Saint-Tropez 2678841 31769032 2008-07-21T18:11:03Z DumZiBoT 280295 Bot: Correction des refs. mal formatées (cf. [[Utilisateur:DumZiBoT/liensRefs|explications]]) {{Coord|43|16|24|N|6|38|23|E|display=title|type:landmark}} {{Infobox Commune de France |nomcommune=Saint-Tropez[[Image:Blason ville fr Saint-Tropez2 (Var).svg|nothumb|Blason de la commune.|left|50px]] |région={{Région Provence-Alpes-Côte d'Azur}} |département={{Département Var}} |arrondissement=[[Arrondissement de Draguignan|Draguignan]] |canton=[[Canton de Saint-Tropez|Saint-Tropez]]<br>([[chef-lieu]]) |insee=83119 |cp=83990 |maire=Jean-Pierre Tuveri ([[Divers droite|DVD]]) |mandat= [[2008]]-[[2014]] |intercomm=''sans'' |longitude=6.639621 |latitude=43.273296 |alt moy= 15 m |alt mini= 0 m |alt maxi= 115 m |hectares={{formatnum:1118}} |km²= 11,18 |sans={{formatnum:5635}} |date-sans= [[2005]] |dens= 504 |image=SaintTropez-ratusz.jpg |légende=L'hôtel de ville. }} Saint-Tropez en [[français]] (prononcer [{{phonétique|sɛ̃ t̪ʁo.pe}}]), '''Sant Tropetz''' en [[provençal]] selon la [[Norme classique de l'occitan|norme classique]] (prononcer [{{phonétique|ˈsãⁿ t̪ʁo.pɛz}}]) et '''Sant Troupés''' selon la [[norme mistralienne]] (prononcer [{{phonétique|ˈsãⁿ t̪ʀu.pe}}]), est une [[commune française]] située à sept cent quatre kilomètres au [[sud]]-[[est]] de [[Paris]] dans le [[départements français|département]] du [[Var (département)|Var]] et la [[régions françaises|région]] [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]], le [[chef-lieu]] du [[Canton de Saint-Tropez|canton]]. De la [[citadelle]] du {{XVe siècle}} au [[village]] de [[pêcheur]]s au début du {{XXe siècle}}, la première ville libérée lors du [[Débarquement de Provence]] devint dès les [[années 1950]] une [[station balnéaire]] internationalement connue grâce à l'engouement des artistes de la [[Nouvelle Vague]] puis des [[Yéyé]]s et enfin, un lieu de villégiature de la [[Jet set]] européenne et américaine comme des [[Tourisme|touristes]] en quête d'authenticité [[Provence|provençale]] ou de [[célébrité]]s. Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les ''Tropéziens''<ref>[http://www.habitants.fr/habitants_saint-tropez_83119.html gentilé sur le site habitants.fr] Consulté le 18/05/2008.</ref>. == Géographie == Saint-Tropez est située sur le [[littoral]] [[sud]]-[[est]] du [[Var (département)|Var]] sur la [[presqu'île]] de Saint-Tropez qui ferme le [[golfe]] [[Éponymie|éponyme]]. La commune s'inscrit dans un croissant autour de la [[baie (géographie)|baie]] des canebiers, sur la totalité de la presqu'île, qui peut être englobé dans un rectangle de six kilomètres par quatre. Elle occupe une superficie de mille cent dix-huit hectares. Le territoire de la commune est presque totalement occupé par des propriétés bâties sur de grandes [[parcelle]]s, lui donnant une apparence environnementale relativement préservée. Toutefois, des concentrations de constructions apparaissent autour du vieux [[village]], sur le [[littoral]], notamment au entre les [[cap]]s [[Cap Saint-Pierre|saint-Pierre]] et [[Cap Saint-Tropez|saint-Tropez]] et entre le [[cap Pinet]] et la longue [[Pampelonne (plage)|plage de Pampelonne]]. Sur ses douze kilomètres de [[littoral]], la commune dispose de six [[plage]]s, à l'[[ouest]] à la frontière avec [[Gassin]], la grande plage de la Bouillabaisse, dans le vieux [[village]], les plages de La Ponche et La Fontanette, après le [[cimetière]] marin, la plage des Graniers, dans la [[baie (géographie)|baie]] éponyme, la longue plage des Canebiers et à l'extrémité [[est]] de la presqu'île, la plage de La Moutte et celle des Salins. S'ajoutent à ces plages publiques de nombreuses petites plages privées, naturelles ou artificielles, incorporées aux propriétés, malgré la [[loi littoral]]. Le territoire de Saint-Tropez n'est traversé par aucune route d'importance. Un démembrement de l'ancienne [[Route nationale 98|nationale 98]] à partir du célèbre « [[carrefour]] de [[La Foux]] » permet de rallier le village et ce poursuit vers le sud de la presqu'île par la [[Routes départementales de France|route départementale]] 93, la non moins célèbre « Route des Plages ». Elle matérialise la frontière entre Saint-Tropez et [[Gassin]] à l'[[ouest]]. Dès lors, le réseau secondaire revêt une importance pour la commune, avec notamment la route des Salins qui traverse la presqu'île d'ouest en est depuis le [[centre-ville]], le chemin du Pinet qui part vers le sud depuis le complexe sportif et le chemin Sainte-Anne depuis la Place des Lices. Signe de l'importance prise par la possession d'une villa « les pieds dans l'eau » sur la [[Côte d'Azur]], Saint-Tropez ne dispose d'aucun chemin ou route faisant le tour du littoral. Saint-Tropez est situé à sept cent quatre kilomètres au [[sud]]-[[est]] de [[Paris]]-[[Cathédrale Notre-Dame de Paris|Notre-Dame]], [[point zéro des routes de France]], cent quatre kilomètres à l'[[est]] de [[Marseille]], soixante kilomètres au [[nord]]-[[est]] de [[Toulon]], trente-trois kilomètres au [[sud]]-[[est]] de [[Draguignan]], cinquante kilomètres au [[sud]]-[[est]] de [[Brignoles]], quarante-trois kilomètres au [[sud]]-[[ouest]] de [[Cannes]] et quatre-vingt douze kilomètres au [[sud]]-[[ouest]] de la [[frontière]] [[italie]]nne. === Accès - transports === Saint-Tropez est accessible en voiture par l'[[Autoroute française A8|A 8]] ([[Route européenne 80|E 80]]) avec la sortie « [[Draguignan]]-[[Le Muy]]-Golfe de Saint-Tropez » puis la RD 25 jusque [[Sainte-Maxime]] sur 19 kilomètres et l'ex-[[Route nationale 98|RN 98]] sur 12 kilomètres. Elle est aussi accessible par l'[[Autoroute française A57|A 57]] avec la sortie « [[Le Cannet-des-Maures]] » puis par la RD 558 sur 24 kilomètres jusque [[Grimaud (Var)|Grimaud]] puis par la RD 61 sur 9 kilomètres en passant par le célèbre carrefour de [[La Foux]]. <ref name="accès">[http://www.saint-tropez.fr/Infospratiques/Acc%C3%A8s%C3%A0SaintTropez/tabid/132/Default.aspx "Venir à Saint Tropez" par le site de la mairie]</ref> Par le bord de mer l'ex-[[Route nationale 98|RN 98]] la relie à [[Toulon]]-[[La Valette-du-Var]], [[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]], [[Cannes]], [[Nice]], [[Monaco]], la RD 93, appelée « Route des Plages » dessert [[Pampelonne (plage)|Pampelonne]], [[Ramatuelle]] et [[La Croix-Valmer]]. En train, la [[gare de Saint-Raphaël-Valescure]], desservie par les [[TGV]], [[iDTGV]], [[Corail Lunéa]] et [[TER Provence-Alpes-Côte d'Azur]] est située à 32 kilomètres. Le réseau d'[[autobus]] départemental Sodetrav relie la [[gare routière]] de Saint-Tropez à [[Fréjus]], [[Hyères]], [[Toulon]], [[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]] entre autres. L'aéroport international d'envergure le plus proche est l'[[aéroport Nice Côte d'Azur]] à 91 kilomètres. Les liaisons nationales peuvent s'effectuer à l'[[aéroport de Toulon - Hyères]] à 44 kilomètres mais la clientèle de prestige privilégie l'[[aéroport de La Môle - Saint-Tropez]] à 15 kilomètres, l'[[aéroport de Cannes - Mandelieu]] à 40 kilomètres ou l'[[héliport de Grimaud]]. Des navettes maritimes relie le [[Port (marine)|port]] de Saint-Tropez à ceux de [[Grimaud (Var)|Grimaud]], [[Sainte-Maxime]], [[Fréjus]], [[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]], [[Cannes]] et [[Nice]]. ===Lieux-dits et hameaux=== Outre le [[village]] de Saint-Tropez, la commune se compose des hameaux La Bouillabaisse et Le Pilon à proximité de [[Gassin]], sur le massif en allant vers [[Ramatuelle]] se trouvent les quartiers excentrés de Saint-Antoine, Les Carles, Saint-Claude, Sainte-Anne, Saint-Joseph et Saint-Roch, et sur la [[presqu'île]], Les Canebiers, Les Vanades, L'Estabet, La Moutte et Les Salins sur la rive [[est]]. Le village est lui-même découpé entre les nouveaux et vieux [[Port (marine)|ports]], le cœur artistique à la célèbre ''Place des Lices'', le vieux village historique au pied de la citadelle et du pré des pêcheurs<ref>[http://www.ot-saint-tropez.com/documents/brochures_07/plan_07.pdf Plan de Saint-Tropez sur le site de l'office de tourisme]</ref>. ===Communes limitrophes=== Saint-Tropez est située sur une [[presqu'île]] cernée du [[nord]]-[[ouest]] au [[sud]]-[[est]] par la [[Mer Méditerranée]] qui ferme le Golfe de Saint-Tropez. La commune ne possède de frontière terrestre qu'avec [[Gassin]] à l'[[ouest]]-[[sud]]-[[ouest]] et [[Ramatuelle]] au [[sud]]. Les liaisons maritimes fréquentes avec [[Grimaud (Var)|Grimaud]] au [[nord]]-[[ouest]] et [[Sainte-Maxime]] au [[nord]] en font des communes limitrophes de fait. {{Localisation ville |Nord-Ouest= [[Mer Méditerranée]],<br> ''Golfe de Saint-Tropez'',<br>au large [[Grimaud (Var)|Grimaud]] |ville nord= [[Mer Méditerranée]],<br> ''Golfe de Saint-Tropez'',<br>au large [[Sainte-Maxime]] |Nord-Est= [[Mer Méditerranée]] |ville ouest=[[Gassin]] |ville principale=''Saint-Tropez'' |ville est= [[Mer Méditerranée]] |Sud-Ouest=[[Gassin]], <br> ''[[Forêt des Maures]]'' |ville sud=[[Ramatuelle]] |Sud-Est=[[Mer Méditerranée]],<br> ''[[Pampelonne (plage)|Anse de Pampelonne]]'' }} === Géologie et Relief === La presqu'île de Saint-Tropez appartient géographiquement et géologiquement au [[massif des Maures]], petite chaîne de montagne du sud de la France qui s’étend d'[[Hyères]] à [[Fréjus]]. Le village est adossé à une colline de faible hauteur. === Hydrographie === Plusieurs petits [[ruisseau]]x parcourent le territoire de la commune dont La Gassine qui la sépare de [[Gassin]], La Moutte qui court à travers la [[presqu'île]] et se jette dans la [[mer]] en traversant les [[marais salants]], et plusieurs autres aujourd'hui oubliés et canalisés dans le réseau d'eaux pluviales. [[Image:Sainttropez-4-big.jpg|thumb|center|700px|Port de Saint-Tropez aujourd'hui]] === Climat === Saint-Tropez est située sur la [[Côte d'Azur]] et bénéficie d'un [[climat méditerranéen]] aux [[été]]s chauds et secs, aux [[hiver]]s doux et humides. La température moyenne annuelle relevée au [[Cap Camarat]] s'établit à 15,6°C, avec une maximale à 18,8°C et une minimale à 12,3°C. Les températures maximales et minimales relevées sont de 27,3°C en [[août]] et 6°C en [[décembre]]. L'[[ensoleillement]] est l'un des plus importants de [[France]] avec près de {{formatnum:2750}} heures sur l'année et un maximum de 355 heures en août. Les [[précipitation]]s totalisent 711 millimètres sur l'année avec une répartition inégale, seulement 15,5 millimètres en [[juillet]] et plus de 100 en [[octobre]]. Le golfe de Saint-Tropez est réputé pour être l'un des endroits les plus dangereux pour la navigation en [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] à cause des nombreux [[vent]]s qui y interviennent. Si le [[Mistral (vent)|mistral]] est relativement rare grâce à la protection du [[massif des Maures]], le [[Levant (vent)|levant]] surtout et le [[sirocco]] parfois soufflent et rendent la navigation délicate. {{-}} {|width="100%" class="wikitable" style="text-align:center;font-size:87%;line-height:120%" |- !style="text-align:right"|Mois!!Janv.!!Fév.!!Mars!!Avr.!!Mai!!Juin!!Juil.!!Août!!Sept.!!Oct.!!Nov.!!Déc.!!Année |- !style="text-align:left"|Températures maximales moyennes (°C) |style="background:#FFFFFF"|12,1 |style="background:#FFFF99"|12,6 |style="background:#FFFF99"|14,3 |style="background:#FFCC66"|16,5 |style="background:#FF8000"|19,7 |style="background:#FF8000"|23,4 |style="background:#FF0000"|27 |style="background:#FF0000"|27,3 |style="background:#FF8000"|24,3 |style="background:#FF8000"|20,2 |style="background:#FFCC66"|15,6 |style="background:#FFFF99"|13 |style="background:#FFA000"|18,8 |- !style="text-align:left"|Températures minimales moyennes (°C) |style="background:#CCCCFF"|6,5 |style="background:#CCCCFF"|6,6 |style="background:#CCFFFF"|7,8 |style="background:#FFFFFF"|9,8 |style="background:#FFFF99"|13 |style="background:#FFCC66"|16,5 |style="background:#FF8000"|19,5 |style="background:#FFCC66"|17,3 |style="background:#FFFF99"|14,1 |style="background:#FFFFFF"|9,9 |style="background:#CCFFFF"|7,5 |style="background:#CCCCFF"|6 |style="background:#FFFFFF"|12,3 |- !style="text-align:left"|Températures moyennes (°C) |style="background:#CCFFFF"|9,3 |style="background:#FFFFFF"|9,6 |style="background:#FFFFFF"|11 |style="background:#FFFF99"|13,2 |style="background:#FFCC66"|16,3 |style="background:#FF8000"|20 |style="background:#FF8000"|23,3 |style="background:#FF8000"|23,4 |style="background:#FF8000"|20,8 |style="background:#FFCC66"|17,1 |style="background:#FFFF99"|12,8 |style="background:#FFFFFF"|10,3 |style="background:#FFFF99"|15,6 |- !style="text-align:left"|Ensoleillement (h) |style="background:#999"|147,8 |style="background:#999"|148,9 |style="background:#CCCCFF"|203,2 |style="background:#CCFFFF"|252,1 |style="background:#CCCCFF"|234,9 |style="background:#CCFFFF"|280,6 |style="background:#FFFFFF"|310,3 |style="background:#FFFFFF"|355,5 |style="background:#FFFFFF"|319,5 |style="background:#CCCCFF"|247,0 |style="background:#CCCCFF"|201,5 |style="background:#999"|145,5 |style="background:#FFFFFF"|2748,1 |- !style="text-align:left"|Moyennes mensuelles de précipitations (mm) |style="background:#1B019B"|82,4 |style="background:#1B019B"|82,8 |style="background:#8080FF"|64,7 |style="background:#80CCFF"|53,2 |style="background:#CCFFFF"|40,1 |style="background:#FFFFFF"|25,7 |style="background:#FFFFFF"|15,5 |style="background:#FFFFFF"|27,8 |style="background:#80CCFF"|57,0 |style="background:#000080"|104,9 |style="background:#1B019B"|85,7 |style="background:#0047AB"|72,2 |style="background:#FFFFFF"|711,8 |- |colspan="14" style="font-size:90%;text-align:center"|''Source : [http://www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07677&aff=details Archives climatologiques mensuelles - Cap Camarat (1961-1990)] |} ==Toponymie== Selon la légende, Saint-Tropez doit son nom Torpes à un grand officier de la cour de [[Néron]], [[Saint Torpes|Caïus Silvius Torpetius]] né à [[Pise]]<ref>[http://www.nrj-saint-tropez.com/saint-tropez/st-tropez-135.html Le Chevalier Torpès, son histoire avec Saint-Tropez / NRJ ST TROPEZ<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Converti par [[Paul de Tarse|saint Paul]], il engendre la colère de l'empereur [[Néron]] qui le fait décapiter le {{date|29|avril|68}}. Le corps est déposé dans une barque en compagnie d'un coq et d'un chien et l'équipage remonte l'[[Arno (fleuve)|Arno]] sous le vent d'est et s'échoue le {{date|17|mai|68}} sur le rivage du futur Saint-Tropez. La tête de Torpetius est encore conservée et vénérée à [[Pise]]. La commune a été créée en [[1793]] sous le nom d'[[Héraclée]] et a été renommée Saint-Tropez en [[1801]]<ref name="autogenerated1">[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm. cassini : fiche communale]</ref>. ==Histoire== ===Dates importantes=== * ''599 av. J.-C.'' : Les [[Phocée]]ns investissent [[Marseille]] et les sites de mouillage de la côte. * ''31 av. J.-C.'' : La [[bataille d'Actium]] permet l'installation des Romains. Ils construisent des villas cossues&nbsp;; celle dite "des Platanes" en est l'illustration. La première dénomination du village est ''Héraclea-Caccaliera'' et l'embouchure du golfe, [[Les Issambres]], Sinus Sambrecinalus. * ''Fin IX{{e}} siècle'' : La chute de l'[[Empire romain]], les pirates, les corsaires mettent le pays à feu et à sang. Ces exactions qui durèrent près de 100 ans sont dans la mémoire collective, toutes attribuées aux [[Sarrasins]] qui se retrancheront à [[la Garde-Freinet]]. Il restera de leur passage les toits de tuiles roses dites "sarrasines" du pays de Provence. * ''976'' : [[Guillaume Ier de Provence|Guillaume I{{er}}]] [[comte de Provence]], seigneur de [[Grimaud]], chasse les belligérants et il fait construire en 980 une tour à l'emplacement actuel de la tour Suffren. * ''1079 et 1218'' : les [[Bulle pontificale|bulles pontificales]] confirment l'existence d'un domaine seigneurial à Saint-Tropez. * ''A partir de 1436'' , le Comte René 1{{er}} (le bon roi René) tente de repeupler la Provence, il crée la Baronnie de [[Grimaud]] et fait appel au Génois [[Raphaël de Garezzio]], gentilhomme, qui aborde la presqu'île avec une flotte de [[caravelle (navire)|caravelles]] accompagné d'une soixantaine de familles génoises. En contrepartie, les Tropéziens seront francs, libres, et exempts de tout impôt, cette convention perdurera jusqu'à son abrogation en 1672 par [[Louis XIV]]. Le 14 février 1470 l'accord est passé entre Jean de Cossa, baron de Grimaud, grand sénéchal de Provence et Raphaël de Garezzio. Dans Saint-Tropez détruit par la guerre de la fin du {{s-|XIV|e}}, Raphaël de Garezzio fait construire des murs d'enceintes dont deux larges tours sont encore debout : l'une à l'extrémité du grand môle et l'autre à l'entrée de la "Ponche". La tour carrée faisait partie de l'ensemble. La cité est une petite [[république]] qui possède sa flotte et son armée, et est administrée par deux consuls et douze conseillers qu'elle élit. En [[1558]] la création de la charge de capitaine de ville (Honorat Coste) renforce l'autonomie de la ville. Le capitaine élu tous les ans, dirige les capitaines de quartiers, un bombardier, une milice et des mercenaires. Les Tropéziens résistent aux Turcs, aux Espagnols, secourent [[Fréjus]] et Antibes, aident l'archevêque de Bordeaux à reprendre les îles de Lérins. * ''1577'' : Geneviève de Castille, fille du marquis, [[Famille de Castellane|seigneur de Castellane]] épouse Jean-Baptiste de Suffren, marquis de Saint-Cannet, baron de [[la Môle]], conseiller au [[Parlement de Provence]]. La seigneurie de Saint Tropez devient l'apanage de la famille de Suffren. * ''[[1615]]'' : Saint-Tropez accueille durant quelque temps l'expédition de [[Tsunenaga Hasekura]], qui se rendait à [[Rome]] mais est obligé de s'arrêter à cause du mauvais temps. Cette visite imprévue constitue la première trace enregistrée de [[relations franco-japonaises]]. * ''15 juin 1637'' : Les Tropéziens viennent à bout de 21 galères espagnoles. Cette victoire donnera lieu à une bravade le 15/6 qui glorifie la victoire des habitants sur les Espagnols. ===La Libération=== Sa dernière défense de la citadelle fut celle de la dernière guerre. Le [[15 août]] 1944, la flotte alliée débarque sur les plages voisines et Saint-Tropez est la première ville de Provence libérée. Après [[1944]] le port est en ruines, la chapelle des Pénitents blancs est mutilée, les bombardements ont soulevé le quai. Lors de la reconstruction, Philippe Tallien, architecte, remarque des ouvriers qui se préparent à détruire l'arche branlante du marché aux poissons. Il fait tout arrêter, part à [[Paris]], alerte des personnalités influentes qui forment un comité. Sous la houlette du ministre Dautryet, le village est épargné d'une grande avenue de huit mètres qui devait le traverser jusqu'à la place des Lices et monter jusqu'à la citadelle. En [[mai]] [[1965]], un [[Super Frelon]] de présérie s'écrasa dans le [[golfe]], tuant son pilote. Le [[4 mars]] [[1970]] disparût le [[sous-marin]] [[Eurydice (sous-marin)|Eurydice]] dans le [[golfe]] avec cinquante-sept hommes d'équipage. == Administration == Saint-Tropez est le [[chef-lieu]] du [[Canton de Saint-Tropez|canton]] représenté par le [[conseiller général]] Alain Spada ([[Divers droite|DVD]]), elle est rattachée à la [[quatrième circonscription du Var]] représentée par le [[député]] [[Jean-Michel Couve]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]). Son [[Maire (France)|maire]] actuel est Jean-Pierre Tuveri, Vingt-neuf élus siègent au [[conseil municipal]], dont le maire, sept adjoints, cinq chargés de mission et seize conseillers, répartis en vingt-trois élus [[divers droite]] et six élus d'opposition aussi [[divers droite]]. La commune dépend du [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]] situé sur son territoire, du [[Tribunal d'instance (France)|tribunal d'instance]] de [[Fréjus]], du [[Tribunal de grande instance (France)|tribunal de grande instance]] et du [[conseil de prud'hommes (France)|conseil de prud'hommes]] de [[Draguignan]], de la [[cour d'appel d'Aix-en-Provence]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PJHAT.htm Répartition judiciaire sur le site legifrance.gouv.fr.] Consulté le 7 janvier 2008.</ref>. La commune a été créée en 1793 sous le nom d' Heraclée et a été renommée Saint-Tropez en 1801<ref name="autogenerated1" />. ===Maires de Saint-Tropez=== {{Boîte déroulante|titre=Liste des maires successifs<ref>[http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=611 Liste des maires de Saint-Tropez]</ref>|contenu={{ÉluDébut|Titre=}} {{Élu|Début=[[2008]]|Fin=[[2014]]|Identité=Jean-Pierre Tuvéri |Parti= [[DVD]]|Qualité= ancien haut fonctionnaire à l'[[OCDE]]}} {{Élu|Début=[[1993]]|Fin=[[2008]]|Identité=[[Jean-Michel Couve]] |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]|Qualité= [[Médecin]], [[Député]]}} {{Élu|Début=[[1989]]|Fin=[[1993]]|Identité=Alain Spada |Parti= [[Divers droite]]|Qualité= [[Conseiller général]]}} {{Élu|Début=[[1983]]|Fin=[[1989]]|Identité=[[Jean-Michel Couve]] |Parti= [[Rassemblement Pour la République|RPR]]|Qualité= [[Médecin]], [[Député]]}} {{Élu|Début=[[1973]]|Fin=[[1983]]|Identité=Bernard Blua |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1971]]|Fin=[[1973]]|Identité=Marius Astezan |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1965]]|Fin=[[1971]]|Identité=Jean Lescudier |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1947]]|Fin=[[1965]]|Identité=Louis Fabre |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1945]]|Fin=[[1947]]|Identité=Antonin Saint-Étienne |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1943]]|Fin=[[1945]]|Identité=René Girard |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1941]]|Fin=[[1943]]|Identité=M. Leverre |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1935]]|Fin=[[1941]]|Identité=Léon Volterra |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1929]]|Fin=[[1935]]|Identité=Gustave Maria |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1919]]|Fin=[[1929]]|Identité=Joseph Bernard |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1892]]|Fin=[[1919]]|Identité=Augustin Barbier |Parti= ?|Qualité= [?}} {{Élu|Début=[[1884]]|Fin=[[1892]]|Identité=M. de Champmorin |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1879]]|Fin=[[1884]]|Identité=Barthèlemy Capuro |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1878]]|Fin=[[1879]]|Identité=M. Mulot |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1871]]|Fin=[[1878]]|Identité=Vincent Gérard |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1870]]|Fin=[[1871]]|Identité=M. Laugier |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1870]]|Fin=[[1870]]|Identité=Aristide Michel |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1868]]|Fin=[[1870]]|Identité=Louis Rubelin |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1864]]|Fin=[[1868]]|Identité=Alban Martin de Roquebrune |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1858]]|Fin=[[1864]]|Identité=Désiré Cauvin |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1852]]|Fin=[[1858]]|Identité=Jean-Baptiste Maille |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1848]]|Fin=[[1852]]|Identité=Benjamin Allard |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1837]]|Fin=[[1848]]|Identité=Augustin Guérin |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1830]]|Fin=[[1837]]|Identité=Bruno Maille |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1822]]|Fin=[[1830]]|Identité=M. d'Audibert |Parti= ?|Qualité= [[contre-amiral]]}} {{Élu|Début=[[1812]]|Fin=[[1822]]|Identité=M. Caratery |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1810]]|Fin=[[1812]]|Identité=M. Caussemille |Parti= ?|Qualité= ?}} {{Élu|Début=[[1808]]|Fin=[[1810]]|Identité= M. d'Entrechaus |Parti= ?|Qualité= [[Baron (noblesse)|Baron]]}} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} === Tendances et résultats politiques === La commune est politiquement fortement ancrée à [[Droite (politique)|droite]] avec un plébiscite à chaque élection pour les candidats de la droite parlementaire et une part importante du vote d'[[extrême droite]], notamment lors de l'élection présidentielle de 2002 où le candidat du [[Front national (parti français)|Front national]] a obtenu 28,50 % au deuxième tour, résultat conforme aux 28,69 % obtenu dans le département<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/093/083/9383.html Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur]</ref> à comparer aux 17,79 % obtenu sur la France entière<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/FE.html Résultats de l'élection présidentielle de 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref>. On constate aussi une nette tendance à renouveler les mandats des candidats en poste, le [[Maire (France)|maire]] étant réélu depuis [[1983]] avec une courte interruption au profit du premier adjoint et une préférence pour les « enfants du pays », qu'ils soient de [[Gauche (politique)|gauche]] ou de [[Droite (politique)|droite]]. Lors des scrutins communaux, les électeurs ont choisi de renouveler une majorité [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] au détriment de « l'opposition » [[Divers droite]]. '''Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :''' * [[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/093/083/83119.html Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 78,02 % pour [[Nicolas Sarkozy]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 21,98 % pour [[Ségolène Royal]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), 85,20 % de participation. * [[Élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/093/083/83119.html Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 71,50 % pour [[Jacques Chirac]] ([[Rassemblement pour la République|RPR]]), 28,50 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] ([[Front national (parti français)|FN]]), 81,31 % de participation. '''Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :''' * [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives de 2007]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/083/08311904.html Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 69,52 % pour [[Jean-Michel Couve]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 30,48 % pour Michel Pineau ([[Parti socialiste (France)|PS]]), 61,18 % de participation. * [[Élections législatives françaises de 2002|élections législatives de 2002]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2002/083/08311904.html Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 60,92 % pour [[Jean-Michel Couve]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 21,40 % pour [[Christian Martin (Var)|Christian Martin]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), 64,40 % de participation. '''Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :''' * [[Élections européennes de 2004 en France|élections européennes de 2004]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/eur2004/005/083/83119.html Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 24,32 % pour [[Françoise Grossetête]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 17,55 % pour [[Michel Rocard]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), 38,18 % de participation. '''Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :''' * [[Élections régionales françaises de 2004|élections régionales de 2004]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/reg2004/093/083/83119.html Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 47,83 % pour [[Renaud Muselier]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 29,49 % pour [[Michel Vauzelle]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), 67,50 % de participation. '''Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :''' * [[Élections cantonales françaises de 2004|élections cantonales de 2004]] :<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/can2004/083/8311922.html Résultats de l'élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.] Consulté le 18/03/2008.</ref> 69,32 % pour Alain Spada ([[Divers droite|DVD]]), 30,68 % pour Louis Foucher ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 67,90 % de participation. '''Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :''' * [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]] :<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/083/083119.html Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur.] Consulté le 18/03/2008.</ref> 53,99 % pour Jean-Pierre Tuveri ([[Divers droite|DVD]]), 46,01 % pour Michel Mede ([[Divers droite|DVD]]), 76,60 % de participation. * [[Élections municipales françaises de 2001|élections municipales de 2001]] : données manquantes. '''Élections référendaires :''' * [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/093/083/83119.html Résultats du référendum de 2005 sur le site du Ministère de l'Intérieur.]</ref> : 57,54 % pour le Non, 42,46 % pour le Oui, 68,35 % de participation. ===Intercommunalité=== Un projet d'[[intercommunalité]] en est au stade d'étude auprès de la population, il devrait permettre de regrouper les communes du [[Golfe]] de Saint-Tropez, aujourd'hui dans le [[canton de Saint-Tropez]] et le [[canton de Grimaud]], à savoir Saint-Tropez, [[Cavalaire-sur-Mer]], [[La Croix-Valmer]], [[Gassin]], [[La Môle]], [[Ramatuelle]] et le [[Rayol-Canadel-sur-Mer]] pour le premier, [[Grimaud (Var)|Grimaud]], [[Cogolin]], [[La Garde-Freinet]], le [[Plan-de-la-Tour]] et [[Sainte-Maxime]] pour le second<ref>[http://www.mairie-grimaud.fr/intercommunalite/intercommunalite.php Information sur le projet d'intercommunalité dans le golfe de Saint-Tropez sur le site de la mairie de Grimaud.]</ref>. === Urbanisme === La commune est constituée de différentes zones d'urbanisme. Le [[centre-ville]] est constitué de petit [[Habitat humain|habitat]] collectif ancien. À l'est de cette zone, la citadelle constitue un espace boisé classé, prolongé au sud du cimetière marin et sur tout le centre de la [[presqu'île]] jusqu'à la pointe de Capon. Au sud du [[centre-ville]] se trouve une zone de petit [[Habitat humain|habitat]] collectif et individuel, prolongée, vers [[Ramatuelle]] et aussi sur la pointe de la presqu'île entre le [[Cap saint-Pierre]] et le [[Cap des Salins]] par un [[Habitat humain|habitat]] individuel haut de gamme. Des zones agricoles préservées au sud-ouest de la commune et au centre est de la presqu'île<ref>[http://www.cdig-var.org/virtual/1/lots/Saint-tropez(2).pdf Carte du Plan local d'urbanisme de Saint-Tropez.]</ref>. En [[2004]], cinq mille neuf cent logements étaient répartis sur le territoire de la commune, dont 49,3 % de [[Résidence secondaire|résidences secondaires]], à 51,8 % des [[appartement]]s et 43,4 % des villas. Le prix moyen de l'[[Marché immobilier|immobilier]] atteignait {{formatnum:6286.11}} € le mètre carré<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/immobilier_automobile/31903/saint-tropez.shtml Données immobilières sur le site linternaute.com] Consulté le 7 janvier 2008.</ref>. En [[1976]], le dilemme entre préservation du territoire agricole et du littoral et construction de villa pour les estivants se posait lors de la discussion du [[Plan d'occupation des sols]], avec une réflexion sur la discrimination par les prix et déjà l'idée du mise en place d'une concertation de la construction sur tout le littoral<ref>[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=saint-tropez&num_notice=2&total_notices=30 Archives vidéo sur le site de l'INA, ''« Urbanisme à Saint-Tropez, la France défigurée. »'']</ref>. === Budget et fiscalité === En [[2006]], les taux d'imposition s'élevaient à 11,37 % pour la [[taxe d'habitation]], 11,42 % et 35,72 % pour la [[taxe foncière]] (bâti et non bâti), 15,90 % pour la [[taxe professionnelle]]<ref>[http://www.taxe.com/rwtax/DMN~0_QueryID~83119_step~3.htm Taux d'imposition de Saint-Tropez sur le site taxe.com.] Consulté le 7 janvier 2008.</ref>. ===Jumelages=== La commune n'a pas développé de lien de [[jumelage]]. == Démographie == ===Évolution démographique=== L'évolution est atypique avec une grande stabilité au {{XIXe siècle}}, pas de fléchissement suite à la [[Première Guerre mondiale]] mais au contraire une augmentation constante durant les 70 premières années du {{XXe siècle}} suivie d'une stabilisation <ref name="autogenerated1" />. {{DemogFR | 1793 =3 629 | 1800=3 156 | 1806=3 319 | 1821=3 360 | 1831=3 736 | 1836=3 637 | 1841=3 538 |1846=3 647 | 1851=3 595 | 1856=3 640 | 1861=3 558 | 1866=3 739 | 1872=3 532 | 1876=3 531 | 1881=3 545 | 1886=3 636 | 1891=3 533 | 1896=3 599 | 1901=3 704 | 1906=3 708 | 1911=3 704 | 1921=3 842 | 1926=4 324 | 1931=4 589 | 1936=4 102 | 1946=4 161 | 1954=4 925 | 1962=5 668 | 1968=6 130 | 1975=5 427 | 1982=6 213 | 1990=5 754 | 1999=5 444 | date1=2006|pop1=5 635 }} <center><small>Source : Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=26065 http://cassini.ehess.fr/ : notices communales avec tous les recensements]</ref></small> </center> <center>'''Histogramme''' <br /><small>(élaboration graphique par Wikipédia)</small> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:700 height:300 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:50 DateFormat = x.y Period =from:0 till:8000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:2000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:200 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1793 bar:1800 text:1800 bar:1806 bar:1821 bar:1831 bar:1836 bar:1841 bar:1846 bar:1851 text:1851 bar:1856 bar:1861 bar:1866 bar:1872 bar:1876 bar:1881 bar:1886 bar:1891 bar:1896 bar:1901 text:1901 bar:1906 bar:1911 bar:1921 bar:1926 bar:1931 bar:1936 bar:1946 bar:1954 text:1954 bar:1962 bar:1968 bar:1975 bar:1982 bar:1990 bar:1999 text:1999 bar:2006 PlotData= color:barra width:15 align:left bar:1793 from:0 till: 3629 bar:1800 from:0 till: 3156 bar:1806 from:0 till: 3319 bar:1821 from:0 till: 3360 bar:1831 from:0 till: 3736 bar:1836 from:0 till: 3637 bar:1841 from:0 till: 3538 bar:1846 from:0 till: 3647 bar:1851 from:0 till: 3595 bar:1856 from:0 till: 3640 bar:1861 from:0 till: 3558 bar:1866 from:0 till: 3739 bar:1872 from:0 till: 3532 bar:1876 from:0 till: 3531 bar:1881 from:0 till: 3545 bar:1886 from:0 till: 3636 bar:1891 from:0 till: 3533 bar:1896 from:0 till: 3599 bar:1901 from:0 till: 3704 bar:1906 from:0 till: 3708 bar:1911 from:0 till: 3704 bar:1921 from:0 till: 3842 bar:1926 from:0 till: 4324 bar:1931 from:0 till: 4589 bar:1936 from:0 till: 4102 bar:1946 from:0 till: 4161 bar:1954 from:0 till: 4925 bar:1962 from:0 till: 5668 bar:1968 from:0 till: 6130 bar:1975 from:0 till: 5427 bar:1982 from:0 till: 6213 bar:1990 from:0 till: 5754 bar:1999 from:0 till: 5444 bar:2006 from:0 till: 5635 </timeline> </center> === Pyramide des âges === La population de Saint-Tropez est caractérisée par son âge élevé, avec un déficit important des populations d'enfants, adolescents et jeunes adultes. À l'inverse, les populations de plus de 75 ans sont très représentées. {{Pyramide des âges 2 |float=center |width=50% |maxvalue=36 |bg=rgb(100%,100%,100%) |border=1px solid black|margin-top=1ex |caption=[[Pyramide des âges]] à Saint-Tropez en [[1999]]<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=83119&produit=P_POPB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Pyramide des âges, Recensement 1999] sur le site de l'INSEE </ref> en pourcentage. |barcolor=rgb(70%,90%,70%) |Avant 1904|0.2|0.4 |1905-1924|8.7|12.6 |1925–1939|17.0|18.6 |1940-1954|22.3|22.1 |1955-1969|23.5|21.0 |1970-1984|13.6|13.4 |1985-1999|14.6|11.8 }} ==Économie== * Antenne de la [[Chambre de commerce et d'industrie du Var]]. === Activités et emplois === Au recensement de 1999, Saint-Tropez comptait 4061 emplois, chiffre en baisse de 10,2 % par rapport au recensement précédent (1999). Il s'agissait de salariés pour 81,3 %. Le [[secteur tertiaire]] est de loin le secteur dominant avec 82,4 % des emplois, suivi par l'industrie et la construction (15,3 %) et enfin en position marginale, l'agriculture (2,3 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=83119&produit=P_EMP&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Emplois au lieu de travail, Saint-Tropez - Insee]</ref>. Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les hôtels-restaurants (15,3 %), le commerce de détail/réparations (14,8 %), l'administration publique (13,5 %), la construction (6 %), les services personnels et domestiques (5,9 %), la [[construction navale]] (5,8 %), la santé et l'action sociale (5,8 %), le conseil et assistance (5,7 %) et l'immobilier (4,9 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=83119&p_id_princ=EMP2A&p_id_second=EMP2A2&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=2 Emplois au lieu de travail selon le sexe, le statut et l’activité économique des individus, Saint-Tropez - Insee]</ref>. Ces emplois relèvent en majorité (56,3 %) des catégories employés et ouvriers, et pour 19,4 des professions intermédiaires et pour 14,5 % des artisans, commerçants et chefs d'entreprises. En 1999, la [[population active]] comptait 2648 personnes, dont 14,2 % de chômeurs et 85,6 % ayant un emploi, soit un taux d'activité de 55,6 %<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=83119&p_id_princ=ACT1&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Population active par sexe, âge et type d’activité, Saint-Tropez - Insee]</ref>. === Tourisme === {{Images |largeur=200 |titre= |align=right |Image:Pampelone et Bonne Terrasse.JPG|Plage de Pampelonne. |Image:Piscine Hotel Byblos Saint Tropez .jpg|Piscine de l'hôtel Byblos. }} La commune est située dans le premier département [[Tourisme|touristique]] de France<ref>[http://www.var.cci.fr/entreprise/economie/accueil.asp?idrub=86 Chiffres du tourisme dans le Var sur le site de Chambre de Commerce et d'Industrie.] Consulté le 7 janvier 2008.</ref>. Depuis les [[années 1950]], la commune est devenue une [[station balnéaire]] plébiscitée par la [[Jet Set]] et les [[artiste]]s. Pour répondre à cette catégorie de clientèle, elle dispose sur son territoire de deux [[Palace (grands hôtels)|palaces]] classés quatre [[Étoile (hôtellerie)|étoiles]] luxe dont le célèbre [[Hôtel Byblos]]. Moins prestigieux, huit [[hôtel]]s quatre [[Étoile (hôtellerie)|étoiles]] et onze [[hôtel]]s trois [[Étoile (hôtellerie)|étoiles]]. Il existe trois campings dans le golfe de Saint-Tropez<ref>[http://www.nrj-saint-tropez.com/nrj_saint_tropez_camping/index.php Campings Saint Tropez & Campings de la presqu'ile<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> La commune aimerait développer le tourisme d'affaire.<ref>[http://www.saint-tropez.fr/VieCulturelle/Letourismedaffaires/tabid/208/Default.aspx Le tourisme d'affaires<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> === Pêche === {{...}} === Mode === La dynastie des créations Vachon : Claire Vachon s'installe à Saint-Tropez en 1919. Sa fille Manine a l'esprit créatif et crée une mode méditerranéenne qui enthousiasme la [[Nouvelle Vague]]. Au début des années 1950, le grand public découvre la mode et le mannequin de 16 ans, [[Brigitte Bardot]]. La mode est simple, décontractée, la cravate interdite. Un pharmacien à la retraite a en sa possession 40 000 planches de bois cloutées pour les impressions provençales au maillet, dont certaines dataient du {{s-|XVI|e}} qu'il exploite avec [[Manine Vachon]]. [[Paul Poiret]] s'inspira de la tonalité des foulards. En 1963, après 40 ans de création, Manine se retire. Tout ce que portait Brigitte Bardot était reproduit. Chaque année il y avait une nouvelle couleur à la mode, et un style comme l'année gitane, l'année ancre de marine, hippie… Après M{{me}} Vachon, se succédèrent bien d'autres maisons de créations comme "Choses" d'Albert et Vicky Rémy, qui s'installèrent dans les années 1960 à côté de Cosi Sénéquier. La maison sera vendue en 1978. La mode aujourd'hui est banalisée. Les grandes marques ont leurs vitrines dans la cité corsaire et il ne se trouve plus d'égérie pour sortir de ce formatage. == Équipements ou Services == Outre les équipements de santé ou de sport, la commune dispose d'un cinéma, d'une bibliothèque municipale, d'un centre aéré et d'un centre de loisirs pour la jeunesse.<ref name="services">[http://www.saint-tropez.fr/MaMairie/Pr%C3%A9sentationdesservicesmunicipaux/tabid/163/Default.aspx Les services communaux sur le site de la mairie]</ref> === Transports urbains === === Éducation === Ecole maternelle l’Escouleto, écoles primaires Louis Blanc et Les Lauriers, collège d’enseignement secondaire du Moulin Blanc et école Sainte-Anne.<ref>[http://www.saint-tropez.fr/MaMairie/Ecoles/Administrationet%C3%A9tablissementsscolaires/Listedes%C3%A9tablissementssurlacommune/tabid/137/Default.aspx Les établissements scolaires sur le site de la mairie]</ref> Plus de 1000 élèves répartis entre écoles maternelles, écoles primaires et un collège.<ref>[http://www.saint-tropez.fr/MaMairie/Ecoles/tabid/123/Default.aspx L'éducation sur le site de la mairie]</ref> === Sports === * Plusieurs associations sportives (voile<ref>[http://www.ecole-de-voile.fr l'école de voile de Saint-Tropez]</ref>, natation, etc.). * La commune dispose d'un complexe sportif, gymnase, salle de musculation, piscine, un dojo, deux stades, des tennis et un centre de voile.<ref>[http://www.saint-tropez.fr/MaMairie/Sport/Les%C3%A9quipementssportifs/tabid/154/Default.aspx les équipements sportifs sur le site de la mairie]</ref> * Il y a également un club de football, le Saint-Tropez FC === Santé === Centre Communal d’Action Sociale, Foyer des Aînés<ref name="services"/> == Vie locale == {{...}} Cimetière marin transplanté depuis le "Pré des Pêcheurs" à son actuel emplacement à partir de 1815.<ref>[http://www.st-tropez-lesmaures.com/fr/saint-tropez/a-ne-pas-manquer-2.html a ne pas manquer - Le Site Officiel de la Maison du Tourisme du Golfe de Saint Tropez<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> === Culte === [[Christianisme|Chrétien]] : * Communauté religieuse des Sœurs Ursulines de Jésus.<ref name="quid">[http://www.quid.fr/monde.html?mode=detail&iso=fr&style=doc&id=28157&docid=128157 Site du Quid]</ref> * A la chapelle Sainte-Anne : Pèlerinages (bravades 1815 et jour de Sainte-Anne); 17 et 18 mai, messe solennelle et d'action de grâce.<ref name="quid"/> === Environnement === ===Médias=== La [[station de radio]] [[NRJ]] dispose d'une antenne locale nommée « NRJ Saint-Tropez » mais dont les bureaux se trouvent en fait à [[Gassin]]. Le [[Var-matin]] dispose de bureaux dans la commune et édite une édition locale. La commune accueille aussi les locaux de La Revue du Golfe de Saint-Tropez. La commune est aussi dans le bassin d'émission de [[TMC Monte Carlo]] et [[France 3 Méditerranée]]. ==Culture et patrimoine== === La commune et les arts === Filmographie non exhaustive : [[Image:Louis de Funès 1978 ws 1-zoom-frameless.png|thumb|right|200px|Louis de Funès, Gendarme de Saint Tropez]] * ''[[Saint-Tropez, devoir de vacances]]'' (court métrage - 1952) * ''[[Et Dieu… créa la femme]]'' ([[1956 au cinéma|1956]]). * ''[[Bonjour tristesse (film, 1958)|Bonjour tristesse]]'' ([[1958 au cinéma|1958]]). * ''[[Une fille pour l'été]]'' ([[1960 au cinéma|1960]]). * ''[[Saint-Tropez Blues]]'' ([[1960 au cinéma|1960]]. * ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'' ([[1964 au cinéma|1964]]) et ses suites : ''[[Le Gendarme à New York]]'' ([[1965 au cinéma|1965]]), ''[[Le Gendarme se marie]]'' ([[1968 au cinéma|1968]]), ''[[Le Gendarme en balade]]'' ([[1970 au cinéma|1970]]), ''[[Le Gendarme et les extra-terrestres]]'' ([[1979 au cinéma|1979]]) et enfin ''[[Le Gendarme et les gendarmettes]]'' ([[1982 au cinéma|1982]]). * ''[[La Collectionneuse]]'' ([[1967 au cinéma|1967]]). * ''[[La Piscine]]'' ([[1969 au cinéma|1969]]). * ''[[Le Viager]]'' ([[1972 au cinéma|1972]]). * Trilogie de [[Max Pécas]] : ''[[Les Branchés à Saint-Tropez]]'' ([[1983 au cinéma|1983]]), ''[[Deux enfoirés à Saint-Tropez]]'' ([[1986 au cinéma|1986]]) et ''[[On se calme et on boit frais à Saint-Tropez]]'' ([[1987 au cinéma|1987]]). * ''[[Le Beau monde]]'' ([[1981 au cinéma|1981]]). * ''[[Les Sous-doués en vacances]]'' ([[1981 au cinéma|1981]]). * ''[[Un été à Saint-Tropez]]'' ([[1984 au cinéma|1984]]). * ''[[Le Facteur de Saint-Tropez]]'' ([[1985 au cinéma|1985]]). * ''[[Les Randonneurs à Saint-Tropez]]'' ([[2008 au cinéma|2008]]). Public averti : * ''[[Dans la chaleur de Saint-Tropez]]'' ([[1981 au cinéma|1981]]). * ''[[Saint Tropez, Saint Tropez]]'' ([[1992 au cinéma|1992]]). * ''[[Les Campeuses de Saint-Tropez]]'' ([[2002 au cinéma|2002]]). Feuilleton télévisé : * ''[[Sous le soleil]]'', diffusé dans plus de 80 pays sous le nom "Saint-Tropez". Littérature : * ''Saint-Tropez, avec des lithographies originales de Bernard Buffet'' (1979) et * ''Saint-Tropez d'hier et d'aujourd'hui, avec des photographies de Luc Fournol'' (1981) par [[Annabel Buffet]] * ''Les Lionnes de Saint-Tropez'', par [[Jacqueline Monsigny]] 1989 * ''La folle histoire et véridique histoire de Saint-Tropez'', par [[Yves Bigot]], 1998 * ''[[Coucher de soleil à Saint-Tropez]]'', roman de [[Danielle Steel]], 2004 * ''Rester normal à Saint-Tropez'', bande dessinée de [[Frédéric Beigbeder]], 2004 Peinture : [[Image:Paul Signac Port de Saint-Tropez.jpg|thumb|right|200px|Port de Saint-Tropez<br> <small>Tableau de Paul Signac (1899)</small>]] * ''Port de Saint-Tropez'', [[Paul Signac]] (1899) * ''Port de Saint-Tropez'', [[Henri Lebasque]] (avant 1936) Chansons : * "''Twist à Saint-Tropez''" des [[Les Blousons Noirs|Blousons Noirs]]. * "''J'aime les filles''" de [[Jacques Dutronc]]. * "''Looking For St. Tropez''" du groupe [[Telex]]. * "''Paris - Saint-Tropez''" de [[Marie Laforêt]]. * "''Douliou Dou St-Tropez''" de [[Jenny Rock]]. ===Patrimoine civil=== * la porte du Revelen était l'une des entrées du village contrôlée par le Corps de Garde * La citadelle : du pied des remparts, la citadelle offre un beau panorama sur la ville, le golfe et le massif des Maures. * La tour Guillaume ou tour Suffren * La tour du Portalet ou tour Daumas : {{s-|XVI|e}} * La tour Jarlier à l'origine s'appelait "de l'aire du commun" : le terre-plein jouxtant la tour Jarlier était utilisé pour battre le blé ou d'autres activités paysannes. La tour est en forme de proue de navire * La rue du Portail Neuf et les 3 arc-boutants de la chapelle de la Miséricorde : le dôme est en tuiles vernissées et la porte est ornée de serpentine, marbre vert sombre, ornement typique du pays * La rue Gambetta percée au {{s|XVIII|e}} durant l'âge d'or de Saint-Tropez, les grandes familles de navigateurs et de marchands s'y faisaient construire des hôtels particuliers * L'[[hôtel Byblos]] construit au début des [[années 1960]] par l'hôtelier [[liban]]ais Jean Prosper Gay-Para. * Le port, son [[Phare de Saint-Tropez|phare]] et son célèbre [[café Sénéquier]]. * La place des Lices avec le café, établissement historique, témoignage de la douceur de vivre sur la côte. * La maison des papillons : à l'initiative du peintre Dany Lartigue, le fils du célèbre photographe Jacques Henri Lartigue, une collection de près de 20 000 papillons est présentée dans des tableaux recréant l'environnement des papillons * Le [[Musée d'Archéologie sous-marine]] * La [[Madrague (Brigitte Bardot)|Madrague]], célèbre maison de [[Brigitte Bardot]]. * L'hôtel Latitude 43 construit en [[1932]] par l'[[architecte]] [[Georges-Henri Pingusson]]. ====La Citadelle==== [[Image:Sttropezeglise.jpg|thumb|right|200px|Église de Saint-Tropez]] Les Tropéziens constamment aux prises avec les [[pirate]]s, les [[corsaire]]s, les turcs demandèrent par lettre patente la construction de la citadelle. Elle fut détruite par les troupes du [[duc de Guise]] alors que les Tropéziens étaient restés fidèles au roi. En 1592, [[Jean Louis de Nogaret de La Valette|La Valette]], gouverneur de [[Provence]] propose la fortification de la colline dite des Moulins et de la Bourgade, la construction commence mais déplaît aux Tropéziens qui déposent en 1594 une requête auprès du roi en s'engageant à défendre la ville en compensation de la destruction de la citadelle. [[Henri IV de France|Henri IV]] le 6/9/1596 accepte mais la guerre d'Espagne avait repris l'année précédente et Epernon, gouverneur de Provence, disgracié par Henri IV se retranche dans la citadelle avec les rebelles. Le [[duc de Guise]] entreprend le siège et sauvera la citadelle. Le siège de la citadelle met fin à la résistance et malgré de nouvelles démarches pour sa démolition, celle-ci s'élève en 1607. En 1652 la Citadelle est à nouveau attaquée par le régiment d'[[Entraigues]] qui prend le parti de [[Fronde (histoire)|la Fronde]] ; les Tropéziens résistent amenant la capitulation. La fin de la guerre civile ramène le calme en Provence. En 1742 cinq galères espagnoles sont coulées dans le port par les Britanniques. La citadelle démunie de canons ne peut intervenir. Elle devient le magasin général pour l'approvisionnement des armées en Italie du maréchal de Bellisle et elle est occupée en [[1793]] par les Tropéziens pendant la révolte fédéraliste. ====Le port==== [[Image:St. Tropez.jpg|thumb|right|200px|Port de Saint-Tropez]] En [[1789]], le port comptait 80 navires, le trafic était intense et les activités portuaires et agricoles étaient florissantes. Les Tropéziens n'étaient pas des gens ordinaires, à la fois marins et guerriers. En 1860 le fleuron de la marine marchande se nommait ''La Reine des Anges'' un trois-mâts de 740 tonneaux. Avant 1914 Saint-Tropez est le 17{{e}} port marchand de France, les [[trois-mâts]], les [[Brick (bateau)|bricks]] italiens, viennent s'approvisionner. Les chantiers navals construisaient des [[Tartane (bateau)|tartanes]] et des trois-mâts de 1000 à 1200 tonneaux qu'il fallait hâler et toute la population était appelée par les cloches et le roulement des tambours pour la mise à l'eau. Les commerces de vin, de liège, de bois, l'installation d'importantes poissonneries, d'une fabrique de bouchons de lièges, l’usine des câbles sous-marins aux Canebiers (la TSF y met fin), une école d'[[hydrographie]] (transférée). Le vieux Saint-Tropez se meurt et il est récupéré par les personnalités et la "Nouvelle Vague". ====L'usine de torpilles==== En 1907, [[Schneider]] conçoit à Saint-Tropez le centre français des études et essais de [[torpille]]s. Les particularités de la côte, les fonds, l'environnement et le climat se prêtent aux essais de "navigation" des engins, pratiquement uniques en France. La première commande de torpilles pour la Marine est passée en 1914. C'est en application de la loi du 11/8/1936 sur la nationalisation de la fabrication des matériels de guerre que furent pris les décrets d'expropriation de Saint-Tropez. La Marine prend possession de l'usine de torpilles le 4 février 1937. ====La Bravade==== Il y a deux bravades : celle du 16 au 18 mai et celle du 15 juin (bravade espagnole) qui correspond à la victoire sur les galères espagnoles. Le 16 mai le maire remet en compagnie du maire de Pise la pique au capitaine de ville élu le lundi de Pâques pour une année. Des salves de fusils sont tirés par les marins et des coups de tromblons tirés par les mousquetaires. Le curé (actuellement le Père Michel) bénit les armes. Les Gardes-Saints sortent la statue de Saint-Tropez et l'emmènent en procession au son des [[cloche]]s, [[Fifre (musique)|fifres]], [[Tambourin (musique)|tambourin]]s, [[clairon]]s et [[Tambour (musique)|tambours]] dans le nuage de poudre des coups de tromblons des ''bravadeurs'' disposés en cercle. Le lendemain, c'est la messe des mousquetaires, les ''bravadeurs'' ont cette fois une arme blanche sur laquelle est fixé un petit bouquet béni. Louis Marius Sanmartin ''Lou Cepoun'' (le Cep) : son ancêtre Isnard, né à Saint-Tropez en [[1644]], était lui aussi charpentier. Marius crée l'Association des amis de la Bravade et réussit à maintenir les traditions même pendant l'occupation allemande. =====Historique de La Bravade===== En l'an 68 après Jésus-Christ, le chevalier Torpes, natif de [[Pise]], intendant de l’empereur [[Néron]], se convertit au christianisme. Comme il refusait de renier sa nouvelle foi, Néron, furieux, ordonna de le décapiter. Sa tête, après avoir été précipitée dans l'[[Arno (fleuve)|Arno]], fut recueillie par des mains pieuses ; elle est aujourd'hui à Pise. Son corps, placé entre un coq et un chien au fond d'une barque vermoulue, fut abandonné au gré des flots et vint s'échouer le 17 mai sur les rivages d'Héracléa (ancien nom de Saint-Tropez, ce dernier dérivé de Torpès). Pendant de nombreuses années, les pirates écumèrent les côtes méditerranéennes. Il devint nécessaire d'avoir un chef de guerre et, en 1558, le Conseil de la Communauté décida de désigner sous le nom de ''capitaine de ville'', le chef de la milice locale chargé de recruter et commander les hommes nécessaires à la défense de la cité. Depuis 1558, chaque lundi de Pâques, le conseil municipal procède à l'élection d'un capitaine de ville. Pendant plus d'un siècle, les capitaines de ville et leur milice tropézienne assurèrent la défense locale et s'opposèrent victorieusement aux nombreuses attaques venues aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Les pouvoirs qui leur étaient reconnus dans la ville de Saint-Tropez furent confirmés par des lettres patentes de tous les rois de France jusqu'à [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. Sous le régime de celui-ci, la milice locale fit place à une garnison royale installée à la citadelle. Mais en cessant de faire usage de leurs armes pour la défense de leur cité, les Tropéziens les conservèrent pour honorer leur saint patron. Le capitaine de ville continua à se mettre à la tête de la ''Bravade'', grande fête patronale du 17 mai, et les habitants ne furent que plus zélés à reprendre ce jour-là le costume et les armes qu'ils avaient jusqu'alors portés. Depuis, la ville de Saint-Tropez voit chaque année ses habitants en armes revêtir leurs uniformes de soldats et marins et faire retentir leurs tromblons et fusils en l'honneur du saint, comme à l'époque où ils allaient au combat ou à celle où, en pareil jour de fête, ils protégeaient d'attaques éventuelles la procession se rendant à la chapelle de Saint-Tropez située hors les murs. Cette Bravade, issue des libertés de Saint-Tropez, communion de toute une population dont l'histoire lointaine ou récente n'est qu'héroïsme et fidélité, s'est perpétuée intacte jusqu'à nos jours. ===Patrimoine religieux=== * L'église du {{s-|XVIII|e}} de style baroque italien, abrite, un buste de Saint-Tropez entouré de vieux tromblons de la bravade. * Notre Dame de l'Assomption : la façade est étonnante par la statue de Saint-Tropez en centurion romain. * Chapelle Sainte-Anne : construite au début du {{s mini-|XVII|e}} en action de grâces, après une épidémie de peste qui épargna la ville. Le jour de la libération par les alliés et les résistants de la brigade des Maures, le 15 août est célébré chaque année après une retraite au flambeau. * Le musée de l'Annonciade<ref>[http://www.saint-tropez.fr/VieCulturelle/L%C3%A9t%C3%A9culturel/Aumus%C3%A9edelAnnonciade/tabid/70/Default.aspx Au musée de l’Annonciade<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> : La chapelle de l'Annonciade est construite entre 1510 et 1558 par la confrérie des Pénitents Blancs. Elle est dépouillée au {{s-|XIX|e}} : le maître-autel part à Sainte-Maxime, les boiseries sont utilisées pour l'église paroissiale, les ornements d'argent partent à Fréjus et en 1821, le clocher est abattu. En 1908 André Dunoyer de Segonzac est conservateur du musée. Georges Grammont riche industriel et collectionneur éclairé obtient de la ville la libération de la chapelle de l'Annonciade et la fait aménager à sa charge. Le musée est inauguré en juillet 1955 et en août Georges Grammont fait don au musée des pièces majeures de sa collection. Le musée de l'Annonciade témoigne de l'École française et se place à l'avant-garde des mouvements innovateurs. ===Patrimoine environnemental=== * La promenade des plages : A pied de Saint-Tropez à la plage de Tahiti cette promenade demande environ trois heures trente sur douze kilomètres et demi en passant par la baie des Canoubiers. Le golfe de Pampelonne offre plus de dix kilomètres de côtes jusqu'au [[cap Camarat]]. * La plage de la Ponche (du provençal ''pouncho'' : pointe) était auparavant l'ancien port des pêcheurs. Le port de commerce au {{s-|XVII|e}} et {{s-|XVIII|e}}, l'industrie artisanale liée à la pêche, et l'avitaillement des bateaux. === Faune et flore === Le végétation du massif, méditerranéenne, est principalement composée de [[pin d'Alep|pins d'Alep]] et [[pin maritime|maritimes]], de [[chêne-liège|chênes-liège]] (quercus suber), de [[chêne vert|chênes verts]] (quercus ilex) et de [[chêne pubescent|chênes pubescents]] (Quercus pubescens). On peut aussi noter la présence de [[genêt]]s ou encore de [[laurier-rose|lauriers-rose]] Présence de [[paon]]s depuis les années 1950 et de [[renard]]s<ref>[http://st-tropez.nuxit.net/archives/146#more-146 "Les Paons et les Renards de Saint Tropez"]</ref> ===Héraldique=== {{Blason-ville-fr | img1=Blason ville fr Saint-Tropez2 (Var).svg | img2=Blason ville fr Saint-Tropez1 (Var).svg | l1=100px | legende1= Blason de Saint-Tropez | texte=[[Victor Adolphe Malte-Brun|Malte-Brun]], dans ''la France illustrée'', tome V (1884), rapporte deux blasonnements : :le premier utilisé actuellement par la commune : ''D'[[Azur (héraldique)|azur]] à [[Saint Torpes|saint Tropez]] vêtu en [[pèlerin]] d'[[Or#Héraldique|or]], [[Auréole (religion)|auréolé]] du même, tenant de sa main dextre une [[Liste des meubles héraldiques#Épée|épée]] basse d'[[argent]], le tout sur une [[Liste des meubles héraldiques#Terrasse|terrasse]] aussi d'[[Or#Héraldique|or]] chargée de l'inscription Saint-Tropez en lettres capitales de [[Sable (héraldique)|sable]].'' :et le second inusité : ''[[Champ composé#Fonds semés spécifiques|Losangé]] d'[[argent]] et de [[gueules]].'' }} {{Blason-ville-fr | img1=Blason ville fr Saint-Tropez3 (Var).svg | l1=100px | legende1= Blason alternatif de Saint-Tropez | texte=On rencontre aussi couramment dans les rues du village le blason : :''D'[[Azur (héraldique)|azur]] à la [[Barque (bateau)|barque]] de [[gueules]] portant [[Saint Torpes|Torpes]] allongé, un [[Liste des meubles héraldiques#Chien|chien]] et un [[Liste des meubles héraldiques#Coq|coq]], surmonté d'un [[Liste des meubles héraldiques#Ange|ange]] d'[[argent]] volant au dessus et portant une [[Liste des meubles héraldiques#Couronne|couronne]] dans la main.'' }} [[Image:Drapeau saint-tropez.png|right|thumb|80px|Drapeau de Saint-Tropez.]] La commune dispose d'un [[drapeau]] reprenant les couleurs des [[corsaire]]s à trois bandes [[rouge]], [[blanc]]he et [[rouge]], indifféremment placées verticalement ou horizontalement. ==Personnalités liées à la commune== Différents [[Personnage public|personnages publics]] sont nés, décédés ou ont vécu à Saint-Tropez : === Nées à Saint-Tropez === * [[Charles-Louis Antiboul]] (né le 20 mai 1752) était avocat et [[député]] du [[Var (département)|Var]] à la [[Convention nationale]]. * [[Jean-François Allard (général)|Jean-François Allard]] (1785) était un [[général]] français compagnon de [[Napoléon Ier]]. * [[Marcel Aubour]] (né le 17 juin 1940) est un ancien gardien de but international français de football * [[Pierre Malet]] et son frère jumeau [[Laurent Malet]], acteurs français nés le 3 septembre 1955 à Saint-Tropez. * [[Patrick Michel]] (né le 25 février 1970 à Saint-Tropez) est ingénieur français en aéronautique, Docteur en Astrophysique, chargé de recherche au CNRS, et responsable du groupe de planétologie du laboratoire Cassiopée de l'observatoire de la Côte d'Azur (O.C.A.) (Observatoire de Nice). * [[Emmanuelle Béart]] (née le 14 août 1963) est une [[actrice]] et [[comédienne]]. * [[Jessyca Falour]] (née le 19 juin 1978) est une animatrice de radio et de télévision française. * [[Louis Langomazino]] (1820-1885), militant républicain === Décédés à Saint-Tropez === * [[Henri Manguin]], est un peintre français né à Paris le 23 mars 1874 et mort à Saint-Tropez le 25 septembre 1949 dans sa maison de l'Oustalet. Il aura été l'un des principaux créateurs du fauvisme français en 1905. * [[Marie Bonaparte]] (2 juillet 1882 - 21 septembre 1962 à Saint Tropez), écrivain est une pionnière de la psychanalyse en France. * [[Raoul Lévy]] était un producteur, scénariste, acteur et réalisateur de cinéma français né à Anvers, en Belgique le 14 avril 1922 et décédé le 31 décembre 1966 à Saint-Tropez. * [[Louis Durey]] (Paris, le 27 mai 1888 - † Saint-Tropez le 3 juillet 1979) est un compositeur français. * [[Massimo Campigli]] (Berlin, le 4 juillet 1895 - 31 mai 1971 à Saint-Tropez) était un [[Artiste-peintre|peintre]] italien. * [[Marko Čelebonović]] (Belgrade, le 22 septembre 1902 - mort en 1986 à Saint-Tropez) était un [[Artiste-peintre|peintre]] [[Serbie|serbe]]. * [[Richard Chanfray]], dit Saint-Germain ou Richard Saint-Germain, né à Lyon le 4 avril 1940, mort<ref>Il sera retrouvé inanimé dans sa voiture après ingestion d'une dose mortelle de barbiturique</ref> à Saint-Tropez le 21 juillet 1983. Personnalité médiatique et mondaine française, prétendument Comte de Saint-Germain. * [[Jean-Pierre Aumont]], de son vrai nom Jean-Pierre Salomons (5 janvier 1911, Paris, France - 30 janvier 2001 à Saint-Tropez, France) est un acteur français. * [[Antoni Clavé]] (né le 5 avril 1913 à Barcelone, Espagne, mort le 30 août 2005 à Saint-Tropez, France) est un peintre catalan. * [[Gérard Oury]] (de son vrai nom Max-Gérard Houry Tannenbaum), né le 29 avril 1919 à Paris, décédé le 20 juillet 2006 à Saint-Tropez. Réalisateur de cinéma, acteur et scénariste français. * [[Ronald Laing]] (1927 à Glasgow - 1989 à Saint-Tropez) était un [[Antipsychiatrie|antipsychiatre]]. * [[Pierre Bachelet]] (25 mai 1944 à Paris - 15 février 2005 à Suresnes) repose au cimetière de Saint-Tropez. === Du showbiz et des arts === [[Image:SaintTropez-promenada.jpg|thumb|right|200px|Saint-Tropez de jour — à l'arrière les plus gros [[yacht]]s du port, côte à côte.]] En 1892, [[Paul Signac]], fondateur de l'école méditerranéenne, découvre Saint-Tropez et s'y installe entraînant [[Henri Matisse|Matisse]], Bonnard, Marquet ; d'autres sont venus spontanément. De tous les milieux, peintres, littéraires, politiques, artistes, français ou étrangers, tous ceux qui s'identifiaient à la "Nouvelle Vague", sont temporairement venus vivre à Saint-Tropez ou dans ses environs. Quelques-uns d'entre eux : [[Johnny Hallyday]] à la [[Lorada]] (Ramatuelle), [[Jean Paul Sartre]], [[Boris Vian]], [[Françoise Sagan]], [[Colette]] habitait "La treille Muscate", [[Brigitte Bardot]] à "la [[Madrague (Brigitte Bardot)|Madrague]]", [[Paul Vialar]] à "la Ponche", [[Paul Poiret]] à la "Villa Treizaine", ainsi que le peintre [[Émile Gaud]]. Toute la bande des "Gendarme de St Tropez" à commencer par Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefèvre et Geneviève Grad... St Tropez connait aussi un grand succès avec "le musée des papillons" par Dany Lartigue, fils de Jacques Henri Lartigue. ===Personnages historiques=== Le '''[[bailli de Suffren]]''', né à [[Aix-en-Provence]] au château de [[Saint-Cannat]] en [[1726]] et mort à [[Paris]] en [[1788]]. Illustre marin et [[vice-amiral]] français. Il poursuit les [[Barbaresques]], devient chevalier, commandeur et bailli dans l'[[Ordre de Malte]] ; revenu dans la marine royale il est fait prisonnier par les Britanniques (bataille de Lagos, 1757). Il ira à [[Chennai|Madras]], [[Pondichéry]], aux Indes, fut chevalier de l'Ordre du Roi, Grand Croix de [[Saint-Jean de Jérusalem]]. À 55 ans, il est capitaine de vaisseau et il est désigné en [[1781]] pour commander en qualité de chef de l'escadre des Indes orientales, cinq vaisseaux envoyés en renfort aux Indes. Il se distingue lors de la guerre d'indépendance des [[États-Unis]]. La paix de Versailles signée, il est promu vice-amiral et revient à Saint-Tropez. Sa statue est coulée avec le bronze des canons pris à l'ennemi que [[Napoléon III]] offrit à la ville en [[1866]]. Le '''[[Jean-François Allard (général)|général Allard]]''', né le {{Date|8|mars|1785}} au 25 rue Gambetta, la maison présente une belle façade de pierre {{s-|XIX|e}}. Il termine les campagnes napoléoniennes comme [[capitaine]]. Conseiller politique du roi de [[Lahore]] dont il épouse la nièce, généralissime des armées des Indes, il revint à Paris en [[1836]], reçoit tous les honneurs de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]]. Il repart à Lahore et après 16 ans passés aux Indes, il meurt le {{Date|23|janvier|1839}}, sa famille vit à Saint-Tropez. Son épouse n'est pas chrétienne et elle demande le baptême dont le roi Louis-Philippe et la reine Amélie sont les parrains et marraines. Elle vécut jusqu'en [[1884]] à "La Bastide". ==Spécialités== * La [[tarte tropézienne]] : créée par Alexandre Micka.<ref>[http://www.tarte-tropezienne.com/html/historique.html La Tarte Tropezienne, l'historique ... le baptème par Brigitte Bardot<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> == Notes == {{références|colonnes=2}} == Pour approfondir == === Bibliographie === * ''Saint-Tropez le mal connu'', éditions Julliard, 1961 * ''La Folle et Véridique histoire de Saint-Tropez", de Yves Bigot - (1998) Grasset === Articles connexes === === Liens externes === {{Commons|Category:Saint-Tropez, France|Saint-Tropez}} *{{fr}}[http://www.saint-tropez.fr/ Site officiel] *{{fr}}[http://www.ot-saint-tropez.com/ Site de l'office de tourisme] *{{fr}}[http://www.ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=1087&lng_id=FR&CommuneId=76803 Saint-Tropez sur le site de l'IGN] *{{fr}}[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=83061&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=83&codgeo=83119&oldnivgeo=C&oldcodgeo=83061&c_produit=P_POPA&quelcas=SATGEO&lang=FR Saint-Tropez sur le site de l'Insee] *{{fr}}[http://www.wikimapia.org/#lat=43.273268&lon=6.639594&z=13&l=2&m=h&v=2 Vue satellite générale] {{Portail|Provence-Alpes-Côte d'Azur|France|tourisme}} [[Catégorie:Commune du Var]] [[Catégorie:Port de plaisance]] [[Catégorie:Station balnéaire]] [[Catégorie:Provence]] [[af:Saint-Tropez]] [[bg:Сен Тропе]] [[ca:Sant Tropés]] [[ceb:Saint-Tropez]] [[cs:Saint-Tropez]] [[de:Saint-Tropez]] [[el:Σαν-Τροπέ]] [[en:Saint-Tropez]] [[es:Saint-Tropez]] [[fi:Saint-Tropez]] [[it:Saint-Tropez]] [[ja:サントロペ]] [[la:Heraclea Cacabaris]] [[lb:Saint-Tropez]] [[nl:Saint-Tropez]] [[nn:Saint-Tropez]] [[no:Saint-Tropez]] [[oc:Sant Tropetz]] [[pl:Saint-Tropez]] [[pt:Saint-Tropez]] [[ro:Saint-Tropez]] [[ru:Сен-Тропе]] [[sr:Сен Тропе]] [[sv:Saint-Tropez]] [[vo:Saint-Tropez]]