Sare 191016 31741049 2008-07-20T20:25:06Z DumZiBoT 280295 [http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Bot/Requ%C3%AAtes/2008/07#Renommage_de_lien_des_d.C3.A9partement_fran.C3.A7ais Renommage de lien des départements français {{Voir homonymie|Sare (homonymie)}} {{Infobox Commune de France|nomcommune=Sare |région=[[Aquitaine]] |département=[[Pyrénées-Atlantiques]] |arrondissement=[[Arrondissement de Bayonne|Bayonne]] |canton=[[Canton d'Espelette|Espelette]] |insee=64504|cp=64310|maire=Jean-Baptiste Laborde |mandat=[[2008]]-[[2014]] |intercomm=[[Communauté de communes du Sud Pays Basque]] |longitude=-1.57916666667|latitude=43.3136111111 |alt moy=77 m|alt mini=27 m|alt maxi=881m |hectares=5134|km²=51,34|sans=2 184|date-sans=1999|dens=42,54 }} '''Sare''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] des [[Pyrénées-Atlantiques]] et la [[régions françaises|région]] [[Aquitaine]]. Son nom [[basque]] est ''Sara''. Le nom d'[[gentilé|habitant]] est Saratar. La commune bénéficie du label des [[plus beaux villages de France]], décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité. Sare a servi de modèle à [[Pierre Loti]] pour ''Etchezar'', le village de ''Ramuntcho'' (1897). [[Image:Sare village overview.jpg|300px]] [[Image:Sare Plaque 1693.JPG|thumb|Plaque commémorative de l'action des Saratar contre les pilleurs espagnols, action célébrée par [[Louis XIV de France|Louis XIV]] en 1693]] [[Image:Sare Plaque Axular.JPG|thumb|Plaque en l'honneur de Pedro de Axular, dévoilée par [[Louis Lucien Bonaparte]]]] [[Image:Sare Mairie Clocher.JPG|thumb|La mairie et le clocher de l'église Saint-Martin]] [[Image:Sare Eglise 2.JPG|thumb|L'église Saint-Martin]] [[Image:Sare Eglise .JPG|thumb|Lumière diffuse dans l'église Saint-Martin]] == Géographie == === Situation === Sare est une commune de la province [[Pays basque|basque]] du [[Labourd]], frontalière avec l'[[Espagne]] et à un quart d'heure par la route de la [[côte basque]]. Sare et [[Ainhoa]], conjointement aux deux communes [[Espagne|espagnoles]] de [[Zugarramurdi]] et [[Urdax]], composent un territoire transfrontalier, appelé ''Xareta''. À cheval sur la frontière avec l'Espagne, c'est un passage incontournable du [[Chemin de Saint-Jacques]] ([[voie du Baztan]]), qui part de [[Bayonne]] à [[Pampelune]]. === Accès === Sare est reliée à Saint-Pée-sur-Nivelle par la route départementale D3, à Ascain par la D4, à [[Bera|Vera de Bidasoa]] (Espagne) par la D406 et le col d'Ibardin (315 m) et à [[Etxalar]] (Espagne également) par la D906 et le port de Lizarrietta (507 m).<br /> La commune est également reliée par un service de cars à [[Saint-Jean-de-Luz]]. === Hydrographie === La commune est traversée<ref>[http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php?topo=&tocg=&dep=&com=64504&x=&y=&lang=&Submit=Rechercher Notice du Sandre sur Sare]</ref> par des affluents de la [[Nivelle (fleuve)|Nivelle]], le Tontoloko [[erreka]], l'Uzkaingo erreka, l'Arrayoko erreka, le Galardiko erreka et le Lizuniako erreka et les tributaires de ce dernier, l'Hiruetako erreka (et par les affluents de celui-ci, l'Ourioko erreka et le Tonbako erreka), le Beherekobentako erreka et le ruisseau de Portoua (et par l'affluent de celui-ci, le ruisseau d'Helbarrun<ref>Helbarrun est noté ''Helbarren'' par [[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref>). === Lieux-dits et hameaux === {|valign="top" width=60% |valign=top width="25%"| * Ahuntz karrika * Basaburua * Egimehar * Erremuxil * Goiburu * Haranburua |valign=top width="25%"| * Helbarrun * Ihalar * Istilarte * Lehenbizkai * Olhalde(a) |} === Communes limitrophes === * [[Saint-Pée-sur-Nivelle]] au nord-est * [[Ascain]] et [[Urrugne]] au nord-ouest == Toponymie == Le toponyme ''Sare'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous la forme ''Sares'' (XII{{e}} siècle, cartulaire de [[Bayonne]]<ref>Cartulaire de [[Bayonne]] ou ''Livre d'Or'' - Manuscrit du XIV{{e}} siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).<br /> Le toponyme ''Haranburua'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous les formes ''Haramboure'' (XVIII{{e}} siècle, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du XVII{{e}} et du XVIII{{e}} siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et ''Haramburua'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref>).<br /> Le toponyme ''Helbarrun'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous la forme ''Helbarren'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref>).<br /> Le toponyme ''Istilarte'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous la forme ''Istillarte'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref>).<br /> Le toponyme ''Lehenbizkai'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous la forme ''Léhembiscay'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref>).<br /> Le toponyme ''Olhalde'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous la forme ''Olhade'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref>). == Histoire == === Mythologie === [[Etsai]] représente le diable, le démon dans la mythologie basque. Il a été représenté plusieurs fois sous la forme d'un dragon.Il habitait la grotte Leiza à Sare où il tenait une école et enseignait en peu de temps les sciences, les arts et les lettres. [[Mikelats]] est un des deux fils de [[Mari]]. C'est un être maléfique. Avec son frère [[Atarrabi]], qui est son contraire, symbole du bien moral, ils firent des études à l'école du diable. À la fin des études, ce dernier, en guise de paiement, tirait au sort parmi ses élèves pour en garder un à son service. Mikelats voulait détruire les champs de blé de Sare dont son frère était devenu le curé. Pour contrer son projet de destruction, Atarrabi lui opposa la prière. C'est ainsi qu'il sauva les récoltes des siens. [[Zanpantzar]] est un [[Mannequin (objet)|mannequin]] de [[paille]] fabriqué par les jeunes de Sare le soir du mercredi des cendres. Ils le promènent dans une charrette à travers les [[quartier]]s du [[village]], comme s'il s'agissait d'un [[convoi]] [[funèbre]] où le mort serait Sanpantzar. Quelques jeunes figurent le [[deuil]] et les autres vont de chaque côté de la route tenant des [[chandelle]]s de [[résine]] allumées. Arrivés à la place du village ils brûlent le pantin. === Histoire moderne === La frontière de 32 km avec le [[Hegoalde|Pays basque sud]] (villages de Zugaramurdi, Etxalar et Vera) a profondément marqué son histoire. Cela lui attira la considération de [[Louis XIV de France|Louis XIV]], et plus tard les foudres de la [[Révolution française|Révolution]]. En 1693, les Saratar mirent en déroute des pilleurs espagnols. [[Louis XIV de France|Louis XIV]] octroya au village des armoiries, en cette même année, pour conserver le souvenir de cette action intrépide<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 165.</ref>. Son curé, Axular, transcrivit pour la première fois au {{rom-maj|XVI|3}}{{e}} siècle le [[basque]] parlé, pérénisant ainsi l'[[Euskara]]. En 1790, Sare fut le chef-lieu d'un canton comprenant les communes d'[[Ainhoa]], [[Ascain]] et Sare, et dépendant du district d'[[Ustaritz]]. En 1794, au plus fort de la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le [[Comité de salut public]] (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'[[Ainhoa]], [[Ascain]], [[Espelette]], [[Itxassou]], Sare et [[Souraïde]], décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, ''communes infâmes''<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 187.</ref>. Cette mesure fut étendue à [[Biriatou]], [[Cambo-les-Bains|Cambo]], [[Larressore]], [[Louhossoa]], [[Mendionde]] et [[Macaye]].<br /> Les habitants furent {{Citation|''réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'[[Ustaritz]], soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau''}}<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par {{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 4|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0}}, page 300</ref>. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires<ref>Le maire et l'officier municipal de [[Capbreton]] demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, ''Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire'', Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité : <poem>{{Citation|''1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ? 2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ? 3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ; 4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ? 5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ; 6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ? 7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ?''}}</poem></ref> à [[Bayonne]], [[Capbreton]], [[Saint-Vincent-de-Tyrosse]] et à [[Ondres]]. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le [[Lot (département)|Lot]], le [[Lot-et-Garonne]], le [[Gers (département)|Gers]], les [[Landes (département)|Landes]], les [[Basses-Pyrénées]] (partie béarnaise) et les [[Hautes-Pyrénées]].<br /> Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1{{er}} octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : {{Citation|''Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim.''}}<ref>Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par {{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 4|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0}}, page 309</ref>. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage. <br /> Le maire de Sare, Martin Dithurbide, assisté de 33 notables, adressa aux autorités une pétition qui décrit les conditions de vie durant cette période de déportation de la population : <br />{{Citation|''Nés dans une contrée qui avait conservé une ombre de liberté au sein du despotisme (...) avec quelle ardeur n'avons-nous pas couru à l'heureuse révolution qui a rétabli le peuple français dans les plénitude de ses droits ! (...). Nous avons seuls été chargés de construire les barraques qui sont entre Beaugard (Saint-Pé), Ascain et Sare (...). Nous avons employé plus de 3 000 journées pour les retranchements du camp des Sans-Culottes et autres ouvrages publics. Nous avons fourni une quantité immense de briques et de bois de chauffage (...). Toutes les réquisitions en grains, en fourrages, vêtements, contingents d'hommes ont été ponctuellement exécutées (...). Pour comble de tourments, plusieurs de nos jeunes filles ont été invitées par nos satellites à se procurer les moyens de subsister par les prostitutions ; nous les avons vues rapporter à leur mère mourant de faim et de soif, des morceaux de pain de maïs ; elles versaient des larmes dont nous ignorions la cause, mails leurs voyages répétés chaque jour nous ont enfin dévoilé cet affreux mystère et nous avons frémi de désespoir et d'horreur (...). Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères.''}}<ref>Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et ''Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par {{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 4|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0}}, page 310.</ref> Le Père [[José Miguel Barandiarán|Barandiaran]], ethnologue de grande renommée, réfugié à Sare durant la [[Guerre civile espagnole|guerre d'Espagne]] de 1936, fit découvrir au public les [[grottes de Sare]]. Appelée à se prononcer par référendum en 1978, la population de Sare rejeta le projet de création d'une route menant au sommet de [[la Rhune]], ce qui permit au [[Petit train de la Rhune| petit train]] à [[Chemin de fer à crémaillère|crémaillère]] de survivre, et à la région de garder son originalité. == Administration == {{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}} {{Élu|Début = 1995 |Fin = 2008 |Identité = Jean Aniotzbehere |Parti = |Qualité = }} {{Élu|Début = 2008 |Fin = 2014 |Identité = Jean-Baptiste Laborde |Parti = |Qualité = }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} === Intercommunalité === Sare fait partie de neuf structures intercommunales : * [[Communauté de communes du Sud Pays Basque]] * Syndicat intercommunal Biek-Bat * Syndicat intercommunal Nive - Nivelle * Syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz * Syndicat mixte Bizi Garbia * Syndicat mixte Kosta Garbia * Syndicat pour le soutien à la culture basque * Syndicat AEP Nive - Nivelle * Syndicat départemental d'électrification. Sare fait partie de l'[[Eurocité basque Bayonne - San Sebastian]]. == Démographie == {{DemogFR | 1793=2 081 | 1800=1 831 | 1806=1 909 | 1821=1 839 | 1831=1 987 | 1836=2 214 | 1841=2 201 | 1846=2 342 | 1851=2 336 | 1856=2 147 | 1861=2 039 | 1866=1 940 | 1872=1 936 | 1876=1 976 | 1881=1 966 | 1886=1 871 | 1891=1 897 | 1896=1 916 | 1901=1 927 | 1906=1 934 | 1911=1 996 | 1921=1 990 | 1926=1 947 | 1931=1 833 | 1936=1 930 | 1946=1 963 | 1954=1 910 | 1962=1 952 | 1968=1 921 | 1975=1 871 | 1982=1 930 | 1990=2 054 | 1999=2 184 | date1 = 2005 | pop1 = 2 262 | sansdoublescomptes=1962 }} 2005 : population provisoire de l'Insee (Source : [http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/comd64.htm?numdep=64&x=16&y=12 Insee]). == Économie == L'activité de la commune est principalement agricole.<br /> Une mine de fer fut en activité jusqu'au XIX{{e}} siècle<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 22.</ref>. == Culture et patrimoine == Parmi les proverbes basques attachés aux villages, ''Sara, astia'' (Sare, pays de loisirs) est parvenu jusqu'à nous<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 228</ref>. === Patrimoine civil === *Les [[grottes de Sare]] sont des grottes ayant été occupées durant la [[Préhistoire]]. On y trouve des [[racloir]]s et des [[Éclat (Préhistoire)|éclats]] âgés d'au moins 45 000 ans ([[Moustérien]]), et en plus grand nombre des outils ([[Burin (Préhistoire)|burin]]s et pointes) d'environ 25 000 ans ([[Gravettien]]) et des lamelles et [[grattoir]]s d'environ 13 000 ans ([[Magdalénien]]). *Le camp retranché de Mouiz<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Sare&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Sare%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le camp de Mouiz]</ref> date du début du XIX{{e}} siècle. *La maison dite Ihartze Artéa<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Sare&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Sare%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison dite Ihartze Artéa]</ref> date du XVII{{e}} siècle.<br /> *Le musée du [[gâteau basque]] propose une découverte de ce gâteau dans un environnement traditionnel. {|align="center" |[[Image:Sare Etxea(2).jpg|thumb|left|Maison basque]] |[[Image:Sare Victor Ithurria.JPG|thumb|left|Plaque à la mémoire de Victor Ithurria, compagnon de la libération]] |[[Image:Sare Ecole.JPG|thumb|left|L'école primaire]]] |} {{clr}} === Patrimoine religieux === *L'origine de l'église Saint-Martin<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Sare&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28Sare%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin]</ref> date du XII{{e}} siècle. Elle recèle un ensemble de mobilier<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Sare&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Sare%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Martin]</ref> (cinq autels, cinq retables, une clôture de chœur, des lambris de revêtement, un escalier, des tableaux et des statues) inventorié par le ministère de la Culture. D'autre part, une plaque (''Orai den seroraren eta izanen direnen jar lekua eta hobia'' - Ceci est le siège et le caveau de la benoîte actuelle et de celles à venir) signale la tombe et la place traditionnelle des [[benoîte (Pays basque)|benoîtes]]<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 243.</ref>. *La chapelle de Sainte-Catherine<ref>Source : notice affichée sous le porche de la chapelle</ref> fut bâtie au XVII{{e}} siècle, sur les fondations d'une construction datant de 1481. Elle fut offerte à [[Napoléon III]] et à l'impératrice [[Eugénie de Montijo|Eugénie]] le 6 octobre 1867 par le conseil municipal de Sare, qui mit ''aux pieds de Sa Majesté l'impératrice, en toute propriété la chapelle de Sainte Catherine, en suppliant Sa Majesté de vouloir bien en accepter le don. La commune dans toute son humilité, ne trouverait aucun moyen de reconnaître envers L.L.M.M. tous les bienfaits dont le pays leur sont, et leur seront redevables.'' Le couple visita la chapelle le 8 octobre 1868, lors d'excursion vers les grottes de Sare. *Quatorze oratoires sont à découvrir sur les routes de la commune. Des processions religieuses (rogations) eurent lieu jusqu'en 1968<ref>Source : notice affichée dans l'oratoire dédiée à [[Marie de Nazareth|Marie]]</ref>, chacun des trois jours qui précèdent l'[[Ascension du Seigneur|Ascension]], pour demander la protection des travaux des champs, et des hommes et des animaux contre les maladies. Des processions semblables avaient lieu le vingt cinq avril, jour de la [[Marc (évangéliste)|Saint Marc]]. L'oratoire consacré à Marie est caractéristique de l'habitat [[Soule (province)|souletin]], avec son toit à deux fortes pentes couvertes d'ardoises. Sa construction date des années 1820, et fut initiée par l'abbé Bordaguibel, natif de Sare, et curé de la paroisse de 1820 à 1830. {|align="center" |[[Image:Sare Eglise.JPG|thumb|left|L'église Saint-Martin]] |[[Image:Sare Christ.JPG|thumb|left|Christ en croix, sculpté en la maison Gapelu Gorrienea et offert en 1836 à l'église de Sare pare des réfugiés [[carliste]]s navarrais, en remerciement de l'accueil prodigué.]] |[[Image:Sare Oratoire.JPG|thumb|left|Oratoire Sainte-Marie]]] |} {{clr}} {|align="center" |[[Image:Sare Chapelle.jpg|thumb|left|Le clocher de la chapelle Sainte-Catherine]] |[[Image:Sare stèles4.JPG|thumb|left|Stèles de 1815 et 1818]] |[[Image:Sare Stèle2.JPG|thumb|left|[[Stèle discoïdale]]]] |} {{clr}} === Patrimoine environnemental === [[La Rhune]] (905 m) est une destination touristique prisée, grâce notamment depuis [[1924]] au [[petit train de la Rhune]], un [[Chemin de fer à crémaillère|train à crémaillère]] partant du col de Saint Ignace. == Équipements == ;Enseignement La commune dispose d'une écle primaire publique et de l'école privée Saint-Joseph. == Personnalités liées à la commune == * Joanes d'Ibarrola, né au XV{{e}} siècle à Sare, docteur ''utriusque juris'' (docteur en droit civil et canonique), conseiller au parlement de Rouen, puis à celui de [[parlement de Bordeaux|Bordeaux]], commissaire du roi chargé en autres de la rédaction de la coutume de Soule (1520). Il contribua également à la fondation du collège de Guyenne<ref>{{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 2|éditeur=Elkarlanean 1999|isbn=2 9131 5624 X}}, page 122. L'auteur cite les sources suivantes : Ernest Gaullieur, ''L'histoire du collège de Guyenne'', Paris, Andoz et Fischbacher, 1874 - ''Le Parlement de Bordeaux'', Gure Herria, 1955, n°5, page 347 - Archives municipales de Bayonne, CC 340.</ref> ; * Bertrand de Lahet, né au XV{{e}} siècle à Sare, fut évêque de Bayonne de 1504 à 1519<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 113.</ref> ; * [[Pedro de Axular]], né en 1556 à [[Urdax]] et décédé en 1644, est un écrivain basque célèbre qui transcrivit pour la première fois au {{rom-maj|XVI|3}}{{e}} siècle le [[basque]] parlé. Il fut confirmé dans sa possession et jouissance de la cure de Sare par le [[parlement de Bordeaux]], à l'initiative d'[[Henri IV de France|Henri IV]], cure qui lui était contestée en sa qualité d'étranger<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 132.</ref> ; * [[Alberto de Palacio|Alberto de Palacio y Elissague]], né en 1856 à Sare et décédé en 1939, est un ingénieur et architecte, créateur du [[pont transbordeur]] de [[Portugalete]] ou « [[Pont de Biscaye]] », construit en 1893, inscrit en 2006 au [[patrimoine mondial]] de l'[[Unesco]]. * Elissamburu, né au XIX{{e}} siècle à Sare, est un capitaine et poête qui a laissé des vers basques, toujours célébres au Pays basque<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 222.</ref> : {|valign="top" width=100% |valign=top width="25%"| <poem> Voyez-vous le matin Lorsque pointe la lumière Au sommet d'une colline Une maisonnette à façade blanche Au milieu de quatre grands chênes ? Une petite fontaine à côté, Un chien blanc devant la porte, C'est là que je vis en paix.</poem> |valign=top width="25%"| <poem>''Ikhusten duzu goizean'' ''Argia asten denean'' ''Menditto baten gainean'' ''Etche ttikitto aintzin churi bat'' ''Lau haitz handiren artean ?'' ''Ithurritto bat aldean,'' ''Chakhur churi bat athean,'' ''Han bizi naiz ni bakean.''</poem> |} * Victor Ithurria, né en 1917 à [[Saint-Jean-de-Luz]] et décédé en 1944 près de [[Blain]], est un champion régional de [[pelote basque]] qui s'illustra durant la [[deuxième guerre mondiale]] et se fit notamment remarquer par son habileté à lancer les grenades. Il est inhumé à Sare. == Notes == {{références|colonnes=2}} == Pour approfondir == {{Commonscat|Sare}} === Articles connexes === * [[Communes des Pyrénées-Atlantiques]] * [[Grottes de Sare]] * [[Mythologie basque]] * [[Col de Lizarrieta]] === Liens externes === * [http://www.sare.fr/ Site de la commune] {{CCSud Pays Basque}} {{Labourd}} {{Portail | Communes de France | Pyrénées-Atlantiques}} [[Catégorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques]] [[Catégorie:Localité labellisée «Plus beau village de France»|Sare]] [[an:Sara (Labort)]] [[ca:Sara (Lapurdi)]] [[ceb:Sare]] [[en:Sare]] [[es:Sare]] [[eu:Sara]] [[fi:Sare]] [[id:Sare]] [[it:Sare]] [[nl:Sare]] [[oc:Sara]] [[pl:Sare]] [[pt:Sare]] [[vo:Sare]]