Toulouse 2996 31865458 2008-07-25T02:55:37Z Clicsouris 31728 - doublon avec le portail communes de France et accessibilité déficiente, voir discussion du bistro du 24/07 {{voir homonymes|Toulouse (homonymie)}} {{communefra |nomcommune=Toulouse |image=[[Image:Blason ville fr Toulouse (Haute-Garonne).svg|100px|Blason de Toulouse]]<br/><small>Blason de Toulouse</small> [[Image:Capitole de Toulouse.jpg|250px|]] |nomcommune=Toulouse |région=[[Midi-Pyrénées]] ([[Chef-lieu]]) |département=[[Haute-Garonne]] ([[préfecture]]) |arrondissement=[[Arrondissement de Toulouse|Toulouse]] ([[Chef-lieu]]) |canton=[[Chef-lieu]] de 15 cantons |insee=31555 |cp=31000, 31100, 31200, 31300, 31400, 31500 |maire= [[Pierre Cohen]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) |mandat=[[2008]]- [[2014]] |intercomm=[[Communauté d'agglomération du Grand Toulouse]]<br /> 25 communes, 366 km² |longitude=1.444026 |latitude=43.604503 |alt moy=141 m |alt mini=115 m |alt maxi=263 m |hectares={{formatnum:11830}} |km²=118,30 |sans= commune : 437 100 hab.<br /> agglomération : 936 800 hab.<br /> aire urbaine : 1 321 105 |date-sans=[[2005]] |dens=3 300 |nomhab=Toulousains, Toulousaines |siteweb=[http://www.toulouse.fr/ www.toulouse.fr] |imagesfin= |}} '''Toulouse''', (en [[occitan]] : ''{{lang|oci|Tolosa}}'' {{API|[tuˈluzo]}}), est une [[ville]] du sud-ouest de la [[France]]. C'est la [[préfecture]] de la [[Haute-Garonne]] et de la région [[Midi-Pyrénées]], la ville est considérée comme la capitale de l'[[Occitanie]]<ref>[http://canal-du-midi.org/thematiques/31/m-toulouse.htm Toulouse, capitale de l'Occitanie]</ref>. Avec {{formatnum:437100}} habitants en 2005, elle est la [[Grandes villes de France|quatrième]] [[Commune française|commune]] de [[France]] en terme de population. Son [[agglomération]] regroupe {{formatnum:891000}} habitants et son [[aire urbaine]] {{formatnum:1133000}}.<br>Ville à l'architecture caractéristique, Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la [[Brique (matériau)|brique]] de [[terre cuite]]. Autre surnom « fleuri » : la « Cité des [[Viola (genre végétal)|violettes]] ». Il existe une Confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La Violette est l'une des récompenses décernées par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse. Dans le passé, elle était appelée la « Cité Mondine » (la '' Ciutat Mondina'' en occitan), en référence à la dynastie des [[Liste des comtes de Toulouse|comtes de la ville]] qui se sont souvent nommés Raymond.<ref>[http://pedagogie.ac-toulouse.fr/occitan/trobadors/troblexic.html Lexique des troubadours] Consulté le 16/01/2008</ref> Berceau de la firme [[Airbus]], Toulouse est aujourd'hui une [[technopole]] européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe en matière d'[[informatique]] et de [[Astronautique|spatial]], ainsi que de nombreux instituts de recherche. C'est également une ville étudiante, la troisième de France avec {{formatnum:97000}} étudiants<ref name=education">{{pdf}} [ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2006/atlas2006.pdf Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale] Consulté le 11/09/2007</ref>, dotée d'équipements culturels de prestige comme le centre des congrès, la [[médiathèque José-Cabanis]], le [[Zénith de Toulouse|Zénith]], le musée d'art moderne et contemporain des [[Les Abattoirs|Abattoirs]], la [[Cité de l'espace|cité de l'Espace]] ou encore le [[Théâtre de la Cité TNT|Théâtre national de Toulouse]] (TNT). La ville rose connaît une forte attraction démographique et est considérée comme une des grandes villes européennes intermédiaires comme [[Lyon]], [[Marseille]], [[Florence]], [[Hambourg]] ou [[Zurich]]<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.cci.fr/site/reliantis/p229/population-economie|éditeur=Chambre de commerce et d'économie de Toulouse|titre= Population - Économie - Reliantis|consulté le=08/01/08}}</ref>. Si la croissance démographique se poursuit au rythme actuel, son agglomération entrera bientôt dans le cercle des [[Unité urbaine#Principales unités urbaines de France|agglomérations]] françaises de plus d'un million d'habitants. En [[2005]], une étude la classe deuxième ville française derrière [[Lyon]] pour sa qualité de vie selon une dizaine de critères pré-définis<ref>{{lien web|url=http://www.lepoint.fr/content/system/media/0/1689/051tabhonneur.pdf|éditeur=[[Le Point]]|titre= Classement des villes de France où il fait le mieux vivre 2005|date={{date|27|janvier|2005}}}}</ref>. La devise de la ville est ''« Per Tolosa totjorn mai »'' (« Pour Toulouse, toujours plus »). == Toponymie == L'origine du nom de Toulouse est aujourd'hui encore incertaine, les linguistes la considérant tantôt [[Langue celtique|celte]], tantôt [[ibère]], voire [[aquitanique]] (ancêtre lointain du [[basque]]). Toujours est-il que le nom de ''Tolosa'' apparaît pour la première fois dans les écrits au {{-s-|II|e}} associé à celui des [[Volques Tectosages]]<ref>''Histoire de Toulouse'', 1974, Éditions Privat, {{ISBN|2-7089-4709-5}}, p.11</ref>. Selon la version la plus répandue, ''Tolosa'' proviendrait du préfixe ''Tol'', qui désigne un [[gué]] ou une rivière <ref>Christian Cau, ''Petite Histoire de Toulouse'', janvier 1987, Éditions Loubatières, {{ISBN|2-862666-046-9}}, p.6</ref>. L'emplacement de la ville permettait en effet de contrôler l'accès à gué entre le bassin aquitain d'un côté, et le bassin méditerranéen de l'autre, en faisant un emplacement stratégique au niveau commercial et militaire. {{référence_nécessaire|Pour d'autres, le nom ''Tolosa'' existait bien avant l'arrivée des Volques Tectosages. Les premiers habitants de Tolosa auraient été des Aquitains, un peuple apparenté aux Basques. Des chercheurs pensent donc que le nom Tolosa pourrait provenir de la langue aquitanique, du mot ''Tolso'' qui signifie torsadée, tordue, à l'image de la Garonne à cet endroit.}} Enfin, selon une légende en vogue à la Renaissance, la ville rose aurait été fondée par Tholus, petit-fils de Japhet, lui-même deuxième fils de [[Noé (patriarche)|Noé]], qui aurait donné son nom à la cité<ref>Anne Le Stang, ''Histoire de Toulouse illustrée'', avril 2006, Ed. Le périgrinateur, {{ISBN|2-910352-44-7}}, p.8</ref>. Par la suite, le nom latin ''Tolosa'' devient ''Tholose'' en Français, avant de se transformer en ''Toulouse'', probablement sous l'influence de la prononciation occitane, vers la fin du {{s-|XVII|e}}. == Géographie == === Situation === ==== Localisation ==== [[Image:Toulouse SPOT 1159.jpg|thumbnail|right|Toulouse Vu par le Satellite SPOT]] [[Image:Topographie de toulouse.jpg|thumbnail|right|'''Topographie''' de Toulouse]] Toulouse est située dans le Midi de la [[France]], au nord du département de la [[Haute-Garonne]], sur l'axe de communication entre la [[mer Méditerranée]] et l'[[océan Atlantique]]. Elle est située sur un coude de la [[Garonne]] qui, provenant des [[Pyrénées]], s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’[[océan Atlantique]]. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est souvent visible. C'est sur ce coude de la Garonne, carrefour naturel des voies de communication que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés<ref>Philippe Wolff, ''Histoire de Toulouse'', 2{{e}} édition, 1961, édition Édouard Privat</ref>. Le relief est marqué par la convergence des vallées d’[[affluent]]s de la Garonne. L’[[Ariège (département)|Ariège]] au sud est dominée par les coteaux pentus de [[Vieille-Toulouse]] qui dominent la ville sur le promontoire de Pech David. L’[[Hers-Mort]], qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), trois [[Terrasses de la Garonne|terrasses]] s'étagent pour atteindre les coteaux de [[Gascogne]]. Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs Est Ouest E80 Rome Lisbonne, Nord Sud E9 Paris Barcelone ou le futur itinéraire de désenclavement de la diagonale continentale Saragosse-Lyon. Elle est distante de 243 kilomètres ([[Autoroute française A61|A61]]-[[Route européenne 80|E80]]) de [[Montpellier]] en région [[Languedoc-Roussillon]], 343 kilomètres ([[Autoroute française A64|A64]]-[[Route européenne 80|E80]]) de [[Saint-Sébastien (Espagne)|Saint-Sébastien]] (en [[Espagne]]), 330 kilomètres ([[Autoroute française A66|A66]]-[[Route européenne 9|E9]]) de [[Barcelone]] par le [[tunnel du Puymorens]], 678 kilomètres ([[Autoroute française A20|A20]]-[[Route européenne 9|E9]]) de la capitale française [[Paris]], 244 kilomètres ([[Autoroute française A62|A62]]-[[Route européenne 72|E72]]) de [[Bordeaux]] en région [[Aquitaine]]. Géographiquement, elle se localise à 122 kilomètres du [[pic d'Aneto]] ({{formatnum:3404}} mètres) point culminant des [[Pyrénées]], source de la Garonne dans le [[massif de la Maladeta]] (Espagne), 144 kilomètres de la [[mer Méditerranée]] à [[Gruissan]] dans l'[[Aude (département)|Aude]] à l'est, 233 kilomètres de l'[[océan Atlantique]] à [[Capbreton]] dans les [[Landes (département)|Landes]] à l'ouest. ==== Climat ==== [[Image:Palmierstoulouse.jpg|left|205px|thumb|[[Palmier de Chine]] dans un pavillon de la banlieue toulousaine]] [[Image:France toulouse garonne neige.jpg|thumb|right|200px|La neige rare à Toulouse sur les bords de la Garonne]] Toulouse connaît la particularité de se trouver à la jonction des trois types de [[climat tempéré|climats tempérés]] : on y trouve un climat tempéré [[climat océanique|océanique]], à influences [[climat méditerranéen|méditerranéenne]] et [[climat continental|continentale]], caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver frais et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (amenant généralement l'humidité de l'[[océan Atlantique]]), le [[vent d'autan]] (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le nord de l'[[Europe]])<ref>{{lien web|url=http://www.meteofrance.com/FR/actus/dossier/article.jsp?docid=1500|éditeur=Météo France|titre=CAPITOUL, Météorologie de Toulouse|consulté le=09/09/2007}}</ref>. Le vent d’autan est aussi appelé {{guil|le vent qui rend fou}}, voire {{guil|le vent du diable}} en raison de l'influence sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...) qui serait due à la forte ionisation de l'air qu'il apporte<ref>[http://www.avignonet-lauragais.com/avignonet_climat.htm Climat d'Avignonet-Lauragais] (voir section sur le vent d'autan)</ref>. Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le {{date|4|mai|1916}}, où il renversa le train Toulouse-Revel. {| class="wikitable sortable" style="text-align:right; font-size:95%;" |+'''Tableau comparatif des données climatiques de Toulouse''' !width="140px"| Ville !! Ensoleillement !! Pluie !! Neige !! Orage !! Brouillard |- |align="left"| [[Nice]] || 2 694 h/an || 767 mm / an || 1 j / an || 31 j / an || 1 j / an</tr> |align="left"| [[Toulouse]] || 2 050 h/an || 655 mm/an || 4 j/an || 26 j/an || 44 j/an</tr> |align="left"| [[Paris]] || 1 650 h/an || 642 mm/an || 15 j/an || 19 j/an ||13 j/an</tr> |align="left"| [[Strasbourg]] ||1 637 h/an || 610 mm/an || 30 j/an || 29 j/an ||65 j/an</tr> |-style="background: #D1E8FF" |align="left"| Moyenne nationale || 1 973 h/an || 770 mm/an || 14 j/an || 22 j/an || 40 j/an</tr> |} Toulouse connaît en moyenne 24 jours de fortes chaleurs et 33 jours de gel par an. La température moyenne annuelle est de 14°C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Toulouse fut de 44°C le {{date|8|août|1923}} (record français) et la température la plus froide de –18,6°C le {{date|15|février|1956}}. Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de 82,7 mm le {{date|7|juillet|1977}} selon les sources de [[Météo-France]]. Toulouse fut frappée par une tornade le {{date|15|mai|1980}} vers 20h15. La tornade s'était formée sur l'[[Aéroport Toulouse Blagnac|aéroport de Blagnac]] avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier de [[Casselardit]], près de [[Purpan]]. Cette tornade, classée F2, avec des vents de 200 km/h, arracha des toits et causa d'autres dommages importants<ref>Les données climatiques [http://www.lameteo.org/toulouse.html à Toulouse de 1947 à 2002]</ref>. Le {{date|3|février|1959}} est le jour le plus enneigé avec 21 centimètres de [[neige]]<ref>Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Les crues les plus dévastatrices'', p.III</ref>. Les températures moyennes sont:<ref>{{lien web|url=http://www.weatheronline.co.uk/cgi-bin/regframe?3&LANG=en&WMO=07630&PRG=klstatausw|éditeur=WeatherOnline|titre=Moyennes Toulouse-Blagnac}}</ref>. {| class="wikitable" |- ! ! janvier ! février ! mars ! avril ! mai ! juin ! juillet ! aout ! septembre ! octobre ! novembre ! décembre |- | maximales (°C) | 10 | 11.5 | 15 | 17.5 | 21.5 | 26.5 | 28 | 28 | 25 | 20 | 13 | 9.5 |- | minimales (°C) | 3 | 3.5 | 6 | 8 | 12 | 15.5 | 17 | 17 | 14 | 11.5 | 5.5 | 3 |- |} ===Site=== [[Image:Pont Saint-Pierre.jpg|thumb|right|Pont Saint-Pierre et Pont-Neuf vus des berges de la Garonne]] [[Image:Toulouse-PtNeuf.jpg|thumb|Le Pont-Neuf]] La rive droite de Toulouse se trouve sur une terrasse insubmersible sur laquelle la ville [[Empire romain|romaine]] s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de la [[Garonne]], se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourg [[Saint-Cyprien (Toulouse)|Saint-Cyprien]], longtemps quartier pauvre car construit en dehors des [[rempart]]s de la ville et en [[zone inondable]] : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en [[1875]], le quartier Saint-Cyprien fut submergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés<ref>''Histoire de Toulouse'', p.22</ref>. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe du [[fleuve]] au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière [[Touch (rivière)|Touch]] qui se jette au nord de [[Purpan]] et l’actuelle chaussée du [[Bazacle]]. Le [[canal du Midi]], œuvre de [[Pierre-Paul Riquet]], qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers mort et traverse la rive droite de la ville. La commune de Toulouse a une superficie de {{formatnum:11830}} hectares, soit environ {{formatnum:1300}} hectares de plus que [[Paris]] et {{formatnum:7000}} hectares de plus que [[Lyon]], mais {{formatnum:12000}} de moins que [[Marseille]]. === Morphologie urbaine === [[Image:Toulouse roofs.jpg|thumbnail|right|Les toits de Toulouse depuis le parking des Carmes]] ==== Tissu urbain ==== La ville est organisée en différentes zones à peu près concentriques : * la ville romaine, caractérisée par ses rues étroites et tortueuses, qui ont très peu évolué jusqu'au [[Moyen Âge]] ; * la ville médiévale retranchée dans ses [[rempart]]s ; * les faubourgs du {{XVIIIe s}} au {{XIXe siècle}} ; * la banlieue récente, construite autour de noyaux urbains fondés sur des villages proches avec la création de nombreux lotissements. Depuis plusieurs décennies, le dynamisme économique et la forte poussée démographique sont à l'origine d'une profonde mutation des infrastructures, des logements et des installations industrielles. ==== Quartiers ==== {{Article détaillé|Quartiers de Toulouse}} Sous le mandat de M. Moudenc, la ville de Toulouse a été divisée par la mairie en dix-sept grands [[Quartiers de Toulouse|quartier]]s possédant chacun une mairie de quartier et un maire délégué s'occupant de celui-ci. Ce découpage suivait le découpage historique de petits quartiers, d'anciens bourgs ou de villages comme Saint-Martin-du-Touch. Mais, il ne suivait pas le découpage cantonal qui coupe certains quartiers historiques en deux, comme le quartier des [[Minimes (Toulouse)|Minimes]]<ref>{{lien web|éditeur=L'Express|titre=17 quartiers passés au crible|url=http://www.lexpress.fr/region/17-quartiers-pass-eacute-s-au-crible_483626.html|consulté le =14/06/2007}}</ref>. Depuis le 21 mars 2008, un redécoupage provisoire de Toulouse en sept secteurs a pour vocation, selon la nouvelle équipe municipale, à servir de support à un nouvel essor de la démocratie locale. Un nouveau découpage territorial doit être défini en concertation avec tous les Toulousains, avant l'automne 2008. ==== Architecture ==== [[Image:Old brick wall.jpg|thumb|180px|left|La brique Toulousaine traditionnelle utilisée dans de nombreuses constructions]] L'architecture de Toulouse est marquée par la [[brique (matériau)|brique]], dont la couleur chaude rouge-orangée lui confère le surnom de « ville rose ». Ce matériau a été introduit par les [[empire romain|romains]] au {{-s-|I|er}}, comme le montrent les ruines du rempart romain place Saint-Jacques. Autrefois, la brique était couramment recouverte d'enduit car elle était considérée comme la pierre du pauvre<ref>Sandrine Benassy et Jean-Jacques Germain, ''La brique, L'or rouge du Midi Toulousain'', Tourisme Médias Éditions, juin 2004, {{ISBN|2-915188-04-1}}</ref>. Elle est majoritairement utilisée dans la région car la pierre de taille y est rare et son transport très coûteux. Au contraire, l'[[argile]] est abondante et facilement malléable. Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif. === Urbanisme === {{Article détaillé|Urbanisme à Toulouse}} ==== Le logement ==== Toulouse comptait {{formatnum:226154}} logements en [[1999]]. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en [[1999]], seulement 16,8 % des résidences principales dataient de [[1990]] ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre [[1949]] et [[1974]]. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreux [[immeuble]]s anciens, dont la majorité sont des résidences principales. 31,4 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,1 % qui ne sont que locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=P&codgeo=3199&produit=P_LOGB&theme=LOG&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Toulouse : le parc]</ref>{{'}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=73&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants]</ref>. À noter qu’avec {{formatnum:28642}} logements HLM, soit 14,4 % du parc en [[1999]] (8,5% pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi solidarité et renouvellement urbain]] (SRU) de décembre [[2000]] fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en [[1999]], 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19% de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30% de logements sociaux, au lieu de 20. [[Image:BellefontaineBarre1.JPG|thumb|left|Un immeuble dans le quartier [[Bellefontaine (Toulouse)|Bellefontaine]]]] La plupart des habitations possèdent 4 pièces (36 %), ou 3 pièces (24,3 %), puis 2 pièces (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=P&codgeo=3199&produit=P_LOGB&theme=LOG&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Toulouse : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=73&produit=P_LOGB&theme=LOG&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : le parc]</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80% et 66,6 % pour la région). Le prix du mètre carré en [[2003]] hors charge pour l'ensemble des logements est de 6,79 €/m{{2}} soit 406,10 € pour 60 m{{2}}. Pour les logements en relocation, il est de 7,49 €/m{{2}} soit 420,11 € pour 56 m{{2}} et pour les logements datant d’après 1990, il est de 8,19 €/m{{2}} soit 413,89 € pour 51 m{{2}}. Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des [[loyer]]s. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en [[2003]] pour les [[appartement]]s est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en [[2002]]. Pour les [[maison]]s, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers comme Borderouge<ref>{{pdf}} [http://www.auat-toulouse.org/IMG/pdf/4Pages_Loyers_10-2003lite.pdf Une reprise de la hausse des loyers en 2002 sur Toulouse - Agence d'Urbanisme et d'Aménagement du territoire]</ref>. ==== Projets ==== De nombreux projets sont inscrits dans l'optique du développement de la ville et de sa diversification économique. Une [[LGV Bordeaux-Toulouse|Ligne TGV Toulouse - Bordeaux]] est encore en cours de réflexion depuis le printemps [[2001]]. Toulouse a longtemps utilisé sa plate-forme aérienne pour se rendre à [[Paris]] mais elle souhaite désormais augmenter son offre de transport en accueillant le [[Train à grande vitesse|TGV]]. Cette connexion se ferait via [[Bordeaux]] à l'horizon de l'année [[2017]]. Mais cette ligne demande un financement important de 3 milliards d'euros qui est difficile à obtenir<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/region/tgv-bordeaux-toulouse-la-grande-vitesse-agrave-pas-compt-eacute-s_476689.html|éditeur=L'express du 07/06/2007|titre=TGV Bordeaux-Toulouse: la grande vitesse à pas comptés|consulté le=13/01/2008}}</ref>. Le Tramway ligne « E » prévu pour [[2010]] sera la première ligne de tramway de la ville de Toulouse. Elle mesurera 11,2 kilomètres de [[Beauzelle]] près de l'[[AéroConstellation]], site de construction de l'[[Airbus A380|A380]] d'Airbus, jusqu'à la station de métro des Arènes en centre-ville. Il n'est cependant pas prévu de desservir l'[[Aéroport Toulouse Blagnac|aéroport de Blagnac]], même si le sujet est soumis à la réflexion du SMTC<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/region/les-autres-dossiers_476651.html|éditeur=L'express du 07/06/2007|titre= Les autres dossiers|consulté le=13/01/2008}}</ref>. Un projet de grand contournement autoroutier de Toulouse ou de nouvelle rocade est aussi en réflexion pour permettre au trafic autoroutier de l'axe [[Bordeaux]]-[[Narbonne]] d'éviter l'agglomération toulousaine. Le débat sur l'utilité de ce contournement est en cours et son tracé n'est pas encore arrêté<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/region/grand-contournement-autoroutier-la-rocade-en-d-eacute-bat_476682.html|éditeur=L'express du 07/06/2007|titre= Grand contournement autoroutier: la rocade en débat|consulté le=13/01/2008}}</ref>. Une liaison autoroutière entre Toulouse et [[Castres]] est également envisagée à la demande des [[laboratoires Pierre Fabre]]. D'autres projets sont évoqués comme le projet de deuxième aéroport<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/region/le-nouvel-a-eacute-roport-un-dossier-provisoirement-au-point-mort_476686.html|éditeur=L'express du 07/06/2007|titre=Le nouvel aéroport: un dossier provisoirement au point mort|consulté le=13/01/2008}}</ref>, celui de de ligne TGV Toulouse-Montpellier-Perpignan ou l'[[Aerospace Valley]]. ==Histoire== {{Article détaillé|Histoire de Toulouse|Histoire de Midi-Pyrénées}} === Préhistoire et époque gallo-romaine === [[Image:Amphores dressel 1b vieille toulouse.jpg|thumb|right|Amphores exposées au [[Musée Saint-Raymond]] datant du {{-IIe siècle}} et extrait d'un puits funéraire à Vieille-Toulouse]] Les environs de Toulouse sont occupés dès le [[Paléolithique inférieur]] mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine du [[Néolithique]] qui sont retrouvées sous forme de village comme à [[Villeneuve-Tolosane]]. D'autres traces d'occupations par l'homme au {{VIIIe siècle av. J.-C.}} et au {{VIIe siècle av. J.-C.}} ont été trouvées comme en témoigne la [[nécropole]] du quartier Saint-Roch (vers la rue du Feretra), mise au jour en [[2002]]<ref>Anne Le Stang, ''op. cit.'', p.9</ref>. Dès la moitié du {{IIIe siècle av. J.-C.}}, bien avant l'installation romaine, la région de Toulouse est occupée par une tribu celtique : les [[Volques Tectosages]]. Des témoignages de cette occupation ont été retrouvés dans le sud du site actuel de la ville, notamment à [[Vieille-Toulouse]] sur le promontoire de Pech David. Ces tribus celtes entretiennent des liens commerciaux avec l'[[Espagne]] et l'[[Italie]] par l'échange de vin, le blé et de métaux. De nombreuses [[amphore]]s ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges<ref name="ref1">''Ib.'', p.11</ref>. [[Image:France Toulouse remparts romains.jpg|thumb|right|''Vestige de remparts romains'' sur '''place Saint-Jacques''' à côté du Palais Niel]] D'abord alliés de [[Empire romain|Rome]], les Volques Tectosages se révoltent et sont défaits par les Romains en [[-107|107 av. J.-C.]], et Toulouse (''Tolosa'' en latin) devient romaine. La ville est alors un important centre administratif et militaire de la province [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]]. Les habitants de Vieille-Toulouse sont attirés par cette nouvelle ville. Les Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient des [[aqueduc]]s <ref>dont un très important : [http://www.les-petites-toulousaines.com/aqueduc-pedauque.htm les-petites-toulousaines.com]</ref> ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits : un [[théâtre romain|théâtre]], un [[Amphithéâtre romain de Purpan-Ancely|amphithéâtre]] de {{formatnum:14000}} places, des [[thermes romains|thermes]] et plusieurs [[temple romain|temples]]<ref>Christian Cau, ''Petite Histoire de Toulouse'', p10</ref>. Dès l'an [[30]], ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours. En [[250]], Toulouse est marquée par le supplice de [[Saturnin de Toulouse]] qui deviendra Saint-Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire<ref>Anne Le Stang, ''op. cit.'', p.20</ref>. Le {{IIIe siècle}} et {{IVe siècle}} est prospère et la ville grandit. La première [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] est construite en [[403]] avec l'essor du [[christianisme]] dans la région<ref>''Ib.'', p.28</ref>. La [[brique (matériau)|brique]] est largement utilisée comme matériau de construction. En [[413]], les [[Wisigoths]] envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leur [[Royaume wisigoth|royaume]]. Ayant une culture et une religion différente, les Gallo-romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en [[508]] lorsque [[Clovis Ier|Clovis]] prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à la bataille de [[Vouillé (Vienne)|Vouillé]] (en [[507]]). === De l'époque féodale à la Révolution === [[Image:Toulouse Capitole entrée du pape urbain ii.jpg|thumb|right|200px|''Peinture de Benjamin Constant'' illustrant l'entrée du '''Pape Urbain II''' à Toulouse en [[1096]]]] Les [[Francs]] ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]], perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à la [[Septimanie]] à l'est et l'[[Espagne]] au sud, détenus par les Wisigoths<ref>''Ib.'', p.36</ref>. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en [[629]] l'éphémère Royaume de Toulouse puis devient au {{VIIe}} et {{VIIIe}} siècle la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan<ref>''Histoire de Toulouse'', Ed Privat, 1974, p57</ref>. En [[721]], la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de la [[bataille de Toulouse (721)|bataille de Toulouse]] le {{date|9|juin|721}}, signant la fin de sa progression vers le nord<ref>Suivirent plusieurs expéditions de [[pillage]], dont la plus célèbre fut vaincue par [[Charles Martel]] lors de la [[bataille de Poitiers (732)]]</ref>. Au [[Moyen Âge]], la ville reste longtemps indépendante. Les [[comté de Toulouse|comtes de Toulouse]] étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement de la place du Salin. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En [[1096]], le pape [[Urbain II]] se rend à Toulouse pour consacrer la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]]. La [[cathédrale Saint-Étienne de Toulouse|cathédrale Saint-Étienne]] est édifiée au {{XIIIe siècle}}<ref>''Ib.'', p.51</ref>. En [[1152]], un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « capitoulat » formé de douze [[capitoul]]s qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. En [[1190]], ils acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra le [[Capitole de Toulouse|Capitole]], aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuses [[liberté]]s municipales. À la suite de la révolte du {{date|6|janvier|1189}}, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre la [[monnaie]], et de lever des troupes en cas de menace extérieure. A la même époque, le catharisme se développe et provoque en [[1209]], le lancement de la [[Croisade des Albigeois]]. Malgré une victoire occitane, qui se dessina après bien des vissicitudes, celle-ci ruine le comté de Toulouse et provoque sa chute avec la signature du [[Traité de Paris (1229)|traité de Paris]] le {{date|12|avril|1229}}. En [[1271]], il est intégré au [[domaine royal français]] et devient le [[Languedoc]]. L'[[Université de Toulouse]] est fondée à la même époque (en [[1229]]). [[Image:Toulouse Karte 1631.jpg|thumb|left|Carte de Toulouse par Melchior Tavernier en l’an 1631]] Au {{XIVe siècle}}, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville du [[royaume de France]]<ref>''Ib.'', p.73</ref>. Mais, en [[1348]], la ville est touchée par la [[peste noire]] qui reviendra en [[1361]] puis au {{XVe siècle}}. Elle doit aussi assurer l'effort de la [[guerre de Cent Ans]] et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications. Durant la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]], de la fin du XV{{e}} au {{s-|XVI|e}}, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie du [[Culture du pastel|pastel]]. C'est l'époque de construction de grands hôtels particulier comme l'[[hôtel de Bernuy]] ou l'[[hôtel d'Assézat]]. La ville prospère et s'agrandit malgré le [[Chronologie des grands incendies|Grand incendie de Toulouse]] du [[7 mai]] [[1463]] qui détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs [[église (édifice)|églises]], [[couvent]]s et autres édifices publics. Toulouse est la quatrième ville de France à accueillir l'[[imprimerie]], en [[1476]]. En [[1560]], les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats<ref>''Ib.'', p.98</ref>. Au {{XVIIe siècle}}, le [[catholicisme]] triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Deux symboles de la ville, le [[Pont-Neuf de Toulouse|Pont-Neuf]] et le [[canal du Midi]], sont réalisés respectivement en [[1632]] et en [[1682]]. Le [[Capitole de Toulouse|Capitole]] est reconstruit, quant à lui, au {{XVIIIe siècle}}. En [[1762]], se déroule l'[[affaire Calas]] : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention de [[Voltaire]]. Toulouse entre dans la [[Révolution française|Révolution]] sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en [[1790]] et [[1791]]<ref>''Ib.'', p.140</ref>. Les jacobine parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les Républicains parviennent à faire échouer une révolte Royaliste. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de la [[Haute-Garonne]]. === Époque contemporaine === ==== XIX° SIECLE ==== [[Image:Toulouse Saint-Etienne.jpg|thumbnail|right|200px|'''Place de la Trinité''']] Le [[10 avril]] [[1814]], la [[bataille de Toulouse (1814)|bataille de Toulouse]] oppose les Hispano-Britanniques du maréchal [[Arthur Wellesley de Wellington|Wellington]] aux Français du maréchal [[Nicolas Jean-de-Dieu Soult|Soult]], qui, bien que parvenant à résister, sont contraints de se retirer. La ville rose a donc été le théâtre de la dernière bataille franco-anglaise sur le sol français<ref>''Ib.'', p.150</ref>. La ville se rallie au roi [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]] et à la [[Restauration française|Restauration]] après la chute de [[Napoléon Ier]]. Les Républicains et les Légitimistes sont majoritaires à Toulouse et il est difficile aux partisans de Louis-Philippe ou de Napoléon III de lutter contre leur alliance de circonstance. Les Républicains, en particulier Armand Duportal sont très actifs ; en [[1848]], la [[République]] est proclamée par Henri Joly depuis le balcon du [[Capitole de Toulouse|Capitole]] ; en 1871 une [[Commune de Paris (1871)|Commune]] échoue. Le [[23 juin]] [[1875]], Toulouse connaît sa plus forte crue. Au débit de {{formatnum:8000}} m³ d’eau par seconde (300 m³ en temps normal), la Garonne monte à 9,47 m, inondant la quasi-totalité de la rive gauche, détruisant le pont d’[[Empalot]], le [[pont Saint-Pierre de Toulouse|pont Saint-Pierre]] et le [[Pont Saint-Michel de Toulouse|pont Saint-Michel]]. Seul le [[pont-Neuf de Toulouse|Pont Neuf]] résiste. On dénombre 208 morts, plus de {{formatnum:1200}} maisons détruites et {{formatnum:25000}} sans-abri<ref>{{lien web|url=http://www.jacobins.mairie-toulouse.fr/expos/mvt/textes/TPH18_.htm|éditeur=Site officiel de la ville de Toulouse|titre=L’inondation de 1875|consulté le =26/08/2007}}</ref>. Le 26 juin, le maréchal [[Patrice de Mac-Mahon|Mac-Mahon]] se rend à Toulouse. À la vue du spectacle, il prononce la désormais célèbre phrase « Que d’eau, que d’eau ! »<ref>Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Les crues les plus dévastatrices'', p.II</ref>. L'arrivée au pouvoir des radicaux, commerçants et entrepreneurs républicains soutenus par le journal [[La Dépêche du Midi]] où écrit [[Jean Jaurès]] se traduit par de grands travaux urbains avec la construction des grandes rues de type haussmannien comme la rue Alsace-Lorraine et la rue de Metz ; la ville s'agrandit progressivement du fait de l'immigration espagnole et de l'exode rural. ==== XX° SIECLE ==== Après la [[Première Guerre mondiale]], Toulouse entre enfin dans l'ère industrielle avec la poudrerie, l'aviation et la cartoucherie, alors qu'elle était restée à l'écart de la [[révolution industrielle]] jusque là. Toutefois, paradoxalement, la population ouvrière était nombreuse, voire majoritaire, dans cette ville sans grande industrie: les multiples petites entreprises (chemiserie...) opposaient une foule d'ouvriers (socialistes) des petits indépendants (radicaux) et une population de tradition plus rurale (très catholique). Entre 1904 et 1924, les radicaux laissent progressivement la place à un [[socialisme municipal]] que dirigent [[Bedouce]] puis [[René Billères|Billières]]. ==== L'Aéropostale ==== {{article détaillé|Compagnie générale aéropostale}} Dans les [[années 1920]], Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion de [[Pierre-Georges Latécoère]], qui met en place des liaisons avec [[Casablanca]] et [[Dakar]]. En [[1927]], est créée l'[[Compagnie générale aéropostale|Aéropostale]], avec des figures comme [[Antoine de Saint-Exupéry]] et [[Jean Mermoz]]<ref>Anne Le Stang, ''op. cit.'', p.178</ref>. [[Pierre-Georges Latécoère]] était venu dans la ville rose pour créer des wagons de [[chemin de fer]], mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel de [[Montaudran]]. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu’il relève le défi de créer l’[[Compagnie générale aéropostale|Aéropostale]]. Avec les anciens avions de guerre, Latécoère désire acheminer le courrier de Toulouse à [[Dakar]], et pourquoi pas en [[Amérique du Sud]]. Ainsi de [[1920]] à [[1933]], plus de 120 pilotes se succédent sur les pistes de [[Montaudran]], notamment Daurat, [[Jean Mermoz]], [[Antoine de Saint-Exupéry]]. Il exploite des nouvelles lignes comme Toulouse-[[Casablanca]], [[Casablanca]]-[[Dakar]] et Toulouse-[[Rio de Janeiro]]-[[Recife]] au Brésil. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'[[océan Atlantique|Atlantique Sud]] a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de la [[cordillère des Andes]]<ref>''Ib.'', p.178-179</ref>. Les récits d'[[Antoine de Saint-Exupéry]] lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le roman ''[[Vol de nuit]]''. Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien : [[Émile Dewoitine]] qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine. Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le [[19 août]] [[1944]] peu après le [[débarquement de Provence]]. Au début des [[années 1960]], de nombreux rapatriés d'[[Algérie]] viennent s'installer à Toulouse et s'ajoutent aux nombreux réfugiés [[Seconde République espagnole|républicains espagnols]] arrivés après la victoire de [[Francisco Franco|Franco]] en [[1939]]. ==== Le développement de l'après-guerre ==== La ville est choisie pour devenir l'une des métropoles d'équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la [[décentralisation]]<ref>''Ib.'', p.198</ref>. La ville devient rapidement la préfecture de la région [[Midi-Pyrénées]]. Le nombre d'habitants de la commune augmenta très rapidement, de {{formatnum:269000}} habitants en [[1954]] à {{formatnum:380000}} en [[1968]] puis {{formatnum:390350}} habitants en [[1999]] pour atteindre les {{formatnum:426700}} habitants en [[2004]]. Cet afflux démographique provoque la mise en place de grandes opérations d'urbanisme comme la construction de nouveaux quartiers : le [[Mirail]], [[Empalot]] et [[Bagatelle (Toulouse)|Bagatelle]]. ==== L'usine AZF ==== {{article détaillé|Usine AZF de Toulouse}} Le [[21 septembre]] [[2001]], l'usine AZF explose, traumatisant durablement les Toulousains. Cette catastrophe industrielle, la pire que la France ait connu depuis [[1945]], fait trente morts, {{formatnum:10000}} blessés et détruit de nombreux bâtiments et logements, principalement dans les quartiers populaires du Mirail et d'Empalot. La thèse de l'accident est retenue par les enquêteurs. Le procès de la [[Catastrophe de l'usine AZF de Toulouse|catastrophe de l'usine AZF]] devrait s'ouvrir fin [[2008]]. Le site de l'usine a, depuis, été rasé et dépollué. La construction du [[cancéropôle de Toulouse|cancéropôle]], projet impulsé par la municipalité et l'État, a débuté en septembre 2006. <ref>[http://www.canceropole-toulouse.com/page.php?menu=1&ssmenu=6 Dates et chiffres-clés du Cancéropôle]</ref> Le cancéropôle de Toulouse devrait à terme être le plus grand d'Europe. ==Démographie== ===Évolutions démographiques === [[Image:100 4992.JPG|right|thumb|[[Toulouse]], vue générale depuis les coteaux du quartier [[Pech-David]] dans le sud de la ville.]] En [[2007]], Toulouse est la quatrième [[Grandes villes de France|ville]] de France avec {{formatnum:437100}} habitants (population ''intra muros'')<ref>{{pdf}} [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/resultats/chiffres-cles/autres/estimations-grandes-villes.xls Enquête annuelle de recensement des grandes villes de France, 01/07/2005]</ref> et la cinquième [[agglomération]] avec {{formatnum:872 290}} habitants (estimation 2007)<ref>Estimation AUAT, ''Atlas de l’aire urbaine de Toulouse'', 144 pages, {{ISBN|2-11-062276-8}}</ref>. Elle constitue aussi la cinquième [[aire urbaine]] avec {{formatnum:1117000}} habitants (estimation 2007) après [[Paris]], [[Lyon]], [[Marseille]] et [[Lille]]. La population de la [[ville]] de Toulouse augmente principalement grâce à un [[solde migratoire]] largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant un [[climat]] agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques ([[Pyrénées]], [[mer Méditerranée]], côtes [[Pays basque|basque]] et landaise) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi {{Référence nécessaire|grâce à une image fortement positive sur sa qualité de vie}}, la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée ([[aéronautique]], [[espace (cosmologie)|espace]], [[biotechnologies]], [[Système embarqué|systèmes embarqués]], [[électronique]], [[météorologie]]). {{DemogFR| 1793=47 899| 1800=50 558| 1806=51 689| 1821=52 328| 1831=59 639| 1836=77 372| 1876=88 105| 1841=90 225| 1846=94 227| 1851=96 564| 1856=103 144| 1861=113 714| 1866=126 936| 1872=124 852| 1881=140 289| 1886=147 617| 1891=149 791| 1896=149 963| 1901=149 841| 1906=149 438| 1911=149 576| 1921=175 434| 1926=180 771| 1931=194 564| 1936=213 220| 1946=264 411| 1954=268 863| 1962=323 724| 1968=370 796| 1975=373 796| 1982=347 995| 1990=358 688| 1999=390 350| date1=2005|pop1=437 100| sansdoublescomptes=1962}} <center><small>Sources: [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=37818 Cassini]</small></center> Selon l'AUAT et l'INSEE, en 2007, l'''agglomération toulousaine'' aurait gagné plus de {{formatnum:110000}} habitants depuis le dernier recensement de [[1999]]. Chaque année, l’agglomération gagne environ {{formatnum:14 000}} nouveaux habitants et l'aire urbaine {{formatnum:19000}} habitants. Si le rythme de croissance actuel se maintient, Toulouse dépassera Lyon en terme de population pour devenir la 3{{e}} ville française (projection 2014 : {{formatnum:507000}} habitants) et son agglomération détrônera celle de [[Lille]] de sa 4{{e}} place. <center> {| border="2" cellpadding="4" cellspacing="0" style="background-color:#FFECB2; margin: 1em 1em 1em 0; border: 1px #aaa solid; border-collapse: collapse; font-size: 95%;" ! !! Unité urbaine ou agglomération !! Aire urbaine |- ! 1936 | {{formatnum:252477}} || {{formatnum:366206}} |- ! 1954 | {{formatnum:323822}} || {{formatnum:436052}} |- ! 1962 | {{formatnum:392777}} || {{formatnum:464791}} |- ! 1968 | {{formatnum:481993}} || {{formatnum:559080}} |- ! 1975 | {{formatnum:560165}} || {{formatnum:649535}} |- ! 1982 | {{formatnum:588224}} || {{formatnum:737448}} |- ! 1990 | {{formatnum:666941}} || {{formatnum:841152}} |- ! 1999 | {{formatnum:761090}} || {{formatnum:964797}} |- ! 2007<br /> (estimation INSEE et AUAT) | {{formatnum:871800}} || {{formatnum:1117000}} |} <small> source : [[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]]</small> </center> Toulouse possède ainsi une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises et européennes ; deux tiers des nouveaux toulousains sont originaires d'une région autre que [[Midi-Pyrénées]] et 11 % viennent même d'un pays étranger. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs). Enfin, de nombreux projets futurs à dimension nationale et internationale contribuent à accroître la renommée de la ville : la construction du plus grand [[cancéropôle de Toulouse|cancérôpole]] d'Europe est prévue sur l'ancien site [[Usine AZF de Toulouse|AZF]] et en 2007-2008, [[Galileo (système de positionnement)|Galileo]], l'équivalent européen du [[Global Positioning System|GPS]], devrait avoir son siège social sur les anciennes pistes de [[Montaudran]], au sud-est de la ville. === Pyramide des âges === <br /> {{Pyramide des âges 2 |float=center |width=50% |maxvalue=36 |bg=rgb(100%,100%,100%) |border=1px solid blue|margin-top=1ex |caption=Pyramide des âges à Toulouse en 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=31100&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=31&codgeo=31555&oldnivgeo=C&oldcodgeo=31100&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR Pyramide des âges, Recensement 1999] sur le site de l'INSEE </ref> en pourcentage. |barcolor=rgb(0%,0%,100%) |Avant 1904|0.1|0.2 |1905-1924|5.6|9.1 |1925–1939|9.1|11.5 |1940-1954|15.3|15.5 |1955-1969|23.3|20.2 |1970-1984|31.8|31.0 |1985-1999|14.6|12.4 }} La population de Toulouse est très jeune puisque plus de 45% des habitants ont moins de 29 ans. La ville ne suit pas les mêmes tendances que la région [[Midi-Pyrénées]]. La parts des 15-29 ans est les plus représentées avec 31,0 % de femmes et 31,8 % pour d'hommes en [[1999]] (respectivement : 19,7 et 18,1 % pour la région). La proportion de personnes âgées y est semblable au reste de la région avec 9,1 % de femmes et 5,6 % d'hommes en [[1999]] (contre 10,9 et 7 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=31100&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=31&codgeo=31555&oldnivgeo=C&oldcodgeo=31100&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Toulouse]</ref>{{'}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=R&theme=ALL&typeprod=ALL&codgeo=73&oldnivgeo=C&oldcodgeo=31555&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Midi-Pyrénées]</ref>. ===Populations=== A l'instar des autres grandes métropoles françaises (Lyon, Marseille), Toulouse est une ville cosmopolite et aux multiples influences dont 7,8 % de la population est étrangère<ref>{{lien web|url=http://www.aramip.com/laville.htm|éditeur=Aramip|titre=La ville de Toulouse|consulté le =06/06/2007}}</ref>. ====La communauté espagnole==== Les [[Espagne|Espagnol]]s représentent l'une des plus importantes communautés étrangères de la ville avec près de {{formatnum:20000}} à {{formatnum:25000}} personnes, Toulouse ayant été la principale destination de l'exil républicain espagnol dans les [[années 1930]]. La ville a d'ailleurs fêté en [[2006]] le 75{{e}} anniversaire de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse, [[Jean-Luc Moudenc]] a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil, « ''Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit {{formatnum:100000}} républicains et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, les communistes à la Bourse du travail, les anarchistes au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de la [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]], les guérilleros au café de la Paix de la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España. »<ref>Discours prononcé par Monsieur Jean-Luc Moudenc, Place du Capitole de Toulouse, dimanche 9 avril 2006</ref> L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec [[Montpellier]]. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis [[1986]] et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique (argentins, cubains...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine », avec de nombreux bars à tapas, des clubs de salsa, de [[Tango (danse)|tango]], de cha cha et d'autres danses latines ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles de [[Barcelone]] ou [[Madrid]]. L'[[espagnol]] est la deuxième langue parlée à Toulouse. ====Les autres populations étrangères de Toulouse==== On observe aussi à Toulouse près de {{formatnum:50000}} habitants originaires d'Afrique du Nord (Tunisiens, Algériens, Marocains, mais aussi des Turcs). Le quartier [[Quartier Arnaud Bernard|Arnaud-Bernard]], dans le centre ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, la [[gentrification]] du centre-ville par des [[Professions et catégories socioprofessionnelles en France|catégories socio-professionnelles]] élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartier [[Saint-Cyprien (Toulouse)|Saint-Cyprien]]. Cette communauté d'Afrique du nord, étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre Mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'[[Empalot]], une autre dans le quartier des [[Les Izards|Izards]] et deux dans le quartier du Grand Mirail, à [[Bellefontaine (Toulouse)|Bellefontaine]] et à la [[Reynerie]]. Les communautés africaine (Afrique noire), antillaise, réunionnaise, malgache, mahoraise et comorienne sont réparties sur l'ensemble de la commune. Outre une présence sur les divers marchés du centre ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier [[Saint-Cyprien (Toulouse)|Saint-Cyprien]] où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques. Aussi, le quartier [[Saint-Michel (Toulouse)|Saint-Michel]] est connu pour être le quartier de la plus importante communauté caribéenne de Toulouse. La commune de Toulouse héberge aussi un peu plus de {{formatnum:15000}} Italiens, une des plus importantes communautés de la ville. Depuis [[1995]], le consulat d'[[Italie]] de Toulouse, situé en plein centre ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gère les régions Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes, soit 20 % du territoire français. Les [[Royaume-Uni|Britannique]]s sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. Ils seraient quelques {{formatnum:10000}} dans l'agglomération. Les [[Allemand]]s, attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux (ils seraient environ {{formatnum:7000}}). D'autres communautés diverses sont présentes : Cubains, Irlandais, Américains, Asiatiques (principalement Vietnamiens). == Transports == {{Article détaillé|Transports à Toulouse|Transports en commun de Toulouse}} [[Image:MetroA.jpg|thumb|right|Section aérienne de la ligne A du métro toulousain]] [[Image:Toulouse Reseau Metro.png|thumb|180px|left|Carte du maillage du métro]] L'[[agglomération]] étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, {{Référence nécessaire|les trajets moyens sont longs}}. Le réseau de [[Transport en commun|transports en commun]] est encore insuffisant, prenant en charge en [[2004]] seulement 7 % des trajets de l'agglomération<ref>Source : Enquête sur les déplacements des ménages de l'aire urbaine toulousaine en 2004 — [http://collectifpdu.jexiste.fr/fichiers/documents_officiels/Enq_Men_2004_1.pdf Partie 1] [http://collectifpdu.jexiste.fr/fichiers/documents_officiels/Enq_Men_2004_2.pdf Partie 2]</ref>, et un réseau de voiries secondaires trop peu développé<ref>Les grands projets de Toulouse, l'Express - 24 mai 2007</ref>. Du fait d'un manque de réflexion conjoint sur l'ensemble du territoire de l'agglomération<ref>[http://belan.over-blog.com/article-4947539.html Toulouse, quels territoires pour quels projets, sur chezbelan.com]</ref> qui a miné la mise en place des transports collectifs et n'a pas permis la construction d'une agglomération compacte, la voiture règne comme le mode principal de déplacements dans l'agglomération (64 % des déplacements<ref>Source : Enquête ménage</ref>). Les déplacements sont difficiles dans l'agglomération, le périphérique étant souvent encombré aux heures de pointe (jusqu'à {{formatnum:140000}} voitures par jour sur certaines sections selon la DRE, soit le seuil de saturation d'une 2*3 voies). Le grand contournement de l'aire urbaine de nature a faciliter l'axe [[Rotterdam]] - [[Barcelone]], a été rejeté en juin 2008 par le ministre de l'écologie, [[Jean-Louis Borloo]]. Il n'avait le soutien ni du nouveau maire de Toulouse, [[Pierre Cohen]] ni du président de région [[Midi-Pyrénées]], [[Martin Malvy]].<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-1054693,0.html Feu vert pour l'A65, mais stop aux contournements de Toulouse et Bordeaux - LeMonde.fr<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> Cependant, la construction de nouvelles lignes de transports en commun amorce un mouvement inverse depuis l'ouverture de la seconde ligne de [[métro]] fin juin 2007, complété en 2010 par une ligne de [[tramway]] qui reliera Toulouse (station métro des [[Arènes (métro toulousain)|Arènes]]) à la commune de [[Beauzelle]] ''via'' [[Blagnac]]. Toulouse possède un réseau routier et autoroutier dense et étendu. Six autoroutes se rejoignent sur le [[périphérique de Toulouse]]. Le réseau ferré est plus faiblement développé. Les lignes principales sont les lignes Bordeaux-Narbonne, Toulouse-Bayonne et Toulouse-Paris qui se rejoignent à la [[Gare de Toulouse-Matabiau|gare Matabiau]]. Enfin, le transport aérien est très développé autour de l'[[aéroport Toulouse Blagnac]] classé au quatrième rang des aéroports de province<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.aeroport.fr/fr/pageEdito.asp,UIDcNode,61FD7241,UIDcRoot,18,IDPAGE,447.rwi.html|éditeur=aéroport de Toulouse-Blagnac|titre=L'aéroport|consulté le=20/01/2008}}</ref>. ==Administration== La ville est le chef-lieu de la [[Région française|région]] [[Midi-Pyrénées]], du [[Département français|département]] de la [[Haute-Garonne]] et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'[[Académie (éducation)|académie]] de Toulouse et de la [[province ecclésiastique]] de Toulouse. Elle est également à la tête de la [[communauté d'agglomération du Grand Toulouse]]. === Administration municipale et tendances politiques === [[Image:Le Capitole de Toulouse.jpg|thumb|right|Le [[capitole de Toulouse]], mairie]] [[Image:France Toulouse Capitole illustres1 072007.jpg|thumb|Salle des Illustres du Capitole]] {{Article connexe|Élections municipales de 2008 à Toulouse}} Le [[conseil municipal]] est composé de soixante-neuf membres, dont le maire et vingt-six adjoints au maire, dix conseillers municipaux délégués, dix-sept conseillers municipaux délégués chargés de mission et quinze conseillers municipaux<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/conseil-municipal-48/index.html |éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre= Le conseil municipal|consulté le =25/07/2007}}</ref>. Dix-sept des adjoints du maire ont en charge une des mairies de quartier de la ville de Toulouse, dont l'objectif est de faciliter l'accès aux administrations de la ville<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/les-mairies-quartier-241/index.html|éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre= Mairies de quartier|consulté le =25/07/2007}}</ref>. Le maire de Toulouse est Pierre Cohen depuis le {{date|21|mars|2008}}. Il est aussi le vice-président de la [[communauté d'agglomération du Grand Toulouse]] et président de la commission des Transports<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/jean-luc-moudenc-47/index.html|éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre= Biographie de Jean-Luc Moudenc|consulté le =25/07/2007}}</ref>. Le conseil municipal se réunit publiquement plus d'une fois par trimestre dans la salle du conseil municipal en l’Hôtel de ville<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/du-conseil-50/index.html|éditeur=Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Les délibérations du Conseil Municipal|consulté le=25/07/2007}}</ref>. Un conseil municipal des enfants a été mis en place<ref>établi par délibération du Conseil Municipal du {{date|27|juin|2003}} modifiée le {{date|14|octobre|2005}}</ref>, dont les membres sont élus tous les deux ans au cours du 1{{er}} trimestre de l’année scolaire, dans les écoles élémentaires qui adhèrent au projet. Il est formé de 41 élèves de CE2 et CM1, élus le {{date|15|novembre|2005}} (21 élèves issus des écoles publiques et 20 des écoles privées)<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/conseil-municipal-enfants-363/conseil-municipal-1355.html|éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre=Présentation du conseil municipal des enfants|consulté le =25/07/2007}}</ref>. Politiquement, Toulouse est une ville de [[Gauche (politique)|gauche]] comme une grande partie de la région, même si la droite avait systématiquement remporté les élections municipales depuis [[1971]] (jusqu'à [[2008]], où un maire socialiste a été élu). Pour les autres élections, la gauche arrive généralement en tête. À l’[[Élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Lionel Jospin]] avec 20,23 %, suivi de [[Jacques Chirac]] avec 17,34 %, puis de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 14,65 % et enfin [[Noël Mamère]] avec 8,75 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 7 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,06 % pour [[Jacques Chirac]] contre 13,94 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] avec un taux d’abstention de 21,88 % (nationalement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/073/031/31555.html|titre=Scrutin présidentiel de 2002 - Toulouse|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le =25/07/2007}}</ref>. Au référendum sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Toulousains ont voté pour la Constitution Européenne, avec 51,31 % de Oui contre 48,69 % de Non avec un taux d’abstention de 33,65 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraire à ceux du reste du département de la [[Haute-Garonne]] (Non à 53,90 % ; Oui à 46,10 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'un niveau social supérieur à la moyenne des Français<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/073/031/31555.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Toulouse|éditeur=ministère de l'intérieur|consulté le =25/07/2007}}</ref>. À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu se démarquer en tête [[Ségolène Royal]] avec 36,15 %, suivie par [[Nicolas Sarkozy]] avec 29,75 %, [[François Bayrou]] avec 19,21 %, puis [[Jean-Marie Le Pen]] avec 6,35 %, et [[Olivier Besancenot]] avec 3,64 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête [[Ségolène Royal]] avec 57,60 % (résultat national : 46,94 %) contre 42,40 % pour [[Nicolas Sarkozy]] (national : 53,06 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/073/031/31555.html|titre=Scrutin présidentiel de 2007 - Toulouse|éditeur=Ministère de l’Intérieur|consulté le =25/07/2007}}</ref>. ===Maires de Toulouse=== {{Article détaillé|Liste des maires de Toulouse}} [[Image:Pierre Cohen - Cohen's rallye, Toulouse town election, 2008 - 2171.jpg|thumb|right|[[Pierre Cohen]] élu aux [[Élections municipales de 2008 à Toulouse|municipales de 2008]]]] * [[1944]]-[[1958]] : [[Raymond Badiou]] ([[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]), * [[1958]]-[[1971]] : [[Louis Bazerque]] ([[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]), * [[1971]]-[[1983]] : [[Pierre Baudis]] ("centriste"), * [[1983]]-[[2001]] : [[Dominique Baudis]] ([[Union pour la démocratie française|UDF]]), * [[2001]]-[[2004]] : [[Philippe Douste-Blazy]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), démissionnaire le [[30 avril]], suite à son accession au [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|gouvernement]], en tant que ministre de la Santé, * [[2004]]-[[2008]] : [[Jean-Luc Moudenc]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), deuxième sur la liste de Philippe Douste-Blazy de [[2001]]. * [[2008]] : La liste conduite par [[Pierre Cohen]], ([[Parti socialiste (France)|Parti Socialiste]]), gagne l'[[Élections municipales de 2008 à Toulouse|élection municipale]] du {{date|16|mars|2008}}. ===Cantons=== Toulouse est divisée en quinze cantons (voir aussi [[cantons de la Haute-Garonne]])<ref>{{lien web|url=http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/#res#res|éditeur=Insee|titre=Cantons de Toulouse|consulté le=01/07/2007}}</ref> : {| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom: 2px solid #999" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| ! bgcolor="#666699" |<font color="#FFFFFF">Canton !! bgcolor="#666699" |<font color="#FFFFFF">Conseiller général !! bgcolor="#666699" |<font color="#FFFFFF">Code cantonal !! bgcolor="#666699" |<font color="#FFFFFF">Population |- | [[Canton de Toulouse-1]] || Mme Marie-Christine Lafforgue || ''31 33'' || 26&nbsp;342 |- | [[Canton de Toulouse-2]] || M. André Ducap || ''33 34'' || 26&nbsp;890 |- | [[Canton de Toulouse-3]] || Mme Martine Martinel || ''33 35'' || 36&nbsp;207 |- | [[Canton de Toulouse-4]] || M. Jean-Michel Fabre || ''33 36'' || 31&nbsp;016 |- | [[Canton de Toulouse-5]] || Alain Gabrieli || ''31 40'' || 26&nbsp;686 |- | [[Canton de Toulouse-6]] || M. [[Jean-Pierre Plancade]] || ''31 41'' || 18&nbsp;578 |- | [[Canton de Toulouse-7]] || M. Jean-Jacques Mirassou || ''31 42'' || 28&nbsp;578 |- | [[Canton de Toulouse-8]] || M. [[Alain Fillola]] || ''31 43'' || 46&nbsp;383 |- | [[Canton de Toulouse-9]] || Mme Françoise Pouget || ''31 44'' || 42 467 |- | [[Canton de Toulouse-10]] || M. Patrick Pignard || ''31 45'' || 37&nbsp;298 |- | [[Canton de Toulouse-11]] || Jean-Louis Llorca || ''31 46'' || 29&nbsp;456 |- | [[Canton de Toulouse-12]] || Mme Claude Touchefeu || ''31 47'' || 42&nbsp;892 |- | [[Canton de Toulouse-13]] || M. [[Bernard Sicard]] || ''31 48'' || 37&nbsp;809 |- | [[Canton de Toulouse-14]] || Mme Sandrine Floureusses || ''31 49'' || 41&nbsp;093 |- | [[Canton de Toulouse-15]] || M. Claude Calestroupat || ''31 50'' || 51&nbsp;774 |} ===Députés=== {{Voir aussi|Élections législatives de 2007 en Midi-Pyrénées}} Toulouse est divisée en six circonscriptions législatives : *[[Première circonscription de la Haute-Garonne|1{{re}} circonscription de la Haute-Garonne]] (dont Toulouse I, IV, V, VII) : [[Catherine Lemorton]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) *[[Deuxième circonscription de la Haute-Garonne|2{{e}} circonscription de la Haute-Garonne]] (dont Toulouse VI, VIII, XV) : [[Gérard Bapt]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) *[[Troisième circonscription de la Haute-Garonne|3{{e}} circonscription de la Haute-Garonne]] (dont Toulouse IX, X) : [[Pierre Cohen]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) *[[Quatrième circonscription de la Haute-Garonne|4{{e}} circonscription de la Haute-Garonne]] (dont Toulouse II, III, XI) : [[Martine Martinel]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) *[[Cinquième circonscription de la Haute-Garonne|5{{e}} circonscription de la Haute-Garonne]] (dont Toulouse XIII, XIV) : [[Françoise Imbert]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) *[[Sixième circonscription de la Haute-Garonne|6{{e}} circonscription de la Haute-Garonne]] (dont Toulouse XII) : [[Monique Iborra]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) ===Enseignement=== [[Image:Lycee pierre de fermat toulouse.jpg|thumb|right|[[Lycée Pierre-de-Fermat|Lycée Pierre de Fermat]] à Toulouse]] Toulouse dépend de l'académie de Toulouse, l’une des plus grandes de France<ref>{{lien web|éditeur=Académie de Toulouse|titre=Présentation |url=http://www.ac-toulouse.fr/web/207-presentation.php|consulté le=28/07/2007}}</ref>. Olivier Dugrip est recteur de l'académie de Toulouse depuis le 6 février 2008. ====Enseignement primaire et secondaire==== Pour le premier degré d'éducation, Toulouse possède 104 écoles maternelles<ref>{{pdf}} [http://www.toulouse.fr/IMG/pdf/ecolesMaternellesToulouse.pdf Liste des écoles maternelles de Toulouse]</ref> et 93 écoles primaires publiques<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/maternelles-elementaires-228/ecoles-elementaires-72/ecoles-elementaires-publiques-295.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : écoles élémentaires publiques|consulté le=25/07/2007}}</ref> et 22 écoles élémentaires privées<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/maternelles-elementaires-228/ecoles-elementaires-72/privees-sous-296.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : écoles élémentaires privées ou sous contrat|consulté le=25/07/2007}}</ref>. Pour le secondaire, Toulouse dénombre 24 collèges publics<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/colleges-lycees-73/colleges-publics-298.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : collèges publics|consulté le=25/07/2007}}</ref> et 12 collèges privés<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/colleges-lycees-73/colleges-prives-299.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : collèges privés|consulté le=25/07/2007}}</ref>. La ville possède 12 lycées publics<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/colleges-lycees-73/lycees-publics-300.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : Lycées publics|consulté le=28/07/2007}}</ref> dont les plus connus sont le [[lycée Pierre-de-Fermat]] et le [[lycée Saint-Sernin]] et 13 lycées privés<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/colleges-lycees-73/lycees-prives-301.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : Lycées privés|consulté le=28/07/2007}}</ref>. ====Enseignement supérieur ==== {{Article détaillé|Université de Toulouse}} [[Image:Bat ext esct.jpg|right|thumb|Entrée de l'[[École supérieure de commerce de Toulouse|ESC de Toulouse]]]] Au cours de l'année scolaire 2005-2006, l'agglomération de Toulouse comprenait {{formatnum:97000}} étudiants. Il s'agit de la troisième ville étudiante de France après Paris et Lyon<ref name="education">{{pdf}} [ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2006/atlas2006.pdf Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale] Consulté le 11/09/2007}</ref>. L'Université de Toulouse a été fondée en [[1229]]. Les trois [[université|pôles universitaires]] qui lui ont succédé sont l'[[Université Toulouse I|université Toulouse I - Sciences sociales]] (UT1 - Toulouse I), l'[[Université Toulouse II-Le Mirail|université de Toulouse-Le Mirail]] (UTM - Toulouse II) et l'[[Université Toulouse III|Université Paul-Sabatier]] (UPS - Toulouse III). Cette dernière est la plus grande Université de Toulouse, la seconde de Province, avec 28 056 étudiants<ref name="education" />. À ces trois pôles s'ajoute l'[[Institut national polytechnique de Toulouse|INPT]] (Institut National Polytechnique de Toulouse) qui a le statut d'université. Dans le privé, Toulouse possède l'[[Institut catholique de Toulouse]] qui est un établissement d'enseignement supérieur privé comprenant plusieurs facultés (droit, philosophie, théologie, etc.) et écoles supérieures professionnelles ou d'ingénieur. Ainsi, l'[[école de journalisme de Toulouse]] (EJT) et l'école d'ingénieurs de Purpan font partie de cette université. Toulouse possède aussi plusieurs grandes écoles spécialisées dans l'aéronautique comme l'[[Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace|ISAE]] (Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace), rapprochement de [[École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace|SUPAERO]] (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) et de l'[[École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques|ENSICA]] (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques), l'[[École nationale de l'aviation civile|ENAC]] (École nationale de l'aviation civile) ou comme l'[[Institut polytechnique des sciences avancées|IPSA]] (Institut polytechnique des sciences avancées), mais aussi en météorologie comme l'[[École nationale de la météorologie|ENM]] (École nationale de la météorologie) et sur le [[cadastre]] avec l'[[école nationale du cadastre]] et enfin diverses écoles plus généralistes comme l'[[Institut national des sciences appliquées|INSA]] (Institut national des sciences appliquées), l'[[Institut catholique des arts et métiers|ICAM]] (Institut catholique des arts et métiers) et l'[[Institut supérieur de technologie|IST]] (Institut supérieur de technologie), l'[[École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications|ENSEEIHT]] ( École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), l' ISEG (institut supérieur européen de gestion). Enfin, d'autres écoles sont installées à Toulouse et couvrent de nombreux domaines comme la politique avec l'[[Institut d'études politiques de Toulouse]] ou le commerce avec l'[[Institut d'administration des entreprises de Toulouse]] (IAE Toulouse), l'[[École supérieure de commerce de Toulouse]] (ESC Toulouse), l'Institut de la promotion supérieur du travail, l'IFAG, l'institut de formation aux affaires et à la gestion, l'école supérieure de commerce et de management (ESARC) et le Centre de formations commerciales et administratives en alternance (CEFIRE). L'art et la publicité sont représentés par l'[[école nationale supérieure d'architecture de Toulouse]], l'[[école supérieure des beaux-arts de Toulouse]] et l'[[institut supérieur de communication et publicité]] (ISCOM). Toulouse est également fortement dotée en écoles spécialisées dans les nouvelles technologies et l'informatique comme l'[[Exia|école supérieure en informatique appliquée]] (Exia), une antenne de l'école privée [[Supinfo (École supérieure d'informatique)|Supinfo]], l'[[École pour l'informatique et les nouvelles technologies|EPITECH]] (École pour l'informatique et les nouvelles technologies) et l'[[École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques|ENSIACET]] (École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques). L'[[école nationale vétérinaire de Toulouse]] assure la formation de nombreux [[vétérinaire]]s. Enfin l'[[école nationale supérieure agronomique de Toulouse]] (ENSAT) fait partie des cinq Agro de France (avec Paris, Montpellier, Rennes, et Nancy). ==== Recherche ==== L'importance de la vie universitaire à Toulouse se manifeste également par la richesse et la diversité des [[laboratoire de recherche|laboratoires de recherche]] présents sur les campus universitaires et les centres hospitalo-universitaires. Avec {{formatnum:11000}} chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, etc.), l'agglomération se positionne comme le troisième pôles de recherche français après [[Paris]] et [[Marseille]]. Le [[Centre national d'études spatiales|CNES]] est également basé à Toulouse. Le Centre National de Calcul de [[Météo-France]] installé depuis [[1982]] pour les prévisions météorologiques. Au sein de ce centre sont effectués les [[Météorologie|prévisions météorologiques]] pour la France entière. Il regroupe sur 50 hectares près de {{formatnum:1400}} météorologues soit plus du quart des météorologues du service public. La Météopôle regroupe également le Centre national de recherches météorologiques (CNRM) pour la recherche et l'école nationale de la météorologie pour l'enseignement<ref>Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Captitale de la météorologie'', p.IX</ref>. === Santé === [[Image:Hopital La Grave - Toulouse.jpg|thumb|right|Chapelle Saint-Joseph à l'hôpital de la Grave]] Dès le {{XIIe siècle}}, Toulouse possède de nombreux [[hospice]]s et maison de Dieu qui accueillent les démunis, les orphelins et surtout les [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle]]. En [[1505]], tous ces établissements sont rattachés à l'Hôpital Saint-Jacques qui devient l'[[Hôtel-Dieu]]. L'[[hôpital de La Grave]] reste indépendant sur le rive gauche de la Garonne pour traiter les [[Peste|pestiféré]]s. Au {{XIXe siècle}}, des médecins comme [[Dominique-Jean Larrey|Dominique Larrey]] et [[Jean-Étienne Esquirol]] pratiquent dans les hôpitaux toulousains. Le CHU de Toulouse regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse : [[Purpan]], le groupe hospitalier [[Rangueil]]/Larrey, l'hôpital des Enfants l'hôpital Paule de Viguier (gynécologie maternité), l'hôpital de [[hôpital de La Grave|La Grave]]/Casselardit, ainsi qu’un établissement en dehors de Toulouse La Fontaine Salée à [[Salies-du-Salat]]. L'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux<ref>{{lien web|url=http://www.chu-toulouse.fr/|éditeur=Site officiel des hôpitaux de Toulouse|titre=CHU de Toulouse|consulté le=02/03/2008}}</ref>. Toulouse possède diverses cliniques comme la clinique Ambroise Paré, la clinique saint Jean Languedoc, la Nouvelle Clinique de l’Union, la Clinique Pasteur et la polyclinique du Parc<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/sante-services-sociaux-86/cliniques-hopitaux-88/cliniques-96/index.html|éditeur=Site officiel de la ville de toulouse|titre=Cliniques à Toulouse|consulté le=05/09/2007}}</ref>. === Jumelages et accords de coopération === La ville de Toulouse est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique) : <ref>"Les villes jumelées" [http://www.toulouse.fr/fr-32/toulouse-ma-ville-1/relations-internationales-11/les-villes-jumelees-243.html]</ref> * {{jumelage|Tel-Aviv|Israël|Israel|année=1962}}, * {{jumelage|Atlanta|États-Unis|the United States|année=1975}}, * {{jumelage|Kiev|Ukraine|Ukraine|année=1975}}, * {{jumelage|Bologne|Italie|Italy|année=1981}}, * {{jumelage|Elche|Espagne|Spain|année=1981}}, * {{jumelage|Chongqing|République populaire de Chine|the People's Republic of China|année=1981}}. * {{jumelage|Bristol|Angleterre|England|année=2008}} Elle a noué des accords de coopération avec : <ref>"Accords de coopération" [http://www.toulouse.fr/fr-32/toulouse-ma-ville-1/relations-internationales-11/accords-cooperation-251.html]</ref> * {{jumelage|Ndjamena|Tchad|Chad|année=1988}}, * {{jumelage|Saragosse|Espagne|Spain|année=2000}}, * {{jumelage|Hanoï|Viêt Nam|Vietnam|année=1996}}, * {{jumelage|Saint-Louis|Sénégal|Senegal|année=2003}}, * {{jumelage|São José Dos Campos|Brésil|Brazil}}. * {{jumelage|Düsseldorf|Allemagne|Germany|année=2003}}. Toulouse a aussi une ville d'adoption : {{jumelage|Câmpia Turzii|Roumanie|Romania}}. ===Budget et fiscalité=== Lors du vote du [[Finances locales|budget]] primitif principal [[2003]], la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de {{formatnum:195000000}} € et la section investissement présentée se montait à {{formatnum:181000000}} € (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Depuis le remboursement de sa dette via le transfert du réseau d'eau à Vivendi<ref>[http://montoulouse.blogs.com/dossier1/2007/06/on_dsendette_la.html Explications sur montoulouse.fr]</ref>, la mairie a pour objectif de maintenir une dette zéro, impliquant son auto-financement, le maintien la pression fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France<ref name="budget" />. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dus aux dégâts de la [[catastrophe de l'usine AZF de Toulouse]]<ref name="budget">{{pdf}} [http://194.4.7.87/deliberations/Deliberation_6/PDF/001.pdf RAPPORT D'ORIENTATION BUDGETAIRE 2003 de Toulouse]</ref>. Les quatre taxes de [[2003]] furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour la [[taxe d'habitation]], 21,36 % pour la [[taxe foncière]] bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour la [[taxe professionnelle]] (taux intercommunal)<ref>{{xls}} [http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_1528/fichedescriptive_1528.xls Site officiel de la direction générale des Impôts] - Données communales - Toulouse</ref>. La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité. En [[2006]], la section allouée aux investissements a atteint {{formatnum:222000000}} euros<ref>[http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/action-municipale-280/724-millions-888.html Toulouse: Un budget de 724 millions d’euros pour Toulouse en 2006, Action municipale, Actualité, fr, toulouse.fr, le site officiel de la ville de Toulouse]</ref>. === Sécurité === Le nombre d'effectif total de policiers à Toulouse (sans compter la police municipale) en 2008 est de 870 (ADS compris). <ref name="lefigaro1">{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/assets/palmares-police.xls|éditeur=Le Figaro - |titre= Palmarès 2008 des commissariats|consulté le=03/06/2008}}</ref> Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de 111,49 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres [[2005]]) ce qui en fait le plus élevé de la [[Haute-Garonne]], largement supérieur à la moyennes nationale (83/1000). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/|éditeur=Le Figaro - Délinquance |titre= Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées|consulté le=07/07/2007}}</ref>. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6. <ref name="lefigaro1"/> La ville de Toulouse connaît un niveau de délinquance élevé par rapport au reste de la région. La mairie, en accord des associations de commerçants, a donc décidé d'installer une douzaine de [[caméra]] réparties dans la ville pour prévenir la délinquance<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/on-parle-281/pour-prevenir-1753.html|titre=Douze caméras pour prévenir la délinquance|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|consulté le =25/08/2007}}</ref>. Depuis juillet [[2007]], elles permettent de surveiller 24h/24h plusieurs quartiers. == Économie == {{Article détaillé|Économie toulousaine}} [[Image:Centre Congres Pierre Baudis - Toulouse.jpg|thumb|right|Centre de Congrès Pierre-Baudis]] La bonne santé de l'économie toulousaine est principalement liée aux industries de pointe de l'[[aéronautique]] et du [[Astronautique|spatial]]. Mais depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité<ref>{{lien web|url=http://www.lepoint.fr/actualites-municipales/toulouse-dans-15-ans/860/0/11326|éditeur=Le Point|titre=Toulouse dans 15 ans ?|consulté le=20/01/2008}}</ref>. Le PIB de l'aire urbaine était d'environ 30 milliards d'euros en 2004<ref>{{lien web|url=http://www.grandtoulouse.org/index.php?pagecode=371|titre=Chiffres-clés|éditeur=Site du Grand Toulouse|consulté le=25/08/2007}}</ref>, ce qui la classait au quatrième rang des aires urbaines de France au regard de son poids économique, derrière [[Marseille]], [[Lyon]] et [[Paris]], mais devant [[Nice]] et [[Lille]]. La commune de Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas en [[Europe]] pour une ville de cette taille<ref name="budget" />. En [[1999]], le nombre total d'actifs sur la commune de Toulouse est de {{formatnum:216480}}<ref name="insee_emploi">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=31555&produit=P_EMP&theme=EMP&typeprod=ALL&lang=FR Recensement INSEE - emplois à Toulouse]</ref>, se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit: {| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Répartition de l'emploi<ref name="insee_emploi" /> |-style="background: #adcdf1" ! !! [[Secteur tertiaire|Tertiaire]] !! [[Industrie]] !! [[Construction]] !! [[Agriculture]] |- | '''Toulouse''' || align=center|'''79,6&nbsp;%''' || align=center|'''15,9&nbsp;%''' || align=center|'''4,3&nbsp;%''' || align=center|'''0,9&nbsp;%''' |- | Moyenne nationale || align=center|71,5&nbsp;% || align=center|18,3&nbsp;% || align=center|6,1&nbsp;% || align=center|4,1&nbsp;% |} Le taux de chômage était de 9,9&nbsp;% en 2005<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/356/toulouse/ Chômage en 2005] L'Internaute (Source de l'INSEE)</ref>, de 9,1&nbsp;% en décembre [[2006]]<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=empop103&tab_id=1507 Dossier INSEE Midi-Pyrénées]</ref> et de 8,6&nbsp;% en décembre 2007.. ==Culture et patrimoine== ===Patrimoine architectural=== [[Image:Eglise des Jacobins toulouse.jpg|thumb|right|Palmier des Jacobins.]] '''Toulouse''' est classée [[Villes et pays d'art et d'histoire|ville d'art et d'histoire]]. Les boulevards de ceinture déterminent le plus grand secteur sauvegardé de France (220 ha). De nombreux lieux toulousains sont à découvrir en flânant. Le patrimoine de bâtiments religieux est particulièrement riche, avec quelques curiosités comme l'[[Ensemble conventuel des Jacobins|église des Jacobins]] (nef à piliers centraux en palmiers). Toulouse est la ville française qui compte le plus d'hôtels particuliers de la Renaissance, dus à l'âge d'or du pastel, et le plus de carillons intra muros (quatorze de neuf cloches et plus). De plus, Toulouse se tourne irrémédiablement vers l'avenir et vers l'industrie de pointe qui compose la principale part de son économie, avec de nouveaux lieux touristiques comme la visite des sites d'[[Airbus]] dont les chaînes de montage de l'[[Airbus A380|A380]], le musée d'art moderne et contemporain (les abattoirs) et la [[Cité de l'espace]] avec l'exposition d'une reproduction de la station [[Mir (station spatiale)|MIR]], une fusée [[Ariane 5|Ariane V]], un cinéma grand format en 3 D et bien d'autres curiosités liés à l'espace. ====Bâtiments et lieux publics remarquables==== [[Image:Cathedrale St Etienne Toulouse.jpg|thumb|right|Cathédrale et place Saint-Étienne]] Toulouse regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est le [[Capitole de Toulouse|Capitole]] qui abrite l'Hôtel de Ville, la Salle des Illustres (où se trouvent des chefs-d’œuvre d’artistes toulousains du {{XIXe siècle}}), un opéra et un orchestre symphonique, ainsi que la [[Place du Capitole|place]] du même nom. À l'arrière du Capitole, le [[donjon du Capitole]] est situé dans un parc et regroupe les locaux de l'[[Office de tourisme|office du tourisme]]. La [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]] situé à l'entrée du centre-ville en bas des allées Jean-Jaurès est une place dont les bâtiments en brique sont construit de façon concentriques autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et ses cinémas. Les quais et les berges de la [[Garonne]] ont été aménagés au {{XVIIIe siècle}}. Les quais Henri Martin et les quais de Tounis construits en brique pour contenir les [[inondation]]s permettent de se promener le long du fleuve et de découvrir les anciens ponts de Toulouse. Le [[Pont-Neuf de Toulouse|pont-Neuf]], d’une longueur de 220 mètres, est le plus vieux pont de Toulouse. Le [[Pont Saint-Pierre de Toulouse|pont Saint-Pierre]] est un pont métallique datant de [[1987]]. Un peu plus en aval sur la Garonne se trouve le [[Bazacle]], un gué où les premiers toulousains se sont installés. Il forme aujourd'hui une [[digue]] permettant de maintenir un niveau d'eau suffisant à la Garonne durant les mois d'été. Au bord du fleuve, l'[[hôpital de La Grave]] et sa chapelle Saint-Joseph de la Grave sont visibles grâce au dôme de la chapelle fabriqué en [[cuivre]]. Près de la Garonne se trouve aussi le [[château d'eau de Toulouse]] qui renferme une galerie d'expositions photographiques. Enfin, quelques bâtiments publics sont remarquables comme la [[Gare de Toulouse-Matabiau|gare Matabiau]] située au bord du [[canal du Midi]], la [[prison Saint-Michel]] et le [[Palais Niel]] qui a été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse pour l’installation du Maréchal de France [[Adolphe Niel]]. Et l'[[amphithéâtre romain de Purpan-Ancely]] est l'un des seuls édifices pratiquement intact de l'époque romaine. ====Hôtels particuliers ==== {{commonscat|Hôtels particuliers de Toulouse|les hôtels particuliers de Toulouse}} [[Image:Hotel d Assezat100.JPG|thumb|right|Hôtel d'Assézat]] Toulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant du {{XVIe siècle}}{{refsou}}. Enrichis grâce au commerce du [[pastel des teinturiers|pastel]] lors de la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]], de nombreux bourgeois locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Ainsi, dans le centre ville, on ne dénombre pas moins de 74 hôtels particuliers, dont quelques un des plus célèbres sont : {| width="75%" | * l'[[hôtel du Vieux-Raisin]] ou hôtel Maynier * l'[[hôtel d'Assézat]] (fondation Bemberg) * l'[[hôtel de Pierre Delfau]] * l'[[hôtel de Bernuy]] * l'[[hôtel de Nupces]] * l'[[hôtel de Castellane]] * l'[[hôtel de Bagis]] ou l'hôtel de Pierre * l'[[hôtel Saint-Jean]] * l'[[hôtel de la Mamye]] * l'[[hôtel d'Espie]] * l'[[hôtel d'Ulmo]] * l'[[hôtel Dubarry]] face à la basilique Saint-Sernin * l'[[hôtel Dumay]] où se trouve <br />le [[musée du Vieux Toulouse]] * l'[[hôtel de Chalvet]] | * l'[[hôtel de Ciron]], siège de la Chambre de commerce <br />et d'industrie de Toulouse (CCIT) * l'[[hôtel de Bonfontan]] * l'[[hôtel Comère]] * l'[[hôtel de Jean Bolé]] * l'[[hôtel Thomas de Montval]] * l'[[hôtel d'Astorg et Saint Germain]] * l'[[hôtel de Brucelles]] * l'[[hôtel de Boysson]], siège de la [[Maison de l'Occitanie]] * l'[[hôtel Dassier]] * l'[[hôtel de Puymaurin]] * l'[[hôtel d'Hautpoul-Malaret]] |} ==== Cafés et hôtels ==== [[Image:Toulouse - Place et boulevard Lafayette.jpg|thumb|Le grand café de la Comédie sur la place et le boulevard Lafayette dans les années 1890.]] Toulouse possède de nombreux [[café]]s qui étalent leurs terrasses sur les rues semi-piétonnes du centre-ville. Plusieurs quartiers sont très fréquentés aux beaux jours comme la [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]], la place Saint-Georges, la [[place Saint-Pierre (Toulouse)|place Saint-Pierre]] et la place Esquirol et Trinité. La grande période des cafés s'est déroulée de la fin du {{XIXe siècle}} à la première moitié du {{XXe siècle}}<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|2708958119}}, p.422</ref>. Les plus beaux établissements se trouvaient autour de la place Wilson (anciennement nommée le square Lafayette). En [[1900]], quatre hommes d'affaires créent la ''Société anonyme des Grands Cafés'' et possèdent à l'époque cinq établissements : le Lafayette, le grand café glacier Albrighi, le grand café des Américains, le grand café de la Comédie et le grand café Sion<ref>Jean Arlet, ''Toulouse à la belle Époque'', éd. Loubatières</ref>. Le grand café des Américains était remarquable par sa terrasse (la plus grande de France) dont l'orchestre animait tout le café en [[1960]]. Aujourd'hui encore, quelques cafés sont de véritables monuments comme sur la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], le café Bibent qui possède une décoration baroque classé [[Monument historique|monuments historiques]] en [[1978]], le café Florida et Mon Café. Les cafés ont joué un rôle lors de la [[Seconde Guerre mondiale|seconde guerre mondiale]] car des résistants comme [[Jean Cassou]] ou le colonel Cahuzac tenaient des réunions sur leurs terrasses<ref>Jean Estèbes, ''Toulouse 1940-1944'', éd. Perrin</ref>. Plus récemment, la place Saint-Pierre est le lieu estudiantin de la ville avec les célèbres ''Bar basque'' et ''[[Chez tonton, Pastis Ô Maître|Chez Tonton]]'' avec son pastis « ô maître ». Sur la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], plusieurs hôtels ont une architecture caractéristiques. Le Grand Hôtel de l'Opéra s'élève sur l'emplacement de l'ancien collège Saint-Martial. C'est un hôtel de luxe depuis [[1980]]. À l'angle opposé se trouve l'hôtel du Grand-Balcon qui hébergeait des grands noms comme [[Jean Mermoz]] ou [[Antoine de Saint-Exupéry]] à l'époque de l'[[Compagnie générale aéropostale|Aéropostale]]. ====Bâtiments religieux==== {{commonscat|Religious buildings in Toulouse|les édifices religieux de Toulouse}} [[Image:Toulouse, Basilique Saint-Sernin 2.jpg|thumb|right|Basilique Saint-Sernin]] Les monuments catholiques sont nombreux à Toulouse et plusieurs sont des bâtiments remarquables. La [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] située dans le quartier du même nom est classée en [[1998]] au [[Patrimoine mondial de l'UNESCO|Patrimoine mondial]], au titre des Chemins de [[Saint-Jacques-de-Compostelle]] en France. C'est une église de style roman méridional qui a été consacrée [[basilique]] en [[1878]]. L'[[Ensemble conventuel des Jacobins|église des Jacobins]] et son cloître, situés entre la [[Garonne]] et la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], est une construction monastique des {{XIIIe}} et {{XIVe}} siècles, entièrement réalisé en briques, joyau de l'[[Architecture gothique|art gothique]] languedocien. Elle possède une double nef séparée par des colonnes de vingt-deux mètres de haut, d'où jaillissent des voûtes d'ogives. La dernière colonne offre un exemple rare du rayonnement de ses voûtes d'ogives formant un « palmier ». C'est dans l'enclos conventuel des Jacobins que la dépouille de [[Thomas d'Aquin]], décédé en [[1274]], fut déposée en [[1369]]. Déplacés à Saint-Sernin pendant la Révolution, les restes de Thomas d'Aquin retournèrent aux Jacobins en 1974, pour le 7{{e}} centenaire de la mort de l'Aquinate. La [[cathédrale Saint-Étienne de Toulouse|cathédrale Saint-Étienne]] est la [[cathédrale]] de Toulouse construite aux alentours de [[1070]]. Son aspect est particulier car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques. D'autres églises sont caractéristiques comme l'[[église Notre-Dame du Taur]] qui possède un clocher-mur, la [[basilique de la Daurade]], l'[[Église Saint-Aubin de Toulouse|église Saint-Aubin]], l'[[Église Saint-Nicolas de Toulouse|église Saint-Nicolas]], l'[[église Notre-Dame de la Dalbade]], le [[musée des Augustins|Couvent des Augustins]], abritant le musée du même nom, et la [[chapelle des Carmélites]] qui est le seul bâtiment restant du couvent des Carmélites. Toulouse possède aussi des monuments protestants comme le temple de la place du Salin et le vieux temple de la rue Pargaminières. Deux monuments orthodoxes existent aussi comme l'église Saint-Saturnin située avenue de Lavaur et l'église Saint-Nicolas située avenue de Grande-Bretagne. Une nouvelle synagogue et un grand centre communautaire de construction récente représentent les monuments juifs de la ville. Enfin, plusieurs [[mosquée]]s existent sur la commune comme la mosquée Ennour du quartier d'Empalot, avec son minaret, sa coupole, ses trois niveaux sur {{formatnum:2100}} m²<ref>[http://www.portail-religion.com/FR/dossier/islam/lieux_de_culte/France/33_Gironde/Mosquee_Ennour/index.php Détails sur Portail-Religion.com]</ref> encore en construction, la mosquée Al-Rahma, la mosquée Al Hoceine, la mosquée Salam et la mosquée Abou Bakr. ===Patrimoine environnemental=== [[Image:Toulouse jardin royale 05191.jpg|thumb|Jardin royal de Toulouse]] En plus des berges de la Garonne et du [[canal du Midi]], Toulouse bénéficie de nombreux [[espace vert|espaces verts]] représentant un ensemble de {{formatnum:1000}} hectares en 2005 avec 160 jardins et 600 points verts<ref>Jean-Marie Granier, ''Toulouse côté jardins'', p.9</ref>. En [[1998]], la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en [[1754]] que Toulouse aménage son premier jardin public, le [[jardin Royal (Toulouse)|jardin Royal]] qui s'étend au-delà des vielles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour la [[promenade]], l'[[hygiène]] et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, au {{XIXe siècle}}, le jardin des plantes est créé à Toulouse<ref>''Ib.'', p.6</ref>. Dans les années [[1970]], plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Cafarelli, le parc de la Maourine ou celui de la [[Reynerie]]<ref>''Ib.'', p.7</ref>. Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant du [[Jardin japonais (Toulouse)|jardin japonais]] du quartier d'affaires de Compans-Caffarelli au parc de la prairie des Filtres au bord de la Garonne. D'autres jardins comme le [[Jardin des Plantes (Toulouse)|jardin des Plantes]], le [[Grand-Rond]] et le [[Jardin Royal (Toulouse)|Jardin Royal]] sont très anciens. Enfin, en périphérie, le parc de la Reynerie offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis [[1971]], au quatre points cardinaux en périphérie de la ville : À l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de 38 hectares et un espace vert de 280 hectares. Au sud, le coteaux de Pech David de 280 hectares dominent la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de 117 hectares de parcs et un lac 13 hectares sur lequel le [[ski nautique]] est possible et à l'est le parc des Argoulets. Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due a son demenagement, devrait permettre la creation d'un veritable Central Park toulousain sur l'ile du Ramier, en plein cœur de la ville Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont le [[platane]] (environ {{formatnum:9000}}), le [[peuplier]] (environ {{formatnum:5000}}), le [[tilleul]] (environ {{formatnum:4000}}), le [[micocoulier]] (environ {{formatnum:3000}}), le [[pin parasol]] (environ {{formatnum:1500}}) et le [[cèdre]] (environ 700). La commune est plantée d'environ {{formatnum:500000}} dont {{formatnum:160000}} sont gérés par la municipalité<ref name="ref1"/>. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de {{formatnum:450000}} plantes à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales. === Patrimoine culturel === La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports. D'abord ceux liés à diverses vagues d'[[immigration]] (espagnole durant la [[Guerre d'Espagne|guerre civile]], pied-noir dans les [[années 1960]], maghrébine dans les [[années 1970]]) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine et de la mouvance culturelle alternative. ==== Musées ==== [[Image:Toulouse - Tour du musée des Augustins.jpg|thumb|right|Le [[musée des Augustins]]]] Les nombreux musées de la ville présentent un patrimoine historique important. Le [[musée Saint-Raymond]] situé près de la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] a été créé en [[1892]]. Il est consacré à l'art et à l'[[archéologie]] de l'[[Antiquité]]. Le [[Musée du Vieux Toulouse]] est un musée privé exposant des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville. Le [[Musée Paul-Dupuy]] présente quant à lui une collection d'objets liés aux arts graphiques et décoratifs allant du Moyen Âge à 1939. Le [[Musée Georges-Labit]] présente une collection d'objets exotiques récoltés par l'aventurier Georges Labit. Le [[Musée des Augustins]] est le musée des Beaux-Arts de Toulouse créé en 1795. C'est le plus vieux musée de la ville mais aussi de France après le Muséum central de Paris<ref>''la Haute-Garonne'' encyclopédie illustrée, page 292, {{ISBN|2-7089-5811-9}}</ref>. Il regroupe une collection de [[peinture]]s de primitifs méridionaux, une collection de peintures italiennes et une collection de tableaux de peintres hollandais et flamands. il possède aussi une collection de [[sculpture]]s. L'[[Hôtel d'Assézat]] renferme aussi la fondation Bemberg qui regroupe une collection de livres, de tableaux et de sculptures. Le musée d'art moderne et contemporain des [[Les Abattoirs|Abattoirs]], créé en [[2000]], occupe les anciens bâtiments de l'abattoir de la ville. Il regroupe des œuvres de la seconde moitié du {{XXe siècle}}. Toulouse possède d'autres musées comme le [[musée des instruments de médecine des hôpitaux de Toulouse]], le [[musée Départemental de la Résistance et de la Déportation]], le [[Centre méridional de l'architecture et de la ville|centre Méridional de l’Architecture et de la Ville]], le [[centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique (Toulouse)]]. Le [[Muséum de Toulouse|Museum d'histoire naturelle]] après rénovation a rouvert ses portes en octobre 2007. Enfin, il faut signaler le parc dédié à l'espace qu'est la [[Cité de l'espace]]. ==== Bibliothèques ==== [[Image:Bibliothèque du Périgord - Toulouse.jpg|thumb|right|Bibliothèque du Périgord]] L'ensemble du réseau des [[bibliothèques de Toulouse]] (Lecture Publique) comprend<ref>{{lien web|url=http://www.bibliothequedetoulouse.fr/fr/bibliotheques/04-histoire.jsp|titre=Archtecture et Histoire|éditeur=Bibliothèques de Toulouse|consulté le =26/08/2007}}</ref> : * Une médiathèque centrale, la [[médiathèque José-Cabanis]], située dans le quartier Marengo et réalisée en 2003. * Une bibliothèque d'Étude et du Patrimoine rénovée en 2003. * Vingt antennes de quartier réparties dans la ville dont l'organisation a été mise en place en 1958. La médiathèque José Cabanis a été récemment réalisée dans la prolongement des allées Jean Jaurès par l'architecte Jean-Pierre Buffi. Le bâtiment forme une arche moderne aux couleurs de la brique. Elle offre plus de {{formatnum:150000}} titres en consultation et en prêt, de nombreux CD et DVD<ref>Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, ''Toulouse, hier aujourd'hui, demain'', p.74</ref>. Son nom a été donné en hommage au critique littéraire [[José Cabanis]]. La bibliothèque municipale d'étude et du patrimoine de Toulouse est hébergé dans un bâtiment [[Art déco|art-déco]] construit dans les années [[1930]] par Jean Montariol dans la rue du Périgord. Elle conserve une collection d'ouvrages de livres anciens et de manuscrits rares ainsi qu'un important fond patrimonial et régional<ref>''Ib.'', p.76</ref>. ==== Photographie et galerie d'arts ==== [[Image:Château d'eau Laganne.JPG|thumb|Galerie du château d'eau Laganne]] Dès l'invention de la photographie par [[Joseph Nicéphore Niépce|Nicéphore Niepce]], plusieurs toulousains s'approprient cette nouvelle technique. Ainsi en 1875, [[Charles Fabre]] créé la Société toulousaine de la photographie. Il publiera aussi des ouvrages importants sur la photographie comme le ''Traité encyclopédique de photographie''. Enfin, il met en place en 1892 un enseignement supérieur de la photographie<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|2708958119}}, p.370</ref>. Sous l'impulsion de Jean Dieuzaide avec le concours du Cercle photographique des XII, la ville de Toulouse ouvre la galerie du [[Château d'eau de Toulouse|Château d'eau]] en 1974. Elle est située dans un ancien [[château d'eau]] en brique construit en 1824. Elle met en scène régulièrement des expositions photographiques dirigées par [[Jean Dieuzaide]] qui en fut un acteur renommé et souvent exposé. Elle regroupe deux salles d'expositions, un centre de documentation, une vidéothèque et une diapothèque. Toulouse possède aussi deux galeries privées, la galerie Sollertis et la galerie du Forum de l'Image. Enfin, des événements autour de la photographie comme le « Printemps de septembre » ou le « Forum de l'image » sont également organisés sous forme de festivals. Le quartier Saint-Étienne possède de nombreuses galeries d'arts ainsi que de nombreuses boutiques d'antiquaires. ====Théâtre et salles de spectacle==== Toulouse a été le terreau d'éclosion de compagnies de [[théâtre de rue]] comme [[Royal de Luxe]] et de tout un mouvement d'[[artiste]]s liés à la scène urbaine. Mais le principal théâtre est le [[théâtre de la Cité TNT]] qui est un bâtiment important ouvert en [[1998]] construit par l'architecte Alain Sarfati. Il possède un [[amphithéâtre]] de 898 places, un petit théâtre de 250 places et un studio de 74 places. Il accueille jusqu'à {{formatnum:100000}} spectateurs par an<ref>''Ib.'', p.374</ref>. Deux autres théâtres ressortent du lot : le théâtre de la Digue et le théâtre de la Garonne. Le premier présente des pièces régionales tandis que le second est un théâtre situé dans un esprit de recherche et de création originale. Plusieurs scènes comme le théâtre de la cité, le théâtre Daniel Sorano, le théâtre du Pavé, le Grenier-Théâtre accueillent aussi de nombreuses pièces chaque année. Citons aussi des scènes proches tel Altigone à [[Saint-Orens-de-Gameville]] ou [[Odyssud]] à [[Blagnac]]. L'[[église Saint-Pierre des Cuisines|église Saint-Pierre-des-Cuisines]] héberge aussi un auditorium de 400 places. La vie théâtrale amateur connaît également une activité importante que sert par exemple le théâtre Jules Julien. D'autres bâtiments publics servent de salle de théâtre comme la [[Halle aux Grains]], le café-théâtre des Minimes, le café-théâtre les 3T, le Casino Barrière de Toulouse, le Théâtre de la Violette, le Théâtre du Grand Rond et le Théâtre du Fil à Plomb<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/culture-135/agenda-culturel-136/theatre-184/|titre=Les théâtres de Toulouse|éditeur=Site officiel de la ville de Toulouse|consulté le=26/08/2007}}</ref>.[[Image:Toulouse TNT 05172.jpg|thumb|right|Le théâtre de la Cité TNT]] Toulouse possède de nombreuses salles de spectacles plus ou moins grandes. Le [[Zénith de Toulouse]] est la plus grande salle de spectacle de la ville. C'est la quatrième salle couverte de France (9 000 personnes) après le [[Palais omnisports de Paris-Bercy]] (15 000 personnes), le [[Grand Hall (Tours)|Grand Hall de Tours]] (11 500 personnes) et le [[Zénith de Strasbourg (Zénith Europe)|Zénith de Strasbourg]] (10 000 personnes). Le Palais des Sports de Toulouse reconstruit après la catastrophe d’[[Usine AZF de Toulouse|AZF]] est aussi une des grandes salles de Toulouse. D'autres salles permettent d'accueillir du public comme [[Le Bikini]], petite salle mythique de Toulouse, où de nombreux artistes de renom s'y sont produits. La salle à été soufflée lors de l'explosion d’[[Usine AZF de Toulouse|AZF]]. Sa reconstruction au bord du [[canal du Midi]] est initialement prévue pour 2005, dans une configuration un peu plus grande (1 200 personnes) ; dans l'attente, la salle des fêtes de [[Ramonville-Saint-Agne|Ramonville]] accueille la programmation. Sa réouverture devrait finalement avoir lieu en 2007. Le havana-café est aussi une petite salle de spectacles et de concerts à [[Ramonville-Saint-Agne]], près de Toulouse. On peut aussi citer le [[Mandala]], proche du musée des abattoirs qui est une petite salle chaleureuse où ont débuté de grands artistes comme [[Art Mengo]] et où jouent de grands musiciens comme [[Peter Erskine]]. Enfin, l'[[église Saint-Pierre des Cuisines]] a été récemment ouverte comme auditorium et salle de spectacle. ====Musique==== {{Article détaillé|Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse|Rock à Toulouse}} [[Image:France Toulouse capitole theatre 072007.jpg|thumb|right|200px|Entrée du Théâtre du Capitole où de nombreux opéras sont joués]] L'hymne de Toulouse est [[La Tolosenca|La Toulousaine]] du compositeur [[Louis Deffès]] chantée par Benjamin Auriol, accompagné au piano par Nino Pavlenichvili. Les [[opéra (musique)|opéra]]s sont proposés par le [[Théâtre du Capitole de Toulouse]] dont l'[[Orchestre national du Capitole de Toulouse]] s'est fait une réputation internationale dans le domaine de la [[musique classique]], porté dans les premiers rangs de la scène nationale par le chef d'orchestre [[Michel Plasson]], et placé sous la direction actuelle de [[Tugan Sokhiev]]. Au {{XVIIe}} et {{XIXe siècle}}, de grandes voix comme [[Pierre de Jélyotte]] et [[Victor Capoul]] se sont formés à Toulouse<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|2708958119}}, p.425</ref>. D'autres s'y illustrent comme [[Mady Mesplé]], [[Jean-Philippe Lafont]] ou [[Pierre Nougaro]]. Notons aussi la résidence principale de l'orchestre, la [[Halle aux Grains]]. Par ailleurs, la création d'un second orchestre permanent dédié exclusivement à l'opéra est en projet (l'Orchestre National de l'Opéra de Toulouse). L'orchestre ainsi créé résiderait alors dans un nouvel opéra dont l'édification est à l'étude, ce qui ferait de Toulouse la troisième ville de France à être dotée d'un orchestre d'opéra permanent, aux côtés de Paris et Lyon. Le 13 février 2008, les 15ème [[victoires de la musique classique]], (le plus grand concert annuel de musique classique en France) se sont déroulées à la [[Halle aux Grains]] de Toulouse. Durant la cérémonie, il a longuement été fait l'éloge de l'Orchestre National du Capitole, et de sa renommée internationale en tant que l'un des meilleurs orchestres au monde. L'[[Orchestre National du Capitole]] est par ailleurs l'orchestre français qui a enregistré le plus de concerts durant l'année 2007.<ref>Soirée des 15ème victoires de la musique classique sur France 3</ref> Également réputé, l'Orchestre de chambre de Toulouse, fondé par [[Louis Auriacombe]], est actuellement dirigé par le violoniste [[Gilles Colliard]]. Ses multiples initiatives ont considérablement accru le rayonnement de cet ensemble, dont le répertoire varié va de la [[musique baroque]] à la [[musique moderne]]. Il se produit en divers lieux du Grand Toulouse, notamment à l'auditorium de l'[[église Saint-Pierre des Cuisines]], à la chapelle Ste-Anne, au cinéma [[Utopia (cinéma)|Utopia]] de [[Tournefeuille]], etc. Plusieurs artistes et groupes toulousains se sont fait une réputation nationale dans de nombreux styles musicaux comme [[Claude Nougaro]], [[Art Mengo]], [[Diabologum]], [[Émile & Images]], [[Zebda]] ou [[Acide Lyrique]]. Le [[rap]] est aussi représenté par des artistes ou groupes comme [[Dadoo]], [[Fabulous Trobadors]], [[KDD]], le [[ska]] avec [[Spook & The Guay]], les [[Beautés Vulgaires]],le rock métal avec [[Psykup]], [[Sidilarsen]] ou [[Punish Yourself]] ainsi que la musique electronique avec [[Electrosexual]] et le DJ Laurent Wolf. Dirigé par Gérard Duran, le Conservatoire national de région de Toulouse compte parmi les grands pôles d'excellence dans le domaine de l'enseignement de la musique en France. Différents établissements dispersés dans la ville enseignent les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/conservatoire-national-region-cnr-427/index.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Conservatoire National de Région (CNR)|consulté le=28/07/2007}}</ref>. ====Cinémas==== [[Image:Toulouse UGC 05186.jpg|thumb|right|200px|Le cinéma UGC situé près de la place Wilson]] [[Image:Toulouse cinémathèque 05184.jpg|thumb|left|200px|Entrée de la cinémathèque rue du Taur]] Toulouse est doté de nombreux [[cinéma]]s. Plusieurs cinémas indépendants sont accessibles en centre-ville comme l'[[Utopia (cinéma)|Utopia]], situé ''rue Montardy''<ref>[http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/ programmation du cinéma Utopia à Toulouse]</ref>. Ce cinéma a reçu notamment le Trophée de la meilleure salle [[Art et Essai]] de France en [[2001]]. Un autre cinéma Utopia est situé à [[Tournefeuille]]. L'[[Cinéma ABC|ABC]] est le plus ancien cinéma d'[[Art et Essai]] de Toulouse, situé ''rue Saint-Bernard''. C'est un cinéma associatif et indépendant, qui comprend également une salle de réunion, une salle d'exposition et un centre de documentation<ref>[http://www.abc-toulouse.net/ Site du cinéma l'ABC]</ref>. Il fait partie du réseau [[Europa Cinemas|Europa Cinémas]]. Le Cratère est aussi un cinéma d'[[Art et Essai]] de la ''Grand Rue Saint Michel'', dont la ligne éditoriale est constituée à 80 % de reprises après les grandes salles d'[[Art et Essai]] du centre ville<ref>[http://cinemalecratere.com/ Site du cinéma le Cratère] </ref>. Enfin, la cinémathèque de Toulouse est un cinéma associatif créé en 1965 qui comprend également une bibliothèque. Elle a longtemps été dirigée par [[Daniel Toscan du Plantier]]. C'est le deuxième fond cinématographique de France après la cinémathèque de Paris. Elle possède plus de {{formatnum:24000}} copies de longs-métrages et courts-métrages, ainsi qu'en ensemble de collections de documents autour du cinéma<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|2708958119}}, p.368</ref>. Toulouse possède aussi l'école supérieure d'Audiovisuelle (ESAV) qui se trouve rue du Taur près de la cinémathèque depuis 2002. C'est un centre de recherche qui accueille plusieurs chercheurs et de nombreux étudiants du troisième cycle. Il existe aussi des cinémas commerciaux comme l'[[Union générale cinématographique|UGC]], cinéma du groupe européen d'exploitation cinématographique UGC situé ''allée du Président-Roosevelt'', juste à côté de la [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]] et le [[Gaumont]], cinéma du groupe de la société française de production Gaumont. Un des deux cinéma se situe [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]]. Le deuxième est à [[Labège]], agglomération au sud de Toulouse. ==== Médias ==== [[Image:Médiathèque José Cabanis, Toulouse.jpg|thumb|La médiathèque de Toulouse est aussi le siège de la TLT]] Toulouse abrite plusieurs chaînes de télévision locales. [[France 3]] Sud a son siège à Toulouse et ses studios sont situés à la Cépière. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'une émission à thème tourné en [[occitan]], ''Viure al Païs''. [[M6]] a un décrochage local situé avenue Jean Jaurès et [[Télé Toulouse|TLT]] est la télévision locale de Toulouse, dont les locaux se trouvent à la [[médiathèque José-Cabanis]], à Marengo (à l'origine son siège était à Compans-Caffarelli)<ref name="médias">Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', p.405</ref>. Enfin, d'autres diffusions télévisuelles sont transmises depuis Toulouse comme TV Bruits qui regroupent des télévisions associatives et OC-TV qui diffuse la [[WebTV|télévision sur Internet]]. En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations locales dont [[Sud Radio]] contrôlée par le groupe Start, [[le Mouv']] émission lancée dans les années 1990 à Toulouse, [[Canal Sud]], [[FMR]], Radio-Radio (partageant la même fréquence), [[Booster FM]], [[Radio Plus]] (partageant la même fréquence), Radio Campus, Radio Mon Païs sur 90.1 FM et Radio Occitania. La [[Presse écrite|presse]] est représentée majoritairement par le [[quotidien régional]] de ''[[La Dépêche du Midi]]'', dont le siège social se trouve à Toulouse. Ce quotidien est fortement implanté dans la région toulousaine et devance tous ses concurrents. Plusieurs grands groupes d'éditions ont tenté de diffuser de nouveaux hebdomadaires. Ainsi, entre 1982 et 1988, des hebdomadaires comme ''Toulouse Matin'', ''Courrier Sud'' et ''Journal de Toulouse'' sont lancés et arrêtés très rapidement par manque de public. Le journal [[Le Monde]] lance ''Tout-Toulouse'' en 2000, mais là encore c'est un échec<ref name="médias" />. Il existe aussi d'autres magazines comme l'hebdomadaire économique, ''la Gazette du Midi'', créé en 2005<ref>[http://www.forumeco.com/articles/articles.php?journal=gazm L'actualité économique et juridique de la Garonne]</ref>, ''La Croix du Midi'' ciblant un public catholique, rebaptisé ''la Voix du Midi'', le ''[[Satiricon]]'', un journal satirique et ''Toulouse Mag'', un magazine généraliste d'information locale, qui appartiennent au groupe la Dépêche. La ville est aussi le siège des [[Milan Presse|éditions Milan]] créés en 1980 et qui éditent des journaux pour enfants et pour adulte comme ''Pyrénées Magazine''. L'activité sur [[Internet]] étant assez développée sur Toulouse, plusieurs sites Internet ont vu le jour. On retrouve des sites comme ToulouseWeb, ToulouseBlog, Toulouse-Annuaire ou Pays de Toulouse. ==== Événements et festivités ==== Durant l'année, la ville accueille plusieurs festivals de musique, de cinéma ainsi que des festivals divers et variés. Ainsi, le festival populaire de musiques du monde ''[[Rio Loco]]'' se déroule chaque mois de juin sur le thème d'un pays invité <ref>[http://www.rio-loco.org/ site officiel de Rio Loco]</ref>. Le ''[[Piano aux Jacobins]]'' propose des concerts de [[piano]] à l'[[Ensemble conventuel des Jacobins|église des Jacobins]]. De même, ''Toulouse les Orgues'' est un festival international d'[[orgue]]s<ref>[http://www.toulouse-les-orgues.org/ Site officiel]</ref>. D'autres festivals de musique existent aussi comme ''[[Les siestes électroniques]]'' <ref>[http://www.les-siestes-electroniques.com/ site officiel des siestes électroniques]</ref>, ''[[Novelum]]'' <ref>[http://www.studio-eole.net/ site du collectif éOle producteur de Novelum]</ref> ou ''Convivencia''. Le Grand Fénétra, Festival des danses et musiques traditionnelles populaires, a lieu chaque année le dernier week-end de juin. ''Les Rencontres du Cinéma italien à Toulouse'' se déroulent en avril au cinéma l'''ABC''<ref>[http://www.cinemaitalientoulouse.com/ site officiel des Rencontres du Cinéma italien à Toulouse]</ref>. D'autres festivals de cinéma sont à l'honneur comme les rencontres du cinéma d'Amérique Latine, le festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées ''Cinespaña''<ref>[http://www.cinespagnol.com/ site officiel du festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées]</ref> et le Festival International ''Séquence Court-Métrage'' qui met le format court à l'honneur.<ref>[http://www.sequence-court.com/ Sequence<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> Enfin, l'année est ponctuée par divers festivals et événements comme ''Le Printemps du rire'' devenu le premier festival d'humour européen<ref>Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, ''Toulouse, hier aujourd'hui, demain'', p.79</ref>, le ''Printemps de septembre'' transformant Toulouse en espace dédié à l'[[art contemporain]], le ''Forum de l'image''<ref>[http://www.forumdelimage.org/ site officiel du Forum de l'image]</ref>, le ''Houfastival'', le ''Marathon des mots'', le festival ''Occitània''<ref>[http://festival.occitania.free.fr/index.php Festival Occitània 2007 - Accueil<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, le festival ''N7''<ref>[http://festival.enseeiht.fr/ Festival N7]</ref>, l'''Inox Electronic Festival''<ref>[http://www.inox-festival.com/ Inox Electronic Festival]</ref>, ''Toulouse Plage'' <ref>[http://www.toulouse.fr/toulousePlage/ Toulouse Plage]</ref>, et la ''[[Marche des fiertés de Toulouse]]''. La féria ''Tolosa Toros'' à [[Fenouillet (Haute-Garonne)|Fenouillet]] tente de faire revivre la tradition des [[corrida]]s et des [[Feria|féria]]s chaque été au sein du grand Toulouse et de Midi Pyrénées depuis 2003. L'événement rassemble près de 120 000 personnes durant ces 4 jours de fêtes sur les bords de la [[Garonne]] fin juin<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse-tourisme.com/sortie/grdv_fiche.php?id=17&itemid=34&rss=1&lang=1|éditeur=Office de tourisme de Toulouse|titre=Féria de Toulouse Fenouillet|consulté le=30/01/2008}}</ref>. ===Personnalités liées à la commune=== {{Article détaillé|Personnalités liées à Toulouse}} Un nombre important de personnalités ont vu le jour à Toulouse : parmi les plus renommées, on trouve des hommes ou femmes comme [[Jean-Luc Reichmann]], [[Sylvain Augier]], [[Laetitia Barlerin]], [[Claude Nougaro]], [[Évariste Huc]], [[Ticky Holgado]], [[Bernard Werber]], [[Jean-Louis Debré]], [[Laurent Baffie]], [[Christine Albanel]], [[Laurent Wolf]] et bien d'[[Personnalités liées à Toulouse|autres]]. Détail méconnu, [[Tintin|Tintin et Milou]] passèrent tout l'été [[1940]] à Toulouse, suite à l'invasion de la [[Belgique]] le [[10 mai]] précédent, comme l'atteste leur 1{{ère}} apparition dans ''[[Le Soir]] Jeunesse'', le [[17 octobre]] 1940 (couverture ''Tintin et Milou sont revenus'' [http://www.tintin.free.fr/biographie/include/lesoir.jpg])<ref>Philippe Goddin, ''Hergé, Chronologie d'une œuvre, 1939 à 1943'' (Tome 4 - novembre 2004), page 72. Passant par la [[Gare de Toulouse-Matabiau|Gare Matabiau]] de Toulouse le vendredi [[31 août]] [[1923]], [[Hergé]] découvre quant à lui les [[Pyrénées]] toute proches autour de [[Bagnères-de-Bigorre]], lors d'un camp de [[Scoutisme|scout]]s durant trois semaines (tome 1, page 56). Il revint 50 ans plus tard dans la "Ville Rose" lors du ''1{{er}} Salon de la Bande Dessinée de Toulouse'', organisé au Parc des Expositions de la ville en [[1973]].</ref>. En 50 avant [[Jésus de Nazareth|JC]], déjà, [[Astérix le Gaulois|Astérix et Obélix]] y passaient déjà quelques heures durant une belle journée, à rechercher la spécialité locale de la [[Saucisse de Toulouse|saucisse]] (voir ci-après)<ref>''[[Le Tour de Gaule d'Astérix]], éd. Dargaud, 1968, page 36</ref>. ===La langue occitane=== {{Article détaillé|Occitan}} [[Image:Tolosa senhalizacion bilingue.jpg|200px|thumb|right|[[Signalisation bilingue]] français/occitan dans le centre-ville de Toulouse]] L'occitan est la langue vernaculaire de Toulouse. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialectes [[Languedocien (dialecte)|languedocien]] et [[gascon]]. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de la [[Garonne]] (quartier de [[Saint-Cyprien (Toulouse)|Saint-Cyprien]]) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le ''toulousain'' (tolosan en occitan), parfois appelé la ''langue mondine'' (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien.<ref>[http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/2006/cl%2087/reportage.html La langue occitane et le Lauragais] Consulté le 17/01/2008</ref> La ville a donné d'illustres écrivains et poètes de [[Occitan|langue d'oc]], dont [[Pierre Goudouli]]. En [[1323]], furent créés les [[Académie des Jeux floraux|Jeux floraux]], plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. Suite à ce concours, [[Guilhem Molinièr]] rédige ''[[Las Leys d'Amor]]'' (les Lois d'Amour)<ref>[http://www.ims-paris.org/05Abstracts/Brown.html ''Les Leys d’amors de Toulouse, dépaysement de la poésie courtoise''] Consulté le 17/01/2008</ref>, décrets linguistiques qui recommandent le toulousain comme écriture préférentielle dans les divers pays occitans (sauf la [[Provence]] et la [[Gascogne]]).<ref>La Provence et la Gascogne sont exclues, car les Leys concernent un pays qui est senti comme celui du roi de France, la part occitane du royaume (Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain et pays d'Agde), source : ''Histoire d'Occitanie'', par une équipe d'historiens sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont.</ref> L'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les [[années 1920]] en dehors de quelques quartiers populaires comme [[Lalande (Toulouse)|Lalande]] et [[Saint-Cyprien (Toulouse)|Saint-Cyprien]] où l'on pouvait l'entendre jusque dans les [[années 1960]]. Le [[français]] pénétra les classes aisées de la ville à la fin du [[Moyen Âge]] et le changement de [[langue]] (au moins a l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre [[1500]] et [[1530]]. Le [[français]] parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que se soit dans la [[prononciation]] (dit ''accent toulousain''), dans la [[syntaxe]] ou dans le [[vocabulaire]] (voir l'article [[Liste de mots et expressions de Toulouse]]). Aujourd'hui, une volonté politique semble se mettre en marche pour que l'occitan réinvestisse la cité mondine. Le {{date|16|décembre|2006}}, a été inauguré l'[[Maison de l'Occitanie|Ostal d'Occitània]], se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier du {{XVe siècle}}, rénové grâce aux pouvoirs publics locaux, accueillent plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc.<ref>[http://www.ostaldoccitania.net/ Convergéncia Occitana] Consulté le 17/01/2008</ref>{{,}}<ref>[http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/on-parle-281/rsquo-occitania-1731.html L’Ostal d’Occitània ouvre ses portes] Site officiel de la mairie de Toulouse, Consulté le 17/01/2008</ref> ===Gastronomie=== [[Image:Cassoulet.cuit.jpg|thumb|150px|right|Plat de cassoulet]] Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à proximité de la [[Gascogne]]. Les restaurants de la ville servent donc de nombreuses spécialités à base de [[canard]] (gras de préférence). Cependant le plat qui est le plus connu est sans doute le [[cassoulet]], à base de [[saucisse de Toulouse]] et de haricots blancs (tarbais), alimentant une querelle ancestrale entre les partisans du cassoulet de [[Castelnaudary]] contre ceux du cassoulet de Toulouse sur ses origines et pour les départager en qualité gustative. À noter aussi que le [[Cachou Lajaunie]] a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse. D'autres plats et spécialités caractéristiques de Toulouse sont : les escargots toulousains, fénétra, un gâteau toulousain aux amandes, le [[foie gras]], la poularde à la toulousaine, la ratatouille à la toulousaine et la [[saucisse de Toulouse]]. De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé et Lucien Vanel avant eux. De grands chefs comme [[Michel Sarran]], Patrick Donnay ou Yannick Delpech participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest<ref>Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, ''Toulouse, hier aujourd'hui, demain'', p.94</ref>. ==Sport== ===Ville sportive=== Toulouse a été classée ville la plus sportive de France par le magazine sportif « [[L'Équipe]] » en octobre 2007. Toulouse possède 368 installations sportives réparties sur 70 sites et jusqu'à {{formatnum:3500000}} usagers par an d'inscrits dans les clubs de sport de la ville<ref>{{lien web|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|titre=Sports et loisirs|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/loisirs-sports-3/index.html|consulté le=01/07/2007}}</ref>. L'[[île du Ramier]] accueille le complexe Nakache dès le début du siècle et la construction de nouveaux sites n'a sans cesse évoluée. Toulouse accueille plusieurs manifestations sportives comme le cross des violettes, le tournoi international de handball, le tournoi international d’épée Marcel Dutot, la coupe du monde de paint-ball, le grand prix de tennis de la ville de Toulouse, le championnat du monde de danse sportive et acrobatique, le tour de France féminin, l’open de France de gymnastique, la coupe du monde de handball, le championnat de France de rugby à XV, la coupe du Monde de rugby à XV, etc. ===Principaux clubs=== [[Image:ToulousefêteTFC.JPG|thumb|right|Toulouse fête la qualification du TFC pour la Ligue des Champions 2007-08]] Plus de 500 clubs évoluent à Toulouse ce qui représente près de 85 000 licenciés, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires<ref>{{lien web|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|titre=Toulouse, ville sportive|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/loisirs-sports-3/toulouse-ville-sportive-244/index.html|consulté le=01/07/2007}}</ref>. Le sport emblématique de Toulouse est le [[rugby]] avec son équipe phare, le [[Stade toulousain]]. Créé en [[1907]], il est devenu le club le plus titré d'[[Europe]] avec dix-sept titres de champion de France, trois coupes de France et trois [[Coupe Heineken|coupes d'Europe]]<ref>{{lien web|url=http://www.stadetoulousain.fr/?rubcode=51|titre=Palmarès|éditeur=Site officiel du Stade Toulousain|consulté le=10/09/2007}}</ref>. Le [[Toulouse Football Club]] (TFC) est une équipe de [[championnat de France de football|Ligue 1]]. Son entraîneur de [[2006]] à juin 2008 était [[Élie Baup]]. Il avait réussi à mener l'équipe pour le tour préliminaire de la [[Ligue des Champions de l'UEFA]] en [[2007]], mais la saison [[2007]]-[[2008]] s'est mal engagée et s'est ponctuée sur un sauvetage lors de la dernière journée contre Valenciennes.Lors de l'édition 2008-2009, l'équipe du TFC sera coaché par Alain Casanova (ancien adjoint de Elie Baup). D'autres sports sont aussi représentés à Toulouse : * [[Baseball]] : avec le [[Tigers de Toulouse|Stade toulousain BaseBall]] * [[Basket-ball]] : depuis la disparition des équipes de l'élite ([[RCM Toulouse|masculine]] et [[Toulouse Launaguet Basket|féminine]]) les espoirs se portent sur le [[Toulouse Basket Club]] (3{{e}} division féminine) * [[Football américain]] : avec les [[Ours de Toulouse]] * [[Handball]] : avec [[Toulouse Union Handball]] pour les garçons et avec le [[Toulouse Féminin Handball]] pour les féminines * [[Rugby à XIII]] : avec le [[Toulouse Olympique XIII]] * [[Volley-ball]] : avec le [[Spacer's de Toulouse Volley-Ball]] * [[Hockey sur glace]] : avec le [[Toulouse Blagnac Hockey Club]] en D2A (saison [[2006]]-[[2007]]) surnommés Les Bélougas * [[Tir à l'arc]]: avec le Toulouse Athlétic Club - Tir à l'arc<ref>[http://www.tacarc.org/ Site officiel du Toulouse-Athlétic Club]</ref> affilié à la Fédération française de tir à l'arc (FFTA) Trois représentants toulousains de sports majeurs se sont qualifiés pour la coupe d'Europe en [[2007]]. Le Stade toulousain et le Toulouse FC dans la plus prestigieuse de leur discipline, les Spacer's dans la seconde. == Voir aussi == ===Liens internes=== <div class="references-small" style="-moz-column-count:3;column-count:3;"> *''' [[Portail:toulouse|Portail de Toulouse]]''' * [[Académie des arts, lettres et sciences de Languedoc]] * [[AéroConstellation]] * [[Aéroport Toulouse Blagnac]] * [[Airbus]] * [[Archidiocèse de Toulouse]] * [[Cancéropôle de Toulouse]] * [[Capitole de Toulouse]] * [[Communauté d'agglomération du Grand Toulouse]] * [[Communes de la Haute-Garonne]] * [[Liste des comtes de Toulouse]] * [[Économie toulousaine]] * [[Gare de Toulouse-Matabiau|Gare Matabiau]] * [[Histoire de Toulouse]] * [[Institut national polytechnique de Toulouse]] * [[Institut national des sciences appliquées de Toulouse]] * [[La Dépêche du Midi]] * [[Liste des rues de Toulouse]] * [[Métro de Toulouse]] * [[Midi olympique]] * [[Occitanie]] * [[Orchestre national du Capitole de Toulouse]] * [[Ours de Toulouse]] (Football américain) * [[Place du Capitole (Toulouse)|Place du Capitole]] * [[Quartiers de Toulouse]] * [[Rap Toulousain]] * [[Rock à Toulouse]] * [[Stade toulousain]] * [[Stadium (Toulouse)|Stadium municipal]] * [[Sud Radio]] * [[Télé Toulouse]] * [[Théâtre du Capitole de Toulouse]] * [[Personnalités liées à Toulouse|Toulousains célèbres]] * [[Toulouse Football Club]] * [[Transports à Toulouse]] * [[Transports en commun de Toulouse]] * [[Université Toulouse I]] * [[Université Toulouse II-Le Mirail]] * [[Université Toulouse III]] * [[Urbanisme à Toulouse]] * [[Usine AZF de Toulouse]] * [[Basilique de la Daurade#Vierge noire|Vierge Noire de Toulouse]] * [[Violette de Toulouse]] </div> {{commons|{{PAGENAME}}|{{PAGENAME}}}} {{Wikinews |:Catégorie:Toulouse|Toulouse }} {{Wiktionnaire|Toulouse}} ===Liens externes=== {{synthèse vocale2 |fichier1=Toulouse1.ogg |fichier2=Toulouse2.ogg |date=19 février 2008 |oldid=26490022 |article=Toulouse }} {{ODP|/World/Français/Régional/Europe/France/Régions/Midi-Pyrénées/Haute-Garonne/Villes_et_villages/Toulouse/}} * [http://www.toulouse.fr/ La mairie de Toulouse] * [http://www.toulouse-tourisme.com/ L'Office de tourisme de Toulouse] * [http://plan.toulouse.fr/ Plan interactif de Toulouse] <!-- à replacer dans le texte de l'article sinon supprimer ceux qui sont non pertinents * [http://pince31.free.fr/toulouse.php Portail de liens toulousains] * [http://toulrezo.biz/ L'agenda des réseaux économiques toulousains] * [http://www.toulouse-annuaire.com/ Toulouse-annuaire] * [http://www.pays-de-toulouse.com/ Pays de Toulouse, portail du pays toulousain] * [http://www.toulousasso.org/ Toulous'Asso, le portail associatif Toulousain] * http://www.immodirectnotaires.fr([http://www.petitfute.com/tourisme_en_france2/midi_pyrenees/haute_garonne/ville/ville_DP031_4358.html Toulouse sur Petitfuté.com] * [http://www.wikitoulouse.haisoft.fr/wiki/index.php?title=Accueil Phototèque de la ville et annuaire libre sur le wiki de Toulouse] * [http://www.occitanie.org/toulouse/ Toulouse, Tolosa : à la découverte de Toulouse] *'''Langue''' **[http://occitanet.free.fr/tolosan/lexique.htm Vocabulaire toulousain de survie] *'''Histoire''' **[http://www.archives.mairie-toulouse.fr/tresors/Site_Plans/html/accueil2.htm Les plans anciens de la ville de Toulouse] **[http://www.palladia-tolosa.net/ Toulouse romaine] ** {{en}} [http://www.languedoc-france.info/030106_toulouse.htm Toulouse] and the [http://www.languedoc-france.info/120711_toulouse.htm siege of the city in 1217-18 by Simon de Montfort] *'''Presse''' **''[http://www.toulouse.fr/publications.php3 Capitole Infos]'' (édité par la Mairie de Toulouse) **''[http://www.ladepeche.com/ La Dépêche du Midi]'' **''[http://www.metrofrance.com/site/home.php?sec=index&vi=3 Metro]'' **''[http://www.20minutes.fr/journal/toulouse/index.php 20 Minutes]'' **''[http://www.o-toulouse.com/ Ô Toulouse]'' (anciennement groupe [[la Dépêche du Midi]] - créé pour concurrencer Tout Toulouse - Groupe [[Le Monde]] - mais n'existe plus. Il a été racheté, et remplacé par l'hebdomadaire [[Gazette du Midi]], l'une des rares publications à ne pas appartenir au groupe La Dépêche) **''[http://www.satiricon.net/ Le Satiricon]'' Journal Satirique. *'''Télévision''' **[http://www.tv-bruits.abri.org/ Tv Bruits] **[http://www.oc-tv.net/ OC-TV] **[http://www.sud.france3.fr/ France 3 Sud] **[http://www.teletoulouse.fr/ Télé Toulouse] **[http://www.ramdam.presse.fr/ Magazine Ramdam] *'''Tourisme à Toulouse''' **[http://www.herodote.net/motToulouse.htm Toulouse, porte de l’Espagne, reflet de l’Italie] **[http://www.planete-toulouse.com/ Planete-Toulouse.com] **[http://www.corendal.com/arttoulouse/ Art'Toulouse, pour découvrir l'histoire, les monuments et personnages de la ville] **[http://carillons.avenue-du.net/ Les carillons de Toulouse] **[http://www.couleursud.com/ Hôtel le Clocher de Rodez, un des hôtels historiques de la ville (**)] **[http://www.canaldumidi.com/Toulousain/Ponts-jumeaux/Ponts-jumeaux.php Ponts jumeaux et Canal du Midi] **[http://www.canaldumidi.com/Toulousain/Toulouse/Toulouse-Garonne.php Toulouse et la Garonne] **[http://www.paus-exotic.com/index-16.html Guide exotique de Toulouse] **[http://fr.tilllate.com/reghome.php?setreg=110 Tilllate France Toulouse] *'''Grands projets de la ville et de l'agglomération toulousaine''' **[http://contournement-routier-toulouse.com/ Un site sur le projet de contournement routier de Toulouse] **[http://www.canceropole-toulouse.com/index.php site officiel du cancéropôle] **[http://www.debatpublic-lgvbordeaux-toulouse.org/index.html Le site de la Commission nationale du débat public sur l'opportunité de la Ligne ferroviaire à Grande Vitesse entre Toulouse et Bordeaux.] **[http://www.toulouse.fr/fr-32/toulouse-ma-ville-1/grands-projets-10/metro-ligne-b-400/index.html Le dossier de la mairie de Toulouse sur l'arrivée prochaine de la deuxième ligne de métro à Toulouse (juin 2007)] **[http://www.tomirail.net/rubrique.php3?id_rubrique=3 Un site qui présente le GPV (Grand Projet de ville) de Toulouse, présenté par les habitants des quartiers concernés] **[http://www.museum.toulouse.fr/ Le site du projet de Muséum d’Histoire naturelle à Toulouse qui doit ouvrir ses portes à l'automne 2007] **[http://www.toulouse.fr/fr-32/toulouse-ma-ville-1/grands-projets-10/futur-jardin-76.html Le dossier de la mairie sur le projet du « futur jardin urbain » de la place occitane] --> ==Bibliographie== [[Image:Nuvola apps ksig horizonta.png|30px]] : source utilisée pour la rédaction de cet article * {{ouvrage|titre=Haute-Garonne, encyclopédie illustrée|éditeur=Privat|année= 2002|auteur=Hervé Martin et Alain Zambeaux|isbn=27089-5811-9}} [[Image:Nuvola apps ksig horizonta.png|30px]] * {{ouvrage|titre=Toulouse, hier, aujourd'hui, demain|éditeur=Daniel Briand|année= 2004|auteur=Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié|isbn=2-903716-64-1}} [[Image:Nuvola apps ksig horizonta.png|30px]] * {{ouvrage|titre=Histoire de Toulouse illustrée|éditeur=Le périgrinateur|année= 2006|mois=avril|auteur=Anne Le Stang|isbn=2-910352-44-7}} [[Image:Nuvola apps ksig horizonta.png|30px]] * {{ouvrage|titre=Nouvelle Histoire de Toulouse|editeur=Privat|année=2002|mois=septembre|auteur=Michel Taillefer (sous la direction de)|isbn=2-7089-8331-8}} * [[Maurice Culot]], ''Toulouse, les délices de l'imitation'', avec [[Yves Boiret]], [[Yves Bruand]], [[Patrick Céleste]], [[Thierry Corre]], [[Odile Foucauld]], [[Louis Peyrusse]], [[Jean-Philippe Garric]], [[Société académique d'étude architecturale]], 1986, [[Institut français d'architecture]], Bruxelles, Mardaga, 468 p. * {{ouvrage|titre=Toulouse côté jardins|éditeur=Éditions Daniel Briand|auteur=Jean-Marie Granier|année=2005|isbn=2-903716-66-8}} ==Notes et Références== {{Références|colonnes=2}} {{Toulouse}} {{Villes Midi-Pyrénées}} {{Villes France 100 000 hab}} {{Préfectures des régions de France}} {{Portail|Toulouse|Occitanie|Midi-Pyrénées|Pyrénées|Haute-Garonne|Communes de France}} {{Article de qualité|oldid=25773935|date=7 février 2008}} [[Catégorie:Toulouse|*]] [[Catégorie:Commune de la Haute-Garonne]] [[af:Toulouse]] [[an:Tolosa]] [[ar:تولوز]] [[bar:Toulouse]] [[bg:Тулуза]] [[bs:Toulouse]] [[ca:Tolosa de Llenguadoc]] [[ceb:Toulouse]] [[cs:Toulouse]] [[cy:Toulouse]] [[da:Toulouse]] [[de:Toulouse]] [[el:Τουλούζη]] [[en:Toulouse]] [[eo:Tuluzo]] [[es:Toulouse]] [[et:Toulouse]] [[eu:Tolosa (Frantzia)]] [[fa:تولوز]] [[fi:Toulouse]] [[frp:Tolosa]] [[gl:Tolosa - 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