]] (972-1031), d'un monastère dédié à saint Germain, probablement saint [[Germain de Paris]], fondateur de l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]]. === Des origines au Moyen Âge === [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Allée couverte de Conflans.jpg|thumb|right|150px|L'allée couverte de Conflans]] Peu de vestiges archéologiques ont été retrouvés dans le territoire de la commune, longtemps occupé par la vaste [[forêt d'Yveline]]. Néanmoins on peut voir, reconstituées dans les fossés du château, des sépultures [[néolithique]]s découvertes dans les environs, dont l'[[allée couverte]] venant de la commune limitrophe de [[Conflans-Sainte-Honorine]]. Au {{s-|VII|e}}, les Francs s'installent dans le vallon du [[ru de Buzot]], où apparaît le domaine de Feuillancourt. [[Saint Érembert]], futur évêque de Toulouse, né à Feuillancourt (''Filiacum Curtis''), participe à la christianisation de la région. Les premiers hameaux se forment à Saint-Léger et Feuillancourt, site confirmé par la découverte en 1925 d'un cimetière mérovingien. Selon la tradition hagiographique, saint Érembert mit fin, miraculeusement, à un incendie en dressant sa houlette devant les flammes<ref>[http://st.erembert.free.fr/guide_etab/st_erembert.htm Saint Érembert sur le site de l'école Saint-Érembert]</ref>. [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Sainte-Chapelle01.jpg|thumb|left|150px|La Sainte-Chapelle de saint Louis]] Au {{s-|XI|e}}, le roi [[Robert II de France|Robert le Pieux]] fonde un petit monastère, dédié à [[saint Germain]], sur le rebord du plateau, avec une église abbattiale consacrée à saint Vincent. Ce monastère est rattaché à l'[[abbaye Notre-Dame de Coulombs|abbaye bénédictine Notre-Dame de Coulombs]] (près de [[Nogent-le-Roi]]). Vers [[1124]], le roi [[Louis VI de France|Louis VI le Gros]] (1081-1137), qui veut imposer son autorité aux seigneurs de l'Île-de-France, fait construire le premier [[château fort]] sur l'emplacement du [[Château de Saint-Germain-en-Laye|château]] actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le village commence à se développer au {{s-|XII|e}}, sous la tutelle du seigneur local qui est le prieur du monastère. Le premier maire est nommé par le prieur vers 1130. En 1223, le roi [[Philippe-Auguste]] fait construire une première chapelle dédiée à Notre-Dame. [[Blanche de Castille]], qui gouverne comme régente de 1226 à 1236, fait aménager la route entre Saint-Germain et Poissy à travers la forêt. [[Louis IX de France|Saint Louis]] agrandit le château et fait construire la Sainte Chapelle achevée en 1238. Cet édifice encore visible actuellement est parfois attribuée, sans preuve, à l'architecte [[Pierre de Montreuil]], auteur de la [[Sainte-Chapelle]] de Paris. En 1286, sous [[Philippe IV de France|Philippe IV Le Bel]], le village devient une [[prévôté]], premier degré de la justice royale. Pendant la [[guerre de Cent Ans]], 1e 15 août 1346, le « [[Édouard de Woodstock|Prince Noir]] », fils du roi d'[[Angleterre]] [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III]] qui occupe alors Poissy, incendie le château de Saint-Germain-en-Laye qui est détruit à l'exception de la Sainte Chapelle<ref>Bernard Nabonne, op. cit., p. 16.</ref>. Vingt ans plus tard, sous [[Charles V de France|Charles V]], il sera reconstruit et transformé en forteresse par l'architecte [[Raymond du Temple]]. De 1417 à 1440, le château est occupé par les Anglais. === De la Renaissance au {{s-|XVIII|e}} === [[Image:PlanStGermainenLayeduBocage.jpg|250px|thumb|right|Plan général de Saint-Germain-en-Laye au XVII{{e}} siècle, <br /><small>''par Georges Boissaye du Bocage (Gallica)''</small>]] [[Image:Saint-Germain-en-Laye château2 dessin.jpg|250px|thumb|right|Le Château Neuf en 1637, <br /><small>''par Auguste Alexandre Guillaumot (Gallica)''</small>]] [[Image:Saint-Germain-en-Laye - château 1682.jpg|thumb|250px|right|Le Château-Vieux vers 1682]] Avec [[François Ier de France|François I{{er}}]], qui épouse [[Claude de France (1499-1524)|Claude de France]] dans la chapelle le 18 mai 1514, le château de Saint-Germain-en-laye devient la résidence favorite du roi. En 1539, il confie à l'architecte [[Pierre Chambiges]] la transformation du château et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaît actuellement depuis sa restauration au {{s-|XIX|e}}. Pierre Chambiges édifie également le [[Pavillon de la Muette|château de la Muette]] dans la forêt. Le village, encore très rural, profitant du développement du commerce lié à la cour, s'agrandit et atteint environ 3500 habitants. [[Henri II de France|Henri II]], né à Saint-Germain-en-Laye, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du [[coup de Jarnac]] au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le [[10 juillet]] [[1547]]. Le nouveau roi entreprend la construction du « [[Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye|château neuf]] », dont il charge l'architecte [[Philibert de l'Orme]]. les travaux sont commencés en 1559, mais la construction ne sera terminée que sous le règne d'[[Henri IV de France|Henri IV]], vers 1600. Le roi [[Louis XIII de France|Louis XIII]] passe son enfance au Château-Vieux de Saint-Germain. Plus tard, c'est au cours d'une partie de chasse, le 23 septembre 1617, qu'il découvre le site de Versailles où il se fait construire rapidement un rendez-vous de chasse. Le dimanche 5 septembre 1638, c'est la naissance très attendue de Louis Dieudonné, futur Louis XIV. Louis XIII s'éteint au Château-Vieux le 14 mai 1643. Lors de la [[Fronde (histoire)|Fronde]], dans la nuit du 5 au 6 janvier 1649, la reine-mère, Anne d'Autriche, régente et le jeune Louis XIV qui n'a que onze ans se réfugient précipitamment au Château-Vieux de Saint-Germain. Cet épisode a sans doute marqué Louis XIV et l'a probablement influencé dans sa décision de transférer la Cour à Versailles. [[Image:James II of England.jpg|150px|thumb|right|Le roi Jacques II d'Angleterre, <br /><small>''par Sir Godfrey Kneller''</small>]] De 1661 à 1682, le roi [[Louis XIV de France|Louis XIV]] passe une partie importante de son temps à Saint-Germain-en-Laye. Il fait aménager par [[Le Notre]] des jardins à la française et la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. Il fit également remodeler ses appartements dans le Château-Vieux par [[Charles Le Brun|Le Brun]] et [[Le Vau]]. En 1680 commencent les travaux d'agrandissement du château, menés par Jules Hardouin-Mansart, par la construction de cinq pavillons d'angle qui lui donnent, selon certains historiens, un « aspect bizarre et déplaisant<ref>Georges Lacour-Gayet, ''Le château de Saint-Germain-en-Laye'', Calmann-Lévy, 1935, p. 119</ref> ». Le bourg se développe à cette époque et sa population atteint {{formatnum:12000}} habitants en 1680<ref>Fronçois Boulet, op. cit. p. 95.</ref>. [[Madame de Montespan]] y fait construire l'« hôpital général royal » ainsi que le couvent des Ursulines. Les nobles font bâtir de nombreux hôtels particuliers dont beaucoup existent encore de nos jours. Le 20 avril 1682, avant même que les travaux d'agrandissement du château de Saint-Germain soient terminés, la Cour part définitivement pour Versailles. Saint-Germain-en-Laye connaît alors une phase de déclin prolongé malgré le séjour du roi d'Angleterre [[Jacques II d'Angleterre|Jacques II]] qui vit en exil au château de 1689 à 1701. === {{s-|XVIII|e}} === Au {{s-|XVIII|e}}, les [[Maison de Noailles|ducs de Noailles]] tiennent le haut du pavé à Saint-Germain-en-Laye. Leur demeure, l'hôtel de Noailles, œuvre de [[Jules Hardouin-Mansart]], avec son parc de 42 hectares, est somptueux. De 1701 à 1793, successivement, [[Anne Jules de Noailles|Annes-Jules]], puis [[Adrien Maurice de Noailles|Adrien-Morice]], son fils et [[Louis de Noailles|Louis]], [[duc d'Ayen]] son petit-fils, sont gouverneurs de Saint-Germain<ref>''Saint-Germain-en-Laye, ville royale'' in ''Connaissance de Paris et de la France'', mars/avril 1971. </ref>. En 1777, le roi [[Louis XVI de France|Louis XVI]] fait don du [[Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye|Château-Neuf]], en mauvais état, à son frère Charles, comte d'Artois, le futur [[Charles X de France|Charles X]]. Celui-ci le fait démolir avec l'intention de le reconstruire entièrement. En mars 1787, un édit de Louis XVI crée les municipalités, dirigées par un syndic. L'[[Pays d'élection|élection]] de Paris est scindée en deux départements ayant pour chefs-lieux Corbeil et Saint-Germain-en-Laye, qui est aussi le siège d'un arrondissement<ref>''L'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye'', Préfecture des Yvelines, août 1977.</ref>. En janvier 1790, c'est la création des 83 départements. Versailles, qui offre l'avantage de disposer de vastes bâtiments inoccupés, est choisie comme chef-lieu de la [[Seine-et-Oise]] nouvellement créée. Malgré les prétentions de la municipalité qui se prévaut de la longue tradition de ville royale de la ville, Saint-Germain n'est plus que le chef-lieu d'un « district » composé de sept cantons et 265 communes et le siège d'un tribunal de première instance (loi du 26 février 1791). Les districts sont supprimés en 1795 et lors de la création des arrondissements (loi du 28 pluviôse an VIII), Saint-Germain est ramenée au rôle d'un chef-lieu de canton, ce qu'elle restera jusqu'en 1962. En février 1790, le premier maire, Georges Laurent Caillet, est élu avec 599 voix sur 891 votants<ref>[http://www.ville-st-germain-en-laye.fr/decouvrir-la-ville/st-germain-dans-lhistoire/commune-de-france/ Saint-Germain-en-Laye, commune de France (site officiel)]</ref>. Le onze brumaire an II (1{{er}} novembre 1793), un décret de la Convention rebaptise la ville « Montagne du Bon Air »&thinsp;; Le 18 nivôse an II (7 janvier 1794), la commune de Saint-Léger-en-Laye, qui s'étend dans la vallée du [[ru de Buzot]], au sud de la ville, est supprimée et réunie à celle de Saint-Germain-en-Laye<ref>[http://www.cg78.fr/archives/seriee/4e/communes/S.htm Archives des Yvelines]</ref>. Sous la [[Révolution française|Révolution]], la ville connaît un net déclin démographique, perdant un tiers de sa population, tant du fait d'un solde naturel négatif que du départ de nombreux habitants<ref>François Boulet, op. cit. p. 134.</ref>. Au recensement de 1800 la ville ne compte plus que 8954 habitants. === {{s-|XIX|e}} === Sous l'[[Premier Empire|Empire]], le Château-Vieux accueille l'« école spéciale militaire de cavalerie » qui est ouverte le 15 octobre 1809 et fusionnée en 1914 avec l'[[école spéciale militaire de Saint-Cyr]]. En 1811, c'est la création de la [[Maison d'éducation de la Légion d'honneur]] des Loges voulue par Napoléon. [[Image:Saint-Germain-en-Laye - La gare001.jpg|thumb|250px|right|La gare vers 1900]] La ville est occupée en 1814 et 1815 par les troupes alliées (russes, prussiennes et britanniques) qui ont vaincu Napoléon. Elle est soumise à des réquisitions et des contributions de guerre et doit loger près de dix mille soldats. Le [[24 août]] [[1837]], première circulation sur la ligne de chemin de fer [[Ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye|Paris - Saint-Germain]], première ligne ouverte au service des voyageurs en France, qui est en fait limitée au débarcadère du [[Le Pecq|Pecq]] près du pont sur la Seine. Son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye n'est réalisé qu'en avril [[1847]]&thinsp; Pour vaincre la dénivellation entre Le Pecq et Saint-Germain, qui impose une rampe atteignant de 35 mm/m, on fait appel au [[chemin de fer atmosphérique]]. Le vide est fait dans un tube dans lequel se déplace un piston solidaire du wagon directeur, ce qui permet littéralement d'aspirer le train en haut de la côte. La descente se fait par gravité. L'implantation de la gare sur la place du château bouleverse le jardin créé par Le Notre<ref>''La ligne Paris - Saint-Germain dans le réseau de l'Ouest parisien'',Actes du colloque tenu le 1{{er}} avril 2006, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, N° 43.</ref>. De 1836 à 1855, le château est transformé en [[Prison|pénitencier militaire]]. Le 8 mars 1862 un décret impérial acte la création dans le château d'un « Musée des antiquités celtiques et gallo-romaines » (renommé plus tard « Musée des antiquités nationales », puis récemment « [[Musée d'archéologie nationale]] »). À cet effet, le château est classé [[monument historique]] le 8 avril 1863 et les premiers travaux de rénovation sont engagés par l’architecte [[Eugène Millet]], élève de [[Viollet-le-Duc]]. Les premières salles du musée sont inaugurées par [[Napoléon III]] le 18 mai 1867<ref>[http://www.musee-antiquitesnationales.fr/homes/home_id20392_u1l2.htm Histoire du musée sur le site du Musée d'Archéologie nationale]</ref>. La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart à la fin du {{s-|XVII|e}}. Les travaux ne s'achèvent qu'au début du {{s-|XX|e}}. Lors de la [[guerre franco-allemande de 1870]], la ville de Saint-Germain-en-Laye est occupée par l'armée prussienne durant 175 jours, du 20 septembre 1870 au 12 mars 1871. La ville et la population sont à nouveau soumises à de lourde réquisitions. Saint-Germain a son martyr : le facteur Armand Brare, pris par les Prussiens alors qu'il transportait des dépêches à travers leurs lignes, supplicié à coups de fouet dans la forêt de Saint-Germain, incarcéré à Versailles, il s'évade et est fusillé en février 1871 alors qu'il tentait de traverser la Seine à la nage<ref>Jacques Barreau, ''Chroniques des Yvelines'', p. 19.</ref>. [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Statue de Thiers001.jpg|thumb|left|150px|Statue de Thiers]] [[Image:Abeille 43 - ST GERMAIN EN LAYE - Le Chateau et la Place - Station des Tramways.jpg|thumb|left|Le [[Tramway Paris - Saint-Germain|tramway]] au début du {{s-|XX|e}}, alors qu'il était tracté par de petites locomotives à vapeur]] En 1871, lors de la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]], de nombreux Parisiens viennent se réfugier à Saint-Germain dont la population augmente sensiblement. En 1877, [[Adolphe Thiers]], premier président de la [[Troisième République]], dont la santé déclinait et qui avait l'habitude de fréquenter Saint-Germain-en-Laye, s'installe à l'hôtel du ''[[Pavillon Henri IV]]'' le 22 août pour se reposer. Son état de santé s'aggrave brusquement le 3 septembre et il meurt le jour même. Une statue de Thiers est érigée en 1880 sur la place du château. Elle sera détruite sous l'Occupation en 1941. Le [[16 mai]] [[1890]], la ligne du [[tramway Paris - Saint-Germain]] (PSG) est mise en service. Cette ligne de 18,7 kilomètres, à traction à vapeur, relie le château à la [[place de l'Étoile]] via Rueil-Malmaison et le pont de Neuilly en 1 h 30 environ. La ligne est électrifiée en 1912, avant d'être incorporée en 1921 dans le réseau des STCRP ([[Société des transports en commun de la région parisienne]]) dont elle devient la ligne n°&nbsp;58. Ce tramway sera finalement remplacé par des autobus à partir du 21 janvier 1935<ref>Claude Wagner, ''Les petits trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du {{s-|XIX|e}} au années 2000'', éditions du Valhermeil, 1997, {{ISBN|2-905684-85-2}}</ref>. En [[1896]] une nouvelle ligne de tramway relie Saint-Germain à Poissy (5,7 km), ligne transférée en 1911 à la [[Compagnie des chemins de fer de grande banlieue]] (CGB), puis affermée en 1927 à la SRCRP. Cédée à la [[Société générale des chemins de fer économiques]] le {{date|1|janvier|1933}}, la ligne est finalement fermée à l'exploitation le 31 décembre de la même année. === {{s-|XX|e}} === En [[1904]] est fondé le [[Stade Saint-Germain]], club omnisports dont la section football sera à l'origine en 1970 du [[Paris Saint-Germain Football Club]]. Le [[1er janvier]] [[1912]], est mise en service la ligne de la [[Compagnie des chemins de fer de grande banlieue|CGB]] entre Saint-Germain et [[Meulan]]. Cette ligne à [[écartement des rails|écartement]] de 1,44&nbsp;m a fonctionné jusqu'au 30 juin 1948. [[Image:Plan fortifications place de Paris.JPG|thumb|right|250px|Les défenses du camp retranché de Paris en 1914 (carte postale ancienne allemande).]] [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Monument aux morts01.jpg|thumb|right|250px|Le monument aux morts.]] Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Saint-Germain-en-Laye, bien qu'incluse dans le périmètre du camp retranché de Paris, n'est pas affectée directement par les combats. Quelques bombes, lancées par des [[Zeppelin]]s, visant le viaduc de la ligne de Grande ceinture tombent sans provoquer de victimes. Dès 1914, des trains militaires venant directement du front sont reçus en gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture. En 1917, la gare de triage d'Achères est agrandie pour recevoir les trains de permissionnaires ou de blessés<ref>Jacques Barreau, ''Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye'', p. 109.</ref>. La ville est très affectée par la guerre comme la plupart de communes françaises. Elle perd 720 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, soit 3,9 % de sa population de 1914<ref>François Boulet, op. cit. p. 245</ref>. Le [[monument aux morts]], œuvre de l'architecte saint-germanois [[Jacques Carlu]], est inauguré le 24 septembre 1922. Financé grâce à une souscription publique, il remplace un premier cénotaphe érigé en 1919. Le [[10 septembre]] [[1919]], le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (1919)|Traité de Saint-Germain]] (pendant du traité de Versailles avec l'Allemagne) est signé dans une salle du [[château de Saint-Germain-en-Laye|château]]. Ce traité établit la paix entre les alliés et l'[[Autriche]] et consacre l'effondrement de la [[Autriche-Hongrie|monarchie austro-hongroise]]. Dans l'Entre-deux-Guerres, de 1923 à 1936, Saint-Germain-en-Laye accueille la course automobile et motocycliste du « [[Bol d'or]] » sur le circuit des Loges, en forêt. En 1926, un accident provoque deux morts. L'année suivante l'épreuve est transférée à Fontainebleau avant de revenir en 1928 sur le circuit dit "de la ville". Dans les [[années 1930]], la ville est frappée par la crise économique, le nombre de chômeurs s'accroît sensiblement passant d'une centaine à cinq cents environ en 1932<ref>FRançois Boulet, op. it., p.270.</ref>. Cette crise se produit dans un contexte de crise démographique. Le solde naturel est négatif pendant la première moitié du {{s-|XX|e}} et la population stagne, autour de 20/{{formatnum:22000}} habitants de 1920 à 1940. [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Blockhaus01.jpg|thumb|right|250px|Blockhaus allemand près du château.]] Lors de la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville est à nouveau occupée par l'armée allemande du 14 juin [[1940]] au 25 août [[1944]]. Au début du mois de juin 1940, c'est l'exode qui vide littéralement la ville : le 15 juin il ne restait plus que 5000 habitants<ref>François Boulet, Leçon d'histoire de France, Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Les Presses franciliennes, 2006, {{ISBN|2-9520091-8-X}} p. 285.</ref>. Cependant la plupart des fuyards reviennent au cours de l'été. L'état-major du Grand Quartier général [[Allemagne|allemand]] pour la Zone Occupée s'installe au ''Pavillon Henri IV'' tandis que de nombreux autres services de l'armée d'occupation s'installent en ville. Mission confiée à son état-major par le [[Gerd von Rundstedt|colonel général von Rundstedt]] : préparer l'[[opération Seeloewe]], c'est-à-dire le débarquement allemand en [[Grande-Bretagne]]. Saint-Germain-en-Laye devient ensuite le siège de l'[[Ob West]], commandement des forces allemandes de la [[Norvège]] à [[Biarritz]]. De nombreux bunkers sont construits à partir de 1943 par des ouvriers réquisitionnés pour l'[[Organisation Todt]]. En mai et juin 1944, la commune subit de nombreux bombardements alliés qui préparent le débarquement en Normandie. Sont particulièrement visées les infrastructures de transport, le pont du Pecq, tout proche, le viaduc Saint-Léger sur la [[Ligne de Grande Ceinture|Grande Ceinture]], la gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture et surtout les installations du triage d'Achères dans la forêt. En mai 1954, le [[United States European Command|Grand quartier général des forces américaines en Europe]] (''United States European Command, USEUCOM'') s'installe au Camp des Loges. À cette occasion, un ensemble de 261 logements appelé « village SHAPE » est construit dans le domaine du château d'Hennemont par l'architecte [[Prix de Rome]] [[Jean Dubuisson]]<ref>Joseph Abram, ''L'architecture moderne en France, du chaos à la croissance'', t. 2, éd. Picard, 1999</ref>. Le grand quartier général quitte Saint-Germain le 5 février 1967 lorsque le [[général De Gaulle]] décide de quitter l'organisation intégrée de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord|OTAN]]<ref>Jacques Barreau, op. cit., p. 100.</ref>. Dans les [[années 1950]], la [[route nationale 13]] reliant Paris à la Normandie, qui traversait le centre ville, est déviée par le sud dans le vallon du [[ru de Buzot]]. Cette déviation, qui soulève beaucoup de critiques car elle est accusée de couper la ville en deux, est achevée en 1959. Le 7 novembre 1962 est créé l'[[arrondissement de Saint-Germain-en-Laye]]<ref>[http://splaf.free.fr/ Historique du département des Yvelines sur le site SPLAF]</ref> qui regroupe 45 communes pour 341 km², soit environ 15 % de la superficie du département et 528 000 habitants (1999), soit 42 % de sa population. Dans les [[années 1960]], le musée des Antiquité nationales est totalement rénové à l'initiative d'[[André Malraux]], ministre de la culture. Le 25 mars 1965, Malraux fait visiter les nouvelles salles au [[général de Gaulle]] au cours d'une visite privée, mais la rénovation complète ne sera achevée qu'en 1984<ref>[http://www.andremalraux.com/malraux/articles/Malraux%20et%20SGEL2.pdf ''Malraux et Saint-Germain-en-Laye'' par François Boulet, président des Amis du Vieux Saint-Germain]</ref>. Le {{date|1er|octobre|1972}}, c'est la mise en service du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] qui relie directement Saint-Germain-en-Laye au centre de Paris et au delà à la banlieue sud-est en court-circuitant la gare Saint-Lazare, et en même temps donne un accès direct et rapide, moins de vingt minutes, au pôle d'emplois de [[La Défense]]. Ce nouveau service induit une forte augmentation du trafic au cours des années suivantes ainsi que le début d'une mutation sociologique de la ville, assortie d'une augmentation des prix de l'immobilier. L'[[Autoroute française A14|autoroute A14]], inaugurée le 6 novembre 1996, traverse la commune en souterrain grâce à un tunnel long de 2810 mètres<ref>[http://www.sapn.fr/index.php?th=46 Les tunnels de l'A14, [[SAPN]]]</ref> passant sous la Terrasse et la forêt. Ce tracé, qui respecte l'environnement naturel et culturel, est le résultat d'un long combat du maire, Michel Péricard, qui convainc le président de la république, François Mitterrand. Celui-ci décide à l'occasion d'un déplacement sur les lieux le 2 mai 1990 de supprimer l'échangeur prévu initialement dans la forêt, et en juillet 1993, le tracé est abaissé pour éloigner de la Terrasse le débouché du tunnel. Le [[4 août]] [[2007]], un accident de manège à la [[Fête des Loges]], faisant deux morts et deux blessés graves, endeuille la commune<ref>Dépèche AFP du samedi 4 août 2007</ref>. {| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#ffeeee; " |valign="top" style="font-size: 90%" | '''Les grands événements politiques de Saint-Germain-en-Laye''' * L'[[Édit de janvier 1562|édit de tolérance de Saint-Germain]] du [[17 janvier]] [[1562]], concluant le [[colloque de Poissy]], accorde aux protestants le droit de pratiquer leur culte dans certaines conditions ; * la [[paix de Saint-Germain-en-Laye]] du [[5 août]] [[1570]] met fin à la [[Guerres de religion (France)#Troisième guerre de Religion (1568-1570)|troisième guerre de religion]] ; *le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (1624)|traité de Saint-Germain-en-Laye]], signé le [[5 septembre]] [[1624]], entre la [[France]] et l'[[Angleterre]]&thinsp;; * le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632)|traité de Saint-Germain-en-Laye]], signé le [[29 mars]] [[1632]], entre la [[France]] et l'[[Angleterre]]&thinsp;; * le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (1635)|traité de Saint-Germain-en-Laye]], signé les [[26 octobre|26]] et [[27 octobre]] [[1635]], entre la [[France]] et le duc de Saxe-Weimar&thinsp;; *le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (29 juin 1679)|traité de Saint-Germain-en-Laye]], signé le [[29 juin]] [[1679]], entre la [[France]] et le prince-Électeur de [[Brandebourg]]&thinsp;; * le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (25 octobre 1679)|traité de Saint-Germain-en-Laye]], signé le [[25 octobre]] [[1679]], entre la [[France]] et le prince-Électeur de [[Brandebourg]]&thinsp;; * le [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (1919)|traité de Saint-Germain-en-Laye]], signé le [[10 septembre]] [[1919]], à l'issue de la [[Première Guerre mondiale]], par les puissances alliées d'un côté, et la nouvelle [[Autriche|République autrichienne]] de l'autre. |} ==Économie== Saint-Germain-en-Laye est l'une des villes les plus riches de France. Avec un revenu ''revenu annuel médian par unité de consommation<ref>Système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage ([http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/definitions/html/unite-consommation.htm définition Insee])</ref>'' de {{formatnum:25499}} euros en 2004, elle se place au 124{{e}} rang des communes de plus de 1000 habitants, devant Versailles (131{{e}})<ref>[http://www.lexpress.fr/services/revenu/default.asp?idcommune=124 Classement des villes les plus riches, ''L'Express'']</ref>. === Activités et emploi === Saint-Germain-en-Laye est un pôle d'emploi important avec près de 19 000 emplois en 1999 pour une population de 38 000 habitants, soit un emploi pour deux habitants. C'est un pôle tertiaire consacré au commerce, à l'éducation et à l'administration. Le [[secteur tertiaire]] représente près de 94 % des emplois, soit 17 890 sur 18 885 (chiffre 1999). Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les services aux entreprises et aux particuliers (20,7 %), l'administration (17,4 %), la santé (17,2 %), l'éducation (16 %) et le commerce (12,9 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=78551&p_id_princ=EMP2&p_id_second=EMP2A&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent= Emplois au lieu de travail selon l'activité économique des individus] Insee</ref>. Le taux de chômage était de 7,4&nbsp;% en 2005<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/1956/saint-germain-en-laye/ Chômage en 2005] L'Internaute (Source de l'INSEE)</ref>, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne des Yvelines ( 7,1 %)<ref>[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/zoom/chif_cles/fregdep/fdep78.htm Chiffres-clés Yvelines - Insee]</ref>, mais inférieur à la moyenne nationale (8,6 %). === Commerce === [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Galeries Saint-Germain01.jpg|thumb|250px|right|Entrée des galeries Saint-Germain, rue de la Salle]] Saint-Germain-en-Laye est considéré comme le « plus grand centre commercial à ciel ouvert de l’ouest parisien » avec plus de 800 commerces implantés surtout en centre-ville<ref>[http://www.ville-st-germain-en-laye.fr/economie/vie-des-commerces/presentation-des-commerces-de-la-ville/ Présentation des commerces de la Ville, site officiel de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. Il n'existe pas dans la commune de grand centre commercial, ni d'hypermarché. On note toutefois la présence en centre ville d'un [[Monoprix (France)|Monoprix]] et d'une galerie commerçante couverte, les « Galeries Saint-Germain », ouverte en 1987 non loin du château. Situé au centre d'une zone de chalandise de 300 000 personnes à pouvoir d'achat élevé, ce commerce attire de nombreux clients des communes voisines. L'accès au centre ville est facilité par la présence de la station RER en plein centre, en revanche l'accès routier est rendu plus difficile par l'exiguïté des rues et l'insuffisance des parcs de stationnement. Ce commerce est en concurrence avec des centres commerciaux extérieurs, notamment la zone commerciale d'[[Orgeval (Yvelines)|Orgeval]] le long de la route nationale 13 et [[Parly 2]] au [[Le Chesnay|Chesnay]]. Le projet d'un important [[centre commercial]] dénommé « Les Terrasses de Poncy »<ref>[http://www.poncy.net/Poncy.html Le projet Les Terrasses de Poncy détaillé]</ref> qui serait implanté dans la commune de [[Poissy]], au carrefour des autoroutes [[Autoroute française A13|A13]], [[Autoroute française A14|A14]], et de la future [[Autoroute française A104|A104]], soulève quelques inquiétudes et l'opposition du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye<ref>[http://ps.saintgermain.over-blog.org/article-6995140.html Sévère réquisitoire du maire de Saint-Germain contre le PLU de Poissy sur le blog PS-Saint-Germain]</ref>. === Principales entreprises === Saint-Germain-en-Laye abrite, entre autres, le siège de [[Ford (France)|Ford-France]], celui de la filiale française du groupe Bose, et celui de Pall France. La société Ford-France s'est installée en juillet 2002 dans le château Saint-Léger (transformé en 1991 par l'architecte [[Dominique Perrault]]), ancien siège de l'[[Institut de recherche de la sidérurgie|Irsid]], rue de la Croix-de-Fer, avant de fusionner avec Volvo-France et Land-Rover-France au sein de FMC Automobiles SAS<ref>[http://www.ford.fr/ns7/news/corporate_news/corp_news_item5/-/-/-/- FMC Automobiles SAS sur le site Ford-fr]</ref>. La ville accueille également de service de la documentation nationale du [[cadastre]]. Ce service, qui emploie plus de deux cents salariés, assure la mise à jour des plans cadastraux, leur impression et leur numérisation<ref>''Le Journal de Saint-Germain'' n° 517, novembre 2007, p. 20.</ref>. L'usine [[Seine-Aval (station d'épuration)|Seine-Aval]], exploitée par le [[Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne]] (SIAAP), occupe 350 hectares dans le nord de la boucle de Saint-Germain-en-Laye, en majorité dans le territoire de la commune. Mise en service en 1940, c'est la plus grande [[station d'épuration]] d'Île-de-France. Une importante unité de [[dénitrification]] a été mise en service en 2007 <ref>[http://www.saint-germain-en-laye.fr/journal/51210.pdf ''Le Journal de Saint-Germain'', n° 512, juillet 2007]</ref>. Un [[débat public]] a été ouvert au cours du dernier trimestre de 2007 dans le cadre d'un projet de refonte globale de la station destiné à la mettre en conformité avec la Directive européenne cadre sur l’eau<ref>[http://www.debatpublic-seineaval.org/ Le site du débat public sur la refonte de la station d'épuration Seine-Aval ]</ref>. === Saint-Germain-en-Laye, ville de garnison === Historiquement, Saint-Germain-en-Laye a été une importante ville de garnison et elle compte actuellement plus de 600 militaires. Au [[Camp des Loges (militaire)|Camp des Loges]], elle héberge notamment l’état-major du commandement militaire de la Région Terre Île-de-France<ref>[http://www.garnison-paris.terre.defense.gouv.fr/presentation.htm Organisation de la Région Terre Île-de-France (RTIDF)]</ref>, la [[Direction Régionale du Service d'Infrastructure de la Défense en Ile-de-France|direction régionale du Génie]]<ref>[http://www.genie-militaire.com/genie/regiment/drgtidf.htm Direction Régionale du Génie de la Région-terre Ile-de-France]</ref> et le [[Régiment du train français|526e bataillon du train]]<ref>[http://www.defense.gouv.fr/terre/decouverte/presentation_de_l_armee_de_terre/armes_et_composantes/train/526e_bataillon_du_train 526e bataillon du train, Armée de Terre]</ref>. S'y trouve aussi depuis 1966 au quartier Goupil, le centre d'instruction du régiment de [[cavalerie]] de la [[Garde républicaine (France)|Garde républicaine]]<ref>[http://www.garderepublicaine.net/germain.htm Quartier Goupil, Garde républicaine]</ref>. ==Administration== [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Centre administratif01.jpg|thumb|right|250px|Le centre administratif, rue Léon Désoyer]] Le [[conseil municipal]] comprend trente-neuf membres, dont le maire et onze adjoints au maire, proportionnellement au nombre d'habitants<ref>[http://www.ville-st-germain-en-laye.fr/de/la-mairie/conseil-municipal/elus-de-la-majorite/ Site municipal - Présentation des élus]</ref>. La municipalité siège dans l'hôtel de ville installé dans l'hôtel de La Rochefoucauld, rue de Pontoise, depuis 1842. Un centre administratif, créé en 1996 rue Léon-Desoyer, regroupe l'ensemble des services administratifs. Une mairie-annexe est installée dans le quartier du Bel-Air, sur la dalle du centre commercial du Bel-Air. Six comités consultatifs, appelés « conseils de quartier » ont été mis en place en 1977 pour resserrer les liens avec la population. Les quartiers sont découpés ainsi : 1 - Centre-ville et quartiers forestiers, 2 - Bergette/Debussy, 3 - Pontel/Schnapper/Sous-préfecture, 4 - Coteaux du Bel-Air/Maison-Verte, 5 - Hennemont, 6 - Alsace/Péreire. La commune de Saint-Germain-en-Laye, qui appartient à l'[[aire urbaine]] de [[Paris]], ne fait partie d'aucune communauté de commune. Elle participe toutefois à différents [[syndicat de communes|syndicats de communes]], tels le SIDRU (traitement des déchets, qui sous-traite leurs incinération à l'usine Azalys de Carrières-sous-Poissy, exploité par Novergie, [[groupe Suez]]), le SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple, qui regroupe 38 communes) ou le SMERGC (syndicat mixte d’études pour la réouverture de la Grande Ceinture). La ville est depuis [[1962]] le siège d'une [[sous-préfecture]] (dont les services sont logés rue du Panorama), d'abord de [[Seine-et-Oise]], puis depuis 1968 des [[Yvelines]]. L'[[arrondissement de Saint-Germain-en-Laye]] comprend 45 communes, soit 15 % de la superficie des Yvelines, et représentait, au recensement de 1990, avec 528 320 habitants, 40 % de la population du département. C'est l'un des plus gros arrondissements de France, plus peuplé en 1980 que 52 départements français<ref>François Boulet, op. cit. p.414.</ref>. La ville est également le chef-lieu de deux cantons : * le [[canton de Saint-Germain-en-Laye-Nord]] (36&nbsp;915 habitants), formé d'une partie de Saint-Germain-en-Laye (quartiers nord) et la commune d'[[Achères (Yvelines)|Achères]], * le [[canton de Saint-Germain-en-Laye-Sud]] (26&nbsp;400 habitants), formé d'une partie de Saint-Germain-en-Laye (quartiers sud) et des communes d'[[Aigremont (Yvelines)|Aigremont]] et [[Chambourcy]]. La commune fait partie de la [[sixième circonscription des Yvelines]], dont le député est, depuis [[1999]], [[Pierre Morange]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]). Pierre Morange, qui a succédé dans cette fonction à Michel Péricard, est par ailleurs maire de [[Chambourcy]] depuis [[1995]]. ===Tendances politiques=== Saint-Germain-en-Laye est une ville qui a une longue tradition politique bien ancrée à droite. Le maire [[Emmanuel Lamy]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) a succédé à [[Michel Péricard]] ([[Rassemblement pour la République|RPR]]) en 1999, au décès de ce dernier, puis il a été élu pour la première fois comme tête de liste en 2001<ref>[http://www.ville-st-germain-en-laye.fr/decouvrir-la-ville/st-germain-dans-lhistoire/commune-de-france/] site de la ville </ref>. À l’[[élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Jacques Chirac]] avec 27,7 %, suivi de [[Lionel Jospin]] avec 13,3 %, [[Jean-Marie Le Pen]] avec 11,6 %, puis [[François Bayrou]] avec 11,5 %, [[Jean-Pierre Chevènement]] avec 6,8 %, [[Alain Madelin]] avec 6,7 %, [[Noël Mamère]] avec 4,8 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 87,9 % pour [[Jacques Chirac]] contre 12,1 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] avec un taux d’abstention de 18,6 %, résultat plus contrasté qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29%)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/011/078/78551.html Scrutin présidentiel de 2002 - Saint-Germain-en-Laye]</ref>. Au référendum sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Saint-Germanois ont très nettement approuvé la Constitution européenne, avec une majorité de 71,32 % de oui contre 28,68 % de non et un taux d’abstention de 27,57 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres amplifient la tendance départementale des [[Yvelines]] (oui à 59,53 % ; non à 40,47 %) et celle de la région Île-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/011/078/78551.html Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Saint-Germain-en-Laye]</ref>. À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu [[Nicolas Sarkozy]] arriver en tête avec 45,93 %, suivi par [[François Bayrou]] avec 22,80 %, [[Ségolène Royal]] avec 18,29 % et [[Jean-Marie Le Pen]] avec 6,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu [[Nicolas Sarkozy]] arriver en tête à une très large majorité de 66,95 % contre 33,05 % pour [[Ségolène Royal]] (résultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/011/078/78551.html Scrutin présidentiel de 2007 - Saint-Germain-en-Laye]</ref>. === Les maires de Saint-Germain-en-Laye === {{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs<ref>François Boulet, op. cit. </ref>}} {{Élu |Début= 1999 |Fin=en cours |Identité=[[Emmanuel Lamy]] |Parti=[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité=haut fonctionnaire}} {{Élu |Début= 1977 |Fin=1999 |Identité=[[Michel Péricard]] |Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]] |Qualité=journaliste}} {{Élu |Début= 1965 |Fin=1977 |Identité=Jean Chastaing |Parti= |Qualité= }} |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | {|border="0" {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Suite de la liste des maires <small>(de [[1790]] à [[1965]]</small>) |label= |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Élu |Début= 1959 |Fin=1965 |Identité=Jacques Mollard |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1950 |Fin=1959 |Identité=Maurice Petit |Parti= |Qualité=Président de la délégation municipale }} {{Élu |Début= 1949 |Fin=1950 |Identité=Jacques Mollard |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1947 |Fin=1949 |Identité=Marcel Aubert |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1945 |Fin=1947 |Identité=Raymond Vidal |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1944 |Fin=1945 |Identité=Jean-Paul Lamarre |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1944 |Fin=1944 |Identité=Alcide Barillot |Parti= |Qualité=Président du Comité de Libération }} {{Elu |Début=1938|Fin=1944 |Identité=Jean Seignette | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1929|Fin=1938 |Identité=Ernest Bovin | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1919|Fin=1929 |Identité=Henry Bertrand | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1911|Fin=1919 |Identité=Théophile Leprou | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1908|Fin=1911 |Identité=Edmond Duval | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1904|Fin=1908 |Identité=Émile Gilbert | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1896|Fin=1904 |Identité=Casimir Léon Désoyer | Parti= |Qualité=industriel }} {{Elu |Début=1892|Fin=1896 |Identité=Émile Gilbert | Parti=|Qualité=}} {{Elu |Début=1890|Fin=1892 |Identité=Paul Franck | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1888|Fin=1890 |Identité=Louis Léon Radou | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1888|Fin=1888 |Identité=Georges Barbotte | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1882|Fin=1888 |Identité=[[Gabriel de Mortillet|Louis Laurent Gabriel de Mortillet]] | Parti=|Qualité= géologue, préhistorien }} {{Elu |Début=1878|Fin=1882 |Identité=Joseph Toussaint Salet | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1878|Fin=1878 |Identité=Albert Désiré Pavart | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1871|Fin=1878 |Identité=Louis Victor Masson | Parti=|Qualité=notaire }} {{Elu |Début=1855|Fin=1870 |Identité=Jules Xavier [[Saguez de Breuvery]] | Parti=|Qualité= géographe et grand voyageur}} {{Elu |Début=1845|Fin=1855 |Identité=Jean Quentin de Villiers | Parti=|Qualité= officier}} {{Elu |Début=1845|Fin=1845 |Identité=Antoine Marius Perrache | Parti=|Qualité= pharmacien }} {{Elu |Début=1843|Fin=1845 |Identité=Pierre Théophile Petit-Hardel | Parti=|Qualité=tanneur }} {{Elu |Début=1841|Fin=1843 |Identité=Georges Jean-Baptiste Louis de Goujon de Thuisy | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1840|Fin=1841 |Identité=Maurice Gaspard Michel | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1839|Fin=1840 |Identité=Pierre Théophile Petit-Hardel | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1839|Fin=1839 |Identité=Louis-Alexandre Ducastel | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1835|Fin=1839 |Identité=Jules Xavier [[Saguez de Breuvery]] | Parti=|Qualité= géographe et grand voyageur}} {{Elu |Début=1830|Fin=1835 |Identité=Antoine Louis Joseph Guy | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1826|Fin=1830 |Identité=[[Philippe-François-Didier Usquin]] | Parti=|Qualité=avocat }} {{Elu |Début=1815|Fin=1826 |Identité=Pierre Danes de Montardat | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1815|Fin=1815 |Identité=Denis Odiot de Lardillière | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1815|Fin=1815 |Identité=Jean Baptiste Dupuis| Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1813|Fin=1815 |Identité=Pierre Danes de Montardat | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1809|Fin=1813 |Identité=Denis Odiot de Lardillière | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1805|Fin=1809 |Identité=Ambroise Boursinière de Valmont | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1804|Fin=1805 |Identité=Jean-Louis Mary | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1800|Fin=1804 |Identité=Charles-Louis de Gauville | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1798|Fin=1800 |Identité=Jean-Philibert Baudin | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1795|Fin=1798 |Identité=Jean-Antoine Proton | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1795|Fin=1795 |Identité=Louis de Bruno | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1793|Fin=1795 |Identité=Charles Hurand | Parti=|Qualité=}} {{Elu |Début=1792|Fin=1793 |Identité=Joseph Caillot| Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1791|Fin=1792 |Identité=Toussaint de Guienne | Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1790|Fin=1791 |Identité=Georges Caillet | Parti=|Qualité= }} {{EluFin}} }}<small></small> |} {{ÉluFin}} === Fiscalité et budget municipal === La part communale des trois principale taxes locales est relativement modérée (à peine plus élevée qu'à Versailles) avec les taux suivants en 2006 : 11,68 % pour la taxe d'habitation, 9,5 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 10,35 % pour la taxe professionnelle<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/documentation.donnees_detaillees;jsessionid=OL0OJYMOT3NPZQFIEMRSFE4AVARW4IV1?paf_dm=shared&paf_gm=content&paf_gear_id=1900029&pageId=doc_stat_donnees_detaillees&sfid=4502&region=&_requestid=760087 Site officiel de la direction générale des Impôts]</ref>. La part départementale s'élève respectivement à 4,8 %, 4,6 % et 4,53 %. La taxe professionnelle, acquittée par les entreprises, représente 27 % du produit total des quatre taxes locales. La ville est la 30{{e}} de France (villes de plus de 20 000 habitants), et la deuxième des Yvelines après Versailles, pour le nombre d'assujettis à l'[[impôt de solidarité sur la fortune]] (ISF), qui s'élève à 1609 déclarant un patrimoine moyen de {{formatnum:1756274}} euros<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/documentation.impot?pageId=doc_stat_donnees_detaillees&espId=-1&sfid=4503 Site officiel de la direction générale des Impôts]</ref>. Rapporté à la population totale, le taux d'assujettis à l'ISF est de 42,2 pour 1000 habitants, ce qui classe Saint-Germain-en-Laye au quatrième rang, derrière Neuilly-sur-Seine, Saint-Cloud et Versailles, des villes les plus riches de France au regard de l'ISF<ref>[http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/riches/dossier.asp?ida=458527 [[L'Express]] - Le classement des villes par l'ISF]</ref>. En 2006, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de {{formatnum:6093000}} euros pour des charges totales se montant à {{formatnum:55247000}} euros (soit 1376 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à {{formatnum:24932000}} euros et la capacité d'autofinancement à {{formatnum:8613000}} euros<ref>[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.asp?icom=551&dep=078&type=BPS&param=0 Ministère de l'économie et des finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)]</ref>. === Logement === [[Image:Saint-Germain-en-Laye - place du Marché-Neuf.jpg|thumb|right|250px|Place du Marché-Neuf]] Au recensement de [[1999]], la ville comptait {{formatnum:18050}} logements dont {{formatnum:15830}} résidences principales, soit 87,7 %. Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (10,3 %), taux supérieur à la moyenne régionale (8,1 %), la part des résidences secondaires étant infime (0,6 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=78551&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements à Saint-Germain-en-Laye : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements en Île-de-France : le parc]</ref>. Près des deux-tiers (64,9 %) du parc immobilier datent des années 1949-1989, taux un peu supérieur à la moyenne régionale (57,2 %). Cela reflète le fort développement de la ville dans les [[années 1960]]-[[années 1980|1980]]. En revanche, les constructions récentes (de [[1990]] à 1999) sont moins présentes que dans la moyenne régionale. En [[1999]], 3,2 % des résidences principales dataient de [[1990]] ou après contre 9,1 % en [[Île-de-France]], démontrant un fléchissement des constructions depuis 1990. Les maisons individuelles représentaient seulement 17,1 % contre 82,9 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (26,9 % et 73,1 % respectivement), reflétant une forte densification urbaine. Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre pièces et plus dominent (44,6 %). Suivent les logements de trois pièces (25,8 %), puis 2 pièces (18,6 %). Les petits logements restent assez minoritaires (studios : 11,6 %). Cette structure a peu évolué entre 1990 et 1999, avec toutefois une légère augmentation (+3;3 %) des logements de 4 pièces et plus, principalement au détriment des 3 pièces (- 4,6 %). 39,3 % seulement des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 54,7 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)<ref name="Insee occupants">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=78551&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Saint-Germain-en-Laye : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants]</ref>. Avec {{formatnum:7432}} logements [[Habitation à loyer modéré|HLM]]<ref name="Insee occupants"/>, soit 18 % du parc en [[1999]] (contre 23,4 % en moyenne régionale), la ville est un peu en dessous du seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000]] relative à la solidarité et au renouvellement urbains. La plupart des logements sociaux résultent de l'urbanisation dans les années 1960 du plateau du Bel-Air qui fut l'objet d'une [[ZUP]] (zone à urbaniser en priorité). Le prix de l'[[Marché immobilier|immobilier]] à Saint-Germain-en-Laye est parmi les plus élevés de France, au 71e rang des villes les plus chères<ref>[http://www.journaldunet.com/management/ville/classement/prix_immobilier_vente/36566/4/2/0/0/index.shtml Les villes aux prix de vente immobilier les plus hauts, JDB/Management]</ref>. Malgré un ralentissement de la hausse des prix constaté depuis 2006, le prix moyen atteint environ 4500 euros le m² en 2007 et peut dépasser les 6000 euros pour les biens les mieux placés à proximité du château et de la forêt<ref>[http://immobilier.nouvelobs.com/article.php?id_article=655 La forêt attise les prix, ''Le Nouvel Observateur'', 08/03/2007]</ref>. Les quartiers moins prisés connaissent toutefois des prix sensiblement inférieurs (à partir de 2500 euros le m² dans le quartier du Bel-Air). ==Démographie== === Évolution démographique === Saint-Germain-en-Laye a connu un développement ancien grâce à son statut de ville royale. La ville comptait environ {{formatnum:12000}} habitants en 1680, ce qui en faisait une ville importante du royaume à l'époque. Elle connu un net déclin à la Révolution passant à 8500 habitants en 1799. Elle connut par la suite une progression lente mais régulière jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le pic sans lendemain enregistré au recensement de 1872 s'explique, comme à Versailles, par l'afflux de Parisiens fuyant les troubles de la Commune en 1871. La forte croissance des années 1950-1960 est la conséquence de l'urbanisation accélérée, notamment sur le plateau du Bel-Air. Entre 1990 et 1999, Saint-Germain-en-Laye a vu sa population diminuer de 1503 personnes, soit -3,8 % <ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_demopage.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=78551&p_id_princ=E_DEMO&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Évolution démographique 1982-1999, Insee]</ref>. Ce résultat s'explique par un [[solde migratoire]] négatif qui efface un excédent des naissances sur les décès de 4,6 % pendant la même période. Le dernier recensement, effectué en 2006, montre une reprise très nette de la population qui est estimée à {{formatnum:41100}} habitants, soit +7 % qui semble montrer une amélioration de l'attractivité de la ville. <center> {{DemogFR| |1793= 13 400 |1800= 8 954 |1806= 9 798 |1821=10 291 |1831=10 671 |1836=10 951 |1841=13 618 |1846=13 488 |1851=12 527 |1856=14 283 |1861=15 708 |1866=17 478 |1872=22 862 |1876=17 199 |1881=15 790 |1886=16 312 |1891=14 262 |1896=16 489 |1901=17 297 |1906=17 288 |1911=18 344 |1921=20 008 |1926=22 180 |1931=21 996 |1936=22 539 |1946=22 013 |1954=29 429 |1962=34 621 |1968=38 308 |1975=37 509 |1982=38 499 |1990=39 926 |1999=38 423 |date1=2005 |pop1=41 100 |sansdoublescomptes=1962 | "|source =Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref> et INSEE<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref> " }} 2005 : population provisoire de l'Insee. <center>'''Histogramme''' <br /><small>(élaboration graphique par Wikipédia)</small></center> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:800 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:42000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:5000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1793 text:1793 bar:1800 text:1800 bar:1806 text:1806 bar:1821 text:1821 bar:1831 text:1831 bar:1846 text:1846 bar:1856 text:1856 bar:1866 text:1866 bar:1872 text:1872 bar:1881 text:1881 bar:1891 text:1891 bar:1901 text:1901 bar:1911 text:1911 bar:1921 text:1921 bar:1926 text:1926 bar:1936 text:1936 bar:1946 text:1946 bar:1954 text:1954 bar:1962 text:1962 bar:1968 text:1968 bar:1975 text:1975 bar:1982 text:1982 bar:1990 text:1990 bar:1999 text:1999 bar:2005 text:2005 PlotData= color:barra width:20 align:left bar:1793 from:0 till: 13400 bar:1800 from:0 till: 8954 bar:1806 from:0 till: 9798 bar:1821 from:0 till: 10291 bar:1831 from:0 till: 10671 bar:1846 from:0 till: 13488 bar:1856 from:0 till: 14283 bar:1866 from:0 till: 17478 bar:1872 from:0 till: 22862 bar:1881 from:0 till: 15790 bar:1891 from:0 till: 14262 bar:1901 from:0 till: 17297 bar:1911 from:0 till: 18344 bar:1921 from:0 till: 20008 bar:1926 from:0 till: 22180 bar:1936 from:0 till: 22539 bar:1946 from:0 till: 22013 bar:1954 from:0 till: 29429 bar:1962 from:0 till: 34621 bar:1968 from:0 till: 38308 bar:1975 from:0 till: 37509 bar:1982 from:0 till: 38499 bar:1990 from:0 till: 39926 bar:1999 from:0 till: 38423 bar:2005 from:0 till: 41100 PlotData= bar:1793 at: 13400 fontsize:S text: 13400 shift:(-10,5) bar:1800 at: 8954 fontsize:S text: 8954 shift:(-14,3) bar:1806 at: 9798 fontsize:S text: 9798 shift:(-14,5) bar:1821 at: 10291 fontsize:S text: 10291 shift:(-15,1) bar:1831 at: 10671 fontsize:S text: 10671 shift:(-15,7) bar:1846 at: 13488 fontsize:S text: 13488 shift:(-20,5) bar:1856 at: 14283 fontsize:S text: 14283 shift:(-15,7) bar:1866 at: 17478 fontsize:S text: 17478 shift:(-15,5) bar:1872 at: 22862 fontsize:S text: 22862 shift:(-11,5) bar:1881 at: 15790 fontsize:S text: 15790 shift:(-13,5) bar:1891 at: 14262 fontsize:S text: 14262 shift:(-14,3) bar:1901 at: 17297 fontsize:S text: 17297 shift:(-14,2) bar:1911 at: 18344 fontsize:S text: 18344 shift:(-13,5) bar:1921 at: 20008 fontsize:S text: 20008 shift:(-13,5) bar:1926 at: 22180 fontsize:S text: 22180 shift:(-11,3) bar:1936 at: 22539 fontsize:S text: 22539 shift:(-10,12) bar:1946 at: 22013 fontsize:S text: 22013 shift:(-13,4) bar:1954 at: 29429 fontsize:S text: 29429 shift:(-15,5) bar:1962 at: 34621 fontsize:S text: 34621 shift:(-13,5) bar:1968 at: 38308 fontsize:S text: 38308 shift:(-14,8) bar:1975 at: 37509 fontsize:S text: 37509 shift:(-13,3) bar:1982 at: 38499 fontsize:S text: 38499 shift:(-12,9) bar:1990 at: 39926 fontsize:S text: 39926 shift:(-10,10) bar:1999 at: 38423 fontsize:S text: 38423 shift:(-10,5) bar:2005 at: 41100 fontsize:S text: 41100 shift:(-10,5) </timeline> </center> ===Pyramide des âges=== La pyramide des âges de Saint-Germain-en-Laye se caractérise par sa base relativement étroite, signe d'un vieillissement de la population, un peu plus marqué qu'au niveau régional. On note toutefois entre [[1990]] et [[1999]] un certain rajeunissement, la part des moins de trente ans passant de 39 à 42 % et celle des plus de soixante ans de 19,3 à 17,3 %, les générations intermédiaires (trente à soixante ans) régressant légèrement de 41,8 à 40,8 % <ref name=pyramide>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=78&codgeo=78551&oldnivgeo=C&oldcodgeo=95500&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Saint-Germain-en-Laye]</ref>{{,}}<ref >[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_POPB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Île-de-France]</ref>. {{Pyramide des âges 2 |float=center |width=50% |maxvalue=36 |bg=rgb(100%,100%,100%) |border=1px solid black|margin-top=1ex |caption=Pyramide des âges à Saint-Germain-en-Laye en 1999 en %<ref name=pyramide/> |barcolor=rgb(70%,90%,70%) |Avant 1904|0.1|0.5 |1905-1924|4.9|9.1 |1925–1939|11.0|12.7 |1940-1954|20.3|19.5 |1955-1969|22.2|21.6 |1970-1984|22.3|20.1 |1985-1999|19.3|16.6 }} === Niveau d’études === Le niveau d'éducation à Saint-Germain-en-Laye<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=78&codgeo=78551&oldnivgeo=C&oldcodgeo=95313&c_produit=P_FORA&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Saint-Germain-en-Laye]</ref> est élevé, nettement plus que dans le reste du département des Yvelines<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=D&codgeo=78&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans les Yvelines]</ref>. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 43,2 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 10 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 20,7 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 38,1 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. En 1999, la ville comptait 6240 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », soit 20 % de la population totale et plus de 37 % de la population active. === Nationalités === La population san-germanoise compte 4,4 % de Français par acquisition et 8,2 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=78551&p_id_princ=NAT2A&p_id_second=NAT2A5&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=1 INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Saint-Germain-en-Laye])</ref>, proportions légèrement inférieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/FR/ST_ANA/D78/ALLALLNAT2ANAT2A5D781FR.html INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans les Yvelines]</ref>. Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus forte proportion de ressortissants de l'[[Union européenne]], soit 4,6 % contre 4,0 % ainsi que des nationalités « autres » (hors Union européenne, hors [[Maghreb]] et [[Turquie]]), soit 2,2 % contre 1,8 %). Cela reflète la présence dans la commune de cadres internationaux dont les enfants fréquentent le lycée international. == Culture == Saint-Germain-en-Laye recèle une forte concentration de [[Monument historique (France)|monuments historiques]] classés ou inscrits<ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/sites/fic50/f50i9j21.html Iaurif - Sites et monuments historiques protégés]</ref>{{,}}<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=INSEE&VALUE_98=78551 Ministère de la culture - Base Mérimée]</ref>. Un [[secteur sauvegardé]] de 65 hectares a été défini en 1978 dans le centre historique de la ville<ref>[http://www.ville-st-germain-en-laye.fr/decouvrir-la-ville/presentation-de-la-ville/ Présentation de la ville, site officiel]</ref>. === Patrimoine architectural === [[Image:Château de Saint-Germain-en-Laye01.jpg|thumb|right|200px|[[Château de Saint-Germain-en-Laye]]]] [[Image:Saint-Germain-en-Laye - La Terrasse de Le Notre001.jpg|thumb|right|200px|La Terrasse vers 1900]] '''Dans la ville''' Le [[château de Saint-Germain-en-Laye]] fut l'une des principales résidences des [[monarques de France|rois de France]] à partir de [[Louis VI de France|Louis VI le Gros]], jusqu'à [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. L'édifice actuel, de style [[Renaissance artistique|Renaissance]], fut reconstruit sous [[François Ier de France|François I{{er}}]] et restauré sous [[Napoléon III]]. Il conserve une très belle Sainte-Chapelle ({{XIIIe siècle}}) de style gothique et un donjon du {{XIVe siècle}}. Il abrite aujourd'hui le [[musée d'archéologie nationale]]. La [[Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye|terrasse]] du château construite par [[Le Nôtre]] de [[1669]] à [[1674]], s'étend en ligne droite sur 2400 mètres de long sur 30 de large<ref>[http://www.ville-st-germain-en-laye.fr/decouvrir-la-ville/richesses-et-patrimoine/terrasse-le-notre/ La Terrasse sur le site officiel de la ville]</ref>. Elle relie le centre de Saint-Germain au [[château du Val]]. Dominant la vallée de la Seine en direction du Pecq, elle offre une vue dégagée sur les tours de [[La Défense]] et Paris. Du Château-Neuf d'Henri II et Henri IV, détruit à la fin du {{s-|XVIII|e}}, le seul vestige notable est l'ancien oratoire du roi, dans lequel serait né selon la tradition le roi Louis XIV, qui se trouve inclus aujourd'hui dans le [[Pavillon Henri IV]]. A l'autre extrémité de la Terrasse, dans la forêt, le [[Château du Val]], œuvre de [[Jules Hardouin-Mansart]], construit pour le roi Louis XIV au {{XVIIe siècle}}, abrite une résidence de famille de la société d'entraide des membres de la Légion d'honneur<ref>[http://www.semlh.asso.fr/html/frame_no_ssl.asp?pageDemande=VAL.HTML. Site officiel du château du val]</ref> [[Image:Église Saint-Germain 120401.jpg|thumb|200px|Église Saint-Germain]] [[Image:Saint-Germain-en-Laye Pavillon Muette.jpg|thumb|200px|Le pavillon de la Muette]] Outre la Sainte-Chapelle, le principal édifice religieux de la ville est l'[[église Saint-Germain de Saint-Germain-en-Laye|église paroissiale Saint-Germain]], qui fait face au château. Construite en 1824 par l'architecte Potain, dans un style inspiré des basiliques paléochrétiennes, elle fut restaurée par Joseph Nicolle de 1848 à 1854. Sa façade présente un fronton triangulaire supporté par six colonnes toscanes, dont quatre alignées en façade et deux en retour. Dans cette église se trouve le [[mausolée]] du roi exilé de [[Grande-Bretagne]], [[Jacques II d'Angleterre|Jacques II]] ([[Maison de Stuart|Stuart]]), qui résida et mourut au château de Saint-Germain. D'autre édifices sont également classés : la chapelle de l'hôpital Saint-Louis, monument inscrit en 1997<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-45-14160-99476.html#fiche Hôpital Saint-Louis sur le site Patrimoine-de-France]</ref>, construite en 1883 en style roman par l'architecte Alfred-Nicolas Normand (1822-1909, à qui l'on doit également la reconstruction de l'hôpital), et la chapelle du couvent des Dames de Saint-Thomas, fin {{s-|XVIII|e}}, due à l'architecte [[Antoine-François Peyre]]. Saint-Germain-en-Laye conserve de nombreux [[Hôtel particulier|hôtels particuliers]] construits par des familles aristocratiques aux {{XVIIe s}} et {{XVIIIe siècle}}. L'[[hôtel de ville]] est installé depuis 1842 dans l'hôtel de la Rochefoucauld, édifice datant de [[1777]]. {| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#ffeeee; font-size:90%" | * pavillon d'Angoulême <br />(par [[Antoine-François Peyre]]) * hôtel de Conti * hôtel de Créquy * hôtel de la Feuillade * hôtel d'Harcourt * hôtel Legrand * hôtel de Madame de Maintenon * hôtel de Noailles | * petit hôtel de Noailles * hôtel de Soubise * hôtel de Retz * hôtel de Rochefort * hôtel de la Rochefoucauld <br />(hôtel de ville) * hôtel de Rohan * hôtel de Villeroy * hôtel de la Vrillière <br />(Maison des associations saint-germanoises ) |} [[Image:Saint-Germain-en-Laye Hôpital, chapelle.JPG|thumb|right|120px|La chapelle de l'hôpital]] Le [[cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye|cimetière ancien]] abrite de nombreuses tombes de personnalités dont celles du peintre [[Maurice Denis]] et du réalisateur [[Jacques Tati]]. Le « Prieuré », ancienne demeure du peintre [[Maurice Denis]], qui abrite depuis 1980 le [[Musée départemental Maurice Denis « Le Prieuré »|musée]] consacré à son œuvre, a été construit à la fin du {{XVIIe siècle}} par [[Madame de Montespan]] pour y installer l'hôpital général royal de Saint-Germain-en-Laye. La chapelle a été décorée par Maurice Denis . A l'écart du centre ville, le château d'Hennemont est un édifice en briques et pierres de style néogothique. Il a été construit en 1907 sur le site de l'ancien prieuré d’Hennemont pour le pharmacien Henri Cannone, inventeur de la [[Valda (médicament)|pastille Valda]]. Il accueille aujourd'hui le [[Lycée international de Saint-Germain-en-Laye|lycée international]]. ''' Dans la forêt''' [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Croix de Noailles.jpg|thumb|right|120px|La croix de Noailles]] Outre le château du Val et les croix citées plus bas, plusieurs monuments historiques se trouvent dans la forêt. Le [[pavillon de la Muette]], ancien rendez-vous de chasse, est situé dans le nord de la forêt. Il a été construit par l'architecte [[Ange-Jacques Gabriel]] pour le roi [[Louis IV de France|Louis XIV]] en [[1775]] sur les ruines d'un ancien château de [[François Ier de France|François I{{er}}]]. Le pavillon de la Croix de Noailles, ancien rendez-vous de chasse, est également classé monument historique. Il abrite un restaurant italien. Le [[couvent des Loges]], fondé en 1644 par [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]] sur l'emplacement de l'ancien ermitage de [[saint Fiacre]], se trouve au milieu de la forêt. Le site abrite depuis 1811 la [[maison d'éducation de la Légion d'honneur]]. Les bâtiments ont été totalement reconstruits au {{s-|XIX|e}}. La forêt a été progressivement close à partir du {{s-|XVIII|e}} par un mur continu destiné à limiter le braconnage, interrompu par une dizaine de portes monumentales qui étaient fermées la nuit. On peut encore voir dans la commune la porte de Chambourcy et celle des Pétrons. L'aqueduc de Retz (inscrit monument historique en 1988), [[aqueduc]] souterrain construit sous Louis XIV pour alimenter le château en eau de sources de la vallée du ru de Buzot. Un regard se trouve dans le domaine du château Saint-Léger (siège de Ford--France). === Patrimoine naturel === {{Article détaillé|forêt de Saint-Germain-en-Laye}} Ancienne résidence royale, la commune de Saint-Germain-en-Laye a hérité de la totalité de la [[forêt de Saint-Germain-en-Laye|vaste forêt du même nom]] qui s'étend sur 3400 hectares au nord et à l'ouest de la ville. C'est une [[forêt domaniale]], propriété de l'État, gérée depuis 1964 par l'[[Office national des forêts|ONF]] peuplée majoritairement de [[chêne]]s. Elle est classée en [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] ([[ZNIEFF]]) de type 1 sur 3735 hectares<ref>[http://www.ile-de-france.environnement.gouv.fr/add/donnees/znieff2G_liste.htm Liste des ZNIEFF en Île-de-France, Direction régionale de l'environnement]</ref>{{,}}<ref>[http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ZoneServlet?action=Znieff&typeAction=5&pageReturn=znieff/fiche_znieff_1.jsp&nm_sffzn=110001359 Inventaire national du patrimoine naturel, ZNIEFF 110001359 - Forêt de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. C'est un espace inconstructible, dont le conseil municipal a demandé le classement en [[forêt de protection]] pour renforcer sa protection<ref>[http://www.saint-germain-en-laye.fr/journal/48704.pdf ''Le Journal de Saint-Germain'', n° 487, avril 2006]</ref>. Le parc agricole d'Achères situé au nord de la forêt est également classé en ZNIEFF de type 1 sur 965 hectares. Le « sentier des Oratoires », long d'environ 18 kilomètres, permet de parcourir une grande partie de la forêt et de visiter quatre croix historiques : la Croix Pucelle (1456), la Croix Dauphine (1540), la Croix Saint-Simon (1635) et la Croix de Noailles (1751), ainsi que sept oratoires, dont celui consacré à [[saint Fiacre]] dans la clairière des Loges, qui est à l'origine d'une procession qui donna naissance à la [[fête des Loges]]<ref>''Guide du sentier des Oratoires'', , Association des amis de la forêt de Saint-Germain et de Marly, 2001.</ref>. [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Vigne02.jpg|thumb|right|250px|La vigne en automne. Au fond le [[Pavillon Henri IV]]]] Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de 60 hectares, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre de [[Le Notre]] et d'un [[jardin anglais]] créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer, ils comprennent également la [[Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye|Terrasse]]. L'ensemble est classé monument historique<ref>[http://www.jardiniers-du-patrimoine.com/index.htm Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye sur le site des ''jardiniers-du-patrimoine'']</ref>. Ces jardins bénéficient du label « [[Jardin remarquable|Jardin remarquable de France]]<ref>[http://www.parcsetjardins.fr/ile_de_france/yvelines/domaine_national_de_saint_germain_en_laye-943.html Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye sur le site du Comité des parcs et jardins de France]</ref> ». La vigne du Pecq et de Saint-Germain, plantée en 2000 en contrebas de la Terrasse, comprend 1900 pieds de [[pinot noir]]. C'est une évocation de l'antique tradition viticole de la région. On en tire un vin rouge, le « vin des grottes », qui n'est pas commercialisé. La commune a été distinguée au [[concours des villes et villages fleuris]] avec trois fleurs<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P78.htm Palmarès du concours des villes et villages fleuris]</ref>. === Musées === [[Image:Venus of Brassempouy.jpg|right|thumb|200px|La [[Dame de Brassempouy|Vénus de Brassempouy]] conservée au Musée d'archéologie nationale]] * [[Musée d'archéologie nationale]] : ce [[Réunion des musées nationaux|musée national]] installé dans le château présente environ 30&nbsp;000 objets archéologiques, ce qui en fait une des plus riches collections d'Europe. Ces objets sont répartis en sept collections allant des origines de la [[Préhistoire]] ([[Paléolithique]]) à l'[[Mérovingiens|époque mérovingienne]] ({{VIIIe siècle}}). Y figure notamment la célèbre [[Dame de Brassempouy|Vénus de Brassempouy]], l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, sculptée au Paléolithique supérieur dans de l'[[ivoire]] de [[mammouth]]. Ce musée connaît une désaffection certaine. Le nombre annuel de visiteurs est de {{formatnum:66000}} dont {{formatnum:45000}} entrées gratuites, notamment groupes scolaires (chiffres 2005<ref>[http://www2.culture.gouv.fr/deps/ Chiffres-clés de la culture, édition 2007, entrées par musées nationaux, p. 36.] {{Pdf}}</ref>). Ce musée fait partie de ceux dont l'accès sera gratuit à titre expérimental au cours du premier semestre 2008<ref>[http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/actualites_20/experimentation_gratuite_musees_57823.html Expérimentation de la gratuité des musées sur le site du Premier ministre]</ref>. * Musée Claude Debussy : consacré à l'œuvre du compositeur [[Claude Debussy]], ce musée est installé dans sa maison natale au dessus de l'office de tourisme. * [[Musée départemental Maurice Denis « Le Prieuré »]] : musée consacré à l'œuvre de [[Maurice Denis]] et des [[Nabi (peinture)|Nabi]]s, installé dans l'ancienne demeure du peintre, qui fut construite au {{XVIIe siècle}} par [[Madame de Montespan]] pour y fonder l'hôpital général royal de Saint-Germain-en-Laye. [[Image:Saint-Germain-en-Laye Prieuré.jpg|thumb|right|200px|Le « Prieuré » siège du [[Musée départemental Maurice Denis « Le Prieuré »|musée]] consacré à l'œuvre de Maurice Denis et l'école des [[Nabi (peinture)|Nabis]]]] * Le [[Musée municipal de Saint-Germain-en-Laye|musée municipal d'art et d'histoire]], fermé depuis 1972, est en attente d'un lieu. Dans ses collections figure notamment un tableau (huile sur bois), daté entre 1496 et 1502, attribué à [[Jérôme Bosch]], ''l'escamoteur'', qui fut dérobé le 1{{er}} décembre 1978 avant d'être retrouvé deux mois plus tard et mis en lieu sûr<ref>[http://www.ot-saintgermainenlaye.fr/patrimoine-et-culture/les-musees/musee-municipal/ Le musée municipal sur le site de l'office de tourisme de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. * Espace Paul-et-André-Vera : aménagé en 2004 dans une ancienne caserne, cet espace abrite divers services culturels et une collection d'œuvres de Paul et André Vera données à la ville<ref>[http://www.saint-germain-en-laye.fr/journal/44607.pdf Inauguration de l'espace Paul-et-André-Vera, Journal de Saint-Germain, avril 2004]</ref>. * Apothicairerie : située dans l'hôpital mixte, rue Baronne-Gérard, elle rassemble une collection d'objets des XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècles, notamment des pots de faïence ornée, provenant de l'hôpital général du Roi fondé par la marquise de Montespan en 1698. === Autres équipements culturels === Plusieurs équipements offrent aux habitants de nombreuses activités dans le domaine culturel : * cinq salles de cinéma, * le théâtre Alexandre-Dumas, créé en 1989, * le conservatoire Claude Debussy, * la bibliothèque municipale, répartie en trois sites, bibliothèque multimédias et fonds d'histoire locale, bibliothèque George-Sand, * les ateliers d'art de la ville, proposent des ateliers d'arts plastiques pour enfants et adulte, * l'université libre de Saint-Germain-en-Laye, liée par convention à l’[[université de Paris X-Nanterre]], propose des activités universitaires pour tous (cycles de conférences, séminaires, etc.). * La Clef, salle de concert et d'exposition * le lycée international, un des premiers lycées publics de France === Événements === La [[fête des Loges]] est une [[fête foraine]] importante, issue d'une tradition très ancienne, qui se déroule chaque été dans la forêt près de la maison d'éducation des Loges et attire un public important. Chaque année depuis vingt ans un festival de musique, « l'Estival », est organisé en septembre. === Vie associative === La « ''Maison des associations saint-germanoises'' », fondée en 1979 sous le régime de la loi du 1er juillet 1901, regroupe non moins de 260 associations locales œuvrant dans des domaines très divers<ref>[http://www.mas.asso.fr/ Maison des associations saint-germanoises]</ref>. Elles organise chaque année une « Expo-Associations » sur la place du Marché-Neuf. Dans le domaine de l'histoire, ''Les Amis du Vieux Saint-Germain'', fondée en 1923 organise diverses activités consacrées à l'histoire locale, conférences, colloques... et publie un « bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain »<ref>[http://www.amisvieuxsaintgermain.org/ Les Amis du Vieux Saint-Germain]</ref>. === Saint-Germain et la cuisine === [[Image:Saint-Germain-en-Laye - Pavillon Henri IV001.jpg|thumb|left|200px|<small>Le [[Pavillon Henri IV]] abrite le restaurant où furent inventées les « pommes soufflées »</small>]] Deux recettes classiques sont connues pour être nées à Saint-Germain-en-Laye, au restaurant du ''Pavillon Henri IV'' : * les pommes soufflées, inventées involontairement en 1837, à l'occasion de la réception de la reine [[Marie-Amélie de Bourbon-Siciles|Marie-Amélie]] qui voyageait sur le premier train entre Paris et Le Pecq, à cause du retard du train ; * la [[sauce béarnaise]], qui aurait été créée par le chef Collinet en 1844. === Cinéma === Parmi les nombreux films tournés en différents lieux de la commune figurent *''[[L'assassin est ici]]'' de [[Robert Péguy]] (1933), *''[[Dieu a besoin des hommes]]'' de [[Jean Delannoy]] (1950), *''[[Une fille à croquer]]'' de [[Raoul André]] (1951), *''[[Escalier C]]'' de [[Jean-Charles Tacchella]] (1985)<ref>[http://www.l2tc.com/cherche.php?exact=oui&pays=fr&reget=Ile-de-France&dept=Yvelines&nodept=78&ville=Saint-Germain-en-Laye Lieux de tournage sur L2TC.com]</ref>. * ''[[Faites sauter la banque]]'' de [[Jean Girault]] (1964) === Jumelages === Saint-Germain-en-Laye poursuit une politique de jumelage active, engagée dès 1975 avec une ville de [[Franconie]], Aschaffenburg. Une association de soutien a été créée à l'occasion de chaque jumelage. * {{Jumelage|Aschaffenburg|Allemagne|Germany|année=1975|jourEtMois=17 avril}} * {{Jumelage|Témara|Maroc|Morocco|année=1982|jourEtMois=24 juillet}} * {{Jumelage|Ayr|Écosse|Scotland|année=1984|jourEtMois=6 octobre}} * {{Jumelage|Winchester (Massachusetts)|États-Unis|the United States|année=1990|ville=Winchester|jourEtMois=8 décembre}} * {{Jumelage|Konstancin-Jeziorna|Pologne|Poland|année=1992|jourEtMois=15 février}} * {{Jumelage|Musson|Belgique|Belgium|année=2004}} {{refsou}} == Personnalités liées à la commune == '''Souverains et famille royale''' * [[Louis VI de France|Louis VI le gros]] (1081-1137), roi de France de 1108 à 1137, fit construire le premier château de Saint-Germain-en-Laye. * [[François Ier de France|François I{{er}}]] (11494-1547), roi de France de 1515 à 1547, a gouverné souvent depuis Saint-Germain-en-Laye. Il fit reconstruire le château dans le style Renaissance. * [[Henri II de France|Henri II]] (1519-1559), roi de France de 1547 à 1559, né au château de Saint-Germain-en-Laye, fit entamer construction du Château-Neuf. * [[Marguerite de France (1523-1574)|Marguerite de France]], fille de François I{{er}}, née à Saint-Germain-en-Laye le 5 juin 1523. * [[Jeanne III de Navarre|Jeanne d'Albret]] (1528-1572), fille d'Henri II et mère d'Henri IV, est née à Saint-Germain-en-Laye. * [[Charles IX de France|Charles IX]] (1550-1574), roi de France de 1560 à 1574, né au château de Saint-Germain-en-Laye. [[Image:Louis XIII.jpg|thumb|right|150px|Louis XIII]] * [[Henri IV de France|Henri IV]] (1554-1610), roi de France de 1589 à 1610, fit achever la construction du Château-Neuf et l'aménagement de ses jardins. * [[Louis XIII de France|Louis XIII]] (1601-1643), roi de France de 1610 à 1643, a passé son enfance à Saint-Germain-en-Laye et y a résidé très souvent. C'est le roi de France qui a le plus marqué l'histoire de la ville. Il y est mort le 14 mai 1643. * [[Louis XIV de France|Louis XIV]] (1638-1715), roi de France de 1643 à 1715, né à Saint-Germain-en-Laye (thème du blason de la ville) * [[Jacques II d'Angleterre]] (1633-1701), roi d'[[Angleterre]] et d'[[Écosse]], mort à Saint-Germain-en-Laye le 16 septembre 1701 '''Les ducs de Noailles''' [[Image:Noailles, Louis de.jpg|thumb|right|150px|Louis de Noailles]] * [[Anne Jules de Noailles]] (1650-1708), maréchal de France, nommé gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1701. * [[Adrien Maurice de Noailles]] (1678-1766), maréchal de France, secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1744, capitaine des chasses et gouverneur de Saint-Germain-en-Laye en 1717. * [[Louis de Noailles]] (1713-1793), maréchal de France, nommé gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1789, il meurt de vieillesse à Saint-Germain-en-Laye le 22 août 1793. '''Autres personnalités nées avant 1900''' * [[Guillaume Tirel]], dit Taillevent (1326 - 1395), cuisinier, auteur du célèbre ''[[Viandier de Taillevent|Viandier]]'', mort à Saint-Germain-en-Laye. Sa pierre tombale, provenant de l'ancienne église Saint-Léger, détruite à la Révolution, est conservée dans la ''Maison verte''<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-45-14160-99507-P147404-243942.html Plaque funéraire : de Guillaume Tirel. à Saint-Germain-en-Laye] (Patrimoine de France)</ref>. * [[Frontenac (Louis de Buade, comte de)|Louis de Buade, comte de Frontenac]] (1620-1698), né au château de Saint-Germain-en-Laye, gouverneur de la [[Nouvelle-France]]. * [[Balthazar Martinot]] (1636-1714), écuyer, célèbre horloger du roi, mourut en son manoir de Saint-Germain-en-Laye. * [[Madame de Montespan]] (1640-1707), favorite du roi Louis XIV, installa un couvent d'[[Ursulines]] à Saint-Germain en 1681. * [[Jean-Georges Noverre]] (1727-1810), danseur célèbre, mort à Saint-Germain-en-Laye le 19 octobre 1810. * [[Philippe-François-Didier Usquin]] (baron Usquin) (1757-1843), maire de Saint-Germain-en-Laye * [[Adolphe Thiers]] (1797-1877) premier président de la III{{e}} République, passa la fin de sa vie à Saint-Germain-en-Laye où il était venu se reposer en août 1877 au ''Pavillon Henri IV''. Il y est mort le 3 septembre. En 1881, une statue fut érigée sur la place du château pour rendre hommage au « libérateur du territoire ». Elle fut détruite sous l'Occupation en 1941. [[Image:Claude Debussy ca 1908, foto av Félix Nadar.jpg|thumb|right|150px|Claude Debussy, photographié par Nadar]] * [[Alexandre Dumas]] (1802-1870), écrivain, résida trois ans à Saint-Germain, au début au ''Pavillon Henri IV''. C'est à Saint-Germain qu'il écrit certaines de ses œuvres les plus connues comme ''[[les trois mousquetaires]]'' et ''[[le comte de Monte-Cristo]]'' *[[Gérard de Nerval]] (1808-1855), poète *[[Félicien David]] (1810-1876), compositeur de musique *[[François Bonvin]] (1817-1887), artiste-peintre * [[Jules Xavier de Breuvery]] ([[Saguez de Breuvery]]) (1805-1876), descendant de l'une des plus anciennes familles de Champagne, devient le 22 novembre 1835 maire de Saint-Germain-en-Laye à l'âge de 30 ans. Esprit encyclopédique, géographe de formation, archéologue (ayant légué une partie de ses découvertes au [[Musée des Antiquités nationales]] <ref> Promenades au Musée de Saint-Germain de Gabriel de Mortillet - 1869, Page 119</ref>) et grand voyageur (voir ouvrages : ''L'[[Égypte]] et la [[Nubie]]'' <ref> Saguez de Breuvery et Cadalvène : L'Égypte et la Nubie, Editions Arthus Bertrand, 1841.</ref>, ''L'[[Égypte]] et la [[Turquie]]''<ref> Editions A Bertrand - Paru en 1836 </ref>, ''De [[Damas]] à Palmyre''<ref> Imprimerie de Beau à St Germain en Laye - Paru en 1848 </ref> et "De la question Turque et des empiètements de la [[Russie]]") <ref> Imprimerie d'Everat - Paru en 1854 </ref>. Vingt ans de recherches dans la vallée de Retz lui font découvrir de nouvelles sources abondantes et claires <ref> 1er colloque de la commlission du Patrimoine de St Germain en Laye - Conférence de Mme Renée Auger le 13 mars 1988 à l'Hotel de Ville. </ref> . Il est resté Conseiller Général de Seine et Oise sans interruption de 1848 à 1874. Son nom a été donné à une rue de la ville. <ref> Notice biographique de M. [[Jules Xavier Saguez de Breuvery]], ancien maire de Saint-Germain-en-Laye. Edité par Le Blanc-Hardel - Paru en 1879 </ref>, <ref> Leçon d'histoire de France Saint-Germain-en-Laye, Pages 154 et 155, de François Boulet - 2006 </ref> [http://books.google.fr/books?id=hJIxxLSXnS0C&pg=PA155&dq=breuvery&lr=&sig=75t5Y5LKd1sYv8rI1m4sYhByYEk] * [[Salomon Reinach]] (1858-1932), archéologue et historien, directeur du [[Musée des Antiquités nationales]] * [[Claude Debussy]] (1862-1918), compositeur, est né à Saint-Germain-en-Laye le 22 août 1862. Sa maison natale a été transformée en musée. * [[Maurice Denis]] (1870-1943), artiste peintre, chef de file des [[Nabi (peinture)|Nabis]], a passé la plus grande partie de sa vie à Saint-Germain. Sa résidence, le « Prieuré » a été transformée en musée. * [[Marcel Roby]] (1884-1944), résistant, professeur du lycée de garçons, fut arrêté par la Gestapo en 1942, puis déporté au camp de [[Buchenwald]] où il est mort le 13 mars 1944<ref>François Boulet, op. cit., p. 389.</ref>. Son nom a été donné à un lycée de la ville (l'actuel lycée Jeanne d'Albret) puis à un collège. * [[Roger Chastel]] (1897-1981), peintre de l'[[École de Paris]] a vécu et travaillé à Saint-Germain-en-Laye de 1928 jusqu'à sa mort en 1981 (sauf pendant la période de l'Occupation qu'il passa à Cannes). '''Autres personnalités nées depuis 1900''' * [[abbé Pierre de Porcaro]] (1904-1945), vicaire né à Dinan, déporté et décédé à Dachau * [[Jehan Alain]] (1911-1940), compositeur et [[organiste]], né à Saint-Germain-en-Laye, mort au combat à [[Saumur]] le 20 juin 1940. * [[Marie-Claire Alain]], organiste, née à Saint-Germain-en-Laye en 1926. * [[José Artur]], comédien, animateur de radio, né à Saint-Germain-en-Laye en 1927. * [[Michel Péricard]] (1929-1999), journaliste de télévision, homme politique, ancien maire de Saint-Germain. * [[Jacques Fesch]] (1930-1957), criminel français né à Saint-Germain-en-Laye et guillotiné à Paris. Il se convertit en prison et est considéré par l'Église catholique comme un exemple de rédemption. En 1993 s'est ouvert son procès en béatification. * [[Jean-Edern Hallier]] (1936-1997), écrivain, né à Saint-Germain-en-Laye le 1{{er}} mars 1936. * [[Pierre Douglas]], journaliste et chansonnier, né à Saint-Germain-en-Laye le 17 août 1941. * [[Emmanuel Todd]], historien, politologue et sociologue, né le 16 mai 1951. * [[Thierry Le Pennec]], né en 1955, poète français * [[Sophie Artur]], comédienne, auteur dramatique, née à Saint-Germain-en-Laye en 1958. * [[Thierry Gilardi]] (1958-2008), journaliste de sport, présentateur et commentateur de télévision, ancien président du club de rugby Saint-Germanois * [[Albert Dupontel]], né en 1964, humoriste, acteur, réalisateur * [[Amélie Mauresmo]], née en 1979, joueuse de tennis * [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] (1919-1994), cinéaste français * [[Philippe Jaenada]], né en 1964, écrivain * [[Pascal Nègre]], né en 1961, producteur de musique * [[Mélanie Thierry]], née en 1981, actrice == Vie quotidienne == === Sécurité === Le [[criminalité|taux de criminalité]] de la commune est de 59,9 faits constatés (crimes et délits) pour 1000 habitants, nettement inférieur à la moyenne des Yvelines (71,7/1000) et à la moyenne nationale (83/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 28,82&nbsp;%, légèrement supérieur à la moyenne du département de 26,24&nbsp;%<ref>[http://www.lefigaro.fr/delinquance/yvelines.html Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 des Yvelines]</ref>. La ville a mis en service en 2004 un dispositif de [[vidéosurveillance]] de la voie publique. Une dizaine de caméras surveillent en permanence certains lieux fréquentés du centre ville et du quartier du Bel-Air<ref>[http://www.saint-germain-en-laye.fr/vie/cv/vs.html#dv Site officiel de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. Des patrouilles de policiers à cheval, de la brigade équestre de police des Yvelines (BREDY), assurent la surveillance de la forêt et de la Terrasse du château. === Santé === [[Image:Saint-Germain-en-Laye Hôpital, galerie.JPG|thumb|right|150px|Galerie de l'hôpital de Saint-Germain]] L'hôpital de Saint-Germain-en-Laye est réuni depuis le 1{{er}} mai 1997 avec celui de Poissy pour former le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint Germain. Cet ensemble qui fonctionne sur les deux sites avec 1600 lits et 4000 soignants constitue le plus important établissement public de santé d'Île-de-France après l'[[Assistance publique - hôpitaux de Paris]]. Le projet de développement médical prévoit de créer sur le site de Saint-Germain un pôle de [[cancérologie]] et de radiothérapie<ref>[http://ville-st-germain-en-laye.fr/se/vm/bilan.pdf Saint-Germain-en-Laye, bilan 2001-2005]</ref>. La ville possède également deux cliniques privées, « Louis XIV» et « Marie-Thérèse ». === Transports === ====RER==== Les liaisons avec Paris sont assurées principalement par la [[RER A|ligne A du RER]], exploitée par la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]. Elle permet de joindre le centre de la capitale, [[Gare de Châtelet - Les Halles|Châtelet - Les Halles]], depuis la [[gare de Saint-Germain-en-Laye]], dont elle est le terminus, via La Défense, en 30 minutes avec une fréquence élevée, étant proche d'une ligne de métro. ====Transilien Grande Ceinture==== La ligne de Grande Ceinture est peu utilisée car elle constitue un tronçon isolé, la correspondance vers la gare Saint-Lazare à Saint-Nom-la Bretèche n'apportant aucun avantage aux voyageurs. ====Bus==== En outre, une ligne d'autobus de la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]], la [[Ligne de bus RATP 258|ligne 258]] relie le château à [[La Défense]] via [[Rueil-Malmaison]]. Un réseau d'autobus urbain, exploité par [[Veolia Transport]] dessert les différents quartiers et les communes environnantes (Aigremont, Chambourcy, Fourqueux, Mareil-Marly). Des lignes interurbaines, exploitées par CSO (Courriers de Seine-et-Oise, filiale de Veolia) relient également Saint-Germain aux principaux pôles des Yvelines (Versailles, Poissy, Meulan, Plaisir...) et du Val-d'Oise (Cergy). ====Réseau routier==== L'accès routier à Saint-Germain-en-Laye et la circulation dans la ville sont assez difficiles du fait de l'encombrement, notamment en semaine aux heures de pointe, du réseau constituée de rues au tracé très ancien. Des [[Parking|parcs de stationnement]] ont été aménagés dans le centre ville, notamment le parc souterrain du château et celui de la place du Marché-Neuf (mis en service en 2007). Pour désengorger la RN 13, un nouvel [[échangeur autoroutier|échangeur]] est en construction sur l'autoroute A14 à [[Chambourcy]]. Sa mise en service est prévue en 2009 et sera accompagnée de la mise à 2 x 2 voies de la RN 13 entre Saint-Germain-en-Laye (Le Bel-Air) et le nouvel échangeur<ref>[http://www.sapn.fr/travA14/sitA14/C2P_CHAMBOURCY.pdf Travaux de l’échangeur de Chambourcy [[SAPN]]] {{Pdf}}</ref>. === Enseignement === La commune relève de l'[[Académie (éducation)|académie]] de [[Versailles]]. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'[[Ministère de l'Éducation nationale|inspection départementale de l’Éducation nationale]] Versailles. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Saint-Germain-en-Laye<ref>[http://www.ien-st-germain1.ac-versailles.fr/ Inspection académique des Yvelines, circonscription de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. L'enseignement est dispensé dans vingt et une écoles élémentaires<ref>[http://www.ac-versailles.fr/ia78/annuaire/annu2_commune.asp Écoles, Inspection académique de Versailles]</ref> (neuf écoles maternelles publiques, trois écoles primaires privées, six écoles élémentaires publiques, une école primaire publique, une école maternelle d'application et quatre écoles élémentaires d'application) et huit établissements secondaires (trois collèges, Les Hauts-Grillets, Marcel-Roby et Claude-Debussy, un collège international, un lycée général et technique (lycée Jeanne-d'Albret, incluant des classes préparatoires littéraires, scientifiques et commerciales), deux lycées technologiques (Léonard-de-Vinci et Jean-Baptiste-Poquelin) et un [[Lycée international de Saint-Germain-en-Laye|Lycée international]] dispensant des cours dans douze langues étrangères<ref>[https://bv.ac-versailles.fr/rechetab/ Établissements secondaires, Inspection académique de Versailles]</ref>. On compte également deux établissements secondaires plus spécialisés : le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-Chambourcy et la [[Maison d'éducation de la Légion d'honneur]]<ref>[http://www.melh.info/spip.php Maison d'éducation des Loges]</ref> située aux Loges, en plein cœur de la forêt. La ville possède également cinq établissements secondaires privés. Elle possède également quelques établissements d'enseignement supérieur, tels l'[[Institut universitaire de formation des maîtres|IUFM]] (ancienne école normale d'institutrices, créée en 1913), dépendant de l'IUFM de Versailles<ref>[http://www.versailles.iufm.fr/pres/page-pres-lieu-germ.htm IUFM de Versailles]</ref> et les formations médicales au sein du centre hospitalier intercommunal (écoles d'infirmiers, d'aides-soignants, de sages-femmes...). === Sports === Saint-Germain-en-Laye est connue pour être la ville où se situe le ''[[Camp des Loges (football)|Camp des Loges]]'', lieu d'entraînement du club de [[football]] professionnel du [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] (PSG). Ce club a été créé en 1970 sur la base d'un club amateur saintgermanois plus ancien, qui avait obtenu à l'époque la montée en 2{{e}} Division. Devenu un club professionnel, le PSG a obtenu depuis plusieurs championnats et coupes de France. La ville se distingue principalement par la réussite sportive de son club de [[hockey sur gazon]], le SGHC. Fondé en 1927, le SGHC a réalisé en 2006 le premier doublé championnat de France masculin - championnat de France féminin depuis plus de 70 ans. En 2007, l'équipe première est à nouveau championne de France, l'équipe féminine vice-championne de France, et les Cadets sont aussi champions de France. À noter que durant la saison 2006, l'équipe masculine a également remporté la Coupe de France. Sa réussite sportive s'étend aussi aux divisions inférieures, qui ont remporté plusieurs championnats de France Cadets et Minimes. Quelques uns de ces enfants, devenus adultes, sont devenus membres de l'équipe de 1{{e}} Division et des équipes de France. Saint-Germain-en-Laye a son Cercle d'[[escrime]], qui a formé plusieurs champions de France. Le collège Marcel Roby et le lycée Jeanne d'Albret ont des sections sportives dans des disciplines olympiques, ce qui permet aux futurs sportifs de haut niveau de suivre une scolarité tout en leur permettant de s'entraîner dans leurs équipes de France respectives. Le Stade Saint-Germanois Judo Club est le premier club de [[judo]] de Saint-Germain-en-Laye. Il forme sous la direction de la famille Villemagne, des sportifs qui chaque année sont sur les podiums des compétitions départementales, nationales et internationales. Saint-Germain-en-laye dispose d'un terrain de [[golf]] offrant deux parcours de 18 et 9 trous respectivement, implanté dans un terrain de 70 hectares dans la partie sud-ouest de la forêt <ref>[http://www.golfsaintgermain.org/ Golf de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. La ville dispose également d'une [[Piscine (bassin)|piscine]]couverte, avec un bassin olympique de 50 x 20 mètres, construite en lisière de forêt en 1970. Cet équipement intercommunal, qui intéresse également six communes voisines (Aigremont, Chambourcy, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Pecq, Le Vésinet) réalise 450 000 entrées par an<ref>[http://www.piscine-stgermain.com/ Piscine intercommunale de Saint-Germain-en-Laye]</ref>. Cette piscine reçoit des compétitions importantes telles la Coupe de France de natation. === Cultes === Il existe à Saint-Germain-en-Laye des lieux de culte (par ordre alphabétique) catholique, israélite, orthodoxe et protestant. Pour le culte catholique, Saint-Germain-en-Laye est desservie par deux [[paroisse]]s : celle de Saint-Germain, dont le siège est l'église Saint-Germain près du château ; celle de Saint-Léger, de loin la plus ancienne, et qui dispose d'une église récente, construite en 1961 dans la vallée du ru de Buzot ou val Saint-Léger. Ces paroisses sont rattachées au doyenné de Saint-Germain-en-Laye et au [[diocèse]] de Versailles. Il existe plusieurs autres lieux de cultes dont la chapelle du Carmel et la chapelle de l'Hôpital <ref>[http://www.paroisses-stgermainenlaye.net/ Site des paroisses catholiques de Saint-Germain-en-laye]</ref>. ==Pour approfondir== === [[:Catégorie:Saint-Germain-en-Laye|Articles connexes]] === * [[Château de Saint-Germain-en-Laye]] * [[Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye]] * [[Forêt de Saint-Germain-en-Laye]] * [[Communes des Yvelines]] === Bibliographie === * Jacques Barreau, ''Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye'', Alan Sutton, 2004, 127&nbsp;p. {{ISBN|2-84910-090-0}} * François Boulet, ''Leçon d'histoire de France - Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale'', Les presses Franciliennes, 2006, 575&nbsp;p. {{ISBN|2-9520091-8-X}} * Robert Haïat et Jacques Berlie, ''Au fil des rues de Saint-Germain-en-Laye'', Les Presses Franciliennes, 2007, 280&nbsp;p. {{ISBN|978-2-9527214-2-4}} * Émile de Labédollière, ''Saint-Germain-en-Laye, sa forêt et ses environs'', Éd. du Bastion, 1992, 153&nbsp;p. (réimpression de l'édition de 1861 par Ehrard) * Georges Lacour-Gayet, ''Le château de Saint-Germain-en-Laye'', Calmann-Lévy, Nouvelle collection historique, 1935, 211&nbsp;p. * Bernard Nabonne, ''Les grandes heures de Saint-Germain-en-Laye'', Éd. SFELT, Paris, 1950, 250&nbsp;p. * ''Le Patrimoine des communes des Yvelines'', Flohic, tome 2, 500&nbsp;p. {{ISBN|2-84234-070-1}} === Liens externes === {{Commons | Category:Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye}} * [http://www.saint-germain-en-laye.fr/index.html Mairie de Saint-Germain-en-Laye, site officiel] * [http://www.amisvieuxsaintgermain.org/ Les Amis du Vieux Saint-Germain - Société d'Art et d'Histoire de Saint-Germain-en-Laye] * [http://canal-educatif.fr/011Mosaique.htm Documentaire sur la mosaïque des travaux et des jours, réalisé avec le Musée d'archéologie de Saint-Germain-en-Laye] * [http://www.saintger.com Actualité à Saint Germain en Laye] * [http://www.st-germain.eu Histoire de Saint Germain en Laye, Site Non Officiel] * [http://www.musee-antiquitesnationales.fr Musée des Antiquités nationales] * [http://www.mablehome.com/fortification/france/allemandes/st-germain-en-laye/saint-germain-en-laye-01.htm Les bunkers allemands de Saint-Germain-en-Laye] *[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/ortho99/ficortho/ortho78551.html Vue aérienne de la commune de Saint-Germain-en-Laye sur le site de l'] [[Iaurif|IAURIF]] *[http://www.ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=1087&lng_id=FR&CommuneId=73163 Saint-Germain-en-Laye sur le site de l'] [[Institut géographique national (France)|IGN]] *[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=78551&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Saint-Germain-en-Laye sur le site de l'] [[INSEE]] *[http://www.cg78.fr/archives/seriec/db/notices/499.htm Plan d'intendance de la paroisse de St Germain en Laye sur le site des archives des Yvelines] *[http://www.cg78.fr/archives/seriec/db/notices/505.htm Plan d'intendance de la paroisse de Saint Léger en Laye sur le site des archives des Yvelines] *[http://ruedeslumieres.morkitu.org/espace_photos/ile_france/retz/album0.html '''Aqueduc de Retz''' ] ===Notes, sources et références=== {{Références|colonnes=2}} {{Bon article|vote=BA|oldid=24155164|date=21 décembre 2007}} {{Portail|Yvelines|communes de France}} {{Banlieue de Paris}} [[Catégorie:Saint-Germain-en-Laye|*]] [[Catégorie:Sous-préfecture]] [[bg:Сен Жермен ан Ле]] [[br:Saint-Germain-en-Laye]] [[ca:Saint-Germain-en-Laye]] [[ceb:Saint-Germain-en-Laye]] [[cs:Saint-Germain-en-Laye]] [[de:Saint-Germain-en-Laye]] [[en:Saint-Germain-en-Laye]] [[eo:Saint-Germain-en-Laye]] [[es:Saint-Germain-en-Laye]] [[fi:Saint-Germain-en-Laye]] [[id:Saint-Germain-en-Laye]] [[it:Saint-Germain-en-Laye]] [[ja:サン=ジェルマン=アン=レー]] [[ko:생제르맹앙레]] [[la:Fanum Sancti Germani in Laya]] [[nl:Saint-Germain-en-Laye]] [[nn:Saint-Germain-en-Laye]] [[no:Saint-Germain-en-Laye]] [[oc:Saint-Germain-en-Laye]] [[pl:Saint-Germain-en-Laye]] [[pt:Saint-Germain-en-Laye]] [[ro:Saint-Germain-en-Laye]] [[ru:Сен-Жермен-ан-Ле]] [[sl:Saint-Germain-en-Laye]] [[sv:Saint-Germain-en-Laye]] [[vec:Saint-Germain-en-Laye]] [[vi:Saint-Germain-en-Laye]] [[vo:Saint-Germain-en-Laye]] [[zh:圣日耳曼昂莱]]