Serge Gainsbourg 12103 31708289 2008-07-19T15:58:45Z Trait d'Union Bonnot 230644 {{Infobox Musique (artiste) | charte = vocal | nom = Serge Gainsbourg | nom naissance = Lucien Ginsburg | nom alias = | image = [[Image:Gainsbourgb.jpg]] | légende = | naissance = {{date|2|avril|1928}} | naissance lieu = [[Paris]], {{France}} | décès = {{date|2|mars|1991}} | décès lieu = [[Paris]], {{France}} | années actives = [[1957 en musique|1957]] – [[1991 en musique|1991]] | genre = [[Chanson|Chanson française]]<br>[[Reggae]]<br>[[Pop (musique)|Pop]] | label = [[Universal Music]] | entourage = [[Jane Birkin]]<br>[[Charlotte Gainsbourg]]<br />[[Bambou (chanteuse)|Bambou]] | instrument = [[Piano]] | type voix = | profession = [[Auteur-compositeur-interprète]]<br>[[Cinéaste]]<br>[[Acteur]] | site officiel = [http://sergegainsbourg.artistes.universalmusic.fr/800/push/index.html Universal Music] }} {{Redirect5|Gainsbourg|sa fille, actrice et chanteuse|Charlotte Gainsbourg}} '''Serge Gainsbourg''', né '''Lucien Ginsburg''' le [[2 avril]] [[1928]] à [[Paris]] et mort le [[2 mars]] [[1991]] à [[Paris]] était un [[auteur-compositeur-interprète]] et [[cinéaste]] [[France|français]]. Il voulut devenir [[artiste-peintre]], mais en vain. Par la suite, il devint célèbre en tant qu'[[auteur-compositeur-interprète]] et toucha à de nombreux styles musicaux, mais aussi au cinéma et à la littérature. Il a réalisé plusieurs films et vidéo-clips et composé plus de 40 [[bande sonore|bandes sonores]]. Enfin, il s'est créé l'image d'un [[poète maudit]] et provocateur. == Biographie == === Enfance et jeunesse === C'est en [[1919]] que Joseph et Olia Ginsburg quittent la [[Russie]] pour [[Paris]], fuyant le [[bolchevisme]], en passant par [[Constantinople]] (actuelle [[Istanbul]]), puis [[Marseille]]. Joseph est pianiste de bar et de cabaret et Olia chante au Conservatoire russe et vivent rue de la Chine dans le [[20e arrondissement de Paris|20{{e}} arrondissement de Paris]]. Ils ont un premier fils, Marcel, qui meurt en bas-âge d'une maladie. Ils auront ensuite une fille, Jacqueline, en [[1926]], puis des [[Jumeau#Jumeaux dizygotes ou faux jumeaux|faux jumeaux]], Liliane et Lucien, en [[1928]], nés à la maternité de l'[[Hôtel-Dieu de Paris]] sur l'[[Île de la Cité]]. Dans son enfance, le petit Lucien vit à Paris dans les quartiers populaires dans le 20e puis le 9e arrondissement. Son père lui apprend le piano classique et le poussera vers le monde de la peinture. [[Image:Etoile-Jaune-IMG 0942.jpg|thumb|200px|<center>[[Étoile jaune]]</center>]] Les années de la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]] sont dures pour lui et il est obligé de porter l'[[étoile jaune]] (« Une étoile de shérif », dira-t-il plus tard par dérision). Il devra même se cacher trois jours durant dans une forêt tandis que les [[Schutzstaffel|SS]] [[Shoah|recherchent les juifs]]. La famille se réfugie en province en [[1944]] sous le nom de Guimbard. De retour à Paris après la [[Libération (histoire)|libération]], la petite famille s'installe dans le [[16e arrondissement de Paris|XVI{{e}} arrondissement de Paris]]. Lucien est en échec scolaire et abandonne peu avant le [[Baccalauréat (France)|bac]] au [[lycée Condorcet]]. Il s'inscrit alors aux [[école des Beaux-Arts|Beaux-Arts]] mais est rebuté par les hautes études mathématiques et abandonne. Il rencontrera là sa première femme, Élisabeth Levitsky, qui a des accointances avec les [[Surréalisme|surréaliste]]s. L'année [[1948]] est une année importante pour Lucien qui fait son [[conscription|service militaire]] à [[Courbevoie]] où il sera envoyé régulièrement au cachot pour insoumission. Il commence là sa « période » éthylique ; privé de permission, il s'enivre au vin avec ses camarades de régiment. C'est également durant cette période qu'il apprend à jouer de la guitare. === Un déclic avec Boris Vian === Jusqu'à l'âge de trente ans, Serge Gainsbourg vit de petits boulots. Il est tour à tour professeur de dessin, de chant, [[Surveillant d'externat|surveillant]]… Mais son activité principale est la peinture. Il aurait aimé être un génie de la peinture comme [[Francis Bacon (peintre)|Francis Bacon]] ou [[Fernand Léger]], dont il fut l'élève, mais il abandonne rapidement la [[bohème]] pour devenir ''[[crooner]]'' de piano-bar dans les casinos de la côte comme [[le Touquet Paris-Plage]] ou [[Deauville]] et dans des boîtes parisiennes comme ''Madame Arthur''. Il a une révélation en voyant [[Boris Vian]], qui écrit et interprète des textes provocateurs, drôles, cyniques, qui font grincer des dents, loin des vedettes du moment, comme [[Dario Moreno]] ou [[Annie Cordy]]. En 1957, c'est par hasard que [[Michèle Arnaud]], chanteuse « rive gauche », qu'il accompagne à la guitare dans son tour de chant au cabaret ''Milord l'Arsouille'' (où, le reste du temps, il est pianiste d'ambiance), découvre avec stupéfaction les compositions de Gainsbourg et l'incite à interpréter son propre répertoire au même cabaret. Elle sera d'ailleurs sa première interprète en enregistrant, dès 1958, les titres ''La Recette de l'amour fou'', ''Douze Belles dans la peau'', ''Jeunes Femmes et vieux messieurs'' et ''La Femme des uns sous le corps des autres''. C'est là qu'il fait ses premières armes, compose de nombreuses chansons et même une [[revue musicale]]. Il se lance aussi dans sa course effrénée des femmes, qu'il séduit en grand nombre, ce qui le fait s'éloigner de son épouse d'avec qui il divorce en 1957, six ans après leur mariage. Son premier album, ''Du chant à la une'' d'où est extrait ''Le Poinçonneur des lilas'', détonne mais est un échec commercial. Il est remarqué par [[Marcel Aymé]], qui dit que ses chansons « ont la dureté d'un constat ». Son maître [[Boris Vian]], avant de mourir en [[1959]], le compare à [[Cole Porter]]. Lorsque l'époque des [[yéyés]] arrive, il est alors âgé de 32 ans, il n'est pas très à l'aise : il passe en première partie de [[Jacques Brel|Brel]] ou [[Juliette Gréco|Gréco]], mais le public le rejette et les critiques cruels se moquent de ses grandes oreilles et de son nez proéminent. Il rencontre alors [[Elek Bacsik]] et [[Michel Gaudry]] et leur demande de faire un disque avec lui. Ce sera ''Gainsbourg confidentiel'' empreint d'un [[jazz]] archimoderne qui plaisait tant à Gainsbourg mais qui, il le sait, ne lui permettra jamais d'atteindre le succès. Ce disque ne se vend qu'à {{formatnum:1500}} exemplaires. Sa décision était prise dès la sortie du studio : « Je vais me lancer dans l'alimentaire et m'acheter une [[Rolls-Royce Limited|Rolls]] ». Malgré tout, son album suivant, ''Gainsbourg percussions'', inspiré (parfois directement - et sans droit d'auteur !) des rythmes africains de [[Miriam Makeba]] et [[Babatunde Olatunji]], reste encore à l'écart de la vague yéyé qui apparaît et fera la fortune de Gainsbourg. === L'Eurovision pour France Gall === C'est en écrivant pour [[Juliette Gréco]] (''Accordéon'', ''La Javanaise'') et [[Petula Clark]] (''La Gadoue'') qu'il rencontre ses premiers succès, mais c'est avec [[Françoise Hardy]] (''[[Comment te dire adieu ?]]'') et surtout [[France Gall]] qu'il va réussir à séduire un public jeune. Après ses premiers succès gainsbourgiens (''[[N'écoute pas les idoles]]'', ''[[Laisse tomber les filles]]''), [[France Gall]] remporte, en [[1965 en musique|1965]], le grand Prix du [[Concours Eurovision de la chanson]] après avoir choisi le titre ''Poupée de cire, poupée de son'', écrite par Gainsbourg à l'instigation de [[Maritie et Gilbert Carpentier]], parmi les dix qu'on lui proposait. La chanson lauréate devient le tube international qui passe sur toutes les ondes et que France Gall enregistre même en japonais<ref>[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&cs_page=2&cs_order=0&mc=Gall,%20France&num_notice=17&total_notices=57 France Gall et Serge Gainsbourg reçoivent le Grand Prix Eurovision de la chanson à Naples en 1965], Archive INA.</ref>. Gainsbourg continue sur la veine du succès avec France Gall, en [[1966 en musique|1966]], grâce à ''Baby Pop'' et surtout aux ''Sucettes à l'[[Anis vert|anis]]''. Fin [[1967 en musique|1967]], il vit ensuite une passion courte mais torride avec [[Brigitte Bardot]] à qui il dédie la chanson ''Initials B.B.'' après lui avoir écrit quelques titres emblématiques (''Harley Davidson'', ''Bonnie and Clyde'', ''[[Je t'aime... moi non plus]]'', même si ce dernier titre enregistré avec elle en duo en [[1967 en musique|1967]] en version symphonique fut rendu célèbre l'année suivante par [[Jane Birkin]] ; la version originale, d'abord gardée secrète par Serge Gainsbourg à la demande de [[Brigitte Bardot]], ne sortira quant à elle qu'en [[1986 en musique|1986]] : ce sera un tube). Sur le plateau du tournage de ''Slogan'', en [[1968 en musique|1968]], il rencontre [[Jane Birkin]] pour laquelle il sera à nouveau auteur-compositeur. ''[[Je t'aime... moi non plus]]'' et ''[[69 Année érotique]]'' sont d'immenses succès qui dépassent les frontières. Ils deviennent pendant dix ans un couple très médiatique, à la pointe de l'actualité, chacun enchaînant tournage après tournage. Ses [[années 1970]] sont marquées par l'écriture et la composition de 4 albums phares : ''[[Histoire de Melody Nelson]]'' en 1971, ''[[Vu de l'extérieur]]'' en 1973, ''[[Rock around the bunker]]'' en 1975 et ''[[L'Homme à tête de chou]]'' en 1976. Si, au départ, ces albums rencontrent peu de succès commercial (les ventes plafonnent à {{formatnum:30000}} exemplaires), ils le hissent au rang de l'avant-garde de la chanson française. ''[[Histoire de Melody Nelson]]'' est accueilli par la presse comme « le premier vrai poème symphonique de l'âge pop ». En mai [[1973]], Serge Gainsbourg est victime d'une crise cardiaque. Il continue pourtant de boire et de fumer, fidèle au personnage qu'il est en train de devenir. L'album ''[[Vu de l'extérieur]]'' comporte un tube : ''Je suis venu te dire que je m'en vais''. Avec ''[[Rock around the bunker]]'' il pousse l'autodérision (il avait dû se cacher des lois antijuives de l'Occupation) et la provocation à son comble : il tourne en dérision, au second degré, l'esthétique et la verroterie nazies. L'album, enregistré à Londres, est radicalement rejeté par les programmateurs de radio qui ne voient dans cette farce à la Boris Vian qu'une provocation scandaleuse avec des titres comme ''Nazi rock'' ou ''Tata teutonne''. Pourtant, à la fin de la décennie 1980, cet album sera couvert de disques d'or. === Marseillaise reggae === On lui demande des bandes sonores de films. Il abandonne sans regret la scène jusqu'en [[1979]], réconcilié avec le public grâce à sa ''[[Aux armes et cætera (chanson)|Marseillaise]]'' revue « à la sauce [[reggae]] » (dont le refrain est « aux armes et cætera »), avec la participation des choristes de [[Bob Marley]] ([[I Threes]]) et des musiciens de [[Peter Tosh]] ([[Sly and Robbie]]). Ses disques solo lorgnent d'abord vers le jazz et les rythmes afro-cubains, c'est le fameux ''[[Gainsbourg Percussions]]'' avec des rimes audacieuses hachées menu. Il cultive son aura d'artiste culte en participant à de nombreux films. Malheureusement pour lui, s'il est considéré comme un acteur de talent, il ne tourne pratiquement que dans des films de peu d'ampleur. En 1976 il se lance pour la première fois dans la réalisation cinématographique. Son film ''Je t'aime moi non plus'' obtient très vite une réputation sulfureuse avec un scénario audacieux touchant aux tabous de l'[[homosexualité]] et de l'[[érotisme]]. Il réalise trois autres films, ''Équateur'' en 1983, ''Charlotte for Ever'' en 1986 et enfin ''Stan the Flasher'' en 1990. Ses films ont peu de succès, les sujets abordés étant toujours provocateurs, que ce soit l'[[inceste]] (''Charlotte for Ever''), la [[pédophilie]], l'[[exhibitionnisme]] (''Stan the Flasher'') ou l'homosexualité… Il compose des tubes comme ''L'Ami Caouette'' mais surtout le fameux et sombre album ''[[L'Homme à tête de chou]]'' avec ses sulfureuses ''Variations sur Marilou''. En [[1979]], il rejoint le groupe rock [[Bijou (groupe rock)|Bijou]] sur scène et verse une larme : le jeune public rock lui fait une ovation. Son nouvel album enregistré à [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]] devient [[disque de platine]] en quelques mois. ''La Marseillaise'' reggae choque le journaliste du ''[[Le Figaro|Figaro]]'' [[Michel Droit]] qui écrit un article assassin, à la limite de l'[[antisémitisme]]. Serge Gainsbourg lui répondra par voie de presse dans un article intitulé ''On n'a pas le con d'être aussi Droit''. La salle de concert à Strasbourg où il doit se produire est saccagée par des militaires (le chaos est tel que ses musiciens noirs refusent d'entrer sur scène), ce qui n'empêche pas Serge Gainsbourg d'entamer une tournée triomphale avec ses acolytes reggae, les fameux [[Sly and Robbie]] accompagnés des choristes de [[Bob Marley]] : les [[I Threes]].<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-808265@51-803977,0.html 31.08.06 Voir article du Monde du 31/08/06]</ref> === « Gainsbarre » === [[Image:Maison Serge Gainsbourg.jpg|thumb|right|330px|Maison de Serge Gainsbourg de la rue de Verneuil à [[Saint-Germain-des-Prés (quartier parisien)|Saint-Germain-des-Prés]] conservée en l'état par [[Charlotte Gainsbourg]] après le décès de son père]] Les boîtes de nuit, les beuveries, le [[noctambulisme]], la décrépitude physique… De plus en plus, « Gainsbarre » succédera à Gainsbourg avec quelques apparitions télévisées plus ou moins [[Alcoolisme|alcoolisées]]. Il forge ainsi sa légende de poète maudit mal rasé et ivre qui lui vaut tantôt l'admiration, tantôt le dégoût. Au bout de dix ans, Jane Birkin n'en peut plus et le quitte. Gainsbourg écrit son nouvel album reggae avec ces paroles sur ''[[Ecce Homo (homonymie)|Ecce Homo]]'' : « Il est reggae hilare, le cœur percé de part en part ». Il rencontre une nouvelle égérie, [[Bambou (pseudonyme)|Bambou]], pour laquelle, manie gainsbourgienne, il ne peut s'empêcher de composer. Il lui fait chanter quelques titres qui ne rencontrent pas les faveurs du public (''Made in China'', [[1989 en musique|1989]]). Son œuvre intégrale sort en coffret CD avec de nombreux introuvables que les collectionneurs s'arrachent à prix d'or ; toutefois, les chansons écrites pour ses interprètes ne sont pas incluses. Il part ensuite pour New York où il enregistre ses deux derniers albums, ''[[Love on the Beat]]'' et ''[[You're Under Arrest (album)|You're Under Arrest]]''. Après le reggae, il se frotte au [[hip-hop]] et au [[funk]]. Il se produit de longues semaines en concert au [[Casino de Paris]]. Gainsbourg s'éteint en [[1991]] à la suite d'une cinquième [[crise cardiaque]] (un comble pour celui qui suivait affligé les enterrements de ses cardiologues successifs). Il est enterré avec ses parents au [[cimetière du Montparnasse]] (1{{re}} section) à [[Paris]] où sa tombe est l'une des plus visitées avec celles de [[Jean-Paul Sartre]] — [[Simone de Beauvoir]] et de [[Charles Baudelaire]] qu'il mit en musique ([[Serge Gainsbourg N° 4|''Baudelaire, Le serpent qui danse'', Album nº 4, 1962]]). Depuis 1991, sa tombe déborde constamment de plantes et objets divers (photos, choux - pour ''L'Homme à la tête de...'', petits mots, tickets de métro recouverts d'un message - ce qu'on retrouve sur d'autres tombes du cimetière mais qui pour l'auteur du ''Poinçonneur des Lilas'' a une saveur particulière). La tombe porte le nom de Serge Gainsbourg et de ses parents, Olga (1894-1985) et Joseph (1896-1971) Ginsburg. [[Image:Serge Gainsbourg Grave.jpg|thumb|right|333px|Tombe de Serge Gainsbourg, Olga et Joseph Ginsburg]] Lors de son enterrement, le [[7 mars]] [[1991]], vinrent notamment parmi la foule, outre sa famille, [[Catherine Deneuve]], [[Isabelle Adjani]], [[Françoise Hardy]], [[Patrice Chéreau]], [[Renaud]], [[Johnny Hallyday]], les ministres [[Jack Lang]] et [[Catherine Tasca]], et les brigades de cuisiniers et serveurs du restaurant [[Marc Meneau]], où il avait passé ses derniers jours. Catherine Deneuve lut sur la tombe le texte de la chanson ''Fuir le bonheur de peur qu’il se sauve'' <ref> ''[http://www.humanite.fr/journal/1991-03-08/1991-03-08-640136 L'Humanité]'' du [[8 mars]] [[1991]]</ref>. On peut dire, en 2006, que Gainsbourg demeure une présence influente et importante de la chanson française. De nombreux chanteurs de la « nouvelle scène française » le citent en référence ainsi que certains rappeurs comme [[Stomy Bugsy]], [[MC Solaar]] ou la [[Scred Connexion]]. Serge Gainsbourg est le père de l'actrice [[Charlotte Gainsbourg]], issue de son union avec la comédienne et chanteuse [[Jane Birkin]]. Il a interprété, avec sa fille, le morceau [[Lemon Incest]] dans l'album ''Love on the beat'' en [[1984]]. Il a également écrit et composé pour elle l'album [[Charlotte for Ever (album)|Charlotte for Ever]] en [[1986]]. Il est également le père d'un garçon, Lucien dit Lulu Gainsbourg, né en 1986 de son union avec [[Bambou (chanteuse)|Bambou]]. Il a deux autres enfants, Natacha, née le [[8 août]] [[1964]] et Paul, né au printemps [[1968]], nés d'un précédent mariage avec Françoise Pancrazzi, dite Béatrice, dite « la princesse Galitzine » avec laquelle il vécut un peu moins d'une décennie dans les années [[1960]]. === Un film biographique === Le scénariste et dessinateur [[Joann Sfar]] prépare un [[film biographique]] sur Serge Gainsbourg, dont le rôle sera interprété par [[Éric Elmosnino]]. ''Serge Gainsbourg : vie héroïque'' est prévu pour 2009.<ref>[http://www.toutlecine.com/cinema/l-actu-cinema/0000/tournages-00003207-serge-gainsbourg-ressuscite.html ''Serge Gainsbourg ressuscite''], toutlecine.com, 28 avril 2008<br>[http://www.lesinrocks.com/index.php?id=68&tx_news%5Bnotule%5D=208531&cHash=6bb9e6f0e0 ''Un nouveau Serge Gainsbourg ?''], lesinrocks.com, 29 avril 2008<br>[http://www.lefigaro.fr/cinema/2008/04/28/03002-20080428DIAWWW00522-gainsbourg-vie-heroique.php ''Le Gainsbourg de Joann Sfarr''], lefigaro.fr, 28 avril 2008</ref> Joann Sfar indique<ref>[http://www.toujoursverslouest.org/joannsfar/ Sur son blog] le 17 mars 2008</ref>: « ''Ça va être une grande histoire qui commence pendant la deuxième guerre mondiale et qui se termine dans les années 1980. (...) il va s'agir d'un film très documenté qui court tout le long de la vie de Gainsbourg. Mais avant tout ça sera une fable. Elle contiendra autant de vérités que d'inventions. (...) C'est le pianiste Gonzalès qui prêtera ses mains à Serge Gainsbourg. Les arrangements et compositions sont confiés au formidable [[Olivier Daviaud]]. (...) c'est David Marti et l'équipe de DDT qui s'occupera des effets spéciaux, (...) ce sont eux qui ont fait ''[[le Labyrinthe de Pan]]'' et la plupart des films de [[Guillermo del Toro]].'' » == Influences == Serge Gainsbourg marque fortement la musique française. Il n'hésite pas à métisser ses compositions avec des influences musicales très variées, contribuant à en populariser certaines en France : * le [[reggae]], avec l'album ''Aux armes et cætera...'' enregistré à Kingston (Jamaïque) suivi de ''Mauvaises Nouvelles des étoiles'', * le [[rap]] avec ''You're Under Arrest'', * la [[musique cubaine|musique afro-cubaine]] : ''Couleur café'', entre autres, * le [[jazz]] : ''Du jazz dans le ravin'', album ''Gainsbourg Confidentiel'' * le [[musique classique|classique]] : plusieurs de ses morceaux sont inspirés de thèmes classiques tels que ''Lemon Incest'', ''Ma Lou Marilou'', ''Initials BB'', ''My lady heroïne'' ou ''Baby Alone in Babylone'', * le [[rock progressif]] : album ''[[Histoire de Melody Nelson]]''. La musique de Gainsbourg sera par la suite fréquemment échantillonnée et réutilisée par des artistes aussi bien français (ex : [[MC Solaar]] pour ''Nouveau Western'') qu'internationaux (par exemple, [[Massive Attack]] dans ''Karmacoma (Portishead experience)'' ou [[Jennifer Charles]] d’[[Elysian Fields (groupe)|Elysian Fields]], qui reprend ''Les Amours perdues'', sur un album de reprises de Gainsbourg par des groupes de l'avant-garde new-yorkaise, sous l'égide du jazzman [[John Zorn]]). [[Mick Harvey]], le guitariste de [[Nick Cave]], a enregistré deux albums de reprise, ''Intoxicated Man'' (1995) et ''Pink Elephants'' (1997). L'album ''Monsieur Gainsbourg Revisited'' sorti en mars 2006, regroupe 14 adaptations anglaises réalisées par [[Boris Bergman]] et interprétées notamment par [[Franz Ferdinand]], [[Portishead]], [[Placebo (groupe)|Placebo]], [[Jarvis Cocker]], [[Kid Loco]], [[Gonzales (musicien)|Gonzales]], [[Leslie Feist|Feist]], [[Tricky]]... Serge Gainsbourg imprime en outre durablement sa marque grâce à ses textes. Dans un style poétique, il n'hésite pas à produire des rimes complexes (''[[Comment te dire adieu ?]]''). Friand de jeux de mots, il s'appuie fréquemment sur le double sens. Les allusions érotiques sont de plus en plus fréquentes au fur et à mesure de sa carrière. Certaines de ses chansons marquent les mémoires par leur caractère provocateur, ainsi les allusions appuyées à la [[fellation]] dans ''[[Les Sucettes|Les Sucettes]]'', qui provoquent l'émoi dans la bouche d'une [[France Gall]] d'à peine 18 ans. Elle dira n'avoir compris le double sens du texte que des années plus tard<ref>[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Serge+Gainsbourg&cs_page=5&cs_order=0&num_notice=42&total_notices=110 Gainsbourg interroge Gall sur le sens des ''Sucettes''], ORTF, 1967. (Archives INA)</ref>. Puis c'est [[Jane Birkin]] feignant l'orgasme dans ''Je t'aime, moi non plus'', tube planétaire. Gainsbourg flirte avec le tabou de l'[[inceste]] en compagnie de sa fille, la frêle [[Charlotte Gainsbourg]] : dans les années 1980, elle accompagne son père dans le duo ''[[Lemon Incest]]'', titre évocateur qui suscitera une levée de boucliers. Gainsbarre atteindra les sommets de la provocation érotique avec le tube ''Love on the Beat'' : véritable poème pornographique, dit par lui-même d'une voix monocorde et cassée. Le fond sonore est constitué des cris orgasmiques de Bambou, enregistrés à l'insu de la chanteuse. L'orchestration baigne dans un [[funk]] froid et les chœurs scandent le titre de la chanson de leurs voix [[androgyne]]s et mouvantes. === Interprètes féminines === Serge Gainsbourg écrit pour de nombreuses interprètes, seules ou le temps d'un [[duo]] à leur côté, notamment : *[[Isabelle Adjani]] : ''Pull Marine'', ''Rocking-chair'', ''Ohio'' *[[Élisabeth Anaïs]] : ''Mon père un catholique'' *[[Michèle Arnaud]] : ''La Femme des uns sous le corps des autres'', ''Les Papillons noirs'' (dont une version en duo avec Gainsbourg), ''Ballade des oiseaux de croix'', ''Ne dis rien'' *[[Isabelle Aubret]] : ''Il n'y a plus d'abonné au numéro que vous avez demandé'', ''Arc-en-ciel'', ''Pour aimer il faut être trois'', ''C'est un no man's land'' *[[Brigitte Bardot]] : ''L'Appareil à sous'', ''Bubble gum'', ''Bonnie and Clyde'', ''Harley Davidson'', ''Comic strip'', ''[[Je t'aime… moi non plus]]'' *[[Minouche Barelli]] : ''Boum badaboum'' *[[Jane Birkin]] : **En duo avec Serge Gainsbourg : ''[[Je t'aime... moi non plus]]'', ''69 année érotique'', ''La Décadanse''. **Comme soliste : ''Ex-fan des sixties'', ''Baby alone in Babylone'', ''Lolita go home'', ''Ballade de Johnny-Jane''. *[[Petula Clark]] : ''Ô ! Ô ! Sheriff'', ''Les Incorruptibles'', ''La Gadoue'' *[[Pia Colombo]] : ''Défense d'afficher'' *[[Dalida]] : ''Je préfère naturellement'' *[[Dani (Danièle Graule)|Dani]] : ''Comme un boomerang'' *[[Mireille Darc]] : ''La Cavaleuse'', ''Hélicoptère'', ''Le Drapeau noir'' *[[Catherine Deneuve]] : ''Dieu est un fumeur de havanes'', ''Souviens-toi de m'oublier'' *[[Diane Dufresne]] : ''Suicide'' *[[Marianne Faithfull]] : ''Hier ou demain'' *[[Charlotte Gainsbourg]] : ''Lemon incest'', ''Elastique'', ''Zéro pointé vers l'infini'', ''Charlotte for ever'', ''Don't forget to forget me'', ''Ouvertures éclairs'', ''Oh daddy oh'', ''Pour ce que tu n'étais pas'' *[[France Gall]] : ''[[N'écoute pas les idoles]]'', ''[[Laisse tomber les filles]]'', ''Poupée de cire, poupée de son'', ''Attends ou va-t'en'', ''Nous ne sommes pas des anges'', ''Baby Pop'', ''[[Les Sucettes]]'', ''Teenie Weenie Boppie'' *[[Juliette Gréco]] : ''Accordéon'', ''La Javanaise'', ''Strip-tease'', ''Le Sixième sens'', ''Un peu moins que tout à l'heure (Je t'aime pourtant)'' *[[Françoise Hardy]] : ''Comment te dire adieu'', ''L'Anamour'', ''L'Amour en privé'', ''Enregistrement'' *[[Zizi Jeanmaire]] : ''Zizi (La Vie Zizi)'', ''Bloody Jack'', ''Les Bleus (sont les plus beaux bijoux)'', ''Tic-tac-toe'' *[[Anna Karina]] : ''Sous le soleil exactement'', ''Roller Girl'' *[[Valérie Lagrange]] : ''La Guérilla'' *[[Viktor Lazlo]] : ''Amour puissance six'' *[[Jo Lemaire]] : ''Je suis venue te dire que je m' en vais'' *[[Lisette Malidor]] : ''Y'a bon'' *[[Michèle Mercier]] : ''La Fille qui fait tchic-ti-tchic'' *[[Nana Mouskouri]] : ''Les Yeux pour pleurer'' *[[Christa Päffgen|Nico]] : ''Strip-tease'' *[[Vanessa Paradis]] : ''Dis-lui toi que je t'aime'', ''Tandem'' *[[Régine]] : ''Les P'tits papiers'', ''[[Pourquoi un pyjama ?]]'', ''Ouvre la bouche ferme les yeux'' *[[Catherine Sauvage]] : ''Baudelaire'', ... *[[Stone et Charden|Stone]] : ''Buffalo Bill'' *[[Joëlle Ursul]] : ''White And Black Blues'' *[[Marie-Blanche Vergne]] : ''Au risque de te déplaire'' === Interprètes masculins === * À la demande d'[[Alain Chamfort]], il lui écrit deux albums, ''[[Rock'n rose]] et [[Poses (album, 1979)|Poses]]'' (dont le fameux ''[[Manureva (chanson)|Manureva]]'') et écrit certaines chansons de l'album ''[[Amour année zéro]]''. * [[Jacques Dutronc]] : ''Les Roses fanées'' (en trio avec Serge Gainsbourg et Jane Birkin), ''Les P'tits Papiers'' (en trio également avec Serge Gainsbourg et Jane Birkin). * Il coécrit le troisième album d'[[Alain Bashung]], ''Play Blessure''. * Il enregistre avec son ami [[Eddy Mitchell]] '' Vieille canaille'' , mais en version big band , qui se retrouvera sur l'album de ce dernier '' Eddy paris Mitchell '' en 86 == Récompenses == *[[1996 au cinéma|1996]] : [[César de la meilleure musique]] (décerné à titre posthume) pour le film ''[[Élisa (film)|Élisa]]'' de [[Jean Becker]] ([[1994]]) *[[1965 au cinéma|1965]] : Remporte le [[Concours Eurovision de la chanson]] avec le titre ''Poupée de cire, poupée de son'' interprété par [[France Gall]] qui concourt pour le… [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]]. Il finira aussi deuxième en [[1990]] avec le ''White and Black Blues'' interprété par Joëlle Ursull ([[France]]) et cinquième en [[1967]] avec ''Boum badaboum'' interprété par [[Minouche Barelli]] ([[Monte-Carlo]]). * [[1959 au cinéma|1959]] : Grand prix de l'[[Académie Charles-Cros]] pour son premier album, ''Du chant à la une !...'' paru l'année précédente. == Citations == *Sur l’[[antisémitisme]] : {{Citation|Vous savez qui a coulé le [[Titanic]] ? Iceberg, encore un Juif !}} *Sur la gauche : {{Citation|En 1981 je me baladais rue Saint-Denis, là je tombe sur une pute superbe, je lui dis - tu sais comment je m'appelle, mais toi quel est ton nom ? - socialisme. Alors je monte avec elle et dans la chambre je m'aperçois que c'est un immonde travelo, elle me dit alors - prends-moi par le communisme !}} *Sur la guerre d'[[Afghanistan]] : {{Citation|J’ai 7 mots à dire : les Russes sont des en cu lés.}} *{{Citation|Pour l'amitié entre hommes et femmes, impensable. Parce qu'il y a toujours sous-jacent le désir animal.}} *{{Citation|J’ai eu une crise cardiaque ce qui prouve que j’ai un cœur.}} *{{Citation|J’arrête de fumer toutes les 5 minutes.}} *{{Citation|La connerie est la décontraction de l’intelligence.}} *{{Citation|Le comble de la misère c'est l'absence de papier cul.}} *{{Citation|Une Lolita , c'est une fleur qui vient d'éclore et qui prend conscience de son parfum et de ses piquants.}} *À propos de [[France Gall]] : {{Citation|Si vous savez ouvrir cette huître, vous trouverez la perle… Sinon, vous tomberez sur une moule.}}<ref>Interview par l'éditeur musical [[Philippe Constantin]] en [[1968 en musique|1968]].</ref> *{{Citation|Juif : ce n'est pas une religion. Aucune religion ne fait pousser un nez comme ça.}} *{{Citation|Je fume, je bois, je baise. Triangle équilatéral.}} *{{Citation|Le snobisme, c'est une bulle de champagne qui hésite entre le rot et le pet.}} *{{Citation|J'ai retourné ma veste quand je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison.}} (prononcé pendant une émission télé [[Discorama]]). *{{Citation|J’ai placé mon univers de la chanson dans une sphère de luxe et de névrose.}} *{{Citation|La chance est un oiseau de proie survolant un aveugle aux yeux bandés.}} *{{Citation|Un homme démaquillé est ambigu, alors qu'une femme maquillée est confuse.}} *{{Citation|Le succès et la gloire ne nous griseront jamais que les tempes.}} *{{Citation|Je ne sais pas ce qu'il faut faire, mais je sais ce qu'il ne faut pas faire.}} *{{Citation|Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit.}} *{{Citation|Qui promène son chien est au bout de la laisse.}} *{{Citation|L'homme a créé Dieu, l'inverse reste à prouver.}} *{{Citation|L'amour physique est sans issue.}} *{{Citation|L’amour est aveugle et sa canne est rose bonbon.}} *{{Citation|L'amour est un cristal qui se brise en silence.}} *{{Citation|Nous nous sommes dit tu. Nous nous sommes dit tout. Nous nous sommes dit vous, puis nous nous sommes tus.}} *{{Citation|Je trouve la gauche assez adroite, et la droite un peu gauche.}} *{{Citation|J'aime bien Mickey. Il est comme moi : il a deux grandes oreilles et une longue queue.}} *{{Citation|Je bois et je fume. L'alcool conserve les fruits ; la fumée conserve la viande.}} (citation empruntée à [[Ernest Hemingway]]). *{{Citation|La laideur est supérieure à la beauté en ce sens qu'elle dure.}} (citation empruntée à [[Georg Christoph Lichtenberg]]). *{{Citation|La gueule que j'ai aujourd'hui, je la regretterai dans dix ans.}} *Sur un plateau télé, il déclare à propos de la chanteuse américaine [[Whitney Houston]] ( alors assise à ses cotés...): {{Citation|I want to fuck her!}} , ce qui signifie, en [[anglais]], « Je veux la [[relation sexuelle|baiser]] ! » *{{Citation|Il faut prendre les femmes pour ce qu'elles ne sont pas, et les laisser pour ce qu'elles sont.}} *{{Citation|J'ai mis mon génie dans ma vie et mon talent dans mon œuvre.}} (citation empruntée à [[Oscar Wilde]]). == Chansons et autres œuvres musicales == {{Article détaillé|Liste des chansons de Serge Gainsbourg|Reprises des chansons de Serge Gainsbourg}} * ''[[69 Année érotique]]'' * ''[[Anna (téléfilm, 1967)|Anna]]'', comédie musicale * ''[[Je t'aime… moi non plus]]'' * ''[[Laisse tomber les filles]]'' * ''[[N'écoute pas les idoles]]'' * ''[[Aux armes et cætera (chanson)|Aux armes et cætera]]'' * ''[[Pauvre Lola]]'' * ''[[Pourquoi un pyjama ?]]'' == Discographie == ===Albums studio=== * [[1958 en musique|1958]] : ''[[Du Chant À La Une !]]'' * [[1959 en musique|1959]] : ''[[Serge Gainsbourg N°2]]'' * [[1961 en musique|1961]] : ''[[L'étonnant Serge Gainsbourg]]'' * [[1962 en musique|1962]] : ''[[Serge Gainsbourg N° 4]]'' * [[1963 en musique|1963]] : ''[[Gainsbourg Confidentiel]]'' * [[1964 en musique|1964]] : ''[[Gainsbourg Percussions]]'' * [[1968 en musique|1968]] : ''[[Initials B.B.]]'' * [[1968 en musique|1968]] : ''[[Bonnie And Clyde]]'', avec [[Brigitte Bardot]] * [[1969 en musique|1969]] : ''[[Jane Birkin-Serge Gainsbourg]]'' * [[1971 en musique|1971]] : ''[[Histoire de Melody Nelson]]'', avec [[Jane Birkin]] * [[1973 en musique|1973]] : ''[[Vu de l'extérieur]]'' * [[1975 en musique|1975]] : ''[[Rock around the bunker]]'' * [[1976 en musique|1976]] : ''[[L'Homme à tête de chou]]'' * [[1979 en musique|1979]] : ''[[Aux armes et cætera (album)|Aux armes et cætera]]'' * [[1981 en musique|1981]] : ''[[Mauvaises Nouvelles Des Étoiles]]'' * [[1984 en musique|1984]] : ''[[Love on the Beat]]'' * [[1987 en musique|1987]] : ''[[You're Under Arrest (album)|You're Under Arrest]]'' ===Albums en public=== * [[1980 en musique|1980]] : ''[[Enregistrement public au Théâtre Le Palace]]'' (1979) * [[1985 en musique|1985]] : ''[[Gainsbourg Live]]'' * [[1989 en musique|1989]] : ''[[Le Zénith de Gainsbourg]]'' ===Sorties posthumes=== * [[2001 en musique|2001]] : ''[[I Love Serge]]'' (album remix [[Musique électronique|électro]]) * [[2003 en musique|2003]] : ''[[Aux Armes et Cætera - Dub Style]]'' (nouveau mixage de l'album + versions [[Dub]] & versions d'artistes jamaïcains, 2 CD) * [[2003 en musique|2003]] : ''[[Mauvaises Nouvelles Des Étoiles - Dub Style]]'' (nouveau mixage de l'album + versions [[Dub]] & versions d'artistes jamaïcains, 2 CD) * [[2006 en musique|2006]] : ''[[Gainsbourg... et Cætera : Enregistrement Public au Théatre Le Palace]]'' (nouveau mixage de l'enregistrement public au Théâtre Le Palace, 2 CD) ===Compilations=== * [[1997 en musique|1997]] : ''Du jazz dans le ravin'' (Compilation [[jazz]]) * [[1997 en musique|1997]] : ''Couleur café'' (Compilation rythmes afro-cubains) * [[1997 en musique|1997]] : ''Comic Strip'' (Compilation [[Pop (musique)|pop]]) * [[1998 en musique|1998]] : ''Classe X'' (Compilation "sexe") * [[2001 en musique|2001]] : ''Le Cinéma de Gainsbourg'' (Coffret 3 CD) ===Bandes originales composées pour le cinéma=== * [[1960 en musique|1960]] : ''L'eau À La Bouche'' <small>BO du film</small> * [[1960 en musique|1960]] : ''Les Loups Dans La Bergerie'', BO du film * [[1963 en musique|1963]] : ''Strip-tease'', BO du film * [[1963 en musique|1963]] : ''Comment Trouvez-vous Ma Sœur ?'', BO du film * [[1966 en musique|1966]] : ''[[Vidocq (série télévisée)|Vidocq]]'', BO du [[Feuilleton télévisé|feuilleton TV]] * [[1967 en musique|1967]] : ''[[Anna (album)|Anna]]'', BO de la [[comédie musicale]] [[Anna (téléfilm, 1967)|Anna]] * [[1967 en musique|1967]] : ''Toutes folles de lui'', BO du film * [[1967 en musique|1967]] : ''L'Horizon'', BO du film * [[1967 en musique|1967]] : ''Ce sacré grand-père'', BO du film * [[1967 en musique|1967]] : ''[[Le Pacha (film, 1968)|Le Pacha]], BO du film * [[1968 en musique|1968]] : ''Manon 70'', BO du film * [[1969 en musique|1969]] : ''Mister Freedom'', BO du film * [[1969 en musique|1969]] : ''Slogan'', BO du film * [[1970 en musique|1970]] : ''[[Cannabis (album)|Cannabis]]'', BO du film * [[1970 en musique|1970]] : ''Un petit garçon nommé Charlie Brown'', BO française du film * [[1972 en musique|1972]] : ''Sex-Shop'', BO du film * [[1972 en musique|1972]] : ''Trop jolies pour être honnêtes'', BO du film * [[1976 en musique|1976]] : ''[[Je t'aime moi non plus (album)|Je t'aime moi non plus]]'', BO du film * [[1977 en musique|1977]] : ''[[Madame Claude (album)|Madame Claude]]'', BO du film * [[1977 en musique|1977]] : ''[[Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine]]'', BO du film * [[1977 en musique|1977]] : ''[[Goodbye Emmanuelle (bande originale)|Goodbye Emmanuelle]]'', BO du film * [[1978 en musique|1978]] : ''[[Les Bronzés]], BO du film * [[1979 en musique|1979]] : ''Tapage Nocturne'', BO du film * [[1980 en musique|1980]] : ''Je vous aime'', BO du film * [[1981 en musique|1981]] : ''Le physique Et le Figuré'', BO du [[court métrage]] * [[1985 en musique|1985]] : ''[[Tenue de soirée (bande originale)|Tenue de soirée]]'', BO du film == Principales chansons de Serge Gainsbourg == * [[1958 en musique|1958]] : ''[[Le Poinçonneur des lilas]]'' * [[1960 en musique|1960]] : ''L'Eau à la bouche'' * [[1961 en musique|1961]] : ''La Chanson de [[Prévert]]'' * [[1962 en musique|1962]] : ''La Javanaise'' * [[1964 en musique|1964]] : ''Couleur Café'', ''New York U.S.A.'' * [[1966 en musique|1966]] - [[1968 en musique|1968]] : ''Qui est in, qui est out'', ''Requiem pour un con'', ''Docteur Jekyll et Mister Hyde'', ''Comic Strip'', ''Initials B.B.'', ''Bonnie and Clyde'' (avec [[Brigitte Bardot]]) * [[1969 en musique|1969]] : ''Les Sucettes'', ''L'Anamour'', ''Je t'aime... moi non plus'' (avec [[Jane Birkin]]), ''Elisa'', ''69, année érotique'' (avec [[Jane Birkin]]) * [[1970 en musique|1970]] : ''Cannabis'' * [[1971 en musique|1971]] : ''Ballade de Melody Nelson'' (avec [[Jane Birkin]]) * [[1972 en musique|1972]] : ''La Décadanse'' (avec [[Jane Birkin]]) * [[1973 en musique|1973]] : ''Je suis venu te dire que je m'en vais'' * [[1975 en musique|1975]] : ''Rock Around the Bunker'', ''L'Ami Caouette'' * [[1976 en musique|1976]] : ''L'Homme à Tête de chou'', ''Marilou sous la neige'', ''[[Marilou Reggae]]'' * [[1977 en musique|1977]] : ''My Lady Heroïne'' * [[1978 en musique|1978]] : ''Sea, Sex and Sun'' * [[1979 en musique|1979]] : ''Aux Armes et cætera'', ''Des laids, des laids'', ''Lola Rastaquouère'', ''Vieille Canaille'', ''Daisy Temple'' * [[1980 en musique|1980]] : ''Harley-Davidson'', ''Dieu fumeur de Havanes'' (avec [[Catherine Deneuve]]) * [[1981 en musique|1981]] : ''Ecce Homo'' * [[1984 en musique|1984]] : ''Love on the Beat'', ''Sorry Angel'', ''No Comment'' * [[1985 en musique|1985]] : ''Lemon Incest (avec [[Charlotte Gainsbourg]]'') * [[1986 en musique|1986]] : ''Je t'aime... moi non plus'' (avec [[Brigitte Bardot]], version enregistrée en 1968 puis sortie dix-huit ans plus tard) * [[1987 en musique|1987]] : ''You're under arrest'', ''Aux enfants de la chance'', ''[[Mon Légionnaire]] == Filmographie == === En tant que réalisateur === * [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Je t'aime moi non plus (film)|Je t’aime moi non plus]]'' * [[1981 au cinéma|1981]] : ''Le Physique et le figuré'' (court-métrage) * [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Équateur (film, 1983)|Équateur]]'' * [[1984 au cinéma|1984]] : Clip de ''Morgane de toi'' de [[Renaud]] * [[1985 au cinéma|1985]] : Clip de ''Lemon Incest'' * [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Charlotte for Ever (film)|Charlotte for Ever]]'' * [[1986 au cinéma|1986]] : Clip de ''Tes yeux noirs'' de [[Indochine (musique)|Indochine]] * [[1987 au cinéma|1987]] : Clip de ''Charlotte For Ever'' de [[Charlotte Gainsbourg]] * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Stan the Flasher]]'' * [[1990 au cinéma|1990]] : Clip de ''Amours des feintes'' de [[Jane Birkin]] === En tant qu'acteur === * [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Voulez-vous danser avec moi ?]]'' de [[Michel Boisrond]] : Léon * [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[La Révolte des esclaves]]'' de Nunzio Malasomma : Corvino * [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[TETN]]'' de Nunzio Malasomma{{référence nécessaire}} * [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Hercule se déchaîne]]'' de [[Gianfranco Parolini]] : Menistus * [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Samson contre Hercule]]'' de Gianfranco Parolini : Warkalla * [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Strip-tease (film, 1963)|Strip-tease]]'' de [[Jacques Poitrenaud]] : le pianiste * [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[L'Inconnue de Hong Kong]]'' de [[Jacques Poitrenaud]] : le pianiste * [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Jardinier d'Argenteuil]]'' de [[Jean-Paul Le Chanois]] : Patrick Gérard * [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Toutes folles de lui]]'' de [[Norbert Carbonnaux]]{{référence nécessaire}} * [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Estouffade à la Caraïbe]]'' de [[Jacques Besnard]] : Clyde * [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Carré de dames pour un as]]'' de [[Jacques Poitrenaud]] : l'homme qui demande du feu * [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Anna (téléfilm, 1967)|Anna]]'', comédie musicale de [[Pierre Koralnik]], paroles et musiques de Gainsbourg : l'ami de Serge * [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[L'Inconnu de Shandigor]]'' de Jean-Louis Roy : le chef des chauves * [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Vivre la nuit]]'' de [[Marcel Camus]] : Mathieu * [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Le Pacha (film, 1968)|Le Pacha]]'' de [[Georges Lautner]] : lui-même * [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Ce sacré grand-père]]'' de [[Jacques Poitrenaud]] : Rémy * [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Erotissimo]]'' de [[Gérard Pirès]] : l'homme louche * [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Slogan (film)|Slogan]]'' de [[Pierre Grimblat]] : Serge * [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Les Chemins de Katmandou]]'' d'[[André Cayatte]] : Ted * [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Mister Freedom]]'' de [[William Klein]] : M. Drugstore * [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Paris n'existe pas]]'' de [[Robert Benayoun]] : Laurent * [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Cannabis (film)|Cannabis]]'' de [[Pierre Koralnik]] : Serge Morgan * [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Le Voleur de chevaux]]'' d'[[Abraham Polonsky]] : Sigmund * [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Le Traître]]'' de Milan Kosovac : Mornar * [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Trop jolies pour être honnêtes]]'' de [[Richard Balducci]] : Albert * [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[La Dernière Violette]]'' d'André Hardellet : le tueur * [[1974 au cinéma|1974]] : ''[[Les Diablesses]]'' d'[[Anthony M. Dawson]] : l'inspecteur de police * [[1975 au cinéma|1975]] : ''[[Sérieux comme le plaisir]]'' de [[Robert Benayoun]] : l'inconnu du lac * [[1980 au cinéma|1980]] : ''[[Je vous aime]]'', de [[Claude Berri]] : Simon * [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Le Grand Pardon]]'' d'[[Alexandre Arcady]] (seulement apparition) * [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Charlotte for Ever (film)|Charlotte for Ever]]'' : Stan === Courts métrages et [[Vidéo-clip|clips]] === * [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Le Physique et le figuré]]'' * [[1982 au cinéma|1982]] : [[Marianne Faithfull]] * [[1982 au cinéma|1982]] : ''Scarface'' * [[1984 au cinéma|1984]] : [[Renaud]], ''Morgane de toi'' * [[1985 au cinéma|1985]] : ''Total'' * [[1985 au cinéma|1985]] : ''Bubble Gum'' * [[1985 au cinéma|1985]] : Serge et [[Charlotte Gainsbourg]], ''Lemon Incest'' * [[1986 au cinéma|1986]] : [[Indochine (musique)|Indochine]], ''Tes yeux noirs'' * [[1987 au cinéma|1987]] : ''Springtime in [[Bourges]]'' * [[1987 au cinéma|1987]] : [[Charlotte Gainsbourg]], ''Charlotte For Ever'' * [[1990 au cinéma|1990]] : [[Jane Birkin]], ''Amours des feintes'' == Exposition == * [[2008 en musique|2008]]–[[2009]] : La [[Cité de la musique]] consacrera une exposition à Serge Gainsbourg du [[14 octobre]] [[2008]] au [[11 janvier]] [[2009]] [http://www.cite-musique.fr/gainsbourg2008/ — Conception par Frédéric Sanchez] == Bibliographie == === Ouvrages écrits par ou en collaboration === *[[1968 en littérature|1968]] : ''Chansons cruelles'' *[[1971 en littérature|1971]] : ''Melody Nelson'' *[[1980 en littérature|1980]] : ''[[Evguenie Sokolov]]'' *[[1980 en littérature|1980]] : ''Au pays des malices '' *[[1980 en littérature|1980]] : ''Des corps naturels'', album de photos de nus féminins par Jacques Bourboulon avec ''Trois variations pour un sonnet'' (''Variation 1'' – ''Variation 2'' – ''Variation 3''), trois poèmes érotiques de Serge Gainsbourg, Éditions Filipacchi / Union des Éditions Modernes, [[Paris]], première édition [[1980]], <small>ISBN 2850181846</small> *[[1981 en littérature|1981]] : ''Bambou et les poupées'' *[[1983 en littérature|1983]] : ''Black out'', avec [[Jacques Armand]] - [[Bande dessinée]] *[[1986 en littérature|1986]], [[1992 en littérature|1992]] : ''Gainsbourg'', avec [[Alain Coelho]] et [[Franck Lhomeau]] *[[1987 en littérature|1987]], [[1991 en littérature|1991]] : ''Mon propre rôle'' 1 - Folio <small>ISBN 2-07-038445-4</small> *[[1987 en littérature|1987]], [[1991 en littérature|1991]] : ''Mon propre rôle'' 2 - Folio <small>ISBN 2-07-038446-2</small> *[[1987 en littérature|1987]] : ''Où es-tu Melody ?'', avec Lusse - [[Bande dessinée]] <small>ISBN 2869670354</small> *[[1991 en littérature|1991]] et [[1994 en littérature|1994]] : ''Mauvaises nouvelles des étoiles'' - Éditions Points <small>ISBN 202022688X</small> *[[1994]] : ''Dernières nouvelles des étoiles'' - Librairie Plon/Pocket <small>ISBN 2-266-06792-3</small> === Ouvrages de référence === *[[Gilles Verlant]], Gainsbourg'', Editions Albin Michel, Paris [[2000 en littérature|2000]], {{ISBN|2226120602}} * [[2005 en littérature|2005]] : [[Yves-Ferdinand Bouvier]] et [[Serge Vincendet]], ''L'Intégrale et cætera'', Éditions Bartillat, 970 pages de textes de Serge Gainsbourg dont 117 inédits, <small>ISBN 2-84100-341-8</small> *[[Laurent Balandras]], ''Les manuscrits de Serge Gainsbourg : Chansons, brouillons et inédits'', Editions Textuel, Paris [[2006 en littérature|2006]], {{ISBN|2845971761}}<ref>[http://www.editionstextuel.com/index.php?cat=020201&id=276&c=&count=0 Editions Textuel]</ref> === Biographies === *[[1986 en littérature|1986]] : Lucien Rioux, ''Serge Gainsbourg'' - Éditions Seghers, Paris <small>ISBN 2-221-04526-2</small> *[[1994 en littérature|1994]] : Marie-Dominique Lelièvre, ''Gainsbourg sans filtre'' - Editions Flammarion <small>ISBN 2080666789</small> *[[1996 en littérature|1996]] : [[Gilles Verlant]] & [[Isabelle Salmon]], ''Gainsbourg et cætera'' - 1 CD-Livre - Éditions Vade Retro <small>ISBN 2-909828-18-2</small> *[[2000 en littérature|2000]] : [[Gilles Verlant]], ''Gainsbourg'' - Éditions Albin Michel, Paris <small>ISBN 2-226-12060-2</small> * [[2004 en littérature|2004]] : Éric et Christian Cazalot, ''Serge Gainsbourg le maître chanteur'', éditions Musicbook <small>ISBN 2-843-43211-1</small> *[[2005 en littérature|2005]] : [[Franck Maubert]], ''Gainsbourg for ever'' <small>ISBN 2350120309</small> *[[2005 en littérature|2005]] : [[Christophe Marchand-Kiss]], ''Le Génie sinon rien'' <small>ISBN 2845971672</small> == Liens externes == *[http://www.gainsbarre.com/ Gainsbarre.com] *[http://www.gainsbourg.org/ A Tribute to Gainsbourg] *[http://rateyourmusic.com/artist/serge_gainsbourg Discographie exhaustive] *[http://www.gainsbourg.net/ Site d'admirateur] *[http://www.serge-gainsbourg.info/ Photos et vidéos] *[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=I04322555 Interview de Gainsbourg en 1968], archives télé de l'INA *[http://www.a2l.be/manuscrits.html Analyse littéraire] == Sources == <references/> {{Portail|Musique|Littérature|Reggae|Cinéma|Réalisation}} {{DEFAULTSORT:Gainsbourg, Serge}} [[Catégorie:Serge Gainsbourg|*]] [[Catégorie:Auteur-compositeur-interprète francophone]] [[Catégorie:Chanteur français]] [[Catégorie:Pianiste français]] [[Catégorie:Acteur français]] [[Catégorie:Réalisateur français]] [[Catégorie:Nom de scène]] [[Catégorie:Chanteur de reggae]] [[Catégorie:Chanteuse et chanteur des années 1980]] [[Catégorie:Naissance en 1928]] [[Catégorie:Naissance à Paris]] [[Catégorie:Décès en 1991]] [[cs:Serge Gainsbourg]] [[da:Serge Gainsbourg]] [[de:Serge Gainsbourg]] [[en:Serge Gainsbourg]] [[eo:Serge Gainsbourg]] [[es:Serge Gainsbourg]] [[fi:Serge Gainsbourg]] [[he:סרז' גינסבורג]] [[hu:Serge Gainsbourg]] [[id:Serge Gainsbourg]] [[it:Serge Gainsbourg]] [[ja:セルジュ・ゲンスブール]] [[nl:Serge Gainsbourg]] [[nn:Serge Gainsbourg]] [[no:Serge Gainsbourg]] [[oc:Serge Gainsbourg]] [[pl:Serge Gainsbourg]] [[pt:Serge Gainsbourg]] [[ro:Serge Gainsbourg]] [[ru:Серж Генсбур]] [[sk:Serge Gainsbourg]] [[sv:Serge Gainsbourg]] [[tr:Serge Gainsbourg]]