Viviane Berchel 3100640 31466074 2008-07-10T13:10:46Z LPLT 181659 admissibilité ???? {{admissibilité}} {{ébauche|syndicalisme}} '''Viviane Berchel''' est une figure syndicale étudiante de la [[Polynésie française]] (née le {{date|10|novembre|1985}} à [[Talence]], en France métropolitaine et originaire de [[Wallis-et-Futuna]]), résidant en Polynésie française. En décembre 2007, elle devient Présidente de l’Union des Étudiants de Polynésie (UNEP), le premier syndicat étudiant de Polynésie française. Elle annonce alors les grandes lignes du syndicat étudiant : construction de nouveaux logements étudiants, mise en place d’une aide au logement destinée aux étudiants, revalorisation des bourses délivrées par l’État et la Polynésie française (le Pays), etc. '''Le dossier phare de l'UNEP : Aide au Logement Étudiant (ALE)''' Deux mois avant son élection en tant que présidente de l’UNEP, elle prend la tête d’une délégation composée d’étudiants et rencontre en audience privée Christian ESTROSI, alors secrétaire d’État chargé de l’Outre-mer, en visite en Polynésie française, qui lui confirme la mise en place d’une aide au logement pour les étudiants (l'ALE), pour le mois de janvier 2008. Trois mois plus tard, c’est la stupeur générale, l’ALE n’est toujours pas mise en place. Les étudiants de Polynésie française, en colère, charge Viviane Berchel d’entamer les négociations. L’État se dédouane du retard de cette mise en place rejetant la faute sur les autorités polynésiennes, accusées de traîner le dossier. Le gouvernement polynésien estime, quant à lui, que l’État doit prendre ses responsabilités en vertu des déclarations intempestives de Christian ESTROSI. S’entament alors trois mois de négociations entre l’État, le Pays et l’UNEP. Des négociations portant principalement sur les critères d’attribution de l’ALE, jugés insatisfaisants par l’UNEP. Viviane Berchel dénonce en effet la mise à l’écart des boursiers du Pays et l’insuffisance des montants de l’ALE, qui ne correspondent en rien au niveau élevé du coût de la vie en Polynésie française. Les relations entre l’État et le Pays, durant cette période, ne sont guère au beau fixe. Cependant, Viviane Berchel insiste sur le fait que les étudiants polynésiens ne doivent pas pâtir de cette situation. Les élections territoriales du mois de février, puis les élections municipales du mois de mars, retardent encore plus la mise en place de l’ALE. En avril 2008, c’est le casus belli, le secrétaire général du Haut-commissariat, Jacques WITKOWKI, déclare que le projet ALE risque de retourner dans les cartons parisiens en raison des relations entre l’État et le Pays. L’UNEP, au travers de ses adhérents, menace de bloquer l’Université de la Polynésie française et de manifester son mécontentement devant le Haut-commissariat de la République et de la Présidence de la Polynésie française. La Haut-commissaire de la République, Anne Boquet, ainsi que le nouveau Président, Gaston TONG SANG, accepte d’entamer des négociations directes avec l’UNEP. Le jour J, la majorité des revendications de l’UNEP sont acceptées par toutes les parties. Cependant, quelques jours plus tard, le vice-recteur de la Polynésie française, remet en cause les déclarations d’Anne Boquet et de Gaston Tong Sang. L’UNEP se déclare consternée et outrée vis-à-vis du manquement de la parole donnée. Viviane Berchel réclame une ultime table ronde, de nouveau acceptée par Anne Boquet et Gaston Tong Sang. Quelques jours plus tard, l'UNEP obtient de nouveau satisfaction. L'ALE est alors programmée pour la rentrée universitaire polynésienne d'août 2008. {{Portail|syndicalisme}} [[Catégorie:Syndicat étudiant]]