Saintes
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2008-07-16T08:39:15Z
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{{Voir homonymes|Saintes (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France|nomcommune=Saintes
|image=Panorama Saintes.JPG
|région={{Région Poitou-Charentes}}
|département={{Département Charente-Maritime}}
|arrondissement=[[Arrondissement de Saintes|Saintes]] <br />([[sous-préfecture]])
|canton=[[Chef-lieu]] de 3 cantons
|insee=17415
|cp=17100
|maire=Jean Rouger
|mandat=[[2008]]-[[2014]]
|intercomm=[[Communauté de communes du Pays Santon]]
|longitude=-0.633333333333
|latitude=45.7463888889
|alt moy=47 m
|alt mini=2 m
|alt maxi=81 m
|hectares=4 555
|km²=45,55
|sans=25 595
|date-sans=[[1999]]
|dens=562
|}}
'''Saintes''' (en [[saintongeais]] '''''Sénte''''') est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] de la [[Charente-Maritime]] et la [[régions françaises|région]] [[Poitou-Charentes]]. Fondée il y a plus de deux mille ans par les [[Rome antique|romains]] sur les rives de la [[Charente (fleuve)|Charente]], sous le nom de ''Mediolanum Santonum'', la ville tire son nom du [[peuple gaulois]] des [[Santons]]. Capitale de la [[Saintonge]], la ville est connue pour la richesse de son patrimoine et de sa vie culturelle.
== Géographie et quartiers ==
[[Image:Topographie de saintes.png|thumb|left|Topographie de Saintes]]
Saintes est située dans le département de la [[Charente-Maritime]], sur une boucle de la [[Charente (fleuve)|Charente]], entre [[La Rochelle]] et [[Bordeaux]] ([[autoroute A10]]), à 35 kilomètres de l'[[océan Atlantique]]. Selon l'[[INSEE]], la ville avait une population totale de 25 595 habitants en [[1999]] et 51 542 habitants dans son aire urbaine.
=== Rive gauche ===
* Le quartier Saint-Pierre s'étend entre le plateau calcaire crétacé où se trouvent le logis du gouverneur et l'hôpital Saint-Louis, et la [[Charente (fleuve)|Charente]]. C'est le cœur historique de Saintes: les romains avaient établi un [[Forum romain|forum]] sur les hauteurs, puis un castrum fortifié à l'[[Antiquité tardive]]<ref>[http://www.ville-saintes.fr/ Site de la commune]</ref>, autour duquel s'étendait la ville. Aujourd'hui on y trouve l'hôtel de ville, la [[Cathédrale Saint-Pierre de Saintes|Cathédrale Saint-Pierre]], le Palais de Justice et le théâtre Gallia. La rue Alsace-Lorraine et plusieurs rues adjacentes sont piétonnes et regroupent, avec le Cours National, qui délimite le quartier au nord, la plupart des commerces de la rive gauche.
* Le quartier Saint-Eutrope est situé à l'ouest de celui de Saint-Pierre. Il est dominé par l'église [[Église Saint-Eutrope de Saintes|Saint-Eutrope]]. Sa rue principale est le Cours Reverseaux, qui sépare le Vallon des Arènes, ses maisons à flanc de colline et l'[[Amphithéâtre de Saintes|amphithéâtre antique]] à l'ouest, d'un autre vallon dirigé vers la Charente à l'est. Entre les deux se trouve le faubourg Berthonnière.
* Le quartier Saint-Vivien est situé au nord du Cours National, sur les berges de la Charente. Cet ancien faubourg s'est développé autour des basiliques paléochrétiennes.
* Le quartier de Bellevue s'élève sur un plateau au sud du centre. Il regroupe plusieurs immeubles et date surtout du {{XXe siècle}}.
* Le quartier de Recouvrance comprend le séminaire, le château de Recouvrance et le stade Yvon Chevalier.
=== Rive droite ===
* Le quartier Saint-Pallais est surtout connu pour son [[Abbaye aux Dames de Saintes|abbaye aux Dames]] et l'[[arc de Germanicus]]. Le jardin public y est aussi situé. Il présente de belles collections d'arbres, de fleurs, quelques animaux et des divertissements pour les enfants. L'axe principal est l'Avenue Gambetta, située dans le prolongement du Cours National et du Pont Palissy. Plus à l'est se trouvent le haras national et la gare.
== Héraldique ==
[[Blasonnement]] des [[héraldique|armes]] traditionnelles de la ville de Saintes :<blockquote>« De gueules, à un pont de trois arches, surmonté de trois tours couvertes et girouettées, mouvant du 1{{er}}, ayant au 2{{e}} un portail, accompagné de deux tours crénelées, couvertes et girouettées, le tout d'argent, sur une onde de même ; au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or. » Surmonté d'une couronne de comte et ayant pour supports un chevalier armé et un vendangeur, et pour devise : A<small>ULTRE NE VEULX</small>.<br />tel que rapporté par [[Victor Adolphe Malte-Brun|Malte-Brun]], dans ''la France illustrée'' (1883).</blockquote>
== Histoire ==
=== Préhistoire ===
Les premières traces humaines datent du [[paléolithique]]. Le site le plus important datant de cette époque est le gisement de Diconche, au sud de la ville, occupé entre le IIIe et le IIe millénaire avant Jésus-Christ<ref>Collectif, Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', décembre 1989, Privat, p 9</ref>. Au fil du temps, la région est habitée par le peuple gaulois des Santons qui a donné son nom à la [[Saintonge]] et à la ville de Saintes, qui s'est vraisemblablement constituée aux alentours du milieu du {{Ier siècle av. J.-C.}}
=== Antiquité ===
[[Image:Arc de Germanicus.JPG|thumb|right|220px|L'[[Arc de Germanicus]] (19 après J.C.), sur la rive droite de la [[Charente (fleuve)|Charente]], vestige de l'antique ''Mediolanum Santonum'']]
Ce sont les [[Rome antique|Romains]] qui la développent sous le nom de ''Mediolanum Santonum'' dès le règne d'[[Auguste]]. Située à une des extrémités de la ''[[Via Agrippa]]'', qui la relie à ''Lugdunum'' ([[Lyon]]), la ville joue très tôt un rôle considérable puisqu'elle devient à la fin du {{Ier siècle av. J.-C.}} la capitale de la ''[[civitas]] santonum'' (la cité des Santons, subdivision administrative romaine) et de la province de [[Gaule aquitaine]], la plus grande [[province romaine]] de Gaule. Saintes est dotée de monuments en pierre, parmi lesquels un [[amphithéâtre]] datant du règne de [[Claude (empereur romain)|Claude]] (voir [[amphithéâtre de Saintes]]), un [[arc de triomphe|arc]] (l’[[arc de Germanicus]]) [[ex voto|votif]] placé sur le pont qui permettait alors de traverser la Charente, les [[Thermes de Saint-Saloine]] et deux aqueducs. La ville aurait eu un [[forum]], situé près de l'actuel couvent de la Providence<ref>G. Bernard, ''Histoire du Poitou et des pays charentais'', p 101</ref>. Elle entretient des relations commerciales importantes avec l'[[Italie]] : des amphores vinaires et des vases de conception ou d'inspiration campanienne ont été retrouvés<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 13</ref>. On recense un grand nombre d'atliers de potiers, ainsi que des ateliers de verriers<ref>G. Bernard, ''Histoire du Poitou...'', p 107</ref>. Sous [[Tibère]], des travaux d'urbanisme font adopter un réseau orthogonal à la voirie de la ville<ref>G. Bernard, ''Histoire du Poitou...'', p 100</ref>. Lors de son âge d'or, entre la fin du {{Ier siècle av. J.-C.}} et le début du {{IIe siècle}}, on estime que la ville compte plus de {{formatnum:15000}} habitants et qu'elle s'étend sur une centaine d’hectares<ref>G. Bernard, ''Histoire du Poitou...'', p 96</ref>. La ville décline cependant rapidement : elle perd son rang de capitale au profit soit de [[Poitiers]] au {{IIe siècle}}, soit de [[Bordeaux]] au {{IIIe siècle}}.
Selon la tradition, la ville aurait été christianisée très tôt par saint [[Eutrope]], évêque et martyr, mais les recherches montrent que l'arrivée du [[christianisme]] date plutôt des {{IIIe s}} et {{IVe siècle}}s<ref>G. Bernard, ''Histoire du Poitou...'', p 106</ref>. À la suite d'une période de décadence, la ville s'entoure d'un rempart dès le {{IIIe siècle}} et se confine dans une boucle de la [[Charente (département)|Charente]]. Pour construire cette muraille, les habitants utilisent des matériaux provenant de l'ancien [[forum romain]] et des autres bâtiments antiques, dont l'amphithéâtre<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 39</ref>. Le déclin est toutefois relatif, notamment au niveau de la vie intellectuelle : le poète bordelais [[Ausone]] possède une villa près de la cité, où professe son ami l'orateur Axius Paulus<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 46</ref>.
=== De Clovis à l’Édit de Nantes ===
[[Image:Abbaye aux dames.JPG|thumb|[[Abbaye aux Dames de Saintes]]]]
Les guerres et invasions successives entravent le développement de Saintes dont l'histoire durant le [[Haut Moyen Âge]] est peu connue. Ce sont des évêques comme saint [[Vivien]], saint [[Trojan]] et saint [[Pallais]] qui dirigent alors la ville.
Vers 494-96, [[Clovis]] mène une expédition jusqu’à Saintes, alors dans le domaine des [[Wisigoths]]<ref>[[Robert Favreau]], ''in'' {{Histoire du Poitou et des Pays charentais}}, p 120 </ref>. La ville est [[Francs|franque]] après [[Bataille de Vouillé|Vouillé]] ([[507]]), mais est en général rattachée à un royaume du Sud, le ''royaume d’Aquitaine''. En [[844]] la ville est attaquée par les Vikings. Elle est prise et ravagée l’année suivante, puis en [[848]] par le chef [[viking]] [[Hasting]]<ref>Michel Dillange. ''Les Comtes de Poitou Ducs d'Aquitaine (778-1204)''. La Crèche : Geste éditions, 1995. ISBN 2-910919-09-9, p 56</ref>. C'est une période noire : la ville n'a plus d’évêque entre [[864]] et [[989]] ; de plus, son dernier comte, Landri, est tué en [[866]] et n’est pas remplacé : sa mort affaiblit considérablement l'importance politique de Saintes<ref>G. Bernard, ''Histoire du Poitou...'', p 125</ref>. Les envahisseurs installent une base à [[Taillebourg]] qui leur permet de razzier tout le pays environnant<ref>Robert Favreau, {{opcit}}, p 132</ref>.
Le tombeau de Saint-Eutrope devient au {{XIe siècle}} une étape du [[Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle]]<ref>Michel Garnier, Christian Gensbeitel, ''À la découverte de Saintes'', p 14</ref>. Dans la seconde moitié du {{XIe siècle}}, le comte-duc [[Guillaume VIII de Poitiers]] concède des franchises au bourg de Saint-Vivien, et son fils [[Guillaume IX de Poitiers|Guillaume le Troubadour]] fait de même pour le bourg Saint-Eutrope (abandon des droits seigneuriaux et du droit de service armé)<ref>Robert Favreau, « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », ''in'' Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 152</ref>. Au {{XIIe siècle}}, le poète Pierre de Saintes acquiert une certaine renommée ; il fait l'éloge dans un de ses textes de la cité<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 70</ref>. Saintes est coupée en deux à partir de [[1271]] : la rive gauche est dévolue au roi d'[[Angleterre]], et le faubourg Saint-Pallais aux Français<ref>Michel Garnier, Christian Gensbeitel, ''À la découverte de Saintes'', p 15</ref>. La partition dure jusqu'en [[1360]] lorsque les Anglais ont la main mise sur toute la ville. En [[1372]], [[Bertrand Du Guesclin|Du Guesclin]] reprend toutefois la ville qui redevient intégralement française en [[1404]]. Le {{XVe siècle}} est une période de calme relatif durant laquelle plusieurs chantiers importants ont lieu : la cathédrale Saint-Pierre est reconstruite, [[Louis XI]] donne à la ville le statut municipal et permet l'édification d'un nouveau clocher à Saint-Eutrope en [[1472]]<ref>Michel Garnier, Christian Gensbeitel, ''À la découverte de Saintes'', p 18</ref>.
Cependant les [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]] frappent Saintes durant tout le siècle suivant du fait de la présence de nombreux protestants dans la région. Le succès de la [[Réforme]] à Saintes est facilité par les carences et les abus du clergé local, critiquées par le Parlement de Bordeaux. C'est ce même parlement qui organise la répression contre les protestants dès [[1546]]. [[Bernard Palissy]], l'un d'entre eux, a vécu durant cette époque difficile, durant laquelle les bâtiments religieux sont soit endommagés — par exemple le chantier encore inachevé de la cathédrale — soit démolis pour renforcer les remparts — c'est le cas du couvent des Cordeliers<ref>Michel Garnier, Christian Gensbeitel, ''À la découverte de Saintes'', p 19</ref>. La situation géographique de la ville, située à la frontière entre l'influence protestante de La Rochelle et la région catholique de Bordeaux, fait que Saintes ne peut échapper aux conflits. En mai [[1562]] les [[huguenot]]s s'en prennent aux églises, sans toutefois causer de dégâts considérables<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 138</ref> ; Saintes est reconquise par les catholiques en octobre ; elle redevient protestante au cours de la troisième guerre<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 139</ref> avant de repasser aux mains du roi en octobre [[1579]]. Les dégâts sont considérables, surtout pour les récoltes qui sont ruinées. Si la ville ne subit plus directement de combats jusqu'en [[1598]], sa situation est préoccupante, puisqu'elle sort ruinée des conflits. Et, si, après la signature de l’[[Édit de Nantes]], une nouvelle période de paix s'instaure, la ville ne croît pas en importance dans les domaines économique et administratif. Le conflit a brisé les progrès qu'elle avait initié depuis le milieu du {{XVe siècle}}, et l'aménagement défensif, massif durant les guerres puisque considéré comme une priorité absolue, en modifiant le visage de la ville, a sonné le glas de sa possibilité à se développer et à s'étendre<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 148 à 151</ref> pour de nombreuses années.
=== La période moderne ===
[[Image:Palais de justice Saintes.JPG|thumb|Palais de justice de Saintes sur le cours national (1863)]]
Si son statut de capitale de Saintonge reste assuré, Saintes est avant tout un centre religieux, comme en témoignent le nombre important de lieux de culte — à une quinzaine de sites principaux s'ajoutent de nombreuses chapelles annexes — et la présence, autour de la cathédrale, d'un quartier canonial<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 111</ref>. De nombreux ordres religieux s'y sont également installés pour revitaliser l'Église selon les préceptes du [[concile de Trente]]<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 170</ref>. Saintes reste une petite ville, dont la population, dans les années 1750, est estimée entre {{formatnum:7000}} et {{formatnum:8000}} habitants<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 154</ref>. Son rôle judiciaire prend néanmoins de l'importance à partir du {{XVIIe siècle}}. L'époque est marquée par la contrainte, pour la population, d'impôts très importants, qui affaiblit du même coup l'économie, de même que le départ des protestants, après la [[Édit de Fontainebleau|Révocation de l'Édit de Nantes]] le [[15 octobre]] [[1685]]. La vie intellectuelle reste assez pauvre, les imprimeurs rares, et la ville ne possède aucune bibliothèque publique<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 172</ref>. Les habitants ou les voyageurs en donnent une image plutôt négative de la topographie urbaine, qui reste moyenâgeuse.
Avec la construction de l'hôtel du marquis de Monconseil en [[1730]], édifié à l'emplacement d'une muraille occupant auparavant les quais, une nouvelle impulsion est donnée à la ville. Ainsi, vers la fin du {{XVIIIe siècle}}, Saintes se dote d'un urbanisme moderne grâce à Guéau de Reverseaux, intendant de la [[Généralité (France)|généralité]] [[Généralité de La Rochelle|de La Rochelle]]. Celui-ci établit, avec l'ingénieur Duchesne, un nouveau plan de voirie et fait percer des grands axes permettant de contourner la ville, dont celui qui porte son nom. Il s'agit d'ouvrir de nouvelles routes vers Bordeaux et Saint-Jean d'Angély<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 216</ref>.
La [[Révolution française]] interrompt cependant ces travaux qui reprennent seulement en [[1815]] avec l'ouverture du Cours National. En [[1790]], avec la création des [[départements français|départements]], Saintes devient chef-lieu de la Charente-Inférieure, grâce à l’influence de ses députés et de Lemercier ; ce rôle nouveau est confirmé par un décret royal du 21 septembre<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 191</ref> qui met provisoirement fin à la rivalité de [[La Rochelle]] et [[Saint-Jean d'Angély]] qui réclament elles aussi le titre. Cependant, dès [[1810]], [[La Rochelle]] devient chef-lieu à sa place ; en contrepartie Saintes a le droit de conserver la [[cour d'assises]], ce qui entraîne la construction d'un nouveau Palais de Justice en [[1863]], en face du théâtre. Cumulé à la suppression de l'évêché de Saintes, causée par la réorganisation des circonscriptions ecclésiastiques qu'impose le [[Concordat]] de 1801<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 205</ref>, la perte de la préfecture entraîne une période de déclin relatif. Elle est caractérisée par une démographie plus faible que celle de ses voisines : la ville croît moins vite que [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]] et La Rochelle, et elle se redresse difficilement après les crises comme les épidémies, si bien qu'elle ne multiplie au cours du {{XIXe siècle}} sa population que par deux<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 209-210</ref> là où ses rivales suivent une forte croissance démographique.
En [[1843]], [[Prosper Mérimée]] réussit à sauver l'[[arc de Germanicus]] tandis que le vieux pont est détruit puis remplacé par le pont actuel.
=== Des chemins de fer à la Seconde guerre mondiale ===
[[Image:WW II plaque outside St. Pierre Cathedral, Saintes.JPG|thumb|Plaque de la cathédrale à la mémoire des victmes de la Seconde guerre mondiale]]
La seconde moitié du {{XIXe siècle}} voit l'arrivée du chemin de fer : en [[1867]], une gare s'installe au pied des collines de Lormont, suite à l'ouverture de la ligne [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]]-Saintes-[[Angoulême]] par la [[compagnie des Charentes]]. La construction des ateliers contribue à donner son essor à la rive droite de Saintes, dont l'urbanisme était alors restreint au faubourg Saint-Pallais : l'avenue Gambetta est ouverte en [[1852]] et achevée en [[1870]]<ref name="gambetta">« Laissez-vous conter l'avenue Gambetta », ''Colonnes'', n° 24, décembre 2007</ref> ; elle est reliée à l'autre rive par un [[Tramway de Saintes|tramway]]. Alentour se constitue un quartier cheminot caractérisé par des maisons mitoyennes relativement basses. Son dynamisme se traduit par la création de l'école Lemercier, bâtie selon les plans d’Eustase Rullier entre [[1892]] et [[1893]]<ref name="gambetta"/>, et par l'apparition de commerces. L'ouverture de nouvelles lignes, comme celle de [[Paris]] à [[Bordeaux]], fait de Saintes un carrefour ferroviaire important ; cette situation permet à la ville de se développer rapidement durant le {{XXe siècle}}. En [[1903]] est inaugurée la ''Maison Universelle'', un bâtiment construit par l'architecte bordelais Lacombe, dont le ''Moniteur de la Saintonge'', un journal local, dit qu'il est « digne d'une grande ville par son ensemble [et] ses larges proportions »<ref>« Secteurs protégés et restaurations », ''Colonnes'', n°22, juin 2007</ref>. En [[1930]] le chemin de fer fait vivre {{formatnum:2500}} familles saintaises<ref>« Le quartier de la gare », ''Colonnes'', n° d23, septembre 2007</ref>. En [[1849]] un [[haras]] national s'installe en ville ; en [[1867]] la ville construit son premier marché couvert, près de Saint-Pierre<ref>>« L'histoire du marché Saint-Pierre », ''Colonnes'', n° 12, octobre 2004</ref>. En [[1930]] un cinéma, l'Olympia est érigé sur l'avenue Gambetta<ref name="gambetta"/>.
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]] Saintes est occupée par les nazis, qui y entrent le [[23 juin]] [[1940]]<ref name="hs">Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'' p 291</ref>. Le conflit porte un coup dur à la ville en détruisant en partie le quartier de la gare lors du [[bombardement]] du [[24 juin]] [[1944]] : 250 maisons sont touchées et l'on compte 300 morts<ref>« La mémoire du quartier de la gare », ''Colonnes'', n° 16, octobre 2005</ref>. La reconstruction de la ville dure jusqu'en décembre [[1956]]<ref name="hs"/>.
=== Histoire récente ===
[[Image:Saintes-depuis-cathedrale.jpg|thumb|Panorama depuis Saint-Pierre]]
La seconde moitié du {{XXe siècle}} siècle est tout d'abord marquée par l'extension de la ville, concrétisée par la création du quartier de Bellevue au sud. Le développement de la cité, à une époque où le parc automobile explose, impose la création de nouvelles infrastructures. Le Pont-de-Saintonge, inauguré en [[1969]], atténue les embouteillages du pont Bernard-Palissy<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 265</ref>. La rocade Ouest, ouverte en [[1981]], accompagne l'inauguration de l'[[Autoroute française A10|A 10]] et permet de contourner la ville. Des parkings sont créés en centre-ville pour résoudre le problème du stationnement, tandis que certaines voies, comme la rue Alsace-Lorraine, deviennent piétonnes<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 266</ref>. Les crues de la Charente sont également un problème : en [[1982]] « la crue du siècle » inonde 16 kilomètres de rues<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 267</ref>, les eaux montent jusqu'à 6,99 mètres<ref name="crue">{{lien web
|url=http://www.fleuve-charente.net/decouvrir/inondations/phenomene/saintes
|titre=Niveaux de cue à Saintes
|auteur=EPTB Charente
|consulté le=22/02/08}}</ref>. Le [[Plan Orsec]] ayant été déclaré, pompiers et militaires interviennent en réhaussant l'avenue de Saintonge<ref>{{lien web
|url=http://www.fleuve-charente.net/decouvrir/inondations/phenomene/historique
|titre=Les grandes crues de la Charente
|auteur=EPTB Charente
|consulté le=22/02/08}}</ref>. Afin de limiter les crues, des aménagements sont réalisés et un canal de dérivation creusé dans les [[années 1980]]<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 267</ref> ; mais ils n'empêchent pas une autre crue centennale, celle de [[1994]] (6,82 mètres<ref name="crue"/>) : le problème est toujours d'actualité.
Les différents maires qui se succèdent œuvrent beaucoup dans le domaine culturel : Saintes devient Ville d'Art en [[1967]] et [[Ville d'Art et d'Histoire]] en [[1986]] : entre ces deux dates, la municipalité réalise d'importants travaux de réparation des monuments anciens et d'aménagement de ses musées. Située sur le site de l'ancien couvent des Jacobins, la Bibliothèque municipale, actuellement nommée ''médiathèque François Mitterrand'', est rénovée dans ces mêmes années<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 270</ref>. En juillet [[1972]] a lieu le premier Festival de musique ancienne, qui confère à la ville une renomée européenne. D'autres manifestations, telles que les Jeux santons, accueillent un public important à l'époque. Le [[9 octobre]] [[1988]], {{formatnum:25000}} personnes assistent à l'inauguration du quartier restauré de l'Abbaye-aux-Dames, officialisée par la venue de [[François Mitterrand]]<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 273</ref>. Dans le domaine sportif, la ville crée de nombreux équipements, dont la piscine olympique en [[1964]], le stade Yvon-Chevalier en [[1979]] et la piscine couverte Louis Starzinsky en [[1982]]<ref>Alain Michaud (directeur), ''Histoire de Saintes'', p 268</ref>.
En [[1997]], des études montrent que le centre hospitalier Saint-Louis est vétuste et n'offre pas de possibilité de développement ; il est donc décidé de créer un nouvel hôpital. Dix ans plus tard, après 52 mois de travaux, le [[8 octobre]] [[2007]], le ''Centre Hospitalier de Saintonge'' est ouvert au public. Desservant plus de {{formatnum:250000}} habitants et comptant plus de {{formatnum:1200}} employés, il a été conçu par l'architecte Michel Beauvais<ref>« Hôpital : le grand jour », ''L'Écho des Arènes'', n° 120, octobre 2007</ref>. Le débat concernant la future utilisation du site Saint-Louis est encore en cours. Les futurs travaux devraient permettre d'effectuer des fouilles dans certaines parties du sous-sol encore inexplorées du site.
En [[2007]], le [[Futuroscope]] de [[Poitiers]] accueillait les villes de Saintes et de [[Tours]] pour l'émission d'[[intervilles]]. C'est Saintes qui a remportés ce match en 51 secondes au mur des champions.
== Administration ==
Saintes fait partie de la [[Communauté de Communes du Pays Santon]] qui regroupe 19 communes et est située dans le [[Pays de Saintonge romane]]. La ville est divisée en dix zones administratives: La Fenêtre, Recouvrance, Les Tourneurs, Les Boiffiers, Saint-Vivien, Saint-Pierre, Gare-Abbaye, Bellevue, La Récluse et S. De Bouard.
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|titre=Maires d’[[Ancien Régime]]
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{{ÉluDébut |Titre=Liste des maires d’avant la [[Révolution française]]<ref>Pour les maires de la fin du XV{{e}} siècle et du XVI{{e}} siècle, à l’exception de Raymond Roi (1550), Robert Favreau, « Liste des maires de Saintes », ''in'' Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-95194441-0-1, p 395-398</ref>}}
{{Élu|Début=1412 |Fin= |Identité=Naudin Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1441 |Fin= |Identité=Hanon Lescossoys |Parti= |Qualité= maire }}
{{Élu|Début=1472 |Fin= |Identité=Jean Regnault et Jean Roux |Parti= |Qualité=jurés }}
{{Élu|Début=1483 |Fin=1485|Identité=Geoffroy de Prahec |Parti= |Qualité=juré }}
{{Élu|Début=1486 |Fin= |Identité=Girard Martineau |Parti= |Qualité= juré }}
{{Élu|Début=1487 |Fin= |Identité=Jean Roy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1488 |Fin= |Identité=Guillaume Bernard et Pierre Arnauld |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1489 |Fin= |Identité=Oddet Moyne et Laurent Malier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1492 |Fin= |Identité=Olivier Robert |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1502 |Fin= |Identité=Girard Martineau |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1503 |Fin= |Identité=Guillaume Bernard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1504 |Fin=1505 |Identité=Guillaume Usain |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1510 |Fin=1516 |Identité=André Collineau |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1517 |Fin=1518 |Identité=Arnauld Bernard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1519 |Fin= |Identité=Pierre Brouillaud |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1520 |Fin= |Identité=Jean Thibaudeau |Parti= |Qualité= }}
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{{Élu|Début=1527 |Fin= |Identité=Pierre Goy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1528 |Fin= |Identité=Gilles Horry |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1529 |Fin= |Identité=Jean Gallet |Parti= |Qualité=mort en fonction }}
{{Élu|Début=1529 |Fin= |Identité=Jean Camescase |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1530 |Fin=1531 |Identité=Jacques Blarot |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1532 |Fin= |Identité=Geoffroy Boulerne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1533 |Fin=1534 |Identité=Pierre Babaud |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1535 |Fin= |Identité= Geoffroy Boulerne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1536 |Fin= |Identité= Geoffroy Boulerne, puis Pierre de Bar |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1537 |Fin= |Identité= Pierre de Bar |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1538 |Fin= |Identité=Henri Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1548 |Fin= |Identité=Charles Farnoulx |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1549 |Fin= |Identité=Mathurin Boursicot, puis Jean Senné |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= {{Référence nécessaire|Maire vers 1550}} |Fin= |Identité= {{Référence nécessaire|Raymond Roi}} |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1552 |Fin= |Identité=Jean Relyon ; Jean de Bar |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1553 |Fin= |Identité=Pierre Goy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1554 |Fin= |Identité=Armand Moyne ou Jean de Prahec |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1555 |Fin= |Identité=André Jupin |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1557 |Fin= |Identité=Antoine Augier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1558 |Fin= |Identité=Arnaud de Prahec |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1562 |Fin= |Identité= Pierre Goy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1563 |Fin= |Identité=Pierre Lamoureux |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1564 |Fin= 1565 |Identité=Guillaume Guyet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1566 |Fin=1568 |Identité=Jean Journault |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1569 |Fin= |Identité=François Pichon ; Jean Relyon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1570 |Fin= |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1571 |Fin= |Identité=Jean Blanchard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1572 |Fin= |Identité=Jean Roy, puis Ythier Senné |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1573 |Fin= |Identité=Jean Aymar |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1574 |Fin= |Identité=Ythier Senné |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1575 |Fin= |Identité= Jean Blanchard ;<br/> remplacement par Ythier Senné |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1576 |Fin= |Identité=Thomas Cyvadier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1577 |Fin= |Identité=Nicolas Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1578 |Fin=1581 |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1582 |Fin=1584 |Identité=François Le Brethon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1585 |Fin= |Identité=Jean Huon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1586 |Fin= |Identité=Étienne Soullet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1587 |Fin= |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1588 |Fin= |Identité=Jean Buhet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1589 |Fin=1591 |Identité=François Le Brethon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1592 |Fin=1594 |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1595 |Fin= |Identité=Raymond Ogier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1596 |Fin= |Identité=Jean Guillebon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1597 |Fin= |Identité=Jacques Regnault |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1598 |Fin=1599 |Identité=Dominique du Bourg |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1600 |Fin= |Identité=Jacques Aymard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1601 |Fin= |Identité=Denis Huon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1602 |Fin= |Identité=Jean Hervé |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1603 |Fin= |Identité=Étienne Goy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1604 |Fin= |Identité=Étienne Soullet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1605 |Fin= |Identité=Michel Badiffe |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1606 |Fin=1607 |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1608 |Fin= |Identité=Étienne Soullet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1609 |Fin=1611 |Identité=Jacques Aymar |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1612 |Fin=1613 |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1614 |Fin= |Identité=François Hervé |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1615 |Fin= |Identité=Mathieu Blanchard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1616 |Fin= |Identité=François de Chemeraud |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1617 |Fin= 1619 |Identité=Jean Richard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1620 |Fin=1621 |Identité=Jacques Badiffe |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1622 |Fin= |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1623 |Fin= |Identité=Hiérémie Huon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1624 |Fin= |Identité=Jean Goy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1625 |Fin= |Identité=Nicolas Lescuyer |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1626 |Fin= |Identité=Jean Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1627 |Fin= |Identité=Henry Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1628 |Fin= |Identité=Dominique Duplaix |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1629 |Fin= |Identité=Jean Aymar |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1630 |Fin= |Identité=Dominique Duplaix |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1631 |Fin= |Identité=Jean Goy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1632 |Fin= |Identité=Jean Marsault |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1633 |Fin= |Identité=Jean Regnault |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1634 |Fin= |Identité=Jean Marsault |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1635 |Fin= 1636 |Identité=André Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1637 |Fin= |Identité=Jean Pichon, puis Pierre Bibard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1638 |Fin= |Identité=Pierre Bibard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1641 |Fin=1642 |Identité=Jean Pichon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1643 |Fin= |Identité=Arthur de Guip |Parti= |Qualité= }}
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{{Élu|Début=1647 |Fin= |Identité=Jean Pichon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1648 |Fin= |Identité=Arthur de Guip |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1649 |Fin=1650 |Identité=François Moyne |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1651 |Fin= |Identité=Jean Pichon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1652 |Fin= |Identité=Dominique du Bourg ; Jean Pichon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1653 |Fin= 1655 |Identité=Jean Pichon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1656 |Fin= 1657 |Identité=Jean Raymond |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1658 |Fin=1659 |Identité=Jacques Le Brethon |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1660 |Fin=1661 |Identité=Sébastien Labbé |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1662 |Fin=1664 |Identité=Cosme Beschet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1665 |Fin=1666 |Identité=Laurent Grégoireau |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1667 |Fin= |Identité=Moïse Marchais |Parti= |Qualité={{Référence nécessaire|seigneur de Boisgiraud}} }}
{{Élu|Début=1668 |Fin= 1669 |Identité=Jean Geoffroy |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1670 |Fin=1672 |Identité= Pierre du Bourg |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1675 |Fin= |Identité=Cosme Beschet ; Pierre du Bourg |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1676 |Fin=1679 |Identité=Pierre du Bourg |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1680 |Fin= |Identité=Hélie Brisson |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1681 |Fin= |Identité= Pierre du Bourg |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1682 |Fin=1686 |Identité= Hélie Brisson |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1687 |Fin=1690 |Identité=André Labbé |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1691 |Fin=1692 |Identité=Pierre Guillemin |Parti= |Qualité= }}
{{Élu|Début=1693 |Fin=1717 |Identité=Joseph Renaudet |Parti= |Qualité=nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1718 |Fin=1726 |Identité=Jean-Joseph Renaudet |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1726 |Fin=1727 |Identité=Pierre Thomas |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1728 |Fin=1729 |Identité=Jean-François Mossion |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1730 |Fin=1731 |Identité=Charles Vieuille |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1732 |Fin=1737 |Identité=Jacques Berry |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1738 |Fin=1739 |Identité=Louis-Nicolas Poitevin |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1740 |Fin=1741 |Identité=Pierre Sarry |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1742 |Fin=1747 |Identité=André Dohet |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1748 |Fin= |Identité=Joubert |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1749 |Fin=1751 |Identité=Philippe-Auguste Vieuille |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1751 |Fin=1754 |Identité=Jean-Claude Dangibeaud |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1755 |Fin=1756 |Identité=François Chevallier |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu|Début=1757 |Fin=1789 |Identité=Armand Guillaume Gaudriaud |Parti= |Qualité= nommé par le roi }}
{{Élu |Début= |Fin= |Identité= {{précision nécessaire|Jean-Baptiste François Descombes}} |Parti= |Qualité= }}
{{EluFin}}
}}
{{boîte déroulante
|align=center
|alignB=center
|alignT=center
|couleurFondT=#f3fff3
|couleurFondB=green
|titre=Maires de la Révolution française à [[1945]]
|label=
|largeur=100%
|contenu=
{{ÉluDébut |Titre=Liste des maires avant 1849}}
{{Élu |Début= 1789 |Fin= |Identité= Gaudriaud |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1790 |Fin= |Identité= Garnier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1793 |Fin= |Identité= Goût |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1794 |Fin= |Identité= Pierre-Hector Savary |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1810 |Fin= |Identité= René Eschasseriaux |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1820 |Fin= 1824 |Identité= Louis Boscal de Réals de Mornac |Parti= |Qualité= sieur de Valans }}
{{Élu |Début= |Fin= |Identité= Jean-Baptiste Lemercier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1839 |Fin= |Identité= Descombes |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1844 |Fin= 1846 |Identité= Limal |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1849 |Fin= 1870 |Identité= Jean Dulcissime Vacherie |Parti=|Qualité= }}
{{Élu |Début= 1871 |Fin= 1897 |Identité= Anatole Lemercier |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1898 |Fin= 1919 |Identité= Eusèbe Genet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1919 |Fin= 1939 |Identité= [[Fernand Chapsal]] |Parti=[[Parti républicain, radical et radical-socialiste|PRS]] |Qualité= }}
{{EluFin}}
}}
[[Image:Saintes hotel de ville.jpg|thumb|300px|Hôtel de ville]]
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires depuis 1945}}
{{Élu |Début= 1947 |Fin= 1971 |Identité= [[André Maudet]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Avocat}}
{{Élu |Début= 1971 |Fin= 1977 |Identité= Paul Josse |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1977 |Fin= 2001 |Identité= Michel Baron |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Médecin }}
{{Élu |Début= 2001 |Fin= 2008 |Identité= Bernadette Schmitt |Parti= [[Divers droite|DVD]]|Qualité= }}
{{Élu |Début= 2008 |Fin= |Identité= [[Jean Rouger]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Médecin }}
{{EluFin}}
===Jumelages===
Saintes est jumelée avec sept villes du monde :
*{{Jumelage|Nivelles|Belgique|Belgium}}
*{{Jumelage|Tombouctou|Mali|Mali}}
*{{Jumelage|Vladimir (ville)|Russie|Russia|ville=Vladimir}}
*{{Jumelage|Salisbury (Angleterre)|Angleterre|England|ville=Salisbury}}
*{{Jumelage|Cuevas del Almanzora|Espagne|Spain}}
*{{Jumelage|Xanten|Allemagne|Germany}}
* [[Image:Flag of the United States.svg|25px]] [[West University Place]], [[Texas]], [[États-Unis]]
==Démographie==
[[Image:Cathédrale de Saintes (France)nnn.JPG|thumb|Cathédrale de Saintes]]
{{Démographie|
1794= 8 388|
1800= 10 050|
1820= 10 247|
1841= 9 994|
1861= 10 962|
1866= 11 570|
1886= 17 327|
1896= 20 285|
1901= 18 219|
1911= 20 802|
1926= 20 468|
1936= 21 160|
}}
{{Démographie|
|1946= 23 441|
1954= 23 768|
1962= 25 717|
1968= 26 507|
1975= 26 891|
1982= 25 471|
1990= 25 874|
1999= 25 595|
sansdoublescomptes= 1962
}}
== Économie ==
{| border="1" width="auto" align="left" style="font-size: 11px;"
! Nom de l'entreprise !! Chiffre d'affaires
|-
|[http://www.coop-atlantique.fr/ Coop Atlantique]
|1099 M €
|-
|[http://www.synteane.fr/fr/legroupesynteane/presentation Syntéane]
|159 M €
|-
|SACA
|34 M €
|-
|Voiville Auto
|26 M €
|-
|Berteau
|12 M €
|-
|Barn's
|11 M €
|-
|Sem Aunus
|10 M €
|-
|[http://www.jbconstructions.fr/site/ Jb Constructions]
|9 M €
|}
L'économie saintaise est principalement axée sur le [[commerce]] et les services. Les dernières statistiques indiquent que la ville compte actuellement 10 864 actifs (5 473 hommes et 5 391 femmes. La zone de chalandise de l'agglomération est d'environ 110 200 personnes<ref>[http://www.cc-pays-santon.fr/economie/01.html CDC Pays Santon]</ref>
La ville accueille 809 commerces dont 366 situés dans le centre-ville. La zone d'activités du ''Parc Atlantique'' représente 3 000 emplois, 200 entreprises, 9 hôtels et 12 restaurants. Comme celle des ''Charriers'' (600 emplois), elle est en pleine extension.
Les trois premiers employeurs sont : [[Coop Atlantique]] (460 salariés), Saintronic Saintes (336 salariés) et le magasin Carrefour (204 salariés), lui-même filiale de [[Coop Atlantique]]. Le tableau présenté ci-contre montre le chiffre d'affaires des principales entreprises.
La ville possède une antenne de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rochefort et de Saintonge]].
L'éventuelle fusion de celle-ci avec la Chambre de commerce de [[Cognac (Charente)|Cognac]] (Charente) est en cours d'étude depuis le 26 novembre 2007, et pourrait aboutir en novembre 2009.
== Culture ==
Saintes est classée [[Villes et Pays d'Art et d'Histoire|ville d'art et d'histoire]] pour son patrimoine. Les activités culturelles initiées par la mairie ou par les associations sont nombreuses, par exemple les Jeux santons, ou le '''Festival de Saintes''', consacré à la musique et organisé annuellement par l'[[abbaye aux Dames]]. Enfin, le théâtre Gallia propose des spectacles variés de théâtre, de musique et de danse, ainsi que des films et des documentaires du monde entier.
=== Patrimoine et musées ===
==== Antiquité ====
[[Image:Arènes romaines Saintes.JPG|thumb|right|220px|[[Amphithéâtre de Saintes|Arènes romaines]] de Saintes]]
Les deux principaux monuments [[Rome antique|antiques]] de la ville sont l'[[arc de Germanicus]], édifié en [[18]] ou [[19]] après J.-C. par un notable saintais et l'[[amphithéâtre de Saintes]], construit sous le règne de [[Claude Ier]], vers [[40]] après J.-C., mesurant 126 sur 102 mètres et qui pouvait accueillir 15 000 personnes. L'amphithéâtre est reconnaissable à sa structure particulière, la ''cavea'' ou ensemble de gradins, appuyée sur les flancs du vallon et sur un remblai. On peut aussi visiter les vestiges des [[thermes romains]] de Saint-Saloine, datant la seconde moitié du {{Ier siècle}} ainsi que ceux du rempart du {{IIIe siècle}}, situés Place des Récollets et apparaissant sous la forme de quelques fragments. L'[http://aqueducsaintes.free.fr aqueduc gallo-romain] de la ville fait toujours l'objet de fouilles lancées par la [http://www.ste-archeologique17.asso.fr/ Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime] depuis [[2003]]. On peut admirer au musée archéologique un char romain du {{Ier siècle}} et des séries lapidaires (sculptures, inscriptions, architecture...)<ref>[http://saintes.ffsam.org/ Site de l'association des amis des Musées de Saintes]</ref>.
==== Moyen Âge ====
[[Image:Saint Eutrope Saintes 2.JPG|thumb|left|220px|L'[[église Saint-Eutrope de Saintes]] vue depuis le cours Reverseaux]]
Les principales constructions encore visibles datant du Moyen Âge sont trois des monuments les plus emblématiques de la Saintonge : l'[[Abbaye aux Dames de Saintes|abbaye aux Dames]], datant du {{XIIe siècle}} ({{XVIIe siècle}} pour les bâtiments conventuels), l'[[Église Saint-Eutrope de Saintes|église Saint-Eutrope]] du {{XIe siècle}} et la [[Cathédrale Saint-Pierre de Saintes|cathédrale Saint-Pierre]] débutée au {{XIIe siècle}} et achevée au {{XVIIe siècle}}.
==== Époque moderne ====
Au niveau des musées, on peut citer : le musée du Présidial (Beaux-Arts), qui présente une collection de céramiques saintongeaises et de tableaux du {{XVe siècle}} au {{XVIIIe siècle}} et dont le bâtiment est un hôtel particulier ayant sa façade est de style [[maniériste]], le musée de l'Échevinage, qui contient des collections de [[Manufacture nationale de Sèvres|porcelaines de Sèvres]], des tableaux du {{XIXe siècle}} et du {{XXe siècle}}, et présente des expositions temporaires. Cet édifice officiait autrefois en tant que beffroi de l'ancien hôtel de ville de Saintes. Le musée Dupuy-Mestreau, quant à lui, abrite des collections d'art régional. Sa façade classique du {{XVIIIe siècle}} qui fait face à la Charente, est considérée comme l'une des plus belles de la ville.
[[Image:Saint Pierre Saintes Façade.JPG|thumb|right|220px|Façade de la [[cathédrale Saint-Pierre de Saintes|cathédrale Saint-Pierre]]]]
Au niveau religieux, deux bâtiments datent de cette époque. L'église Saint-Vivien a été construite entre [[1840]] et [[1845]] à l'emplacement d'un ancien prieuré du Moyen Âge, lui-même édifié sur le sanctuaire funéraire de l'évêque Vivien du {{Ve siècle}}. Elle présente une façade dont le style est caractéristique de la région au {{XVIIIe siècle}} tandis que le reste du bâtiment est de style néoclassique. Les vitraux et l'intérieur de l'église ont été réalisés dans les [[années 1880]] et forment avec le mobilier une homogénéité remarquable. Le temple protestant a été conçu par l'architecte parisien [[Charles-Augustin Rey]] au {{XXe siècle}}. Il présente une architecture de style [[Art Nouveau]] en béton armé et a été inauguré en [[1906]].
[[Image:Logis du Gouverneur - Saintes.jpg|thumb|left|220px|Logis du Gouverneur]]
La ville présente plusieurs hôtels particuliers du {{XVIIe siècle}} et du {{XVIIIe siècle}} dont l'hôtel de Brémon-d'Ars et le logis du Gouverneur ainsi que des demeures du {{XIXe siècle}} comme la villa Musso et la maison Martineau, où résidaient des banquiers et les plus riches commerçants.
Parmi les architectes de la ville, on peut citer Marc-Alexandre-Eustase Rullier, qui a réalisé, entre autres, l'école Lemercier et le bâtiment de la caisse d'épargne de Saintes, et a participé à la restauration du patrimoine de la ville<ref>[http://www.fontcouverte17.fr/situation/situation2.html Site de la mairie de Fontcouverte]</ref>.
=== Éducation ===
Les collèges publics sont : le collège [[René Caillié]], le collège [[Agrippa d'Aubigné]], le collège [[Edgar Quinet]]. Le groupe scolaire privé [[Jeanne d'Arc]]-Notre-Dame comprend une école (maternelle et primaire), un collège, et un [http://ndr17.free.fr lycée général et technologique, Notre-Dame de Recouvrance], qui propose une section [[Baccalauréat sciences médico-sociales|SMS]]. Le [http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-bel-saintes/ lycée Bellevue] et le [http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-bp-saintes/as04_05/index.htm lycée Bernard-Palissy] proposent des filières générales, techniques et professionnelles. Le [http://www.desclaude.com lycée Georges Desclaude] est un lycée agricole.
* [[Centre de formation d'apprentis]] de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rochefort et de Saintonge]].
=== Environnement ===
Saintes a reçu 4 étoiles au concours national des villes et villages fleuris. La ville dispose d'un jardin public et de différents squares, mais aussi de la '''Plaine de la Palu''', vaste espace de plus de 120 hectares qui sera prochainement aménagé. Un chemin de randonnées, le sentier de [[Germanicus]], permet des promenades à pied ou à vélo dans la ville et sur les rives de la [[Charente (fleuve)|Charente]].
=== Personnages illustres ===
* [[Jacques Garnier dit Garnier de Saintes]], maire de Saintes durant la [[Révolution française]].
* [[Bernard Palissy]].
* [[Joseph Guillotin]], médecin, créateur de la [[guillotine]] dans le but d'instaurer des exécutions plus humaines et moins douloureuses pour les condamnés.
* [[Fernand Chapsal]], homme politique français né le 10 mars 1862 et décédé le 10 février 1939, ancien sénateur de la Charente-Maritime, ministre français du Commerce, ministre français de l'Agriculture, sénateur de la Troisième République française.
* [[Madeleine Chapsal]], écrivaine contemporaine.
* [[Philippe Marchand]], ministre de l'Intérieur sous François Mitterrand.
* [[Roger Faraud]], grand résistant, responsable départemental de l'Organisation Civile et Militaire (OMC), député socialiste de la Charente-Maritime après la libération, décédé le 8 avril 1987 à Saintes.<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/faraud-roger-07051903.asp Biographie Roger Faraud]</ref>
* [[Jérôme Hesse]], écrivain, arrière-petit-fils de Fernand Chapsal, a passé sa jeunesse à Saintes.
* [[Nicolas Giraud]], acteur [[France|français]], y est né en [[1978]].
== Transport ==
[[Image:Charente in Saintes.jpg|thumb|right|220px|La [[Charente (fleuve)|Charente]] à Saintes]]
Saintes est un carrefour autoroutier et ferroviaire important. L'autoroute [[Autoroute française A10|A10]] passe à Saintes (au niveau de la sortie '''{{Sofr|35}}''': Saintes | [[Royan]] | [[Angoulême]] | [[Ile d'Oléron]]). La [[Autoroute française A837|A837]] permet de rejoindre rapidement [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]] et, au delà, [[La Rochelle]]. Saintes est aussi un passage de la [[Route Centre-Europe Atlantique]] : la tranche Royan-Saintes de cette route ouvrira en été 2008. La ville est entourée par une [[rocade]] composée par la [[route nationale 137]] (rocade ouest) et la [[route nationale 141]] (rocade sud).
Saintes est reliée par le réseau de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] au reste de la France. Dès 2009 la gare sera le centre de révision des [[Autorail à grande capacité]] [[TER Poitou-Charentes|TER de la région]]<ref>« La maintenance des TER se fera à Saintes » ''L'écho des Arènes'' n°121</ref>.
Les transports en commun sont assurés par la Compagnie des Transports de Saintes (CTS), une filiale de [[Keolis]] qui exploite le réseau BUSS. Le réseau comprend trois lignes :
* la ligne 1 part des Côteaux pour rejoindre le lycée Palissy, en passant par les Boiffiers, Bellevue et le théâtre ;
* la ligne 2 part de l'Ormeau de Pied, passe par Saint-Eutrope, le théâtre, la gare SNCF pour arriver au terminus de La Récluse ;
* la ligne 3 démare à la ZAC de Recouvrance et dessert le nord-ouest de la ville (Fenêtre, Magézy, Bellivet). Elle permet de rejoindre le quartier de l'Hôpital de Saintonge.
== Voir aussi ==
{{Commons|Saintes}}
=== Articles de Wikipédia ===
* [[Communes de la Charente-Maritime]]
* [[GR 4|Sentier de grande randonnée GR 4]]
* [[Anciennes communes de la Charente-Maritime]]
=== Liens externes ===
* [http://www.ville-saintes.fr Site internet de la ville]
== Sources ==
* Henri Texier, ''Petite histoire de Saintes'', Geste édition, [[La Mothe-Achard]], 2003, {{ISBN|2845610920}}
* Michel Garnier, Christian Gensbeitel, ''A la découverte de Saintes'', Patrimoines Médias, 2000, {{ISBN|2910137503}}
* Collectif sous la direction d'Alain Michaud, ''Histoire de Saintes'', Privat, 1989, {{ISBN|2708982524}}
* G. Bernard, ''Histoire du Poitou et des pays charentais'', Editions De Borée, 2001, {{ISBN|9782844940841}}
* Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, ISBN 2-84494-084-6
* [[Robert Favreau (historien)|Robert Favreau]], Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-95194441-0-1
=== Notes ===
{{références|colonnes = 2}}
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| width="30%" align="center" bgcolor="#90D0FF"| Précédé par<br />'''[[Saint-Georges-des-Coteaux]]'''
| width="40%" align="center" bgcolor="#F2FFE5"| '''[[Sentier de grande randonnée GR4]]'''<br /> [[Image:BalisageGR.png|30px]]
| width="30%" align="center" bgcolor="#90D0FF"| Suivi par<br />'''[[Fontcouverte (Charente-Maritime)|Fontcouverte]]'''
|}
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