Reçu H. G. 5 juillet 1756, reçu maître maçon en 1758, ayant fait comme chef-d'oeuvre "en volume couvert une voûte et un
escalier rampant suspendu en plan quarré" ; il fut admis à la bourgeoisie le 28 août 1772, avec son fils mineur, pour 6
300 florins, un assortiment pour l'Arsenal et 100 écus pour la Bibliothèque.
Les familles VAUCHER de Genève ont gardé des liens étroits avec Fleurier, leur commune d'origine. Il n'est pas rare que
leurs enfants y fassent leur première communion. Jean-Jacques VAUCHER, et sa femme Charlotte Fatton, sont mentionnés
comme parrain et marraine de trois enfants aux Verrières et à Môtiers entre 1775 et 1778.,
Enfants:
1. Jean-Pierre, né 3 septembre 1759,t 13 septembre 1764.
2. Jeanne-Marguerite, née 18 septembre 1760, t 18 septembre 1764.
3. Jean-Jaques-Ulrich-Joseph né en 1766, qui suit.
Dans un article solidement documenté sur «le château de Crans, oeuvre genevoise? » (Genava, n. s. tome XXXVII, 1989, notamment pp. 86-90,94,96), les auteurs donnent de nombreux détails sur l'activité et les plans de divers maîtres maçons et architectes d'origine neuchâteloise, dont ... Jean-Jacques Vaucher-Faton, fils de Balthazar, reçu maître maçon en 1758, et ses cousins Jean-Jacques Vaucher, dit l'aîné, et Pierre-François Vaucher venaient certainement aussi du Val-de-Travers. Saladin s'adressa à une quinzaine de serruriers ou de marchands établis entre le Forez... et Neuchâtel; une «société des Neufchâtelois» traita avec le maître maçon et tailleur de pierres de Céligny chargé de la construction. Musée neuchâtelois, 1994, p.87.