Torture 84055 31864324 2008-07-24T23:56:09Z Reuillois 268237 Annulation des modifications 31864237 par [[Special:Contributions/86.197.65.114|86.197.65.114]] ([[User talk:86.197.65.114|Discuter]])vandalisme [[Image:Breaking Wheel.jpg|350px|thumb|[[Roue (supplice)|Supplice de la roue]].]] On appelle '''torture''' l'activité consistant à produire une souffrance insupportable et parfois longue, psychologique ou physique, en évitant ou du moins en retardant la [[mort]]. Elle peut produire des séquelles physiques (ex: mutilations), ou psychologiques (ex : traumatismes). Le tortionnaire tient sa victime à sa merci, elle ne peut pas s'échapper. Les objectifs et les motivations du tortionnaire peuvent être divers : *révélation d'informations secrètes, obtention d'aveux ; *[[châtiment]] de fautes réelles ou imaginaires ; *terroriser des populations ou des organisations politiques, en ciblant des membres d'un groupe de personnes particulier, afin que les autres restent passifs de peur d'être victimes à leur tour ; *plaisir [[sadisme|sadique]] ; *préparation psychologique, visant à convaincre la victime qu'elle est faible en vue d'obtenir sa complète soumission ; La torture est interdite par la ''Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Convention de Genève)'' (adoptée par l'[[Assemblée générale des Nations unies]] le [[10 décembre]] [[1984]] et entrée en vigueur le [[26 juin]] [[1987]]) et la troisième [[Convention de Genève]]. Toutefois, la torture est encore pratiquée de par le monde que ce soit en secret ou sous couvert de [[Loi|législations]] entretenant un certain flou sur la question. == Tortures privées == Les malfrats, y compris [[Terrorisme|les organisations terroristes]] et le [[crime organisé]], utilisent parfois la torture. Les ''chauffeurs'', brûlant les pieds de leurs victimes pour en obtenir le magot, étaient célèbres. Voir par exemple les [[chauffeurs d'Orgères]]. == L'usage de la torture par les autorités gouvernementales == [[Image:Supplice Marsyas.jpg|left|thumb|Supplice du satyre [[Marsyas]], écorché vif; œuvre romaine de l'époque impériale]] === Moyen Âge === Au [[Moyen Âge]] et jusqu'au {{XVIIIe siècle}} en Europe, on la considérait comme un moyen légitime d'obtenir des aveux ou des informations de la part des suspects, informations utilisées au cours du procès. L'[[Inquisition]] est célèbre pour avoir fait largement usage de la torture ; cette autorité publia même un [[manuel de l'inquisiteur]] officialisant ces pratiques. L'usage de la torture dans un cadre juridique a longtemps été pratiquée. En France, elle était de deux sortes : la ''question préparatoire'' et la ''question préalable''<ref>celle devant faire dénoncer les complices, juste avant l'exécution du condamné</ref>. La première fut supprimée par une ordonnance royale du 24 août 1780<ref>[http://www.archives.mairie-toulouse.fr/fonds/inventaire/articles/AA29/aa29_115.htm AA/29 1780<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, la seconde en 1788<ref>{{ouvrage |éditeur=Auguste Pagny |titre=Histoire des Causes de la Révolution française |volume=Tome 1 |titre volume= |auteur=Adolphe de Granier de Cassagnac |langue=français |lien langue=fr |lieu=Bruxelles |année=1850 |pages=370 |format= |oclc=186926562 |présentation en ligne=http://books.google.fr/books?id=Cu8vAAAAMAAJ |lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Cu8vAAAAMAAJ&printsec=titlepage |passage=184 }}</ref>. === Régimes totalitaires === La torture reste une méthode de répression commune dans les dictatures et [[Totalitarisme|régimes totalitaires]]. === Torture au {{s-|XX|e}} === La torture a été pratiquée lors de la guerre d'Algérie. {{Article détaillé|Torture pendant la guerre d'Algérie}} === Torture au {{s-|XXI|e}} === [[Image:Abu Ghraib 17a.jpg|thumb|Torture dans la [[prison d'Abou Ghraib]].]] Suite à sa [[guerre contre le terrorisme]] et afin de se protéger des pressions contemporaines contre la torture et de son interdiction sur son territoire et par ses agents, les États-Unis via la [[Central Intelligence Agency|CIA]], usent du procédé appelé ''[[extraordinary rendition]]''. Il s'agit d'enlever une personne dont on veut extirper des renseignements et de la débarquer dans un pays où il pourra être torturé « discrètement » par les agents du pays où elle se trouve. {{Article détaillé|Prison de Guantanamo#Tortures}} Devant une commission parlementaire américaine, la CIA a reconnu, mardi 5 février 2008, avoir eu recours à la [[Waterboarding|simulation de noyade]], une pratique dénoncée comme un acte de torture par les organisations des droits de l'Homme<ref>''[http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/02/05/la-cia-admet-avoir-utilise-la-simulation-de-noyade-sur-trois-detenus_1007866_3222.html La CIA admet avoir utilisé la simulation de noyade sur trois détenus]'', Lemonde.fr avec AFP, 05 février 2008 </ref>. L'armée [[Russie|russe]] et le centre de détention [[ORB-2]], utilisent la torture en [[Tchétchénie]] afin d'obtenir les aveux des prisonniers. Ces derniers sont battus, brûlés avec des mégots de cigarette et torturés à l'électricité<ref>{{fr}}[http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=944249 ''Dans le huis clos tchétchène''], article du quotidien Le Monde daté du 10 mai 2006, signé par Marie Jégo</ref>. En Chine, [[Wang Zhenchuan]]<ref>procureur adjoint du parquet suprême de la République Populaire de Chine</ref> admet publiquement que « la plupart des erreurs judiciaires en Chine sont la conséquence d'aveux extorqués sous la torture »<ref>Bruno Philip, « Chine : le pouvoir reconnaît l'usage de la torture par la police », dans ''[[Le Monde]]'' du 22/11/2006, {{Lire en ligne|lien=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3216,36-836812@51-830236,0.html}}</ref>. {{Article détaillé|Torture en République populaire de Chine}} La torture est pratiquée par la Chine, notamment au Tibet. {{Article détaillé|Tibet#Droits_de_la_personne_au_Tibet}} En [[Algérie]], la torture est utilisée contre des personnes soupçonnées de détenir des informations concernant des activités terroristes<ref>[http://web.amnesty.org/pages/stoptorture-060710-features-fra Algérie. Pratique persistante de la torture par la Sécurité militaire dans des lieux tenus secrets], [[Amnesty International]], 10 juin 2007</ref>. [[Image:Broimp.gif|thumb|left|[[Pal (supplice)|Empalement]] en [[Roumanie]] durant le règne de [[Vlad III l'Empaleur]], chronique Brodoc]] [[Image:Torture de cruce 1593.jpg|thumb|Crucifiement et meute de chiens dans une gravure de la fin du {{XVIe siècle}}.]] == Les méthodes et appareils de torture == === Torture au Moyen Âge === Au Moyen Âge, différentes méthodes de tortures furent utilisées par les bourreaux. Citons entre autres le [[chevalet (torture)|chevalet]], la [[poire d'angoisse]], les [[Brodequins (torture)|brodequins]], la [[torture par l'eau]], [[Roue (supplice)|le supplice de la roue]], celui du [[Pal (supplice)|pal]], ou encore celui de la [[vierge de fer]]. === Supplice de la chaîne ou par privation de sommeil === La privation de sommeil est très fréquemment employée dans le monde. Elle a été utilisée entre autres par la [[Stasi]] en RDA mais aussi en URSS à partir des années 1930 et à Cuba sous Fidel Castro<ref name="Livre_noir769">C. Ronsac (dir.), ''Le livre noir du communisme'', 2000, p.769-770</ref>. Le supplice de la chaîne était utilisé dans l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] de [[Staline]] pour obtenir des aveux. Il consistait à priver le détenu de sommeil et à lui faire subir des interrogatoires incessants<ref>[[Anne Applebaum]], Pierre-Emmanuel Dauzat (trad.), ''Goulag : Une histoire'', Paris, éditions Bernard Grasset, [[2003]], [[2005]], ISBN 2-246-66121-8, p.183</ref>. L'accusé confessait les crimes les plus fantaisistes. La torture fut l'un des instruments de la répression soviétique au temps de la [[Grande Terreur]], dans les années 1930. C'est une torture psychologique et physique. === Asphyxie par absorption d'eau === {{loupe|Torture par l'eau}} Après leur [[coup de force du 9 mars 1945]] en [[Indochine française]], les Japonais, en particulier les services de leur police secrète, la ''[[Kempetaï]]'', ont souvent eu recours à cette forme de torture pour obtenir des renseignements<ref>G.H.P. [publication anonyme], ''La "[[Kempétaï]]": Saïgon, Hanoï, Haïphong, Nhatrang, Huê, Vinh, Phnom-Penh, Vientiane, mars-septembre 1945'' [livret de caricatures sur la condition des détenus dans les prisons japonaises en [[Indochine française]] après le coup de force du 9 mars 1945], Imprimerie Française d'Outre-Mer, Saïgon, 1945. </ref>. === Torture à l'aide de produits chimiques === Les victimes peuvent être forcées d'ingérer des produits, chimiques ou non (verre pilé...) pour infliger la douleur et des dégâts internes. Des produits irritants peuvent être introduits dans le [[rectum]] ou le [[vagin]], ou appliqués sur les parties génitales. === Torture chimique à l'aide de drogues ou de médicaments === La torture chimique peut consister à administrer à une personne une drogue pendant une longue période, provoquant ainsi une forte [[Addiction|dépendance]], puis un [[Sevrage (toxicologie)|sevrage]] pénible pouvant durer plusieurs années. L'administration forcée de médicaments est également utilisée, souvent à des doses toxiques, pour punir des dissidents politiques et ou religieux<ref>[http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?cmd=Retrieve&db=PubMed&list_uids=6524594&dopt=AbstractPlus The use of drugs in torture and human rights abuses], Kirschner RH. Am J Forensic Med Pathol. 1984 Dec;5(4):313-5.</ref>. Les agents chimiques psychotropes donnent la possibilité d’induire à volonté panique, dépression, psychose, délire et douleur extrême<ref>{{Lien web|url=http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/review-859-p553/$File/irrc_859_Whelis_Dando.pdf|titre=Neurobiology: A case study of the imminent militarization of biology|éditeur=International Review of the Red Cross, Vol. 87, No. 859, septembre 2005, pp. 553-571|auteur=Mark Wheelis et Malcolm Dando|page=11|consulté le=25 mars 2008}}</ref>. === Torture à l'aide de l'électricité === {{Article détaillé|Gégène}} À Cuba, sous le régime de [[Fidel Castro]], les détenus politiques étaient interrogés par le ''Departemento Técnico de Investigaciones'' qui utilisa la torture physique (électrochocs) et psychologique (isolement, privation de sommeil et de nourriture, menace sur la famille, simulacres d'exécution)<ref name="Livre_noir769"/>. == Efficacité et effets de la torture == [[Robert Bonnaud]] a écrit dans la revue [[Les Inrockuptibles]] des 19-25 décembre 2000 : :{{Citation|Les souffrances infligées par la torture sont morales encore plus que physiques. Elles produisent un formidable réservoire de haine, d'ignobles émulations.}} En 1949, un colonel de l'armée française en poste en [[Indochine française|Indochine]] dit au journaliste [[Jacques Chégaray]] envoyé sur place par la revue [[Témoignage chrétien (revue)|Témoignage chrétien]] : :{{Citation|[...] Et puis vous savez, dans les combats de guérilla, l'importance des renseignements. Un prisonnier qui avoue l'endroit précis où est caché une mine piégée, c'est la vie de dix gars de chez nous qui est sauvée. Il faut y songer. Cette hantise de la mine cachée dans la brousse, c'est terrible. Pouvoir la détecter grâce aux aveux d'un prisonnier, cela nous semble de la bonne guerre. La vie de dix jeunes Français ne vaut-elle pas une heure d'interrogatoire ?}}<ref>Texte publié dans cet hebdomadaire le 29 juillet 1949. Citation extraite du livre ''les crimes de l'armée française'' de [[Pierre Vidal-Naquet]], réédité aux éditions « La Découverte & Syros », Paris 2001, ISBN 2-7071-3406-6</ref> À propos du « centre de renseignement de la ferme Ameziane à [[Constantine (Algérie)|Constantine]] », [[Pierre Vidal-Naquet]] écrit :<br /> :{{citation|Tous ceux qui y sont passés sont unanimes à dire : :*que ces tortures font dire tout et n'importe quoi; :*que les cas de folie sont fréquents; :*que les traces, cicatrices, suites et conséquences sont durables, certaines même permanentes (troubles nerveux, par exemple) et donc aisément décelables. Plusieurs "suspect" sont morts chez eux le lendemain de leur retour.}}<ref name="autogenerated1">Citation extraite du livre ''les crimes de l'armée française'' de [[Pierre Vidal-Naquet]]</ref> Extrait de la déposition du capitaine Joseph Estoup au procès du lieutenant Daniel Godot, le {{1er}} août 1962 : :[À propos des soldats tortionnaires] {{citation|Lorsque la fin est la seul justification des moyens, cette justification disparaît si la fin n'est pas atteinte. C'est alors le désarroi des souillures tenaces. Et c'est le drame, et ce drame est encore pire lorsque non seulement la fin n'est pas atteinte mais encore, délibérément et subitement, n'est plus recherchée.<br /> :Alors deux attitudes sont possibles : ou bien se refaire une lâche vertu dans une garnison paisible ou dans un commandement plein d'honneur, ou dans un complet civil; ou bien, lorsqu'on a du respect humain, chercher jusqu'à la limite à atteindre cette fin qui justifiait les fautes commises.<br /> :Si dans les unités d'intervention il s'est trouvé tant de "jusqu'au-boutistes", ce n'est pas parce qu'à force de violence ils seraient devenus violents à la recherche de nouvelles violences. Non. Pour dire cela il faut ne jamais avoir subi de sévices et n'en avoir jamais infligé. Je porte témoignage que, pour une part secrète, tacite, intérieure, tenaillante, mais pour une part importante, c'est parce que ces hommes ne voulaient pas avoir méfait pour rien, et, à la limite, leur attitude est un acte désespéré de damnés qui veulent se venger du démon qui les a menés en enfer.}}<ref name="autogenerated1" /> == La perception de l'existence et de la nécessité de la torture == === En France === Après l'[[Affaire Selmouni contre France|arrêt Selmouni]] de la [[Cour européenne des droits de l'homme]] <ref>{{fr}} [http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/viewhbkm.asp?table=1132746FF1FE2A468ACCBCD1763D4D8149&key=5414 ''Arrêt de l'Affaire Selmouni c. France'']</ref>, en [[1999]] (dans lequel la cour, pour la première fois, qualifie de torture des actes commis par une autorité française), le secrétaire général d'un syndicat de policiers, le SGP, a déclaré que « les [[policier]]s ont l'impression qu'ils travaillent pour rien et maintenant ils ne savent même plus dans quels cadres juridiques » (français ou européens) « ils doivent agir. Sur ce point, nous attendons du ministre de l'Intérieur qu'il défende ses troupes plus qu'il ne l'a fait jusqu'à présent » ; pour la Fédération professionnelle indépendante de la police, « il n'y a pas à jouer les enfants de chœur » lors d'un interrogatoire. Le Syndicat national des officiers de police a trouvé « exagérée la qualification retenue par la Cour européenne qui fait état de tortures ». Pour Gérard Boyer, secrétaire général d'[[Alliance Police Nationale]], l'arrêt constitue « une démission importante de la France non sans conséquences sur l'image du travail des policiers en général »<ref>Christophe DORE, « Après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme ; L' "arrêt torture" choque la police », ''Le Figaro'', 30 juillet 1999</ref>. On peut noter : *que les faits reprochés aux policiers étaient de toute façon réprimés par le droit français, comme le montre leur condamnation par le juge pénal français ; *que les juridictions françaises, en ce qui concerne les faits, sont parvenues sensiblement aux mêmes conclusions que la CEDH ; *que devant la CEDH, les policiers n'étaient pas partie à la procédure, qui opposait un particulier au gouvernement français (la « condamnation » de la France par la CEDH est donc sans influence sur la procédure civile et pénale dirigée contre les policiers). === À travers le monde === Une enquête publiée par un projet de recherche mené par l'[[université du Maryland]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.worldpublicopinion.org/pipa/articles/home_page/496.php?nid=&id=&pnt=496&lb=|titre=World Publics Reject Torture|date={{date|24|juin|2008}}|éditeur=WorldPublicOpinion.org|consulté le={{date|25|juin|2008}}}}</ref> auprès de {{formatnum:19000}} ressortissants de 19 pays différents, dans le cadre de la préparation de la [[journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture]], a montré que l'usage de la torture était, en 2008, majoritairement rejeté par l'opinion publique internationale<ref name="ONU">{{fr}} {{Lien web|url=http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/Conf080624-Torture.doc.htm|titre=Conférence de presse conjointe en vue de la journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture|date={{date|24|juin|2008}}|site=un.org|éditeur=[[Organisation des Nations unies]]|consulté le={{date|25|juin|2008}}}}</ref>, sauf en Inde, au Nigeria et en Turquie. La directrice du bureau d’[[Amnesty International]] auprès des [[Nations unies]], Yvonne Terlingen, a cependant accusé les États-Unis et l'Europe de ne pas favoriser la diminution des opinions contre l'usage de la torture à cause de la rhétorique de la guerre contre le terrorisme qu'ils ont employée ou cautionnée<ref name="ONU"/>. == Lutte contre la torture == De part le monde, de nombreuses [[Organisation non gouvernementale|organisations non gouvernementales]] (ONG) s'activent pour tenter d'exercer une pression sur les États pratiquant la torture, parmi lesquelles on peut citer [[Amnesty international]] ou encore l'[[Organisation mondiale contre la torture]] (OMCT). En France, l'[[Association Primo Levi]]<ref>Site internet de l'[http://www.primolevi.asso.fr/index.html''Association Primo Levi'']</ref> apporte « soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique ». Depuis 1974 l'[[Action des chrétiens pour l'abolition de la torture]] (ACAT), une association oecumenique reconnue d'utilité publique, milite pour l'abolition de la torture et de la peine de mort partout dans le monde. == Voir aussi == === Articles connexes === *[[Histoire de la marine française en Indochine de 1939 à 1945#Les camps de déportés]] *[[Torture pendant la guerre d'Algérie]] *[[Droits de l'homme en Iran#Conditions de détention et arrestations arbitraires|Accusations de torture en Iran]] *[[Camp de Guantánamo#Tortures|Accusations de torture à Guantánamo]] *[[Prison d'Abu Ghraib]] *[[Pal (supplice)|Supplice du pal]] *[[Roue (supplice)|Supplice de la roue]] *[[La Révolution Cambodgienne]] === Liens externes === {{commonscat|Torture|la torture}} *{{fr}} [http://www.ohchr.org/french/law/cat.htm Convention des Nations unies sur la torture] *{{fr}} [http://www.cpt.coe.int/fr/ Comité européen pour la prévention de la torture (CPT)] *{{fr}} [http://ia201109.eu.archive.org/3/items/torturesettourments00galluoft/torturesettourments00galluoft.pdf Traité des instruments de martyre et divers modes de supplice employés par les païens contre les Chrétiens], par Antonio Gallonio (1605, édition 1904) (PDF) *{{en}} {{fr}} [http://digitalgallery.nypl.org/nypldigital/dgkeysearchresult.cfm?parent_id=1056419&word=the%20punishment%20of%20China&s=1&notword=&d=&c=&f=&lWord=&lField=&sScope=&sLevel=&sLabel=&cols=4&snum=0 Gravures dépeignants les châtiments et tortures au début du XIXe siècle en Chine. ] == Notes et référence == {{Références|colonnes=2}} {{CESDH-bas}} {{Portail|droit}} {{Lien AdQ|ar}} [[Catégorie:Torture|*]] [[Catégorie:Inquisition]] [[ar:تعذيب]] [[ca:Tortura]] [[cs:Mučení]] [[da:Tortur]] [[de:Folter]] [[en:Torture]] [[eo:Torturo]] [[es:Tortura]] [[et:Piinamine]] [[eu:Tortura]] [[fa:شکنجه]] [[fi:Kidutus]] [[gl:Tortura]] [[he:עינויים]] [[id:Siksaan]] [[it:Tortura]] [[ja:拷問]] [[ka:წამება]] [[ko:고문]] [[ku:Êşkence]] [[ms:Seksa]] [[nl:Martelen]] [[nn:Tortur]] [[no:Tortur]] [[oc:Tortura]] [[pl:Tortura]] [[pt:Tortura]] [[qu:Hipachiy]] [[ro:Tortură]] [[ru:Пытка]] [[simple:Torture]] [[sk:Mučenie]] [[sl:Mučenje]] [[sv:Tortyr]] [[tr:İşkence]] [[wa:Margougnaedje des prijhnîs]] [[zh:酷刑]]