Sport en France 3151735 31855679 2008-07-24T17:26:35Z Moyg 215446 Révocation des modifications de [[Special:Contributions/Moyg|Moyg]] (retour à la dernière version de [[User:Clio64|Clio64]]) {| class="infobox_v2" cellspacing="7" border="0" | colspan="2" class="entete" style="background-color:#039;color:#fff;"| <font color=red size="3"> [[Image:Flag of France.svg|20px|border]] '''France''' |- | colspan="2" class="infoboximage" style="background:#fff;" | [[Image:Logo Comité National et Sportif Français.gif|center]] |- | '''Comité olympique''' | style="background:#EEE;"| [[Comité national olympique et sportif français|CNOSF]] |- | '''Sport national''' | style="background:#EEE;"| [[Football]] |- | '''Autres sports <br />importants''' | style="background:#EEE;"| [[Basket-ball]], [[cyclisme]], <br />[[handball]], [[Sport hippique|hippisme]], [[rugby à XV|rugby]],<br />[[sport automobile|sport-auto]], [[tennis]], [[Nautisme (voile)|voile]] |- | '''Clubs''' | style="background:#EEE;"| 167 678 (2007) <ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/xls/Groupementsportifs2007.xls Ministère français des sports - données 2007]</ref> |- | '''Licenciés''' | style="background:#EEE;"| 15 101 358 (2007) <ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/xls/LicencesMascFem2007.xls Ministère français des sports - données 2007]</ref> |- | '''Pratiquants''' | style="background:#EEE;"| 26,5 millions (2002) <ref>[http://www.maire-info.com/_2005/article.asp?param=2298&PARAM2=PLUS Étude sur la pratique sportive en France, ministère des Sports et INSEP, 23 octobre 2002]</ref> |- | '''Palmarès <br />olympique<ref>Données officielles du CIO. Le CNOSF annonce 210 or, 220 argent et 244 bronze.</ref>''' | style="background:#EEE;"| [[Image:Med 1.png|Or]] 209 médailles d'or<br />[[Image:Med 2.png|Argent]] 220 médailles d'argent<br />[[Image:Med 3.png|Bronze]] 250 médailles de bronze |- | colspan="2" class="infoboximage" style="background:#fff;" | [[Image:France rugby.jpg|300px|center]] |- |} Le '''sport en France''' est marqué par plusieurs phénomènes : une tradition sportive ancienne, un rôle prépondérant dans l'organisation du sport moderne et une grande variété de disciplines pratiquées à haut niveau. Si le palmarès international n'est pas au même rang, la tendance paraît s'inverser depuis la fin du {{XXe siècle}}. La France pèse en effet moins qu'avant sur les enjeux du sport mondial (lutte contre le [[Dopage (sport)|dopage]], notamment (''voir [[Agence mondiale antidopage#Historique|Agence mondiale antidopage]]'')), alors que le palmarès des sportifs français depuis les [[années 1990]] la place désormais clairement dans les toutes meilleures nations sportives. En [[1986 en sport|1986]] déjà, ''[[L'Équipe|L'Équipe magazine]]'' publie un classement mondial prenant en compte de très nombreuses disciplines<ref>''L'Équipe magazine'' du 20 mars 1986</ref>. La France est classée quatrième derrière les [[États-Unis]], l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] et l'[[Allemagne]] en profitant de sa présence, même moyenne, dans de nombreux sports. Aujourd'hui, les sportifs français n'ont pas abdiqué leurs volontés omnisports, colonisant même de nouveaux territoires ([[squash]], [[surf]] et [[biathlon]], par exemple), mais ils s'imposent aussi parmi les tous meilleurs dans des disciplines comme le [[football]], le [[basket-ball]] ou le [[handball]], même si l'on note une baisse de régime en [[cyclisme]]. Avec 39 titres olympiques, l'[[escrime]] reste le sport le plus titré devant le cyclisme (37). == Histoire == {{détail|Histoire du sport en France}} === Des origines aux Lumières === [[Image:Modern-Knight.jpg|thumb|right|thumb|Joute équestre]][[Image:Jeu de paume.jpg|thumb|right|thumb|Jeu de paume]]La pratique sportive organisée est introduite dans l'Hexagone par les [[Rome antique|Romains]] et arènes, stades et hippodromes sont érigés en [[Gaule]]<ref>[[Jean-Paul Thuillier|Thuillier Jean-Paul]], ''Le sport dans la Rome antique'', Paris, Errance, 1996, p.71</ref>. Après cette période gallo-romaine, au cours de laquelle le sport roi est la [[course de chars]]<ref>[[Wolfgang Decker|Decker Wolfgang]] et [[Jean-Paul Thuillier|Thuillier Jean-Paul]], ''Le sport dans l'Antiquité'', Paris, Picard, 2004, p.178</ref>, le [[tournoi]] s'impose comme l'activité la plus prisée. Cet authentique art martial est très violent et de nombreux morts et blessés sont à déplorer. L'Église renouvelle ses interdits sept siècles durant, sans effets. Les rois de France publient également des interdictions, tel [[Louis IX de France|Saint Louis]] en [[1260]], mais la pratique perdure jusqu'à la fin du {{XVe siècle}}<ref>[[Jean Favier|Favier Jean]], ''Dictionnaire de la France médiévale'', Paris, Fayard, 1993, p.923</ref>. Cette activité ouverte à l'origine à tout homme robuste permet d'obtenir le statut de chevalier. Certaines parties de tournois sont en revanche strictement réservées aux chevaliers et militaires. D'autres variantes, un peu moins violentes, sont introduites à partir des {{XIIIe s}} et {{XIVe siècle}}s : [[joute équestre]] (à ne pas confondre avec le tournoi) et [[pas d'armes]], notamment<ref>Jusserand Jean-Jules, ''Les Sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France'', Paris, 1901 (réed. Paris-Genève, Champion - Slatkine, 1986), chapitre « Joutes et pas d'armes », p.99-154</ref>. D'autres activités, qui permettent cette fois la participation de tous, découlent également des sports des chevaliers : la [[joute nautique]] en particulier, qui est pratiquée depuis au moins le {{XIIe siècle}} en France<ref>Bertonèche Patrick, ''Joutes nautiques en France des origines à nos jours'', Douarnenez, Le Chasse-Marée/ArMen, 1998, p.21</ref>. Le peuple reste donc le plus souvent spectateur en matière de tournois et autres joutes équestres, mais ce n'est pas le cas du [[jeu de paume]], qui s'impose comme le sport roi en France du {{XIIe s}} au {{XVIIIe siècle}}. Joué d'abord à mains nues, le battoir est inventé au {{XVe siècle}}, puis la raquette avec cordage en [[Chanvre cultivé|chanvre]] ou en boyau est introduite en [[1505]]. Cette innovation se répand très rapidement, et dès [[1510]], les raquettes deviennent courantes<ref>Mehl Jean-Michel, ''Les Jeux au royaume de France du {{sp-|XIII|e|au|XVI|e}}'', version abrégée d'une thèse d'État d'Histoire soutenue en octobre 1988, Paris, Fayard, 1990, p.37</ref>. Le jeu de paume, qui sera à l'origine du [[tennis]] et de la [[pelote basque]] notamment, est alors une véritable passion française qui culmine aux {{XVe s}} et début du {{XVIe siècle}}. La France est couverte de terrains de jeu de paume, extérieurs ou couverts. Dans ''{{lang|en|The View of France}}'' de Sir Robert Dallington ([[1561]]-[[1637]]), publié en [[1604]] suite à un séjour en France en [[1598]], ce maître d'école [[Angleterre|anglais]] nous apprend que la France est « un pays semé de jeux de paume, plus nombreux que les églises et des joueurs plus nombreux que les buveurs de bière en Angleterre. », avant de conclure : « Les Français naissent une raquette à la main ». Le [[9 novembre]] [[1527]], par lettres patentes du roi de France, [[François Ier de France|François I{{er}}]] officialise le professionnalisme sportif, en jeu de paume notamment. Ce texte révolutionnaire met en effet sur le même plan les gains d'un joueur de paume et les fruits du travail : « tout ce qui se jouera au jeu de paume sera payé à celui qui gagnera comme une dette raisonnable et acquise par son travail »<ref>Delamarre, ''Traité de la police'', 2{{e}} éd. 1722, 1705, t. I, p.489, cité par Jusserand Jean-Jules, ''Les Sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France'', Paris, 1901 (réed. Paris-Genève, Champion - Slatkine, 1986), p.257.</ref>. Depuis bien longtemps déjà, paris et enjeux ont transformé de fait cette activité sportive en métier pour beaucoup. [[Louis XIII de France|Louis XIII]] puis [[Louis XIV de France|Louis XIV]] tentèrent de juguler cette passion française en limitant le nombre des terrains de jeu et en introduisant d'autres activités : le [[billard]] et le [[sport hippique]] au premier chef<ref>''Paris historique'', N°67 du 2{{e}} semestre 1993, numéro consacré au "Jeu de paume parisiens", p.3</ref>. Au {{XVIIIe siècle}}, le jeu de paume connaît un lent déclin, mais innove pourtant en mettant sur pied le premier championnat du monde, tous sports confondus, en [[1740]]. Vainqueur du tournoi, le Français [[Clergé (jeu de paume)|Clergé]] est ainsi le premier champion du monde de l'histoire du sport<ref>Matthews Peter et Morrison Ian, ''The Guinness Encyclopedia of Sports Results & Results'', Londres, Guiness Books, 1987, p.251</ref>. L'apogée du jeu de paume coïncide avec la montée en puissance de l'humanisme dont les auteurs, de [[Rabelais]] à [[Mercurialis]] en passant par [[Montaigne]], mettent sur le même plan éducation intellectuelle et éducation physique. [[Blaise Pascal]] utilisa même le jeu de paume dans ses démonstrations : « Qu'on ne me dise pas que je n'apporte rien. C'est la disposition des matières qui est nouvelle : quand on joue à la paume, c'est la même balle que l'on joue l'un et l'autre mais l'un de nous la place mieux. » ([[Pensées]], publiées en [[1670]]). Cette leçon est très bien assimilée par les Britanniques qui découvrent au début du {{XVIIe siècle}} les joies et les vertus du sport. En revanche, la leçon est oubliée par les philosophes des Lumières et la France, jadis place forte du sport, s'en désintéresse. Cette situation perdure jusqu’à nos jours chez une certaine frange de l'élite intellectuelle qui considère le sport comme vulgaire voir dangereux. Certains auteurs hexagonaux comparent même le sport à une forme de peste<ref>Jean-Marie Brohm, professeur de sociologie à l'université de Montpellier III, excelle dans ce genre. On citera pour l'exemple parmi sa bibliographie ''Le Mythe olympique'' (1981), ''Les Meutes sportives'' (1993), ''Les Shootés du stade'' (1998), ''La Tyrannie sportive. Théorie critique d'un opium du peuple'', (2006) et ''Le Football, une peste émotionnelle'' (2006)</ref>. {{clr}} === Depuis la Révolution === [[Image:Horse-racing-4.jpg|right|thumb|Sport hippique]][[Image:Masson flameng.jpg|thumb|Cyclisme]][[Image:Panorama stade de France.jpg|right|thumb|Stade de France]][[Image:Petanque terrain.jpg|thumb|Pétanque]][[Image:1923Lemans.JPG|right|thumb|24 heures du Mans (1923)]][[Image:Usvo2007.jpg|thumb|Basket-ball professionnel féminin]]Depuis les Lumières qui marquent en France la chute de la pratique, le sport est « ringardisé » par les intellectuels. Une commission sur l’enseignement de la gymnastique diligentée par le ministère de l’Instruction publique signale ainsi en [[1868 en sport|1868]] que « Depuis longtemps, on remarque que les élèves ne jouent plus, que les récréations se passent en promenades et conversations, surtout chez les élèves des classes supérieures, ce qui n'est pas fait pour les reposer des travaux intellectuels assidus »<ref>Rapport Hillairet, 1868</ref>. Les intellectuels qui avouent leur penchant pour le sport resteront ainsi l'exception jusqu’à l'extrême fin du {{XXe siècle}}. Citons pour l'exemple [[Albert Camus]]. La victoire de l'[[équipe de France de football]] à l'occasion de la [[Coupe du monde de football]] en [[1998 en sport|1998]] modifie un peu la donne. La Révolution n'est pourtant pas hostile au sport et organise même des [[Olympiade de la République|Olympiades de la République]] à [[Paris]] en [[années 1790 en sport|1796]], [[années 1790 en sport|1797]] et [[années 1790 en sport|1798]]. À cette occasion, les premiers chronométrages sont effectués en athlétisme tandis que pour la première fois également le [[système métrique]] est utilisé dans des compétitions sportives<ref>Arvin-Bérod Alain, ''Les Enfants d’Olympie'', Paris, CERF, 1996, p.27-40</ref>. Le sport le plus prisé en France durant les deux premiers tiers du {{XIXe siècle}} est le sport hippique. Les courses de chevaux passionnent les foules et les hippodromes qui sortent alors de terre illustrent parfaitement ce fait. Nombre de courses prestigieuses sont d'ailleurs créées à cette période : [[prix du Jockey Club]] ([[1836]]), [[prix de Diane]] ([[1843]]) ou [[Grand Steeple-Chase de Paris]] ([[1874 en sport|1874]]). À la fin du siècle, le [[cyclisme]] s'impose comme le sport le plus populaire. La petite reine permet la mise en place dès les [[années 1870]] de compétitions professionnelles suivies par des médias spécialisés. Le cyclisme n'innove toutefois pas dans ces domaines car il existait déjà une presse spécialisée suivant le sport hippique en France dès les [[années 1820 en sport|années 1820]]. Les jockeys sont professionnels, tout comme les joueurs de paume, cités plus haut, ou les rameurs d'aviron. Ces derniers disputent un championnat professionnel sur la [[Seine]] depuis les [[années 1830]]. Les courses à pieds sont également dotées de prix en espèces dès [[1853]]<ref>[[Thierry Terret|Terret Thierry]] (s.d.), ''Histoire des sports'', Paris, L'Harmattan, 1996, p.245</ref>. Pendant trois décennies, les coureurs professionnels français s'affublent de surnoms comme « Cerf Volant », « L’homme éclair » ou « l’homme vapeur ». Ainsi, le professionnalisme, déjà pratiqué par les [[Chronologie des Jeux Olympiques antiques|Grecs]] et les [[Chronologie du sport dans la Rome antique|Romains]], fait partie intégrante du sport français avant la montée au créneau des opposants à ce système. Au milieu des [[années 1880]], Georges de Saint-Clair et Ernest Demay lancent une campagne de « purification » de l'athlétisme français et obtiennent l'interdiction de ces courses professionnelles. En réaction à cette politique de « purification », l'Union des sociétés professionnelles d'athlétisme est créée à [[Paris]]<ref>Terret Thierry (s.d.), ibid</ref>. Une fédération du même type se créé à Paris dans la foulée concernant la [[natation]]<ref>Terret Thierry (s.d.), ibid</ref>. L'[[Union des sociétés françaises de sports athlétiques]], fédération omnisports fondée le [[20 novembre]] [[1887 en sport|1887]] par les clubs parisiens du [[Racing club de France]] et du [[Stade français]], met particulièrement en avant sa volonté de lutter contre la professionnalisation du sport. L'USFSA qui est à l'origine de la création de la [[FIFA]] et de la rénovation des [[Jeux Olympiques]] impose cette vision comme modèle pour longtemps. L'USFSA ne survit pas à la [[Première Guerre mondiale]] et le football franchit le pas du professionnalisme en [[1932]] en France. Il est imité, plus tard, par le [[rugby à XIII]], [[hockey sur glace]], [[basket-ball]], [[handball]], [[volley-ball]] et même le [[rugby à XV]], qui reste pourtant, un siècle durant le chantre de l'amateurisme en France. Les femmes ont également un statut professionnel en [[basket-ball]], [[handball]] et [[volley-ball]]. Les sports inventés ou codifiés en [[France]] sont nombreux, et dans ce domaine, seul le [[Royaume-Uni]] rivalise avec l'Hexagone. Citons ici le [[jeu de paume]], la [[pelote basque]], la [[balle au tambourin]], le [[cyclisme]], le [[sport automobile]], le [[compétition motocycliste|sport motocycliste]], la [[boxe française]], l'[[escrime]] sportive, le [[billard]] et la [[pétanque]]. C'est également en France que l'on trouve la plus ancienne trace écrite liée au [[cricket]] ([[XVe siècle en sport|1478]]), qui semble avoir été inventé en France puis importé en [[Angleterre]], comme ce fut également le cas pour la [[soule (sport)|soule]] (qui donne naissance au [[football]], [[rugby à XIII]], [[rugby à XV]], [[football gaélique]], [[football américain]], [[football australien]] et [[football canadien]]) et du jeu de paume (à la source notamment du [[tennis]]). De même, la France fut à l'origine de la mise en place de structures pyramidales à vocation mondiale par sport, le tout chapeauté par le [[Comité international olympique]]. Très souvent fondées à Paris, ces fédérations internationales avaient presque toutes leur siège à [[Paris]] avant de rejoindre les terres plus paisibles de la [[Suisse]]. Aujourd'hui, seules subsistent en France la [[Fédération internationale de balle au tambourin]] à [[Montpellier]], la [[Fédération internationale de polo]] à [[Vineuil-Saint-Firmin]], la [[Fédération internationale du sport automobile]] à [[Paris]] et la toute jeune [[Fédération internationale de football américain]] basée en banlieue parisienne, à [[La Courneuve]]. De prestigieuses compétitions sont également nées en France. Outre les épreuves disputées exclusivement dans l'Hexagone comme le [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]], les [[24 heures du Mans]], le [[Bol d'or]], le [[Grand Prix automobile de France]] et les [[Internationaux de France de Roland-Garros]], les [[jeux Olympiques]], la [[Coupe du monde de football]], le [[Championnat d'Europe de football]] et la [[Ligue des Champions de l'UEFA|Ligue des Champions]] sont des créations françaises. Parmi les dirigeants qui furent à l'origine de ces épreuves, il convient de nommer ici [[Pierre de Coubertin]], [[Jules Rimet]], [[Henri Delaunay]] et [[Henri Desgrange]]. == Organisation du sport en France == {{Article détaillé|Organisation du sport en France}} [[Image:Logo Comité National et Sportif Français.gif|120px|right]] Le sport en France est organisé, à l'image du pays, de façon pyramidale. Le [[Ministère de la Jeunesse et des Sports (France)|ministère de la Jeunesse et des Sports]] couvre l'ensemble du phénomène sportif français et délègue à des fédérations l'organisation effective de chaque discipline. Le [[Comité national olympique et sportif français]] assure pour sa part le lien entre les autorités politiques, les fédérations sportives et le [[Comité international olympique]]. *[[:Catégorie:Fédération sportive française]] == Sport scolaire et universitaire == [[Image:IMG 1191.JPG|thumb|Équipe scolaire de handball]][[Image:Ecole alsacienne 2006-007.jpg|thumb|École alsacienne (Paris)]][[Image:Federation française du sport universitaire.png|150px|right]] ;Les débuts du sport scolaire''' [[Rabelais]] publie son ''[[Gargantua]]'' en [[1534]] prescrivant pour l’éducation humaniste de son élève un solide programme sportif. Gargantua pratique évidemment le [[jeu de paume]] tandis que l’écuyer qui l’enseigne à l’art de la chevalerie est symboliquement nommé Gymnaste par Rabelais. De fait, c’est un manifeste humaniste qui met notamment au même plan l’éducation intellectuelle et l’éducation physique. L'introduction du sport dans le cursus scolaire date en France du [[14 mars]] [[1850 en sport|1850]] suite à l'adoption de la loi Falloux concernant l’éducation physique facultative en milieu scolaire. Le [[2 décembre]] [[1854 en sport|1854]], le décret du ministre de l’Instruction Publique [[Hippolyte Fortoul]] introduit la gymnastique facultative dans les Llycées français. L'[[Éducation physique et sportive]] devient obligatoire le [[27 janvier]] [[1880 en sport|1880]] (Loi Georges). ;Les enseignants Le premier diplôme de la profession est le certificat spécial d’enseignement de la gymnastique, institué le [[25 novembre]] [[1869 en sport|1869]]. Il n'est toutefois pas obligatoire pour enseigner l'EPS qui est jusque là le fait de militaires ou de professeurs de gymnastique privés. Aujourd'hui, le [[DEUG]] [[Sciences et techniques des activités physiques et sportives|STAPS]] créé en [[1975 en sport|1975]] est la filière classique pour préparer le CAPEPS (Certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive). ;Le sport scolaire de compétition L'[[École alsacienne]] ([[Paris]]) qui se dote d'un gymnase en [[1881]] créée en son sein « La société sans nom » en [[1880]] ; c'est le premier club sportif scolaire français<ref>coll., ''Encyclopédie des Sports'', Paris, Académie des sports, 1924</ref>. En [[1885 en sport|1885]], on joue déjà au [[rugby]] à l'[[École alsacienne]] et au [[lycée Lakanal]], deux établissements parisiens. Avant cette date, l'athlétisme est pratiqué dans des établissements dont les anciens élèves forment des clubs comme le [[Racing club de France|Racing Club]] ([[1882 en sport|1882]]) par des anciens du [[lycée Condorcet]], du [[lycée Janson-de-Sailly]] et de l'[[Lycée Carnot (Paris)|École Monge]], ou le [[Stade français]] ([[1883 en sport|1883]]) par d'anciens du [[lycée Buffon]] et du [[lycée Saint-Louis]]<ref>Hubscher Ronald, ''L'histoire en mouvements, le sport dans la société française (XIXe-{{s-|XX|e}})'', Paris, Armand Colin, 1992, p.72</ref>. Les premiers « lendits », compétitions sportives scolaires, ont lieu à Paris en juin [[1889]]<ref>J. Thibault, ''Sport et EP'', 1870-1970, Paris, Vrin, 1979</ref>. Douze disciplines sont au programme de ce premier rendez-vous officiel du sport scolaire de compétition en France : [[cyclisme]], [[jeu de paume]], [[lancer du disque]], marche, course à pied, [[aviron]], [[natation]], [[équitation]], [[saut en longueur]], [[escrime]], [[Tir sportif|tir]] et [[boxe française]]. Le mouvement touche la province dès le début des [[années 1890]]. Ainsi, à [[Toulouse]] ce sont des lycéens qui disputent la première partie de [[rugby]] jouée dans la ville rose en [[1893 en sport|1893]]<ref>Hubscher Ronald, ''op. cit.'', p.73</ref>. Ces clubs sportifs scolaires mettent sur pied des compétitions locales avant la fondation en [[1938 en sport|1938]] de l'Office du sport scolaire et universitaire (OSSU). Depuis [[1945 en sport|1945]], les établissements du second degré sont obligés d'avoir une association sportive. L'OSSU devient ASSU en [[1962 en sport|1962]] puis se scinde en deux branches en [[1975 en sport|1975]] : [[Union nationale du sport scolaire]] et [[Fédération française du sport universitaire]]. En [[2005 en sport|2005]], l'USEP (écoles primaires) comptait 820&thinsp;000 licenciés pour 11&thinsp;000 associations et l'UNSS (collèges et lycées) comptait plus de 9&thinsp;500 associations sportives scolaires pour 900&thinsp;000 licenciés, dont 364&thinsp;000 filles. 102 activités sportives sont pratiquées à l'UNSS donnant lieu à 82 championnats de France dans 35 disciplines<ref>[http://media.education.gouv.fr/file/64/0/640.pdf Présentation des actions des Fédérations du sport scolaire et universitaire, ministère de l'Éducation nationale, 2006 (PDF)]</ref>. {{clr}} == Formation des sportifs de haut niveau == La formation sportive dans le cadre scolaire classique est nettement déficiente en France pour de multiples raisons : manque d'heures au programme, manque de moyens au niveau des installations et approche générale de la discipline par de nombreux professeurs tendant plutôt à détourner les élèves de la pratique sportive. Afin de compenser cette carence expliquant en partie l'absence criante de « culture sportive » en France, l'État a mis en place des structures spécialisées : les sections sports-études. Ces établissements qui combinent apprentissages classiques et sport de haut niveau voient le jour dans les [[années 1960]] après les résultats catastrophiques enregistrés lors des olympiades de [[1960]] et [[1964]]. Collèges et lycées sont concernés et le maillage du territoire est complet avec au moins un établissement disposant d'une section sports-études par département. Les sections sports-études assurent la base de travail de formation, mais ce dernier doit être poursuivi au sein de pôles plus spécialisés : les pôles de haut niveau. Chaque fédération sportive possédant un label haut niveau délivré par le ministère des sports et sa commission nationale du sport de haut niveau, dispose de plusieurs de ces pôles<ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/sports_1/sport-haut-niveau-sport-professionnel_69/soutien-au-sport-haut-niveau_373/index.html Soutien au sport de haut niveau par le ministère des Sports]</ref>. L'[[INSEP]] héberge quelques uns de ces pôles. Dans certains sports plus structurés comme le [[football]], la formation spécialisée est assuré au sein de [[centre de formation (football)|centres de formation]] intégrés aux clubs professionnels. == Installations sportives == [[Image:Hippodrome de Longchamp.jpg|thumb|Hippodrome de Longchamp]][[Image:Stade Michelin.jpg||thumb|Parc des Sports Marcel-Michelin à Clermont-Ferrand]][[Image:Prado gymnase.jpg|thumb|Le Prado à Bourges]][[Image:Course bol d or 2005.JPG|thumb|Circuit Bugatti au Mans (Bol d'or 2005)]][[Image:Stade Charléty Paris France.jpg|thumb|Stade Charléty]]La France a connu plusieurs phases de construction d'édifices dédiés à la pratique sportive. Outre les monuments Gallo-Romains dont les [[arènes de Nîmes]] sont l'un des plus prestigieux représentants, la floraison de salles de [[jeu de paume]] des {{XVe s}} et {{XVIe siècle}}s fut gommée dès le {{XVIIIe siècle}} en transformant ces installations sportives en tavernes ou entrepôts. Après le jeu de paume, la France se passionne pour les courses de chevaux et plusieurs centaines d'[[hippodrome]]s, dont une dizaine à [[Paris]] et dans ses environs, sont construits au {{XIXe siècle}}. Certains de ces hippodromes sont démantelés entre la fin du {{XIXe siècle}} et le début du {{XXe siècle}} pour accueillir les nouvelles enceintes nécessaires à la pratique du [[cyclisme]] puis du [[football]] et du [[rugby]] : les stades vélodromes. Le [[Stade olympique Yves-du-Manoir|stade de Colombes]], qui est stade olympique en [[1924 en sport|1924]], était à l'origine un hippodrome qui est transformé en stade de football et de rugby en [[1907 en sport|1907]]. Longtemps presque tous stades vélodromes, les stades français se débarrassent de leurs pistes cyclistes principalement des [[années 1960]] aux [[années 1980]]. Le [[Parc des Princes]] ([[1972 en sport|1972]]) et le [[Stade Vélodrome (Marseille)|Stade vélodrome]] ([[1983 en sport|1983]]), par exemple. Le stade de France et ses tribunes amovibles permettant d'accueillir de l'[[athlétisme]] fait désormais figure d'exception. Les stades de football et de rugby comptant entre 20&thinsp;000 et 60&thinsp;000 places ne possèdent plus de pistes d'athlétisme. Certains stades de plus modestes dimensions conservent toutefois leurs installations d'athlétisme ; le [[stade Dominique-Duvauchelle]] (12&thinsp;150 places) à [[Créteil]] ou le [[Stadium Nord Lille Métropole|Stadium Nord]] (16&thinsp;664 places) à [[Villeneuve-d'Ascq]] par exemple. Les premières constructions de gymnases en France remontent à [[Années 1810 en sport|1818]] avec l'ouverture le {{1er février}} du Gymnase de l’Institution Durdan de l'Espagnol [[Francisco Amoros]]. L'année suivante, les [[Brigade de sapeurs-pompiers de Paris|sapeurs-pompiers de Paris]] se dotent d’un gymnase. L’[[Institut National des Sports et de l'Éducation Physique|École de Joinville]] voit le jour en [[1952 en sport|1852]]. Réservée d’abord aux militaires, elle assure une formation en gymnastique et contribue à son essor en France. L’[[Union des sociétés de gymnastique de France]] fondée en [[1873]] compte ainsi plus de 250 clubs affiliés en [[1875]] et on assiste alors à la construction de gymnases qui ne sont plus seulement réservés aux militaires. Ces installations sont presque exclusivement dédiées à la pratique de la gymnastique. À Paris, le nombre des gymnases passe de 18 à 48 de [[1870]] à [[1914]]<ref>Hubscher Ronald, ''op. cit.'', p.34</ref>. Il faudra attendre les [[années 1950]] pour voir la France se couvrir de gymnases modernes centrés sur des terrains de handball, le sport de salle qui nécessite le plus grand terrain. Ces gymnases se trouvent généralement liés à des établissements scolaires. Ils accueillent les pratiquants scolaires en journée puis les pratiquants en club en soirée. Parfois équipés de petites tribunes, ces gymnases n'ont évidemment pas les dimensions des palais omnisports dont se dotent les plus importantes villes depuis la fin du {{XIXe siècle}} déjà. Les vélodromes couverts permettent en effet de disputer des rencontres de [[basket-ball]] ou de tout autre sport de salle sans difficulté. Le [[Vélodrome d'hiver]] de Paris ([[1909]]-[[1959]]) a très tôt accueilli ces sports de salle afin d'étoffer son calendrier qui ne se limitait pas seulement au cyclisme. Avec la démolition de Vel'd'hiv en [[1959]], Paris manque d'une grande salle que les 4500 places du [[stade Pierre-de-Coubertin]] ne parviennent pas à compenser. Le [[Palais omnisports de Paris-Bercy]] (15&thinsp;000 places) est inauguré en [[1983]] pour combler cette lacune. La situation parisienne est significative d'une carence française en matière de salles de grande dimension. [[Pau]] s'est dotée d'une salle de plus de 7700 places en [[1991]], le [[Palais des Sports de Pau]], [[Le Mans]] dispose de 6000 places à [[Antarès (salle de spectacles)|Antarès]] depuis [[1995]] et [[Strasbourg]] inaugura en [[2003]] le [[Rhenus Sport]] de 6200 places. Toutes les autres salles françaises comptent moins de 6000 places. Même type de carences en matière de patinoires et de piscines olympiques. La construction du premier bassin à fond de bois avait pourtant permis la création d’une École impériale de natation à [[Paris]] dès [[1804]]. Afin de compenser ces manques, l'État transforma l'École de Joinville en [[Institut national des sports et de l'éducation physique|INSEP]] en [[1945]]. Les installations vieillissantes de ce pôle majeur du sport de haut niveau français sont actuellement en cours de restauration. Attendus depuis plusieurs décennies, ces travaux sont programmés sur plusieurs années. Les sports mécaniques utilisent des circuits dont certains sont devenus mythiques, [[Circuit Bugatti|Le Mans]] en premier lieu. Citons également ici le [[circuit Paul-Ricard]], le [[Grand Prix de Pau|circuit en ville à Pau]] et le récent [[circuit de Nevers Magny-Cours]]. Le premier parcours de [[golf]] du continent européen (hors îles britanniques, donc) fut inauguré en [[1856]] à [[Pau]]<ref>[http://www.paugolfclub.com/menus_fr/historique.htm Historique du golf de Pau sur le site officiel de ce parcours]</ref>. Il s'agissait à l'origine d'un terrain destiné aux militaires britanniques retraités dans la région. *[[:Catégorie:Équipement sportif en France]] {{clr}} == Compétitions == [[Image:Saint Louis2006.jpg|260px|right|thumb|Grand Prix de la Saint-Louis à Sète en 2006]][[Image:Coubertin.jpg|260px|right|thumb|Pierre de Coubertin]]Parmi les plus fameux rendez-vous sportifs de la France d'[[Ancien Régime]], signalons le mois de jeux donné à Paris du {{1er juin}} au [[30 juin]] [[1559]] après la signature de la [[Traités du Cateau-Cambrésis|paix de Cateau-Cambrésis]] qui devaient culminé le dernier jour avec un mariage franco-espagnol. Ces festivités sportives comprennent notamment des joutes équestres et sont marquées par un accident mortel le dernier jour. Le roi de France [[Henri II de France|Henri II]] est en effet mortellement blessé au cours d’une joute équestre signant du même coup l’arrêt de mort des tournois, joutes équestres et autres pas d’armes. Henri II était un sportif complet qui excellait aussi bien en joutes qu’en jeu de paume, et même en soule<ref>Jusserand, ''op. cit.'' p.152-154</ref>. Comme déjà indiqué, le [[jeu de paume]] donna l'occasion en [[1740]] de voir se disputer à [[Paris]] le premier championnat du monde de l'histoire du sport puis la capitale reçut en [[1796]], [[1797]] et [[1798]] les [[Olympiade de la République|Olympiades de la République]] sur le Champ de Mars. Parmi les plus anciennes compétitions, n'oublions pas le [[Grand Prix de la Saint-Louis]] de [[Joute nautique (méthode languedocienne)|Joute nautique]] qui se dispute chaque année à [[Sète]] depuis [[1743]]. Bernard Betti remporte la 265{{e}} édition du tournoi le [[27 août]] [[2007 en sport|2007]]. Le [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] créé par [[Henri Desgrange]] en [[1903 en sport|1903]] reste le « plus grand spectacle gratuit du monde », comme l'annonce ses organisateurs. Il est dès l'origine sujet à des passions de la part des spectateurs et des médias. C'est un rendez-vous incontournable du calendrier sportif français. Le mois de juillet lui est consacré. [[Antoine Blondin]] eut ce mot dans ''[[L'Équipe]]'' en [[1960 en sport|1960]] : « Le [[général de Gaulle]] gouverne la France onze mois sur douze ; en juillet, c'est [[Jacques Goddet]] »<ref>Cité dans le documentaire ''Les Miroirs du Tour'', 2{{e}} épisode, France Télévision, 2003</ref>. Les épreuves internationales des [[24 heures du Mans]], du [[Bol d'or]], du [[Grand Prix automobile de France]] et des [[Internationaux de France de Roland-Garros]] constituent d'autres dates importantes de l'agenda sportif français. Les épreuves nationales les plus importantes sont les championnats et coupes de [[football]] ([[Championnat de France de football|Ligue 1]] et [[Coupe de France de football|Coupe de France]]), [[rugby à XV]] ([[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]]) et [[basket-ball]] ([[Pro A (basket-ball)|Pro A]] et [[Ligue féminine de Basket]]) principalement. [[Hockey sur glace]], [[handball]] et [[volley-ball]] se pratiquent également avec un statut professionnel. Les sports individuels comprennent également des calendriers pros à l'image du [[golf]], du [[tennis]] et du [[cyclisme]] notamment. L'[[athlétisme]] devrait à terme également disposer en France d'un calendrier national professionnel avec le [[Lagardère Athlé Tour]]. Nombre de prestigieuses compétitions internationales sont nées en France. [[Pierre de Coubertin]] est à l'origine de la rénovation des [[Jeux Olympiques]]. De même, [[Jules Rimet]] et [[Henri Delaunay]] mettent au monde la [[Coupe du monde de football]], [[Henri Delaunay]] invente le [[Championnat d'Europe de football]] tandis que la rédaction du journal du ''[[L'Équipe]]'' créé la [[Ligue des Champions de l'UEFA|Ligue des Champions]]. Nombre d'éditions de ces rendez-vous majeurs du calendrier sportif mondial se sont tenues en France : [[Jeux Olympiques d'été de 1900]], [[Jeux Olympiques d'été de 1924]], [[Jeux Olympiques d'hiver de 1924]], [[Jeux Olympiques d'hiver de 1968]], [[Jeux Olympiques d'hiver de 1992]], [[Coupe du monde de football de 1938]], [[Coupe du monde de football de 1998]] et [[Coupe du monde de rugby à XV 2007]] notamment. *[[:Catégorie:Compétition sportive en France]] [[Image:Tour.JPG|780px|right|thumb|Les coureurs du Tour de France sur les Champs-Élysées]] {{clr}} == Sportifs == [[Image:SuzanneLenglen.jpg|thumb|right|320px|[[Suzanne Lenglen]]]] De nombreux rois de France étaient férus de sport. Citons [[Louis X de France|Louis X]], [[Jean II de France|Jean II]], [[Charles V de France|Charles V]], [[Charles VI de France|Charles VI]], [[Charles VIII de France|Charles VIII]], [[Louis XII de France|Louis XII]] et [[François Ier de France|François Ier]] qui s'adonnaient au jeu de paume. La pratique sportive populaire, qui laissa longtemps beaucoup moins de traces que celles des couches aisées, donne, à tort, l'image du sport réservé à une élite. Nombre de sources nous indiquent pourtant clairement que la pratique populaire était très répandue et posait même des problèmes de productivité économique, comme le note le prévôt de Paris le [[22 juin en sport|22 juin]] [[XIVe siècle en sport|1397]] pour justifier son interdiction de la pratique du jeu de paume tous les jours, sauf le dimanche : « parce que plusieurs gens de métier et autres du petit peuple quittaient leur ouvrage et leur famille pendant les jours ouvrables, ce qui était fort préjudiciable pour le bon ordre public »<ref>Delamarre, Traité de la police, 2{{e}} éd. 1722, 1705, t. I, p.488, cité par Jusserand Jean-Jules, ''Les sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France'', Paris, 1901 (réed. Paris-Genève, Champion - Slatkine, 1986), p.241.</ref>. Précisons que cette interdiction n'eut aucun effet, au même titre que les interdits du même type émanant de l'Église, du roi ou des seigneurs locaux dix siècles durant... Pour des raisons démographiques, la France pouvait se permettre ces interdictions de principe, contrairement à l'Angleterre qui manqua longtemps cruellement de bras (cinq Français pour un Britannique au [[Moyen Âge]]) et qui réprima plus durement la pratique sportive populaire jusqu'en [[1595]], date de l'abandon tardif de l'[[Arc long anglais|arc]] pour le mousquet par l'armée anglaise. Au {{XIXe siècle}}, en revanche, les classes aisées tentent d'imposer la pratique sportive comme une sorte de privilège social<ref>coll., ''Naissance du sport moderne'', Lyon, La Manufacture, 1987, p.163</ref>. On assiste alors à la mise en place de clubs réservant leur accès seulement aux meilleures familles. Afin d'écarter les intrus qui auraient des capacités sportives, cette école mena une lutte farouche contre le professionnalisme. Ceci n'empêcha pas le maintien du [[cyclisme]] professionnel depuis les [[années 1870]] ou la tenue d'un championnat de Paris de [[football]] professionnel entre [[1896 en sport|1896]] et [[1907 en sport|1907]]. Le « sport pour tous » est un concept qui s'impose lentement ; idem pour le sport féminin. Les femmes restent longtemps interdites de pratiquer certaines disciplines. Les débats concernant la pratique féminine du football ou du cyclisme ont même généré une très copieuse littérature. Ces deux disciplines n'ont d'ailleurs, aujourd'hui encore, pas atteint, loin s'en faut, leur régime de croisière en France. Ainsi, les femmes peuvent évoluer en France avec un statut professionnel en [[basket-ball]], [[handball]] et autre [[volley-ball]] notamment, mais pas en football. Même le [[contrat fédéral]], désormais obligatoire en [[Championnat de France de football National|National]], [[Championnat de France Amateurs|CFA]] et [[Championnat de France Amateurs 2|CFA2]], et autorisé en [[Ligue régionale de football|Division d'Honneur]], est interdit aux footballeuses. [[Image:David Douillet.jpg|thumb|left|200px|[[David Douillet]]]] Jusqu'aux dernières années, il n'existe pas en France de Panthéon du sport à l'image des « hall of fame » nord-américains. De nombreux sportifs sont ainsi adulés pendant leur carrière, mais la « petite mort » de la retraite sportive est le plus souvent marquée par l'oubli. La nouvelle génération remplace la précédente, et les noms des anciens sportifs restent parfois des références nébuleuses pour beaucoup. C'est l'un des points faibles du sport français : le manque d'une véritable culture sportive. Ce problème est plus évident à observer au sujet des sportifs, car les clubs parviennent, tant bien que mal, à maintenir une sorte de service minimum dans la mémoire collective. Aussi, dresser une simple liste des plus grands sportifs français est problématique. ''[[L'Équipe]]'' s'y attela en [[2000 en sport|2000]] en s'intéressant au seul {{XXe siècle}}. Cette liste limitée à treize noms prête évidemment à controverses. ''[[L'Équipe]]'' oblige, on retrouve ainsi trois cyclistes. Classés ici par ordre alphabétique : [[Jacques Anquetil]], [[Serge Blanco]], [[Marcel Cerdan]], [[David Douillet]], [[Bernard Hinault]], [[Jean-Claude Killy]], [[Suzanne Lenglen]], [[Daniel Morelon]], [[Christian d'Oriola]], [[Michel Platini]], [[Alain Prost]], [[Puig-Aubert]], [[Éric Tabarly]] et [[Zinedine Zidane]]. La situation évolue pendant les [[années 1990]] avec la mise en place des premiers temples de la renommée du sport français. Le titre de « Gloire du sport français » est attribué par la Fédération des Internationaux du Sport Français depuis [[1992 en sport|1992]] tandis qu'en [[basket-ball]], l'[[Académie du basket-ball français]] honore ses anciens depuis [[2004 en sport|2004]]. La [[Fédération française de hockey sur glace]], créée en [[2006 en sport|2006]] par scission avec la [[Fédération française des sports de glace]], inaugure son [[Temple de la renommée du hockey français|Temple de la renommée]] en [[2008 en sport|2008]]. [[Image:Maillot Zidane.jpg|thumb|right|200px|Maillot de Zinedine Zidane]] La France n'a jamais connu de problème de [[racisme]] insitutionnel dans le sport comme cela est le cas aux [[États-Unis]] jusqu'aux [[années 1950]]. Le premier médaillé olympique noir est un rugbyman français : [[Constantin Henriquez de Zubiera]] en [[1900 en sport|1900]]. Le premier joueur noir sélectionné en [[équipe de France de football]] ([[Raoul Diagne]]) fêta sa première cape en [[1931 en sport|1931]]. Il évolue 18 fois chez les Bleus avant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Le premier joueur d'origine nord-africaine sélectionné chez les Bleus est le [[Maroc]]ain [[Larbi ben M'Barek|Larbi Ben Barek]]. Larbi détient toujours le record de longévité en équipe de France de football : 15 ans et 10 mois de [[1938 en sport|1938]] à [[1954 en sport|1954]]. Raoul Diagne et Larbi Ben Barek disputent ensemble un fameux match en [[Italie]] le [[4 décembre]] [[1938 en sport|1938]] face aux champions du monde en titre. Outre l'attitude déplorable du public napolitain, l'équipe de France « black, blanc, beur » naît de fait ce soir là, et pas soixante ans plus tard comme le pensent certains. Le sport a en effet servi à intégrer plusieurs vagues d'immigrations, des Polonais aux Italiens, des Portugais aux Africains. [[Michel Platini]] réagit d'ailleurs assez vivement sur ce sujet : « Un jour, j'étais reçu par un adjoint au maire à [[Belfort]] en tant qu'entraîneur de l'équipe de France. Dans son discours, l'élu a parlé de moi comme un bon exemple d'intégration. J'ai failli l'insulter. J'ai été très surpris parce que je ne me suis jamais considéré comme étranger. Je n'avais jamais parlé italien, mon père non plus. Mon grand-père parlait lui aussi français. Je suis de troisième génération. Il était temps que je sois intégré ! »<ref>''L'Humanité'', 9 décembre 2005, p.20.</ref> Au niveau loisir, une étude menée de [[2000 en sport|2000]] à [[2002 en sport|2002]] par le [[Ministère de la Jeunesse et des Sports (France)|ministère des Sports]] et l'[[INSEP]] recense 26,5 millions de pratiquants sportifs en France<ref>[http://www.maire-info.com/_2005/article.asp?param=2298&PARAM2=PLUS Étude sur la pratique sportive en France, ministère des Sports et INSEP, 23 octobre 2002]</ref> tandis que le ministère des Sports recense 15 101 358 licenciés dans des clubs sportifs en 2007 <ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/xls/LicencesMascFem2007.xls Ministère français des sports - données 2007]</ref>. *[[:Catégorie:Sportif français]] *[[:Catégorie:Sportive française]] {{clr}} == Clubs == [[Image:2004 aviron.JPG|right|thumb|260px|Installations de l'[[Aviron Marne et Joinville]]]][[Image:RC France.gif|right|thumb|[[Racing club de France]], club omnisports fondé en 1882]]Les premiers clubs sportifs étaient le plus souvent liés à la préparation militaire : [[tir à l'arc]], [[Tir sportif|tir]], [[escrime]], [[équitation]] et même [[gymnastique]] notamment. Des clubs civils se montent toutefois dès le {{XIXe siècle}} dans ces disciplines. La gymnastique est ainsi pratiquée dans plus de 250 clubs en France en [[1875]]. Dans le domaine dit des « sports athlétiques », terme en usage de la fin du {{XIXe s}} au début du {{XXe siècle}}, l'[[aviron]], le [[cyclisme]], l'[[athlétisme]], le [[rugby]] et le [[football]] sont, dans cet ordre, à la base de nombreuses créations. L'aviron se structure sur la [[Seine]] puis sur la [[Marne (rivière)|Marne]] à partir des [[années 1820]]. Les premiers clubs de cyclisme sont fondés en [[1868]] à [[Paris]], [[Rouen]] et [[Rennes]]. Il faut attendre [[1890]] pour voir émerger les premiers clubs de football à Paris. Citons également [[Le Havre AC]], fondé en [[1872]], qui pratique entre [[1872]] et [[1894]] une forme de rugby nommée la combination avant d'opter pour le football à la fin de l'année 1894. En [[1914]], la France compte plusieurs milliers de clubs sportifs pour plus d'un million de membres. Juste avant le déclenchement de la [[Grande Guerre]], 1124 clubs omnisports sont affiliés à l'[[USFSA]]<ref>[[Pierre Arnaud|Arnaud Pierre]], « Naissance d'une fédération », in ''Jeux et sports dans l'histoire (tome 1 : associations et politiques)'', Paris, CTHS, 1992, p.30</ref>, 1504 clubs omnisports catholiques à la [[Fédération gymnastique et sportive des patronages de France|FGSPF]], 2851 sociétés de tir à l'Union des sociétés de tir, notamment. En [[1911]], 1361 clubs de gymnastique à l'[[union des sociétés de gymnastique de France|USGF]]<ref>Hubscher Ronald, ''op. cit.'', p.52</ref>, tandis que les clubs de cyclisme sont environ 800 en 1914<ref>Arnaud Pierre, ''op. cit.'', p.30</ref>. À l'image du [[Racing club de France]], du [[Stade français]] ou du HAC, la majorité des clubs français sont des structures omnisports comprenant des sections dédiées à différentes disciplines. Depuis les [[années 1920]], et l'éclatement des fédérations omnisports en fédérations spécialisées, sont ces sections qui sont reconnues par les différentes fédérations et qui ont donc titre de club à part entière. En [[2007]], les sports comptant le plus grand nombre de clubs en France sont le [[football]] (18 165), le [[tennis]] (8460), la [[pétanque]] (6496), le [[judo]] (5632), le [[basket-ball]] (4453), le [[tennis de table]] (3944), le [[karaté]] (3727), le [[cyclotourisme]] (3115), l'[[équitation]] (2658), le [[cyclisme]] (2539), le [[handball]] (2393), le [[sport-boules]] (2312), et l'[[athlétisme]] (2011), le [[tir]] (1704), le [[rugby à XV]] (1659), le [[tir à l'arc]] (1639), la [[gymnastique]] (1579), le [[volley-ball]] (1549), le [[golf]] (1542), le [[badminton]] (1500), la [[natation]] (1275) le [[ski]] (1262) et la [[moto]] (1257)<ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/xls/Groupementsportifs2007.xls Statistiques publiées par le ministère de la Jeunesse et des Sports (XLS)]</ref>. Ces clubs, qu'ils soient professionnels ou amateurs, disputent des championnats organisés sous forme de pyramide et des coupes pouvant impliquer nombre d'entre eux. Ainsi, la [[Coupe de France de football]] permet à plus de 6000 clubs français de prendre part à une épreuve commune. Le modèle de la ligue fermée aux niveaux amateurs fut en usage en [[France]] de [[1932 en football|1932]] à [[1970 en football|1970]] en [[football]]. Ce fut un échec. Depuis 1970, la pyramide des championnats amateurs est reliée aux championnats professionnels par un système de promotion/relégation en fin de saison, récompensant les premiers et déclassant les derniers. *[[:Catégorie:Association sportive française]] {{clr}} == Disparités locales == [[Image:Localisation France sport 08 09.png|right|320px|thumb|Localisation des clubs de "D1" masculine en 2008-2009]]En matière de sport, la France n'est pas toujours uniforme. Si les coureurs du [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] sont accueillis avec la même ferveur partout dans l'Hexagone, et même au delà, des spécificités locales existent. Le grand sud-ouest, au sud d'une ligne [[Béziers]]-[[La Rochelle]], est la terre d'élection du [[rugby]] à [[rugby à XIII|XIII]] ou à [[rugby à XV|XV]]. On surnomme d'ailleurs cette région l' ''Ovalie''. Attention toutefois aux clichés. L'[[Île-de-France]] reste le premier comité de rugby à XV en France avec 186 clubs et plus de 26 000 licenciés<ref>[http://www.ffr.fr/var/corporate/storage/original/application/dd329f318ef8627f4e5dee34fb1049f5.pdf Licenciés de rugby à XV par comité régional en 2006 - FFR (PDF)]</ref>. De plus, le sud-ouest ne se contente pas du seul ballon ovale. [[Pelote basque]] et [[course landaise]] sont deux disciplines locales et le surf est également pratiqué, mais comme partout ailleurs, [[football]], [[basket-ball]], [[volley-ball]] et [[handball]] sont solidement implantés. Ainsi, en Midi-Pyrénées, le football compte 102 553 licenciés en [[2006 en sport|2006]]<ref>[http://www.fff.fr/common/ressources/217361.pdf Licenciés de football par ligue régionale en 2006 - FFF (PDF)]</ref> contre 22 114 pour le rugby à XV<ref>[http://www.ffr.fr/var/corporate/storage/original/application/dd329f318ef8627f4e5dee34fb1049f5.pdf Licenciés de rugby à XV par comité régional en 2006 - FFR (PDF)]</ref>. À la limite Est de l' ''Ovalie'', [[Sète]] marque le début d'une zone sportivement bien particulière. Sète est la capitale mondiale des joutes nautiques et une place forte du football, du volley-ball et du [[water-polo]]. Entre Sète et les contreforts des [[Cévennes]] en passant par [[Montpellier]], la [[balle au tambourin]] est un sport collectif local très prisé. Il est également pratiqué en [[Italie]]. De Sète à la [[Camargue]] en longeant la côte, ce sont les [[joute nautique (méthode languedocienne)|joutes languedociennes]] qui animent principalement les villes côtières. En remontant dans les terres, jusqu’à [[Arles]], on trouve la zone des [[course camarguaise|courses camarguaises]]. La [[pétanque]], qui est désormais pratiquée dans l'ensemble du pays, est toutefois plus importante qu'ailleurs dans un rayon de 200 km autour de [[Marseille]]. Le reste du pays connaît ses mêmes formes de découpages en s'appuyant notamment sur différentes formes de [[joutes nautiques]] ou autres sports locaux ([[Ballon au poing]] autour d'[[Amiens]], par exemple). Certaines régions bénéficient de plus de réputations, plus ou moins confirmées par les faits d'ailleurs. La [[Bretagne]] est ainsi traditionnellement décrite comme une terre de [[football]] et de [[cyclisme]] ; Le Nord souvent qualifié de « terre de football ». Grands pourvoyeurs de sportifs de haut niveau, les territoires d'outre-mer possèdent également des spécificités locales. Le [[handball]], le [[surf]], le [[squash]] et le [[football]] sont ainsi très populaires à [[la Réunion]]. Le surf est évidemment chez lui dans les îles du [[Océan Pacifique|Pacifique]] tandis que l'une des particularités du sport aux [[antilles françaises]] sont les courses nautiques en [[yole]]s. {{clr}} == Médias == [[Image:Desgrange-1892.jpg|260px|right|thumb|Henri Desgrange]] '''Presse écrite''' Le [[sport hippique]] est la première discipline à générer un intérêt médiatique dès les [[années 1820]]. Le [[Journal des Haras]] est ainsi le premier à utiliser le mot « sport » en [[France]] ([[1828]])<ref>Dauzat Albert (s.d.), ''Nouveau dictionnaire étymologique et historique'', Paris, Larousse, 1971, p.709</ref>. D'autres titres hippiques se créent : ''L'Éleveur'', ''La Vie sportive'', ''Auteuil-Lonchamps'' notamment<ref>Hubscher Ronald, ''op. cit.'', p.60</ref> Le cyclisme est doté d'une presse spécialisée dès [[1869 en sport|1869]] avec l'apparition de titres comme ''Le Vélocipède'' et ''[[Le Vélocipède illustré]]''. Le [[football]] doit attendre les [[années 1920]] pour disposer de titres exclusivement dédiés, l’hebdomadaire ''[[Football (hebdomadaire)|Football]]'' au premier chef. L'approche omnisports permet des parutions quotidiennes. ''[[Le Vélo]]'' ([[1892 en sport|1892]]-[[1904 en sport|1904]]) et ''[[L'Auto]]'' (premier numéro le [[16 octobre]] [[1900 en sport|1900]]) se disputent un temps le marché des lecteurs, mais Le Vélo abandonne dès [[1904 en sport|1904]]. ''[[L'Auto]]'' s'impose dès lors comme la référence ; ''[[L'Équipe]]'', qui prend le relais de ''L'Auto'' après la [[Seconde Guerre mondiale]], profite de la même position de monopole. Si le créneau des quotidiens est l'exclusivité de ''[[L'Équipe]]'', la presse magazine sportive française est l'une des plus complètes du monde en matière de titres. Pas ou peu de sports qui ne disposent pas d'une revue, fut-elle trimestrielle. Parmi les grands titres citons hier ''[[Miroir des Sports]]'' ou ''[[Football magazine]]'', aujourd'hui ''[[France football]]'', ''[[Midi olympique]]'', ''[[Maxi-Basket]]'' et ''[[Vélo Magazine]]'' notamment. La presse généraliste fait entrer le sport dans ses colonnes dès la fin du {{XIXe siècle}}. Le titre généraliste ''[[Paris-Soir]]'' tente même de s'attaquer au monopole de [[L'Auto]] à la fin des [[années 1930]] en publiant dans ses éditions du soir les résultats de l'étape du [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] du jour. ''L'Auto'' réplique en retardant l'heure de l'arrivée et des étapes en se dotant à partir du [[27 mars]] [[1937]] d'une rubrique concernant l'information générale intitulée « Savoir vite »<ref>coll., ''L'Équipe, 50 ans de sport'', Paris, Calmann-Lévy, 1995, chapitre « Vues sur un ancêtre : ''L'Auto'' », p.13</ref>. Le sport constitue au début du {{XXIe siècle}} un quart de la pagination d'un quotidien comme ''[[Le Parisien]]''. Parmi les meilleures plumes sportives, citons [[Henri Desgrange]], [[Pierre Chany]], [[Antoine Blondin]], [[Gabriel Hanot]] et [[Jean Eskenazi]]. '''Radio et télévision''' [[Image:Logo-ORTF.jpg|260px|right]] La radio entre sur la scène sportive dès les [[années 1920]]. [[Edmond Dehorter]], [[Georges Briquet]], [[Alex Virot]] et [[Jean Antoine]] sont les grandes voix des sports à la radio avant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>« Cahiers d'histoire de la radiodiffusion », Sport et radio, N°79, janvier-mars 2004, Paris, p.116</ref>. Virot, qui assure avec Antoine la première couverture du [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] en [[Tour de France 1930|1930]], crée également à la [[Libération (histoire)|Libération]] l'émission « sport et musique » du dimanche après-midi qui permet un suivi en direct des grandes compétitions sportives dominicales. Parmi les nombreux journalistes ayant démarré leur carrière aux côtés de Georges Briquet, citons [[Roger Couderc]], [[Robert Chapatte]] et [[Thierry Roland]]. Toutes les stations généralistes s'appuient sur un solide programme sportif. C'est toujours le cas au début du {{XXIe siècle}} avec le désormais classique « multiplex » que propose systématiquement toutes les généralistes les soirs de [[championnat de France de football]]. Ce type de programme est créé le [[1er novembre]] [[1953 en sport|1953]]<ref>« Cahiers d'histoire de la radiodiffusion », ''op.cit.'', p.90</ref> par [[Radio Luxembourg]], mais le Groupement interdit en mars [[1954 en sport|1954]] la rentransmission en direct des premières mi-temps des matches de championnat. [[France Inter]] lance le multiplex moderne en [[1975 en sport|1975]]<ref>« Cahiers d'histoire de la radiodiffusion », ''op.cit.'', p.80</ref>. À noter que les radios françaises ont un statut comparable aux journaux écrits pour accéder gratuitement au stade et transmettre des informations, au nom du principe du droit à l'information. Clubs et instances tentèrent bien, dès avant la [[Seconde Guerre mondiale]], de faire payer l'accès des commentateurs radios en plaidant que la diffusion en direct affectait les recettes au guichet, mais les radios tinrent bons, et aujourd'hui encore, elles cessent solidairement toutes retransmissions en cas de pression de ce type. Le tabou est pourtant cassé par [[RMC|RMC Infos]] en [[2001]]<ref>[http://www.ddm.gouv.fr/article.php3?id_article=215 « La retransmission radiophonique des événements sportifs », Direction du développement des médias, ministère de la Culture, 2003]</ref>. Cette dernière accepte de payer la [[FIFA]] pour obtenir un meilleur accès à l'info, mais ceci n'empêcha pas les autres stations françaises regroupées au sein d'un groupement symboliquement nommé « Sport Libre », de rentransmettre la Coupe du monde en direct. La Formule 1 et le championnat de France de football furent également l'objet de tractations impliquant RMC. Il exista aussi quelques tentatives d'accords de type régional depuis les [[années 1980]] avec certaines stations et des clubs, mais ce modèle ne s'imposa pas. Les premières retransmissions sportives de la télévision française remontent à l'arrivée du [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] [[1948 en sport|1948]] au [[Parc des Princes]]<ref>[http://www.france5.fr/echo/40_50.htm L'Écho du siècle - chronologie de la télévision française, ''France 5'']</ref>. La finale de la [[Coupe de France de football]] et les [[Jeux Olympiques]] sont diffusés pour la première fois en [[1952 en sport|1952]] ; les matchs de la [[Coupe du monde de football]] depuis [[1954]]. [[Football et télévision]] entretiennent le plus souvent des rapports houleux depuis les [[années 1950]]. La politique de l'[[ORTF]] reste longtemps celle du « dédommagement », assurant seulement la baisse de recette occasionnée par la diffusion télévisée. Le football ferme alors ses portes aux caméras. Les télévisions, pas seulement françaises d'ailleurs, acceptent progressivement de payer le prix du « spectacle sportif » depuis les [[années 1980]]. Concurrence entre les chaînes oblige, on assiste depuis lors à une surenchère pour s'assurer les retransmissions les plus porteuses en matière d'audience. [[Image:Eurosport Logo.jpg|150px|right]]Les premiers exemples de télévisions sportives en France furent [[TV Sport|Screensport]] ([[1987 en sport|1987]]) puis [[Eurosport]] ([[1989 en sport|1989]]). Ces chaînes sont omnisports. Les [[années 1990]] marquent l'apparition de trois catégories de stations sportives : informations sportives ([[L'Équipe TV]] ou [[InfoSport]] par exemple), unisport ([[TPS Foot]] ou [[Équidia]] par exemple) et chaînes de club ([[OM TV]] ou [[OL TV]] par exemple). Les meilleures audiences de la télévision concernent des programmes sportifs. Depuis 1989, et la mise en place du système [[Médiamétrie|Médiamat]], les onze programmes ayant généré les meilleures audiences furent dix matches de [[football]] et un match de [[rugby à XV]], sans compter les remises de coupes, parfois traiter par Médiamétrie comme un programme à part entière, marché publicitaire oblige<ref>[http://www.linternaute.com/sport/magazine/dossier/television/meilleures-audiences-tv-du-sport/2.shtml « Les meilleures audiences du foot international », sur ''L'internaute'' - source Médamétrie]</ref>. {| bgcolor="#f7f8ff" cellpadding="3" cellspacing="0" border="1" style="font-size: 95%; border: gray solid 1px; border-collapse: collapse;" |----- bgcolor="#CCCCCC" !Date !Match !Compétition !Audience TV |-bgcolor="#EFEFEF" |[[12 juillet]] [[1998 en sport|1998]]|| France - Brésil || finale CM football 1998 || 23 647 480 (20 577 480 sur TF1 et 3 070 000 sur Canal+) |- |[[5 juillet]] [[2006 en sport|2006]]|| France - Portugal || demi-finale CM football 2006 || 22 199 760 |-bgcolor="#EFEFEF" |[[9 juillet]] [[2006 en sport|2006]]|| France - Italie || finale CM football 2006 || 22 143 700 |- |[[2 juillet]] [[2000 en sport|2000]]|| France - Italie || finale Euro football 2000 || 21 400 000¹ |-bgcolor="#EFEFEF" |[[8 juillet]] [[1998 en sport|1998]]|| France - Croatie || demi-finale CM football 1998 || 20 597 680 (17 697 680 sur TF1 et 2 900 000 sur Canal+) |- |[[27 juin]] [[2006 en sport|2006]]|| France - Espagne || 1/8 finale CM football 2006 || 19 564 940 |-bgcolor="#EFEFEF" |[[23 juin]] [[2006 en sport|2006]]|| France - Togo || premier tour CM football 2006 || 18 331 620 |- |[[13 octobre]] [[2007 en sport|2007]]|| France - Angleterre || 1/2 finale CM Rugby à XV 2007 || 18 300 000 |-bgcolor="#EFEFEF" |[[18 juin]] [[2006 en sport|2006]]|| France - Corée du Sud || premier tour CM football 2006 || 18 051 320 |- |{{1er juillet}} [[2006 en sport|2006]]|| France - Brésil || 1/4 finale CM football 2006 || 17 939 200² |-bgcolor="#EFEFEF" |[[28 juin]] [[2000 en sport|2000]]|| France - Portugal || demi-finale Euro football 2000 || 17 691 350 |} ¹: La finale de l’Euro 2000 est créditée de 21,4 millions de téléspectateurs. Médiamétrie corrigea pourtant ce chiffre à {{formatnum:20279040}}<ref>[http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=3354 Meilleure audience de l'année 2000 sur le site ''toutelatele.com'' reprenant les données publiées à l'époque par Médiamétrie]</ref>. Les dernières données publiées par Médiamétrie reprennent pourtant l'indication de 21,4 millions. *[[:Catégorie:Média sportif français]] *[[:Catégorie:Journaliste sportif français]] {{clr}} == Équipementiers == Le livre de taille de la ville de Paris de [[1292]] recense treize paumiers, artisans spécialisés dans la confection des balles de jeu de paume, et un billardier (fabriquant de billards)<ref>Mehl Jean-Michel, ''op. cit.'', p.34</ref>. Dès le {{XIVe siècle}}, les paumiers se dotent de règlements et statuts afin de corriger des abus<ref>Mehl Jean-Michel, ''op. cit.'', p.35</ref>. Certains paumiers peu scrupuleux n’hésitaient pas à bourrer leurs éteufs de pierres provoquant des accidents, parfois mortels ; le frère de [[Montaigne]] décède ainsi<ref>[[Montaigne]], ''Essais'', livre I, chapitre XIX, 1580</ref>. Les raquettiers se dotent de statuts dès le {{XVIe siècle}}<ref>Mehl Jean-Michel, ''op. cit.'', p.38</ref>. Outre les professions liées au cheval qui furent toujours sollicitées, les fabricants de bicyclettes constituent un groupe d'équipementiers qui pèse dès les [[années 1870]]. Pour vendre des bicyclettes, ces fabricants mettent en place des équipes et des courses. Les ventes massives de deux roues enregistrées entre [[1870 en sport|1870]] et les [[années 1920]] équilibrent aisément les comptes. Après les [[Années folles]], les fabricants se contentent d'un rôle d'équipementiers et cessent de peser sur le sport cycliste comme c'était le cas jusque là. On retrouve ce même schéma pour le [[sport automobile]] et les constructeurs. [[Renault (Groupe)|Renault]], [[Citroën]] et [[Peugeot]] limitent toutefois leurs sorties sur la scène sportive au strict minimum et de petits constructeurs se mettent alors en lumière, [[Bugatti]] notamment. Dans le domaine des sports d'hiver, les retombées sont importantes pour les équipementiers, des fabricants de remonte-pentes à ceux de skis. Parmi les entreprises symbolisant ce secteur, citons les [[Skis Rossignol]]. De jeunes entreprises plutôt axées sur les nouveaux sports de glisse, d'hiver comme d'été, perpétuent cette tradition française. Les entreprises françaises détiennent quelques marchés de niche comme la société [[DimaSport]] basée en [[Seine-et-Marne]] qui fournit notamment ses tapis de saut rouge et bleu dans le monde entier depuis plus de trois décennies. De même, en matière de construction navale, les chantiers français sont réputés pour leurs voiliers de course construits en série ou à l'unité. [[René Lacoste]] fut le premier sportif à utiliser sa notoriété pour créer une marque d'équipementier. Ce furent dès [[1939 en sport|1939]] les fameuses chemisettes du « crocodile » [[Lacoste (entreprise)|Lacoste]], aujourd'hui encore incontournables. [[Raymond Kopa]] et autres [[Jean Vuarnet]] tentèrent la même approche, avec des fortunes diverses. Concurrencées par les équipementiers étrangers sur le marché des vêtements de sports au sens large, les marques françaises ont toujours peiné à s'imposer. [[Le Coq Sportif]] hier ou [[Airness]] aujourd'hui ne figurent pas dans la même catégorie que les géants du secteur. [[Airness]] affiche ainsi un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en [[2005 en sport|2005]]<ref>[http://www.lexpansion.com/art/137.0.147195.0.html Domart Quentin, « Airness, c'est gonflé ! » in ''L'Expansion'', 27 septembre 2006]</ref> contre plus de 10 milliards d'euros chacun pour [[Nike]] et [[Adidas]]<ref>[http://www.lentreprise.com/creation/50.-1.0.1532.7.0.html Thierry Del Jésus, « Airness, l'irrésistible ascension de la "panthère noire" » in ''L'Expansion'', 12 décembre 2005]</ref>. == Sport et économie<ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Chiffrescles2005-2.pdf Source : ministère de la Jeunesse et des Sports (PDF)]</ref> == Hors bénévolat, le poids économique du sport dans l'économie française est évalué à 1,77% du [[PIB]], soit 30,4 milliards d'euros en 2005<ref>Stat-Info n°07-03, novembre 2007, Insee/Ministère de la Jeunesse et des Sports</ref>. Les dépenses des ménages représentent 50% de ces montants (15,2 milliards d'euros en [[2005]]), contre 9,1 milliards d'euros pour les collectivités locales, 3 pour l'État, et 3,1 pour les entreprises. Selon la FPS (Fédération Professionnelle des entreprises du Sport & des loisirs) parmi les dépenses sportives des ménages en 2007, 9,1 milliards sont consacrés à l'équipement de la personne en vêtements (44%), chaussures (19%), matériel et accessoires (33%) et services associés (location, réparations, ...) pour 4%<ref>[http://www.filieresport.com/ FPS] (Fédération Professionnelle des entreprises du Sport & des loisirs)</ref>. Les achats de services sportifs par les ménages (services fournis par les clubs sportifs, les centres de loisirs sportifs ou encore les spectacles sportifs) totalisaient 6,4 milliards d’euros en 2005<ref>Stat-Info n°07-03, novembre 2007, Insee/Ministère de la Jeunesse et des Sports</ref>. Le [[ministère de la Jeunesse et des Sports]] estime à {{formatnum:100000}} (58% d'hommes pour 42% de femmes) le nombre de salariés travaillant pour le secteur sportif en France pour quelque {{formatnum:20000}} employeurs. Le [[Fonds national pour le développement du sport]], remplacé en [[2006]] par le [[Centre national pour le développement du sport]]<ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/sports_1/organisation-du-sport-france_8/cnds-fnds_223/cnds-fnds_1041.html Présentation du Centre national pour le développement du sport sur le site du ministère de la jeunesse et des sports]</ref>, disposait de 270 millions de revenus en [[2003]], 239,5 en provenance de [[la Française des jeux]]<ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/sports_1/organisation-du-sport-france_8/cnds-fnds_223/cnds-fnds_1041.html Présentation du Fonds national pour le développement du sport sur le site du ministère de la jeunesse et des sports]</ref>. Les flux financiers générés par le football sont également taxés pour financer le CNDS à hauteur de 40 millions d'euros par an en [[2006]]<ref>[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/sports_1/organisation-du-sport-france_8/cnds-fnds_223/cnds-fnds_1041.html Présentation du Centre national pour le développement du sport sur le site du ministère de la jeunesse et des sports]</ref>. Les [[Pari sportif|paris sportifs]] firent longtemps débats en France en dehors des traditionnels paris sur les [[sport hippique|courses hippiques]]. Les [[Jeu de pronostics en France|concours de pronostics]] sont finalement autorisés en France en avril [[1985]]. Ils sont exclusivement organisés par [[la Française des jeux]]. La montée en puissance via [[internet]] de sociétés étrangères spécialisées dans les paris sportifs entraîne une réaction française à l'automne [[2006]] avec, notamment, l'interdiction de faire de la publicité sur le territoire français<ref>[http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20061002.FIG000000369_paris_en_ligne_la_tension_monte_autour_des_clubs.html ''Le Figaro'', « paris en ligne, la tension monte autour des clubs », 2 octobre 2006]</ref>. Des clubs comme l'[[AS Monaco]] et le [[Toulouse FC]] qui arborent sur leurs maillots les noms de ces sociétés sont contraints de changer de sponsors. Longtemps hostiles à la cotation en bourse des clubs sportifs, les autorités françaises autorisent finalement l'[[Olympique lyonnais]] à entrer en bourse en [[2007]]. L'introduction en bourse de l'OL a lieu le [[26 janvier]] [[2007]]<ref>[http://www.lesechos.fr/info/sport/300141436.htm Articles sur l'introduction de l'Olympique lyonnais en bourse]</ref>. La vente des droits de nommage de stades, déjà largement en usage aux [[États-Unis]], en [[Angleterre]] et en [[Allemagne]], apparaît en France en [[2007 en sport|2007]] avec l'annonce de la mise en chantier d'un nouveau stade au [[Le Mans|Mans]] : le [[MMArena]], du nom de la compagnie d'assurances basée au Mans, [[Mutuelles du Mans|MMA]]<ref>[http://www.lequipe.fr/Football/20071126_184125Dev.html « Le Mans - Le stade s'appelera MMArena », sur le site de] ''[[L'Équipe]]''</ref>. == Sport et culture == {| class="toccolours" style="float: right; margin-left: 1em; margin-right: 1em; font-size: 85%; background:#c6dbf7; color:black; width:23em; max-width: 25%;" cellspacing="5" | style="text-align: left;" | « L'intellectuel dit : Développez donc les cerveaux et non les muscles. Et moi je dis et M. le docteur Tissié m'approuvera, je crois : Pour développer le cerveau, il faut fortifier le muscle. Quand nous aurons battu les intellectuels - l'heure approche, car le muscle triomphe - nous verrons disparaître des boulevards ces romans dont on s'empoisonne. Quelle belle victoire! Oui, ne serait-ce pas une grande victoire que de pouvoir réduire ainsi les intellectuels qui croient tenir le sommet de la pyramide humaine! Nous y arriverons, je l'espère bien. » |- | style="text-align: left;" | extrait du discours de l'[[Henri Didon|Abbé Didon]] au [[Congrès olympique]] de [[1897 en sport|1897]]<ref>''Influence morale des sports athlétiques, discours prononcé au congrès olympique du Havre, le 29 juillet 1897'' (1897) [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73110q.pdf Texte en ligne sur ''gallica.bnf.fr'', p.20]</ref> |} Comme déjà signalé, il existe un [[hiatus]] entre de nombreux intellectuels français et le sport. [[Alfred Wahl]], historien français pionnier dans l'étude historique du [[football]], indique ainsi : « Au début, mon intérêt historique suscitait des sourires mesquins. Les éditeurs étaient sceptiques, ils me disaient : « ceux qui lisent ne s'intéressent pas au foot, et vice versa » »<ref>''[[France Football]]'' N°3072 bis du 25 février 2005, p.34, « Wahl, le défricheur d'histoire » par Arnaud Ramsay</ref>. Cette situation n'empêche toutefois pas sport et culture d'interagir en France. Le [[musée national du Sport]] du [[parc des Princes]] et le musée du tennis du [[stade Roland-Garros]] sont les deux principaux musées français dédiés au sport. Il existe toutefois un grand nombre de musées traitant du sport répartis sur l'ensemble du territoire. Citons le musée du vélo de [[Cormatin]], le musée du rugby de l'aire d'autoroute du Port Lauragais, et le musée Paul-Valéry de [[Sète]] qui propose notamment un espace consacré aux [[joute nautique (méthode languedocienne)|joutes nautiques]]. Le cas du [[musée national du Sport]] est éclairant sur le traitement du phénomène sportif dans l'Hexagone. Créé en [[1922]] pour ouvrir à l'occasion des [[Jeux Olympiques d'été de 1924|jeux Olympiques de 1924]], ce musée ouvre au public en [[1988]] pour fermer en [[1998]]. Les riches collections du musée sont toujours au Parc des Princes dans l'attente d'un hypothétique nouveau lieu d'exposition. En [[littérature]]<ref>Sur la question du sport et de la littérature, on approndira avec H. Le Targat et J.C. Lyleire, ''Anthologie de la littérature sportive'', Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1988 et la revue littéraire « Europe » qui consacra son numéro de juin-juillet 1996 au thème ''Sport & littérature''</ref>, outre le ''[[Gargantua]]'' de [[Rabelais]] déjà évoqué, le sport inspira nombre d'auteurs d'[[Albert Camus]], ancien gardien de but de football, à [[Daniel Picouly]] (''Le 13{{e}} but'' en [[1998]]) en passant par [[Maurice Genevoix]] (''Vaincre à Olympie'' en [[1924]]), [[Jean Prévost]] (''Plaisirs des sports'' en [[1925]])et [[Émile Danoën]] (''Lignes blanches'' en [[1947]]) notamment. Le concept anglo-saxon d'« écrivain sportif » n'est pas très développé en France, mais parmi ceux qui excellent dans cette discipline, citons encore [[Antoine Blondin]], dont les chroniques qu'il tenait dans le quotidien sportif ''[[L'Équipe]]'' sont des modèles du genre. Plus récemment, [[Thomas Ravier]] publie en [[2006]] chez [[Gallimard]] un ouvrage intitulé ''Le scandale McEnroe'' où il étudie la gestuelle et l’attitude du champion américain de tennis à la manière d’un critique littéraire décryptant le style d’un auteur classique. Les sculpteurs signèrent quelques œuvres liées au sport tel [[Auguste Rodin]] (''L'Athlète américain''), [[Antoine Bourdelle]] (''Héraklès archer'') ou [[Aristide Maillol]] (''Cycliste au repos''). Le sport inspira quelques pièces de [[théâtre]] tels ''[[L'Amour foot]]'' de [[Robert Lamoureux]], créé en septembre [[1992]] ou ''Le Mental de l'équipe'' ([[2007]]) d'[[Emmanuel Bourdieu]] et Frédéric Bélier-Garcia. Dans ''Les Athlètes dans leur tête'' ([[2003]]), [[André Dussollier]] explore, sur un ton humoristique, ce que pensent les sportifs au moment de leurs compétitions. Parmi les films de cinéma consacré au sport, mentionnons ''[[Les Rois du sport]]'' ([[Pierre Colombier]], [[1937]]), ''[[Coup de tête (film, 1979)|Coup de tête]]'' ([[Jean-Jacques Annaud]], [[1978]]), ''[[À mort l'arbitre]]'' ([[Jean-Pierre Mocky]], [[1983]]) et le récent ''[[Le Vélo de Ghislain Lambert]]'' ([[Philippe Harel]], [[2001]]). Voir la [[:Catégorie:Film français de sport]]. La musique compte de très nombreux liens avec le sport des ''P’tit gars du Tour'' de Fredi Gardoni et Jean Cyrano en [[1932]] à [[Mickey 3D]] et son titre ''[[Johnny Rep]]'' en [[2004]]. [[Yvette Horner]] fut l'emblème musical du Tour de France des [[années 1940]] aux [[années 1970]]. Des chants comme « Qui c'est les plus forts? Évidemment c'est les Verts », sont des classiques. Depuis la fin des [[années 1990]], clubs et équipes nationales adoptent parfois des chansons n'ayant pas de lien avec la pratique sportive. L'exemple le plus marquant fut le titre « I Will Survive » repris par le [[Stade français CASG Paris|Stade français Paris]] puis l'[[équipe de France de football]]. {{clr}} == Drames du sport français == Le décès du roi de France [[Henri II de France|Henri II]] le [[30 juin]] [[1559]] lors d'une [[joute équestre]] marqua la fin des sports de chevalerie<ref>Jusserand, ''op. cit.'' p.152-154</ref>. Les accidents avaient déjà été nombreux depuis au moins sept siècles dans ces disciplines, mais la mort du roi frappa évidemment plus durablement les esprits. Le décès d'un autre roi de France est lié à la pratique sportive. Le [[5 juin]] [[1316]], [[Louis X de France|Louis X]] meurt après une partie de [[jeu de paume]] : il avait pris froid après un match<ref>Mehl Jean-Michel, ''op. cit.'' p.34</ref>. [[Image:Provence ventoux simpson1.JPG|thumb|250px|right|Mémorial Tom Simpson ([[mont Ventoux]])]] Les drames modernes sont principalement de deux types : accidents mortels et défaites retentissantes. Le match de football [[Match de football France - RFA (1982)|France-Allemagne]] lors de la demi-finale de la [[coupe du monde de football 1982]] à [[Séville]] fut un authentique drame du sport français. Comme l'indiqua très justement [[Alain Finkielkraut]], la France entière était prête pour la mobilisation générale contre l'Allemagne au lendemain de cette partie<ref>Propos tenus lors de l'émission de télévision « Esprits Libre » sur France 2 le 29 septembre 2006</ref>. Dans le domaine des accidents mortels, outre ceux touchant les sportifs (décès de l'Anglais [[Tom Simpson]] sur la route du [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] le [[13 juillet]] [[1967 en sport|1967]]<ref>[http://www.lequipe.fr/Cyclisme/ventoux_1967.html Dossier de ''lequipe.fr'' sur ce drame]</ref>, ou le crash aérien du [[Paris]]-[[New York]] qui coûta la vie à [[Marcel Cerdan]] le [[28 octobre]] [[1949 en sport|1949]]<ref>[http://www.marcelcerdan.com/Biovie14.aspx Site officiel Marcel Cerdan - « Sa tragique disparition »]</ref>, par exemple) deux drames touchant les spectateurs eurent un impact tout particulier : l'édition [[1955 en sport|1955]] des [[24 heures du Mans]] est endeuillée par un grave accident causant 92 morts<ref>[http://www.24lemans.net/Drame-1955-aux-24-heures-du-mans-5.html Dossier sur ''24lemans.net'' sur le drame de 1955]</ref> ; le [[5 mai]] [[1992 en sport|1992]], une tribune du [[Stade Armand Cesari|stade Furiani]] s'effondre faisant 18 morts et plus de 2 200 blessés<ref>[http://www.forzabastia.com/Drame_Furiani/index2.html Site ''forzabastia.com'' entièrement dédié au Drame de Furiani]</ref>. {{clr}} == Scandales du sport français == La disqualification à vie le [[4 mars]] [[1932]] de l'athlète [[Jules Ladoumègue]] pour faits de professionnalisme fut le plus important scandale du sport français de la première moitié du {{s-|XX|e}}. « Julot », qui tenait alors tous les records du monde entre 1 et 2km, était privé de Jeux Olympiques, programmés quelques mois plus tard. Les faits reprochés étaient si bénins, que la décision fut perçue comme scandaleuse par le public français. 400&thinsp;000 Parisiens assistèrent à sa remontée triomphale des [[Champs-Élysées]] le [[10 novembre]] [[1935]] <ref>[http://www.volodalen.com/32historique/ladoumegue.htm Récit de ce scandale sur ''volodalen.com'']</ref>. Suite à cette radiation, l'athlétisme est boudé par le public français qui scande longtemps le nom de Ladoumège à chaque départ de course<ref>Gaston Meyer, in ''Histoire des jeux Olympiques'' de Daniel Costelle (s.d.), Paris, Larousse, 1980, p.63 : « La disqualification de Ladoumège a tué l'athlétisme français. (…) les stades se sont vidés. (…) On scandait ''Ladoumège, Ladoumège'', à chaque départ de course. Evidemment, c'était très grave pour l'athlétisme français. Cela l'a tué pour dix ans. »</ref>. [[Image:Tour de Doping.jpg|250px|right|thumb|Spectateurs du Tour dénonçant le dopage]] Après la [[Seconde Guerre mondiale]] qui généra quelques fameux scandales sportifs comme l'interdiction du [[rugby à XIII]] dès [[1940]] et l'abolition du professionnalisme dans tous les sports en [[1943]]<ref>coll., ''Le Sport et les Français pendant l'occupation'', tome 1, Paris, L'Harmattan, 2002, p.235</ref>, les principaux scandales touchent ensuite essentiellement au dopage et aux malversations financières. Ces dernières peuvent être de types très variées. Double billetterie, détournement de fonds, corruption et fraude fiscale, principalement. Parmi les affaires les plus médiatisées, citons les affaires [[Claude Bez]] ([[Girondins de Bordeaux]]) et [[Roger Rocher]] ([[AS Saint-Étienne]]), et l'[[affaire OM-VA]]. Les trois présidents impliqués furent incarcérés. Les plus importantes affaires de dopage sont liées au [[cyclisme]], et au [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] en particulier. L'[[affaire Festina]], qui fit en partie la lumière sur l'implication directe du staff technique et médical dans les programmes de dopage, marqua ainsi l'édition du [[Tour de France 1998|Tour 1998]]. Le cyclisme est loin d'être le seul sport concerné par le problème du dopage, mais un cas de ''doping'' sur le Tour de France produira toujours plus de réactions en France qu'un cas similaire sur n'importe quelle autre compétition sportive. C'est surtout vrai depuis le décès de l'Anglais [[Tom Simpson]] sur les pentes du [[mont Ventoux]] en [[1967]]. == Symboles du sport français == [[Image:Logo XV de france.JPG|250px|thumb| Coq sur le maillot bleu du XV de France]]La couleur [[bleu]]e et le [[coq]] sont les deux principaux symboles du sport français. Le coq fait son apparition sur un maillot national en [[1909]]<ref>[http://crdp.ac-bordeaux.fr/rugby/arts/5-01-02.pdf Camuset Roland, ''Histoire du Coq Sportif'', 1989, repris dans « Le coq dans le sport », CRDP Aquitaine, (PDF)]</ref>. C'est le [[Comité français interfédéral]], représentant de la France à la [[FIFA]] depuis [[1908 en sport|1908]] qui initie cette innovation. Avant cette date, le symbole principal était plutôt constitué d'anneaux (généralement trois, bleu, blanc et rouge) entrelacés. La délégation olympique française adopte le coq comme emblème en [[1920]]<ref>[http://crdp.ac-bordeaux.fr/rugby/arts/5-01-02.pdf Camuset Roland, op. cit. (PDF)]</ref>. Les conditions du choix de la couleur bleue, en référence à la première des trois couleurs nationales, restent nébuleuses. Le [[sport automobile]] apparaît comme l'initiateur de ce choix en attribuant la couleur bleue, dit bleu de France, aux voitures françaises participant à la [[Coupe automobile Gordon Bennett]] à partir de [[1900 en sport|1900]]. Cette tradition sera respectée dans le sport automobile jusqu'à l'abandon de l'écurie de [[Formule 1]] [[Ligier]]. Les couleurs de l'actuelle écurie de Formule 1 [[Renault F1 Team]] sont celles des sponsors. Le bleu est adopté par les autres sports avant [[1914 en sport|1914]]. == Palmarès international == [[Image:France 98 CM.jpg|right]]La liste suivante propose les principaux titres internationaux remportés par des équipes nationales, clubs ou sportifs français. ;Jeux olympiques<ref>Données officielles du CIO. Le CNOSF annonce 210 or, 220 argent et 244 bronze.</ref> *[[Image:Med 1.png|Or]] 209 médailles d'or olympiques *[[Image:Med 2.png|Argent]] 220 médailles d'argent olympiques *[[Image:Med 3.png|Bronze]] 250 médailles de bronze olympiques {{détail|France aux jeux Olympiques|Champions olympiques français}} ;Football *'''1''' [[Coupe du monde de football]] <small>([[Équipe de France de football]] [[1998 en sport|1998]])</small> *'''2''' [[Championnat d'Europe de football]] <small>([[Équipe de France de football]] [[1984 en sport|1984]] et [[2000 en sport|2000]])</small> *'''1''' [[Ligue des Champions de l'UEFA]] <small>([[Olympique de Marseille|OM]] [[1993 en sport|1993]])</small> *'''1''' [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football]] <small>([[Paris Saint-Germain Football Club|PSG]] [[1996 en sport|1996]])</small> ;Rugby à XV *'''24''' [[Tournoi des six nations]] dont '''8''' [[Grand Chelem de rugby à XV|grand chelems]] <small>([[Équipe de France de rugby à XV]] [[Grand Chelem en rugby de la France en 1968|1968]], [[Grand Chelem en rugby de la France en 1977|1977]], [[Grand Chelem en rugby de la France en 1981|1981]], [[Grand Chelem en rugby de la France en 1987|1987]], [[Grand Chelem en rugby de la France en 1997|1997]], [[Grand Chelem en rugby de la France en 1998|1998]], [[Grand Chelem en rugby de la France en 2002|2002]] et [[Grand Chelem en rugby de la France en 2004|2004]])</small> *'''4''' [[Coupe d'Europe de rugby à XV]] <small>([[Stade toulousain|Toulouse]] [[1996 en sport|1996]], [[2003 en sport|2003]] et [[2005 en sport|2005]] et [[Club athlétique Brive Corrèze Limousin|CA Brive]] [[1997 en sport|1997]])</small> *'''5''' [[Challenge européen de rugby à XV]] <small>([[Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby|Bourgoin]] [[1997 en sport|1997]], [[Union sportive Colomiers rugby|US Colomiers]] [[1998 en sport|1998]], [[Association sportive montferrandaise Clermont Auvergne|AS Montferrand]] [[1999 en sport|1999]], [[Section paloise|Pau]] [[2000 en sport|2000]] et [[Association sportive montferrandaise Clermont Auvergne|AS Montferrand]] [[2007 en sport|2007]] )</small> *'''3''' [[Bouclier européen]] <small>([[Castres olympique|Castres]] [[2003 en sport|2003]], [[Montpellier Hérault rugby club|Montpellier RC]] [[2004 en sport|2004]] et [[Football club Auch Gers|Auch]] [[2005 en sport|2005]])</small> ;Rugby à XIII *'''7''' [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII]] <small>([[Équipe de France de rugby à XIII]] [[1939 en sport|1939]], [[1949 en sport|1949]], [[1951 en sport|1951]], [[1952 en sport|1952]], [[1977 en sport|1977]], [[1981 en sport|1981]] et [[2005 en sport|2005]])</small> ;Basket-ball *'''1''' [[Euroligue de basket-ball]] <small>([[Cercle Saint-Pierre de Limoges|CSP Limoges]] [[1993 en sport|1993]])</small> *'''5''' [[Coupe Korać de basket-ball]] <small>([[Cercle Saint-Pierre de Limoges|CSP Limoges]] [[1982 en sport|1982]], [[1983 en sport|1983]] et [[2000 en sport|2000]], [[Élan Béarnais Pau-Orthez]] [[1984 en sport|1984]] et [[Stade Lorrain Université Club Nancy Basket|SLUC Nancy]] [[2002 en sport|2002]])</small> *'''1''' [[Coupe Saporta de basket-ball|Coupe des coupes de basket-ball]] <small>([[Cercle Saint-Pierre de Limoges|CSP Limoges]] [[1988 en sport|1988]])</small> *'''5''' [[Euroligue féminine de basket-ball]] <small>([[CJM Bourges Basket|CJM Bourges]] [[1997 en sport|1997]], [[1998 en sport|1998]] et [[2001 en sport|2001]] et [[Union Sportive Valenciennes Olympic|USVO]] [[2002 en sport|2002]] et [[2005 en sport|2005]])</small> *'''2''' [[Coupe Ronchetti de basket-ball]] <small>([[CJM Bourges Basket|CJM Bourges]] [[1995 en sport|1995]] et [[Tarbes Gespe Bigorre|Tarbes GB]] [[1996 en sport|1996]])</small> *'''1''' [[Eurocoupe féminine de basket-ball]] <small>([[Pays d'Aix Basket 13|Pays d'Aix]] [[2003 en sport|2003]])</small> ;Handball *'''2''' [[Championnat du monde de handball masculin]] <small>([[Équipe de France de handball]] [[1995 en sport|1995]] et [[2001 en sport|2001]])</small> *'''1''' [[Championnat d'Europe de handball|Championnat d'Europe de handball masculin]] <small>([[Équipe de France de handball]] [[2006 en sport|2006]])</small> *'''1''' [[Ligue des champions de handball masculin]] <small>([[Montpellier Handball|Montpellier HB]] [[2003 en sport|2003]])</small> *'''1''' [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de handball]] <small>([[OM Vitrolles]] [[1993 en sport|1993]])</small> *'''1''' [[Championnat du monde de handball féminin]] <small>([[Équipe de France de handball féminin]] [[2003 en sport|2003]])</small> *'''1''' [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de handball féminin]] <small>([[ES Besançon]] [[2003 en sport|2003]])</small> ;Volley-ball *'''2''' [[Ligue des Champions de volley-ball masculin]] <small>([[Paris Volley]] [[2001 en sport|2001]] et [[Tours Volley-Ball]] [[2005 en sport|2005]])</small> *'''2''' [[Top Teams Cup masculine]] <small>([[AS Cannes Volley-Ball|AS Cannes]] [[1999]] et [[Paris Volley]] [[2000 en sport|2000]])</small> *'''1''' [[Coupe de la CEV masculine]] <small>([[AS Cannes Volley-Ball|AS Cannes]] [[1981 en sport|1981]])</small> *'''2''' [[Ligue des Champions de volley-ball féminin]] <small>([[RC Cannes]] [[2002 en sport|2002]] et [[2003 en sport|2003]])</small> *'''1''' [[Top Teams Cup féminine]] <small>([[RC Villebon 91|RC Villebon]] [[2003 en sport|2003]])</small> ;Motocyclisme *'''1''' [[Motocross des nations]] <small>([[2001 en sport|2001]])</small> *'''13''' [[Championnats du monde de motocross]] <small>(le premier en [[1986 en sport|1986]], le dernier en [[2006 en sport|2006]])</small> *'''4''' [[Championnats du monde de vitesse]] <small>([[Jean-Louis Tournadre]] [[1982 en sport|1982]], [[Christian Sarron]] [[1984 en sport|1984]] et [[Olivier Jacque]] [[2000 en sport|2000]] en 250 cm{{3}} et [[Arnaud Vincent]] [[2002 en sport|2002]] en 125 cm{{3}})</small> ;Sport automobile *'''4''' titres de champion du monde des pilotes de [[Formule 1]] <small>([[Alain Prost]] [[1985 en sport|1985]], [[1986 en sport|1986]], [[1989 en sport|1989]] et [[1993 en sport|1993]])</small> *'''5''' titres de champion du monde des pilotes de [[Rallye automobile|rallye]] <small>([[Didier Auriol]] [[1994 en sport|1994]] et [[Sébastien Loeb]] [[2004 en sport|2004]], [[2005 en sport|2005]], [[2006 en sport|2006]] et [[2007 en sport|2007]])</small> *'''13''' victoires de voitures françaises aux [[24 heures du Mans]] <small>([[1925 en sport|1925]], [[1926 en sport|1926]], [[1937 en sport|1937]], [[1938 en sport|1938]], [[1939]], [[1950 en sport|1950]], [[1972 en sport|1972]], [[1973 en sport|1973]], [[1974 en sport|1974]], [[1978 en sport|1978]], [[1980 en sport|1980]], [[1992 en sport|1992]] et [[1993 en sport|1993]])</small> ;Cyclisme *'''36''' [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] <small>(le premier en [[1903 en sport|1903]], le dernier en [[1985 en sport|1985]])</small> *'''6''' [[Tour d'Italie]] <small>(le premier en [[1960 en sport|1960]], le dernier en [[1989]])</small> *'''8''' [[Tour d'Espagne]] <small>(le premier en [[1955 en sport|1955]], le dernier en [[1995 en sport|1995]])</small> *'''31''' [[Paris-Roubaix]] <small>(le premier en [[1897 en sport|1897]], le dernier en [[1997 en sport|1997]])</small> *'''8''' [[Championnats du monde de cyclisme sur route]] <small>([[Georges Speicher]] [[1933 en sport|1933]], [[Antonin Magne]] [[1936 en sport|1936]], [[Louison Bobet]] [[1954 en sport|1954]], [[André Darrigade]] [[1959 en sport|1959]], [[Jean Stablinski]] [[1962 en sport|1962]], [[Bernard Hinault]] [[1980 en sport|1980]], [[Luc Leblanc]] [[1994 en sport|1994]] et [[Laurent Brochard]] [[1997 en sport|1997]])</small> ;Tennis *'''9''' [[Coupe Davis]] <small>([[Équipe de France de Coupe Davis]] [[1927 en sport|1927]], [[1928 en sport|1928]], [[1929 en sport|1929]], [[1930 en sport|1930]], [[1931 en sport|1931]], [[1932 en sport|1932]], [[1991 en sport|1991]], [[1996 en sport|1996]] et [[2001 en sport|2001]])</small> *'''2''' [[Fed Cup]] <small>([[1997 en sport|1997]] et [[2003 en sport|2003]])</small> ;Golf *'''1''' [[British Open de golf]] <small>([[Arnaud Massy]] [[1907 en sport|1907]])</small> ;Sports nautiques *'''9''' [[Transat anglaise]] <small>(la première en [[1964 en sport|1964]], la dernière en [[2004 en sport|2004]])</small> ;Ski *'''3''' [[Coupe du monde de ski alpin|Coupe du monde masculine de ski alpin]] <small>([[Jean-Claude Killy]] [[1967 en sport|1967]] et [[1968 en sport|1968]] et [[Luc Alphand]] [[1997 en sport|1997]])</small> *'''1''' [[Coupe du monde de ski alpin|Coupe du monde féminine de ski alpin]] <small>([[Michèle Jacot]] [[1970 en sport|1970]])</small> *'''5''' [[Coupe du monde de biathlon|Coupe du monde masculine de biathlon]] <small>([[Patrice Bailly-Salins]] [[1994 en sport|1994]] et [[Raphaël Poirée]] [[2000 en sport|2000]], [[2001 en sport|2001]], [[2002 en sport|2002]] et [[2004 en sport|2004]])</small> *'''3''' [[Coupe du monde de biathlon|Coupe du monde féminine de biathlon]] <small>([[Anne Briand]] [[1995 en sport|1995]], [[Emmanuelle Claret]] [[1996 en sport|1996]] et [[Sandrine Bailly]] [[2005 en sport|2005]])</small> ;Sports équestres *'''1''' [[Coupe du monde de saut d'obstacles]] <small>([[Bruno Broucqsault]] [[2004 en sport|2004]])</small> ;Athlétisme *'''3''' [[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme]] (hommes) <small>([[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 2003|2003]], [[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 2006|2006]], [[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 2007|2007]])</small> == Sport loisirs == [[Image:Baby foot artlibre jnl.jpg|thumb|right]] *[[Baby-foot]] *[[Randonnée en France]] == Articles liés == *[[Challenge de la ville la plus sportive de France]] *[[Sport à Paris]] *[[Débuts du football français]] *[[:Catégorie:Sport par région française]] *[[:Catégorie:Sport par ville française]] == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Liens externes == *[http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/ Ministère de la Jeunesse et des Sports] *[http://www.franceolympique.com/ Comité national olympique et sportif français] *[http://www.lequipe.fr/ ''L'Équipe''] *[http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/textes/olympisme.pdf La France et l'olympisme (PDF)] == Bibliographie == *[[Jean-Michel Mehl]], ''Les Jeux au royaume de France du {{sp-|XIII|e|au|XVI|e}}'', version abrégée d'une thèse d'État d'histoire soutenue en octobre 1988, Paris, Fayard, 1990 *Jean-Jules Jusserand, ''Les Sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France'', Paris, 1901 (réed. Paris-Genève, Champion - Slatkine, 1986). *Arvin-Bérod Alain, ''Les Enfants d'Olympie (1796-1896)'', Paris, CERF, 1996 *s.d. [[Thierry Terret]], ''Histoire des sports'', Paris, L'Harmattan, 1996 *coll., ''Jeux et sports dans l'histoire (tome 1 : associations et politiques)'', Paris, CTHS, 1992 *coll., ''Jeux et sports dans l'histoire (tome 2 : pratiques sportives)'', Paris, CTHS, 1992 *Ronald Hubscher, ''L'histoire en mouvements, le sport dans la société française (XIXe-{{s-|XX|e}})'', Paris, Armand Colin, 1992 *s.d. [[Pierre Arnaud]] et Jean Camy, ''La Naissance du mouvement sportif associatif en France'', Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1986 *s.d. Philippe Tétart, ''Histoire du sport en France'', Paris, Vuibert, 2007 *coll., ''Le Sport en France. une Approche Politique, Economique et Sociale'', Paris, La documentation française, 2008 *coll., ''Naissance du sport moderne'', Lyon, La Manufacture, 1987 *[[Pierre Arnaud]], ''Le Militaire, l’écolier, le gymnaste. Naissance de l’éducation physique en France (1869-1889)'', Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1991 *Patrick Seners, ''L'EPS : son histoire, sa genèse'', Paris, Vigot, 2004 *Revue ''Contre pied'', [http://www.contrepied.net/index.php EPS et Société, Centre national d'information et d'études], depuis mai 1997 ---- {{Sport en France}} {{Sport par ville française}} {{Sport européen}} {{Portail|sport|France}} [[Catégorie:Sport en France|*A]] [[en:Sport in France]]