Tamias sibiricus 350011 30680706 2008-06-15T21:28:57Z Dhatier 269771 ortho {{Taxobox animal | Tamia de Sibérie | Streifenhoernchen.jpg| ''Tamias sibiricus''}} {{Taxobox phylum | Chordata }} {{Taxobox sous-embranchement | Vertebrata }} {{Taxobox classe | Mammalia }} {{Taxobox sous-classe | Theria }} {{Taxobox infra-classe | Eutheria }} {{Taxobox ordre | Rodentia }} {{Taxobox sous-ordre | Sciuromorpha }} {{Taxobox famille | Sciuridae}} {{Taxobox sous-famille | Sciurinae}} {{Taxobox genre | Tamias}} {{Taxobox binomial animal | ''Tamias sibiricus'' | [[Erich Laxmann|Laxmann]], [[1769]]}} {{Taxobox IUCN | LC }} {{Taxobox fin}} Le '''Tamia de Sibérie''' ('''''Tamias sibiricus''''') est aussi nommé, entre autre, '''Écureuil de Corée'''. C'est une [[espèce]] d'[[écureuil]], de la {{b famille}} des [[Sciuridae]], originaire d’[[Asie]] et la seule de son genre dans l'[[Ancien monde]]. Ce petit [[Rodentia|rongeur]] terrestre qui ne dédaigne pas grimper dans les arbres, a été vendu dans les animaleries européennes dès les [[années 1960]]. Relâché dans la nature, il y constitue des populations pérennes hors de son habitat d'origine. C'est une espèce assez prisée comme [[Nouveaux animaux de compagnie|animal de compagnie]], même si elle est recommandée plutôt à des amateurs adultes et avertis, car le Tamia de Sibérie reste un petit animal vif, pas toujours facile à apprivoiser, de même que le [[Tamia rayé]] avec lequel on le confond souvent sous l'appellation commerciale d'[[écureuil de Corée]]. == Description de l'espèce == ==== Le reconnaitre parmi d'autres tamias très proches d'aspect ==== <gallery> Image:Chipmunk bread.jpg|'''Tamia de Sibérie''' (''Tamias sibiricus'') vu du dessus, en train de manger du pain. Image:Tamias minimus.jpg|[[Tamia mineur]] (''Tamias minimus''), a 5 rayures sombres comparables sur le dos mais il est beaucoup plus petit que le Tamia de Sibérie. Image:Chipmunk Eastern1.jpg|[[Tamia rayé]] (''Tamias striatus''), vu du dessus, on peut distinguer les rayures dorsales, dont celles du centre sont grises et plus larges, chez cette espèce très proche mais plus grande que le Tamia de Sibérie. </gallery>{{message galerie}} === Morphologie === [[Image:Tamias Sibiricus-Close.JPG|thumb|Tamia de Sibérie vu de face.]] [[Image:Tamias Sibiricus-legs.JPG|thumb|Gros plans sur les pattes d'un Tamia de Sibérie. On peut voir les 4 doigts à l'avant, 5 à l'arrière et les griffes pointues.]] Ce petit écureuil au corps élancé se distingue de loin par son dos arqué, marqué de cinq raies noires ou marron foncé, de même largeur, dans un pelage brun crème tirant vers le roux et mêlé de gris<ref name=chapuis>Chapuis, J.-L. 2005. [http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ISBServlet?action=Espece&typeAction=10&pageReturn=ficheEspeceFiche.jsp&numero_taxon=61204 Le Tamia de Sibérie (Tamias sibiricus)]. In Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2004 . Inventaire national du Patrimoine naturel, site Web. http://inpn.mnhn.fr (Extrait de : Chapuis, J.-L. 2005. Répartition en France d'un animal de compagnie naturalisé, le Tamia de Sibérie (Tamias sibiricus). Revue d’Ecologie (Terre et Vie), 60 : 239-253).</ref>. Le corps d'un adulte mesure de 13 à {{unité|15|cm}} sans la queue pour un poids de 80 à {{unité|125|g}}. La [[queue]] en panache touffu, très mobile, à une teinte dominante grise avec deux raies noires latérales de chaque côté et une centrale. Elle mesure de 10 à {{unité|11|cm}} et lui sert de balancier. Les rayures se prolongent également sur les côtés de la tête, deux foncées de chaque côté, réservant deux lignes plus claires autour des [[oeil|yeux]] qui sont ronds, noirs et proéminents. Les [[oreille]]s sont petites, mobiles et arrondies, elles sont placées latéralement, en arrière d'un [[crâne]] plat sur le dessus. Le museau est allongé et pointu, avec de fines [[vibrisse]]s. Le ventre est plus clair, d'un blanc crème<ref name=chapuis/>. La formule dentaire est celle de tous les membres la famille des [[Sciuridae]]<ref name=louarn/>. Les membres antérieurs [[préhension|préhensiles]], qui servent à saisir les aliments mais aussi à creuser ou à grimper, sont plus courts que les membres postérieurs qui servent à bondir avec agilité. Couverts de poils courts gris beige, ils ont 4 doigts à l'avant et 5 à l'arrière, tous terminés par des griffes acérées<ref name=chapuis/>. Comme le Tamia rayé, le Tamia de Sibérie possède de grandes [[abajoue]]s qui lui permettent de transporter de la nourriture. Ces sortes de poches peuvent atteindre le volume de son corps quand elles sont pleines<ref name=louarn/>. Ce tamia ne présente pas de [[dimorphisme sexuel]] et seul un examen attentif des parties génitales permet de distinguer les sexes<ref name=chapuis/>. === Reproduction === Dans leur habitat naturel la période de reproduction a lieu au printemps et dure d'avril à juin en [[Sibérie]]. Plus généralement les femelles ont une ou deux portés par an, selon le climat local et la durée d'hibernation<ref name=louarn/>. La durée de gestation est de 35 à 42 jours, selon les auteurs. Les portées sont en moyenne de 4 à 6 petits<ref name=louarn/>. Elles peuvent en fait compter de 1 à 8 petits, sachant qu'une femelle qui en est à sa première portée, ou bien qui a déjà eu une portée dans l'année, aura moins de petits à la fois. La quantité de nourriture disponible intervient également sur la reproduction des tamias l'année suivante<ref name=chapuis/>. Les jeunes pèsent {{unité|3|g}} à la naissance. La femelle possède 4 paires de mamelles pour [[allaitement|allaiter]] ses petits qui seront [[Sevrage (alimentation)|sevrés]] au bout de 30 jours<ref name=louarn/>. Nus et aveugles à la naissance, les jeunes demeurent 6 à 8 semaines dans leur terrier. La maturité sexuelle des mâles et femelles intervient entre 8 et 11 mois. En [[Europe]], ils sortent en mai-juin et en septembre, puis se dispersent rapidement, les mâles cherchant un terrier plus éloigné de celui de naissance que les femelles<ref name=chapuis/>. Leur longévité est de 6 à 7 ans (d'après Freye<ref>{{en}} H.Freye, 1975. ''Sciurids or squirrel-like rodents.'' dans H.C. Grzimek, ed. Grzimek ''Animal Life Encyclopedia'', Ed. New York: Van Nostrand Reinhold Company., Vol. 11/2, 2. Pp. 268-272 </ref> ), de 8 à 12 années en captivité (d'après Gismondi <ref>E.Gismondi, ''L'Écureuil'', Collection ''Animaux'', Ed. de Vecchi. 1991</ref> ) . La mortalité est plus faible en période d'hibernation qu'en période d'activité. Toutefois les années où la production de graines est trop faible pour faire des réserves suffisantes on observe une forte mortalité hivernale, comme par exemple en Belgique au cours de l'hiver 1991-1992<ref name=chapuis/>. === Maladies dans la nature === Des tamias importés de Chine et morts de maladie respiratoire aggravée se sont révélés porteurs de ''[[Pasteurella]] haemolytica''<ref>R.J. Astorga et al.,''Pneumonic pasteurellosis associated with Pasteurella haemolytica in chipmunks (Tamias sibiricus)''. ''Zentralbl Veterinarmed'' B. 1996 Mar;43(1):59-62. [http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8919970 Lire le résumé]</ref>. Dans leur habitat naturel ils sont infestés par des [[Parasitisme|parasite]]s intestinaux ([[Nematoda|némathodes]]) et externes ([[pou]]x, [[puce]]s, [[tique]]s)<ref name=chapuis/>. === Comportement === ;Rythme de vie Le Tamia de Sibérie est strictement [[diurne]]. Il sort de son terrier à l'[[Aube (temps)|aube]] et y retourne avant le [[crépuscule]]. Durant la journée l'activité est très importante, à {{unité|80|%}} consacrée à la recherche et au stockage de nourriture qu'il transporte dans ses abajoues. Le volume des réserves accumulées dans un terrier peut ainsi atteindre 3 à {{unité|4|kg}}. Cette activité ralentit toutefois les jours de pluie et selon les saisons<ref name=louarn/>. On observe deux pics dans la journée : l’un en milieu de matinée et le second en milieu d’après-midi<ref name=chapuis/>. A l'automne l'animal sauvage a une activité intense pour constituer des réserves avant d'entrer en [[hibernation]]. Ce temps de repos commence au mois d'octobre et peut durer 4 mois en Europe et jusqu'à 5 mois en Sibérie, entrecoupée de quelques réveils si le temps se radoucit<ref name=louarn/>.<br /> Il en profite pour absorber de la nourriture stockée dans la chambre de son terrier. Ces écureuils hibernent parfois par couples, mais le plus souvent les femelles entrent en hibernation les premières et se réveillent trois semaines après les mâles. En captivité l'animal n'hiberne pas s'il reste au chaud en hiver<ref name=chapuis/>. Les rares observations montrent que c'est un animal solitaire, dont l'activité est centrée autour du terrier qui change fréquemment d'emplacement, contrairement à son cousin ''T. striatus''. En moyenne, les mâles changent de terrier toutes les semaines et les femelles tous les 4 jours, sauf si elles attendent des petits. Elles restent alors dans le même terrier de 19 à 63 jours. {{unité|80|%}} des femelles préfèrent creuser de nouveaux terriers alors que les mâles utilisent des terriers abandonnés. Durant les 6 à 8 semaines d’élevage au nid, les femelles déplacent parfois plusieurs fois leurs jeunes dans d'autres terriers<ref name=chapuis/>. [[Image:Tamias sibiricus Kolyma1.jpg|thumb|Le Tamia de Sibérie préfère se déplacer sur les supports horizontaux proches du sol.]] ;Modes de [[Locomotion]] Le Tamia de Sibérie est écureuil terrestre semi [[arboricole]]. Il préfère se déplacer au sol ou sur des branches horizontales basses situées entre 8 et {{unité|10|cm}} de haut. Il se déplace majoritairement à quatre pattes sur un sol horizontal, ce type de locomotion étant en accord avec la morphologie [[Crâne|postcraniale]] des [[Tamias|tamias]]. Il utilise ses griffes quand il grimpe aux branches, au delà de {{unité|13|cm}}, ou sur une surface verticale. Ses postures favorites sont donc le corps parallèle au sol et à quatre pattes, lorsqu'il se déplace, et en position assise, bien stable sur les postérieurs, lorsqu'il mange ou manipule la nourriture<ref>{{en}} D. Youlatos, ''Positional behavior of Siberian chipmunks ( Tamias sibiricus ) in captivity''. ''Journal of Ethology'', Ed° Springer, Dec 31, 1969.<small>[http://www.springerlink.com/content/e186311637358745/ Lire le résumé]</small>.</ref>. Leur queue sert de balancier quand ils grimpent<ref>{{en}}[http://www.newquayzoo.org.uk/animals/animals-a-to-z/C.htm Chipmunk (Siberian)]</ref>. ;Hygiène Très attentifs à leur propreté ces animaux font des pauses en cours d'activité pour se lécher le corps. Le plus souvent uniquement les pattes avant et le museau, mais ils font aussi plusieurs fois par jour une toilette complète, en commençant par le dos pour finir par la queue<ref>{{en}}[http://www.borealforest.org/world/mammals/siberian_chipmunk.htm Siberian Chipmunk]</ref>. ==== Comportement social ==== Les Tamias de Sibérie communiquent entre eux par des marquages à l'[[urine]] ou par des [[sécrétion]]s de [[glande]]s situées dans les [[joue]]s, qui servent de repère aux autres individus. Ils pratiquent le toilettage mutuel. Ils disposent aussi de toute une gamme de cris plus ou moins stridents, d'appel, de séduction ou d'intimidation, qui ressemblent à des cris d'oiseaux<ref name=louarn/>. Les adultes émettent des cris courts, répétés et stridents en présence de prédateurs, en particulier lors de l'émergence des jeunes<ref name=chapuis/>. En période de reproduction la femelle [[Fécondation|fécondable]] émet, depuis un poste élevé, des séries de {{unité|20|mn}} environs de [[cri]]s courts et stridents allant jusqu'aux [[ultrasons]]. Ces « chip!» sont destinés à attirer les mâles et sont de trois sortes : les cris simples de [[fréquence]] variable et rapide, qui sont des cris d'avertissement, et des cris simples ou sur deux notes, de fréquence constante et plus lente, qui sont des cris de [[Parade nuptiale (biologie)|parade nuptiale]] lorsque le mâle approche<ref name=Blake>{{en}} B.H. Blake, 1992. ''Estrous Calls in Captive Asian Chipmunks, Tamias sibiricus''. Ed° American Society of Mammalogists. ''Journal of Mammalogy'', Vol. 73, No. 3 (Aug., 1992), pp. 597-603. <small>[http://www.jstor.org/pss/1382031 Lire le résumé et le début]</small></ref>. ==== Alimentation ==== [[Image:Tamias sibiricus lineatus.jpg|thumb|80% de l'activité du tamia est consacrée à la recherche de nourriture qu'il transporte dans ses abajoues pour constituer des réserves. Il contribue ainsi à la dissémination des espèces végétales.]] Le Tamia de Sibérie est essentiellement [[végétarien]], à tendance [[omnivore]]<ref name=louarn/>. Il se nourrit principalement au sol mais aussi, occasionnellement, dans les arbres<ref name=chapuis/>. Il consomme essentiellement des [[graine]]s, des [[Fruit sec|fruits secs]] et des [[bourgeon]]s d'arbres, mais aussi des champignons, des baies, des fleurs. Parfois il complète ce régime végétarien avec quelques [[arthropode]]s, [[insecte]]s (larves et adultes de divers ordres) et [[mollusque]]s, des [[amphibien]]s, des [[reptile]]s, voire exceptionnellement des oeufs et des [[Oiseau|oisillons]] trouvés dans des nids au sol<ref name=louarn/>{{,}}<ref name=chapuis/>. Il entrepose ses provisions au hasard dans le sol mais surtout dans une chambre de son terrier. D'après Freye (1975), le poids de ses provisions est en moyenne de 2 kg, mais peut atteindre 6 kg<ref name=chapuis/>. == Ecologie et répartition == === Habitat === Le Tamia de Sibérie est un écureuil forestier qui vit au sol et y creuse des galeries. C'est un bon grimpeur qui préfère les forêts de [[mélèze]]s en Asie et les [[Pin (plante)|pinèdes]] en Europe de l'est. Il colonise aussi parfois les parcs et les jardins dans villes d'Europe de l'ouest<ref name=louarn/>. Il ne dédaigne pas non plus les forêts mixtes avec sous-bois et les bosquets en bordure de champs. En [[France]] il préfère les feuillus comme feuillus les [[chêne]]s, le [[châtaignier]] ou le [[charme]] qui lui fournissent sa nourriture, et en [[Belgique]] on le trouve principalement dans une [[Hêtre|hêtraie]], la [[forêt de Soignes]]<ref name=chapuis/>. Durant l'été un trou dans un arbre peut faire office de nid mais à l'automne il est impératif pour le tamia de creuser un terrier profond afin d'y passer l'hiver<ref name=chip/>. Un terrier comporte deux entrées de {{unité|5|cm}} de diamètre et deux chambres : l'une sert de nid, l'autre de grenier pour entreposer les réserves de nourriture. Les terriers observés en Belgique sont creusés à {{unité|50|cm}} de profondeur pour une longueur de {{unité|2|m}} au maximum <ref name=louarn/>, mais ils peuvent aller jusqu'à {{unité|1.5|m}} de profondeur dans d'autres pays<ref name=chapuis/>. Le terrier sert de refuge, de lieu de mise-bas, de site d'hibernation et de garde-manger. Le nid est généralement constitué de feuilles sèches, coupées grossièrement, rarement de mousses et de graminées sèches<ref name=chapuis/>. Le territoire de chaque tamia varie de 700 à {{unité|4,000|m|2}}. La densité observée en Belgique est de 4 individus à l'hectare mais elle diffère avec les saisons. En [[Île-de-France]] elle dépasse 10 individus à l'hectare en été<ref name=louarn/>. Au Japon on a observé que le territoire des mâles et des femelles est en partie commun<ref name=chapuis/>. === Aire de répartition et son évolution === [[Image:Tamias sibiricus Kolyma2.jpg|thumb|Ce tamia est un bon grimpeur qui préfère les forêts de mélèzes dans son habitat d'origine. Ici à [[Kolyma]] en [[Russie]].]] C'est la seule espèce du genre ''Tamias'' dont l'aire de répartition n'est pas en [[Amérique]] mais en [[Asie]]. Habitat d'origine : Cette espèce est répandue traditionnellement du nord de l'Europe, c'est-à-dire [[Mer Blanche]], [[Carélie]] et cours inférieurs de la [[Volga]], à l'est de l'Asie, [[République populaire de Chine|Chine]] et [[Japon]]<ref name=louarn/>. Plus exactement 40° de latitude (du 70ème au 30ème degré de latitude nord) et 130° de longitude de la [[Mer Blanche]] à la [[Mer d'Okhotsk]]<ref name=chapuis/>. Soit en [[République populaire de Chine|Chine]], [[Japon]], [[Kazakhstan]], [[Corée]], [[Mongolie]] et [[Russie]] (notamment en [[Sibérie]])<ref>[http://www.iucnredlist.org/search/details.php/21360/all Tamias sibiricus] sur le site de IUCN</ref>. Depuis [[1940]] environ note une extension de l'aire vers le sud de la [[Finlande]]<ref name=louarn/>. Enfin, plus à l'ouest, on rencontre des populations issues d'animaux de compagnie relâchés dans la nature après [[1960]], notamment dans les forêts autour de grandes villes d'[[Europe de l'ouest]] comme [[Paris]] ou [[Bruxelles]]. Ils sont de la forme coréenne : ''Tamias sibiricus lineatus'' (Siebold, 1824), alors que les animaux d'[[Europe de l'est]] sont de la forme asiatique : ''Tamias sibiricus asiaticus'' (Gmelin, 1788)<ref name=louarn/>. Pourtant l'espèce ne s'adapte pas partout. En effet, malgré une durée de vie et un taux de reproduction élevé, la multiplication du Tamia de Sibérie est gênée par sédentarité des adultes, la faible capacité de dispersion des jeunes et leur maturité sexuelle tardive. Par exemple 400 animaux en provenance de Corée ont été accidentellement introduits en [[1969]] au [[Jardin des Plantes]] de [[Paris]] (F. Petter, com. pers.) mais la population a décliné après quelques années pour disparaître en [[1977]]<ref name=chapuis/>. Si en France, au début du XXIe siècle, les populations sont encore localisées dans les massifs forestiers où l’espèce a été introduite. Naturellement ou avec l'aide de l'homme, elle a toutefois, selon les études de Jean-Louis Chapuis en 2005, le potentiel pour coloniser rapidement la plupart des forêts françaises de feuillus et de conifères<ref name=chapuis/>{{,}}<ref>[http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ISBServlet?action=Espece&typeAction=10&pageReturn=ficheEspeceRepartition.jsp&numero_taxon=61204&date_=1980 Evolution de l'aire de répartition en France et carte]</ref>. === Interractions écologiques === En cas de forte densité cet écureuil peut causer des dégâts aux [[Sylviculture|plantations forestières]] mais ses réserves contribuent à la dissémination des semences et de [[mycorhize]]s<ref name=louarn/> . Une population importante de ces tamias peut aussi avoir un impact non négligeable sur la reproduction de certaines espèces d'oiseaux exposées à la [[Prédateur|prédation]] des [[nid]]s. Elle a été démontrée en Sibérie pour le [[Pouillot brun]] (''[[Phylloscopus fuscatus]]'')<ref>{{en}}W.Forstmeier et I.Weiss, ''Impact of nest predation by the Siberian Chipmunk (Tamias sibiricus) on the Dusky Warbler (Phylloscopus fuscatus)''. Research Centre for Ornithology of the Max Planck Society, Vogelwarte Radolfzell, Schlossallee 2, D-78315 Radolfzell, Germany. [http://www.orn.mpg.de/documents/forstmeier/ZoolZh2002.pdf Lire le document PDF]</ref>. On sait peu de choses sur ses parasites. On a observé des infections intestinales par un [[nématode]], ''[[Brevistriata bergerardi]]'' sur des individus coréens. En [[Île-de-France]] on a trouvé chez ce tamia ce même nématode plus d’autres espèces de la famille des [[Capillaridae|Capillaridés]] et des [[Trichuridae|Trichuridés]], ainsi que des [[protozoaire]]s intestinaux<ref name=chapuis/>. Une autre étude des tamias d'Île-de-France a répertorié d'autres nématodes : ''[[Brevistriata skrjabini]]'' et ''[[Aonchotheca annulosa]]''<ref>Pisanu et al., '' Helminth fauna of the Siberian chipmunk, Tamias sibiricus Laxmann (Rodentia, Sciuridae) introduced in suburban French forests''. ''Parasitology Research'', Volume 100, n°6, Mai 2007 , pp.1375-1379(5)[http://parasitology.informatik.uni-wuerzburg.de/login/n/h/j_436-100-6-2006-12-06-389.html.linked Lire l'article]</ref> Le Tamia de Sibérie héberge également, sur son aire d'origine, une espèce de [[pou]] ''[[Enderleinellus tamiasis]]'' et divers espèces [[puce]]s. Enfin ce tamia porte des [[tique]]s, notamment ''[[Ixodes ricinus]]'' en forêt de Sénart, vecteurs potentiels de différentes [[virose]]s et [[Bactériologie médicale|bactérioses]], dont ''[[Borrelia burgdorferi]]''<ref name=chapuis/>, ce qui contribue à répandre en Europe de l'ouest la [[maladie de Lyme]] ([[Borréliose]])<ref name = chapuis2/>{{,}}<ref>{{en}}Gwenael Vourc'h, Julie Marmet, Michelle Chassagne, Severine Bord, Jean-Louis Chapuis. ''Borrelia burgdorferi Sensu Lato in Siberian Chipmunks (Tamias sibiricus) Introduced in Suburban Forests in France'', December 1, 2007, 7(4): 637-642. doi:10.1089/vbz.2007.0111.[http://www.liebertonline.com/doi/abs/10.1089/vbz.2007.0111 Lire le résumé et le début]</ref>.<br /> Il est aussi un vecteur possible de la [[peste]] dans son habitat d'origine<ref name=louarn/>. Sur son aire d'origine, ses prédateurs principaux sont les [[Mustelidae|Mustélidés]] comme l'[[hermine]] (''[[Mustela erminea]]''), la [[belette]] (''[[Mustela nivalis]]'') ou la [[martre]] (''[[Martes martes]]'') ou bien le [[renard]] (''[[Vulpes vulpes]]''), et les [[rapace]]s diurnes, en particulier la [[buse variable]] (''[[Buteo buteo]]'') qui dévore jusqu'à 30% de tamias pour son alimentation estivale à l'est de l'Europe<ref name=chapuis/>. === Statut de l'espèce === Le Tamia de Sibérie n'est pas une espèce menacée dans son habitat d'origine. C'est au contraire une espèce qui a un potentiel pour devenir [[espèce invasive|invasive]]<ref name = chapuis2/>. Ceci est dû à la dispersion d'animaux de compagnie relâchés dans la nature par des propriétaires ne pouvant pas leur assurer un espace vital assez vaste pour leur ébats, ou, plus exceptionnellement, des tamias échappés d’élevages. Ils forment ainsi des populations aux [[Pays-Bas]], en [[Belgique]], en [[Suisse]], en [[Allemagne]], en [[Italie]] et en [[France]]. En [[France]] on a recensé, par exemple, 15000 individus en [[2006]] dans la [[forêt de Sénart]]<ref name = chapuis2> {{fr}}Jean-Louis Chapuis et al., [http://forumdesgestionnaires2007.espaces-naturels.fr/_pdf/Chapuis%20Joicey%20Tillon%20Ecureuils-Presentation%202007.pdf Les écureuils introduits en France et en Europe occidentale : de la connaissance à la prévention] Actes du 13ème Forum des gestionnaires du 16 mars 2007 (31 p)</ref>. En [[2005]] un colloque francophone de [[mammalogie]] à [[Rambouillet]] a estimé que « S’il reste à surveiller, le Tamia de Sibérie (est) cantonné aux forêts périurbaines sans risque pour le moment de rompre un quelconque équilibre »<ref> L.TILLON, ''Compte rendu du 28ème colloque de Mammalogie de la SFEPM, Les Mammifères forestiers'', les 21, 22, 23 octobre 2005 - à la Bergerie Nationale - Rambouillet (78)[http://209.85.129.104/search?q=cache:Z_Pm8r3xdBEJ:www.sfepm.org/images2/agenda/Compte%2520rendu%2520du%252028%C3%A8me%2520colloque%2520de%2520Mammalogie%2520de%2520la%2520SFEPM.doc+%22tamia+de+sib%C3%A9rie%22+-Chapuis&hl=fr&ct=clnk&cd=11&gl=fr Lire le document]</ref>. En [[Suisse]], la loi interdit dorénavant de relâcher des Tamias de Sibérie dans la nature<ref>Conseil fédéral suisse, ''Ordonnance sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages'', du 29 février 1988. [http://www.admin.ch/ch/f/rs/9/922.01.fr.pdf Lire le document PDF], page 5</ref>. == Le Tamia de Sibérie et l'homme == Les chasseurs traditionnels [[URSS|soviétiques]] chassaient le Tamia de Sibérie et attiraient les mâles en imitant le cri de la femelle en chaleur<ref name=Blake/>. === Conservation en captivité === [[Image:Tamias Sibiricus-Long.JPG|thumb|Le Tamia de Sibérie est un animal curieux et agile. Il se faufile partout et ne doit pas être laissé en liberté dans un pièce sans surveillance.]] Des Tamias de Sibérie provenant du [[Japon]] et de [[Corée]] furent importés en [[Grande-Bretagne]] avant [[1971]] et ont été reproduits depuis lors en captivité par des [[Élevage|éleveurs]]<ref name=Blake/>. Ils sont appréciés comme [[Animal de compagnie|animaux de compagnie]] uniquement par les amateurs avertis. En effet, la cause principale de l'abandon d’individus dans la nature est la lassitude des propriétaires, ne supportant sans doute plus l'activité intense, l'agressivité éventuelle ou les cris stridents de ces animaux<ref name=chapuis/>. Pour conserver un Tamia de Sibérie en captivité avec succès il faut respecter quelques principes de base: ne pas le confier aux enfants à cause des risques de morsures, être patient et motivé. A moins de disposer d'une très grande volière, c'est plutôt un animal solitaire à qui l'on doit offrir une vaste cage, 100x50x100cm mimimum, équipée aussi bien pour grimper que pour creuser. On doit maintenir une température d'une vingtaine de degrés, lui offrir des bains de sable à [[Chinchilla domestique|Chinchilla]], respecter ses rythmes de sommeil, notamment du calme le soir, et lui permettre de sortir dans une pièce sécurisée pour faire de l'exercice ou, à défaut, placer une roue dans la cage<ref name=rongeurs/>{{,}}<ref name=chip/>. [[Image:Chipmunk.jpg|thumb|Tamia de Sibérie de compagnie, grignotant une graine de [[tournesol]].]] En plus des graines spéciales pour écureuils de Corée et des fruits, branchages et légumes, secs ou frais, appropriés, il faut leur assurer un apport de sels minéraux sous forme de pierre à lécher et de protéines, en ajoutant régulièrement des [[Ténébrion meunier|vers de farine]], des oeufs durs ou de la viande crue, à leur ration quotidienne.<ref name=rongeurs>[http://www.rongeurs.net/Especes/Ecureuil/index.php Écureuil de Corée] sur ''rongeur.net''</ref>. Les autres conseils de santé et d'hygiène à respecter sont à peu près les mêmes que pour les autres rongeurs maintenus en captivité<ref>[http://www.rongeurs.net/Especes/Ecureuil/Conseils.php3 Les conseils de Béa!] sur Rongeurs.net</ref>. La reproduction des Tamias de Sibérie en captivité obéit très certainement aux mêmes mécanismes de régulation des populations que dans la nature. Elle est favorisée par une grande cage et un sevrage rapide des jeunes. Elle est en revanche moindre s'il y a d'autres [[Rodentia|rongeurs]] dans le voisinage et en période de long éclairement. Un sevrage à 6 semaines et demi au lieu de 8 permet à la femelle d'avoir une seconde portée dans l'année. Une plus grande cage permet d'obtenir des portées avec plus de petits à chaque fois. Un régime à base de graines, de fruit secs, de fruits et légumes frais est également un facteur favorable<ref>{{en}}B.H. Blake et al., 1983, ''Reproduction of Asian chipmunks (Tamias sibiricus) in captivity''. ''Zoo Biology'', Volume 3, Issue 1 , Pages 47 - 63.[http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/abstract/110499560/ABSTRACT?CRETRY=1&SRETRY=0 Lire le résumé]</ref>. Les Tamias de Sibérie sont élevés avec succès en semi liberté dans des volières extérieures, comportant une partie abritée et un sol qu'ils peuvent creuser. Ils peuvent alors y vivre en colonie et supporter en hiver des températures basses<ref name=chip>{{fr}}{{en}}{{es}}[http://www.chipmunkery.co.uk/ The Chipmunkery]</ref>{{,}}<ref>[http://birdy08.chez-alice.fr/400elevagecureuils.htm Elevage de l’écureuil de Corée]</ref>. ==== Maladies en captivité ==== Si les tamias sont élevés dans un espace vaste et propre, avec une nourriture équilibrée, ils ont peu de problèmes de santé<ref name=chip/>. Les affections les plus courantes recontrées sont : * Blessures<ref name=chip/> * Scalp de la queue ({{lang|en|fur slip}})<ref name=rongeur>[http://rongeurs.net/Pathologie/maladie_ecureuil.php Maladies de l'Écureuil de Corée] sur ''rongeur.net'' </ref> * Infection des abajoues<ref name=chip/> * [[Constipation]] ou [[diarrhée]]<ref name=chip/> * Problèmes dentaires : dents trops longues, cassées<ref name=chip/> ou [[malocclusion dentaire]]<ref name=rongeur/>. * Problèmes de peau : perte de plaques de poils pour cause de [[Parasitisme|parasites]], [[mycose]]s<ref name=chip/>, [[stress]], [[lymphome]] malin cutané<ref name=rongeur/> etc. ==== Evolution de l'espèce ==== Le Tamia de Sibérie est naturellement de couleur brun-roux strié de brun-noir. Une mutation colorée, dite « diluée », au pelage presque blanc strié de beige très pâle, est apparue en captivité à la suite de croisements consanguins. Ces individus ont des yeux rouges. Ce ne sont pas des [[Albinisme|albinos]] vrais car leur fourrure n'est pas parfaitement blanche et leurs yeux sont d'une teinte plus foncée<ref name=chip/>. == Dénomination et classification == === Noms en français === Le terme '''Tamia de Sibérie''' est la traduction du nom scientifique latin ''Tamias sibiricus''. Les animaleries utilisent plutôt le nom d''''[[Écureuil de Corée]]'''<ref>[http://www.rongeur.net/fiche.php?fiche=345&animal=ecureuil L'écureuil de Corée : Où trouver votre petit compagnon ?]</ref> mais cet animal est aussi connu sous le nom d''''Écureuil de Sibérie'''<ref>[http://www.photozoo.org/Europe/allemagne/berlintier/Ecureuil+de+sib__rie.JPG.html Ecureuil de Sibérie(Tamias sibiricus)]</ref>, '''Écureuil japonais'''<ref>[http://nad-cheval.ifrance.com/ecureuils.htm La vie des écureuils]</ref> ou encore '''Rat de Corée'''<ref>[http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ISBServlet?action=Espece&typeAction=10&pageReturn=ficheEspeceTaxonomy.jsp&numero_taxon=61204 Tamias sibiricus] sur le site du patrimoine naturel en France</ref>, en souvenir de sa provenance. Il est aussi parfois appelé '''Barunduk'''<ref>[http://www.ene91.fr/index.php?rub=47 Essonne Nature Environnement]</ref> ( ou buroundouk<ref>[http://rodentbe.free.fr/francais/infos/ecucoree.php3 L'écureuil de Corée]</ref> ). On le surnomme aussi « '''le Suisse''' », comme son cousin le tamia rayé, parce qu’il a un tempérament économe et prévoyant, amassant des provisions de nourriture pour l’hiver<ref>[http://www.fr.ch/mhn/produits/Ecureuil/Repartition.htm Répartition des écureuils] sur le site du Museum de Fribourg.</ref>. === Classification === [[Image:Sibirisches Backenhoernchen-drawing.jpg|thumb|Dessin d'un ''Tamias sibiricus'', décrit dans un ouvrage allemand du XIXe siècle comme étant ''{{lang|de|Das sibirische Backenhörnchen}}'' (''Tamias Pallasii'', Baird.) Fig. 31. dans ''{{lang|de|Illustrierter Leitfaden der Naturgeschichte des Thierreiches}}'', 1876.]] Le nom valide actuel, ''Tamias sibiricus'' (Laxmann, 1769), a de nombreux synonymes dans les classifications classiques: *''Sciurus sibiricus'' Laxmann, 1769<ref>[http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=7876 sibiricus Laxmann, 1769 described in Sciurus] dans AnimalBase</ref> *''Tamias albogularis'' (J. Allen, 1909)<ref name=MSWsyn>[http://nmnhgoph.si.edu/cgi-bin/wdb/msw/synonyms/query/16246 MSW Synonym List]</ref> *''Tamias altaicus'' (Hollister, 1912)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias asiaticus'' (Gmelin, 1788)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias barberi'' (Johnson and Jones, 1955)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias intercessor'' (Thomas, 1908)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias jacutensis'' (Ognev, 1935)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias lineatus'' (Siebold, 1824)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias okadae'' (Kuroda, 1932)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias ordinalis'' (Thomas, 1908)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias orientalis'' Bonhote, 1899<ref name=MSWsyn/> *''Tamias pallasi'' Baird, 1856<ref name=MSWsyn/> *''Tamias senescens'' (Miller, 1898)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias striatus'' (Pallas, 1778)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias umbrosus'' (A. Howell, 1927)<ref name=MSWsyn/> *''Tamias uthensis'' (Pallas, 1811)<ref name=MSWsyn/> Le genre ''Eutamias'' Trouessart, 1880, auquel appartenait l'espèce ''sibiricus'', est, depuis les travaux de Levenson et al. (1985), devenu synonyme de ''Tamias'' Illiger, 1811. Selon Wilson & Reeder (1993), ce genre contient 25 espèces dont ''T. sibiricus'' est la seule espèce qui ne soit pas américaine<ref name=chapuis/>. Les recherches [[génétique]]s permettent de le classer aussi dans le genre ''Tamias'', sous le nom de ''Tamias sibiricus''<ref>[http://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?mode=Undef&id=13712&lvl=3&p=mapview&p=has_linkout&p=blast_url&p=genome_blast&keep=1&srchmode=1&unlock Tamias] sur le site NCBI taxonomy browser</ref>. Selon Levenson et al. (1985), ''T. sibiricus'' serait [[phylogénétique]]ment proche du [[Tamia rayé]] (''[[Tamias striatus]]'' Linné, 1758)<ref name=chapuis/>. === Sous-espèces éventuelles === Sont parfois citées les sous-espèces suivantes : * ''Tamias sibiricus albogularis'' (Allen, 1909)<ref name=funet>[http://www.funet.fi/pub/sci/bio/life/mammalia/rodentia/sciuridae/tamias/index.html Tamias Illiger, 1811]</ref> * ''Tamias sibiricus asiaticus'' (Gmelin, 1788)<ref name=louarn> H. Le Louarn, J-P. Quéré, ''Les rongeurs de France, Faunistique et biologie''. Editions Quae, 2003. 260 pages. ISBN:2738010911.[http://books.google.fr/books?id=zgBuE76TiNgC&pg=PA119&lpg=PA119&dq=%22Tamias+sibiricus+asiaticus%22(Gmelin,+1788)&source=web&ots=azxRXtjR05&sig=st5uF-2sZ492629a7APp17KdZJ8&hl=fr#PPA117,M1 Chapitre page 119 et suivantes]</ref>. * ''Tamias sibiricus barberi'' (Johnson & Jones, 1955)<ref name=funet/> * ''Tamias sibiricus lineatus'' (Siebold, 1824)<ref name=funet/> * ''Tamias sibiricus sibiricus'' (Laxmann, 1769)<ref name=funet/> Il n'y aurait pas eu à proprement parler de création d'une [[sous-espèce]] en captivité car les individus ont été recroisés fréquemment par la suite<ref name=Blake/>. == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Écureuil]] === Liens externes === {{Commonscat|Tamias sibiricus}} Taxinomie : * {{MSW|16246|Tamias sibiricus }} * {{Faunaeur|305745|''Tamias sibiricus'' }} * {{ITIS|632477|''Tamias sibiricus'' (Laxmann, 1769) }} * {{ADW|Tamias_sibiricus|''Tamias sibiricus'' }} * {{IUCN|21360|''Tamias sibiricus'' (Laxmann, 1769) }} Autres sites : * Conseils d'élevage en captivité : [http://ecusduweb.free.fr/index.php Écureuil de Corée] sur ''Les écureuils du Web'' ou [http://www.rongeurs.net/Especes/Ecureuil/index.php Écureuil de Corée] sur ''rongeur.net'' ou encore [http://ecureuildecoree.free.fr/info.htm Écureuil de Corée] sur ''ecureuils.org''. Autres documents : * [http://taxa.soken.ac.jp/mcpa2/en/species/tamias_sibiricus.html Crane de ''Tamias sibiricus'']. === Bibliographie === * J.-L. Chapuis et J. Marmet (2006). ''Ecureuils d’Europe occidentale : Fiches descriptives''. Musée National d'Histoire Naturelle, Paris. <small>[http://www.sfepm.org/images2/campagnes/%C3%A9cureuil/FICHE%20DESCRIPTIVE%20Ecureuils%20MNHN.pdf Lire le document PDF]</small> [[Catégorie:Rongeur (nom scientifique)]] [[Catégorie:Sciuridé]] [[Catégorie:Espèce invasive]] [[cs:Burunduk páskovaný]] [[de:Burunduk]] [[en:Siberian Chipmunk]] [[fi:Siperianmaaorava]] [[hu:Szibériai csíkosmókus]] [[it:Tamias sibiricus]] [[ka:ბურუნდუკი]] [[ko:시베리아다람쥐]] [[lt:Azijinis burundukas]] [[nl:Siberische grondeekhoorn]] [[pl:Burunduk]] [[tr:Sibirya çizgili sincabı]]